Aller au contenu

Birmingham

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Birmingham
Blason de Birmingham
Héraldique
Drapeau de Birmingham
Drapeau
Birmingham
De haut en bas et de gauche à droite : centre-ville, magasin Selfridges au Bull Ring, hôtel de ville, cathédrale Saint-Philippe, université de Birmingham, tour Alpha.
Administration
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Nation Drapeau de l'Angleterre Angleterre
Région Midlands de l'Ouest
Comté Midlands de l'Ouest
District Birmingham
Statut Ville (1889)
Maire
Mandat
Chaman Lal
depuis mai 2023
Code postal B
Démographie
Gentilé Birminghamien, Birminghamois
Population 1 144 900 hab. (2021)
Densité 4 276 hab./km2
Population de l'aire urbaine 4 332 629 hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 52° 28′ 59″ nord, 1° 53′ 37″ ouest
Altitude 140 m
Superficie 26 777 ha = 267,77 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Royaume-Uni
Voir sur la carte topographique du Royaume-Uni
Birmingham
Géolocalisation sur la carte : Royaume-Uni
Voir sur la carte administrative du Royaume-Uni
Birmingham
Liens
Site web www.birmingham.gov.uk

Birmingham (/biʁmiŋam/[a] ; en anglais : /bɜːmɪŋəm/[b],[1] Écouter) est une ville et un district métropolitain des Midlands de l'Ouest au centre de l'Angleterre. C'est la deuxième ville la plus peuplée du Royaume-Uni après Londres et avant Manchester. Elle compte une population de 1 144 900 habitants (estimation de 2021)[2], et fait partie de la conurbation des Midlands de l'Ouest, laquelle a une population de 4 332 629 habitants (estimation 2018)[3]. Depuis 1889, elle a le statut de cité.

Birmingham a été une ville phare au XIXe siècle lors de la révolution industrielle en Angleterre, ce qui lui a valu d'être surnommée « l'atelier du monde » ou la « ville aux mille métiers »[4]. Aujourd'hui, l'importance industrielle de Birmingham a diminué mais la ville a recentré ses activités autour du secteur tertiaire (commerce, services) avec succès. La ville est ainsi souvent désignée sur le plan économique comme la deuxième du Royaume-Uni (après Londres)[5]. Birmingham est citée en 2010 comme le troisième meilleur endroit au Royaume-Uni pour installer une entreprise[6]. Birmingham est un centre national pour les conférences, la vente de détail et l'événementiel, et se démarque dans la haute technologie, la recherche et le développement, soutenue par ses trois universités. Elle est aussi la quatrième ville touristique du Royaume-Uni[7].

En 2010, elle est classée 55e ville la plus habitable dans le monde, selon l'indice Mercer[8]. Le 5 septembre 2023, la ville annonce ne plus pouvoir honorer ses obligations financières et se déclare en faillite[9].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Situation, relief et hydrographie

[modifier | modifier le code]
Birmingham et le district métropolitain des Midlands de l'Ouest vus la nuit du sud-ouest depuis la Station spatiale internationale.
Situation de Birmingham.

Birmingham se trouve dans le nord de la région des Midlands de l'Ouest en Angleterre sur le Plateau de Birmingham (en), sur un terrain relativement élevé, d'une altitude variant entre 150 et 300 m. Le territoire est traversé par la principale ligne de partage des eaux nord-sud de Grande-Bretagne, entre les bassins versants des fleuves Severn et Trent. Au sud-ouest de la ville se dressent les collines Collines Lickey (en) Collines Clent (en) et Colline Walton (en), lesquelles atteignent 315 mètres et offrent des vues sur la ville. Outre les canaux de Birmingham Canal Navigations (en), Birmingham est arrosé par de petits cours d'eau comme la Rivière Cole (en) et la Rivière Rea (en).

La ville de Birmingham forme, avec Solihull, district métropolitain résidentiel situé au sud-est, ainsi qu'avec la ville de Wolverhampton et les villes industrielles du Black Country au nord-ouest, la conurbation des Midlands de l'Ouest, d'une superficie de 600 km2. La région métropolitaine de Birmingham, ensemble économique plus large permettant les migrations pendulaires, comprend Tamworth, capitale historique de Mercie et la ville cathédrale de Lichfield dans le Staffordshire au nord; la ville industrielle de Coventry et les villes de Nuneaton, Warwick et de Royal Leamington Spa dans le Warwickshire à l'est, de même que les villes de Redditch et de Bromsgrove dans le Worcestershire au sud-ouest[10].

Birmingham se trouve sur la faille de Birmingham (Birmingham Fault) qui traverse la ville sur la diagonale entre les collines Lickey au sud-ouest, passant au travers la ville par Edgbaston et le Bull Ring vers Erdington et Sutton Coldfield au nord-est. Au sud et à l'est de la faille, le terrain du groupe vaseux de Mercie (autrefois appelé marne de Keuper) est généralement plus mou, entrecoupé de strates de galets et traversé par les rivières Tame, Rea et Cole ainsi que leurs tributaires[11]. Les ruisseaux couvrent une longueur de 250 km[12].

Vue de la ville depuis les collines Lickey Hills, avec l'usine de Longbridge à l'avant-plan.

Climat et végétation

[modifier | modifier le code]

Birmingham jouit d'un climat tempéré océanique, à l'instar des iles Britanniques, avec une température maximale moyenne estivale (juillet) de 21,3 °C et hivernale (janvier) de 6,7 °C. Entre 1971 et 2000, la moyenne de température du jour le plus chaud de l'année est de 28,8 °C et celle de la nuit la plus froide typique de −9,0 °C. Quelque 11,2 jours par année, la température est de 25,1 °C ou plus alors que le gel survient au cours de 51,6 nuits en moyenne. Le record absolu de chaleur, enregistré en août 1990, s'élève à 34,9 °C[13]. Comme dans la plupart des grandes villes, Birmingham ressent l'effet d'îlot de chaleur urbain[14] Lors de la nuit la plus froide enregistrée le 14 janvier 1982, la température a atteint −20,8 °C à l'aéroport de Birmingham à l'est de la ville, mais −12,9 °C à Edgbaston, près du centre-ville[15].

Birmingham reçoit passablement de neige comparativement aux autres grandes villes britanniques, en raison de sa situation à l'intérieur et à son altitude[15]. Entre 1961 et 1990, l'aéroport de Birmingham enregistre en moyenne 13,0 jours de neige contre 5,3 à Londres-Heathrow[16] Les averses de neige balaient la région souvent par les vents d'ouest de la Plaine du Cheshire (en) mais peuvent également provenir de la mer du Nord des vents nord-ouest[15].

Les températures extrêmes sont rares mais des tornades surviennent. Lors des tornades secouant le Royaume-Uni en 1981 (en), deux tornades touchent les limites de Birmingham, à Erdington et à Selly Oak (en)[17]. La tornade de Birmingham de 2005 (en) frappe les secteurs de la ville, détruisant habitations et commerces[18].

Une grande partie du terrain actuellement occupé par la ville correspond à la lisière nord de l’ancienne forêt d’Arden, dont la présence se fait encore sentir au travers de la canopée dense de chênes dans la ville et dans plusieurs districts tels que Moseley (en), Saltley (en), Yardley (en), Stirchley (en), Hockley (en), toponymes terminant en « -ley », du vieil anglais -lēah signifiant « clairière »[19].

Relevé météorologique de Winterbourne (Birmingham Sud) (1981-2010)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,4 1,1 2,9 4,2 7,1 10 12,1 11,8 9,7 6,8 3,8 1,6 6,1
Température maximale moyenne (°C) 6,7 7,1 9,8 12,7 16 19 21,3 20,8 17,8 13,6 9,5 6,9 13,5
Ensoleillement (h) 54,5 73,7 107,7 149,3 177,6 181,3 193,7 180,2 139,5 104,5 64 52,3 1 478,3
Précipitations (mm) 73,2 51,4 55,8 61,9 61,3 65,6 63,8 66,7 68,1 82,7 74,8 79,8 804,9
Nombre de jours avec précipitations 12,9 10,2 10,7 11,1 10,6 9,9 9 10,4 9,7 12,3 12,4 11,8 131,1
Source : (en) Met Office, « Birmingham climate » (consulté le ).


Chartes de 1166 et 1189 établissant Birmingham comme marché et seigneurie.

Le nom « Birmingham » fait le plus souvent référence à l'agglomération entière. On emploie souvent le mot d'argot Brum (de l'ancien nom Brummagen) pour la désigner et on appelle souvent ses habitants les Brummies. L'aire urbaine de Birmingham, qui comprend les villes environnantes qui lui sont étroitement liées par le biais des migrations pendulaires, est aussi la deuxième aire urbaine la plus peuplée du Royaume-Uni, avec une population de 3 683 000 habitants[10].

Birmingham tiendrait son nom de la famille de Bermingham (en) (transformation orale du e en i pour s'adapter à la prononciation anglaise) qui a tenu la seigneurie du manoir de la ville pendant quatre cents ans à partir de 1150[20].

Il est assuré que les dénominations de la localité, de la terre manoriale et de la famille seigneuriale (les hypothétiques Berming(er) ou descendant de Ber, Bert ou Bret) se confondent de manière pluriséculaire avant l'époque moderne. Pourtant, il serait hasardeux d'en conclure une identité parfaite et de clore le champ d'hypothèses. Une simple décomposition, hypothétique, du vieil anglais Beormingahām du IXe siècle ou de l'anglais actuel Birmingham donne une structure classique en Burh/ing/ham, signifiant un gros hameau reconnu ou habitat groupé de foyers fiscaux (ham celtique ou heimo germanique) provenant ou dépendant à l'origine (suffixe inge) d'une enceinte brittonique ou burrh. Cette dernière racine brittonique, datant de la fin de l'âge du fer, évoluant tardivement entre les sons ber, bor et bir est à rapprocher du terme borough signifiant à l'origine sous le roi saxon Alfred une enceinte protectrice, susceptible d'accueillir des réfugiés lors d'agression militaire. La structure complète de ce toponyme pourrait, dans ce cadre hypothétique, remonter au second Empire romain et à la mise en place de sa fiscalité basée sur le terroir agricole.

Préhistoire et Moyen Âge

[modifier | modifier le code]
Birmingham en 1732.

Les indices les plus anciens d'occupation à Birmingham sont des artéfacts remontant à 10 400 ans, découverts près de Curzon Street au centre-ville[21]. Anciennement, le site de Birmingham est une aire retirée et marginale, en raison de sa position géographique sur un plateau au cœur de la forêt dense d'Arden, alors que les centres de population, de richesse et de pouvoir dans la période pré-industrielle se trouvent plutôt dans les vallées fertiles et accessibles de la Trent, de la Severn et de l'Avon[22].

La fondation de Birmingham date de l'ère anglo-saxonne. Le nom de la ville vient du vieil anglais Beormingahām, ce qui signifie « foyer des Beormingas » – une indication de ce que Birmingham date du VIe ou du début du VIIe siècle comme établissement primaire de la tribu angle de ce nom. Au début du VIIe siècle[23], Birmingham est un hameau agricole anglo-saxon sur les bords de la Rea. Birmingham est mentionnée dans le Domesday de 1086 comme un petit village.

La famille de Bermingham tient la seigneurie du manoir de Birmingham (transformation orale du e en i pour s'adapter à la prononciation anglaise) pendant quatre cents ans à partir de 1150[20]. En 1166, le titulaire de la seigneurie de Bermingham, Peter de Bermingham (en), obtient d'Henri II par une charte royale le droit de tenir un marché dans son château, d'où la transformation de Birmingham de village en bourg avec l'aide de William de Bermingham. Peter et William de Bermingham sont enterrés à Birmingham, dans l'Église Saint Martin à Bull Ring, qui est une des zones commerciales majeures de la Ville et ce, depuis le premier marché tenu par Peter de Bermingham. La famille de Bermingham a continué d'être seigneurs de Birmingham jusqu'en 1530 lorsqu'Edward de Birmingham a été floué de sa seigneurie par John Dudley.

Révolution industrielle

[modifier | modifier le code]
Manufacture de Soho.
John Taylor, v. 1778
par Thomas Gainsborough
Musée des Beaux-Arts de Boston

Dès le XVIe siècle, le commerce du minerai de fer et du charbon y font s'établir les industries des métaux. À l'époque de la guerre civile anglaise au XVIIe siècle, Birmingham était devenue une ville industrielle importante. La fabrication des armes y est devenue une spécialité et a été concentrée dans le secteur connu comme le quartier « Gun ». Au cours de la révolution industrielle (à partir du milieu du XVIIIe siècle), Birmingham a crû rapidement et a prospéré. La population de Birmingham est passée de 15 000 fin XVIIe siècle à 70 000 un siècle plus tard.

Au cours du XVIIIe siècle, Birmingham a été le foyer de la Lunar Society, un important rassemblement de penseurs et d'industriels. John Taylor (1738-1814), est un industriel qui possède les propriétés de Bordesley Park et Moseley Hall près de Birmingham. Il fait faire son portrait et celui de sa femme par Thomas Gainsborough vers 1778. Ils sont conservés respectivement au Musée des Beaux-Arts de Boston[24]et à la National Gallery of Art de Washington[25].

Birmingham est passée au premier plan de la politique anglaise au début du XIXe siècle avec Thomas Attwood, leader de la Birmingham Political Union (en) qui amène le pays au bord de la guerre civile lors des journées de mai qui précédent le Reform Act 1832. Creusé dès le milieu du XVIIIe siècle, le réseau de canaux est agrandi, en 1820, ce qui donne un meilleur accès aux ressources naturelles pour alimenter les industries. Le chemin de fer arrive à Birmingham en 1837, et un an plus tard, la liaison est ouverte entre Londres et Birmingham. À l'époque victorienne, la population de Birmingham atteint rapidement un demi-million d'habitants, le centre-ville devient la deuxième plus grande agglomération d'Angleterre.

En 1889, la reine Victoria lui décerne le statut de city et en 1896 la charge de lord-maire est conférée à Birmingham par lettres patentes. Joseph Chamberlain, maire de Birmingham, député, puis ministre des Colonies, et son fils Arthur Neville Chamberlain, lui aussi maire de Birmingham et Premier ministre britannique, sont deux des personnalités parmi les plus connues qui ont vécu à Birmingham. La ville crée sa propre université en 1900.

XXe siècle

[modifier | modifier le code]

Birmingham souffre des bombardements au cours de la Seconde Guerre mondiale mais est largement restructurée au cours des années 1950 et 1960[26]. De grands ensembles de tours d'habitation sont alors édifiés, comme le Castle Vale (en). Le Bull Ring est reconstruit et la gare de New Street (en) est réaménagée. Après la Seconde Guerre mondiale, la composition ethnique de Birmingham change de manière significative, car elle reçoit des vagues d'immigration du Commonwealth. La population de la ville atteint un sommet en 1951 à 1 113 000 habitants[27].

Birmingham demeure de loin la ville de province la plus prospère en Grande-Bretagne jusqu'à la fin des années 1970 avec les revenus des ménages dépassant même ceux de Londres et ceux du Sud-Est. Mais sa diversité économique et sa capacité de régénération ont diminué au cours des décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale quand le gouvernement central cherche à restreindre la croissance de la ville et à disperser l'industrie et la population dans les zones de stagnation de l'Écosse, du Pays de Galles et du nord de l'Angleterre. Ces mesures ont entravé la croissance de la ville et celle-ci dépend de plus en plus de l'industrie automobile. La récession du début des années 1980 a vu l'effondrement de l'économie de Birmingham, avec des niveaux sans précédent de chômage et des flambées de troubles sociaux dans les quartiers du centre-ville.

Ces dernières années, le paysage urbain de Birmingham se transforme, avec la construction de nouvelles places, comme Centenary Square et la Place du Millénaire, et la requalification d'anciennes aires industrielles comme Brindleyplace (en), The Mailbox (en) et l'International Convention Centre (en). Les vieilles rues, les bâtiments et les canaux sont restaurés, les passages souterrains supprimés. Ces réalisations sont connues sous le nom de Big City Plan (en). Birmingham a été l'hôte du Sommet du G8 de 1998 et a été l'hôte des Jeux du Commonwealth de 2022[28].

En septembre 2023, la municipalité de Birmingham se déclare en faillite dans un contexte inflationniste important au Royaume-Uni et de recrudescence des faillite des municipalités dans le pays[29]. Incapable d'équilibrer son budget comme la loi l'y oblige sans aide du gouvernement, elle se place sous la protection de la « section 114 », ce qui signifie que seules les dépenses essentielles seront maintenues. Le maire travailliste John Cotton a mis en cause plusieurs dépenses exceptionnelles, comme une condamnation pour infraction à la loi sur l'égalité hommes-femmes, ainsi que l'installation d'un nouveau système informatique. Il a également dénoncé la baisse des financements accordés par les gouvernements conservateurs successifs[30]

Occupation du territoire

[modifier | modifier le code]
Jardin botanique de Birmingham.

Birmingham compte 571 parcs[12], plus que toute autre ville européenne[31] - couvrant 3 500 ha[12]. Le territoire de la ville comporte six millions d'arbres[31]. Le parc Sutton (en), qui couvre 970 ha au nord de la ville[32] est le plus grand parc d'Europe et une réserve naturelle nationale (en)[12]. Le Jardin botanique de Birmingham (en), situé près du centre, conserve le paysage de Régence anglaise créé par John Claudius Loudon en 1829[33] alors que le Jardin botanique de Winterbourne (en), situé à Edgbaston s'inspire du mouvement Arts and Crafts de l'époque édouardienne[34].

Plusieurs espaces verts de la ville font partie de ceinture verte des Midlands de l'Ouest (en). Cette politique publique locale visant à limiter l'étalement urbain et à préserver la friche naturelle (en). Les espaces compris dans cette ceinture verte comprennent le parc Sutton; le terrain le long de la limite de Sutton Coldfield, Walmley et Minworth; les parcs naturels de Kingfisher, Sheldon et Woodgate Valley; les terrains du club de football Wake Green; les réservoirs Bartley et Frankley; le cimetière de Handsworth et les terrains de golf adjacents[35].

La faune se manifeste dans les espaces verts comme le Kingfisher Country Park (en), le Woodgate Valley Country Park (en), le Lickey Hills Country Park (en), le parc de Handsworth (en), le parc Kings Heath (en) et le Cannon Hill Park, qui abrite le parc de conservation de la faune de Birmingham (en)[36].

Architecture

[modifier | modifier le code]
Centre commercial Bull Ring et église Saint-Martin.

Les principaux quartiers de Birmingham comprennent :

Planification urbaine et projets d'aménagement

[modifier | modifier le code]

Politique locale

[modifier | modifier le code]
Hôtel-de-Ville

La ville est dirigée par le Birmingham City Council (en), conseil élu de 120 membres qui représentent 40 subdivisions territoriales appelées wards[37]. Le conseil est responsable de la gestion de la plupart des services municipaux. Tous les ans, il élit parmi ses membres un Lord-maire qui n'a que des fonctions protocolaires. La direction effective est entre les mains du chef du groupe politique le plus important numériquement au Conseil. À partir de décembre 2015, cette fonction est occupée par John Clancy, chef du groupe travailliste qui détient 80 sièges. Il démissionne le à la suite d'une série de grèves des éboueurs. Ian Ward le remplace à titre intérimaire.

La mairie se trouve à Council House sur le square Victoria.

Politique régionale

[modifier | modifier le code]

Birmingham fait partie à l'origine du Warwickshire, mais s'étend à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle sur une partie du Worcestershire au sud et sur le Staffordshire au nord et à l'ouest. La ville annexe Sutton Coldfield en 1974 et devient un district métropolitain du nouveau comté de West Midlands county. Jusqu'à sa dissolution en 1986, le Comté de comté des West de l'Ouest (en) siège au Centre-ville de Birmingham (en).

Depuis 2011, Birmingham fait partie du Greater Birmingham and Solihull Local Enterprise Partnership (en) avec les juridictions voisines de Bromsgrove, Cannock Chase, East Staffordshire, Lichfield, Redditch, Solihull, Tamworth (en) et Wyre Forest.

Au niveau supramunicipal, l'autorité combinée des Midlands de l'Ouest, instituée en 2016, exerce des compétences en matière de transport, urbanisme et développement économique.

Représentation nationale et européenne

[modifier | modifier le code]

Le territoire de Birmingham correspond à dix circonscriptions électorales à la Chambre des communes[38]. Aux fins de représentation au Parlement européen, Birmingham est comprise dans la circonscription des West Midlands, laquelle élit six députés[39].

Démographie

[modifier | modifier le code]

La population de la ville de Birmingham s'élève à 1 085 000 habitants (2012). Entre 2001 (en) et 2011 (en), la population totale a crû de 96 000 habitants soit une hausse globale de 10,1 %. La densité de population est de 4 060 habitants par km2. La population de conurbation des Midlands de l'Ouest (en) est de 2 441 000 habitants (2011).

Population totale, 1538-2011 (milliers d'habitants)[40]

Birmingham est une ville multi-culturelle avec une forte population d'origine irlandaise, polonaise, caribéenne et pakistano-indienne.

Les principales religions sont le christianisme (46,1 %) et l'islam (21,8 %) d'après le recensement de 2011[41].

Colmore Row dans le quartier des affaires de Birmingham.

Confrontée à un sous-financement de l'État et à la situation économique morose du Royaume-Uni, Birmingham se déclare incapable de faire face à ses obligations financières en 2023, ce qui équivaut à une situation de faillite. La contribution de l'État au budget des municipalités britanniques a fortement diminué sous l'effet des politiques d'austérité des années 2010[42].

La ville est un centre traditionnel de matériel ferroviaire, engins à vapeur, avions, armurerie, bijouterie voire construction navale (les bateaux construits en pièces détachées étaient assemblés sur la côte). Aujourd'hui, l'économie est dominée par le secteur des services, qui en 2003 représentaient 78 % de la production économique de la ville et 97 % de sa croissance économique[43].

Trois des plus grandes banques britanniques ont été fondées à Birmingham: Lloyds Bank (maintenant Lloyds TSB) en 1765[44], la Midland Bank (aujourd'hui HSBC Bank) en 1836[45] – et la Ketley's Building Society, en 1775[46]. Birmingham est le troisième centre financier du Royaume-Uni en dehors de Londres avec plus de 111 500 personnes employées dans le secteur bancaire, la finance et les assurances[47]. En 2010, Cushman & Wakefield a déclaré que Birmingham était le troisième meilleur endroit au Royaume-Uni pour installer une entreprise, et le dix-huitième meilleur endroit en Europe[48].

Le tourisme représente une partie de plus en plus importante de l'économie locale. Avec des installations telles que l'International Convention Centre et le National Exhibition Centre, elle représente 42 % des conférences et salons d'expositions au Royaume-Uni et le commerce d'exposition[49]. Les lieux sportifs et culturels de la ville attirent un grand nombre de visiteurs que l'on peut estimer à 22 millions de personnes.

Les trois universités de la ville (Université Aston, Université de Birmingham et UCE Birmingham) et les deux collèges universitaires ont plus de 65 000 étudiants et emploient environ 15 000 employés, apportant une contribution importante à l'économie de la ville tout en étant sa base pour la recherche et l'innovation.

La Jaguar XF, fabriquée par Jaguar à l'usine de Castle Bromwich.

Avec un chiffre d'affaires annuel de 2,43 milliards de livres, le centre-ville de Birmingham est le troisième plus grand centre de vente au détail du Royaume-Uni[50], avec le centre commercial le plus important d'Europe: le Bull Ring[51] et le plus grand magasin en dehors de Londres : magasin House of Fraser situé sur Corporation Street[52]. La ville possède également l'un des quatre grands magasins Selfridges et la deuxième plus grande succursale Debenhams dans le pays[51]. En 2004, elle a été classée troisième meilleur endroit pour faire du shopping au Royaume-Uni, derrière le West End of London et Glasgow, décrit comme un «centre commercial de classe mondiale[53] ».

Malgré le déclin du secteur manufacturier de la ville, plusieurs grandes installations industrielles demeurent, y compris les voitures Jaguar de Castle Bromwich et Cadbury Trebor Bassett à Bournville. La HM Prison Birmingham est le premier établissement pénitentiaire d'Angleterre exploité par une entreprise privée.

La Chambre de commerce du grand Birmingham existe depuis plusieurs années. Sa mission est de comprendre ce que représentent les chambres locales en s'orientant autour de ce qu'elle peut offrir aux différents intervenants du milieu[54].

Birmingham possède un remarquable orchestre symphonique nommé City of Birmingham Symphony Orchestra (CBSO), autrefois dirigé par Edward Elgar, Simon Rattle et Adrian Boult notamment et qui se donne en représentation dans le célèbre Symphony Hall et parfois au Town Hall. La ville accueille également un conservatoire et une université de musique de renom (Université de Birmingham).

Les groupes de musique et chanteurs The Vamps, Black Sabbath, Spencer Davis Group, Dexys Midnight Runners, Duran Duran, Editors, Led Zeppelin, Electric Light Orchestra, Musical Youth, Judas Priest, The Moody Blues, Steel Pulse, UB40, Napalm Death, Doom, GBH, Anaal Nathrakh et Wizzard viennent de Birmingham, tout comme les musiciens Joan Armatrading, The Streets et Steve Winwood et Ozzy Osbourne.

Birmingham est connu pour être le berceau du heavy metal, dû à la noirceur de la ville à cette époque (fin 1960-début 1970).

Musées et galeries

[modifier | modifier le code]

Birmingham possède deux importantes collections d'arts accessibles au public. Le Birmingham Museum & Art Gallery est connu pour ses œuvres préraphaélites, une collection d'une « importance exceptionnelle ». Il possède également des collections de maîtres anciens qui incluent des œuvres de Bellini, Rubens, Canaletto, Claude et plus particulièrement des collections de peintures italiennes datant du XVIIe siècle ainsi que des aquarelles d'artistes anglais. Sa section design présente des collections exceptionnelles de céramiques et de métallurgie européens. La petite galerie des Beaux Arts de Barber à Edgbaston est une des plus belles au monde, avec une collection représentant l'art occidental du XIIIe siècle jusqu'à nos jours.

Le Birmingham Museum Trust gère par ailleurs différents sites comme Aston Hall, Blakesley Hall, le musée de bijoux Jewellery Quarter, Soho House et Sarehole Mill.

Vie nocturne

[modifier | modifier le code]

La vie nocturne se déroule principalement le long de Broad Street et dans Brindley Place. Cependant, au cours des dernières années, de nombreux établissements ont vu le jour en dehors de la zone de Broad Street. Le Medicine Bar dans la Custard Factory, The Sanctuary, The Rainbow et l'Air dans Digbeth sont très populaires. Autour de Digbeth, on peut également trouver des clubs et bars dans les secteurs tels que l'Arcadian et le village gay de Hurst street, proche du quartier chinois, le Summer Row, le Mailbox, et le St Philips/Colmore Row (où une fois par mois se tient une soirée organisée pour les habitants polonais de Birmingham) et le Jewellery quarter. On peut également trouver un certain nombre de pubs de nuit dans le quartier irlandais.

Gastronomie

[modifier | modifier le code]

Birmingham est réputée pour sa gastronomie. Des restaurants séduisants occupent la localité. On y retrouve quelque 27 nationalités différentes dans les styles de cuisine[55].

Aston Villa contre Birmingham City lors du « derby » à Villa Park.

Birmingham a joué un rôle important dans l'histoire du sport. La Football League, la plus importante compétition de football au monde a été fondée par les habitants de Birmingham et par le directeur de l'Aston Villa, William McGregor. En 1888, ce dernier écrit aux administrateurs du club, proposant « que dix ou douze des clubs les plus en vue en Angleterre se réunissent pour organiser des rencontres à domicile et à l'extérieur chaque saison[56] ».

Clubs de football

[modifier | modifier le code]

Le jeu moderne du tennis a été élaboré entre 1859 et 1865 par Harry Gem et son ami Augurio Perera à la maison Perera à Edgbaston[57], avec le Edgbaston Archery and Lawn Tennis Society qui reste le plus ancien club de tennis au monde[58]. Le Birmingham and District Premier League est la plus vieille ligue de cricket au monde[59], et Birmingham a été l'hôte de la première Coupe du monde de cricket, avec la Coupe du monde de cricket féminin en 1973[60]. Birmingham a été la première ville à être nommée ville nationale de sport par le UK Sport[61]. Birmingham a été choisie avant Londres et Manchester afin de concourir pour les Jeux olympiques d'été de 1992[62], mais a échoué dans le processus de sélection finale, qui a été remporté par Barcelone[63].

Match de cricket à Edgbaston Cricket Ground.

Aujourd'hui, la ville est le siège de deux des plus anciennes équipes de football professionnel du pays : Aston Villa, qui a été fondée en 1874 et joue à Villa Park, et Birmingham City, fondée en 1875 et qui joue à St Andrew's. La rivalité entre les clubs est féroce et les rencontres entre les deux représente le derby Second City[64]. Aston Villa évolue actuellement en Premier League, tandis que Birmingham City évolue en Championship.

Six fois champion du County Championship, le Warwickshire County Cricket Club joue à Edgbaston Cricket Ground, qui accueille également les matchs de cricket et le One-day International. Le lieu a été le théâtre du plus gros score jamais réalisé par un batteur de cricket en première classe, lorsque Brian Lara a marqué 501 points pour Warwickshire en 1994[65]. Birmingham a un club de rugby professionnel, le Moseley Rugby Football Club, qui jouent à Billesley Common. Un second club professionnel, Pertemps Bees, joue au Damson Park dans le borough voisin de Solihull.

Le National Indoor Arena salle consacrée à l'athlétisme.

Le Tournoi de tennis de Birmingham est, aux côtés de Wimbledon et Eastbourne, l'un des seuls trois tournois de tennis au Royaume-Uni du WTA Tour[66]. Il se joue chaque année au Edgbaston Priory Club, qui en 2010 a annoncé des plans pour un réaménagement de plusieurs millions de livres, y compris un nouveau court central et un musée célébrant les origines du jeu à Birmingham[67].

Les réunions internationales d'athlétisme ont lieu au Alexander Stadium, résidence du club des Birchfield Harriers, dont plusieurs membres, sont des athlètes de rang international. La GMAC Gymnastics and Martial Arts Centre, près d'Alexander Stadium, inaugurée en 2008, abrite une salle internationale de gymnastique et trois dojos d'arts martiaux, dont le siège de la bourse de l'Aikido Fellowship of Great Britain. Le National Indoor Arena (NIA), qui a ouvert en 1991[68], est un important lieu d'athlétisme en salle, qui a accueilli les Championnats d'Europe d'athlétisme en salle en 2007 et les Championnats du monde d'athlétisme en salle de 2003 ainsi que de nombreux événements de catch de la WWE. Une piscine olympique de natation de cinquante mètres est prévue pour Ladywood[69]. La boxe professionnelle, le hockey, la planche à roulettes, les courses de stock-car, les courses de lévriers et de speedway ont également lieu dans la ville.

Transport ferroviaire

[modifier | modifier le code]
La gare de New Street.

La cité de Birmingham est desservie par trois gares ferroviaires principales. La gare de New Street, la plus grande et importante, est desservie par les trains rapides de Londres (Euston), Liverpool, Manchester, Bristol, Carlisle, Glasgow, Nottingham et Sheffield, et aussi par les trains locaux de Wolverhampton, Stoke-on-Trent, Shrewsbury, Hereford, Leicester, Coventry, Lichfield et Redditch (les deux derniers sur la Birmingham Cross-City Line). Les deux autres gares, Snow Hill et Moor Street, sont desservies par les trains de Londres Marylebone via Leamington Spa et Solihull, et de Stratford-upon-Avon, Kidderminster et Worcester.

La nouvelle ligne à grande vitesse proposée, High Speed 2, devrait desservir Birmingham.

Le Midland Metro est un tramway formant une connexion avec Wolverhampton via West Bromwich. Une extension à la gare de New Street fut complétée en 2016.

Transport aérien

[modifier | modifier le code]
L'aéroport.

Birmingham est desservie par l'aéroport de Birmingham (code AITA : BHX ; code OACI : EGBB), situé à l'est de la ville.

Il est relié à la gare de Birmingham International, et au National Exhibition Centre, par la ligne AirRail Link, utilisant autrefois la technologie Maglev et aujourd'hui tiré par un câble.

Transport routier

[modifier | modifier le code]
Échangeur surnommé échangeur spaghetti à Birmingham.

Birmingham est à la jonction de trois autoroutes principales : la M6, desservant le nord-ouest de l'Angleterre, y compris Liverpool et Manchester ; la M5, desservant Bristol et le sud-ouest de l'Angleterre ; et la M40, desservant Oxford et Londres. Avec la M6, l'autoroute M42 forme un périphérique à la cité. La cité est le quartier général de National Express Group, le principal gestionnaire des lignes d'autobus express de la Grande-Bretagne. La gare routière principale de Birmingham est située dans le quartier de Digbeth.

Birmingham accueille aussi de nombreux hôpitaux, dont l'hôpital Queen Elizabeth de Birmingham ayant recueilli la jeune Malala Yousafzai après son attentat dans sa vallée natale le District de Swat. Grâce aux soins de cet hôpital elle s'est rétablie et vit maintenant à Birmingham avec sa famille. Elle a aussi été la plus jeune lauréate du prix Nobel de la paix en 2014, en compagnie de Kailash Satyarthi.

La ville de Birmingham est jumelée avec[70] :

Il existe également un « traité d'amitié » entre Birmingham et Mirpur, situé dans l'Azad Cachemire au Pakistan, d'où sont originaires quelque 90 000 habitants de Birmingham.

Personnalités

[modifier | modifier le code]

Né à Birmingham

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) « Definition of 'Birmingham' », sur Collins (consulté le ).
  2. (en) Birmingham City Council, « Population and census », sur www.birmingham.gov.uk (consulté le )
  3. « Usual resident population: Census 2001, Key Statistics for urban areas », Office for National Statistics (consulté le )
  4. « Decline of the city of a thousand trades », Birmingham Mail, (consulté le )
  5. UKmediacentre.pwc.com
  6. European Cities Monitor 2010 : Summary (lire en ligne)
  7. « National Statistics Online – International Visits », ONS (consulté le )
  8. (en) « Quality of Living worldwide city rankings 2010 – Mercer survey », Mercer, (consulté le ).
  9. Courrier international, « Birmingham en faillite, « combien d’autres collectivités vont suivre » ? », Courrier international,‎ (lire en ligne Accès limité)
  10. a et b « British urban pattern: population data » [PDF], ESPON project 1.4.3 Study on Urban Functions, European Union – European Spatial Planning Observation Network, (consulté le ), p. 119–120
  11. (en) Victor Skipp, The History of Greater Birmingham – down to 1830, Yardley, Birmingham, V. H. T. Skipp, , 15 p. (ISBN 0-9506998-0-2)
  12. a b c et d (en) Morris Steven, « Birmingham joins San Francisco and Oslo in global green cities club », The Guardian, Guardian News and Media,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. a. (en) Institut royal météorologique des Pays-Bas, « 71-00 Jan mean »; (en) KNMI, « average warmest day »; (en) KNMI, « average coldest night »; (en) KNMI, « 71-00 Frost incidence »; (en) KNMI, « Climatology details » (consulté le ); (en) KNMI, « August 1990 ».
  14. (en) « Inside Out: Living with global warming » [archive du ], BBC, (consulté le ).
  15. a b et c (en) Dennis Wheeler et Julian Mayes, Regional Climates of the British Isles, Routledge, (ISBN 0-415-13930-9).
  16. a. (en) NOAA, « Snow mean »;
    b. (en) KNMI, « Snow mean ».
  17. www.eswd.eu/cgi-bin/eswd.cgi.
  18. (en) Birmingham City Council, « Birmingham Tornado 2005 » (consulté le ).
  19. Della Hooke, « Mercia: Landscape and Environment », dans Brown, Michelle P.; Farr, Carol Ann, Mercia: an Anglo-Saxon kingdom in Europe, Continuum, (ISBN 0-8264-7765-8, lire en ligne), p. 167
  20. a et b (en) « Birmingham City website »
  21. (en) « Evidence of Stone Age man found in Digbeth », Birmingham Post (consulté le ).
  22. a. Leather 2001, p. 2
    b. (en) R. H. Kinvig, « The Birmingham District in Domesday Times », dans R. H. Kinvig, J. G. Smith et M. G. Wise, Birmingham and its Regional Setting: A Scientific Survey, New York, S. R. Publishers, (ISBN 0-85409-607-8), p. 113.
  23. (en) « Bassett, Anglo-Saxon Birmingham, 2000 », sur midlandhistory.bham.ac.uk.
  24. Musée
  25. Notice national Gallery of Art
  26. (en) « 1960s Architecture in Birmingham » [PDF], Birmingham City Council Planning Department (consulté le ).
  27. « birmingham.gov.uk/cs/Satellite… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  28. Commonwealth Games 2022: Birmingham bid backed by Government
  29. « Birmingham, deuxième ville du Royaume-Uni, en difficulté financière » Accès libre, sur Le Monde,
  30. La faillite de Birmingham, deuxième ville du Royaume-Uni, fait craindre un effet domino, lefigaro.fr, 6 septembre 2023
  31. a et b (en) Birmingham City Council, « Quick and Quirky Facts: 2 » (consulté le )
  32. (en) Birmingham City Council, « Sutton Park » (consulté le ).
  33. (en) Birmingham Botanical Gardens, « The Gardens' History », (consulté le ).
  34. (en) English Heritage, « Winterbourne Botanic Garden » (consulté le ).
  35. (en) Birmingham City Council, « PG1 Green Belt Assessment 2013 », sur www.birmingham.gov.uk.
  36. (en) « Birmingham City Council website: Your local park » [archive du ] (consulté le ).
  37. (en) « Wards », Birmingham City Council (consulté le ).
  38. (en) « Members of Parliament », Birmingham City Council (consulté le )
  39. (en) « Contact us », Advantage West Midlands (consulté le ).
  40. a. (en) Andrew Spencer, « Population of Birmingham », Bham.de (consulté le ).
    b. (en) « Historic population of Birmingham », Birmingham City Council (consulté le ).
    c. (en) « Birmingham MB/CB: Historical statistics – Population », sur A Vision of Britain through Time, University of Portsmouth, (consulté le ).
    d. (en) Office for National Statistics, « Birmingham » (consulté le ).
  41. (en) « Download:local authorities: county / unitary », NOMIS (consulté le ).
  42. « Royaume-Uni : la deuxième ville du pays en quasi faillite, d'autres pourraient suivre », sur Capital.fr,
  43. « http://www.statistics.gov.uk/downloads/theme_economy/NUTS3_Tables_1-12.xls »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
    Data on sheet NUTS34, line 339
  44. « http://www.lloydstsb.com/about_ltsb/lloyds_bank.asp »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  45. « The HSBC Group in Europe » [PDF], HSBC (consulté le )
  46. Simon Rex, « The History of Building Societies », Building Societies Association, (consulté le )
  47. « Birmingham - Employee Jobs - Area Comparison », Nomis -Official Labour Market Statistics, Office for National Statistics (consulté le )
  48. « European Cities Report rates Manchester higher than Birminham »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  49. « http://www.locatebirmingham.com/conference_city/nec_group »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  50. « Retail Footprint 2010 reveals Britain's shopping successes and strugglers », CACI Ltd, (consulté le )
  51. a et b (en) « UK's busiest shopping centre », icBirmingham, (consulté le )
  52. « The 10 largest UK Stores, 1998 », Corporate Intelligence on Retailing – Other – Tesco Overtakes Sainsburys Overall, propertymall.com, (consulté le )
  53. (en) Gerard Seenan, « Birmingham soars up the shopping list - UK news », London, The Guardian, (consulté le )
  54. (en) « Welcome to the Greater Birmingham Chambers of Commerce / GBCC », sur greaterbirminghamchambers.com (consulté le ).
  55. « Visit Birmingham - Events, Activities, Tourism and Information », sur visitbirmingham.com (consulté le )
  56. « History of the Football League », The Football League (consulté le )
  57. « http://www.birminghamcivicsociety.org.uk/lawntennis.htm »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  58. Anna Tyzack, « The True Home of Tennis », Country Life, IPC Media,‎ (lire en ligne, consulté le )
  59. (en) Alex E Davis, First in the field : the history of the world's first cricket league : the Birmingham and District Cricket League, formed 1888, Studley, Brewin Books, (ISBN 978-0-947731-34-2, OCLC 21339361, LCCN 89173101)
  60. « http://www.icc-europe.org/DATABASE/ARTICLES/articles/000035/003593.shtml »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  61. « Birmingham – We love our sport »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Marketing Birmingham (consulté le )
  62. Christopher R. Hill, « The Politics of Manchester's Olympic Bid », Parliamentary Affairs, The Hansard Society, vol. 47, no 3,‎ , p. 338–354 (ISSN 0031-2290, lire en ligne, consulté le )
  63. (en) Kristine Toohey et Anthony James Veal, The Olympic games : a social science perspective, Wallingford, CABI, , 2e éd., 348 p., poche (ISBN 978-0-85199-809-1, LCCN 2007025556, lire en ligne), p. 223
  64. The Second City derby, footballderbies.com. Retrieved 30 December 2009.
  65. « Alumni – Brian Lara », Warwickshire County Cricket Club (consulté le )
  66. « 2010 WTA Tour Tournament Calendar », Sony Ericsson WTA Tour - Official Site of Women's Professional Tennis, (consulté le )
  67. Nick McCarthy, « Edgbaston Priory Tennis Club planning multi-million pound transformation », Birmingham Post, Trinity Mirror Midlands,‎ (lire en ligne, consulté le )
  68. « The NIA », sur thenia.co.uk (consulté le )
  69. « Birmingham will not have Olympic swimming pool by 2012 », Birmingham Mail, (consulté le )
  70. International Links

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (en) Maxine Berg, « Commerce and Creativity in Eighteenth-Century Birmingham », dans Maxine Berg, Markets and Manufacture in Early Industrial Europe, Londres, Routledge, , 173–202 p. (ISBN 0-415-03720-4, lire en ligne).
  • (en) Asa Briggs, « Birmingham: The making of a Civic Gospel », dans Victorian Cities, Berkeley, CA, University of California Press, (1re éd. 1963) (ISBN 0-520-07922-1, lire en ligne).
  • (en) Gordon E. Cherry, Birmingham A Study in Geography, History and Planning, (ISBN 0-471-94900-0).
  • (en) Mike Hodder, Birmingham : the hidden history, Stroud, Tempus Publishing, (ISBN 0-7524-3135-8).
  • (en) Richard Holt, The early history of the town of Birmingham, 1166–1600, Oxford, Dugdale Society, Oxford University, coll. « Dugdale Society Occasional Papers », (ISBN 0-85220-062-5).
  • (en) Eric Hopkins, Birmingham : The First Manufacturing Town in the World, 1760–1840, Londres, Weidenfeld & Nicolson, , 222 p. (ISBN 0-297-79473-6).
  • (en) Peter M. Jones, Industrial Enlightenment : Science, technology and culture in Birmingham and the West Midlands, 1760–1820, Manchester, Manchester University Press, (ISBN 978-0-7190-7770-8 et 0-7190-7770-2).
  • (en) Peter Leather, A brief history of Birmingham, Studley, Brewin Books, , 60 p. (ISBN 1-85858-187-7).
  • (en) Jenny Uglow, The Lunar Men : The Inventors of the Modern World 1730–1810, Londres, Faber & Faber, (1re éd. 2002), 608 p. (ISBN 978-0-571-26667-8 et 0-571-26667-3, présentation en ligne).
  • (en) Roger Ward, City-state and nation : Birmingham's political history, 1830–1940, Chichester, Phillimore, , 275 p. (ISBN 1-86077-320-6).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]