La Selle-la-Forge
La Selle-la-Forge | |
L'église Saint-Sauveur. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Argentan |
Intercommunalité | Flers Agglo |
Maire Mandat |
Sylvie Thieulent 2020-2026 |
Code postal | 61100 |
Code commune | 61466 |
Démographie | |
Gentilé | Sellois |
Population municipale |
1 423 hab. (2021 ) |
Densité | 171 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 44′ 00″ nord, 0° 32′ 27″ ouest |
Altitude | Min. 185 m Max. 266 m |
Superficie | 8,32 km2 |
Type | Ceinture urbaine |
Unité urbaine | Flers (banlieue) |
Aire d'attraction | Flers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Flers-2 |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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La Selle-la-Forge est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 1 423 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est limitrophe au sud de Flers, dans le nord-ouest du département de l'Orne.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Bocage normand, bien arrosé, voire très arrosé sur les reliefs les plus exposés au flux d’ouest, et frais en raison de l’altitude[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 955 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Athis-Val de Rouvre à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 944,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , La Selle-la-Forge est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Flers[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Flers, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,9 %), zones agricoles hétérogènes (27,2 %), zones urbanisées (10,2 %), terres arables (7,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le toponyme est attesté sous la forme Cella vers 1350[15].
Il est issu du latin cella évoquant un sanctuaire[16].
La deuxième partie du toponyme témoigne de la présence d'une forge[17]. La toponymie locale porte la trace d'une activité métallurgique foisonnante, comme pour Saint-Bômer-les-Forges[18].
Le gentilé est Sellois.
Histoire
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Écartelé : au 1er de gueules au cavalier d'argent, brandissant une épée du même, protégé sur senestre par un bouclier d'azur chargé d'un croissant d'or, chevauchant un cheval cabré de sable, au 2e de sinople à un atelier de forge primitif au naturel, au forgeron d'argent frappant sur une enclume de sable et accompagné d'un foyer d'argent enflammé d'or, au 3e d'azur à la croix antique [latine alésée] d'argent, au 4e d'or à trois bobines et deux navettes de gueules et sans ordre ; sur le tout, de gueules à deux léopards d'or, armés et lampassés d'azur, l'un au-dessus de l'autre. |
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Détails | Le 1er quartier est aux armes des premiers seigneurs du lieu[19]. Le 2e rappelle le nom de la commune. Le 3e évoque la spiritualité. Le 4e représente les fileuses et les tisserands d'autrefois. L'écu sur le tout est aux armes de la Normandie. Officiel |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[24].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2021, la commune comptait 1 423 habitants[Note 5], en évolution de −1,93 % par rapport à 2015 (Orne : −3,37 %, France hors Mayotte : +1,84 %). La Selle-la-Forge a compté jusqu'à 1 428 habitants en 1856.
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Sauveur (fin XIXe ou début XXe), munie d'un clocher-campanile disjoint.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]- Golf du Houlme.
- Association sportive de La Selle-la-Forge.
- Terrain de tennis (pas de cours).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Flers comprend une ville-centre et quatre communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre La Selle-la-Forge et Athis-Val de Rouvre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Athis-de-L'orne » (commune d'Athis-Val de Rouvre) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Athis-de-L'orne » (commune d'Athis-Val de Rouvre) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Flers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de La Selle-la-Forge ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Flers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 157.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2, BNF 36174448), p. 246.
- Le Savoir et le Fer (assocition la sauvegarde et la valorisation du patrimoine lié à l’histoire des forges et des mines de fer du Bocage Ornais), « L’ histoire des forges et des mines du bocage ornais », sur Le Savoir et le Fer (consulté le ).
- « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- « Serge Louiche maire de La Selle-la-Forge est décédé », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
- « Daniel Marie brigue un second mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Municipales à La Selle-la-Forge. Serge Louiche élu maire », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
- « Sylvie Thieulent succède à Serge Louiche », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2020 : « La Selle-la-Forge. Sylvie Thieulent élue maire pour un deuxième mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.