Saint-Jean-de-la-Forêt
Saint-Jean-de-la-Forêt | |
L'église Saint-Jean. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Mortagne-au-Perche |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur du Perche |
Maire délégué Mandat |
Marin Guillaume 2020-2026 |
Code postal | 61340 |
Code commune | 61409 |
Démographie | |
Population | 156 hab. (2021) |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 22′ 42″ nord, 0° 38′ 11″ est |
Altitude | Min. 154 m Max. 252 m |
Superficie | 9,37 km2 |
Élections | |
Départementales | Bretoncelles |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Perche en Nocé |
Localisation | |
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Saint-Jean-de-la-Forêt est une ancienne commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Perche en Nocé[1].
Elle est peuplée de 156 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est au cœur du Perche. Son bourg est à 3,5 km à l'ouest de Nocé et à 6 km à l'est de Bellême[2].
Le point culminant (252 m) se situe au nord, entre les lieux-dits les Chappes et la Mariette. Le point le plus bas (154 m) correspond à la sortie du ruisseau du Pont aux Ânes du territoire, au sud-ouest. La commune est semi-bocagère.
Toponymie
[modifier | modifier le code]La paroisse était dédiée soit à l'apôtre Jean, soit à Jean le Baptiste.
La forêt à laquelle se réfère le toponyme est la forêt de Bellême qui était autrefois plus étendue qu'aujourd'hui[4].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les calvaires de Saint-Jean-de-la-Forêt, à l'exception du petit monument de la Mariette, dont l'origine n'a pu être encore aujourd'hui établie de façon certaine, ont été construits entre les années 1901 et 1922. Cette époque, où l'Europe était à feu et à sang, fut notamment marquée par l'exaltation des sentiments religieux et patriotiques. Les inscriptions et dédicaces qui figurent sur ces calvaires en portent la trace. Sous le ministère de l'abbé Goblet, les calvaires érigés au plus sombre de la guerre saluent la croix et appellent seulement la prière. Ceux qui l'ont été après la victoire ajoutent à la dévotion, l'hommage patriote et la reconnaissance à ses combattants. La commune en compte sept dont un commémore la guerre de 1870[5].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[7].
Démographie
[modifier | modifier le code]En 2021, la commune comptait 156 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Saint-Jean-de-la-Forêt[8]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2]. Saint-Jean-de-la-Forêt a compté jusqu'à 503 habitants en 1821.
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Jean, romane, remaniée, avec un clocher octogonal couvert en pierre.
- Presbytère du XVIIIe siècle. Il s'agit d'une gentilhommière, à l'architecture du XVIe siècle, mais modifiée au XIXe siècle[11].
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Friedensreich Hundertwasser (1928- 2000), artiste, peintre, penseur et architecte autrichien, achète une propriété à Saint-Jean-de-la-Forêt à la Picaudière dans les années 1950, où il s’installe avec son ami René Brô, peintre également. Il y séjourne fréquemment jusqu'à la fin de sa vie, profitant de son environnement pour se ressourcer[12].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Sources
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
Références
[modifier | modifier le code]- « recueil des actes administratifs du 2 octobre 2015 » (consulté le )
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 226.
- « Les Cahiers Percherons »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), "Les manoirs du canton de Nocé" (1re partie), par Ph. Siguret.
- « Marc Peillon accède à la mairie », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- « Saint-Jean-de-la-Forêt (61340) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- Date du prochain recensement à Saint-Jean-de-la-Forêt, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- Laurence de Calan, Presybtères du Perche, éditions des Amis du Perche, collection "Présence du Perche", juillet 2012, p. 141. (ISBN 978-2-900122-983)
- « Association orléannaise Guillaume-Budé - Hundertwasser à la Picaudière » (consulté le )