Cytologie V

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CYTOLOGIE V

SIGNALISATION ET MORT CELLULAIRE


LA COMMUNICATION CELLULAIRE
 Principes généraux de la communication
cellulaire
 Comment les cellules communiquent elles?
 Les différents types de signaux chimiques
 Les différentes formes de communications via
les molécules sécrétées
 Le devenir d’une cellule dépend de l’intégration
de différents signaux: Le réseau de transduction
cellulaire
SIGNALISATION CELLULAIRE
 Signalisation cellulaire = évènement qui se passent à l’interieur de la cellule
 La cellule est en permanance en contact avec des signaux.
 Premieres cellules vivante : 3,5 millions d’années.
 Premiers organismes pluricellulaires : 1,5 millions d’années.
 Nécessité d’élaborer des mécanismes de traduction des signaux pour
communiquer
 Coordination de la réponse qui détermine la position, le rôle d’une cellule au
sein de l’organisme : il faut que chacune des cellules sache quelle est sa
position et son role dans l’organisme.
 L’élaboration des méchanismes de communication est lente est compliquée.
 Importance de ces « contrôles sociaux » : par exemple une cellule
cancéreuse perd ses caractères sociaux, ne réagit plus à son environnement et
devient délétère pour l’organisme .
I) LA TRANSMISSION PAR LES MOLÉCULES DE SIGNALISATION

 - Les molécules de signalisation sont sécrétées


par exocytose, par diffusion à travers la
membrane plasmique, ou restent ancrées à la
membrane.
 - La cellule cible peut répondre grâce à la
présence d'un récepteur à forte affinité, situé sur
la membrane ou à l'intérieur de la cellule.
SIGNALISATION CELLULAIRE
 La vie d'un organisme pluricellulaire repose sur la communication
et les interactions entre les cellules qui le composent.
 La communication entre les cellules peut se faire soit par contact
direct, soit par l'intermédiaire de molécules de signalisation, de
type facteurs de croissance, hormones, neurotransmetteurs,
facteurs immunitaires comme les cytokines, facteurs
hématopoïétiques.
 Ces molécules de signalisation agissent par l'intermédiaire de
récepteurs sur un système de transduction intracellulaire faisant
intervenir des seconds messagers.
 La matrice extracellulaire joue un rôle important, car elle remplit
les espaces entre les cellules.
LA TRANSMISSION PAR LES MOLÉCULES DE SIGNALISATION

 1) Différentes voies de transmission


 - La sécrétion endocrine est due à des
cellules spécialisées qui sécrètent les
hormones.
 - La transmission nerveuse permet au
neurone de libérer un neurotransmetteur.
 - La transmission paracrine concerne la
sécrétion de médiateurs locaux.
 - La sécrétion autocrine est un type
particulier de sécrétion paracrine dans
lequel la cellule sécrétrice et la cellule cible
sont de même type.
 - L'interaction juxtacrine est une interaction
directe cellule – cellule, le ligand étant fixé
sur une cellule et le récepteur sur l'autre
cellule.
 - Les jonctions gap permettent l'échange de
petites molécules de transmission comme
l'AMPc, le Ca2+, ....
LA TRANSMISSION PAR LES MOLÉCULES DE SIGNALISATION

 2) Les molécules de signalisation


- Les molécules de signalisation
sont de natures diverses :
hydrosolubles ou liposolubles.
 - Chaque cellule est programmée
pour répondre à des
combinaisons spécifiques de
facteurs de signalisation et des
cellules différentes répondent
différemment au même signal.
 - Exemple de l'acétylcholine
 - La durée de vie de ces
molécules est très courte pour
pouvoir ajuster la réponse de
façon précise.
II) LES RÉCEPTEURS : GÉNÉRALITÉS

1) Les récepteurs membranaires


 Ils reconnaissent les facteurs de

signalisation hydrosolubles.
2) Les récepteurs intracellulaires
 - Ils peuvent être intracytoplasmiques

ou intranucléaires.
 - Ces récepteurs se fixent sur des

séquences spécifiques de l'ADN.


3) Interaction ligand – récepteur
 - L'interaction ligand – récepteur est

définie par la constante de


dissociation :
KD = kd / ka = [H][R] / [RH]
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES

 - Ce sont des protéines,


le plus souvent
glycosylées,
reconnaissant un
ligand hydrophile et
induisant une réponse
cellulaire après
fixation du ligand.
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES
 1) Récepteurs associés aux
protéines G trimériques
 Généralités
 - Ils représentent la plus
grande famille de récepteurs
membranaires et sont très
conservés dans l'évolution.
 - Ils participent aux réponses
cellulaires provenant de
molécules informatives très
diverses : hormones,
peptides, dérivés d'acides
aminés et d'acides gras ....
 - Un même ligand peut
activer différents récepteurs.
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES
Les protéines G
 - Elles sont composées de trois sous
unités : a, b et g. La sous unité a
possède l'activité GTPase. Les sous
unités bg permettent l'ancrage de
l'ensemble à la membrane par
l'intermédiaire d'un lipide lié de façon
covalente à la sous unité g.
 - Lorsque le GTP est lié et que la
protéine G est activée, elle se dissocie et
déclenche dans la cellule l'activation en
cascade de seconds messagers.
 - Les deux médiateurs les plus
importants sont l'AMPc et le Ca2+.
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES
 Les récepteurs adrénergiques
Généralités
Il existe plusieurs récepteurs adrénergiques : a1,
a2, b1, b2 et b3.
- a1 augmente la glycogènolyse hépatique et par
conséquent la glycémie.
- a2 stimule les contractions des muscles lisses
vasculaires.
- b1 stimule les contractions des myocytes.
- b2 - entraîne la relaxation des muscles
lisses vasculaires et bronchiques
- augmente la glycogénolyse hépatique et la
néoglucogenèse.
- b3 stimule la lipolyse.
 Ces récepteurs agissent par l'intermédiaire
d'une protéine Gas, de l'AMPc et d'une PKA.
 L'amplification du signal se fait à chaque
niveau et au total, pour une molécule
d'adrénaline, on peut obtenir la libération de
10 000 molécules de glucose.
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES

Exemple du récepteur b1
adrénergique du
myocarde
- Son activation conduit
à une augmentation de
la force de contraction
et de la fréquence
cardiaque.
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES
Exemple du récepteur b2
des cellules hépatiques
- L'adrénaline a un effet
hyperglycémiant par le
biais de son effet sur la
glycogènolyse et la
néoglycogenèse.
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES

Effet de la PKA sur


l'expression spécifique
de certains gènes
- La PKA phosphoryle
certains facteurs de
transcription
hydrosolubles fixés sur
une séquence spécifique
de l'ADN.
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES
 - Un même récepteur peut avoir des effets stimulant et
inhibiteur dans une même cellule pour une même fonction
cellulaire (ici, l'augmentation de la glycémie).
 - Un même ligand peut avoir des effets différents avec le
même effecteur secondaire, en se liant à des récepteurs
différents dans des cellules différentes (ici, liaison aux
récepteurs b1 et b2 dans les cellules musculaires ou
hépatiques).
 - Enfin, différents ligands, en se fixant sur des récepteurs
différents, peuvent agir sur le même effecteur secondaire
(ici, adrénaline et glucagon).
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES
Les récepteurs muscariniques de l'acétylcholine
 - Les récepteurs muscariniques de l'acétylcholine font partie du système nerveux autonome para
sympathique. Leur activation entraîne globalement des effets inverses de ceux dus à la
noradrénaline.
 Le récepteur M1
 - Les récepteurs M1 se rencontrent dans le système nerveux central, l'estomac et les ganglions.
 - Ces récepteurs activent la voie de la PLCb par l'intermédiaire de la protéine Gaq.
 PIP2 DAG + IP3

 Activation de la PKC Ouverture de canaux calciques


III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES
Le récepteur M2
 - Les récepteurs M2 de
l'acétylcholine se trouvent au
niveau du myocarde et des
muscles lisses.
 - Au niveau du myocarde, leur
stimulation est responsable
d'une diminution de la fréquence
cardiaque, voire d'un arrêt.
 - Le récepteur M2 active une
protéine Gai et des canaux K+
entraînant une hyperpolarisation
et un blocage des canaux
calciques.
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES

Contrôle de la réponse
 - Le contrôle positif se fait par augmentation du

nombre de récepteurs à la surface et leur


stabilisation à la membrane.
 - Le contrôle négatif se fait par désensibilisation

ou par destruction des récepteurs.


III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES
2) Récepteurs des facteurs de croissance et des cytokines
- Les facteurs de croissance contrôlent le cycle cellulaire, la prolifération, la croissance,
différentes fonctions biochimiques.
- Les cytokines constituent un groupe hétérogène de protéines impliquées dans les
phénomènes immunitaires et la différenciation hématopoïétique : lymphokines,
interleukines, interférons, TNF, TGFb.
- Ces récepteurs possèdent des activités de phosphorylation portées, soit par leur partie C
terminale, soit par une molécule associée.

Récepteurs des facteurs de croissance


- La plupart sont des récepteurs à tyrosine kinase intrinsèque.
Exemple du récepteur à l'EGF
- EGFR (Epidermal Growth Factor Receptor) est le premier récepteur de facteur de
croissance reconnu.
- Il possède une activité tyrosine kinase intrinsèque et stimule la prolifération de nombreux
types cellulaires, augmente les transports ioniques et favorise le catabolisme des
glucides.
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES

- Les tyrosines phosphorylées constituent des sites de reconnaissance pour des protéines spécifiques de
transduction intracellulaire, qui sont à leur tour phosphorylées.
- Les acteurs suivants sont les sérine / thréonine kinases MAPK (Mitogen Activated Protein Kinase).
- La cascade des MAPK active des facteurs de transcription dans le noyau, comme AP1.
- EGF et les autres facteurs de croissance interviennent ainsi sur le cycle cellulaire au niveau des CDK
(Cyclines Dependant Kinases) par l'intermédiaire des MAPK, mais peuvent aussi passer par la PLCg ( DAG
et IP3), les tyrosines kinases cytosoliques ou la PI3 kinase.
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES
Récepteurs des cytokines
Récepteurs à sérine / thréonine kinase
intrinsèque
Exemple du récepteur au TGFb :
 - Les protéines de la famille du
TGFb sont nombreuses et jouent un
rôle important, entre autres, dans le
développement embryonnaire.
 - Leurs effets sont variés, en
fonction du type cellulaire.
 - Le récepteur au TGFb est un
hétéro tétramère, composé de deux
fois deux monomères différents,
dont l'assemblage par la fixation du
ligand permet
l'autophosphorylation et
l'activation.
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES
 Récepteurs avec activité tyrosine
kinase associée
 - Ce sont les récepteurs des
interleukines, des CSF (Colony
Stimulating Factor), des interférons.
 - Ils sont responsables d'effets très
variés.
 - Ils se constituent par
hétérotrimérisation et s'associent
ensuite à une kinase.
 - Les kinases associées
appartiennent à la famille Src et
Janus kinase.
 - La transmission du signal aboutit à
l'activation de facteurs de
transcription de la famille STAT (1 à
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES
 Récepteurs avec activité sérine / thréonine kinase associée
 - Exemple du récepteur du TNF (Tumor Necrosis Factor).
 - Les membres de la famille du TNF jouent un rôle dans la prolifération, la
différenciation et la mort cellulaire, dans le contexte de la réponse immunitaire et de la
réponse inflammatoire.
 - Font partie de cette famille le TNFa, le TNFb et Fas – L.
 - Le TNFa est sécrété par les macrophages, les lymphocytes et les mastocytes. Le
TNFb est sécrété par les lymphocytes T activés.
 - Leur sécrétion est activée par divers facteurs.
 - La sécrétion de ces protéines a de nombreux effets : anti tumoral, anti infectieux,
procoagulant, anoréxigène, cachectisant, proinflammatoire, pyrogène.
 - Les récepteurs de ces molécules (TNFaR1, TNFaR2, Fas) conduisent aux voies
apoptotiques.
 - Une autre voie, passant par l'activation de NFkB permet la survie cellulaire par
production d'un intermédiaire (FLIP) qui inhibe la voie apoptotique.
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES
LES RÉCEPTEURS CYTOPLASMIQUES OU NUCLÉAIRES

 - Les hormones stéroïdes, les hormones


thyroïdiennes, les rétinoïdes et la vitamine D
se fixent sur des récepteurs protéiques
intracellulaires dont la fonction est de
contrôler directement la transcription de
gènes spécifiques.
 - La structure de ces récepteurs est modulaire,
chaque domaine correspondant à une fonction
:
 - La comparaison des séquences des
différents récepteurs montre une forte
homologie des régions C et E et une plus
faible homologie des régions A / B et D.
 - Ils fonctionnent sous forme d'homodimères
(comme le récepteur à l'oestradiol, un
oestrogène) ou d'hétérodimères (comme le
récepteur à l'acide rétinoïque).

Homodimérisation du récepteur à
l'oestradiol
LES RÉCEPTEURS CYTOPLASMIQUES OU NUCLÉAIRES

 Hétérodimérisation du
récepteur à l'acide
rétinoïque

 Ces récepteurs sont


actifs dans la
prolifération, l'apoptose,
la différenciation de
nombreux types
cellulaires ainsi que sur
le développement
embryonnaire.
LA MORT CELLULAIRE PROGRAMEE= APOPTOSE
LA MORT CELLULAIRE PROGRAMEE= APOPTOSE
LA MORT CELLULAIRE PROGRAMEE= APOPTOSE
LA MORT CELLULAIRE PROGRAMEE= APOPTOSE
APPROCHES GÉNÉTIQUES DE LA MORT CELLULAIRE
PROGRAMMÉE
 Au cours du développement de C. elegans, 131 cellules sur 1090 meurent au
cours d'un processus faisant intervenir quatre protéines clés, chacune
correspondant maintenant à une famille de gènes chez les mammifères.
 Horvitz et al. (1983) ont mis en évidence dans cet organisme des mutations
pouvant prévenir la mort cellulaire. Deux des principaux gènes mutés ont été
nommés ced-3 et ced-4 (Horvitz et al., 1983).
 Différentes techniques ont permis de déterminer que ced-3 codait pour une
cystéine protéase, dont un homologue chez la souris est la cystéine protéase
ICE pour «interleukin-1b converting enzyme» (Miura et al., 1993), ce qui a
conduit à la description de plusieurs membres de la même famille appelés
caspases.
 L'activation des caspases est sous le contrôle de la protéine codée par le
gène ced-4 chez C. elegans et de son homologue Apaf-1 chez les
mammifères (Zou et al., 1997).
APPROCHES GÉNÉTIQUES DE LA MORT CELLULAIRE
PROGRAMMÉE

 Un autre gène découvert par Horvitz et al. (1983) est ced-9


qui code pour une protéine contrôlant la survenue de la
mort.
 Cette protéine appartient à la famille Bcl-2 et interagit avec
la protéine Ced-4, protéine pro-apoptotique, empêchant
l'activation de Ced-3, protéine exécutrice.
 La mort cellulaire est déclenchée quand la protéine EGL-1,
protéine pro-apoptotique, se lie à la protéine Ced-9 et
l'inactive, libérant ainsi Ced-4 qui peut alors s'oligomériser
avec Ced-3 et provoquer son auto-activation.
APPROCHES GÉNÉTIQUES DE LA MORT CELLULAIRE
PROGRAMMÉE
 Les cellules de mammifères expriment plusieurs membres de chacune des quatre
familles de protéines décrites chez C. elegans (Ced-4 et EGL-1, protéines pro-
apoptotiques ; Ced-3, protéine exécutrice, et Ced-9, protéine anti-apoptotique) et ont
ainsi élaboré des réseaux complexes de signalisation conduisant à la mort cellulaire.
 D'autres types de gènes impliqués dans la mort cellulaire ont été identifiés. C'est le
cas de la DAP-kinase (Deiss et al., 1995), protéine kinase ayant une spécificité
sérine/thréonine comprenant également une région sous le contrôle de la calmoduline
et un domaine de mort.
 Son expression semble diminuée dans certaines tumeurs à fort pouvoir métastatique
et elle s'oppose à la transformation induite par un oncogène en activant un point de
contrôle du cycle cellulaire contrôlé par p19ARF/p53 (Raveh et al., 2001).
 De plus, la DAP-kinase, par son domaine de mort, est nécessaire à la mort cellulaire
induite par les récepteurs Fas ou TNF-R1 («TNF receptor 1»), ainsi qu'à la mort
induite par TGFb («transforming growth factor b»). Dans tous les cas, son activité
s'exerce en amont des événements mitochondriaux.
ACTEURS MOLÉCULAIRES MAJORITAIRES DE L'APOPTOSE

Les caspases
 Les caspases sont des cystéines protéases pouvant intervenir dans le
processus de mort cellulaire après stimulation des cellules par différents
facteurs comme des molécules chimiques, des signaux physico-chimiques
(UV, rayons gamma) ou la privation en facteurs de croissance.
 Elles ont un rôle primordial dans l'initiation et dans l'exécution de l'apoptose.
 Le terme caspase a été proposé par Alnemri et al. (1996), le « C »
représente la cystéine du site actif et « aspase » définit la spécificité stricte
de clivage des substrats de cette famille de protéases après un acide
aspartique.
 Une autre protéase connue pour avoir la même spécificité est le
Granzyme B, une sérine protéase contenue dans les granules des cellules
cytotoxiques qui initie la mort par apoptose des cellules cibles.
ACTEURS MOLÉCULAIRES MAJORITAIRES DE L'APOPTOSE

Structure et activation des caspases


 La première caspase, la caspase-1 ou ICE a été mise en évidence chez les mammifères
par homologie avec la protéine pro-apoptotique ced-3 identifiée chez C. elegans (Miura et
al., 1993) ; 14 caspases différentes ont été mises en évidence jusqu'à présent.

 Toutes les caspases ont une structure conservée et sont synthétisées sous forme de
précurseurs inactifs ou zymogènes. Les caspases sont constituées d'un pro-domaine de
taille et de séquence variables localisé dans la partie amino-terminale de la protéine, d'une
grande sous-unité (20 kda) située au milieu de la molécule et d'une petite sous-unité (10
kda) localisée dans la partie carboxy-terminale.

 Certains membres de la famille des caspases possèdent un domaine de liaison entre la


grande et la petite sous-unité. Le domaine N-terminal semble jouer un rôle dans les
interactions protéines-protéines et donc dans la régulation de l'activation de ces enzymes
(Thornberry, 1998) (Figure 1).
ACTEURS MOLÉCULAIRES MAJORITAIRES DE L'APOPTOSE

 L'activation des caspases passe par le clivage protéolytique de la forme zymogène au


niveau de deux sites consensus, permettant de couper le pro-domaine et de séparer les
deux sous-unités.
 Les caspases peuvent s'autocliver et activer d'autres caspases ou substrats formant alors
une cascade enzymatique permettant d'amplifier et d'intégrer les signaux pro-apoptotiques
(Thornberry et Lazebnik, 1998 ; Thornberry, 1998). Les deux sites consensus diffèrent
selon les caspases mais le clivage se fait toujours après la liaison Asp-X (Figure 1).
 Bien que la grande sous-unité contienne le domaine catalytique, son activité nécessite la
liaison à la petite sous-unité. En effet, les études par cristallographie révèlent que les
caspases actives sont sous forme de tétramères formés par l'association de deux
hétérodimères, contenant deux sites catalytiques indépendants (Wilson et al., 1994).
 L'activation des caspases est un évènement précoce se produisant au cours de l'apoptose et
l'inhibition de ces caspases par des protéines virales ou par des peptides spécifiques
empêche l'apparition des caractéristiques morphologiques de l'apoptose alors que
l'administration de caspases recombinantes dans des cellules induit leur mort par apoptose
(Thornberry et al., 2000).
ACTEURS MOLÉCULAIRES MAJORITAIRES
DE L'APOPTOSE
ACTEURS MOLÉCULAIRES MAJORITAIRES DE L'APOPTOSE
ACTEURS MOLÉCULAIRES MAJORITAIRES DE L'APOPTOSE
ACTEURS MOLÉCULAIRES MAJORITAIRES DE L'APOPTOSE
ACTEURS MOLÉCULAIRES MAJORITAIRES DE L'APOPTOSE
ACTEURS MOLÉCULAIRES MAJORITAIRES DE L'APOPTOSE
ACTEURS MOLÉCULAIRES MAJORITAIRES DE L'APOPTOSE
ACTEURS MOLÉCULAIRES MAJORITAIRES DE L'APOPTOSE

Principaux substrats des caspases et conséquences de leur clivage

 Plusieurs substrats des caspases ont été identifiés et l'un des mécanismes les
plus étudiés est l'activation des nucléases conduisant à la fragmentation de l'ADN.
 Ces nucléases coupent l'ADN génomique entre les nucléosomes pour générer des
fragments de 180 paires de bases. Ces nucléases portent le nom de DFF pour
facteur de fragmentation de l'ADN chez l'homme et CAD pour «caspase activated-
DNase» chez la souris. Elles existent dans la cellule sous forme de complexe inactif
parce qu'elles sont liées à une sous-unité inhibitrice.
 La nucléase DFF40 est complexée à la protéine inhibitrice DFF45 chez l'homme et
chez la souris CAD est complexée à ICAD. L'activation de ces endonucléases se
produit pendant l'apoptose par clivage de la sous-unité inhibitrice par la caspase-3
(Figure 1). L'endonucléase ainsi libérée va générer des fragments d'ADN de 180
paires de base (Samejima et al., 2001).
 Toutefois, il apparait que dans certaines formes d'apoptose, cette fragmentation
internucléosomale de l'ADN soit remplacée par une fragmentation de haut poids
moléculaire (Kaufmann et al., 2000).
ACTEURS MOLÉCULAIRES MAJORITAIRES DE L'APOPTOSE

 Certains membres de la famille Bcl-2 peuvent également être clivés pour être
activés, c'est le cas de la protéine Bid clivée par la caspase-8 dans certaines
conditions (Li et al., 1998 ; Luo et al., 1998) .
 D'autres évènements comme le clivage des lamines par les caspases
expliquent la condensation nucléaire observée au cours de l'apoptose (Buendia
et al., 1999).
 La perte de la morphologie cellulaire est probablement la conséquence du
clivage de protéines du cytosquelette comme la fodrine et la gelsoline
(Kothakota et al., 1997) et l'apparition de bourgeonnements membranaires
semble être provoquée par le clivage de PAK-2 («p21-activated kinase») au
niveau de la sous-unité régulatrice et au niveau de la sous-unité catalytique,
permettant ainsi son activation (Rudel et Bokoch, 1997) (Figure 1).
 Près de 100 substrats de caspases ont été rapportés jusqu'alors indiquant la
complexité du phénomène de mort par apoptose
ACTEURS MOLÉCULAIRES MAJORITAIRES DE L'APOPTOSE

 Un autre substrat très étudié est la poly (ADP-ribose) polymérase ou PARP (Dantzer et
al., 1999).
 Cette protéine enzymatique est constituée d'un domaine amino-terminal de liaison à
l'ADN contenant deux motifs en doigts de zinc, un domaine central et un domaine
carboxy-terminal catalytique. Dans des conditions normales, l'enzyme inactive réside
dans le nucléoplasme et, en réponse à des lésions sur l'ADN, PARP est recrutée.
 Elle devient active en se liant à l'ADN et permet alors la réparation de l'ADN en
synthétisant de longs polymères d'ADP-ribose.
 Elle fait partie de la superfamille des enzymes utilisant le NAD + (nicotinamide adénine
dinucléotide) comme substrat pour transférer l'ADP-ribose sur les protéines
« acceptrices ».
 Contrairement à la mono (ADP-ribosyl) transférase, la PARP peut générer au moins 200
unités d'ADP-ribose comme le font les toxines bactériennes. La PARP semble jouer un
rôle important au cours de l'apoptose ainsi qu'au cours de la nécrose. Pendant l'apoptose,
la PARP est clivée par des protéases telles que les caspases-3, -7 ou -9, ce qui sépare le
domaine de liaison à l'ADN du domaine catalytique (D'Amours et al., 1999).
LES MEMBRES DE LA FAMILLE BCL-2

 Les membres de la famille Bcl-2 (« B-cell leukemia/lymphoma 2-


like proteins ») sont des régulateurs de l'apoptose. Cette famille,
contenant environ 15 membres, peut être divisée en 2 groupes en
fonction de leur activité : les protéines possédant une activité anti-
apoptotique et les protéines possédant une activité pro-apoptotique.
 Ces deux groupes diffèrent par leur structure mais quatre régions
sont communes et conservées, il s'agit des domaines BH pour « Bcl-
2 homology ».
 Les régions BH1, 2 et 3 forment la poche hydrophobe capable de lier
un domaine BH3 appartenant à une autre protéine, le domaine BH3
étant une hélice a amphipathique (Gross et al., 1999)
LES MEMBRES DE LA FAMILLE BCL-2
LES MEMBRES DE LA FAMILLE BCL-2
 Une hyperphosphorylation de Bcl-2 semble altérer son activité anti-
apoptotique dans certaines cellules (Chang et al., 1997). La kinase
susceptible de phosphoryler Bcl-2 pourrait être la c-Jun N-terminal Kinase
(JNK), kinase activée par un stress.
 Bad est une protéine pouvant se lier à Bcl-X L et inhiber son activité
anti-apoptotique, cette liaison n'est permise que si le site de liaison de Bad
est déphosphorylé.
 Plusieurs kinases peuvent phosphoryler Bad. C'est le cas de la protéine
Akt/PKB/RAC qui est une sérine thréonine kinase agissant en amont de la
kinase de l'inositol tri-phosphate (IP-3) (Zha et al., 1996) et de la kinase
dépendante de l'AMPc (PKA) (Harada et al., 1999).
 La protéine Bid (22 kDa) est un substrat de la caspase-8 et doit être
clivée pour être active. Le fragment C-terminal de 15 kDa généré par la
protéolyse peut ainsi s'insérer au niveau de la membrane mitochondriale et
permettre l'activation de la voie mitochondriale amplifiant ainsi le signal
de mort initié par la voie des récepteurs (Li et al., 1998 ; Luo et al., 1998).
LES MEMBRES DE LA FAMILLE BCL-2

 La fonction principale de ces régulateurs est de contrôler la libération de


facteurs pro-apoptotiques, comme le cytochrome c, de l'espace
intermembranaire mitochondrial vers le cytosol. En effet, l'addition de protéines
pro-apoptotiques est suffisante pour induire le relargage du cytochrome c, alors
que l'addition de protéines anti-apoptotiques prévient ce relargage (Gross et al.,
1999 ; Antonsson et Martinou, 2000). De plus, des inhibiteurs de caspases
n'altèrent pas le relargage du cytochrome c, ce qui suppose que les caspases ne
sont pas impliquées dans ces évènements.
 Bcl-2 semble être très souvent liée à la membrane mitochondriale alors que
d'autres protéines comme Bax, Bid, Bad et Bim sont cytosoliques mais se
transloquent dans la mitochondrie pendant l'apoptose. Ces protéines jouent un
rôle important dans la transduction du signal allant du cytosol vers la
mitochondrie. La translocation de ces protéines est contrôlée par des
modifications post-traductionnelles comme une déphosphorylation pour Bad ou
un clivage pour Bid.
LES DIFFÉRENTES VOIES DE L'APOPTOSE
 La phase d'initiation de l'apoptose est un phénomène réversible au cours
duquel le signal apoptotique (intra- ou extra-cellulaire) est transmis à des
caspases initiatrices par des molécules adaptatrices.
 Il existe deux principales voies caspases-dépendantes de signalisation de
l'apoptose : la voie des récépteurs de mort (ou voie extrinsèque) et la voie
mitochondriale (ou voie intrinsèque). Elles semblent être bien distinctes,
cependant la voie des récepteurs de mort peut provoquer l'apoptose par la
voie mitochondriale grâce à la protéine Bid, membre de la famille Bcl-2.
 Récemment, la voie du réticulum endoplasmique dépendante de la caspase-
12 a été mise en évidence (Oyadomari et al., 2002).
 Une autre voie apoptotique caspase-indépendante est initiée par la
mitochondrie grâce à la libération de l'AIF pour «apoptosis-inducing
factor».
LES DIFFÉRENTES VOIES DE L'APOPTOSE
LA VOIE DES RÉCEPTEURS DE MORT OU VOIE EXTRINSÈQUE

La voie FasL/Fas (CD95 ou Apo-1)


La glycoprotéine Fas (CD95, Apo-1) est un récepteur transmembranaire constitutivement
exprimé dans les lymphocytes tandis que la protéine ligand transmembranaire, FasL
(CD95L, Apo-1L), est induite après activation de ceux-ci.
Le récepteur Fas est également exprimé à la surface de nombreux types cellulaires. La
protéine ligand peut être libérée de la surface cellulaire par des métalloprotéases et, ainsi
soluble, elle peut se lier au récepteur (Tanaka et al., 1995)
. La liaison du ligand à son récepteur entraîne une trimérisation des récepteurs. Le domaine
cytoplasmique de Fas ne possède pas d'activité enzymatique intrinsèque mais contient un
domaine de mort de 80 acides aminés (DD) permettant à une protéine adaptatrice, Fas-
associated death domain (FADD), d'interagir.
FADD possède également en plus de son «DD» un domaine effecteur de mort (ou «Death
Effector Domain», DED) lui permettant de lier la procaspase-8 (ou Flice pour « FADD-
like ICE ») ou la procaspase-10. La formation de ce complexe appelé DISC pour «Death-
inducing Signaling Complex» initie l'activation enzymatique de l'apoptose.
La caspase active est libérée du complexe et va activer d'autres procaspases comme la
procaspase-3, caspase effectrice de l'apoptose induisant l'activation de différents substrats
à l'origine des modifications cellulaires caractéristiques de l'apoptose (Gupta, 2003).
LA VOIE DES RÉCEPTEURS DE MORT OU VOIE EXTRINSÈQUE

 La voie des récepteurs TNF-R1 et -2


 Le TNF-a est sécrété principalement par les macrophages et les lymphocytes activés
en réponse à une infection. Ce facteur agit en se liant aux récepteurs de type 1 et 2
(TNF-R1 et TNF-R2) et active plusieurs voies de signalisation.
 Les deux récepteurs sont des récepteurs transmembranaire qui diffèrent par leur partie
cytoplasmique, TNF-R1 possédant un domaine DD contrairement à TNF-R2. Ces deux
récepteurs peuvent induire un signal de survie cellulaire mais TNF-R1 peut également
provoquer un signal de mort par son domaine DD.
 TNF-R1 peut être synthétisé en réponse à une stimulation par les cellules T activées et
les macrophages.
 La liaison du TNF à son récepteur peut aussi bien conduire à l'activation des facteurs de
transcription NF-kB et AP-1 (anti-apoptotiques) qu'à l'apoptose (Hsu et al., 1995)
(Figure 4).
 La fixation du TNFa provoque une trimérisation de TNF-R1 permettant la liaison de
la protéine adaptatrice TRADD pour « TNF-R associated death domain ». Celle-ci va à
son tour recruter FADD par son domaine DD. De la même façon que lors de l'apoptose
induite par le récepteur Fas, la caspase-8 ou -10 va être activée par l'apoptosome TNF-
R1/TRADD/FADD afin d'agir sur les caspases effectrices -3, -6 et -7
LA VOIE DES RÉCEPTEURS DE MORT OU VOIE EXTRINSÈQUE

 Mais, TNF-R1 peut également activer une voie indépendante de


FADD via la protéine RIP (« receptor interacting protein »), cette
voie étant moins fréquente que la voie dépendante de FADD.
 TRADD possède un domaine DD qui peut s'associer à la protéine
RIP. Cette dernière s'associe à la protéine RAIDD («RIPK1 Domain
containing Adapter with DD») qui possède un domaine CARD
(«caspase recruitement domain»), domaine également présent sur
les caspases-3, -9 et -2.
 Bien que l'activation des caspases-8 et -10 soit dépendante de
FADD, l'activation de la caspase-2 est indépendante de FADD et se
fait grâce à l'apoptosome TNF-R1/TRADD/RIP/RAIDD (Karin et
Lin, 2002)
LA VOIE DES RÉCEPTEURS DE MORT OU VOIE EXTRINSÈQUE

 Le TNFa peut également induire un signal de survie cellulaire grâce à deux


types de protéines adaptatrices, TRAF-2 («TNF-R-associated factor-2») et RIP.
TRAF-2 et RIP induisent la survie cellulaire par l'activation de la voie MAP
kinase et par la voie NF-kB respectivement.
 NF-kB est souvent décrit comme un facteur répresseur de l'apoptose alors que la
MAPK peut aussi bien inhiber qu'induire l'apoptose.
 L'activation de NF-kB se fait par l'induction de la kinase NIK pour «NF-kB-
inducing kinase». Cette kinase va activer la kinase IKK «inhibitor of kB (I-kB)
kinase» en la phosphorylant ce qui va permettre la dissociation du complexe NF-
kB/I-kB et la dégradation de I-kB favorisant l'activation transcriptionnelle de NF-
kB.
 Le récepteur TNF-R2 ne possède pas de domaine DD cytoplasmique mais la
liaison du TNFa à TNF-R2 conduit à l'interaction de TRAF-1 et -2 au domaine de
TNF-R2 cytoplasmique. Il a été rapporté que TNF-R2 jouait un rôle important
dans la régulation de l'apoptose médiée par TNF-R1 (Declercq et al., 1998).
LA VOIE DES RÉCEPTEURS DE MORT OU VOIE EXTRINSÈQUE

 Le récepteur DR3 ressemble au récepteur TNF-


R1, et induit l'apoptose de la même façon grâce
aux protéines TRADD, FADD et caspase-8. Le
ligand de ce récepteur, Apo3L est proche du TNF
mais est synthétisé de façon constitutive dans
tous les tissus contrairement au TNF qui est
synthétisé après activation de macrophages et de
lymphocytes.
LA VOIE DES RÉCEPTEURS DE MORT OU VOIE EXTRINSÈQUE

La voie des récepteurs TRAIL (Apo-2L)


 Les ligands similaires au TNF induisant l'apoptose (TRAIL,
«tumor necrosis factor-related apoptosis inducing ligand» ou Apo2L)
sont des protéines transmembranaires d'environ 34 kda, pouvant
former des trimères et qui sont des membres de la famille du TNF.
 L'interaction entre TRAIL et les récepteurs TRAIL-R1 (DR4) et/ou

TRAIL/R2 (DR5, Apo-2, TRICK2, Killer) induit rapidement la mort


cellulaire dans les cellules cibles qui sont principalement des cellules
tumorales (Pitti et al., 1996, Mariani et al., 1997).
 Les ligands TRAIL et leurs récepteurs sont exprimés de façon

constitutive dans beaucoup de tissus (Pitti et al., 1996), ce qui


suppose l'existence d'un mécanisme de contrôle de l'apoptose induite
par TRAIL.
LA VOIE DES RÉCEPTEURS DE MORT OU VOIE EXTRINSÈQUE
LA VOIE DES RÉCEPTEURS DE MORT OU VOIE EXTRINSÈQUE
LA VOIE MITOCHONDRIALE OU VOIE INTRINSÈQUE

La voie mitochondriale dépendante des caspases


 La membrane externe possède un canal anionique
voltage-dépendant (VDAC). La perméabilisation de
celle-ci provoque alors le relargage de toutes ces
protéines dans le cytoplasme et la perméabilisation de
la membrane interne conduit à un changement du
potentiel membranaire mitochondrial.
 La libération de cytochrome c est l'une des étapes

majeures dans l'induction de l'apoptose par la


mitochondrie
LA VOIE MITOCHONDRIALE OU VOIE INTRINSÈQUE
LA VOIE MITOCHONDRIALE OU VOIE
INTRINSÈQUE
LA VOIE MITOCHONDRIALE OU VOIE INTRINSÈQUE

La voie mitochondriale indépendante des caspases


 Plusieurs protéines contenues dans l'espace
intermembranaire peuvent induire l'apoptose
directement sans activation des caspases. C'est le cas
du facteur d'induction apoptotique (AIF) et de
l'endonucléase G (endo G) qui, une fois libérés de la
mitochondrie, sont transloqués dans le noyau
provoquant une condensation de la chromatine et une
coupure de l'ADN générant de larges fragments
d'ADN
LA VOIE MITOCHONDRIALE OU VOIE INTRINSÈQUE

La voie du réticulum endoplasmique


 Plusieurs conditions peuvent conduire à un « stress du

RE », comme l'inhibition de la glycosylation des


protéines, la diminution de la formation des liaisons
disulfides, la déplétion du calcium contenu dans le
lumen du RE, les altérations du transport des protéines
du RE vers l'appareil de Golgi, l'expression de
protéines anormalement conformées. Une voie de
signalisation contrôle l'accumulation de ces dernières
au niveau du RE (Oyadomari et al., 2002).
LA VOIE MITOCHONDRIALE OU VOIE INTRINSÈQUE
LA VOIE MITOCHONDRIALE OU VOIE INTRINSÈQUE

Rôle du facteur de transcription NF-kB


 Le facteur de transription NF-kB («Nuclear
Factor-kB») est présent dans le cytoplasme de
nombreuses cellules ; il est un régulateur de la
réponse immunitaire, de la prolifération cellulaire et
du signal de survie pendant un stress. NF-kB
intervient le plus souvent en s'opposant à l'apoptose
en stimulant, par exemple, l'expression des protéines
inhibitrices des caspases, les IAPs ou les homologues
de Bcl-2.

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