Mary Leigh
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Mary Leigh, née Brown, à Manchester en 1885 et morte après 1965, est une suffragette britannique.
Biographie
[modifier | modifier le code]Mary ou Marie Brown naît en 1885 à Manchester[1],[2]. Elle est institutrice jusqu'à son mariage avec un constructeur du nom de Leigh. Elle rejoint la Women's Social and Political Union (WSPU) en 1906. En 1908, Leigh, Jennie Baines, Lucy Burns, Alice Paul, Emily Davison et Mabel Capper sont arrêtées pour avoir tenté d'arrêter une réunion du ministre David Lloyd George à Limehouse. Le , avec Charlotte Marsh et Patricia Woodlock, elles montent sur le toit du Bingley Hall à Birmingham pour protester contre leur exclusion d'une réunion politique où le Premier ministre Asquith prononçait un discours. Elles jettent des tuiles sur la voiture d'Asquith et sur la police. Mary Leigh est condamnée à une peine de quatre mois dans la prison de Winson Green. Elle proteste contre le fait de ne pas être traitée comme une prisonnière politique en brisant une fenêtre et en faisant une grève de la faim. Mary Leigh et Patricia Woodlock sont alimentées de force dans la prison de Winson Green, en 1909[3],[4].
Elle reçoit une Hunger Strike Medal « pour la vaillance » de la WSPU.
Le à Dublin, elle lance une hache sur Asquith, frappant à la place le leader nationaliste irlandais John Redmond, qui est blessé. Mary Leigh est mécontente de la WSPU mais ne quitte pas le mouvement[5].
Après l'accident d'Emily Davison au derby d'Epsom en 1913, Mary Leigh et Rose Yates se portent à son chevet et conduisent la garde d'honneur pour le cortège funèbre[2]. Le 13 octobre 1913, aux Bow Baths dans l'East End de Londres, Mary Leigh est blessée par la police[6]. La Première Guerre mondiale précipite la scission entre plusieurs suffragettes de premier plan et Emmeline Pankhurst. Celle-ci avait négocié avec le gouvernement la suspension de la campagne militante du WSPU et le soutien à l'effort de guerre et au gouvernement. Mary Leigh et d'autres militantes radicales s'opposent à l'évolution de l'Union et forment les Suffragettes of the WSPU (SWSPU)[2],[5].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mary Leigh » (voir la liste des auteurs).
- « Starving Suffragist Ill », sur New York Times, (consulté le )
- Elizabeth Crawford, The Women's Suffrage Movement: A Reference Guide 1866–1928, Routledge, , 338-40 & 764 (ISBN 978-0-415-23926-4)
- Diane Atkinson, Rise up, women! : the remarkable lives of the suffragettes, Londres, (ISBN 978-1-4088-4404-5)
- Michelle Myall, « Leigh [née Brown], Mary [Marie] (b. 1885, d. in or after 1965) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne).
- Krista Cowman, Women of the Right Spirit: Paid Organisers of the Women's Social and Political Union (WSPU), 1904-18, Manchester University Press, (ISBN 978-0-7190-7002-0, lire en ligne), p. 190
- (en-US) inspiringcity, « Sylvia Pankhurst and the East London Suffragettes, historic locations and where to find them », Inspiring City, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Elizabeth Crawford, The Women's Suffrage Movement : A Reference Guide 1866-1928, University College London Press, .
- (en) Michelle Myall, « Leigh [née Brown], Mary [Marie] (b. 1885, d. in or after 1965) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne )
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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