II LA Gouvernance Et Gestion Des Villes

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Gouvernance et

gestion des villes


Plan de travail

- Définitions, conceptualisation
- Evolution des structures de gouvernance urbaine
- Principes fondamentaux de gouvernance urbaine
- Gouvernance urbaine et problématique de l’aménagement des villes
- Enjeux des acteurs, partenariat, pour une bonne gouvernance
- Démocratie participative : pouvoirs publics/ citadins
- Niveaux de gouvernance
Introduction
Gouvernance:
La polysémie du terme soulève plusieurs débats et des questions;
Pour les grecques:
« piloter un navire ou un char »
Nous entendons principalement parler de;
- Gouvernance d’entreprise
- Gouvernance publique
- Gouvernance environnementale
- Gouvernance territoriale
- Gouvernance urbaine
- Gouvernance mondiale
- E-gouvernance,
Ce qui n’est pas de nature à faciliter l’établissement d’une définition unique.
Introduction
De gouvernement Gouvernance dans les années 80 (anglais Governance)

Gouvernance

Publique Privée

Régionale Territoriale Mondiale Urbaine

Bonne Efficace Démocratique


Introduction
De gouvernement Gouvernance dans les années 80 (anglais Government)

Gouvernance

Publique Privée

Régionale Territoriale Mondiale Urbaine

Bonne Efficace Démocratique

Précise un degrés
d’analyse Jette le flou
Introduction
Notion variable;
Elle est variable selon:
• Champ d’application
• Le niveau d’intervention
• Instruments adoptés
• Légitimité des responsables et des acteurs
Notion combinable;
• Gouvernance régionale durable
• Gouvernance territoriale efficace
• Bonne gouvernance urbaine …..
Introduction
5 éléments de base (tout type de gouvernance);
• Démocratie
• Partenariat (autres acteurs)
• Partenariat (échelles de gouvernance)
• Légitimité
• Adéquation des dispositifs
Introduction
Genèse du principe ou de l’idée;
D’où est nait la nécessité du concept?
Introduction
L’idée est nait d’un constat d’échec de la planification
Après des années de planification;
Pauvreté en augmentation
Inégalité en augmentation
Des problèmes à répétition non éradiqués

 Un nouvelle outil doit prendre en charge cette planification


• Théoriquement elle est lié aux théories qui permettent de dépasser une
perspective purement institutionnelle
• Cette notion s’applique de façon plus évidente sur les villes, mais les sociétés
modernes en générale (gouvernablility), devenues ingouvernables du fait de:
autonomisation prolifération de
de plus en plus réseaux de sous-systèmes
poussée toutes sortes dans la société

les uns et les autres étant capables de résister aux injonctions du gouvernement

Cela conduit à intéresser pas uniquement au gouvernement, à ses pouvoirs et


à ses instruments mais au contraire des mécanismes alternatifs de
négociation entre différents groupes, réseaux, sous-systèmes susceptibles de
rendre possible action du gouvernement.
• La problématique de la gouvernance renvoie donc aux interactions entre
l’Etat et la société et aux modes de coordination pour rendre possible
l’action publique

• Poser donc le problème de la gouvernance est le plus souvent mettre en


avant les conditions qui renvoient la coordination de différentes
organisations

• A l’image sociétés démocratiques occidentales, la problématique est de


mettre l’accent sur les conditions rendant possible une action publique
efficace/ efficiente qui minimise effets pervers, conflits non prévus ou
impuissance réelle.
Notions de base
Une efficacité/ efficience de la planification est un objectif majeur
Mais:
les termes « efficacité » et « efficience » sont souvent utilisées d’une façon indistincte.

Efficacité Efficience

D’une façon plus précise, l’efficacité Quant à la notion d’efficience, elle se définit
est la mesure du rapport entre les comme suit : « Si deux solutions ont un coût
résultats atteints et les objectifs fixés. identique, le critère d’efficience commande de
choisir celle qui permet de réaliser au mieux les
Laquelle choisir? objectifs poursuivis ; si deux solutions
aboutissent au même résultat, il faut choisir la
moins coûteuse »
Notions de base
(Aide à) La prise de décision

Qui fait parti d’une nouvelle forme de gouvernance

La bonne gouvernance

Décentraliser (condition)

Multi-acteurs Multi échelles

Système de gouvernance
Notions de base
Définition sommaire:
« La gouvernance d’un système désigne les mécanismes au
moyen desquels les mandataire(s) et les mandants articulent leurs
intérêts et aplanissent leurs différences afin de réaliser leurs
objectifs. La gouvernance désigne, par ailleurs, les institutions, qui
influent sur l’exercice des pouvoirs dans les entités concernés.
Enfin, la gouvernance d’un système est décrite par l’interaction
participative entre les acteurs concernés à tous les niveaux »
Notions de base

Le concept de gouvernance est complexe et controversée. Il y a quelques points communs de

départ,

-La gouvernance n'est pas le gouvernement.

-La gouvernance en tant que concept reconnaît que le pouvoir existe à l' intérieur et à

l' extérieur de l'autorité formelle et les institutions du gouvernement.

De nombreuses définitions de la gouvernance comprennent trois groupes principaux d'acteurs:

-le gouvernement,

-le secteur privé Forme


basique
-la société civile.
Notions de base

Autres acteurs potentiel;


- Acteurs non urbain (pas en Algérie mais …) Google, Telecom, Cisco, IBM, Plarform (Amazon)...
- Grand réseau divers, Société d’eau et de service de décharge ...
- Fonds financiers (d’investissement)
- Sans oublier l’informel
- Ville intelligente, ville numérique, ville digitale, système d’ensemble (gouverné par data système)

D' autre part, met l' accent sur la gouvernance « processus ».

Il est reconnu que les décisions sont prises en fonction des relations complexes entre de nombreux

acteurs ayant des priorités différentes. Il est la réconciliation de ces priorités concurrentes qui est au

cœur du concept de gouvernance.


Conceptualisation
Qu'est - ce que la gouvernance?
1 - Définition de la gouvernance:
- La gouvernance désigne les modes ou la manière de gouverner alors que le
gouvernement désigne les institutions et les agences chargées de gouverner.
- La gouvernance fait référence à l’ensemble des institutions, des réseaux, des
directives, des processus, des règles, des normes, des usages politiques et
sociaux, des relations qui déterminent les différents rapports issus des acteurs
émanant des milieux socio-économiques d’une collectivité dans le choix
d’orientations et d’actions de développement.
- La gouvernance est un processus de décision collectif qui n'implique pas
toujours une situation d'autorité de la part d'un des acteurs. Mais elle ne
s'oppose pas à l'autorité, car la recherche de consensus ne peut pas toujours
conduire à une décision.
Conceptualisation

Qu'est - ce que la gouvernance?


1- Patrick Le Galès:
La notion de gouvernance urbaine invite tout d'abord, à prendre acte du fait que le
gouvernement des villes ne relève plus d'un jeu à deux acteurs
- l'Etat et les collectivités locales selon le modèle du pouvoir périphérique.
- La notion de gouvernance connaît aujourd'hui une extension et un succès
considérables qui tient sans doute à sa plasticité,
- évolution du concept gouvernement des villes le concept de gouvernance urbaine,
Conceptualisation
- Le terme de gouvernance met l'accent, sur la fragmentation, l'incohérence, les
phénomènes de transfert, d'imitation, de bricolage, d'impuissance, de privatisation
de l'action publique.
- Le concept de gouvernance urbaine, tel que Patrick Le Galès le travaille, renvoie
donc, d'une part, à une analyse de la complexification de l'action publique urbaine et
aux problèmes de coordination qui en résultent et, d'autre part, à une économie
politique sociologisée (groupe d’intérêt, élites, objets de politique urbaine, politique
publique(tous), dark side informel.
Conceptualisation
Qu'est - ce que la gouvernance?
2 -Bernard Jouve:
La gouvernance s'est progressivement imposée comme un bruit de fond dans le monde anglophone,
puis à l'échelle planétaire.
C'est une notion qui sert a désigner et formaliser un certain nombre de transformations majeures,
Dans le domaine de l'aide aux pays en développement, la gouvernance telle qu'elle est utilisée par
les grands bailleurs internationaux que sont la banque mondiale et le fond monétaire
international ;Elle résume une nouvelle approche de l'aide à destination de ces pays en
responsabilisant davantage la société civile et en minorant le poids des administrations nationales
dans la gestion des dotations et la mise en œuvre des programmes internationaux de
développement.
Conceptualisation
Qu'est - ce que la gouvernance?
3- Gerry Stoker, 1998: (Governance as theory)
La gouvernance désigne l'élaboration de modes de gouvernement dans lesquels la
frontière entre les secteurs public et privé tend à s'estomper.
4- Francois Xavier Merrien (1998) :
Pour lui la gouvernance répond à une triple ambition, elle est :
a. -Descriptive (rendre compte des transformations réelles des modes de
gouvernement)
b. -Analytique (proposer une grille d'interprétation des relations entre des réseaux
institués et non institués.)
c. -Normative (soutenir et faire advenir des transformations perçues comme
positives.)
Conceptualisation

5- Anne Querrien:
La gouvernance implique désormais qu'une citoyenneté se mobilise à l'échelle de la
ville ou de l'agglomération, à l'échelle à laquelle se pose tel ou tel problème
d'aménagement, de transport, de sécurité et qu'elle ne se limite pas uniquement à
une citoyenneté de proximité.
Elle devrait reposer sur une véritable participation du citoyen à toutes les étapes de la
mise en place d'un projet ou à certaines d'entre elles.
Ces étapes sont: le diagnostic  la formulation d'un problème  l'élaboration d'une
stratégie  la définition de ses objectifs et des moyens affectés  la mise en œuvre
du projet et son évaluation.
PRINCIPES FONDAMENTAUX DE
GOUVERNANCE URBAINE
Principes fondamentaux de gouvernance
urbaine
Principes de la gouvernance?
Dans le domaine du développement urbain, ONU Habitat s’est attaché à
élaborer un indice de la gouvernance urbaine, publié en 2003. Il a été
proposé près de 25 indicateurs organisés en quatre principes/variables
susceptibles de mesurer la gouvernance urbaine :
- L’efficacité et l’efficience ;
- L’équité ;
- La participation ;
- La responsabilité ;
Principes fondamentaux de gouvernance
urbaine

Indices de
gouvernance
urbaine
Principes fondamentaux de gouvernance
urbaine
Les 12 principes de bonne gouvernance au niveau local et
Label européen d’excellence en matière de gouvernance

https://www.coe.int/fr/web/good-governance/12-principles-and-eloge#{%2225565951%22:[]}
Principes fondamentaux de gouvernance
urbaine
Les 12 principes de bonne gouvernance au niveau local et
Label européen d’excellence en matière de gouvernance

https://www.coe.int/fr/web/good-governance/12-principles-and-eloge#{%2225565951%22:[]}
Principes fondamentaux de gouvernance
urbaine
Les 12 principes de bonne gouvernance au niveau local et
Label européen d’excellence en matière de gouvernance

https://www.coe.int/fr/web/good-governance/12-principles-and-eloge#{%2225565951%22:[]}
Principes fondamentaux de gouvernance
urbaine
Les 12 principes de bonne gouvernance au niveau local et
Label européen d’excellence en matière de gouvernance

https://www.coe.int/fr/web/good-governance/12-principles-and-eloge#{%2225565951%22:[]}
CONCEPTUALISATION
Conceptualisation

Outils de mesures:

Dès qu’on ajoute l’adjectif « bon »: une débat normatif s’impose:

La liste des indicateurs mondiaux de la gouvernance donnée en 2006 par la Banque mondiale

est clairement destinée à mesurer les six composantes de la gouvernance :

• Etre à l’écoute et rendre compte, qui mesure les droits politiques et les droits de l’homme.

• Stabilité politique et absence de violence, qui mesure la probabilité de menaces violentes

contre les gouvernements ou de changements violents à leur niveau, y compris le terrorisme.


Conceptualisation

• Efficacité des pouvoirs publics, qui mesure la compétence de la bureaucratie et la qualité de la

prestation du service public.

• Qualité de la réglementation, qui mesure l’incidence de politiques non favorables au marché.

• État de droit, qui mesure la qualité de la mise en application des contrats, la police et les

tribunaux, y compris l’indépendance du judiciaire, et l’incidence de la criminalité.

• Maîtrise de la corruption, qui mesure l’abus de l’autorité publique à des fins de gains

personnels, et l’accaparement de l’appareil d’État par les élites. Les quelques 200 pays examinés

sous cet angle qui empiète largement sur la sphère


Conceptualisation

L’identification des logiques liées aux dispositifs de gouvernance :

En définitive, il faut se poser la question suivante : quels dispositifs de gouvernance

pour quels objectifs ? Leur instauration tend à suivre les logiques suivantes :

1. La logique gestionnaire :

L’approche gestionnaire se révèle être un moyen pour optimiser les ressources

publiques et rendre plus efficace l’argent public. Dans cette logique, la gouvernance est

fondée sur les discours de la BM et des Nations Unies (indice de “bonne gouvernance”,

principes d’efficacité, de transparence…)


Conceptualisation

2. La logique sociale :

L’hypothèse qui sous-tend cette vision est que, si on parvient à établir du lien social au

plan local, il y aurait là un creuset susceptible de fortifier de la gouvernance et d’en

imposer ses mécanismes. Ceci se fait souvent au nom du communautaire à partir de

projets plutôt que de politiques


Conceptualisation

3. La logique politique :

les dispositifs de gouvernance sont porteurs de politique, de droit et de démocratie…


d’où l’observation de l’établissement de liens entre une société civile peu connue et des
gouvernements locaux en construction.

Il y a donc l’affirmation d’une sphère publique non gouvernementale essentielle à la


gestion des villes, avec la tentative de réconcilier le politique et le gestionnaire au sein
du gouvernement de la cité.
Conceptualisation

L’identification de trois logiques sous-jacentes aux mécanismes de la gouvernance ne signifie

pas que ces derniers soient exclusivement à dominance gestionnaire, sociale ou politique,

même si ces trois logiques sont présentes dans chaque situation concrète.

Lors d’un projet (ou dans le cadre de l’élaboration et de la mise en œuvre d’une politique

urbaine), le triangle est déformable : la gouvernance tirera vers l’un ou l’autre des sommets,

mais seuls les décideurs (ou ceux qui financent la gouvernance) peuvent décider du contenu et

du sens des dispositifs.

Et c’est finalement le degré d’implicite et d’explicite dans l’expression des logiques sous-

jacentes qui peut faire la différence de performance.


ETUDE DE CAS
Etude de cas

La recherche du PRUD(Programme de Recherche Urbaine pour le

Développement entre 2001 et 2004) portant sur “l’entredeux des

politiques institutionnelles et des dynamiques sociales au Liban, en

Algérie, au Maroc et en Mauritanie” avait posé la question suivante :

que se passet-il notamment dans des projets d’aménagement ou de

renouvellement urbain lourds d’impacts sur l’ancrage ou la mobilité

des habitants des quartiers concernés ?


Etude de cas

Que se produit-il entre l’annonce du projet et sa mise en œuvre, surtout

lorsque sa durée est longue ?

01
La première des constatations : l’établissement de dispositifs

de gouvernance informelle soustraits aux règles de “bonne

gouvernance” des bailleurs, qui gèrent cependant de

multiples interactions entre les décisions initiales prises par

les autorités et les réalisations opérées.


Etude de cas

02
A cette occasion peuvent réapparaître

des pratiques de clientélisme et de

corruption.
Etude de cas

 Une participation ambiguë et des processus

participatifs qui muent

 Les stratégies de la population deviennent au fil du

temps plus individuelles que collectives :

03
 Les personnes concernées recourent à des réseaux

sociaux divers, informels, religieux, pour défendre un

projet individuel.
Etude de cas
Etude de cas
Programme de
renforcement
des capacités
des acteurs de
développement
local/
Communes
Modèles :
CAPDEL
Etude de cas
Objectifs:
- Promouvoir et développer la représentation et la participation des
citoyens dans la gestion des affaires locales et renforcer le dialogue
- Améliorer l'accès des citoyens à des services publics de qualité, réduire le
poids des formalités administratives à travers l'introduction des TIC, et de
promouvoir l'intercommunalité …
- Diversifier l'économie et exploiter au mieux, le potentiel des territoires
pour la création d'opportunités d'emplois et de richesses durables;
- Introduire la gestion des risques et catastrophes dans la planification du
développement local pour assurer sa durabilité et construire des territoires
résilients.
Etude de cas

Résultats attendus:
- Mise en place d'un cadre permanent de participation et de concertation
citoyenne, (jeunes et les femmes). Elaboration d'une charte citoyenne par les
acteurs locaux et son adoption par les assemblées élues des communes pilotes;
- Mise en place des modalités de concertation et de coordination entre les
différents niveaux de gouvernance locale (communes, wilaya, niveau central),
- Renforcement des capacités des acteurs locaux du développement:
- Renforcement des capacités des femmes élues pour facilités le dialogue avec
la société civile;
- Mise en place d'une plateforme virtuelle de participation citoyenne et un
guichet unique pour faciliter l'accès des citoyens aux services administratifs.
Etude de cas
Résultats atteints:
- Lancement officiel du CapDel le (16/01/2017
- Démarrage (du 22 /02 au 08 /04 )2017;
- Elaboration des diagnostics territoriaux
participatifs des communes
- Lancement du processus de participation
citoyenne (comités locaux; élus, cadres
administratifs, associatifs, jeune et femmes..)
- Réalisation d'une étude sur le
Développement Economique Local
- Formation du premier pool d'experts en gou.
Partici./planification stratégique communale;
EFFETS
Effets

Effets:
L’un des principaux effets de la gouvernance urbaine
est qu’elle estompe les frontières entre:
1- Public/privé
2- Formel/ informel
3- Etat/ Société civil
Comment?
Effet
1- Public/privé;
L’association du secteur privé à la production, à la distribution et à la gestion de services
urbains se réalise selon des modalités différentes et concerne des domaines divers tels
que:
- la distribution de l’eau potable,
- le traitement des eaux usées,
- l’exploitation des réseaux de transports urbains collectifs ou d’énergie,
- la collecte des déchets,
- la gestion d’équipements tels que des marchés, des gares routières ou la production
de lotissements, voire de quartiers entiers… (Suède)
Mais ces services urbains ne sont pas que des services techniques, ils sont la traduction
matérielle et quotidienne d’une volonté et d’une possibilité de vivre ensemble dans la
ville.
PPP: Partenariat Public-Privé
Effet
2- Formel/informel;
« Rapport Kenya » produit par le Bureau international du Travail (BIT) en 1973,
dans lequel le terme a été employé pour la première fois.
Le secteur informel a fait sa véritable apparition dans les années 70
dans les pays en voie de développement. Dès lors, ce secteur a pris
de l’ampleur au point de devenir progressivement un secteur
absorbant du chômage dans ces pays.
Les petits métiers urbains sont porteurs de collectifs d’acteurs,
d’interactions, de dispositifs marchands, de règles de jeu implicites
caractéristiques des marchés alternatifs alors qu’ils constituent des
entités faiblement légitimés, mais socialement et économiquement
utiles (marché de proximité)
Quartier illicite usagers sans considération autogestion … Ex
Effet
Les contextes analysés à partir de l'idée d'une «géographie de la résistance» (Low,
2000) qui, cohabite - de façon visible ou invisible, dans le conflit ou non - avec le
pouvoir formel.
On peut aussi évoquer le processus de citoyenneté différenciée, comme le définit
James Holston (1996,2008)
- La problématique de l´informel concerne autant les pays en développement que
les pays développés, et concerne toutes les catégories de populations, des plus
pauvres aux plus riches, il convient de se demander dans quelle mesure l´informel
permet de révéler des dynamiques socioculturelles des espaces publics des villes
et de rendre visible des formes d´inégalité.
Pour cela, une meilleure connaissance du phénomène de l´informalité et de ses
dynamiques permettent d’atteindre une meilleure gestion des espaces et des
ressources.
Sans chercher à opposer formel à informel, ou à faire la promotion de l´un par
rapport à l´autre, il convient alors d´explorer les liens qui se tissent entre les deux.
Effet
3- Etat/ Société civil
Société Civile: Population, Usagers, Riverains. Acteurs clés (notable, politicien,)
Association.
Médias
Etc.....
Exigence soutenue par certains bailleurs de fonds (La Banque Mondiale,
FMI,...etc.). visant à mettre fin à une forme déguisée de décentralisation, en la
remplaçant par un espace politique plus libéral et moins corrompu.
La transparence : Les actions et les prises de décisions des administrations
publiques sont, dans une certaine mesure, ouvertes à l'examen des autres
secteurs de l'administration, de la société civile et parfois d’autorités
extérieures.
Défenseurs engagés Partie prenante de l’aide à la prise de décision des
décideurs impliqués (l’intérêt commun,..)
Effet

Communication Information Consultation Dialogue Concertation Négociation


ENJEUX ET LIMITES
Enjeux
IV -les enjeux de la gouvernance urbaine
1 -Les enjeux politiques : La décentralisation:
C’est au Sommet de la terre de Rio qu’on a reconnu la montée en puissance des pouvoir
urbains, vu que tout passe par la ville qui doit être bien gouvernée (à la fois acteur et cible)
 Les enjeux essentiels attachés à l'urbain expliquent l'importance qu'ont pris les réformes
de décentralisation pour les grandes villes
 Celles-ci sont sans conteste les grands bénéficiaires de ces réformes

Les ville s’organisent en réseau « Cités et Gouvernements Locaux Unis » : création à Paris, en
2004, +120 pays, 3000 représentants élus (5 continents)

L’étude du gouvernement des villes suscite donc un intérêt plus grand parce que
ces transformations s’écartent du modèle général de système local et que les
enjeux liés à la ville sont forts.
Enjeux
…..
Outre le fait que la notion de gouvernance urbaine permet d'analyser l'organisation
et la formation d’acteurs

Elle permet aussi;


- d'analyser les transformations du pouvoir local,
- l'organisation des intérêts et des élites,
- les mécanismes de création d'identité collective,
- les formes d'action publique moderniste qui se développent en réponse aux défis
qu'ont à relever les autorités politiques locales.

Les villes sont devenues le lieu privilégi é́ de l'innovation sociale et politique,


notamment dans le domaine de la gestion des affaires publiques, en réponse à la
crise de la gouvernabilité́ qui touche également le pouvoir local.
Enjeux
2- Les enjeux sociaux
• A- La cohésion sociale
Si la cohésion sociale est la capacité́ d’une société́ à assurer le bien-être de tous ses membres, en
réduisant les disparités et en évitant la marginalisation ,si elle signifie aussi un esprit de discipline
un respect des valeurs et des normes communes,
 la gouvernance urbaine semble la seule issue pour y parvenir, car le principe de gouvernance
permet:
- d’étudier les efforts qui sont faits pour tenter de contrer le mouvement d’éclatement à
travers l'intégration des groupes sociaux et des acteurs publics et privés (gouverner tout les
habitants)
- la coordination des différents acteurs entre eux et l'implication des citoyens
Elle constitue, dans cette optique, une réponse à une vision strictement libérale du développement
urbain ( menaces d’éclatement social et de développement fragmenté sur la ville).
Un des enjeux de la gouvernance urbaine pour les pouvoirs publics est bien de parvenir à
reconstruire
 L'unité sociale de la ville,
 Une identité́ collective…..
Enjeux
• B- Une prévention contre l'insécurité urbaine
Des villes de plusieurs régions ont pris des initiatives de sécurité́
urbaine basées sur des modalités de prévention sociale dans le
cadre des responsabilités attribuées aux mairies.
Il est évident que des stratégies bien planifiées de prévention de
la criminalité́ non seulement;
- préviennent la délinquance et la criminalité́,
- mais développent la sécurité́ des communautés
 contribuent ainsi au développement durable ….
Leviers et outils

Gouvernance urbaine
Décentralisation distribution
des pouvoirs (Renforcement
du pouvoir local )

Participation des citoyens


Cohésion sociale

Gestion de l'environnement
et des ressources humaines
Principes
Dans gouvernance urbaine:
5 principes pertinents pour une bonne gouvernance urbaine;
Réactivité
Efficacité
Légalité
Résilience
Compensation
Limites
Limites de la gouvernance urbaine:
- Société civile, un poids supplémentaire.
- Vision purement occidentale de la bonne gouvernance.
- Gouverné et non gouverné :
• Ceux qui ne paye pas d’impôt
• Ceux qui profite des système d’intelligence des ville …
• Ou faiblement gouverné ( les grands emsebles HLM) avec une forte
concentration moins d’équipement
GESTION DES VILLES
Problématique
« La complication de la gestion des grandes villes est accrue par la
multiplicité́ des niveaux de responsabilité́ dans les pouvoirs
publics [...] ce qui peut tout à la fois créer des difficultés pour ce
qui est de la bonne exécution d'une politique, et troubler la
perception que peuvent avoir les habitants de qui est réellement
responsable de leur cité. » (Commission européenne 1997, p. 7)
Gestion des villes
Gestion des villes
Remise en question des Institutions et des modes de Gestion des villes
Défis:
1- la mise en œuvre d'un urbanisme négocié, pragmatique, impliquant un
large panel d'acteurs, y compris ceux venus de la société́ civile ;
2- les réponses à des demandes venues de sociétés urbaines de plus en
plus segmentées ;
Gestion des villes

3- l'harmonisation des politiques publiques urbaines, encore très souvent


sectorielles et la prise en compte, globale et cohérente, du niveau de la
décision à celui de la gestion, des différents secteurs constitutifs de l'urbain
qu'ils soient économiques, sociaux, environnementaux et culturels.
4- le désengagement, de fait, de l'Etat et le passage à des formules de
partenariat public/privé, notamment dans les domaines des services
urbains, comme les transports collectifs, la distribution d'eau potable,
l'assainissement...
Gestion des villes
les critiques majeures et les réflexions s'organisent selon quelques
thèmes communs, tels que:
1- redéfinition de la tutelle de l'Etat sur les collectivités locales et
perspectives de passage d'une déconcentration, souvent effective ou en
cours, des services de l'Etat, vers plus d'autonomie municipale ;
2- insuffisances des ressources et moyens financiers des collectivités
locales, qui dépendent, pratiquement partout des concours de l'Etat,
soit directs, soit par des modes contractuels ;

Volonté: se désengager de la tutelle de l’Etat

Contrainte: insuffisances des ressources et moyens financiers


Gestion des villes
3- instauration de territoires administratifs correspondant, au plus près,
aux territoires effectifs et vécus, comme les bassins d'emplois, bassins
de vie, existant autour des villes. Le cas le plus en débat concerne les
très grandes métropoles nationales comme par exemple à Barcelone,
Marseille, Alger, Tunis, avec des approches successives, traduisant la
vigueur des enjeux. Dans tous les cas s'impose, aujourd'hui, la nécessité
d'adopter des principes de subsidiarité explicite et, désormais, de
prendre en compte l'existence de formes d'auto-organisation locales.
Gestion des villes
4- Formation: manque, surtout dans les pays émergents, d'élus et de
personnels administratifs municipaux suffisamment formés ou
sensibilisés aux données nouvelles d'un urbain plus complexe, en
évolution plus rapide et souvent peu prévisible et auquel il faut
répondre par des actions transversales qui doivent associer promotion
économique, équité sociale et développement durable.
Gestion des villes

Gestion administrative

Gestion urbaine (Sécurité, espaces, transport..)

Gestion de l’eau (AEP/ASSAINISSEMENT)

Gestion des déchets (ramassage, AND, CET, Pnagdes, CNDS

Gestion des risques (NAT/INDUS)

Plan national de gestion des déchets/ Cadastre national des déchets spéciaux.
Gestion des villes
Environnement urbain et Développement durable
1. Une approche intégrée de l'environnement urbain renvoie à un
ensemble de conditions et de choix :
2. Durabilité des ressources en eau
3. Le problème mal résolu des déchets urbains
4. Une prévention très négligée des risques naturels
5. Les progrès à poursuivre sur la prévention des risques
industriels
Gestion des villes
GESTION MUNICIPALE
Dans la plupart des pays, la gestion des villes obéit à une triple
logique :
• une logique politique des organes élus ;
• une logique d’administration publique soumise à une tutelle
centrale (le ministère de l’Intérieur dans le cas de l’Algérie) ;
• une logique de management d’une organisation tenue de
générer des ressources pour l’autofinancement de ses activités.
Gestion des villes
LES DIMENSIONS DE LA GOUVERNANCE MUNICIPALE
– La dimension organisationnelle (SG administrateur/ élus) la Wilaya est la
tutelle et le contrôle (PCD, PSD, #fonds FCCL)
– La dimension économique (Taxe fixe, liberté dans la fixation des prix de
location, investissement lucratif –parking- …ex)
– La dimension éthique (indemnisation, volontariat, influence sur
l’attribution, délits d’initiés, recrutement.. )
– La dimension culturelle (la dignité́, l’autonomie et le flou
De la responsabilité de Président  traitement égalitaire, rigueur, combattre
le flou)
– La dimension politique (richesse, convergence, divergence de plusieurs
partis ou au sein du même parti, libre, jeune, expérimentés
Gestion des villes
LA GESTION DES AFFAIRES FINANCIÈRES DE LA CITÉ : UNE
MÉTHODOLOGIE, DES RÉSULTATS
• Propreté, amélioration de l’environnement et embellissement
de la ville ;
• Organisation de la circulation dans la ville ;
• Développement de l’infrastructure culturelle ;
• Développement organisationnel et informatisation de
l’administration.

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