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Julia Nyberg

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Julia Nyberg
Biographie
Naissance
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Skultuna församling (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
Skultuna församling (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Christina Juliana Svärdström
Pseudonyme
EuphrosyneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Julia Christina Nyberg, née Svärdström le et morte le , est une poétesse et compositrice suédoise. Elle a publié des recueils de poésie et a été récompensée par l'Académie suédoise. Elle a écrit la grande majorité de ses œuvres sous le pseudonyme d'Euphrosyne[1].

Julia Christina Svärdström est née dans la paroisse de Skultuna, dans le comté de Västmanland, en Suède, le . Ses parents, Per Svärdström (1726–1789) et Beata Eliasdotter Almgren (1747–1799), meurent alors qu'elle est jeune. Elle grandit en tant que fille adoptive d'un industriel nommé Adlerwald. Elle étudie à l'école pour filles de Stockholm entre 1800 et 1802 où elle suit des cours de français, de suédois et de musique[2].

Elle déménage en 1809 à Stockholm, où elle est influencée par la Ligue Aurora (Aurora-förbundet), une société artistique sous la direction de Per Daniel Amadeus Atterbom[3],[4]. En 1816, elle envoie plusieurs de ses poèmes à Atterbom sous le pseudonyme Mademoiselle Laura Euphrosine Ström. Il les publie dans le journal de la société : Poetisk kalender l'année suivante. C'est le début de la carrière littéraire de Nyberg[2].

Nyberg est surtout connue pour ses chansons écrites pour les fêtes de la nuit de Walpurgis, dont beaucoup sont encore chantées et enregistrées aujourd'hui, notamment Vårvindar friska (« Vent frais du printemps ») et Fruktmånglerskan med tapperhetsmedalj (« Le vendeur de fruits avec une médaille d'honneur »). Elle publie régulièrement sa poésie dans le Poetisk kalender. Elle n'a jamais aspiré à la poésie épique qui caractérise nombre des œuvres de ses contemporains, mais se concentre plutôt sur l'écriture de poèmes plus courts inspirés par la nature[5].

Vie privée

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Elle se marie une première fois en 1809 à Johan Henrik Asping, un marchand de soie. Son mariage fut malheureux et ils divorcent en 1820. Elle se remarie à Anders Wilhelm Nyberg (1793-1851) en 1822. Nyberg la soutiendra dans sa carrière littéraire. Elle meurt à Skultuna le 18 avril 1854 sans avoir jamais eu d'enfants[2].

Bibliographie

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  • (sv) Dikter af Euphrosyne, 1822 (Poèmes d'Euphrosyne)
  • (sv) Nyare Dikter af Euphrosyne, 1828 (Nouveaux poèmes d'Euphrosyne)
  • (sv) Vublina, 1828, pièce de théâtre
  • (sv) Samlade Dikter af Euphrosyne, 1832 (Recueil de poèmes d'Euphrosyne)
  • (sv) Nya Dikter af Euphrosyne, 1842 (Nouveaux poèmes d'Euphrosyne)

Récompense

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Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Julia Nyberg » (voir la liste des auteurs).
  1. (sv) « Julia Christina Nyberg (pseud. Euphrosyne) » Accès libre, sur The Art Bin (consulté le )
  2. a b c et d (en) Gunilla Hermansson, « Christina Juliana (Julia) Nyberg (Euphrosyne) » Accès libre, sur Svenskt kvinnobiografiskt lexikon, (consulté le )
  3. (sv) « Julia Christina Nyberg (1785–1854) » Accès libre, sur Svenskt biografiskt lexikon (consulté le )
  4. (sv) « Aurora-förbundet » Accès libre, sur runeberg.org, Nordisk familjebok, (consulté le )
  5. (sv) « Nyberg, Julia Christina » Accès libre, sur Project Runeberg, Project Runeberg (consulté le )

Liens externes

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