Sérigny (Orne)
Sérigny | |
Le lavoir. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Mortagne-au-Perche |
Commune | Belforêt-en-Perche |
Intercommunalité | Communauté de communes des Collines du Perche normand |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
David Boulay 2017-2020 |
Code postal | 61130 |
Code commune | 61471 |
Démographie | |
Gentilé | Sérignycien |
Population | 349 hab. (2021 ) |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 22′ 19″ nord, 0° 34′ 27″ est |
Altitude | Min. 147 m Max. 252 m |
Superficie | 15,00 km2 |
Élections | |
Départementales | Ceton |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Belforêt-en-Perche |
Localisation | |
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Sérigny est une ancienne commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Belforêt-en-Perche.
Elle est peuplée de 349 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est au cœur du Perche. Son bourg est à 1,2 km à l'est du centre de Bellême et à 8,5 km à l'ouest de Nocé[1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le toponyme serait issu de l'anthroponyme latin[3] ou roman[4] Serenius.
Le gentilé est Sérignyciens[5].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le , Sérigny intègre avec cinq autres communes la commune de Belforêt-en-Perche[6] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales. Les communes d'Eperrais, du Gué-de-la-Chaîne, d'Origny-le-Butin, de la Perrière, de Saint-Ouen-de-la-Cour, de Sérigny deviennent des communes déléguées et Le Gué-de-la-Chaîne est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[9]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Belforêt-en-Perche le jusqu'en 2020 et David Boulay devient maire délégué.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11],[Note 2].
En 2021, la commune comptait 349 habitants, en évolution de −10,28 % par rapport à 2015 (Orne : −1,53 %, France hors Mayotte : +2,49 %). Sérigny a compté jusqu'à 725 habitants en 1841.
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Rémi (XVIIIe siècle). Un retable du XVIIIe doté de deux statues et un relief (Le Baptême du Christ), un blason de François Bohier (XVIe) et deux confessionnaux (XVIIe) sont classés à titre d'objets aux Monuments historiques[14].
- Presbytère du XVIe siècle, dont la façade fut remaniée en 1750, face à l'église Saint-Rémi[15].
- Château du Tertre (XVIIe), classé Monument historique[16], il fut habité par Roger Martin du Gard.
- Maison Lods, inscrite au titre des monuments historiques[17], labellisée « Patrimoine du XXe siècle ».
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Roger Martin du Gard (1881-1958), écrivain, Prix Nobel de littérature en 1937, s'y est installé en 1926.
- Marcel Lods (1891-1978), architecte et urbaniste. Sa propre villa, à la Marre, œuvre personnelle, est inscrite aux Monuments historiques.
- Fernand Dubuis (1908-1991 à Sérigny), peintre-dessinateur.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 247
- « Ouest-france.fr - Mairie de Sérigny » (consulté le )
- « Recueil des actes administratifs d'août 2016 » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Orne (consulté le ).
- « Le maire Réjane Allain se représente », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- « David Boulay a été élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- « Sérigny (61130) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- « Œuvres mobilières à Sérigny », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Laurence de Calan, Presybtères du Perche, éditions des Amis du Perche, collection "Présence du Perche", juillet 2012, p. 159-161. [ (ISBN 978-2-900122-983)]
- « Château du Tertre », notice no PA00110951, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison Lods », notice no PA61000031, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.