Cours Technique de Bonne Gouvernance

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 Examen Final 310è VAGUE Les sujets sont disponibles à partir du Jeudi 01er Juillet
à 09h jusqu'au Dimanche 04 Juillet 2021 à 23h59. Aucun retard ne sera toléré, et
aucun rattrapage ne sera autorisé. Durée: 01 heure!!! Cliquez sur le lien "Examen
310è Vague" pour entrer dans l'espace de travail. Une fois le sujet ouvert, le
compte à rebours de 60 minutes commence et ne s'arrête plus. Sujet donné sous
forme de question à choix multiples. Bonne chance.
 PARTIE 1 NOTION GENERALE DE LA BONNE GOUVERNANCE

 I. DEFINITIONS ET OBJECTIFSLeçon

1. Définitions
La gouvernance désigne l’ensemble des mesures, des règles, des organes de
décisions, d’information et de surveillance qui permettent d’assurer le bon
fonctionnement et le contrôle de l’Etat, d’une institution ou d’une organisation
qu’elle soit publique ou privée, régionale, nationale ou internationale.
Selon la Banque Mondiale, la bonne gouvernance est la manière dont le pouvoir
est exercé pour gérer les ressources nationales économiques et sociales
consacrées au développement. Elle découle de souci d’assurer la viabilité des
projets qu’elle finance et conclut que le développement durable suppose
l’existence d’un cadre transparent et fiable de règles et d’institutions pour la
conduite des affaires publiques et privées
Selon la banque asiatique de développement, la bonne gouvernance est définie
comme étant la manière dont le pouvoir est exercé pour gérer les ressources
nationales économiques et sociales consacrées au développement. En outre, dans
un avis juridique distinct émis par le conseil général de la banque asiatique de
développement, il est expliqué que la gouvernance comprend au moins deux
dimensions :
· Une dimension politique (démocratie, droits humains)
· Une dimension économique (gestion efficace des ressources publiques)
Selon le PNUD, la gouvernance en faveur du développement humain durable
comme étant l’exercice de l’autorité politique, économique et administrative en
vue de gérer les affaires d’un pays à tous les niveaux.
Selon la bible, comme une source et destination de la gouvernance, la
gouvernance désigne l’ensemble des mesures, des principes, des processus, des
normes en rapport avec la volonté de Dieu, afin que la nation vivre en paix et en
pleine bonheur, équitablement. La Règne des cieux vienne : que la volonté de Dieu
soit faite sur la terre comme au ciel (Mathieu 6 :10)
Le Royaume des Cieux sur la terre :
- Equilibre les quatre dimensions de l’être humain : corps, âme, esprit et
société ;
- Assure que la nation soit accompli et propre à toute bonne œuvre ;
- Attire la bénédiction et la protection des cieux dans toutes les dimensions de
développement de façon durable ;
- Amène vers l’assurance du salut de tout le citoyen
La bonne gouvernance est nécessaire à tous les niveaux de l’administration
publique. Elle revêt toutefois une importance fondamentale au niveau local car ce
sont les collectivités locales qui sont les plus proches des citoyens.
Au niveau l’entreprise, la bonne gouvernance est celle qui crée de la valeur en
améliorant la performance et, surtout en assurant la pérennité de l’entreprise,
sans aucun risque.
La bonne gouvernance se rapporte généralement à des processus par lesquels des
organisations sont dirigées, contrôlées et tenues pour responsables et couvre
l’exercice du pouvoir, la reddition d coptes, la gérance, leadership, orientation ainsi
que le contrôle exercé au sein de l’organisation.
2. Objectifs
La bonne gouvernance permet à l’entreprise de contrôler ses objectifs
stratégiques, de faire preuve de transparence et de responsabilité et de se doter
de procédures bien définies. Il est également important d’intégrer, dans les
processus qui mènent à ces résultats, des mécanismes assurant un niveau
approprié de participation des membres.
La bonne gouvernance est le moyen par lequel le comportement d’une
organisation est règlementé et comprend des systèmes utilisés pour gérer,
contrôler et stimuler la performance.

L’objectif final d’une bonne gouvernance est d’obtenir une meilleure gestion au
sens large du terme :
- Une organisation claire et efficace
- Une description des processus et procédure de l’institution, publique ou
privée
- Une identification précise des rôles et responsabilités de chaque acteur
- Une bonne qualité des relations avec les parties prenantes en faveur de
l’intégrité
- Une communication transparente et équitable
- Une maîtrise des risques
- Un système de contrôle interne efficace
- Une mesure de la performance par des tableaux de bord
- L’anticipation et la facilitation de la transition
- D’éliminer des activités superflues et redondantes
- Le renforcement de la confiance mutuelle, le respect mutuel, l’amour
mutuelle de toutes les parties prenantes de la gouvernance
3. Les acteurs et parties prenantes de la bonne gouvernance

Acteurs et parties prenantes de ADMINISTRATION PUBLIQUE ENTREPRISES


la bonne gouvernance

Acteurs principaux Les électeurs qui élisent les Les actionnaires qui élisent le
autorités lesquels mandate CA, lequel mandate la direction,
l’Administration, selon des selon des modalités variables,
modalités variables, propre au propres au régime juridique de l
régime juridique de l’administration société concernée
concernée

Les autres parties prenantes Les employés, les fournisseurs, les Les employés, les fournisseurs,
clients, les banques ou autres clients, les banques ou autres
prêteurs, le voisinage, prêteurs, le voisinage,
l’environnement et les tiers, au sens l’environnement et les tiers, au
le plus large, pouvant entrer en sens le plus large, pouvant entre
relation avec l’Administration à en relation avec l’entreprise à
raison de ses activités et raison de ses activités et
comportements comportements

II. INDICATEURS DE LA BONNE GOUVERNANCE


A la source, le terme de gouvernance et un idéal normatif : associé à la
transparence, à l’éthique, à l’efficacité de l’action publique ou privée
1. Les principaux indicateurs de gouvernance :
· Libertés civiques
· Rigueur de contrôle
· Droit politiques
· Lutte contre la corruption
· Liberté d’information
· Etat de droit
· Efficacité de l’appareil gouvernemental
2. Autres indicateurs de gouvernance
· Indépendance du conseil d’administration
· Interaction systémiques : rencontre entre les points internes et externes
d’une organisation
· Leadership stratégiques : alignement des orientations et actions des parties
prenants
· Equilibre
· Transparence
· Abnégation : impartialité des acteurs
· Intégrité
· Respect de l’environnement
· Flexibilité
· Démocratisation
· Sécurité et paix
· Participation de la société civile
· Projets sensible au contexte et soutenues par les bénéficiaires
· Favorise l’atteinte des résultats
· Equité
· Continuité
· Planification stratégique, etc…

III. DIMENSIONS DE LA BONNE GOUVERNANCE

1. Gouvernance politique
La mise au point et maintien d’institution publiques efficace est un préalable pour
le développement humain. Ici il se pose la question de la nature et responsabilité
de la représentation politique ; de l’impact de la configuration actuelle de nos
situations constituées sur la base des composantes ; de la corruption ; de
l’importance de la constitution et des lois élaborées dans le souci de mettre fin aux
agression ; de l’indépendance des structures légales et leur accès ; de réforme du
secteur de la sécurité et le rôle des acteurs non gouvernementaux comme les
médias, dans les prises de décisions politiques.
En rapport avec la gouvernance politique, il faut retenir quelques défis auxquels on
faire face. Il s’agit de :
· Garantir l’Etat que les principes d’une bonne gouvernance vont être
appliqués au niveau national et local ;
· Obtenir une plus grande proportion des femmes dans les structures ou les
institutions politiques : participation équitable de tout le citoyen, sans aucune
trace de la discrimination, ni l’acception de personne ;
· Savoir identifier et éviter les menaces que la politique de transition posent à
l’intégrité de la constitution de l’Etat ;
· Avoir des capacités pour fournir des politiques et programmes efficaces.

2. Gouvernance économique
Une gouvernance efficace et responsable est fondamentale pour gérer les
ressources nationales et internationales de manière performante et cohérente.
Ceci oriente vers une étude des processus budgétaires, de l’approvisionnement du
système bancaire, fiscaux et des justifications. Il est aussi important de voir
comment le manque de capacité, gouvernance et la faiblesse des institutions,
affectent les progrès. Il faut aussi souligner que les réponses des donateurs
affaiblissent fréquemment la nature des budgets responsables par le biais de
pratiques hors budget.
Les défis économiques en termes de bonne gouvernance sont à relever à savoir :
· La bonne gestion des ressources et richesses naturelles mises en valeur
avec le concours d’entreprises internationales, souvent avec des effets négatifs
pour la population pauvre ;
· L’exploitation de ses ressources et l’utilisation des recettes en provenant
doivent être transparentes et de la part des acteurs nationaux ;
· Pour l’avenir économique : éviter la corruption, assurer la transparence,
utiliser les recettes des exportations pour l’investissement dans le développement
de la population, promouvoir l’utilisation de l’énergie par la population pauvre pour
son propre développement, travail avec les secteurs privés de manière à
maximiser sa contribution à l’agenda sur le développement, amélioration
l’assistance et attirer les investisseurs, …
· Chercher premièrement le royaume et la justice des Cieux, et toute la
gouvernance économique vous serai donnée pardessus. (Mathieu 6 : 33 )
En guise de recommandation, il faut investir dans la formation morale et technique
de la génération nouvelle pour mieux maîtriser les richesses naturelles du pays.
IV. LES PECHES MORTELS DE LA BONNE GOUVERNANCE
Les péchés mortels à éviter, éliminer et à éradiquer radicalement dans le monde
de la gouvernance sont le suivant :
• La corruption
• L’instabilité politique
• L’autoritarisme
• La désinformation ou l’inaccessibilité de l’information
• Le non-respect des droits humains.
• L’idolâtrie et la laïcité de l’Etat.
 PARTIE 2 LA BONNE GOUVERNANCE DANS L’ADMINISTRATION
PUBLIQUE

 PARTIE 2Leçon

I. LES ELEMENTS FONDAMENTAUX DE LA BONNE GOUVERNANCE

1. Élément de la bonne gouvernance selon le groupe de la Banque


mondiale
Dans le rapport de 1994 intitulé “Gouvernance: l’expérience de la Banque
mondiale”, les progrès réalisés par la Banque en matière de gouvernance sont
indiqués sous quatre aspects différents qui constituent un canevas par rapport
auquel on peut évaluer ses activités dans ce domaine:
a) Gestion du secteur public.
Il s’agit là de la dimension la plus facilement reconnaissable des activités de la
Banque mondiale à l’égard de la gouvernance. Le langage de la gestion du secteur
public est surtout technique; il change la structure organisationnelle d’un service
sectoriel pour tenir compte de nouveaux objectifs, fait mieux fonctionner les
budgets, aiguise les objectifs de la fonction publique et soumet les administrateurs
des entreprises publiques à des contrats de performance.
b) Responsabilité.
Les gouvernements et leurs fonctionnaires doivent être comptables de leurs
actions.
c) Cadre juridique pour le développement.
Il convient d’instaurer des systèmes juridiques adéquats assurant la stabilité et la
prévisibilité, éléments essentiels pour la création d’un environnement économique
dans lequel les risques d’entreprise peuvent être évalués rationnellement.
d) Transparence et information.
Les thèmes de la transparence et de l’information sont omniprésents dans la
bonne gouvernance et renforcent la responsabilité. L’accès à l’information par les
divers protagonistes du marché est essentiel à une économie concurrentielle.
2. Eléments de la bonne gouvernance selon la Banque Asiatique de
développement (BAsD)
La BAsD identifie quatre éléments fondamentaux de la bonne gouvernance:
a) Responsabilité.
Les fonctionnaires doivent être garants du comportement des autorités publiques
et réceptifs à l’entité dont leur autorité découle. L’obligation redditionnelle des
institutions du secteur public est facilitée par l’évaluation de leur performance
économique. Les domaines d’action spécifiques suggérés sont le renforcement de
la capacité gouvernementale par le biais par exemple de la gestion et de la
réforme des entreprises publiques, de la gestion des finances publiques et de la
réforme de la fonction publique.
b) Participation.
Les structures étatiques doivent être suffisamment souples pour offrir aux
bénéficiaires et à d’autres personnes touchées la possibilité d’améliorer la
conception et la mise en oeuvre des programmes et projets publics. Les domaines
d’action spécifiques sont le développement des processus participatifs par le biais
par exemple de la participation des bénéficiaires, l’interface secteur public/privé,
la décentralisation/ autonomisation de l’administration locale et la coopération
avec les organisations non gouvernementales (ONG).
c) Prévisibilité.
Il convient de disposer de lois et règles qui réglementent la société et qui sont
appliquées équitablement et régulièrement. Pour qu’il y ait prévisibilité, l’État et
ses institutions subsidiaires doivent, comme le font les entreprises privées et les
particuliers, se plier au système juridique et en être garants. Le domaine d’action
spécifique pourrait être la mise en place de cadres juridiques prévisibles pour le
développement du secteur privé.
d) Transparence.
Le grand public doit avoir accès à l’information et les règles et prescriptions
doivent être claires. L’accès en temps utile à des informations sur l’économie est
crucial pour la prise de décisions par le secteur privé et peut également servir à
mettre un frein à la corruption.
3. Elément de la bonne gouvernance selon la Banque africaine de
développement (BAfD)
Les interventions de la BAfD à l’appui d’une bonne gouvernance se centreront sur
les éléments ci-après qui seront traduits en activités spécifiques.
a) Responsabilité.
Les élus et les organisations ayant un mandat public doivent rendre compte des
actions spécifiques au public dont ils dérivent leur autorité. Dans un sens restreint,
la responsabilité a trait à la capacité de rendre compte de l’affectation, de
l’utilisation et du contrôle des biens publics conformément à des normes juridiques
agréées. Dans un sens plus large, il s’agit de l’élaboration et de l’application
effective de règles de gouvernance sociale.
b) Transparence.
La politique du gouvernement doit être connue de tous et l’administration doit agir
de façon à ce qu’on ait confiance dans ses intentions.
c) Lutte contre la corruption.
Il convient d’apporter une aide pour lutter contre l’abus des fonctions officielles à
des fins privées.
d) Participation.
Les parties prenantes doivent influer sur la prise publique de décisions et
participer à la gestion des ressources et des institutions qui affectent leur vie
mettant ainsi un frein au pouvoir public. Ce processus se déroule à divers niveaux:
à celui de la base et à ceux de l’administration locale, régionale et centrale,
moyennant des formes souples et décentralisées de gouvernement.
e) Réformes juridiques et judiciaires.
Il convient de créer un système juridique et judiciaire favorable à la gouvernance
et au développement dans lequel les lois sont claires et appliquées uniformément
par un système judiciaire objectif et indépendant.
4. Eléments de la bonne gouvernance selon le Programme des Nations
Unis pour le développement (PNUD)
La gouvernance englobe les mécanismes, les processus et les institutions par le
biais desquels les citoyens et les groupes expriment leurs intérêts, exercent leurs
droits juridiques, assument leurs obligations et auxquels ils s’adressent en vue de
régler leurs différends. La bonne gouvernance se caractérise notamment par:
a) La participation.
Tous les hommes et toutes les femmes devraient avoir voix au chapitre en matière
de prise de décisions, directement ou par l’intermédiaire d’institutions légitimes
qui représentent leurs intérêts. Une participation aussi large est fondée sur la
liberté d’association et de parole, ainsi que sur les capacités nécessaires pour
participer de façon constructive à la prise de décisions.
b) Primauté du droit.
Les cadres juridiques devraient être équitables et les textes juridiques appliqués
de façon impartiale, en particulier les lois relatives aux droits de l’homme.
c) Transparence.
La transparence est fondée sur la libre circulation de l’information. Les personnes
concernées peuvent directement avoir accès aux processus et aux institutions et
l’information accessible est suffisante pour comprendre et assurer le suivi des
questions.
d) Capacité d’ajustement.
Les institutions et les processus doivent viser à répondre aux besoins de toutes les
parties prenantes.
e) Orientation du consensus.
La bonne gouvernance joue un rôle d’intermédiaire entre des intérêts différents
afin d’aboutir à un large consensus sur ce qui sert le mieux les intérêts du groupe
et, le cas échéant, sur les politiques et les procédures.

f) Équité.
Tous les hommes et toutes les femmes ont la possibilité d’améliorer ou de
maintenir leurs conditions de vie.
g) Efficacité et efficience.
Les processus et les institutions donnent des résultats en fonction des besoins,
tout en utilisant au mieux les ressources
h) Responsabilité.
Les décideurs au niveau du gouvernement, du secteur privé et des organisations
de la société civile rendent des comptes au public, ainsi qu’aux parties prenantes
institutionnelles. Cette responsabilité diffère en fonction de l’organisation et selon
que la décision est intérieure ou extérieure à l’organisation.
i) Vision stratégique.
Les dirigeants et le public ont une vaste perspective à long terme de la bonne
gouvernance et du développement humain, ainsi qu’une idée de ce qui est
nécessaire à un tel développement. Par ailleurs, ils comprennent dans toute leur
complexité les données historiques, culturelles et sociales dans lesquelles s’inscrit
cette perspective.
5. Eléments de la bonne gouvernance selon la bible
La bible englobe et encadre les éléments de la bonne gouvernance selon : la
Banque mondiale, BAsD, BAfD, PNUD
La bible identifie sept éléments fondamentaux de la gouvernance :
a) La vie de prière et la repentance :
La bible priorise la vie de prière et la repentance avant toutes choses, dans le
monde de gouvernance (Daniel 9 : 4-5 ; 1Roi 3 :6 ; Néhemie 1 :4 ; …)
La vie de prière et la repentance :
- Attire la présence et l’intervention divine dans le monde de gouvernance,
voire la bénédiction du Royaume des cieux;
- Fortifie la communion et le lien très étroit en les cieux et la terre, pour
accomplir la parole de Dieu : sur la terre comme au ciel, sur l’administration des
affaires de l’Etat.
- Sont des outils primordiaux contre les tentations et les œuvres de diable sur
l’administration des affaires de l’Etat.
b) L’obéissance et la louange
L’obéissance et la louange est une façon de respect, de reconnaissance, et
d’humilité qui attire la présence, l’autorité et l’intervention divines (des cieux) sur
la gouvernance de l’Etat dans toutes les dimensions.
c) La responsabilité, le devoir et le service
Les gouvernements et les fonctionnaires dans tout le niveau doivent être garants
du bon comportement et de toute bonne œuvre sur toute action de
l’administration publique. Ce n’est pas le peuple servi l’Etat, mais au contraire,
l’Etat (les gouvernements et les fonctionnaires) servi le peuple
d) La paix et la sécurité
En dehors de la sécurité, il est impossible de trouver un vrai développement. La
paix est un moteur fondamental su développement de la nation
e) La participation et la solidarité
L’union fait la force. La solidarité relève un esprit d’équipe comme un vrai bloc et
force imbattable et intraitable vers le bien et l’intérêt de la nation. Tout le citoyen
doit participer activement au changement et au développement :
« développement participatif »
f) L’équité et égalité
Tous les hommes, toutes les femmes sans exception ni la discrimination ni
l’acception de personne ont la possibilité d’améliorer ou de maintenir leurs
conditions de vie
g) L’amour et le fihavanana
Gouvernance sans amour ce n’est pas une gouvernance. En dehors de l’amour
c’est un bon à rien. L’amour et le fihavanana sont de source obligatoire sur
l’assurance de la bonne gouvernance dans toutes les dimensions. La gouvernance
en dehors de l’amour ou en dehors du royaume des cieux est une gouvernance
comme un cercle vicieux.

II. LES PRINCIPES DE LA BONNE GOUVERNANCE


Parmi les principes de bonne gouvernance inventés par le centre d’expertise de la
gouvernance publique, 12 principes sont inscrits dans la stratégie sur l’innovation
et la bonne gouvernance au niveau local, approuvée par le Label européen
d’excellence en matière de gouvernance (ELoGE):
PRINCIPE : Participation, représentation, élections conformes au droit
► Les élections locales sont tenues librement et correctement, conformément aux
normes internationales et à la législation nationale, et sans fraude.
► Les citoyens sont placés au cœur de l’action publique et sont impliqués d’une
manière clairement définie dans la vie publique au niveau local.
► Tous les hommes et toutes les femmes ont le droit de faire entendre leur voix
lors de la prise de décisions, que ce soit directement ou par l’intermédiaire
d’organes légitimes qui représentent leurs intérêts. Cette conception de la
participation, qui fait intervenir l’ensemble des citoyens, repose sur les libertés
d’expression, de réunion et d’association.
► Toutes les voix, y compris celles des plus défavorisés et des plus vulnérables,
sont entendues et prises en compte lors de la prise de décisions, entre autres
celles qui concernent l’allocation de ressources.
► Des efforts raisonnables sont toujours entrepris pour tenter de concilier divers
intérêts légitimes et de parvenir à un large consensus sur ce qui est dans l’intérêt
de l’ensemble de la communauté, ainsi que sur les moyens d’y parvenir.
► Les décisions sont prises en fonction de la volonté de la majorité des citoyens,
tout en respectant les droits et les intérêts légitimes de la minorité.

PRINCIPE 2 – Réactivité
► Les objectifs, règles, structures et procédures sont adaptés aux attentes
légitimes et aux besoins des citoyens.
► Les services publics sont assurés et il est fait suite aux demandes et aux plaintes
dans un délai raisonnable.
PRINCIPE 3 – Efficacité et efficience
► Les résultats sont conformes aux objectifs fixés.
► Les ressources disponibles sont utilisées de façon optimale.
► Des systèmes de gestion de la performance permettent de mesurer et
d’améliorer l’efficacité et l’efficience des services.
► Des audits sont effectués à intervalles réguliers afin d’évaluer et d’améliorer les
services.
PRINCIPE 4 – Ouverture et transparence
► Les décisions sont prises et mises en œuvre conformément à la règlementation.
► Le public a accès à toutes les informations qui ne sont pas classées secrètes
pour des raisons spécifiées et prévues par la loi (comme la protection de la vie
privée ou la garantie de l’impartialité des procédures de passation de marchés).
► Les informations sur les décisions, la mise en œuvre des politiques et les
résultats sont rendues publiques de manière à permettre à la population de suivre
et de contribuer effectivement à l’action de la collectivité locale. La bonne
gouvernance est nécessaire à tous les niveaux de l’administration publique. Elle
revêt toutefois une importance fondamentale au niveau local car ce sont les
collectivités locales qui sont les plus proches des citoyens.
PRINCIPE 5 – État de droit
► Les collectivités locales respectent la loi et les décisions judiciaires.
► Les normes et les réglementations sont adoptées conformément aux procédures
définies par la loi ; elles sont appliquées de manière impartiale.

PRINCIPE 6 – Comportement éthique


► L’intérêt général est placé au-dessus des intérêts individuels.
► Il existe des mesures efficaces pour prévenir et combattre toutes les formes de
corruption. ► Les conflits d’intérêt sont déclarés en temps voulu; les personnes
impliquées doivent s’abstenir de prendre part aux décisions qui s’y rapportent.
PRINCIPE 7 – Compétences et capacités
► Les capacités professionnelles des personnes qui assurent la gouvernance sont
entretenues et renforcées en permanence afin d’obtenir une production et un
impact plus importants.
► Les fonctionnaires sont encouragés à améliorer continuellement leurs
performances.
► Des méthodes et des procédures pratiques sont créées et utilisées, visant à
changer les aptitudes en compétences et à obtenir de meilleurs résultats.
PRINCIPE 8 – Innovation et ouverture d’esprit face au changement
► Des solutions nouvelles et efficaces aux problèmes sont recherchées et des
méthodes modernes sont employées pour assurer les services.
► Il existe une disponibilité d’accepter de piloter et de tester de nouveaux
programmes, ainsi qu’à apprendre de l’expérience des autres.
► Il est instauré un climat favorable aux changements en vue d’atteindre de
meilleurs résultats.
PRINCIPE 9 – Durabilité et orientation à long terme
► Les politiques actuelles prennent en compte les besoins des générations à venir.
► La durabilité de la communauté est constamment prise en compte.
► Les décisions sont prises dans l’objectif d’internaliser tous les coûts et d’éviter
de transmettre aux générations futures les tensions et les problèmes, qu’ils soient
d’ordre environnemental, structurel, financier, économique ou social.
► L’avenir de la communauté locale est envisagé à long terme, selon une large
perspective; cette conception s’accompagne d’une conscience des besoins
qu’entraîne un tel développement.
► Cette perspective se fonde sur une compréhension des complexités historiques,
culturelles et sociales.
PRINCIPE 10 – Gestion financière saine
► Les charges n’excèdent pas le coût des services assurés et ne réduisent pas la
demande de façon trop importante, notamment dans le cas des services publics
essentiels.
► La gestion financière est assurée avec prudence, en particulier lorsqu’il s’agit de
contracter des prêts et d’utiliser cet argent, d’estimer les ressources, les recettes
et les provisions, et d’utiliser les recettes exceptionnelles.
► Des programmes budgétaires pluriannuels sont préparés en consultation avec le
public.
► Les risques sont calculés et gérés correctement, ce qui passe notamment par la
publication des comptes consolidés et, dans le cas des partenariats public-privé,
par un partage réaliste des risques.
► La collectivité locale participe aux accords de solidarité entre communes, à la
répartition équitable des charges et des bénéfices et à la diminution des risques
(systèmes de péréquation, coopération intercommunale, mutualisation des
risques, etc.).
PRINCIPE 11 – Droits de l’Homme, diversité culturelle et cohésion sociale
► Les Droits de l’Homme sont respectés, protégés et appliqués, et la
discrimination, fondée sur quelque critère que ce soit, est combattue, dans la
limite des compétences des collectivités locales.
► La diversité culturelle est considérée comme une richesse et des efforts sont
entrepris en permanence pour s’assurer que tous les citoyens ont un rôle à jouer
dans leur communauté locale, qu’ils s’identifient à elle et qu’ils ne s’en sentent pas
exclus.
► La cohésion sociale et l’intégration des régions défavorisées sont encouragées.
► L’accès aux services de base est garanti, notamment pour les tranches de la
population les moins favorisées.
PRINCIPE 12 – Obligation de rendre des comptes
► Tous les décideurs, qu’il s’agisse de groupes ou d’individus, sont tenus pour
responsables de leurs décisions.
► Les décisions font l’objet de comptes-rendus; elles sont expliquées et peuvent
être sanctionnées.
► Il existe des mesures efficaces pour remédier aux abus administratifs et aux
agissements des collectivités locales qui bafouent les droits civils.
En guise de recommandation, la bible exige, que tous les principes de bonne
gouvernance figurés dans toutes les affaires de l’Etat doivent être encadrés
recommander par les principes des cieux.
III. LA PROCEDURE DE LA MISE EN OEUVRE DE BONNE
GOUVERNANCE DANS L’ADMINISTRATION PUBLIQUE
La mise en oeuvre d’une gouvernance se fait à partir de quatre étapes suivantes
Etape 1 : COMPREHENSION
L’étape de compréhension consiste à comprendre les attentes en matière de
gouvernance : la démocratisation, la suprématie de droit, le respect de droit de
l’homme, la gestion du secteur publique et lutte contre la corruption, le
développement participatif et la décentralisation, la sécurité et la paix, le
développement du royaume des cieux, … L’étendue de l’approche couvrira tout ou
partie des principes de gouvernance. Les objectifs à atteindre sont fixés
Etape 2 : EVALUATION
L’évaluation permet de dresser un diagnostic de la situation actuelle en matière de
gouvernance. Vos contrôles internes sont-ils efficaces ? La continuité des
opérations est-elle assurer ? Comment pouvez-vous améliorer l’efficience et
l’efficacité de vos processus ?

Etape 3 : INNOVATION
L’étape d’innovation consiste à concevoir la solution de gouvernance à mettre en
œuvre. Sur base d’une analyse des écarts par rapport à la situation actuelle, le
plan d’action est déterminé.
Etape 4 : TRANSFORMATION
La transformation a pour objectif de mettre en œuvre le plan d’action. Les
principes et processus de gouvernance sont mis en place dans l’organisation.

IV. EVALUATION ET MESURE DE LA BONNE GOUVERNANCE

1. Primauté du droit, légalité et légitimité.


· Elections: il s'agit de l'ensemble des élections: présidentielles, législatives
et/ou locales: transparence du scrutin électoral.
· Respect de la Constitution et des lois de la République, tant par les
citoyens que par les responsables politiques et administratifs.
· Respect du principe de séparation des pouvoirs: exécutif - législatif -
judiciaire. .
· Efficacité de la justice: il s'agit ici d'apprécier la capacité des juridictions à
traiter les dossiers avec équité et célérité.
· Indépendance des juges: les juges reçoivent-ils des ordres? Jugent-ils en
fonction de leur intime conviction?
· Fonction de contrôle de l'Assemblée Nationale: L'Assemblée Nationale
contrôle-t-elle l'action gouvernementale? Interpellation, sanction, etc.
· Promotion et protection des droits de l'Homme: La Commission
Nationale des Droits de l'Homme, existe-elle, ainsi que les associations de
promotion et protection des droits de l'homme, jouent-elles leur rôle en toute
indépendance et sans menace?
2. Participation
· Décentralisation et gouvernance locale: les élections locales sont-
elles organisées? Si oui, le sont-elles dans la transparence?
· Qualité de la gouvernance : les Conseils sont-ils installés, jouent-ils leur
rôle? La population est-elle impliquée?
· Implication de la société civile: D'une manière générale, syndicats,
associations, secteur productif, sont-ils impliqués dans la formulation, l'élaboration,
la mise en œuvre et le contrôle des politiques et programmes?
· Statut de l'opposition: existe-t-il des textes fixant le statut de
l'opposition? Ces textes lui reconnaissent- ils des droits?
3. Responsabilité et imputabilité
· Critères de responsabilisation : existe-t-il un cadre législatif pour les
nominations et affectations? Comment l'appréciez-vous?
· Evaluation de la responsabilité: les responsables sont-ils évalués dans
l'exécution de leur tâche? Y at-il une obligation de résultat?
· Objectivité de l'évaluation: ceux qui évaluent, sont-ils compétents et
objectifs dans l'évaluation?
· Sanction administrative de la responsabilité: un responsable
incompétent, est-il sanctionné par la perte de son poste?
· Sanction judiciaire: les agents convaincus de manquement,
détournement, sont-ils traduits devant les juridictions compétentes?

4. Transparence
· Cadre législatif de la transparence: y a -t-il une législation explicite en la
matière?
· Code de bonnes pratiques: existe-t-il un code de bonnes pratiques pour
la gestion des affaires publiques?
· Contrôle parlementaire: l'Assemblée Nationale, exerce-t-elle un contrôle
sur la gestion des finances publiques?
· Contrôle judiciaire: la Cour des Comptes, exerce-telle un contrôle sur la
gestion du comptable de l'Etat.
· Inspections: les inspections régulières des finances sont-elles effectuées?
· Suivi des inspections: les travaux et résultats des inspections sont-ils
suivis d'effets sanctions administratives, pénales, etc.
5. Efficacité et efficience
· Cadre législatif efficient de l'Administration dans le domaine des
nominations: aux responsabilités: haute fonction publique, est-ce que ce cadre
existe?
· Respect du cadre: le cadre législatif, est-il respecté par les pouvoirs publics?
· Principe de permanence: certaines fonctions, au sein de l'administration,
constituent une permanence et une mémoire: DAF, SG, etc. La fonction de
mémoire est-elle respectée?
· Motivation: les cadres et agents, sont-ils motivés dans leurs tâches?
émulation, sanctions positives, salaires attrayants.
· Formation continue: existe-t-il un programme de stage et formation
continue: est-il exécuté convenablement?
· Evaluation: existe-t-il un système d'évaluation des agents de
l'Administration? Sanctions: les sanctions, sont-elles prises en cas de
manquement?
· Capacité institutionnelle: c'est la capacité de l'administration ou de toute
autre institution à élaborer, mettre en œuvre et contrôler les politiques et
programmes de développement avec efficience et efficacité.
I. MODELE ET PRATIQUE DE LA GOUVERNANCE
En terme de la gouvernance, on peut catégoriser en deux catégories pour mener
les affaires de l’Etat : le management politique et la science politique.
1. Le management politique :
Le management politique est un art de gouverner et de mener les affaires de
l’Etat. Il est une technique de manipulation. Il peut diviser en deux niveaux :
A. Le choix de société
Le choix de de société est un matériel de construction de la gouvernance de l’Etat
vers le bien des tous en rapport avec l’exigence de l’autorité divin, Dieu tout
puissant :
- Démocratie
- Valeur républicain
- Décentralisation :
- Respect de droit de citoyen : droit de l’homme
- Construction et développement de royaume des cieux
- Etc…

B. Structure et organisation d’une nation


a) Communauté de base
C’est l’ensemble de foyer dans un ou plusieurs villages dit « fokonolona » qui
prend la place très prépondérante du développement de la nation, en tant que
acteurs principaux de la bonne gouvernance publique et la vie sociétale. La
communauté de base adopte une charte ou DINA de la bonne conduite pour
assurer la paix sociale et le développement communautaire.
b) Société civile
C’est l’ensemble de sept organisations : association, ONG, coopérative,
groupement, syndicat, fondation, église. La société civile est un catalyseur de
développement et de la gouvernance, en relation avec les communautés de base
et les organes centraux. Elle assure l’équilibre de 3P (partenariat – publique –
privée) en termes de gouvernance. Il y a aussi une charte ou DINA de la société
civile.
c) Classe de dirigeant
La classe de dirigeant peut diviser en quatre (4) organes : organe judiciaire,
organe contrôle, organe consultatif et organe indépendant.
- Organe judiciaire :
o Niveau central : instance judiciaire, tribunal centrale (intervention juridique :
5%)
o Niveau communal : c’est une médiation communale (intervention juridique :
10%)
o Niveau Fokonolona : règlement à l’amiable des conflits locaux en relation avec
le DINA et la loi en vigueur (intervention juridique : 85%)
- Organe contrôle et inspection : c’est l’inspecteur d’Etat, comme un
contrôleur de la gouvernance en faveur de l’éthique et de l’intégrité.
o Il contrôle toutes les administrations publiques et le fonctionnement des
machines administratives de l’Etat
o Il contrôle l’application et la mise en œuvre du programme et du budget de
l’Etat
o Il contrôle la relation et l’interaction entre 3P sur la gouvernance des affaires
de l’Etat
o Membres : juriste, technicien et éthicien
- Organe consultatif : c’est un organe de conseil, d’arbitrage et de
réconciliation
o Conseil national de l’intégrité et d’éthique ;
o Conseil économique et conseil de la bonne gouvernance
o Conseil technique et juridique de relation internationale et diplomatique.
o Etc…
- Organe indépendant : c’est un organe qui occupe une mission spéciale de
façon indépendant pour garantir l’application et la mise en œuvre de la bonne
gouvernance des affaires de l’Etat en vue du bien des tous et pour l’intérêt de la
nation : BIANCO, CENI, HCJ, …
d) Classe politique : c’est la structure et organisation du choix de société pour
mener et administrer les affaires de l’Etat, comme un vrai chemin politique qui de
détermine la vie et l’avenir de la nation
2. Science politique
C’est une science de gouverner le pays et de mener les affaires de l’Etat, pour
fonctionner les machines administratives de façon durable, efficace et rapide.
La politique de l’Etat dans toutes les dimensions dans tous les secteurs, dans tous
les niveaux doit être encadré et gouverné par le Royaume de cieux, pour
accomplir la référence : « la volonté de Dieu soit faite sur la terre comme au
ciel ». Ces sont :
- Politique environnementale ;
- Politique économique ;
- Politique éducation ;
- Politique sociale
- Politique sécurité
- Politique diplomatique et de relation internationale
- Etc…

 PARTIE 3 LA BONNE GOUVERNANCE DE L’ENTREPRISE

 PARTIE 3Leçon

Une «bonne» gouvernance peut avoir un impact extrêmement positif sur la vie d’une
entreprise. Si elle se préoccupe activement de cette question, une société en retire des
avantages concurrentiels. La responsabilité globale de la gouvernance incombe au Conseil
d’administration. Dans cette tâche, ce dernier est assisté par la Direction, par l’organe de
révision, par l’audit interne ainsi que par les fonctions «risques et complice». La «culture de la
gouvernance» est marquée par les individus qui opèrent au sein, pour, et en dehors de
l’entreprise. Chacun apporte sa pierre à l’édifice. A cet égard, la clé du succès réside dans
l’application d’une approche «top-down» et «bottom-up».
La gouvernance d’entreprise désigne le système formé par l’ensemble des
processus, réglementations, lois et institutions destinés à cadrer la manière dont
l’entreprise est dirigée, administrée et contrôlée.
I. LES CADRES ET VALEURS ETHIQUES DE LA BONNE
GOUVERNANCE
1. Le cadre éthique
La bonne gouvernance doit aussi reposer sur l’éthique. Une entreprise forte
dépend de la création et du maintien d’une solide base de confiance entre les
membres et ceux élus comme dirigeants et membres des organes statutaires,
d’une part, ainsi que les gestionnaires et le personnel, d’autre part. la
transparence dans la gestion des processus doit sous-tendre cette confiance, tout
comme l’honnêteté et l’intégrité des représentants élus et du secrétaire général.
Les principes éthiques suivants procurent une plus grande certitude aux initiatives
organisationnelles et constituent, en même temps, un véhicule pour prévenir la
corruption sous ses différentes formes. Aussi est-il souhaitable, dans la mesure du
possible, de définir, d’entretenir et d’améliorer des normes éthiques par
l’autorégulation, pour les biens des tous ou l’intérêt des tous.
Les principes éthiques d’honnêteté, d’impartialité, de tolérance, de loyauté et de
l’équité, encadré par la volonté et les principes des cieux sont également sous-
jacents à la bonne gouvernance.
2. Les valeurs
Les valeurs organisationnelles sont importantes pour l’entreprise tant en interne
qu’en externe, puisqu’elles sont l’expression des comportements attendus. Aussi,
pour améliorer son succès, est-il essentiel que l’entreprise se doute de valeurs
auxquelles le personnel peut s’identifier, d’adhérer, attribuer une signification
profonde et satisfaire.
Pour revêtir ce sens profond, les valeurs doivent se traduire par des
comportements observables relève le mérite d’un système de valeurs
organisationnelles convenu et le mot grec « ethos » qui signifie comportement
juste au niveau de l’organisation.
Les sept valeurs clés les plus importantes pour l’entreprise sont : le déterministe,
l’intégrité, l’humilité, l’empathie, la charité, l’ouverture au changement et le souci
du service. Pour mettre en œuvre ces sept valeurs au sein de l’entreprise, il faut
les intégrer au but, à la planification stratégique, à la planification de la
performance, ainsi qu’à la gestion.
II. LES PRINCIPES DE LA BONNE GOUVERNANCE DE
L’ENTREPRISE
Chaque entreprise ou organisation doit définir elle-même les règles qu’elle suivra
pour mettre en application une bonne gouvernance. Cependant, une bonne
gouvernance se construit sur la base de principes reconnus et universels. Il est
important de s’assurer que ces principes animent les règles spécifiques suivies par
l’entreprise.
Voici les huit principes à respecter, avec les explications de Richard Drouin,
avocat-conseil, McCarthy Tétrault, président sortant du CA du Collège des
administrateurs de sociétés :
1. L’indépendance des administrateurs.
Les membres du conseil d’administration d’une entreprise ont la responsabilité de
voir à son bien-être et à sa pérennité. Des administrateurs réellement
indépendants ont les coudées franches pour protéger les intérêts généraux de
l’entreprise. L’indépendance doit notamment s’exprimer par le recrutement
d’administrateurs qui n’ont aucun lien avec les dirigeants ni aucune relation
d’affaires avec l’entreprise.
2. L’intégrité.
Le conseil doit s’assurer que l’entreprise et tous ses dirigeants respectent les lois
et les règles en vigueur. Il est responsable du respect de l’éthique, de la santé et
de la sécurité des employés, etc.
3. La reddition de comptes.
Les administrateurs doivent rendre des comptes aux actionnaires, ainsi qu’aux «
parties prenantes », c’est-à-dire le public, les clients, les fournisseurs et la
communauté. Le conseil est responsable de la conformité de l’entreprise.
4. La planification stratégique.
Le rôle fondamental du conseil d’administration est d’assurer le succès et la
pérennité de l’entreprise. Le conseil doit questionner et débattre du plan
stratégique conçu et proposé par la direction de l’entreprise en vue d’en approuver
la version définitive. Puis, le conseil doit s’intéresser et suivre activement le
déploiement de cette stratégie. Il ne doit pas se contenter d’approuver ce qui a été
imaginé par le directeur général, comme cela se faisait autrefois.
5. La transparence.
Les entreprises ne peuvent plus se contenter de communiquer uniquement avec
les actionnaires. Elles doivent désormais faire preuve d’ouverture et de
transparence avec toutes les parties prenantes, y compris le public, ses clients et
ses fournisseurs et la communauté. Bien entendu, être transparent ne signifie pas
qu’il faut donner accès à tous ses chiffres à tout le monde. Mais il faut savoir
communiquer directement, sans artifice, quand il est nécessaire, notamment si un
incident survient.
6. L’équité et l’équilibre.
L’époque où un conseil d’administration réunissait des membres de la famille et
des amis du dirigeant est révolue. Les administrateurs doivent être représentatifs
de l’actionnariat et des parties prenantes. Le conseil doit faire une grande place à
la diversité, à commencer par celle des femmes, qui demeurent toujours trop peu
nombreuses dans les CA.
7. Le respect de l’environnement.
Les législations sont devenues très sévères au sujet de l’environnement. Une
bonne gouvernance tient compte de la responsabilité de l’entreprise et le conseil
doit demeurer bien au fait de l’évolution des obligations de l’entreprise sur ce plan.
D’ailleurs, les administrateurs peuvent être tenus personnellement responsables
en cas de manquements majeurs de l’entreprise envers l’environnement.
8. La flexibilité.
Les principes, les concepts et les bonnes pratiques de gouvernance doivent être
flexibles selon le propre de chaque société. Ces principes doivent donc être
adaptés au contexte d’une société d’État, d’une université, d’un organisme sans
but lucratif, d’une société cotée en bourse, d’une société à actionnaire unique ou
d’une société privée.
Optez pour une gouvernance efficace, qui se démarque
Si une bonne gouvernance favorise l’atteinte de résultats très positifs, le contraire
est aussi vrai. Une mauvaise gouvernance peut nuire à l’entreprise et à ses
résultats, notamment sur le plan de sa réputation et de sa crédibilité, deux valeurs
très précieuses.
Cela dit, une bonne gouvernance ne se traduit pas toujours par des chiffres plus
impressionnants. Il n’y a pas toujours de relation de cause à effet. Cependant, une
bonne gouvernance permet l’émergence d’une philosophie d’entreprise positive et
ouverte.
L’objectif que vous devez viser ? Une gouvernance qui se démarque et qui est
reconnue pour son efficacité, son indépendance et la rigueur de son contrôle.
III. LES PILIERS DE LA GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
Premier pilier : Éthique et transparence
La transparence, qu’elle soit d’ordre politique, financière, ou économique, fait
débat. Or, nous vivons dans un monde qui tend lui-même à être transparent, c’est-
à-dire un espace-temps globalisé rythmé par l’accélération de la circulation et
densification de l’information d’une part, la communication numérique d’autre
part, et ses deux corollaires, l’accessibilité et l’instantanéité.
Bien que la notion d’éthique apparaît de façon explicite dans la définition de la
bonne gouvernance d’entreprise, la Commission européenne a néanmoins
présenté le 16 avril 2013 une proposition de modification de la législation
comptable en vigueur afin d’accroître la transparence des entreprises en matière
de responsabilité sociale et environnementale. Car force est de constater que la
gouvernance d’entreprise semble traverser une crise en termes de fiabilité et
crédibilité.
Transparence et éthique sont intimement liées à la gouvernance, mais également
au développement durable ; on connaît par ailleurs le fort degré d’engagement des
femmes en faveur du développement durable

Deuxième pilier : La légitimité et la crédibilité des administrateurs


Il s’agit d’une condition nécessaire, d’un préalable à toute gouvernance efficace
L’enjeu fondamental de la légitimité consiste à établir comment et par qui les
administrateurs sont-ils élus ou nommés ? Envers qui le conseil d’administration
est-il imputable ? Qui est le mandant du conseil ? Les réponses à ces questions
déterminent la légitimité des administrateurs.
Il y a des modèles, des façons de composer avec ct enjeu dans les entreprises :
· Le modèle dit de l’actionnariat comme seul mandant ; les actionnaires
élisent un conseil qui conseil qui leur est imputable. Celui-ci nomme les dirigeants
de l’entreprise qui doivent leur rendre des comptes.
· Le modèle des parties prenantes (stakeholders) où l’organisation compte
plusieurs mandants, représentés sur son conseil d’administration.

Troisième pilier : La démarche de gestion et de planifications


stratégiques
Si on ne prend garde, la planification stratégique peut facilement aboutir :
· A un document de relations publiques pour gérer l’image de l’institution et
jeter de la poudre aux yeux aux parties prenantes externes ;
· A un exercice bureaucratique, répétitif et stérile, mené par des techniciens
de la planification ;
· A un instrument de contrôle déguisé ;
· A une démarche pro-forma qui ne s’adresse pas aux vrais enjeux, problèmes
et défis de l’organisation.
Quatrième pilier : La qualité de l’information et des mesures de
performance, son intégrité et sa transparence
Une gouvernance efficace doit s’alimenter à une information pertinente, disponible
en temps opportun ; elle doit contenir des mesures fiables et valides de la
performance de l’organisation. Or, établir de telles mesures de la performance est
un enjeu complexe mais fondamental. Dans le monde des entreprises, on crût
pendant un temps que le profit et les valeurs du titre représentaient des mesures
absolues de la qualité des gestionnaires.
Le niveau de profit d’une entreprise ne prend tout son sens que si cette donnée
est interprétée par des administrateurs crédibles qui comprennent ces enjeux.
Cinquième pilier : système de motivation et de rémunération variable
Comment le conseil devrait-il connaitre une bonne performance de la direction ?
Au-delà de la satisfaction du travail bien fait, des accolades et des promotions, les
incitatifs monétaires jouent un rôle important et périlleux dans le monde des
entreprises.
Le système de motivation et de rémunération variable est une condition de travail
marquant la bonne gouvernance et la performance de l’organisation de façon
durable.
IV. LES ROLES DE LA GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
Il s’agit des rôles des organes statutaires et des dirigeants de l’entreprise
D'origine anglo saxonne, la notion de gouvernance d'entreprise est apparue au
cours des années 1980, d’abord aux Etats-Unis sous le terme générique
de Corporate Governance, puis au fur et à mesure dans toutes les grandes
économies. Le principe de la gouvernance est d’organiser la conciliation d’intérêts
qui peuvent s’avérer divergents dans les entreprises, notamment entre
actionnaires et décideurs.
Gardez à l'esprit que la gouvernance d'entreprise, encadrée par le droit des
sociétés et les normes comptables, est un subtil équilibre d’intérêts réciproques
entre parties prenantes directes : dirigeants, actionnaires majoritaires ou
minoritaires, salariés ; et autres parties prenantes indirectes : clients fournisseurs,
partenaires ou conseils.
Dans ce cadre, nous verrons aussi qu'il est indispensable de bien anticiper et
organiser vos sessions de prises de décisions, si vous voulez que votre
gouvernance d'entreprise soit fluide et réussie à long terme.
Les structures de gouvernance auxquelles vous participez sont soumises au droit
des sociétés commerciales. Elles ont pour objectif de vous permettre d'organiser la
gestion courante de l'entreprise, tout en protégeant les intérêts de tous les
acteurs.
Parmi les types de la société et terme de statut juridique, on prend l’aspect
général sur la gouvernance de l’entreprise.
1. Le rôle et responsabilités du conseil d’administration.
Si vous évoluez dans la forme « moniste » de la société anonyme, qui constitue la
grande majorité des sociétés anonymes, sachez que le conseil d’administration
auquel vous pouvez participer dispose des prérogatives suivantes :
· Le conseil d’administration nomme le directeur général et peut le destituer ;
il nomme aussi les autre membres de la direction, sur recommandation du
directeur général ;
· Le conseil approuve la démarche de planification stratégique, discute et
approuve les orientations de l’entreprise et son plan stratégique ;
· Le conseil approuve le budget annuel de l’entreprise, ainsi que ses budgets
d’investissement ;
· Le conseil approuve les objectifs et priorités proposés par le DG et évalue
ses résultats et réalisations ;
· Le conseil approuve les grandes politiques et s’assure de leur mise en
application ;
· Le conseil approuve le programme de rémunération variable, s’il y a lieu.
· Le conseil d’administration supervise les prestations de l’auditeur externe et
de l’audit interne ;
· Le conseil d’administration contrôle et évalue les réalisations de l’entreprise
par rapport aux objectifs stratégiques, aux plans, au profil de risque et aux
budgets ;
· Le conseil d’administration veille à ce que toutes les mesures nécessaires
soient prises pour assurer l’intégrité et la publication en temps utile des états
financiers et des autres informations significatives, financières et non financières
de la société ;
· Le conseil d’administration est statué sur des questions de gouvernance
d’entreprise, par exemple :
o Les décisions relatives aux propositions à soumettre à l’assemblée générale
pour décision, débat ou information, selon le cas ;
o Les décisions relatives au contenu de la charte ;
o Les décisions relatives à la gouvernance de l’entreprise, telle que la nomination
du PCA ou du vice-Président et des autres membres exécutifs et du management ;
o Les décisions relatives à la composition et à la détermination des
responsabilités des comités consultatifs du conseil d’Administration.

2. Autorité du conseil d’administration


Le Conseil d’Administration a l’autorité et de devoir d’affecter à l’exercice de ses
fonctions les moyens adéquates nécessaires et proportionnels. Il assume, à l’égard
de la société, la responsabilité collégiale du bon exercice de son autorité et de ses
pouvoirs. Les administrateurs ont individuellement accès à des conseils
professionnels indépendants, et après consultation du Président du Conseil
d’Administration(PCA).
3. Rôles et fonction du Président du Conseil d’Administration
Le conseil d’Administration désigne un Président et un Vice-Président.

En particulier, le PCA :
· Contrôle l’adéquation de la gouvernance de la société et notamment de sa
structure juridique, aux besoins de la société ; il propose au conseil
d’Administration les modifications nécessaires ;
· Sur son initiative, avec l’appui du CGC, il met en œuvre les processus qui
régissent :
o La formulation des exigences en matière d’indépendance, de compétence et de
qualifications des Administrations de la société
o La nomination ou la réélection des membres du Conseil d’Administration et de
ses comités, en tenant compte du plan de succession et de l’évaluation des
performances des administrateurs non exécutifs
o L’évaluation de l’efficacité du Conseil d’Administration dans son ensemble et de
ses comités
o La nomination ou la révocation, l’évaluation et la rémunération du CEO et des
autres membres de comité exécutif et du management.
· S’assure de la qualité et de l’efficacité des activités du Conseil
d’administration (CA), notamment :
o En prenant les mesures nécessaires pour développer un climat de confiance au
sein du CA en contribuant à des discussions ouvertes, à l’expression constructive
des divergences de vues et à l’adhésion aux décisions prises par le CA
o En établissant l’ordre du jours des réunions du CA après concertation avec le
CEO et en veillant à la bonne application des procédures relatives à la préparation,
aux délibérations, aux prises de décisions et à leurs mise en œuvre ;
o En veillant à ce que les membre du CA disposent d’informations pertinentes, en
temps opportun et claire, avant et entre les réunions ;
o En veillant à ce que les nouveaux Administrateurs reçoivent un programme de
formation adapté à leurs besoins individuels
· Dans le contexte des missions de contrôle et de supervision du CA,
représenté par le Président à cet égard, et sans préjudice des pouvoir et
compétence de comité exécutif aux projets de l’entreprise ;
· Préside l’Assemblée générale et en assure le bon déroulement ; et
Le vice-président remplace le PCA en cas d’absence. Le Vice-Président est
également l’interlocuteur de référence des membres individuels du CA à l’occasion
de l’évaluation de la performance du Président.
4. Rôles et fonctions de la direction générale
La direction générale définit et pilote la stratégie de l’entreprise et supervise son
exécution
La fonction direction générale regroupe l’ensemble des postes de management
global de l’entreprise ou d’une partie de l’entreprise. Elle se caractérise par la
prise en charge d’une double responsabilité à la fois stratégique et opérationnelle :
En amont, la direction générale assure la définition de la stratégie(objectifs et
moyens), pour l’entreprise ou une partie de l’entreprise. Il doit ainsi :
· Elaborer des objectifs de modernisation et de développement de
l’entreprise ;
· Définir les grandes lignes de la politique commerciale, de distribution et de
conquête de nouveau marché ;
Plus en aval, le direction générale supervise et gère les moyens pour réaliser les
objectifs assignés.
La fonction du DG comprend la direction globale de l’entreprise et la direction
d’une entité de l’entreprise.
La fonction de la direction générale est au cœur de la modernisation de
l’entreprise :conduire une réflexion sur la stratégie de l’entreprise, définir le cœur
de métier, ouvrir l’entreprise aux marché internationaux, stimuler l’innovation,
fédérer les RH, …
Les missions principales de la direction générale :
· Participation à l’élaboration de la politique associative
· Relation avec les acteurs extérieurs
· Gestion et animation de l’équipe du siège : gestion, finances et RH
· Animation, supervise et contrôle des équipe de direction des établissements
et services

III. PROCEDURE DE LA BONNE VOUVERNANCE D’ENTREPRISE


L’international Federation of Accountant(IFAC) organise cette procédure en deux
grandes options : le cadre d’analyse durable et le guide international des bonnes
pratiques en matière de gouvernance d’entreprise.
1. Cadre d’analyse proposé par l’IFAC :
C’est la recherche de la création de valeur dans le cadre d’un modèle de
développement durable et souhaitable de l’entreprise :
· Le cadre d’analyse relatif au développement durable de l’entreprise proposé
par l’IFAC présente les facteurs-clé de succès et de réussite d’une entreprise dans
l’intérêt de ses actionnaires tout en consacrant un principe de transparence au
profit de ses parties prenantes : les salariés ; les éventuels syndicats, les client les
fournisseurs, l’Etat, les organismes sociaux,…
· Le cadre d’analyse proposé est construit sur quatre piliers : la stratégie de
l’entreprise, le management, une information financière à destination des
investisseurs et la prise en compte des parties prenantes ;
· Le premier axe du cadre conceptuel est celui de l’approche stratégique. En
ce sens, la dimension développement durable est une des opportunités
stratégique de l’entreprise ;
· Le deuxième axe est le mode de management. Une organisation doit mettre
en place des outils de mesure et d’évaluation de la performance durable, faciliter
l’évaluation de comportements plus éthiques et encourager la mise en place d’une
comptabilité environnementale et sociétale qui viendrait compléter des
informations traditionnelles à dominante comptable et financière ;
· Le troisième axe repose sur la qualité de l’information produite pour les
investisseurs. Il est essentiel pour les organisations de produire une information de
qualité sur le développement durable et la responsabilité sociale de l’entreprise à
destination des investisseurs, pour leur permettre d’analyser la pertinence des
mesures prises et leur intérêt pour l’entreprise.
· Quant au quatrième axe, il est relatif à la diffusion d’informations sociétales,
sociales et environnementales à destination des parties prenantes.

2. Guide international de bonnes pratiques en matière de gouvernance


Les bonnes pratiques instaurées par le normalisateur comptable peuvent être
regroupées en deux catégories. D’un côté, certains principes définissent le concept
de bonne gouvernance et les moyens pour y parvenir. D’un autre côté, certains
principes se focalisent spécifiquement sur le conseil d’administration et
préconisent l’adoption de pratique relativement à sa composition, son organisation
et son rôle.
A. La définition d’une bonne gouvernance
L’IFAC définit ce que signifie une gouvernance de qualité à travers l’énoncé d’une
série des principes.
Principe 1 : une bonne gouvernance a pour objectif de créer et
d’optimiser la « sustainability stakeholder value » : selon l’IFAC, le conseil
d’administration a pour responsabilité d’utiliser les ressources de son entreprise de
manière optimale, c’est-à-dire, en s’assurant de la création d’une valeur durable
pour les parties prenantes.
Principe 2 : une bonne gouvernance équilibre les intérêts
des stakeholder et consacre une vision à long terme : l’IFAC reconnait que
les parties prenantes ont des intérêts divergents (les collaborateurs et les
actionnaires)
Principe 3 : une bonne gouvernance appréhende la performance et la
conformité aux règles : les deux dimensions de la gouvernance (performance et
conformité aux règles) doivent être prises en compte par le conseil
d’administration, en dépit du constat critique de la tendance de ces dernières
années dressé par l’IFAC :
· Pour assurer la surveillance de la conformité, les comptables doivent
s’assurer de la régularité des assemblées générales, du respect de l’obligation
de reporting et doivent mettre en place une procédure pertinente de contrôle.
· Pour assurer la vérification de la performance, les comptables ont en
charge la fourniture, l’analyse et l’interprétation de l’information communiquée
aux dirigeants.
Principe 4 : une bonne gouvernance doit être intégrée pleinement dans
l’organisation : pour le normalisateur comptable international, la gouvernance
est plus qu’un exercice de conformité règlementaire. Les principes de
gouvernance doivent être présents dans la définition des objectifs de l’entreprise
et dans toutes les actions menées par cette dernière. A ce titre, les comptables
doivent promouvoir l’intégration de ces principes, mettre au point une
cartographie des rôles et de responsabilités des membres de l’organisation et
mesurer les évolutions de l’entreprise sur ce point.
Principe 5 : une bonne gouvernance d’entreprise inclut une gestion
effective et efficiente du risque : une relation claire entre la gestion du risque
et les objectifs d’une entreprise est un point central de la bonne gouvernance des
entreprises. Le conseil d’administration doit maintenir à un niveau acceptable non
seulement la capacité de risque de son entreprise, mais encore la volonté de son
entreprise d’assumer le nombre de risque dans la poursuite de ses objectifs. L’IFAC
recommande et insiste sur l’importance de ne pas se contenter de présenter
l’aspect négatif du risque, tant celui-ci et source d’opportunité pour les entreprises
parfaitement l’appréhender (vérifier et.surveiller )
B. Le conseil d’administration comme « clé de voûte » de la
gouvernance
Si le normalisateur comptable international fait du conseil d’administration le
maillon central d’une bonne gouvernance d’entreprise, cet organe stratégique doit
respecter de préconisations pour être capable tenir ce rôle.
Principe 1 : la structure de direction de l’entreprise doit être appropriée :
· L’IFAC insiste sur la place des membres extérieurs et non lié à la direction de
l’entreprise au sein du conseil d’administration, sur l’objectivité des membres de
ce conseil et l’alignement de leurs intérêt avec celui des parties prenantes, sur la
rémunération et la procédure d’évaluation de la performance du conseil et sur la
mise en place éventuelle de comités spécifiques.
· L’IFAC souligne que la constitution de comités spécialisés peut aider le
conseil d’administration dans ses tâches.
· L’IFAC recommande que le conseil d’administration s’assure de la
compétence de ses membres, notamment en définissant les responsabilités de
chacun et en mettant en place une procédure d’évaluation ;
· L’IFAC propose que le président du conseil d’administration et le directeur
générale soient des personnes différentes
· Le normalisateur international fait également des propositions sur la
responsabilité et les pouvoirs du conseil d’administration ;
· L’IFAC préconise ainsi une répartition de responsabilités au sein du conseil
d’administration. Alors que les membres extérieurs ou non liés à la direction
seraient responsables vis-à-vis des stakeholders, le guide recommande que les
autres membres soient directement responsables de la mise en œuvre des
opérations et de leur réussite.
· L’IFAC met en place des lignes directrices pour s’assurer que la prise en
compte des parties prenantes est effective. D’une part, le conseil d’administration
doit prendre conscience de son rôle de leader et des responsabilités qu’un tel rôle
implique. D’autre part, des instruments de mesure doivent être développés pour
contrôler que le conseil d’administration s’inscrit dans une
perspective stakeholder.
Principe 2 : le conseil d’administration détermine les valeurs
fondamentales au travers desquelles l’entreprise opère :
· Pour l’IFAC, il est nécessaire que le conseil d’administration détermine les
valeurs de l’entreprise, développe et implante un code de conduite et adhère aux
principes envisagés.
· Le conseil d’administration doit s’assurer aussi que tous ceux impliqués par
le processus décisionnel respect ces valeurs ;
· La bonne conscience et le principe « do the right thing » doivent animer
l’action des acteurs de la gouvernance des entreprise ;
· Le conseil d’administration doit informer les parties prenantes des valeurs
sur laquelle l’entreprise repose et faire en sorte que de telles valeurs soient
comprises, acceptées et mises en pratique ;
· L’IFAC précise que les parties prenantes doivent avoir la possibilité de
communiquer librement au conseil d’administration, sans que leurs intérêts ne
puissent être compromis par un tel comportement.
Principe 3 : le conseil d’administration doit comprendre le modèle
d’affaire de son entreprise, l’environnement opérationnel dans lequel elle
évolue et la manière dont la « sustainable stakeholder value » est créée :
· Assurant un rôle essentiel dans la gouvernance de son entreprise, le conseil
d’administration a un devoir de gérer l’entreprise dans une perspective de long
terme au profit des stakeholder. Par conséquent, le conseil d’administration doit
maitriser la façon dont l’entreprise opère, ainsi que les opportunités et les risques
inhérents à son environnement.
· Le conseil d’administration doit comprendre de quelle manière créer de la
valeur pour les prenantes et ce, afin d’évaluer si les besoins des parties prenantes
sont satisfaits par l’entreprise ;
· Pour ce faire, l’IFAC préconise la mise au point d’une procédure appropriées
de rémunération intégrant notamment la compétence et l’expérience des
administrateurs, une mesure de leur performance ou encore, un accès aux
personnes importantes de l’organisation et à toutes les sources d’information qui
permettent une meilleure compréhension de l’entreprise
Principe 4 : le conseil d’administration fixe la stratégie de l’entreprise et
allie performance et conformité :
· L’IFAC indique qu’il convient d’ajouter, à la mission traditionnelle de
conformité qui relève de la compétence du conseil d’administration, une mission
attachée à la détermination de création de valeur.
· Si le guide note que le conseil d’administration doit concilier diverses
activités stratégiques, il doit également instituer une procédure permettant de
rechercher la conformité et la performance.
Principe 5 : le conseil d’administration évalue la stratégie et s’assure que
les actions de l’entreprise s’inscrivent dans cette stratégie :
· L’IFAC met en avant l’importance de mesurer les procédures et les
décisions qui contreviennent à l’objectif stratégique de l’entreprise. En parallèle,
l’évaluation des actions qui s’opposent aux objectifs de l’entreprise doit
comprendre une mise à jour permanente de l’environnement afin d’avoir la
certitude que cet environnement (porteur tant d’opportunité que de risques) n’a
pas été modifié de manière significative.
· L’IFAC recommande la mesure d’autres éléments. En premier lieu, le
système de gestion du risque de l’entreprise doit être régulièrement évalué et des
actions correctrice adoptées. En deuxième lieu, le conseil d’administration doit
porter un jugement sur la structure de gouvernance de l’entreprise et sur la
performance, démarche indispensable pour garantir leur effectivité et leur
amélioration continue ;
· L’IFAC souligne que les auditeurs doivent mettre en place une approche
systématique de l’évaluation de l’effectivité de la gestion du risque ; du contrôle
interne et des procédures en matière gouvernance ;
Principe 6 : le conseil d’administration contrôle l’utilisation des
ressources :
· L’IFAC relève que la gestion des ressources d’une entreprise incombe à son
conseil d’administration, à sa direction et à l’ensemble de son équipe dirigeante
· L’IFAC rappelle que le conseil d’administration doit protéger les biens
tangibles et intangible, ces derniers faisant malheureusement souvent l’objet dans
les faits d’une attention moins grande ;
· L’IFAC rappelle aussi que le conseil d’administration doit instaurer un
contrôle périodique de l’allocation des ressources afin de s’assurer que celle-ci
sont employées de manière à créer la valeur stakeholder la plus importante.
Principe 7 : le conseil d’administration vérifie la satisfaction des besoins
informationnels des stakeholder et la qualité de l’information divulguée :
· De manière générale, l’IFAC souligne le caractère unique de
chaque reporting des informations financières et extra-financières et le souci
permanent qui doit animer les concepteurs de ces documents qu’ils ne deviennent
pas de simples outils de marketing
· Selon l’IFAC, le conseil d’administration doit superviser la divulgation de
données intéressants de l’entreprise afin de vérifier que les parties prenantes
reçoivent une information pertinente, compréhensible et fiable ;
· Le conseil d’administration est responsable du contrôle des procédures et
des pratiques utilisées pour réunir ces données et vérifie que les principes
d’intégrité, de reddition et de transparence ont bien été respectés ;
· L’information communiquée aux partie prenantes doit être également de
qualité, qualité qui doit être contrôlé par le conseil d’administration ;
· L’IFAC insiste sur la cohérence qui doit caractériser les informations.
L’ensemble de ces données doit être intégré dans un document mettant en lien les
performances passées et les prévisions futures ;
· Le conseil d’administration doit porter une attention particulière à la
présentation des informations mise à disposition des parties prenantes.

IV. AMELIORATION DE LA BONNE GOUVERNANCE D’ENTREPRISE


Comment améliorer la bonne gouvernance de l’entreprise pour l’avenir ?
Un grand nombre de conseil d’administration à travers le monde utilisent la
messagerie personnelle pour la communisation entre ses membres. C’est l’une des
conclusions les plus marquants du rapport mondial établi par Forrester, à la
demande de Diligent,
Cette étude de grande envergure démontre la fracture numérique qui existe chez
les administrateurs. En cette fin d’année, traçons ensemble 10 recommandations
pour une bonne gouvernance d’entreprise, à travers les principaux enseignements
issus de cette étude.
Conseil 1 : Mieux gérer les conseils en situation de crise pour une bonne
gouvernance d’entreprise
Lorsqu’une situation de crise intervient dans une entreprise, il est important que la
société puisse bien réagir. Ces crises sont de divers ordres, tels que des difficultés
de relations publiques, des soucis juridiques ou encore des problèmes touchant la
sécurité des données. Le rapport Forrester précise que 30 % des conseils sondés
ont déjà vécu une situation de crise au cours des deux années précédentes. Dans
ces situations bien particulières, une technologie de Gestion de la gouvernance
d’entreprise (GGE) est fondamentale pour une réponse adaptée.

Conseil 2 : Disposer d’un outil facilitant pour véritablement aider la GGE


Pour une bonne gouvernance d’entreprise, il est nécessaire de se faire aider et
seconder véritablement par une solution digitale performante. Trop souvent,
comme le précise le rapport mondial Forrester, les logiciels de GGE se sont révélés
être des obstacles ou ils n’apportaient aucune aide. En Europe, les points de
difficultés principalement mentionnés par les conseils d’administration concernent
l’examen des politiques ou des plans ainsi que la réception d’informations de la
part de leurs juristes.
Conseil 3 : Améliorer la communication interne pour une bonne
gouvernance d’entreprise
Une bonne communication interne entre les membres du conseil est très
bénéfique à la gouvernance d’entreprise. Elle doit être améliorée et surtout
sécurisée afin que les administrateurs puissent échanger avec facilité. Des
connections efficaces et rapides entre les membres sont vecteurs d’une
collaboration renforcée. Ainsi de meilleures décisions pour l’avenir de l’entreprise
peuvent être prises.
Conseil 4 : Être particulièrement réactif et précis
La réactivité et la précision sont des qualités importantes pour une bonne
gouvernance d’entreprise. Il est crucial pour toute société de fluidifier les relations
entre les dirigeants afin d’y parvenir. Les situations de crise exigent d’autant plus
des prises de décisions rapides et des actions promptes pour éviter tout dommage
supplémentaire. Le rapport Forrester explique qu’un outil de GGE doit servir à
fournir une réponse dans les délais prescrits et communiquer de façon sécurisée
entre administrateurs. Or, il annonce que 40 % des conseils concernés par une
crise au cours des deux années précédentes n’ont pas obtenu d’aide, ni même
d’informations de la part de leurs juristes à cause de leur logiciel de gestion du
conseil.
Conseil 5 : Prioriser les performances environnementales, sociales et de
gouvernance (ESG)
Mettre en avant les bonnes pratiques ESG présente de multiples bénéfices pour les
entreprises : attirer les meilleurs talents, améliorer la performance financière à
long terme, … Pour y parvenir, il est nécessaire, comme l’explique Forrester, que
le conseil d’administration utilise une « technologie qui permette de comparer,
voire de suivre et de promouvoir en temps réel les efforts ESG ». Ainsi 28 % des
conseils interrogés ont assuré que le fait d’utiliser un outil leur permettant
d’atteindre leurs objectifs ESG a le plus d’impact sur leur conseil. Néanmoins, les
conseils d’administration sont les « moins satisfaits de leur visibilité sur les
questions liées à la durabilité et aux progrès ESG ».
Conseil 6 : Se doter d’un outil de suivi des progrès d’ESG
Outre la nécessité d’accorder de l’importance aux pratiques ESG au sein de la
société, il est nécessaire pour une bonne gouvernance d’entreprise de pouvoir
connaître et faire valoir ses progrès en la matière. Aussi un outil fournissant un
tableau de bord des questions ESG est fondamental. Or, selon Forrester,
seulement 20 % des conseils d’administration en Europe possèdent un logiciel
établissant des tableaux de bord des catégories de gouvernance clés.
Conseil 7 : Utiliser plus efficacement le temps pour une bonne
gouvernance d’entreprise
Alors qu’un grand nombre de conseils d’administration ne se réunissent qu’une
fois par trimestre, optimiser la durée de ces réunions du conseil est crucial. En
effet, les ordres du jour des séances regorgent de sujets complexes et centraux,
auxquels il est nécessaire de répondre. Or, le rapport international Forrester
souligne la difficulté des conseils à utiliser efficacement leur temps.
Conseil 8 : Utiliser des documents récents pour les séances du conseil
d’administration
Pour une bonne gouvernance d’entreprise, il est nécessaire de porter des
améliorations à la gestion des documents transmis aux administrateurs. En effet,
le rapport de Forrester explique que le peu de temps des réunions du conseil « ne
doit pas être gaspillé dans la réutilisation d’anciens rapports ou données ». Il a
calculé que 71 % des rapports écrits reçus avant une séance du conseil datent
d’au moins une semaine. Ce chiffre atteint même les 76 % dans les conseils
d’administration européens.
Conseil 9 : Fournir des documents écrits à l’avance aux administrateurs
Les membres du conseil étant extrêmement occupés, il est nécessaire de les aider
à optimiser leur temps. Pour ce faire, leur transmettre les documents des séances
à l’avance et par écrit est une solution qu’ils ont eux-mêmes mentionnée dans le
rapport Forrester. En effet, 56 % d’entre eux estiment que les séances seraient
plus efficaces de cette façon. Pour une bonne gouvernance d’entreprise, une
meilleure organisation de la planification des ordres du jour des réunions du
conseil est nécessaire. 46 % des réunions du conseil sont consacrées à l’examen
de rapports ou de présentations.
Conseil 10 : Appliquer des règles de sécurité strictes
Un conseil d’administration gère des informations confidentielles, voire même
critiques pour l’avenir de leur société. Aussi il importe pour la bonne gouvernance
d’entreprise que les règles les plus strictes de sécurité soient observées. On l’a vu
dans l’étude de Forrester qu’un grand nombre de membres de conseil sont
concernés par la perte de téléphones mobiles ou de documents papier, comme par
les tentatives de vols de pirates informatiques. Cependant, l’application de règles
de sécurité est une façon se retrouver moins souvent en situation de crise.
Sans être la panacée universelle, un logiciel de gestion de conseil représente un
excellent outil pour résoudre certaines difficultés et enjeux de la gouvernance des
sociétés. Une solution intégrée, telle que Diligent Board, est un véritable levier de
bonne gouvernance et donc d’amélioration des décisions stratégiques des
membres des con

 CONCLUSION

 CONCLUSIONPage

EXAMEN FINAL

 Examen 310è VagueTest

Examen Final 310è VAGUE Les sujets sont disponibles à partir du Jeudi 01er Juillet à 09h
jusqu'au Dimanche 04 Juillet 2021 à 23h59. Aucun retard ne sera toléré, et aucun rattrapage
ne sera autorisé.
Durée: 01 heure!!!

Cliquez sur le lien "Examen 310è Vague" pour entrer dans l'espace de travail.
Une fois le sujet ouvert, le compte à rebours de 60 minutes commence et ne
s'arrête plus.
Sujet donné sous forme de question à choix multiples.

Bonne chance.

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