Cours Technique de Bonne Gouvernance
Cours Technique de Bonne Gouvernance
Cours Technique de Bonne Gouvernance
Examen Final 310è VAGUE Les sujets sont disponibles à partir du Jeudi 01er Juillet
à 09h jusqu'au Dimanche 04 Juillet 2021 à 23h59. Aucun retard ne sera toléré, et
aucun rattrapage ne sera autorisé. Durée: 01 heure!!! Cliquez sur le lien "Examen
310è Vague" pour entrer dans l'espace de travail. Une fois le sujet ouvert, le
compte à rebours de 60 minutes commence et ne s'arrête plus. Sujet donné sous
forme de question à choix multiples. Bonne chance.
PARTIE 1 NOTION GENERALE DE LA BONNE GOUVERNANCE
I. DEFINITIONS ET OBJECTIFSLeçon
1. Définitions
La gouvernance désigne l’ensemble des mesures, des règles, des organes de
décisions, d’information et de surveillance qui permettent d’assurer le bon
fonctionnement et le contrôle de l’Etat, d’une institution ou d’une organisation
qu’elle soit publique ou privée, régionale, nationale ou internationale.
Selon la Banque Mondiale, la bonne gouvernance est la manière dont le pouvoir
est exercé pour gérer les ressources nationales économiques et sociales
consacrées au développement. Elle découle de souci d’assurer la viabilité des
projets qu’elle finance et conclut que le développement durable suppose
l’existence d’un cadre transparent et fiable de règles et d’institutions pour la
conduite des affaires publiques et privées
Selon la banque asiatique de développement, la bonne gouvernance est définie
comme étant la manière dont le pouvoir est exercé pour gérer les ressources
nationales économiques et sociales consacrées au développement. En outre, dans
un avis juridique distinct émis par le conseil général de la banque asiatique de
développement, il est expliqué que la gouvernance comprend au moins deux
dimensions :
· Une dimension politique (démocratie, droits humains)
· Une dimension économique (gestion efficace des ressources publiques)
Selon le PNUD, la gouvernance en faveur du développement humain durable
comme étant l’exercice de l’autorité politique, économique et administrative en
vue de gérer les affaires d’un pays à tous les niveaux.
Selon la bible, comme une source et destination de la gouvernance, la
gouvernance désigne l’ensemble des mesures, des principes, des processus, des
normes en rapport avec la volonté de Dieu, afin que la nation vivre en paix et en
pleine bonheur, équitablement. La Règne des cieux vienne : que la volonté de Dieu
soit faite sur la terre comme au ciel (Mathieu 6 :10)
Le Royaume des Cieux sur la terre :
- Equilibre les quatre dimensions de l’être humain : corps, âme, esprit et
société ;
- Assure que la nation soit accompli et propre à toute bonne œuvre ;
- Attire la bénédiction et la protection des cieux dans toutes les dimensions de
développement de façon durable ;
- Amène vers l’assurance du salut de tout le citoyen
La bonne gouvernance est nécessaire à tous les niveaux de l’administration
publique. Elle revêt toutefois une importance fondamentale au niveau local car ce
sont les collectivités locales qui sont les plus proches des citoyens.
Au niveau l’entreprise, la bonne gouvernance est celle qui crée de la valeur en
améliorant la performance et, surtout en assurant la pérennité de l’entreprise,
sans aucun risque.
La bonne gouvernance se rapporte généralement à des processus par lesquels des
organisations sont dirigées, contrôlées et tenues pour responsables et couvre
l’exercice du pouvoir, la reddition d coptes, la gérance, leadership, orientation ainsi
que le contrôle exercé au sein de l’organisation.
2. Objectifs
La bonne gouvernance permet à l’entreprise de contrôler ses objectifs
stratégiques, de faire preuve de transparence et de responsabilité et de se doter
de procédures bien définies. Il est également important d’intégrer, dans les
processus qui mènent à ces résultats, des mécanismes assurant un niveau
approprié de participation des membres.
La bonne gouvernance est le moyen par lequel le comportement d’une
organisation est règlementé et comprend des systèmes utilisés pour gérer,
contrôler et stimuler la performance.
L’objectif final d’une bonne gouvernance est d’obtenir une meilleure gestion au
sens large du terme :
- Une organisation claire et efficace
- Une description des processus et procédure de l’institution, publique ou
privée
- Une identification précise des rôles et responsabilités de chaque acteur
- Une bonne qualité des relations avec les parties prenantes en faveur de
l’intégrité
- Une communication transparente et équitable
- Une maîtrise des risques
- Un système de contrôle interne efficace
- Une mesure de la performance par des tableaux de bord
- L’anticipation et la facilitation de la transition
- D’éliminer des activités superflues et redondantes
- Le renforcement de la confiance mutuelle, le respect mutuel, l’amour
mutuelle de toutes les parties prenantes de la gouvernance
3. Les acteurs et parties prenantes de la bonne gouvernance
Acteurs principaux Les électeurs qui élisent les Les actionnaires qui élisent le
autorités lesquels mandate CA, lequel mandate la direction,
l’Administration, selon des selon des modalités variables,
modalités variables, propre au propres au régime juridique de l
régime juridique de l’administration société concernée
concernée
Les autres parties prenantes Les employés, les fournisseurs, les Les employés, les fournisseurs,
clients, les banques ou autres clients, les banques ou autres
prêteurs, le voisinage, prêteurs, le voisinage,
l’environnement et les tiers, au sens l’environnement et les tiers, au
le plus large, pouvant entrer en sens le plus large, pouvant entre
relation avec l’Administration à en relation avec l’entreprise à
raison de ses activités et raison de ses activités et
comportements comportements
1. Gouvernance politique
La mise au point et maintien d’institution publiques efficace est un préalable pour
le développement humain. Ici il se pose la question de la nature et responsabilité
de la représentation politique ; de l’impact de la configuration actuelle de nos
situations constituées sur la base des composantes ; de la corruption ; de
l’importance de la constitution et des lois élaborées dans le souci de mettre fin aux
agression ; de l’indépendance des structures légales et leur accès ; de réforme du
secteur de la sécurité et le rôle des acteurs non gouvernementaux comme les
médias, dans les prises de décisions politiques.
En rapport avec la gouvernance politique, il faut retenir quelques défis auxquels on
faire face. Il s’agit de :
· Garantir l’Etat que les principes d’une bonne gouvernance vont être
appliqués au niveau national et local ;
· Obtenir une plus grande proportion des femmes dans les structures ou les
institutions politiques : participation équitable de tout le citoyen, sans aucune
trace de la discrimination, ni l’acception de personne ;
· Savoir identifier et éviter les menaces que la politique de transition posent à
l’intégrité de la constitution de l’Etat ;
· Avoir des capacités pour fournir des politiques et programmes efficaces.
2. Gouvernance économique
Une gouvernance efficace et responsable est fondamentale pour gérer les
ressources nationales et internationales de manière performante et cohérente.
Ceci oriente vers une étude des processus budgétaires, de l’approvisionnement du
système bancaire, fiscaux et des justifications. Il est aussi important de voir
comment le manque de capacité, gouvernance et la faiblesse des institutions,
affectent les progrès. Il faut aussi souligner que les réponses des donateurs
affaiblissent fréquemment la nature des budgets responsables par le biais de
pratiques hors budget.
Les défis économiques en termes de bonne gouvernance sont à relever à savoir :
· La bonne gestion des ressources et richesses naturelles mises en valeur
avec le concours d’entreprises internationales, souvent avec des effets négatifs
pour la population pauvre ;
· L’exploitation de ses ressources et l’utilisation des recettes en provenant
doivent être transparentes et de la part des acteurs nationaux ;
· Pour l’avenir économique : éviter la corruption, assurer la transparence,
utiliser les recettes des exportations pour l’investissement dans le développement
de la population, promouvoir l’utilisation de l’énergie par la population pauvre pour
son propre développement, travail avec les secteurs privés de manière à
maximiser sa contribution à l’agenda sur le développement, amélioration
l’assistance et attirer les investisseurs, …
· Chercher premièrement le royaume et la justice des Cieux, et toute la
gouvernance économique vous serai donnée pardessus. (Mathieu 6 : 33 )
En guise de recommandation, il faut investir dans la formation morale et technique
de la génération nouvelle pour mieux maîtriser les richesses naturelles du pays.
IV. LES PECHES MORTELS DE LA BONNE GOUVERNANCE
Les péchés mortels à éviter, éliminer et à éradiquer radicalement dans le monde
de la gouvernance sont le suivant :
• La corruption
• L’instabilité politique
• L’autoritarisme
• La désinformation ou l’inaccessibilité de l’information
• Le non-respect des droits humains.
• L’idolâtrie et la laïcité de l’Etat.
PARTIE 2 LA BONNE GOUVERNANCE DANS L’ADMINISTRATION
PUBLIQUE
PARTIE 2Leçon
f) Équité.
Tous les hommes et toutes les femmes ont la possibilité d’améliorer ou de
maintenir leurs conditions de vie.
g) Efficacité et efficience.
Les processus et les institutions donnent des résultats en fonction des besoins,
tout en utilisant au mieux les ressources
h) Responsabilité.
Les décideurs au niveau du gouvernement, du secteur privé et des organisations
de la société civile rendent des comptes au public, ainsi qu’aux parties prenantes
institutionnelles. Cette responsabilité diffère en fonction de l’organisation et selon
que la décision est intérieure ou extérieure à l’organisation.
i) Vision stratégique.
Les dirigeants et le public ont une vaste perspective à long terme de la bonne
gouvernance et du développement humain, ainsi qu’une idée de ce qui est
nécessaire à un tel développement. Par ailleurs, ils comprennent dans toute leur
complexité les données historiques, culturelles et sociales dans lesquelles s’inscrit
cette perspective.
5. Eléments de la bonne gouvernance selon la bible
La bible englobe et encadre les éléments de la bonne gouvernance selon : la
Banque mondiale, BAsD, BAfD, PNUD
La bible identifie sept éléments fondamentaux de la gouvernance :
a) La vie de prière et la repentance :
La bible priorise la vie de prière et la repentance avant toutes choses, dans le
monde de gouvernance (Daniel 9 : 4-5 ; 1Roi 3 :6 ; Néhemie 1 :4 ; …)
La vie de prière et la repentance :
- Attire la présence et l’intervention divine dans le monde de gouvernance,
voire la bénédiction du Royaume des cieux;
- Fortifie la communion et le lien très étroit en les cieux et la terre, pour
accomplir la parole de Dieu : sur la terre comme au ciel, sur l’administration des
affaires de l’Etat.
- Sont des outils primordiaux contre les tentations et les œuvres de diable sur
l’administration des affaires de l’Etat.
b) L’obéissance et la louange
L’obéissance et la louange est une façon de respect, de reconnaissance, et
d’humilité qui attire la présence, l’autorité et l’intervention divines (des cieux) sur
la gouvernance de l’Etat dans toutes les dimensions.
c) La responsabilité, le devoir et le service
Les gouvernements et les fonctionnaires dans tout le niveau doivent être garants
du bon comportement et de toute bonne œuvre sur toute action de
l’administration publique. Ce n’est pas le peuple servi l’Etat, mais au contraire,
l’Etat (les gouvernements et les fonctionnaires) servi le peuple
d) La paix et la sécurité
En dehors de la sécurité, il est impossible de trouver un vrai développement. La
paix est un moteur fondamental su développement de la nation
e) La participation et la solidarité
L’union fait la force. La solidarité relève un esprit d’équipe comme un vrai bloc et
force imbattable et intraitable vers le bien et l’intérêt de la nation. Tout le citoyen
doit participer activement au changement et au développement :
« développement participatif »
f) L’équité et égalité
Tous les hommes, toutes les femmes sans exception ni la discrimination ni
l’acception de personne ont la possibilité d’améliorer ou de maintenir leurs
conditions de vie
g) L’amour et le fihavanana
Gouvernance sans amour ce n’est pas une gouvernance. En dehors de l’amour
c’est un bon à rien. L’amour et le fihavanana sont de source obligatoire sur
l’assurance de la bonne gouvernance dans toutes les dimensions. La gouvernance
en dehors de l’amour ou en dehors du royaume des cieux est une gouvernance
comme un cercle vicieux.
PRINCIPE 2 – Réactivité
► Les objectifs, règles, structures et procédures sont adaptés aux attentes
légitimes et aux besoins des citoyens.
► Les services publics sont assurés et il est fait suite aux demandes et aux plaintes
dans un délai raisonnable.
PRINCIPE 3 – Efficacité et efficience
► Les résultats sont conformes aux objectifs fixés.
► Les ressources disponibles sont utilisées de façon optimale.
► Des systèmes de gestion de la performance permettent de mesurer et
d’améliorer l’efficacité et l’efficience des services.
► Des audits sont effectués à intervalles réguliers afin d’évaluer et d’améliorer les
services.
PRINCIPE 4 – Ouverture et transparence
► Les décisions sont prises et mises en œuvre conformément à la règlementation.
► Le public a accès à toutes les informations qui ne sont pas classées secrètes
pour des raisons spécifiées et prévues par la loi (comme la protection de la vie
privée ou la garantie de l’impartialité des procédures de passation de marchés).
► Les informations sur les décisions, la mise en œuvre des politiques et les
résultats sont rendues publiques de manière à permettre à la population de suivre
et de contribuer effectivement à l’action de la collectivité locale. La bonne
gouvernance est nécessaire à tous les niveaux de l’administration publique. Elle
revêt toutefois une importance fondamentale au niveau local car ce sont les
collectivités locales qui sont les plus proches des citoyens.
PRINCIPE 5 – État de droit
► Les collectivités locales respectent la loi et les décisions judiciaires.
► Les normes et les réglementations sont adoptées conformément aux procédures
définies par la loi ; elles sont appliquées de manière impartiale.
Etape 3 : INNOVATION
L’étape d’innovation consiste à concevoir la solution de gouvernance à mettre en
œuvre. Sur base d’une analyse des écarts par rapport à la situation actuelle, le
plan d’action est déterminé.
Etape 4 : TRANSFORMATION
La transformation a pour objectif de mettre en œuvre le plan d’action. Les
principes et processus de gouvernance sont mis en place dans l’organisation.
4. Transparence
· Cadre législatif de la transparence: y a -t-il une législation explicite en la
matière?
· Code de bonnes pratiques: existe-t-il un code de bonnes pratiques pour
la gestion des affaires publiques?
· Contrôle parlementaire: l'Assemblée Nationale, exerce-t-elle un contrôle
sur la gestion des finances publiques?
· Contrôle judiciaire: la Cour des Comptes, exerce-telle un contrôle sur la
gestion du comptable de l'Etat.
· Inspections: les inspections régulières des finances sont-elles effectuées?
· Suivi des inspections: les travaux et résultats des inspections sont-ils
suivis d'effets sanctions administratives, pénales, etc.
5. Efficacité et efficience
· Cadre législatif efficient de l'Administration dans le domaine des
nominations: aux responsabilités: haute fonction publique, est-ce que ce cadre
existe?
· Respect du cadre: le cadre législatif, est-il respecté par les pouvoirs publics?
· Principe de permanence: certaines fonctions, au sein de l'administration,
constituent une permanence et une mémoire: DAF, SG, etc. La fonction de
mémoire est-elle respectée?
· Motivation: les cadres et agents, sont-ils motivés dans leurs tâches?
émulation, sanctions positives, salaires attrayants.
· Formation continue: existe-t-il un programme de stage et formation
continue: est-il exécuté convenablement?
· Evaluation: existe-t-il un système d'évaluation des agents de
l'Administration? Sanctions: les sanctions, sont-elles prises en cas de
manquement?
· Capacité institutionnelle: c'est la capacité de l'administration ou de toute
autre institution à élaborer, mettre en œuvre et contrôler les politiques et
programmes de développement avec efficience et efficacité.
I. MODELE ET PRATIQUE DE LA GOUVERNANCE
En terme de la gouvernance, on peut catégoriser en deux catégories pour mener
les affaires de l’Etat : le management politique et la science politique.
1. Le management politique :
Le management politique est un art de gouverner et de mener les affaires de
l’Etat. Il est une technique de manipulation. Il peut diviser en deux niveaux :
A. Le choix de société
Le choix de de société est un matériel de construction de la gouvernance de l’Etat
vers le bien des tous en rapport avec l’exigence de l’autorité divin, Dieu tout
puissant :
- Démocratie
- Valeur républicain
- Décentralisation :
- Respect de droit de citoyen : droit de l’homme
- Construction et développement de royaume des cieux
- Etc…
PARTIE 3Leçon
Une «bonne» gouvernance peut avoir un impact extrêmement positif sur la vie d’une
entreprise. Si elle se préoccupe activement de cette question, une société en retire des
avantages concurrentiels. La responsabilité globale de la gouvernance incombe au Conseil
d’administration. Dans cette tâche, ce dernier est assisté par la Direction, par l’organe de
révision, par l’audit interne ainsi que par les fonctions «risques et complice». La «culture de la
gouvernance» est marquée par les individus qui opèrent au sein, pour, et en dehors de
l’entreprise. Chacun apporte sa pierre à l’édifice. A cet égard, la clé du succès réside dans
l’application d’une approche «top-down» et «bottom-up».
La gouvernance d’entreprise désigne le système formé par l’ensemble des
processus, réglementations, lois et institutions destinés à cadrer la manière dont
l’entreprise est dirigée, administrée et contrôlée.
I. LES CADRES ET VALEURS ETHIQUES DE LA BONNE
GOUVERNANCE
1. Le cadre éthique
La bonne gouvernance doit aussi reposer sur l’éthique. Une entreprise forte
dépend de la création et du maintien d’une solide base de confiance entre les
membres et ceux élus comme dirigeants et membres des organes statutaires,
d’une part, ainsi que les gestionnaires et le personnel, d’autre part. la
transparence dans la gestion des processus doit sous-tendre cette confiance, tout
comme l’honnêteté et l’intégrité des représentants élus et du secrétaire général.
Les principes éthiques suivants procurent une plus grande certitude aux initiatives
organisationnelles et constituent, en même temps, un véhicule pour prévenir la
corruption sous ses différentes formes. Aussi est-il souhaitable, dans la mesure du
possible, de définir, d’entretenir et d’améliorer des normes éthiques par
l’autorégulation, pour les biens des tous ou l’intérêt des tous.
Les principes éthiques d’honnêteté, d’impartialité, de tolérance, de loyauté et de
l’équité, encadré par la volonté et les principes des cieux sont également sous-
jacents à la bonne gouvernance.
2. Les valeurs
Les valeurs organisationnelles sont importantes pour l’entreprise tant en interne
qu’en externe, puisqu’elles sont l’expression des comportements attendus. Aussi,
pour améliorer son succès, est-il essentiel que l’entreprise se doute de valeurs
auxquelles le personnel peut s’identifier, d’adhérer, attribuer une signification
profonde et satisfaire.
Pour revêtir ce sens profond, les valeurs doivent se traduire par des
comportements observables relève le mérite d’un système de valeurs
organisationnelles convenu et le mot grec « ethos » qui signifie comportement
juste au niveau de l’organisation.
Les sept valeurs clés les plus importantes pour l’entreprise sont : le déterministe,
l’intégrité, l’humilité, l’empathie, la charité, l’ouverture au changement et le souci
du service. Pour mettre en œuvre ces sept valeurs au sein de l’entreprise, il faut
les intégrer au but, à la planification stratégique, à la planification de la
performance, ainsi qu’à la gestion.
II. LES PRINCIPES DE LA BONNE GOUVERNANCE DE
L’ENTREPRISE
Chaque entreprise ou organisation doit définir elle-même les règles qu’elle suivra
pour mettre en application une bonne gouvernance. Cependant, une bonne
gouvernance se construit sur la base de principes reconnus et universels. Il est
important de s’assurer que ces principes animent les règles spécifiques suivies par
l’entreprise.
Voici les huit principes à respecter, avec les explications de Richard Drouin,
avocat-conseil, McCarthy Tétrault, président sortant du CA du Collège des
administrateurs de sociétés :
1. L’indépendance des administrateurs.
Les membres du conseil d’administration d’une entreprise ont la responsabilité de
voir à son bien-être et à sa pérennité. Des administrateurs réellement
indépendants ont les coudées franches pour protéger les intérêts généraux de
l’entreprise. L’indépendance doit notamment s’exprimer par le recrutement
d’administrateurs qui n’ont aucun lien avec les dirigeants ni aucune relation
d’affaires avec l’entreprise.
2. L’intégrité.
Le conseil doit s’assurer que l’entreprise et tous ses dirigeants respectent les lois
et les règles en vigueur. Il est responsable du respect de l’éthique, de la santé et
de la sécurité des employés, etc.
3. La reddition de comptes.
Les administrateurs doivent rendre des comptes aux actionnaires, ainsi qu’aux «
parties prenantes », c’est-à-dire le public, les clients, les fournisseurs et la
communauté. Le conseil est responsable de la conformité de l’entreprise.
4. La planification stratégique.
Le rôle fondamental du conseil d’administration est d’assurer le succès et la
pérennité de l’entreprise. Le conseil doit questionner et débattre du plan
stratégique conçu et proposé par la direction de l’entreprise en vue d’en approuver
la version définitive. Puis, le conseil doit s’intéresser et suivre activement le
déploiement de cette stratégie. Il ne doit pas se contenter d’approuver ce qui a été
imaginé par le directeur général, comme cela se faisait autrefois.
5. La transparence.
Les entreprises ne peuvent plus se contenter de communiquer uniquement avec
les actionnaires. Elles doivent désormais faire preuve d’ouverture et de
transparence avec toutes les parties prenantes, y compris le public, ses clients et
ses fournisseurs et la communauté. Bien entendu, être transparent ne signifie pas
qu’il faut donner accès à tous ses chiffres à tout le monde. Mais il faut savoir
communiquer directement, sans artifice, quand il est nécessaire, notamment si un
incident survient.
6. L’équité et l’équilibre.
L’époque où un conseil d’administration réunissait des membres de la famille et
des amis du dirigeant est révolue. Les administrateurs doivent être représentatifs
de l’actionnariat et des parties prenantes. Le conseil doit faire une grande place à
la diversité, à commencer par celle des femmes, qui demeurent toujours trop peu
nombreuses dans les CA.
7. Le respect de l’environnement.
Les législations sont devenues très sévères au sujet de l’environnement. Une
bonne gouvernance tient compte de la responsabilité de l’entreprise et le conseil
doit demeurer bien au fait de l’évolution des obligations de l’entreprise sur ce plan.
D’ailleurs, les administrateurs peuvent être tenus personnellement responsables
en cas de manquements majeurs de l’entreprise envers l’environnement.
8. La flexibilité.
Les principes, les concepts et les bonnes pratiques de gouvernance doivent être
flexibles selon le propre de chaque société. Ces principes doivent donc être
adaptés au contexte d’une société d’État, d’une université, d’un organisme sans
but lucratif, d’une société cotée en bourse, d’une société à actionnaire unique ou
d’une société privée.
Optez pour une gouvernance efficace, qui se démarque
Si une bonne gouvernance favorise l’atteinte de résultats très positifs, le contraire
est aussi vrai. Une mauvaise gouvernance peut nuire à l’entreprise et à ses
résultats, notamment sur le plan de sa réputation et de sa crédibilité, deux valeurs
très précieuses.
Cela dit, une bonne gouvernance ne se traduit pas toujours par des chiffres plus
impressionnants. Il n’y a pas toujours de relation de cause à effet. Cependant, une
bonne gouvernance permet l’émergence d’une philosophie d’entreprise positive et
ouverte.
L’objectif que vous devez viser ? Une gouvernance qui se démarque et qui est
reconnue pour son efficacité, son indépendance et la rigueur de son contrôle.
III. LES PILIERS DE LA GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
Premier pilier : Éthique et transparence
La transparence, qu’elle soit d’ordre politique, financière, ou économique, fait
débat. Or, nous vivons dans un monde qui tend lui-même à être transparent, c’est-
à-dire un espace-temps globalisé rythmé par l’accélération de la circulation et
densification de l’information d’une part, la communication numérique d’autre
part, et ses deux corollaires, l’accessibilité et l’instantanéité.
Bien que la notion d’éthique apparaît de façon explicite dans la définition de la
bonne gouvernance d’entreprise, la Commission européenne a néanmoins
présenté le 16 avril 2013 une proposition de modification de la législation
comptable en vigueur afin d’accroître la transparence des entreprises en matière
de responsabilité sociale et environnementale. Car force est de constater que la
gouvernance d’entreprise semble traverser une crise en termes de fiabilité et
crédibilité.
Transparence et éthique sont intimement liées à la gouvernance, mais également
au développement durable ; on connaît par ailleurs le fort degré d’engagement des
femmes en faveur du développement durable
En particulier, le PCA :
· Contrôle l’adéquation de la gouvernance de la société et notamment de sa
structure juridique, aux besoins de la société ; il propose au conseil
d’Administration les modifications nécessaires ;
· Sur son initiative, avec l’appui du CGC, il met en œuvre les processus qui
régissent :
o La formulation des exigences en matière d’indépendance, de compétence et de
qualifications des Administrations de la société
o La nomination ou la réélection des membres du Conseil d’Administration et de
ses comités, en tenant compte du plan de succession et de l’évaluation des
performances des administrateurs non exécutifs
o L’évaluation de l’efficacité du Conseil d’Administration dans son ensemble et de
ses comités
o La nomination ou la révocation, l’évaluation et la rémunération du CEO et des
autres membres de comité exécutif et du management.
· S’assure de la qualité et de l’efficacité des activités du Conseil
d’administration (CA), notamment :
o En prenant les mesures nécessaires pour développer un climat de confiance au
sein du CA en contribuant à des discussions ouvertes, à l’expression constructive
des divergences de vues et à l’adhésion aux décisions prises par le CA
o En établissant l’ordre du jours des réunions du CA après concertation avec le
CEO et en veillant à la bonne application des procédures relatives à la préparation,
aux délibérations, aux prises de décisions et à leurs mise en œuvre ;
o En veillant à ce que les membre du CA disposent d’informations pertinentes, en
temps opportun et claire, avant et entre les réunions ;
o En veillant à ce que les nouveaux Administrateurs reçoivent un programme de
formation adapté à leurs besoins individuels
· Dans le contexte des missions de contrôle et de supervision du CA,
représenté par le Président à cet égard, et sans préjudice des pouvoir et
compétence de comité exécutif aux projets de l’entreprise ;
· Préside l’Assemblée générale et en assure le bon déroulement ; et
Le vice-président remplace le PCA en cas d’absence. Le Vice-Président est
également l’interlocuteur de référence des membres individuels du CA à l’occasion
de l’évaluation de la performance du Président.
4. Rôles et fonctions de la direction générale
La direction générale définit et pilote la stratégie de l’entreprise et supervise son
exécution
La fonction direction générale regroupe l’ensemble des postes de management
global de l’entreprise ou d’une partie de l’entreprise. Elle se caractérise par la
prise en charge d’une double responsabilité à la fois stratégique et opérationnelle :
En amont, la direction générale assure la définition de la stratégie(objectifs et
moyens), pour l’entreprise ou une partie de l’entreprise. Il doit ainsi :
· Elaborer des objectifs de modernisation et de développement de
l’entreprise ;
· Définir les grandes lignes de la politique commerciale, de distribution et de
conquête de nouveau marché ;
Plus en aval, le direction générale supervise et gère les moyens pour réaliser les
objectifs assignés.
La fonction du DG comprend la direction globale de l’entreprise et la direction
d’une entité de l’entreprise.
La fonction de la direction générale est au cœur de la modernisation de
l’entreprise :conduire une réflexion sur la stratégie de l’entreprise, définir le cœur
de métier, ouvrir l’entreprise aux marché internationaux, stimuler l’innovation,
fédérer les RH, …
Les missions principales de la direction générale :
· Participation à l’élaboration de la politique associative
· Relation avec les acteurs extérieurs
· Gestion et animation de l’équipe du siège : gestion, finances et RH
· Animation, supervise et contrôle des équipe de direction des établissements
et services
CONCLUSION
CONCLUSIONPage
EXAMEN FINAL
Examen Final 310è VAGUE Les sujets sont disponibles à partir du Jeudi 01er Juillet à 09h
jusqu'au Dimanche 04 Juillet 2021 à 23h59. Aucun retard ne sera toléré, et aucun rattrapage
ne sera autorisé.
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Sujet donné sous forme de question à choix multiples.
Bonne chance.