Cytologie V
Cytologie V
Cytologie V
signalisation hydrosolubles.
2) Les récepteurs intracellulaires
- Ils peuvent être intracytoplasmiques
ou intranucléaires.
- Ces récepteurs se fixent sur des
Exemple du récepteur b1
adrénergique du
myocarde
- Son activation conduit
à une augmentation de
la force de contraction
et de la fréquence
cardiaque.
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES
Exemple du récepteur b2
des cellules hépatiques
- L'adrénaline a un effet
hyperglycémiant par le
biais de son effet sur la
glycogènolyse et la
néoglycogenèse.
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES
Contrôle de la réponse
- Le contrôle positif se fait par augmentation du
- Les tyrosines phosphorylées constituent des sites de reconnaissance pour des protéines spécifiques de
transduction intracellulaire, qui sont à leur tour phosphorylées.
- Les acteurs suivants sont les sérine / thréonine kinases MAPK (Mitogen Activated Protein Kinase).
- La cascade des MAPK active des facteurs de transcription dans le noyau, comme AP1.
- EGF et les autres facteurs de croissance interviennent ainsi sur le cycle cellulaire au niveau des CDK
(Cyclines Dependant Kinases) par l'intermédiaire des MAPK, mais peuvent aussi passer par la PLCg ( DAG
et IP3), les tyrosines kinases cytosoliques ou la PI3 kinase.
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES
Récepteurs des cytokines
Récepteurs à sérine / thréonine kinase
intrinsèque
Exemple du récepteur au TGFb :
- Les protéines de la famille du
TGFb sont nombreuses et jouent un
rôle important, entre autres, dans le
développement embryonnaire.
- Leurs effets sont variés, en
fonction du type cellulaire.
- Le récepteur au TGFb est un
hétéro tétramère, composé de deux
fois deux monomères différents,
dont l'assemblage par la fixation du
ligand permet
l'autophosphorylation et
l'activation.
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES
Récepteurs avec activité tyrosine
kinase associée
- Ce sont les récepteurs des
interleukines, des CSF (Colony
Stimulating Factor), des interférons.
- Ils sont responsables d'effets très
variés.
- Ils se constituent par
hétérotrimérisation et s'associent
ensuite à une kinase.
- Les kinases associées
appartiennent à la famille Src et
Janus kinase.
- La transmission du signal aboutit à
l'activation de facteurs de
transcription de la famille STAT (1 à
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES
Récepteurs avec activité sérine / thréonine kinase associée
- Exemple du récepteur du TNF (Tumor Necrosis Factor).
- Les membres de la famille du TNF jouent un rôle dans la prolifération, la
différenciation et la mort cellulaire, dans le contexte de la réponse immunitaire et de la
réponse inflammatoire.
- Font partie de cette famille le TNFa, le TNFb et Fas – L.
- Le TNFa est sécrété par les macrophages, les lymphocytes et les mastocytes. Le
TNFb est sécrété par les lymphocytes T activés.
- Leur sécrétion est activée par divers facteurs.
- La sécrétion de ces protéines a de nombreux effets : anti tumoral, anti infectieux,
procoagulant, anoréxigène, cachectisant, proinflammatoire, pyrogène.
- Les récepteurs de ces molécules (TNFaR1, TNFaR2, Fas) conduisent aux voies
apoptotiques.
- Une autre voie, passant par l'activation de NFkB permet la survie cellulaire par
production d'un intermédiaire (FLIP) qui inhibe la voie apoptotique.
III) RÉCEPTEURS MEMBRANAIRES
LES RÉCEPTEURS CYTOPLASMIQUES OU NUCLÉAIRES
Homodimérisation du récepteur à
l'oestradiol
LES RÉCEPTEURS CYTOPLASMIQUES OU NUCLÉAIRES
Hétérodimérisation du
récepteur à l'acide
rétinoïque
Les caspases
Les caspases sont des cystéines protéases pouvant intervenir dans le
processus de mort cellulaire après stimulation des cellules par différents
facteurs comme des molécules chimiques, des signaux physico-chimiques
(UV, rayons gamma) ou la privation en facteurs de croissance.
Elles ont un rôle primordial dans l'initiation et dans l'exécution de l'apoptose.
Le terme caspase a été proposé par Alnemri et al. (1996), le « C »
représente la cystéine du site actif et « aspase » définit la spécificité stricte
de clivage des substrats de cette famille de protéases après un acide
aspartique.
Une autre protéase connue pour avoir la même spécificité est le
Granzyme B, une sérine protéase contenue dans les granules des cellules
cytotoxiques qui initie la mort par apoptose des cellules cibles.
ACTEURS MOLÉCULAIRES MAJORITAIRES DE L'APOPTOSE
Toutes les caspases ont une structure conservée et sont synthétisées sous forme de
précurseurs inactifs ou zymogènes. Les caspases sont constituées d'un pro-domaine de
taille et de séquence variables localisé dans la partie amino-terminale de la protéine, d'une
grande sous-unité (20 kda) située au milieu de la molécule et d'une petite sous-unité (10
kda) localisée dans la partie carboxy-terminale.
Plusieurs substrats des caspases ont été identifiés et l'un des mécanismes les
plus étudiés est l'activation des nucléases conduisant à la fragmentation de l'ADN.
Ces nucléases coupent l'ADN génomique entre les nucléosomes pour générer des
fragments de 180 paires de bases. Ces nucléases portent le nom de DFF pour
facteur de fragmentation de l'ADN chez l'homme et CAD pour «caspase activated-
DNase» chez la souris. Elles existent dans la cellule sous forme de complexe inactif
parce qu'elles sont liées à une sous-unité inhibitrice.
La nucléase DFF40 est complexée à la protéine inhibitrice DFF45 chez l'homme et
chez la souris CAD est complexée à ICAD. L'activation de ces endonucléases se
produit pendant l'apoptose par clivage de la sous-unité inhibitrice par la caspase-3
(Figure 1). L'endonucléase ainsi libérée va générer des fragments d'ADN de 180
paires de base (Samejima et al., 2001).
Toutefois, il apparait que dans certaines formes d'apoptose, cette fragmentation
internucléosomale de l'ADN soit remplacée par une fragmentation de haut poids
moléculaire (Kaufmann et al., 2000).
ACTEURS MOLÉCULAIRES MAJORITAIRES DE L'APOPTOSE
Certains membres de la famille Bcl-2 peuvent également être clivés pour être
activés, c'est le cas de la protéine Bid clivée par la caspase-8 dans certaines
conditions (Li et al., 1998 ; Luo et al., 1998) .
D'autres évènements comme le clivage des lamines par les caspases
expliquent la condensation nucléaire observée au cours de l'apoptose (Buendia
et al., 1999).
La perte de la morphologie cellulaire est probablement la conséquence du
clivage de protéines du cytosquelette comme la fodrine et la gelsoline
(Kothakota et al., 1997) et l'apparition de bourgeonnements membranaires
semble être provoquée par le clivage de PAK-2 («p21-activated kinase») au
niveau de la sous-unité régulatrice et au niveau de la sous-unité catalytique,
permettant ainsi son activation (Rudel et Bokoch, 1997) (Figure 1).
Près de 100 substrats de caspases ont été rapportés jusqu'alors indiquant la
complexité du phénomène de mort par apoptose
ACTEURS MOLÉCULAIRES MAJORITAIRES DE L'APOPTOSE
Un autre substrat très étudié est la poly (ADP-ribose) polymérase ou PARP (Dantzer et
al., 1999).
Cette protéine enzymatique est constituée d'un domaine amino-terminal de liaison à
l'ADN contenant deux motifs en doigts de zinc, un domaine central et un domaine
carboxy-terminal catalytique. Dans des conditions normales, l'enzyme inactive réside
dans le nucléoplasme et, en réponse à des lésions sur l'ADN, PARP est recrutée.
Elle devient active en se liant à l'ADN et permet alors la réparation de l'ADN en
synthétisant de longs polymères d'ADP-ribose.
Elle fait partie de la superfamille des enzymes utilisant le NAD + (nicotinamide adénine
dinucléotide) comme substrat pour transférer l'ADP-ribose sur les protéines
« acceptrices ».
Contrairement à la mono (ADP-ribosyl) transférase, la PARP peut générer au moins 200
unités d'ADP-ribose comme le font les toxines bactériennes. La PARP semble jouer un
rôle important au cours de l'apoptose ainsi qu'au cours de la nécrose. Pendant l'apoptose,
la PARP est clivée par des protéases telles que les caspases-3, -7 ou -9, ce qui sépare le
domaine de liaison à l'ADN du domaine catalytique (D'Amours et al., 1999).
LES MEMBRES DE LA FAMILLE BCL-2