Diabete, Zoom Conference
Diabete, Zoom Conference
Diabete, Zoom Conference
DE
MEDECINE
Département de Pédiatrie
DIABETE SUCRE DE
DE L’ ENFANT
5. RAPPEL PHYSIOLOGIQUE
PRODUCTION DE L’INSULINE:
A lieu au niveau du pancréas, glande mixte à la fois endocrine et
exocrine. Ses produits de sécrétion exocrine sont riches en enzymes
excrétés au niveau du TD pour la digestion des aliments; ses produits
de secrétions endocrine sont hormonales ( Insuline, glucagon
principalement ), entrent dans la gestion de la glycémie.
L'insuline ainsi produite permet au glucose de pénétrer dans les
cellules de l’organisme où il est transformé en énergie nécessaire au
bon fonctionnement des cellules, tissus et organes.
L’hyperglycemie active sa production, l’hypoglycemie l’inhibe(Marshal WJ,2005; Marieb
EN,2010)
INTRODUCTION-6
L’ingestion des aliments →:
→ gout → active la phase céphalique → SNP→ Central→ Ilots de L ↑ INSULINE→
glycémie postprandiale
→ duodenum → active la phase entero-insulaire = l’effet INCRETINES intestinales (GLP-1
et GIP) →PANCREAS→↑↑Insuline(C-β) , ↓Glucagon( C-&)→glycémie postprandiale ( 60-
70%)
la dipeptidyl pepdidase-4 (DPP-4)= enzyme a effet incrétine négatif.
diagnostic positif
• Suspicion clinique : en présence d’au moins un élément du syndrome
cardinal fait surtout de Polyurie, Polydipsie, amaigrissement chez l’enfant.
• Parfois par une acidocétose: dans 20 à 25 % des cas, avec déshydratation
avec altération de l’état général, polypnée ( Kussmall), douleurs
abdominales, nausées, des vomissements.
• Chez le nourrisson, le diabète peut se manifester par une
déshydratation ( sans diarrhée) ; parfois un tableau de constipation rebelle
liée à la déshydratation ou une énurésie secondaire.
• Rarement, le DT1 est découvert fortuitement par la glycémie ou la
glycosurie
DIAGNOSTIC
confirmation biologique
D’après les recommandations de l’OMS :
• glycémie à jeun normale < 1,10 g/L ; hyperglycémie modérée à jeun si la glycémie
> 1,10 g/L et <= 1,26 g/L.
• On pense à un diabète sucré si :
• glycémie à jeun >= 1,26 g/L (à 2 reprises), le jeûne est défini comme l'absence
d'apport calorique pendant 8 h.
• glycémie aléatoire >= 2 g/L et signes cliniques d’hyperglycémie
• Dans les urines : la recherche de glycosurie , acétonurie
• Le dosage de l’hémoglobine glyquée (HbA1C) apprécie l’importance de
l’hyperglycémie (l’équilibre glycémique de 2-3 derniers mois).
DIAGNOSTIC
Il est très rare qu’il soit nécessaire de réaliser une épreuve
d’hyperglycémie provoquée (positive si glycémie ≥2g/l (11,1mmol/l)
2heures après une charge orale de 1,75g/kg sans dépasser 75g).
TRAITEMENT
Comporte 3 volets:
• medical,
• hygienodietetique,
• psychosocial
TRAITEMENT
1. traitement médical
• L'insuline est la pierre angulaire,
• Le traitement est à vie, doit commencer sans délai, il est initialement déterminé
par la présence ou non d’acidocétose. En dehors des situations d’urgence, l’apport
exogène d’insuline se fait par des dépôts sous cutanés, a la dose de 1 UI/kg/
repartie en 2 ou 3 injections/j, soit 2/3 matin et 1/3 soir), par Mélange d’une
insuline rapide avec une insuline intermédiaire ou lente, avant le repas.
• Il existe plusieurs schémas thérapeutique, le BASAL-BOLLUS est le plus utilisé.
• Les objectifs thérapeutiques visent d’obtenir un équilibre glycémique optimal
pour éviter la survenue des complications aigues et prévenir ou retarder
l'apparition et la progression des complications à long terme (glycemie: 80-110mg
%, HA1C: 6,5-7,5%).
TRAITEMENT
2. La diététique
regime pas tres restrictif. L’alimentation la plus physiologique possible. Doit permettre une
bonne croissance staturo-pondérale; éviter les hypoglycémies
Les besoins nutritionnels sont les mêmes que ceux d’un enfant non diabétique de
même âge et de même poids. Les besoins énergétiques quotidiens sont estimés à environ
1000 calories + 100 calories par année d’âge. :
• glucides : 50 à 55 % de l’apport calorique :
• lipides : 30 à 35 %
• protides : 15 % environ
Les sucres simples pris isolément entre les repas doivent être évités.
• L'activité physique est a conseiller
• Il faut lutter contre:Le tabagisme (sevrage),Obésité, Contrôle lipidique et HTA.
TRAITEMENT
3. Soutien psychologique
• L’éducation de l’enfant et son entourage
• Des résultats satisfaisants ne peuvent être obtenus que si le traitement est
correctement pris en charge par l’enfant, si son âge le permet, et par ses parents.
• apporter toutes les informations nécessaires sur la maladie, sa prise en charge
l'apprentissage des gestes techniques , l’équilibre glycémique, éléments
nécessaires pour bien conduire l’alimentation ; reconnaitre les signes des
complications ( aigues : ACD, Hypoglycémie, maladies intercurrentes).
• Tous les membres de l’équipe multidisciplinaire (médecin, infirmière,
diététicienne, Psychologue, assistante sociale) ont un rôle à jouer pour cette
information.
TRAITEMENT
Eviter la surprotection.
L’adolescent est difficile à contrôle sur la prise en charge correcte.
• Mesures sociales.
Le jeune diabétique devrait être pris en charge par toutes les formes
de solidarités existantes.
COMPLICATIONS
• les complications aiguës:
ACD
Hypoglycemie
HHM ou coma hyperosmolaire
• les complications chroniques.
• Microangiopathies: retinopathie, nephropathie, neuropathies
• Macroangiopathies: AVC,..
COMPLICATIONS
COMPLICATIONS AIGUES
1. ACIDOCÉTOSE
Cause fréquente de mortalité du diabète de type1
Elle est liée a la carence en insuline très importante avec une élévation
des hormones de contre régulation glycémique par:
•manque en insuline: avant le diagnostic, oubli ou Sous-dosage de
l’insuline
•Augmentation des besoins en insuline: Infection intercurrente,
traumatisme, stress, émotion…
COMPLICATIONS
Clinique:
• Syndrome cardinal
• Signe des déshydratation globale: soif, pli cutané, tachycardie,
collapsus
• Signes digestifs: dlr abdominale, nausée, vomissements.
• Signes respiratoires: dyspnée de kusmaul, odeur acétonique de
l’haleine
• Signes neurologiques: somnolence, coma
COMPLICATIONS
Les examens para cliniques et confirmation de diagnostic:
Glycémie veineuse>2,50g/l
Gaz du sang(GDS) artériel pH<7,30
Bicarbonates<15mM
Corps cétoniques urinaires a la BU=++ a +++ et corps cétoniques
sanguins
Trou anionique sanguin: > 12 meq/l
natrémie corrigée = Na+(glycémie en g/l-1)× 2
COMPLICATIONS
Traitement.
Objectifs:
• Corriger l’hypovolémie ( troubles hydroelectolytiques : K, Na…)
• Corriger la carence en insuline
• Corriger la cétoacidose
• Traiter le facteur déclenchant
COMPLICATIONS
• PEC en hospitalisation urgente
• Monitoring cardio-respiratoire, 2vvp(iv périphérique)
• Traitement urgent du collapsus: remplissage vasculaire par du SERUM
PHYSIOLOGIQUE 20ml/kg pendant 20minutes.
• Bilan complémentaire: ionnogramme, NFS, CRP, fx rénale, ECG…
• Réhydratation hydro sodée/hydroéléctrolytique 5 a 8ml/kg/h de Nacl
9‰+Kcl 3g/l(si diurèse et absence d’hyperkaliémie)
• Des que glycémie<2g/l. 3l//j de GLUCOSE 5%+Na cl 4g/l+Kcl 3g/l
COMPLICATIONS
• Insulinothérapie insuline d’action rapide en IV. dose:0,1U/kg/h IV puis
selon la glycémie de contrôle
objectifs: cétonurie nulle et glycémie autour de 10mM entre 12H et
24H
• Traitement du facteur déclenchant éventuel
• Surveillance clinique rapprochée.
• La correction complète de l’hyperglycémie, de l’acidocétose et de la
déshydratation doit être assurée en 8-12H
•Un relais d’insuline par voie s/c et réhydratation orale sont
recommandées.
COMPLICATIONS
Les complications possibles sont:
• L’hypokaliémie
• L’inhalation du liquide gastrique
• L’ œdème cérébral
L’administration de bicarbonate pour corriger l’acidose et
l’hyponatrémie brutale sont incriminées et associées a l’ œdème
cérébral
COMPLICATIONS
Clinique de l‘oedeme cérébral:
• Céphalées
• Altération secondaire de la conscience
• Convulsions
• Signes neurologiques de compression du tronc cérébral (atteinte des
nerfs crâniens, mydriase, bradycardie)
COMPLICATIONS
CAT:
• Mannitol IV (1g/kg sur 20 minutes)
• Diminution de débit de perfusion de 50%
• La correction du déséquilibre métabolique doit être lente pour éviter
l’œdème cérébral.
COMPLICATIONS
2. LES HYPOGLYCÉMIES
1. Introduction
• ↓glycémie de l ’enfant diabétique est aigue, iatrogène et inévitable.
• Facteurs de risque:
• Diabète ancien.
• Atcds d’↓glycémie sévère.
• Erreur de dosage d’insuline.
• Injection IM
• Oubli de collation
• Absences de glucides lents dans les repas.
• Effort physique prolongé
COMPLICATIONS
2. Dg de l’hypoglycémie
1ers signes: réactions adrénergiques
• Sueur
• Tremblements
• Tachycardie.
• Pâleur.
• Anxiété.
• Faim.
• Paresthésie.
Si glycémie veineuse < 0,60 (3,3 mM)
COMPLICATIONS
Signes de neuroglucopénie:
• Fatigue.
• Difficulté de concentration et d’élocution.
• Céphalées.
• Incoordination.
• Trbls visuels
• Trbls de comportements
• Parfois coma et convulsion.
Si glycémie veineuse < 0,50 (2,8 mM)
COMPLICATIONS
• NB:
• Les hypoglycémies qui surviennent pendant le sommeil peuvent
passer inaperçues et se traduire par les céphalées matinales ou
difficultés au réveil.
• Effet somogy, effet dawn
COMPLICATIONS
• CAT:
• Hypoglycémie adrénergique), ingestion des glucides. Les épisodes
mineurs sont inévitables chez le diabétique bien équilibré. Au rythme
de 1 à 3fois par semaine.
• Hypoglycémie sévère s’accompagne des signes de neuroglucopénie.
Le malade peut se resucrer seul ou bénéficier de l’aide extérieur à
l’ingestion des glucides. Si la conscience est complètement altérée→
GLUCAGON IM ou sérum glucosé IV.
COMPLICATIONS
Le resucrage oral comprend:
• Un sucre rapide: 1 morceau de sucre(5g) ou ½ verre de jus de fruit ou
coca pour 20 Kg de poids.
• Un sucre lent: 1- 2 morceaux de pains
2- 3 pains
COMPLICATIONS
La voie parentérale (pour les cas inconscients)
Glucagon: injection IM ou S/C
0,5 mg si < 25 Kg.
1mg si poids au de là.
Resucrage au réveil( per os)
En seconde intension: glucosé IV, s’il n’y a pas de glucagon.
0,3g/Kg de G30% (1ml/Kg)
Relais avec G 10% (1,5 l/m²/ jour pendant au moins 1 heure)
Si l’↓glycémie est sévère, l’éducation thérapeutique doit être réévaluée sur l’auto-
surveillance glycémique journalière l’alimentation et l’adaptation de l’insuline.
DT2
• En émergence chez l'enfant
• En rapport avec l'état d'obésité croissante chez l'enfant
• La prédisposition génétique joue un rôle prépondérant + action des
facteurs environnementaux( alimentation, sédentarisme…)→
OBESITE→RESISTANCE A L INSULINE.
• Evolution lente et découverte au stade des complications
• Traitement: mesures hygiéno-diététiques , si échec, traitement
médical a base de la metformine( glucophage).
CONCLUSION
L'incidence du diabète chez l'enfant est en expansion partout dans le
monde. En connaitre les mécanismes de survenue, la physiopathologie
est une base importante pour une reconnaissance rapide de la
maladie, une bonne orientation diagnostique, une meilleure prise en
charge, un bon suivi et accompagnement des enfants atteints de
diabète.
MERCI