Cours Pour Les Étudiants

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OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

Objectif 1 : Analyser les concepts de base


Objectif 2 : Connaitre les composantes de système national de santé
Objectif 3 : Analyser les différentes stratégies du ministère de la santé
et de la protection sociale
Objectif 4 : Décrire les principes et les modes d’organisation de l’offre
de soins au Maroc, selon la loi cadre 34-09

1
APPROCHE PÉDAGOGIQUE
Brainstorming
Exposé interactif
Lecture collaborative
Activités en classe
Travaux individuels et en groupe

EVALUATION
• Contrôle continu (25%):
 Exposés des étudiants
 Travaux individuels
• Contrôle final (75%): Examen écrit
2
Définition (1) Définition (2)
➢ Absence de maladie «La santé est un état complet de
➢ Absence d’atteinte à l’intégrité bien-être physique, mental et
physique social, et ne consiste pas
Pour y répondre
seulement en une absence de
- Politique de distribution de soins «un
système de prise en charge de la maladie ou d'infirmité». OMS
maladie » 1948
Limite: Axée sur l’organique

3
Santé Santé
Définition (3) Définition (4)
«La santé est l’équilibre et Un individu en bonne santé est celui
l’harmonie de toutes les possibilités de qui est capable de fonctionner aussi
la personne humaine (biologiques, efficacement que possible dans son
psychologique et sociales) ». milieu, et de se consacrer pleinement à
Cet équilibre exige: ses projets
• La satisfaction des besoins fondamentaux de La mesure de la santé se base sur la
l’homme (nutritionnels, sanitaires, affectifs, perception qu’a l’individu de sa
éducatifs et sociaux);
• Une adaptation sans cesse de l’homme à un propre
environnement en perpétuel mutation. Fonctionnalité 4
Monnier et al Dubos, R., l’homme et l’adaptation au milieu,
Payot, Paris,1973
Santé Santé
Synthèse
Définition de l’OMS trop large et
Evans et Stoddart, 1991

1
irréalisable La définition de la
santé se situe quelque
2 L’aspect « bien-être » n’est pas mesurable part entre l’absence de
la maladie/infirmité et
le bien-être, comme
Ce n’est que l’aspect négatif de la santé qui
3 défini par l’OMS
est mesurable

4 Elle met sur le même pied d’égalité les


aspects physique psychologique et social
Synthèse
La santé est déterminée par rapport à une norme
Pinault et Daveluy,1995

sociale et non par la présence ou l’absence d’une


pathologie.

Exemples

▪ L’obésité est pathologique dans certaines cultures alors que


cela fait partie des normes de la beauté/de la richesse dans
d’autres cultures
▪ Les petits pieds en chine chez les femmes: notion de norme
sociale en chine, pathologique ailleurs
OMS (2000) OMS (2000)
Est une discipline qui s’occupe de
C’est l’Ensemble des séries d’activités
l’état de santé global des
fondamentales et indispensables populations, sous tous ses aspects ,
par la mise en place d’actions de
destinées à protéger la santé de la
promotion de la santé, de
population et à traiter les maladies et prévention, de traitement des
maladies, de réadaptation des
visant l’environnement et la
handicapés.
communauté. 7
La Santé La Santé
Publique Publique

Quelles sont les types des activités


nécessaires pour améliorer la santé de la
population ???
essentielles de la SP: Synthèse
Deux dimensions

La prévention et la promotion de la santé


plutôt que les traitements curatifs

Une approche populationnelle plutôt que


individuelle
LA SANTÉ COMMUNAUTAIRE

La santé communautaire implique une réelle participation de la


communauté à l’amélioration de la santé.
La participation de la communauté à la planification et aux
programmes de santé est importante, c’est un élément de base des
soins de santé primaires (Alma Ata, 1978)

Un processus de participation de la communauté à l’identification de


ses problèmes prioritaires de santé, et au développement d’actions
visant à protéger le bien être de ses membres et à améliorer leur état
de santé.

9
LA SANTÉ COMMUNAUTAIRE

Il y a santé communautaire quand les membres d’une collectivité


géographique ou sociale réfléchissent en commun sur leurs
problèmes de santé, expriment leurs besoins prioritaires et
participent activement à la mise en place, au déroulement et à
l’évaluation des activités les plus aptes à répondre à ces priorités.

10
OMS (2000)
«Un système de santé inclut
Un système est un
toutes les activités dont le
ensemble d'éléments
but essentiel est de
interagissant entre eux promouvoir, restaurer ou
selon certains principes ou entretenir la santé.»
règles. 11

Système Système de santé


SERVICE DE SANTE
« C’est l ‘ensemble de prestations offertes à la population, par le
développement des dispositifs ou d’unités sanitaires opérationnelles
dont la finalité est de prendre en charge les besoins en matière de
soins, de prévention et de réhabilitation de cette population. »

12
Le système national de santé

« Le système de santé est constitué de l’ensemble des institutions, des ressources et des
actions organisées pour la réalisation des objectifs fondamentaux de santé sur la base
des principes suivants:
1. L’égalité d’accès aux soins et services de santé,
2. La solidarité & la responsabilité de la population, dans la prévention, la
conservation et la restauration de la santé
3. L’équité dans la répartition spatiale des ressources sanitaires
4. La complémentarité intersectorielle.
5. L’adoption de l’approche genre en matière des service de santé
La mise en œuvre de ces principes incombe principalement à l’Etat »
art. 2 loi cadre n°34-09 relative au SS et à l’offre de soins (2011) A
13
LE SYSTÈME NATIONAL DE SANTE
« Le système National de santé se définit comme l’ensemble des ressources
humaines, matérielles, financières ainsi que les institutions et activités destinées à
assurer la promotion, la protection, la restauration et la réhabilitation de la santé
de la population »
Loi cadre n°34-09 relative au SS et à l’offre de soins (2011)

14
Besoin de santé
« Correspond à une déficience ou à une absence de la
santé, déterminée à partir de critères biologiques ou
épidémiologiques et commandant des mesures de
prévention, de traitement, de contrôle et
d’éradication »

15
Etat de Santé
« C’est la description ou la mesure de la santé d’un
individu ou d’une population à un moment donné en
fonction de normes définies, généralement par
référence à des indicateurs de santé ».

16
Besoin de santé
Un besoin en santé représente:
 Une perturbation de la santé et du bien-être.

 L’écart ou la différence entre un état optimal, défini de façon


normative et l’état actuel ou réel. (Rustein et al, 1976).
 Ce qui est requis pour remédier à un problème de santé identifié.

Besoin étant en quelque sorte la traduction du problème en


termes plus opérationnels.

17
Besoin de santé
 Un état de santé jugé déficient par l’individu, par le médecin ou par
la collectivité.
 Un état actuel non satisfaisant de la santé d’une communauté et les
difficultés qu’il y a à l’améliorer.
 Une conséquence d’un processus perturbant l’état de santé et
provocant un état de mal être individuel ou collectif.

18
Types de Besoins
Bradshaw (1977) classe les besoins selon quarte types:
 Le besoin normatif

 Le besoin ressenti

 Le besoin exprimé

 Le besoin comparatif

19
Types de Besoins
 Le besoin normatif: qui est défini par l’expert, le professionnel par
rapport à une norme de désirabilité.
 Le besoin ressenti: réfère aux perceptions des gens sur leurs problèmes de
santé, ou à ce qu’ils désirent comme services de santé.
 Le besoin exprimé: équivalent à la « demande » de soins ou de services.

 Le besoin comparatif: est le besoin qu’un individu ou un groupe devrait


avoir puisqu’il présente les mêmes caractéristiques qu’un autre individu
ou groupe pour lequel on a identifié le problème.
20
ADÉQUATION DEMANDE/OFFRE/BESOIN

1= Demande exprimée, service disponible, mais pas de


besoins réels: Gaspillage, inefficacité.

2= Demande exprimée, besoins existants mais service


non disponible : Mécontentement et détérioration de
la santé de la Population.
3= Service disponible, besoins exprimés mais pas de
demande manifestée: Sous utilisation des services.
4= Equilibre, mais très faible. L’objectif donc c’est
d’élargir cette zone de convergence.

21
« Les circonstances dans lesquelles les individus
naissent, grandissent, vivent, travaillent et
vieillissent ainsi que les systèmes mis en place
pour faire face à la maladie ».

Déterminants sociaux de la santé


(DSS)
22
23
DÉTERMINANTS/ CONCLUSION

➢ La santé n’est qu’un des déterminants du bien être

➢ Le système de santé ne peut plus être considéré comme le


principal déterminant de la santé

➢ C’est grâce à un travail associant l’ensemble des déterminants en


fonction d’objectifs de santé que l’amélioration de la santé et de la
qualité de vie continueront à progresser.
24
Un nouveau concept

La protection sociale est l'ensemble des mécanismes de


prévoyance collective qui permettent aux individus ou aux
ménages de faire face financièrement aux conséquences des
risques sociaux, à savoir une baisse des ressources ou une
hausse des dépenses.

La protection sociale
25
1. Principaux modèles des Systèmes de Santé

Il existe trois principaux modèles de Systèmes de santé:


1. Le système libéral
2. Le Système de santé nationalisé ou Beveridgien
3. Le système mixte ou Bismarckien

11/09/2021
26
Principe fondamental :
Le marché qui organise les prestations et les prix:
Assurances privées dominantes
Financement par l’impôt (l’Etat) pour les pauvres et les
personnes âgées
L’Etat fait juste le contrôle
1.Le système
libéral: Cas des USA Forces et Faiblesses ?
Forte inégalité d’accès aux soins
Répartition de l’offre déséquilibrée
Médicalisation des problèmes de la société
Excès de soins spécialisés et de technologies
Nombreuses innovations et expériences
Nombreuses tentatives de réforme

27
Principe fondamental :
Le droit à la protection de la santé suppose la mise en place
d’un système national de santé général et gratuit
Financement par l’impôt
Assurances publiques dominantes
2. Le Système de santé Part marginale du secteur privé
nationalisé ou
Beveridgien:
Cas de la GB et des pays
Forces et Faiblesses ?
 Maîtrise globale des dépenses
Scandinaves
 Relative égalité d’accès aux soins
 Bonnes performances sanitaires globales
 Evaluation épidémiologique
 Rationalisation de l’offre
 Centralisation relative et bureaucratie

28
Principe fondamental :
 Aspiration à l’égalité et au respect des libertés
 Médecine libérale : offre privée des soins
 Service national : offre public des soins

Organisation
3. Le système mixte  Pluralité de l’offre mais pseudo-marché
 Assurances sociales généralisées
ou Bismarckien :  Financement par les cotisations
Cas de la France
Forces et Faiblesses ?
 Relative égalité d’accès aux soins
 Bonnes performances globales
 Médicalisation des problèmes sociaux
 Evaluation encore faible et difficile

29
Quel est le modèle de système de santé
marocain ?

Quel est le meilleur modèle parmi les 3 ?

30
2. Modèle de système de soins au Maroc
(Loi 34-09)

Système de soins au Maroc est :


Pyramidal: Hiérarchisé,

Intégré,

Et fondé sur les Soins de Santé Primaires.


31
Gouvernance et leadership:
Coordination
CONTEXTE
Régulation Système
Instances de concertation
de santé
PROCESSUS: Organisation et
INPUTS: RESSOURCES Prestations de soins OUTPUT
- Infrastructures, Installations et - Prévention des risques; But
équipement - Education pour la santé;
- Informations
- Promotion mode de vie sain;
- Humaines
- Financières - Contrôle sanitaire; OUTCOMES
- Soins préventif, Curatif, palliatif et de Effets
réhabilitation.

Population
• Participation des individus et des groupes
• Responsabilisation

Principes: Solidarité, Egalité, Equité, Complémentarité, Approche genre


2. Cadre conceptuel du système de santé marocain (L.C n° 34-09, 2011) 32
1ère Conférence
Nationale S
ÉVOLUTION DU SNS MAROCAIN: QUELQUES REPÈRES

Stratégie 2012-2016
1978 Alma-Ata Réforme SNS

3ème Stratégie
Stratégie Réforme Plan 2025
2008-2012 2017-2021
1959 1989 1994 2013 2014 2015--2017 2025
- CMU
Mise en place 1 ère
2 ème 2ème CS / - Gouvernance

de SNS Réforme CNS SROS - Réforme SSP


Réforme
- Agences nationales
- Régionalisation
•Couverture Mobile •RAMED
•Infrastructures
•Politique de SSP •Ebauche régionalisation
•INTIDARAT ………………………
•Renforcement •CMB
•Nationalisation des RH •Réforme hospitalière •Livre blanc
•Lutte contre épidémies des programmes
…………………….. •…………………………. •LMD/ENSP/ISPITS
•…………………………
•………………….
33
SYNTHÈSE

1959 - 2016
34
Déclaration Al Ma ATA 1978: Independence: La 1ère Conférence Nationale sur la santé
L'éducation pour la santé, hygiène, alimentation, eau (Avril 1959): SNS:
potable, SMI, PF, Vaccination, médicaments essentiels… - La santé de la nation incombe à l’état
L'initiative de Bamako 01 - Santé / politique générale du gouvernement
Accès des populations africaines aux (SSP)/financement/ - La formation du personnel
santé communautaire
PLMD, lutte contre la mortalité infantile, PLMC
02
1995-2002:
-Création de la DHSA, DMP
-Régionalisation, valorisation des ressources
humaines (piliers), recherche, Renforcement de
2003 – 2007: Défis 03 l’intersectorialité et du partenariat, maladies
-Équité dans l’accessibilité
-Vieillissement chroniques, politique médicamenteuse,
-La charge de la morbidité: MT, MNT, prévention, ...
accidents/traumatisme/maitrise des couts
-Exigences de la population / qualité
04
-La technologie médicale/savoir Stratégie sectorielle 2008-2012:
Stratégie sectorielle 2012-2016 Dix objectifs sont fixés.
A1: L’accès aux soins et de l’organisation des services I- Réduire de l’intensité des problèmes majeurs de santé:
A2: La santé de la mère et de l’enfant:
05 partenariat, système d’info
II- Améliorer l’accès aux soins: RH, RESSP
A3: La santé des pop à besoins spécifiques III- Moraliser le secteur de la santé: réduction de la
A4: La surveillance épidémiologique mortalité maternelle et infantile…Plusieurs plans d’action
A5: Développement du contrôle des MNT (diabète, cancer, MCV, SM, insuffisance rénale chronique,
A6: Dev et maitrise des ressources stratégiques 06 tuberculose, …
A7: Amélioration de la gouvernance
SYNTHÈSE

La vision 2020
36
1. La santé au Maroc, réalités et enjeux
• Santé de la population
• Le Financement de la santé Le Financement du secteur de la
-Vieillissement de la population
- Le financement public: 5,5% du santé
budget général de l’État et seulement
-Accélération de l’urbanisation
1,3% du PIB.
Politique de Santé VISION 2020

-Réduction de la mortalité des employeurs


-Triple fardeau de la morbidité -AMO ne couvre que 31% Pop (dont Paiement direct
(hors CMB)
80% des agents de l’État). Ménages
-La pauvreté et l’analphabétisme 3%
52%
-Les comportements à risque - Disparité des régimes: renforce les
-Les risques environnementaux inégalités existantes.
Couverture
médicale
Etat
16% 28%
coopération
• La gouvernance du SS internationale
- Absence d’un cadre légal pour la 1%
• L’Offre de soins :
planification et la régulation de l’offre
- Disparités: accès aux soins de soins.
- Le déficit qualitatif et quantitatif en - Centralisme administratif et Financement global du système
professionnels l’insuffisance de la déconcentration. national de santé insuffisant
- Les technologies biomédicales - Cloisonnement entre le secteur
public et le secteur privé.
- Le secteur du médicament
37
2. ÉLÉMENTS DE LA VISION DE SANTÉ À L’HORIZON 2020
1. Objectifs
3. Les réformes de santé
-Avoir une visibilité claire et adaptée aux
- La réforme institutionnelle : renforcer la déconcentration et la
multiples mutations;
-Accélération de l’urbanisation régionalisation
Politique de Santé VISION 2020

-S’inscrire dans la dynamique nationale et - La réforme de financement : solidarité et la mutualisation du


internationale en matière de santé: INDH, risque et augmenter le financement global du système de santé
OMD… - Le Partenariat Public-Privé: asseoir une véritable politique de
-Obtenir l’adhésion de tous les partenaires.
partenariat en matière de prestations de soins
- La réforme hospitalière : améliorer la qualité par le
renforcement de l’autonomie, la mise à niveau des équipements
2. Valeurs et fondements et des bâtiments et l’introduction des outils de gestion
L’équité : Réduire les inégalités d’accès aux - La réforme Budgétaire: améliorer l’efficience de la dépense
soins publique: la globalisation, la contractualisation
La solidarité: un système plus solidaire pour - La réforme juridique : actualiser l’arsenal juridique existant
garantir l’accessibilité aux soins à tous et
particulièrement les plus démunis
La participation et la responsabilisation:
Etat, prestataires des services citoyen…

38
SYNTHÈSE
Stratégie de coopération
OMS–Maroc
2017-2021

39
Stratégie de coopération OMS–Maroc 2017-2021
Priorités stratégiques et domaines d’action pour la stratégie de coopération
Maroc/OMS 2017-2021
Renforcer l’accès équitable des populations à des services de qualité, à un
coût abordable, en vue de tendre vers la couverture sanitaire universelle

Contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable,


02 notamment la réduction des inégalités en santé et de la charge de morbidité et
de mortalité

Renforcer les fonctions essentielles de santé publique et la sécurité sanitaire 03

Accompagner la dynamique de la régionalisation avancée et renforcer la


04 gouvernance du secteur de la santé
SYNTHÈSE

Le plan 2025
41
- C’est la continuité des plans précédents 2012-2016 et 2017- 2021
- Ses grandes lignes ont été approuvé en conseil de gouvernement en 2018
- Il a suivi un processus de préparation près de six mois de l’étude et l’implication de
plusieurs parties prenantes

1 vision 125
actions
Plan
!
2025 25 axes
6 valeurs
interventions

3 grands piliers
42
43
La mise en œuvre de cette stratégie a nécessité au moins un
investissement estimé à 24 milliard de DH

14 milliards DH pour l’amélioration de la


capacité de l’offre de soins

10 milliards de DH pour le renforcement des différents


programmes nationaux de santé et de lutte contre les
maladies

44
Activité

Travaux de groupe: à élaborer et à présenter en classe


 Groupements sanitaires territoriaux (GST)?
Raisons d’être
 Cadre réglementaire
 Objectifs de (GST)
 Principes
 Mode de gestion

45
II. L’offre de soins au Maroc
Définition des
concepts

1. L’offre de soins (OS)


2. La Carte Sanitaire (CS)
46
L’OFFRE DE SOINS
« L’offre de soins est composée des infrastructures et des
installations de santé fixes ou mobiles, relevant du secteur
public et du secteur privé, des ressources humaines qui
leurs sont affectées, ainsi que des moyens mis en œuvre
pour produire des prestations de soins en réponse aux
besoins de santé de la population »
Art9. de la loi 34-09
LA CARTE SANITAIRE

C’est un outil de régulation de l’offre de soins


qui définit au niveau national et régional :
 Les types d’infrastructures et des installations
sanitaires;
 Les normes et les modalités de leur
implantation territoriale
LA CARTE SANITAIRE

OBJECTIFS DE LA CARTE COMPOSANTES DE LA CARTE


SANITAIRE SANITAIRE

Assurer une meilleure


disponibilité des services pour la
population .
Améliorer l’accès aux soins et
réduire les inégalités par la
correction des déséquilibres
observés .
49
Définition

Le Schéma Régional de L’Offre de


Soins (SROS)
50
O C’est un outil de planification stratégique et de régulation des ressources
au niveau régional.

O C’est un moyen permettant la répartition géographique des Le


installations et des activités de soins.

O C’est un moyen pour l’allocation des ressources .


SROS
O C’est un moyen de découpage et d’aménagement de territoire.

O C’est une vision globale centrée sur le patient et ses besoins en soins.

O C’est un moyen de valorisation des priorités régionales.

O C’est un levier de changement.


Phase1: Phase préparatoire
Equipes/Attributions/formation/ Réunions/Plan d’action de travail
Etapes d’élaboration du
Phase 2: Identification des problèmes
Analyse de la situation / Synthèse des principaux problèmes identifiés

Phase3: Fixation des orientations stratégiques


S’inscrit dans la politique nationale/Correspond à une priorité régionale
SROS

Phase4: Détermination des mesures à prendre :


La programmation des activités à réaliser et les indicateurs de suivi.
Phase 5: Mobilisation des ressources
Apprécier le niveau de ressources mobilisables

5.4. COMMISSION RÉGIONALE DE L’OFFRE DE SOINS


Donne son avis sur le projet de schéma régional de l'offre de soins et sur tout
projet de révision de celui-ci.
52
OUTILS DE L’OFFRE DE SOINS

Schéma Régional de l’Offre de


Carte Sanitaire (CS)
Soins(SROS)
Outil de régulation de l’offre de soins; • Outil de planification stratégique;
 Détermine la catégorie & l’importance • Il prévoit et suscite les évolutions de l’offre de
des équipements et des services de soins satisfaction optimale des besoins de santé;
soins; • Plan de 5 ans établi par la DRS;
 Réaliser l’équité & répartition • Répartition équitable des infrastructures et des
appropriée de l’offre de soins qui assure ressources sanitaires.
une amélioration de l’accessibilité aux
soins; • Prise en compte des besoins de la population,
des techniques médicales et de leur évolution;
 Un plan de 10 ans
• Analyse qualitative et quantitative de l’offre
 Révision à mi-temps après 5ans de soins existante.

53
2. l'égalité d'accès aux
soins et services de santé 3. l'équité dans la
1. la solidarité et la répartition spatiale des
responsabilisation de la ressources sanitaires
population

Les 08 principes
8. La gradation
des soins régissant l’offre de 4. La complémentarité
soins intersectorielle

5. L'adoption de l'approche
7. La globalité genre en matière de services
de santé.
6. L’intégration et la
coordination
54
Modes d’organisation
de l’offre de soins au Maroc

2. Par réseaux
1. Par secteurs 3. Par territoires
de santé

7. Par programmes Les Modes 4. Par modes de


de santé couverture
sanitaire

6. Parréseaux 5. Par filières


coordonnés de soins de soins
55
Modes d’organisation
de l’offre de soins au Maroc

1. Par secteurs

1.1- Secteur public


1.2- Secteur privé à but non lucratif
1.3- Secteur privé à but lucratif
1.4- Secteur traditionnel non formel

56
Par secteur
Secteur privé à Secteur privé à but
Secteur public but non lucratif lucratif
 Offre de soins du MSPS Hôpitaux et établissements de Hôpitaux et cliniques
 Réseau hospitalier soins de la C.N.S.S., des privés
 Réseau de soins de santé mutuelles, de l’O.C.P et
primaires l’O.N.E Cabinets privés
(consultation, soins,
 RISUM Cabinets dentaires et
diagnostics et
 REMS laboratoires d’analyses des rééducation, …)
mutuelles
 Instituts et Laboratoires Laboratoires d’analyses
nationaux Hôpitaux et centres de soins du
 Services de santé des Forces Armes Croissant Rouge Opticiens et prothésistes
Royales Hôpitaux et centres de soins Officines
 Bureaux municipaux et des Ligues et Fondations
communaux d’hygiène

P O P U L A T I O N
39
O Secteurs formels : Secteur Public O Secteur informel : (médecine traditionnelle)
Secteur Privé à but non lucratif 57
Secteur Privé à but lucratif
Organisation du Ministère de la santé
et de la protection sociale

58
LE MINISTRE
Inspection Générale
Cabinet
Secrétariat
Division de Général Direction de la population
l’information, et de la
communication CHUs
D. de l’Epidémiologie et de lutte
contre les maladies
Divisions centrales

Division de l’Informatique
et des méthodes ANAM

laboratoires
D. des Hôpitaux et des soins

Instituts et

nationaux
ambulatoires
ISPITS
Division de
D. Médicaments et de la Pharmacie
l'approvisionnement

Directions
Institut Pasteur Maroc

Centrales
Division du Parc-Auto et
des affaires générales D. Maintenace et Equipements
Ecole Nationale de santé
publique (ENSP) Direction des Ressources Humaines

Services D. Réglementation et du Contentieux


déconcentrés
Directions Régionales D. de la Planification et
Délégations santé Ressources Financières

59
43
ATTRIBUTIONS

 Le département de la santé est chargé de l’élaboration et


de la mise en œuvre de la politique du gouvernement en
matière de santé de la population.
 Il est le garant de la promotion du bien être physique,
mental et social des citoyens et agit en liaison avec les
départements concernés.

60
1. Définition des priorités sanitaires nationales et élaboration de la
Missions de l’administration
politique gouvernementale en matière de la santé de la population

2. Planification de l’offre de soins ( curatifs, de


prévention et de promotion)
centrale

3. Régulation du financement et allocation des


ressources
4. Contrôle de l’exercice des professions médicales,
paramédicales et pharmaceutiques
5. Monitoring de la performance des institutions et
processus de leur accréditation
6. Le ministre assure la tutelle sur les établissements
publics qui lui sont rattachés (CHU,…)
61
Gestion des dossiers de santé de nature politique et
qui ne relèvent pas des attributions des services
centraux du MS

Mener des études


Cabinet du ministre
Aucune attribution dans la gestion des affaires
techniques et administratives du MS

Pas d’autorité sur le personnel administratif et


technique du MS
62
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL: ATTRIBUTIONS

Institution rattachée directement au Ministre et dirigée par un secrétaire général, nommé par Dahir

Assiste le ministre dans l’orientation générale de la conduite des affaires concernant le département

Peut représenter le Ministre dans toutes les réunions se rapportant aux activités du Ministère

Assure le contrôle, la coordination et l’animation des activités des directions, divisions et services, à
l’exception de l’Inspection Générale (rattaché directement au Ministre)

63
INSPECTION GÉNÉRALE

Assure, sous l’autorité du


Procède , sous l’autorité
du ministre et sur ses ministre, l’inspection
Informe régulièrement
instructions, au contrôle administrative et médicale dans
le ministre sur le
de l’utilisation des les formations et établissements
fonctionnement du moyens et ressources de santé et procède à sa
service; mis à la disposition de
demande, à toute enquête et
tout le département;
étude.
64
DIRECTIONS CENTRALES
DP D. DE LA POPULATION

DELM D. DE L’EPIDEMIOLOGIE ET DE LA LUTTE CONTRE LES MALADIES

DHSA D. HOPITAUX ET SOINS AMBULATOIRES

DMP D.MEDICAMENT ET PHARMACIE

DEM D. EQUIPEMENT ET MAINTENANCE

DRH D. RESSOURCES HUMAINES

DRC D. RÉGLEMENTATION ET CONTENTIEUX

DPRF D. PLANIFICATION ET RESSOURCES FINANCIERES


65
DIRECTIONS CENTRALES : ATTRIBUTIONS

Formulation des politiques de santé


Réglementation du développement du
applicables aux activités inter et
01 intra sectorielles et fixation des 04 personnel y compris la formation
priorités

Surveillance et évaluation de Réglementation des organismes

02 l’efficacité et efficience du système 05 prestataires de soins du secteur privé

Développement de la coopération bi et
03
Appui technique aux régions
06 multilatérale

66
1-LA DIRECTION DE LA POPULATION DP

Programmation et planification des activité de Planification


Familiale
Coordination et collaboration intersectorielle
la Santé Scolaire et Universitaire
la Santé Maternelle et infantile
67
2-DIRECTION DE L’EPIDÉMIOLOGIE ET DE LA LUTTE CONTRE LES
MALADIES DELM
Service
administratif
D. DE L’EPIDEMIOLOGIE ET DE LA LUTTE
CONTRE LES MALADIES Institut National
d’Hygiène

Centre National de
Radioprotection

centre anti poison et


pharmaco vigilance
Division de Division des Maladies Division des Maladies
l’Hygiène du milieu transmissibles
non transmissibles Service d’oncologie
Maladies parasitaires
Assainissement de  Maladies respiratoires
base Maladies oculaires et otologiques
Hygiène alimentaire Maladies dermatologiques Service de surveillance
 MST/SIDA
épidémiologique

68
3-LA DIRECTION DES HÔPITAUX ET DES SOINS AMBULATOIRES DHSA

Urgentologie, Coordination intersectorielle,


Hôpitaux: Programmation des actions hospitalières, Suivi/évaluation, Budget
Soins Ambulatoires
L’action médico-sociale:
Centre National de Transfusion Sanguine et de l’hématologie

4-DIRECTION DU MÉDICAMENT ET DE LA PHARMACIE DMP

Laboratoire National de Contrôle du Médicament


Physico-chimie Visas, Homologations et autorisations
Assurance qualité Suivi du secteur
Essais biologiques …

69
5-LA DIRECTION DES EQUIPEMENTS ET DE LA MAINTENANCE DEM

Installations techniques
Etudes et acquisitions du matériel
Maintenance
Programmation et suivi budgétaire

6-DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES DRH

Gestion personnel Formation


Médical, paramédical et administratif, Formation de base
Affaires disciplinaires Formation continue

Division du Contrôle de la santé des fonctionnaires


Congés maladies et homologation, Aptitude à l’emploi
70
7-LA DIRECTION DE LA RÉGLEMENTATION ET DU CONTENTIEUX DRC

 Des études juridiques et statuts


 La législation et de la réglementation sanitaires ;
 Installations des professions réglementées ;
 partenariat avec les associations à vocation sanitaire;
 …

8-DIRECTION DE LA PLANIFICATION ET DES RESSOURCES DPRF


FINANCIÈRES
 Planification, Carte sanitaire, études/ informations/ économie sanitaire
 Budget, comptabilité, suivi et évaluation des ressources financières
 Coordination interne et intersectorielle
 La gestion et du suivi des crédits budgétaires
 Suivi des études et statistiques
 Partenariat, régionale, Organisations internationales, intergouvernementales, ONG,
collectivités territoriales
71
LE MINISTRE
Inspection Générale
Cabinet
Secrétariat
Division de Général Direction de la population
l’information, et de la
communication CHUs
D. de l’Epidémiologie et de lutte
contre les maladies
Divisions centrales

Division de l’Informatique
et des méthodes ANAM

laboratoires
D. des Hôpitaux et des soins

Instituts et

nationaux
ambulatoires
ISPITS
Division de
D. Médicaments et de la Pharmacie
l'approvisionnement

Directions
Institut Pasteur Maroc

Centrales
Division du Parc-Auto et
des affaires générales D. Maintenace et Equipements
Ecole Nationale de santé
publique (ENSP) Direction des Ressources Humaines

Services D. Réglementation et du Contentieux


déconcentrés
Directions Régionales D. de la Planification et
Délégations santé, Ressources Financières

72
43
1-LA DIVISION DU PARC AUTO ET AFFAIRES GÉNÉRALES
Attributions :
Gestion et maintenance du Parc auto et des moyens de mobilité du ministère

2-LA DIVISION DE L’INFORMATIQUE ET DES MÉTHODES


Attributions :
Animation des activités informatiques du ministère par l’élaboration et la gestion d’un schéma directeur.
Appui technique en matière d’information aux services centraux et aux services extérieurs.

3-LA DIVISION DE L’APPROVISIONNEMENT


Attributions :
 Assurer l'exécution des dépenses communes des différentes directions ;
Assurer l'acquisition, le stockage et la distribution des produits pharmaceutiques, des médicaments; …

4- LA DIVISION DE L’INFORMATION ET DE COMMUNICATION

Attributions :
La communication institutionnelle
L’information et de l’éducation sanitaire
73
La production des supports d’information et de communication
• Sont assimilés à des services centraux
1 - L'Institut National d'Hygiène (I.N.H): Son champ d'intervention est très
vaste et ses laboratoires jouent le rôle de support technique et scientifique aux
différents programmes sanitaires tels la tuberculose, le paludisme, la bilharziose, les
leishmanioses, les méningites…
2 - Le Centre National de Transfusion Sanguine et d'Hématologie
(CNTSH): chargés de la promotion, des prélèvements, de la qualification des
dons, de la distribution et de la production des différents produits sanguins labiles.
Ils réalisent également les tests immuno-hématologiques des receveurs.
3 - Le Centre National de Radioprotection: d'assurer la conformité de la
sûreté et de la sécurité nucléaires et radiologiques, des activités et installations
mettant en jeu des sources de rayonnements ionisants
4 - L‘école national de santé publique (ENSP)
5- Le centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc (CAPM): d'assurer
la Fonction Nationale de Vigilances et d'Alertes Sanitaires capable d'anticiper les risques liés aux
intoxications, aux événements indésirables et aux incidents liés aux produits de santé, produits de
consommation et contaminants de l'environnement.
6- Le laboratoire national de Contrôle de médicament (LNCM): chargé de garantir la qualité
des médicaments et produits de santé
7- L’institut Pasteur Maroc (IPM): la Recherche Scientifique, les Analyses Biologiques, les
Prestations de Service en Sécurité Alimentaire et Environnement, et la Production de Produits Le laboratoire
assure en parallèle une activité de recherche scientifique sur des thématiques de santé publique : -
Surveillance virologique des virus de la grippe et autres virus respiratoires. - Caractérisation moléculaire des
virus responsables de gastro-entérites aiguës chez les enfants..
8- Le laboratoire national de virologie (LNV):
Surveillance virale:
- Surveillance virologique des virus de la grippe et autres virus respiratoires.
- Caractérisation moléculaire des virus responsables de gastro-entérites aiguës chez les enfants.
Assure en parallèle une activité de recherche scientifique sur des thématiques de santé publique 75
LE MINISTRE
Inspection Générale
Cabinet
Secrétariat
Division de Général Direction de la population
l’information, et de la
communication CHUs
D. de l’Epidémiologie et de lutte
contre les maladies
Divisions centrales

Division de l’Informatique
et des méthodes ANAM

laboratoires
D. des Hôpitaux et des soins

Instituts et

nationaux
ambulatoires
ISPITS
Division de
D. Médicaments et de la Pharmacie
l'approvisionnement

Directions
Institut Pasteur Maroc

Centrales
Division du Parc-Auto et
des affaires générales D. Maintenace et Equipements
Ecole Nationale de santé
publique (ENSP) Direction des Ressources Humaines

Services D. Réglementation et du Contentieux


déconcentrés
Directions Régionales D. de la Planification et
Délégations santé, Ressources Financières

76
43
ORGANISATION DÉCONCENTRÉE DU SECTEUR PUBLIC

 Régions sanitaires

 Délégations

 Établissements Publics (CHU)

 Hôpitaux ( CHR; CHP; …)

 SRES; CS; EMS

 ISPITS

21/11/2019 NADAM Adil . MPH 65 77


SERVICES DECONCENTRES

o Directions régionales de la santé

o Délégations préfectorales et provinciales

84 78
Direction régionale de
santé

Unité régionale Unité régionale de


d’approvisionnement communication et
et de pharmacie d’information

Service des
Service de Service de Service des Observatoire
ressources Service des
santé l’offre de ressources
financières, de équipements et régional de
logistique et de humaines et des
public soins de maintenance santé
partenariat contentieux

Délégations du
ministère de la santé

Service administratif Service des réseaux des


Hôpitaux
et économique établissements de
santé

79
CS CS CS
DÉLÉGATIONS PROVINCIALES ET PRÉFECTORALE DE
SANTÉ
Délégué

Service administratif Etablissements


SRES Structures d’appui
et économique Hospitaliers

CDTMR # types d’hôpitaux

LEHM

CRSR

80
SERVICE ADMINISTRATIF ET
ÉCONOMIQUE

Ressources Ressources Parc


Équipements Maintenance
humaines financières auto

81
ORGANIGRAMME DU SRES SELON LA CIRCULAIRE
N°02/2019/DHSA
Chef du SRES

Unité de planification ; suivi et Unité de veille; de sécurité


évaluation des actions et sanitaire et de la santé
programmes de santé environnementale

Unité de coordination des réseaux de


soins ( REH, REMS, RISUM, RESSP)
Unité de la pharmacie

CS CS CS CS
82
SERVICE DES RÉSEAUX DES
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ

La coordination La gestion

Réseau des
Réseau établissements
de soins de santé
intégré des Réseau des Réseau des primaires
soins établissements établissements RESSP
médicaux hospitaliers
d’urgence
médicale sociaux REH
RISUM REMS CS
83
SERVICE DES RÉSEAUX DES ÉTABLISSEMENTS
DE SANTÉ

Réseau intégré
des soins Réseau des Réseau des Réseau des
d’urgence établissements établissements établissements
médicale RISUM médicaux de soins hospitaliers
sociaux primaires

Santé scolaire;
PSGA; PNI; Hôpitaux (
UMP; rééducation; santé CHR, CHP…) ;
des jeunes; Santé Transfusion
UPH(SMUR, reproductive;
HELI- SMUR);
orthopédie; (CRTS);
Adictologie; Santé Hémodialyse,
UMH palliatifs environnement Oncologie
84
ORGANISATION DE L’OFFRE DE SOINS PAR
RÉSEAUX

85
2-ORGANISATION PAR RÉSEAUX
D’ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ

RISUM REMS RESSP RH


Réseau intégré des Réseau des Réseau des Réseau des
soins d’urgences établissements établissements de établissements
médicales médicaux sociaux soins de santé hospitaliers
primaires

Structures
d’appui
86
I. RÉSEAU D’ÉTABLISSEMENT DE SOINS DE SANTÉ
PRIMAIRE: RESSP

• ESSP EN MILIEU RURAL


– Centre de santé rural de premier niveau: CSR1
– Centre de santé rural de 2ème niveau : CSR2
– +/-Dispensaire rural au besoin (DR)

• ESSP EN MILIEU URBAIN


– Centre de santé urbain de premier niveau : CSU1
– Centre de santé urbain de 2ème niveau: CSU2

87
Panier de soins ??
Milieu Type Responsable Panier de Soins Critères
 Les consultations de médecine générale ;
 Les prestations de soins infirmiers ; 7 000
Rural Hab
 Le suivi de la santé de la mère et de l’enfant ;
 Le suivi des maladies chroniques ;
 Le suivi de la santé des jeunes et des adolescents y
Sous la compris la santé scolaire ;
responsabilit
é d’un Les prestations d’information et d’éducation pour la
CS 1er médecin santé;
Urbain généraliste  Surveillance épidémiologique.
Niveau assisté par  …………………………………… 25 000
un(e) Hab
infirmier(e)
chef.
 Les mêmes prestations que le CSR de 1er niveau

88
 CSR 1er niveau
 Les soins obstétricaux d’urgence de base (SOUB) ;
Les analyses biologiques de base : PSGA et malades
chroniques ;
 Les examens d’échographie obstétricale.
Sous la Lorsque le CS est implante dans le chef-lieu d’un cercle 25 000
Rural responsabilité administratif ne disposant pas de structure hospitalière, il est dote Hab
d’un médecin d’un module d’accouchement de 4 a 8 lits et de livre en plus :
généraliste  Des prestations d’urgence médicale de proximité ;
assisté par  Des soins bucco-dentaires ;
un(e)
infirmier(e)  Des consultations de sante mentale.
chef.
Les mêmes soins
S’il existe un hôpital dans la ville:
 Des prestations d’urgence médicale de proximité ;
 Des soins bucco-dentaires ;
 Des consultations de sante mentale.

CS 2ème
Niveau
89

50 000
STRUCTURES D’APPUI: ESSP

Les centres de référence pour la santé reproductive (CRSR) ;

Les centres de diagnostic et de traitement des maladies


respiratoires (CDTMR)

Laboratoire de diagnostic épidémiologique et d’hygiène du milieu (LEHM)


• Soutenir les programmes de lutte contre les MT et MNT
• Contrôle de certains produits à risque /programmes de santé

90
II. RÉSEAU D’ÉTABLISSEMENTS HOSPITALIERS:
L’hôpital
REH
public est une organisation médicale et sociale
qui a plusieurs missions et plusieurs fonctions;
Les missions:
 Le médecine préventive;
 L'éducation pour la santé ;
 L'assistance médicale urgente, La formation initiale
 La formation continue (professionnels et gestionnaires).

1. Diagnostic Les fonctions


2. Traitement
3. Hôtellerie
4. Enseignement
5. Recherche
6. Service public 7. Appui au RESSB 91
TYPES & CATÉGORIES D’HÔPITAUX

Les hôpitaux sont classés :

 Selon le niveau de recours


 Selon la spécialisation
 Selon le mode de gestion (statut)
 Selon la capacité d’accueil
92 92
I. NIVEAU DE RECOURS
2. CHP: Hôpitaux de recours
1. Hôpitaux de proximité:
provincial

Hôpital général Implanté au chef lieu de la province

1er niveau de référence pour les ESSP un ou plusieurs hôpitaux généraux ou


spécialisés.

15 spécialités en plus que


5 unités de soins (MCOPU)
l’hôpital de proximité

Moins de 60 lits Plateau technique spécifique


93
NIVEAU DE RECOURS
3. CHR: Hôpitaux de 4. Hôpitaux universitaires de recours
recours régional interrégional ou nationale

Constitué d’un ensemble d’établissements


Implanté au chef lieu de la comprenant une gamme complète de
région, services hautement spécialisés .

un ou plusieurs hôpitaux généraux et un centre d’enseignement et de recherche,


spécialisés

Encadrement des autres Etbs


8 unités de soins en plus de CHP
REH

Plateau technique spécifique son aire d’influence s’étend sur une région
(ou régions) et pour quelques disciplines à
l’ensemble du pays 94
PANIER DE SOINS DU REH

• Les hôpitaux de proximité : 5 spécialités


• Les CHP: 20 spécialités
• Les CHR: 28 spécialités
• Les CHIR: 40 spécialités

95 95
Panier de soins du REH

HP CHP & CHR CHIR


• MCOPU • MCOPU + • MCOPU +
– Médecine • CHP: • Spécialités de niveau CHR +
– Chirurgie – ORL-Ophtalmo-Stomato- Chir M-F; •Spécialités de recours
– GE-Cardio, Pneumo, Nephro, Psy; interrégional:
– Obstétrique
– Traumato-orth, REA – Oncologie,
– Pédiatrie • CHR: – Greffe d’organe,
– Urgence – Chir-ped, Neurochir, uro, chir- – Ch. Cardiaque,
plast; – Grands brûlés, …
– Rhumato, Med-interne, SI.

96
Type de structure Critères de création

Hôpital de Proximité 70 000 Hab

CHP 200 000 Hab

CHR Térritoire Régional

Couvrir au moins 2 régions


CHIR ou une population > 2
Millions Hab
97
Détermination de la capacité litière

Formule
P x TA x DMS
L = ----------------------
360 x TOM
L : le nombre de lits à prévoir ;
P : l’effectif de la population à desservir ;
TA : le taux d’admission qui est fixé à 7 % ;
DMS : la durée moyenne de séjour hospitalier qui est fixée à 5 jours ;
TOM : le taux d’occupation moyen qui est fixé à 80 %.
98
II. LA SPÉCIALISATION

• Établissement sanitaire qui assure une


série des services différenciés à des
Hôpitaux
malades de tout âge et souffrant spécialisés
d’affections diverses

• Exemples :
•Établissement sanitaire qui
s’occupe essentiellement des
• Les Hôpitaux psychiatriques ; personnes souffrant d’une
• Les Centres régionaux d’oncologie ; maladie déterminée ou
• Les Centres d’hémodialyse. d’une affection d’un
Hôpitaux appareil ou d’un organe
donné
généraux 99
1. Etablissements publics (CHU)
Sont des établissements dotés de personnalité morale et juridique propre,
III. STATUTS OU MODES
d’une autonomie financière plus au moins étendue, d’une indépendance
aux autorités administratives et d’une autonomie de gestion des
ressources
DE GESTION

2. Centres hospitaliers SEGMA


Il s’agit de services dotés d’une autonomie financière qui facilite leur
autonomie de gestion, mais qui ne disposent pas de personnalité morale

3. Hôpitaux en régie
Ils sont dans une situation de dépendance statutaire et financière du
ministère de la santé ne disposent pas de personnalité morale. Leurs
ressources financières sont allouées par le budget général
100
IV. CAPACITÉ D’ACCUEIL

Le RIH consacre la capacité d’accueil (la taille) comme


critère d’organisation des soins

Trois catégories d’hôpitaux:


<120 lits
120 à 240 lits
>240 lits
101
STRUCTURE D’APPUI AU RÉSEAU HOSPITALIER

 Le centre national et les centres régionaux de transfusion sanguine et


d’hématologie ;
 L’institut national d’hygiène ;
 Le centre national antipoison et de pharmacovigilance ;
 Le centre national de radioprotection ;
 L’institut pasteur du Maroc.

102
ORGANIGRAMME D’UN HÔPITAL

111 103
DÉLÉGUÉ

Comité de
gestion

Comité de suivi
et évaluation Comité
Directeur d’établissement
Comité de lute contre les
infections nosocomiales

Service de la
Service d’accueil et
pharmacie
d’admission
hospitalière

Conseil des médecins , Pole des affaires Pole des affaires Pole des soins Conseil des
dentistes et pharmaciens médicales administratives infirmiers infirmiers et
infirmière

Médecins chef des Infirmiers chef des


départements / services départements / services
médicaux médicaux

les infirmiers chefs des unités


de soins
NADAM Adilet de services
. MPH 104
IV. RISUM Trois modes

U.M.P: Les Urgences Médicales de Proximité, assurées par les centres de santé de
deuxième niveau

UPH: Les Urgences Pré-hospitalières, assurées par


 SMUR: Les moyens de transport de secours de base, les services médicaux
d’urgence et de réanimation.
 HELISMUR: Les services médicaux héliportés.

UMH: Les Urgences médico-hospitalières, qui comprennent


 Les urgences médico- hospitalières de base: HP, CHP
 Les urgences médico-hospitalières complètes: CHR
 Les urgences médico-hospitalières spécialisées: CHIR
105
IV. REMS
RÉSEAU DES ÉTABLISSEMENTS MÉDICO-SOCIAUX

 Ce sont des établissements de santé destinés à des catégories de


populations vulnérables qui ont besoin d'un suivi médical régulier.
 Le réseau des établissements médico-sociaux est composé des :
• Centres /espaces « santé-jeunes » ;
• Centres de rééducation physique, d’orthoptie et d’orthophonie ;
• Centres d’appareillage orthopédique ;
• Centres d’addictologie ;
• Centres de soins palliatifs.
106
Modes d’organisation
de l’offre de soins au Maroc

Par réseaux
Par secteurs 3. Par territoires
de santé

Par programmes Les Modes Par modes de


de santé couverture
sanitaire

Par réseaux coordonnés de Par filières


soins de soins
107
Organisation par territoire de santé

Territoire de santé :Il constitue des bassins de desserte


de la population desservie par un ou plusieurs
établissements ou installations de santé».
Article 9 D2-14-562

108
Pourquoi l’organisation de soins doit intégrer cette
dimension territoriale ?

 Profiter des opportunités de collaboration intersectorielle,

 Couvrir toute la population,

 Répartir l’offre de soins sur l’ensemble du territoire national de


manière équilibrée et équitable, en respectant les normes de la carte
sanitaire et les schémas régionaux de l’offre de soins.

109
Quatre territoires sanitaires

Les territoires de santé sont (art 10 D2-14-562):


1. Les circonscriptions sanitaires;
2. Les préfectures et provinces sanitaires;
3. Les régions sanitaires;
4. Les territoires de santé interrégionaux»

110
1. LA CIRCONSCRIPTION SANITAIRE

 La circonscription sanitaire peut être rurale ou urbaine.

 Chaque circonscription sanitaire est découpée en deuxou plusieurs


secteurs sanitaires.

 Le secteur sanitaire correspond à l’aire de desserte d’un centre de


santé.

111
2. LES PRÉFECTURES ET PROVINCES SANITAIRES

«Chaque préfecture ou province sanitaire est découpée en deux ou


plusieurs circonscriptions sanitaires».

«La préfecture ou la province sanitaire constitue le champ


d’intervention d’une délégation préfectorale ou provinciale relevant
du ministère de la santé».

112
3. LA RÉGION SANITAIRE

 «Chaque région sanitaire est composée de deux ou plusieurs


préfectures et provinces sanitaires ».

 «La région sanitaire constitue le champ d’intervention de la


direction régionale de la santé relevant du ministère de la santé».

113
4. LE TERRITOIRE SANITAIRE INTERRÉGIONAL

Les prestations à caractère interrégional consistent en des prestations


hospitalières du troisième niveau.

Le territoire de santé interrégional correspond au bassin de desserte


 d’une infrastructure,
 d’un équipement,

 d’une installation de santé


 ou d’une installation de haute technologie
114
Modes d’organisation
de l’offre de soins au Maroc

Par réseaux
Par secteurs . Par territoires
de santé

Par programmes Les Modes 4. Par modes de


de santé couverture
sanitaire

Par réseaux coordonnés de Par filières


soins de soins
115
4-ORGANISATION PAR MODE DE COUVERTURE SANITAIRE

1. Mode fixe :
Il est composé de quatre réseaux :

1. Le réseau des établissements de soins de santé primaires


(RESSP);
2. Le réseau des établissements hospitaliers (REH);
3. Le réseau intégré des soins d’urgence médicale (RISUM);
4. Le réseau des établissements médico-sociaux (REMS). 116
4-ORGANISATION PAR MODE DE COUVERTURE SANITAIRE

2. Mode mobile
Ce mode s’effectue par des:
 visites à domicile (VD);

 unités médicales mobiles (UMM) ;

 caravanes médicales spécialisées (CMS) ;

 hôpitaux mobiles (HM).

117
Modes de couverture sanitaire

Répartition kilométrique de la
Mode couverture
population
< 3 km Fixe
Visite à domicile
3 à 6 Km (VAD) ou relance
Points de contact ou
6 à 10 Km équipe mobile
> 10 Km Equipe Mobile

118
5-ORGANISATION PAR FILIÈRES DE SOINS

119
Filière de soins

C’est Une organisation verticale hiérarchisée de la prise en


charge des patients avec un premier contact d’accès aux soins,
représenté par le Médecin Généraliste ou le Médecin traitant
relevant du secteur public ou privé, et des niveaux de recours
aux soins organisés selon la nature de la morbidité et les
protocoles thérapeutiques quand ils existent.
120
121
Il faut respecter deux principes

 Principe de la gradation des niveaux de soins

 Principe de la référence et de contre référence pour


réguler le parcours de patients entre les niveaux de
soins

122
POURQUOI FILIÈRE DE SOINS ?

Outil de promotion de la qualité des soins (continuité,


coordination)

Prévenir la sur-utilisation (encombrement) ou la sous


utilisation des services de santé

Préalable à la mise en place des protocoles thérapeutiques

Outil de facilitation de l’accès aux soins.


123
Typologie

1 Filières de soins générales

2 Filières de soins spécifiques

124
RÉORGANISATION DES FILIÈRES DE SOINS

Système
d’informatio ALD
n •Elaboration et
•Révision du •Initiation à la mise mise en place de •Elaboration des
rôle du médecin en place d’un système l’organisation en référentiels de soins
généraliste d’information filière de soins pour les ALD
sanitaire fondé sur le prévalent
dossier de famille (recommandations
de bonne pratique)
Mise en place
Médecin
généraliste

125
6-ORGANISATION DE L’OS PAR RÉSEAU COORDONNÉ
DE SOINS

126
RÉSEAU COORDONNÉ DE SOINS (RCS)

 Une organisation horizontale non hiérarchisée de la prise en


charge des patients au sein du même territoire sanitaire.
 Il vise le renforcement de la prise en charge médicale et une
coordination multidisciplinaire faisant intervenir des
professionnels de la santé relevant du secteur public et/ou
privé.

127
CARACTÉRISTIQUES DES R.C.S

 Regroupe sur la base du volontariat différents intervenants


concernés par un problème donné sur un territoire donné.

 L'objectif de ce réseau est de :


 Coordonner les soins apportés par chacun de ces acteurs, de
mutualiser leurs connaissances
 et d'échanger leurs connaissances dans la perspective d'une
meilleure prise en charge du patient

128
7. ORGANISATION DE L’OS PAR
PROGRAMME DE SANTÉ

129
L’amélioration de l’état de la santé de la population se fait à
travers plusieurs interventions

Catégories d’intervention de santé

Les interventions Les interventions


primaires Les interventions tertiaires
secondaires
Améliorer la qualité de la Réduire la fréquence des
vie et diminuer Diminuer la prévalence des rechutes et des récidives des
l’incidence des pathologies en freinant leur maladies et diminuer la
pathologies en agissant évolution et en réduisant leur prévalence ou la gravité des
sur les facteurs durée. invalidités consécutives aux
responsables. maladies et accidents
130
L’INTERVENTION PEUT ÊTRE

• Une technique (un test de dépistage )


• Un traitement (un médicament)
• Une pratique (un protocole de traitement)
• Une organisation (un centre ou une unité de soins)
• Une politique (promotion de la santé)
• Un programme ???

131
Programme de santé

« Un programme de santé est un ensemble organisé,


cohérent et intégré d’activités et de services réalisés avec les
ressources nécessaires, dans le but d’atteindre des objectifs
déterminés, en rapport avec des problèmes de santé précis et
ce, pour une population définie ».
132
COMMENT DÉTERMINER L’IMPORTANCE D’UN
PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE ??

Indicateurs Fréquence : Morbidité (prévalence, incidence).

Gravité : mortalité évitable, limitations fonctionnelles et restrictions


d’activité, qualité de vie des personnes atteintes.

Moyens Existence de moyens de lutte efficaces et acceptables.

133
1. CONCEPTS ESSENTIELS

Action : liste d’opérations ou d’activités à entreprendre, à caractère collectif, en vue d’améliorer la


santé d’une population.

Programme :……………………………………………………

Projet : ensemble d’activités à effectuer dans un temps déterminé, aboutissant à un produit


spécifique.

Stratégie : elle énonce les grandes lignes de l’action requise dans tous les secteurs en cause afin de
donner effet à la politique nationale de santé, en indiquant les problèmes et les moyens de résoudre.la
stratégie comporte généralement des programmes.

Plan d’action : a pour but de permettre la mise en œuvre du programme

134
Politique
1

2 Stratégie/Plan stratégique

3 Programme

4 Projet

5 Plan d’action

6 Activités/Actions
135
Programme de santé

 La Mise en œuvre d’un programme de santé se fait


par l’élaboration des plans d’action

 Le plan d’action comprend les objectifs, les activités,


l’échéancier, les responsables, les coûts et les
indicateurs d’évaluation

136
Le plan d’action doit faire ressortir les éléments
suivants:

1. La description sommaire de la situation actuelle


Cette description fait ressortir les principaux résultats de l’analyse de situation ainsi
que les orientations ministérielles, régionales et provinciales.
2. Les objectifs

 L’objectif est le résultat final visé par un programme

 Ce sont des énoncés décrivant les résultats attendus et non pas la procédure ou les

moyens d’atteindre ces résultats


137
Le plan d’action doit faire ressortir les éléments suivants (suite):

3. Les principales activités/actions à mettre en œuvre


Généralement, on distingue 3 types d’activité :
 L’activité de santé : se sont les activité essentielles de santé; elle vise la prise en charge de
l’état santé de la population (ex. : vaccination, consultation, …) ;
L’activité de soutien : elle contribue de manière indirecte à l’atteinte des objectifs de santé
(ex. : formation, IEC, entretien, logistique, …) ;
L’activité de développement : elle vise la création d’autres unités, de comités, de cellules et
l’instauration de procédures locales d’organisation et de gestion, …

Il est à noter que la composante essentielle d’un même objectif peut être soutenue par les trois
types d’activité sus-cités.

138
Le plan d’action doit faire ressortir les éléments suivants (suite):

4. Les besoins en ressources


 Cette étape vise à prévoir les ressources suffisantes (quantité) et
adéquates (qualité) pour réaliser les activités nécessaires à l’atteinte des
objectifs
 Ainsi, pour chaque activité arrêtée, il faudra déterminer:

L’écart = Ressources requises - Ressources existantes

139
Le plan d’action doit faire ressortir les éléments suivants (suite):

5. Le planning des activités: L’échéancier doit tenir compte :

 Les détails inhérents à chaque activité;

 Les rapports dans le temps entre les différentes activités (rechercher la notion

d’intégration, éviter les encombrements et les chevauchements…) ;

 Identifier les responsabilités afin de permettre une répartition équitable des activités et

une contribution de chaque personne au processus global

 Les périodes d’évaluation (Indicateurs d’évaluation)


140
Cet ordonnancement des activités (qui fait quoi et quand ?) peut être
visualisé à l’aide d’un diagramme : le diagramme de GANTT.

141
Le plan d’action doit faire ressortir les éléments suivants (suite):

6. Les indicateurs d’évaluation :


 A. Définition

 Plusieurs définitions existent

 Selon l’OMS, les indicateurs sont définis comme des «variables aidant à mesurer

les changements». On les utilise surtout lorsque ces changements ne peuvent être
mesurés directement.

142
Synthèse d’élaboration de plan d’action

143
Matrice multicritère de HANLON

 A : Ampleur du problème (0-10) = fréq. des cas touchés


 B : Sévérité du problème (1-10)
 C : Vulnérabilité du problème (0,5-1,5) = Possibilité de solutions
 D : Faisabilité des solutions (0-1)

144
SYNTHÈSE

145
LES PROGRAMMES DE SANTÉ

146
LES PROGRAMMES DE SANTE
1- Les programmes en faveur de l'enfant de moins de 5 ans :
A. PNI: Programme national d'immunisation
B. PLMD: Le programme de lutte contre les maladies diarrhéiques
C. PLIRA: Le programme de lutte contre les infections respiratoires aigues
D. PLMC: Programme de lutte contre les maladies de carence

2- Les programmes en faveur de la mère


A. PF: Programme de planification familiale
B. PSGA: Programme de surveillance de la grossesse et de l'accouchement
C. PLAF: Programme de lutte contre l'anémie ferriprive
D. PVAT: Programme de vaccination antitétanique des femmes en âge de procréer dans le
cadre du P.N.I.
147
LES PROGRAMMES DE SANTE

3-Les programmes de lutte contre les maladies transmissibles:


A. Les maladies à transport hydrique (typhoïde, cholera, hépatite virale A, etc....)
B. La tuberculose
C. Le paludisme
D. La bilharziose
E. Les maladies oculaires
F. La lèpre
G. Les zoonoses
H. Les infections sexuellement transmissibles

148
LES PROGRAMMES DE SANTE

4-Les programmes de lutte contre les maladies non transmissibles :


A. La santé mentale et toxicomanie
B. Les accidents de la circulation (A.V.P)
C. La santé bucco-dentaire
D. Les maladies endocriniennes et métaboliques : (diabète)
E. Les maladies cardio-vasculaires : Rhumatisme Articulaire Aigue (RAA), HTA
F. Les maladies néoplasiques : le plan national de Prévention et de Contrôle du
Cancer (PNPCC): Mars 2010

149
LES PROGRAMMES DE SANTE
5- Autres programmes

A. Santé scolaire et universitaire :

 Double tutelle : enseignement et santé.

 Essentiellement à visé préventive.

B. L'hygiène du milieu:

 Inspection des établissements scolaires;

 Hygiène de l'habitat et du milieu professionnel;

 Inspection des industries alimentaires;

 Contrôle des denrées alimentaires et des établissements de restauration

collective.

C. Réhabilitation des handicapés


150
D. Education pour la santé
I. Les programmes de Santé Maternelle et Infantile:

 Elle s’adresse essentiellement à une population cible constituée des femmes en âge
de procréer (15 à 49ans) et des enfants de 0 à 5ans.
 La SMI comprend:
 Programme national d’immunisation (PNI).
 Le programme de surveillance de la grossesse et d’accouchement(PSGA).
 Les infections respiratoires aigues (IRA)
 Le programme national de planification familial (PF).
 Programme de lutte contre la malnutrition protéino-calorique (PLCMPC).
 Programme de lutte contre les maladies diarrhéiques (PLCMD). 151
Programme national d’immunisation:
(PNI)

152
Programme national d’immunisation:
(PNI)

1- Définition:
La vaccination constitue un droit fondamental de l’enfant. Il est
considérée comme étant le moyen le plus sur et efficace pour réduire la
mortalité néonatale, infantile et juvénile; d’où l’importance du
programme national d’immunisation restructuré par le ministère de la
santé depuis 1987.

2- Objectif général: Contribuer à la réduction de la mortalité et la


morbidité infanto-juvéniles.
153
3- Acquis et impact du PNI: Depuis la restructuration du PNI en
1987, la couverture vaccinale nationale a atteint 90% pendant les années 90 et a
dépassé 95% pendant les cinq dernières années.
TMI= a diminué de 43,90 décès par 1000 NV en 2000 à 16,00 décès p 1000
NV en 2020;

4- stratégies:
4-1) mode fixe: Les centres de santé et les dispensaires
4-2) mode mobile:
L’itinérance classique
L’itinérance par point de contact
L’ équipe mobile
154
5- éléments de programmation des activités:
5-1) ressources humaines:
Personnel infirmier qualifié et suffisant pour assurer les prestations PNI
5-2) ressources matérielles: On distingue:
- Vaccins - Matériel d’injection - Chaine du froid - Système d’information

6-Indicateurs de suivi et d’évaluation


- La couverture vaccinale: Taux de couverture vaccinale par le BCG, le
VAR, le DTCP,…
- La surveillance épidémiologique: Taux d’incidence des maladies cibles
de la vaccination.
155
Programme de la surveillance de la
grossesse et d’accouchement
(PSGA)

156
PSGA
1. Objectifs généraux:
 Réduire le TMM à 50 décès pour 100000 NV
 Réduire le TMNN à 15 décès pour 1000 NV

2. Objectifs Intermédiaires:
 Surveillance de la santé de la femme enceinte.
 Surveillance de la grossesse.
 Dépistage des grossesses à risque
 Intégration des activités d’IEC

157
3. Situation au Maroc

Variables Année de référence Dernières statistiques

La mortalité
227 pour 100000 NV en 2004 72,6 décès maternels pour 100 000 NV
maternelle en 2018

Le TMNN 28,40 décès par 1000 en 2000 11,50 décès par 1000 NV en 2020

EVAN (femmes) 70,20 ans en 2000 78,12 ans en 2020

158
4. Priorités 2017-2021:
 Renforcer le programme de surveillance de la grossesse et de
l’accouchement (PSGA)
 Eliminer les décès évitables des mères et des nouveau-nés.
 Amélioration de la qualité de l’information sur les décès maternels et
néonatals.

5. Indicateurs de suivi et d’évaluation


 Taux de mortalité maternelle
 Taux de mortalité néonatale
 Taux d’accouchement en milieu surveillé
 Taux de la couverture par la CPN
 Taux d’intervention obstétricale majeure
159
Programme du lutte contre les infections
respiratoires aigues

160
1- Définition des IRA:
 Les infections qui atteignent une partie quelconque de l'appareil respiratoire à
savoir le nez, les oreilles, la gorge, le larynx, la trachée, les bronches ou
bronchioles ou les poumons.
 Les IRA chez le jeune enfant sont classées en 3 catégories:
 IRA basses: essentiellement représentées par les pneumopathies ( bronchiolite
aigues et pneumonies) qui sont les formes les plus graves ou l’hospitalisation est
presque systématique chez les nourrissons moins de 3 mois.
 IRA hautes: notamment: otite, angine, rhinite, rhinopharyngite ou l’indication de
l’antibiotique est posée
 IRA avec sifflement respiratoire

161
2. Objectifs:
1. Réduire la mortalité due aux IRA
2. Réduire la morbidité des IRA graves
3. Réduire la prescription inappropriée des antibiotiques et d’autres
médicaments dans le traitement des IRA
4. Réduire l’incidence des IRA des voies respiratoires inférieures pneumonie.
5. Formation et recyclage du personnel.

3. population cible: Les enfants moins de 05 ans.


162
4. Stratégie de lutte:

Les stratégies de ce programme sont basées sur :


1. la standardisation du diagnostic et de la prise en charge:
2. Formation du personnel de santé
3. Intégration du programme :
- Aux soins de santé primaire
- Aux autres programmes
4. Education sanitaire des mères

163
5. Indicateurs d’évaluation:

Généralement:
1. Le taux d’incidence
2. Taux de prévalence
3. Taux de mortalité

164
Programme du lutte antituberculeuse
PLAT

165
1. Situation épidémiologique

 Nombre de cas enregistrés en 2020 : 29.018 cas


 Presque 238 cas de TB pharmaco-résistante
 Les jeunes, âgés de 15 à 45, représentaient 63% des cas
 87% des cas ont été rapportés par 6 Régions

166 166
2. Les objectifs:

 Le ministère de la santé a annoncé le lancement de l’extension


du plan stratégique national de prévention et de contrôle de
la tuberculose 2021-2023
 L’objectif est de:
 Réduire le nombre de décès liés à cette maladie de 60% par rapport à
l’année de 2015.
 Augmenter le nombre annuel de cas détectés à 36.300 à l’horizon de
2021 ;
 Atteindre un taux de succès thérapeutique d’au moins 90% à partir de
2018.
167
3. Activités du programme:

Axées sur:
La prévention,
Le dépistage et
La prise en charge de la population cible.

168
4. Les indicateurs de suivi et d’évaluation

a)Taux de dépistage
b)Incidence annuelle pour 100000 habitants
c)Taux de guérison
d)Taux des tuberculoses à microscopie positive pour 100000
habitants
e)Taux de perdus de vue

169
Programme du lutte antipaludique
PLAP

170
1. Définition du paludisme

« Le paludisme ou malaria, est une maladie infectieuse parasitaire endémique


due à un parasite : le Plasmodium. Elle se transmet par la piqûre de la femelle
d’un moustique hématophage du genre Anophèle ».

Agent pathogène : On distingue 4 espèces de plasmodium:


 Plasmodium falciparum: Gabon, Cameroun, Pérou, Kenya..
 Plasmodium Ovale: présent dans les zones couvrant l’ensemble de l’Afrique
noire.
 Plasmodium Vivax: sévit dans les zones tempérées et chaudes (Amérique
centrale et latine et l’Afrique du Nord, Asie…).
171
2. Stratégie de lutte

Ministère de la Santé met en œuvre une stratégie de prévention dont les


principaux axes d’intervention s’articulent autour du:
 Dépistage, de la prise en charge précoce et gratuite des cas importés,
 Maintien de la surveillance,
 Lutte contre le vecteur du paludisme,
 Conseil aux voyageurs à destination d’un pays endémique.

172
3. Historique: repères importantes:

1965 : Lancement du programme de lutte (30.000 cas)


 Mai 2010 : Certification par l’OMS de d’élimination
du paludisme autochtone au Maroc
 2011: Mise en œuvre de la stratégie de prévention de
la réintroduction

173
4. cycle du développement de Plasmodium :

On distingue 3 étapes :
 L’étape anophèlienne : cycle sporogonique;
 L’étape humaine tissulaire : cycle schizogonique hépatique et le
stockage éventuel d’hypnozoite ;
 L’étape humaine vasculaire : ou érythrocytaire

174
5. Description du vecteur de la maladie
Un moustique de genre Anophèles, (20 espèces / 9 au Maroc) ; Seule la
femelle est hématophage et assure la transmission du paludisme. Elle ne
pique que la nuit.
6. Le diagnostic :
 Toute fièvre inexpliquée, isolée ou associée à d’autres signes à savoir :
frissons, sueurs, anémie, troubles digestifs et troubles neurologiques
survenant après un séjour en zone d’endémie;
 Néanmoins, le tableau clinique n’est pas souvent évident.

 Le diagnostic de certitude repose sur la mise en évidence du


plasmodium dans le sang via la goutte épaisse. 175
7. Classification des cas du paludisme

 Cas autochtone: le cas du paludisme contracté par le malade dans la zone où il


habite
 Cas rechute:
 Cas importé: le cas du paludisme contracté hors de la zone où il a été découvert ;
 Cas introduit: transmission locale consécutive à un cas connu importé ;
 Cas provoqué: contamination suite à une transfusion sanguine ou autre forme
d'inoculation parentérale ;
 Cas paradoxal: Cas isolé sans dangé ;
 Cas non classé

176
8. Objectifs du PLAP

Objectifs généraux
 Prévenir la réintroduction du paludisme dans notre pays ;
 Eviter la mortalité due au paludisme importé.

177
9. Activités de surveillance du parasite

1. Diagnostic de confirmation;
2. Déclaration du cas;
3. Le traitement et prise en charge du cas :
4- L’enquête épidémiologique autour d’un cas de paludisme importé;
5- Activités de lutte contre le vecteur;
6- Actions de prévention du paludisme importé.

178
8. Indicateurs

 Le taux annuel d'examen hématologique = (Nombre de lames


prélevées/ Population exposée) *100
 Le % de lames prélevées en mode passif = (Nombre de lames
prélevées en mode passif/Population exposée) *100
 Le % de lames prélevées en mode actif = (Nombre de lames
prélevées en mode actif/Population exposée) *100
 Le % de lames prélevées dans les enquêtes de sondage = (Nombre
de lames prélevées en ce mode/Population exposée) *100

179
Programme du lutte anti-bilharziose
PLAB

180
1. Définition
 La bilharziose (ou schistosomiase ou fièvre des mollusques) est une affection
parasitaire, due à un ver plat du genre Schistosoma. Elle est transmise par des
mollusques d’eau douce, appartenant au genre bullénus truncatus qui jouent le
rôle d’hôtes intermédiaires (Cetron et al., 1996).
 C’est un ver plat d’environ 1,5 cm long, muni de 2 ventouses ventrale et buccale
lui permettant de se fixer sur la paroi des veines de la vessie, à l’intérieur
desquelles il vit. Durée de vie d’un Schistosoma dans l’organisme est de 4 à 14
ans en moyenne.

181
2. Clinique:

Signes de la B .vésicale évolue en 3 phases:


 a. Après la contamination: prurit assez important, suivi des
manifestations cutanée d’allergie +/- intense;
 b. 1à 2 mois après : accident toxémique, une fièvre irrégulière, maux de
tête, trouble digestifs et nausées;
 c- Après 2 mois: l’existence d’une hématurie associée le plus souvent à
des manifestations inflammatoire de l’appareil urinaire. Cette phase va
durer tant que le malade est porteur de vers adultes capables de pondre.

182
3. Complications:

 Lésions inflammatoire de la vessie: manifestées par des


remaniements tissulaires de la vessie sous forme de tumeur
bénigne ou d’épaississement qui gène son fonctionnement
normal.

 Atteinte rénale: néphrite, insuffisance rénale pouvant entrainer


la mort.

183
4. Historique

Le programme de lutte contre la bilharziose:


 Lancé en 1976
 Commencé par une phase de préparation de 03 ans,
 Suivie d’une phase de test de 03 provinces pilotes,
 Ce n’est qu’en 1982 qu’il est devenu opérationnel dans l’ensemble des
provinces exposées au risque (20 provinces).
 1993, les objectifs du programme ont été réexaminés et il a été décidé
de tenter l’élimination de la maladie à l’horizon 2004.

184
5. Les objectifs

 L’objectif consistait à éliminer la transmission de la maladie à l’horizon


2004, a été atteint;
 Il a permis de neutraliser tous les foyers connus;
 Aujourd’hui, le défi à relever est:
 De consolider les acquis et la certification de l’élimination par
l’Organisation mondiale de la Santé.
 D’assurer le contrôle de la maladie dans les foyers connus ;
 D’empêcher l’implantation de nouveaux foyers de transmission en
zones irriguées.
185
6. Stratégie de lutte

 La stratégie était basée, depuis le lancement du programme, sur trois


principes fondamentaux, à savoir :
 L’éducation sanitaire des populations cibles ;
 La lutte contre le parasite par des activités de dépistage et de
traitement des cas ;
 La lutte contre le mollusque hôte intermédiaire (B. Truncatus) par des
actions physiques et chimiques (utilisation du Bayluscide).

186
6. Stratégie de lutte (suite…)

 La lutte contre le parasite :


 A- Dépistage

La recherche dans les urines des œufs de schistosoma hématobium , par le


dépistage sélectif (passif et actif), le dépistage de masse (enquête au tour d’un
cas…) et le dépistage intensif (au niveau des foyers important de la transmission).

187
6. Stratégie de lutte (suite…)
La lutte contre le parasite :
B- Les technique de prélèvement :
-Soumettre le consultant à une épreuve d’effort préalable pour augmenter l’élimination
des œufs
-Effectuer le prélèvement tout de suite après cette épreuve, d’un minimum de 50ml
d’urine on ajoute 2ml de liquide conservateur, dans un flacon en plastique fermant
hermétiquement (300ml de formol+100ml de glycérine + eau distillée QSP 1000ml)
-Mélanger pour homogénéiser.
Pour le D. Sélectif: (actif et passif): Établir pour chaque prélèvement un bon individuel
d’examen modèle B.Sch 1
Pour les autres types: Enregistrer le patient sur un bon collectif d’examen modèle B.Sch 2
(donner un numéro d’ordre)

188
6. Stratégie de lutte (suite…)

La lutte contre le parasite :


C- Traitement:
 La Metrifonate: C’est un composé organophosphoré qui possède les
qualités curatives dans les infections due au Sch. Hématobium
 Il est présenté en cp dosés à 100mg de produit actif. La posologie
recommandée est de 7,5mg/kg.
 Les cas les plus sérieux peut être traités avec succès par l’Atropine

189
LES LABORATOIRES

190
LES LABORATOIRES
Les laboratoires de santé publique (laboratoires de diagnostics
épidémiologique et d’hygiène du milieu (LEHM)) :

 Il soutient les programmes de prévention et de lutte contre les

maladies transmissibles et non transmissibles (contrôle de produits


à risque, diagnostic des maladies)
LES LABORATOIRES

Ils sont destinés à épauler les programmes d’activités de


l’infrastructure hospitalière et de l’infrastructure du niveau de 1 ère
ligne (RESSP) selon quatre niveaux d’intervention :
 Niveau des zones ;
 Niveau provincial ;
 Niveau régional (observatoire régional d’épidémiologie);
 Niveau national.
LES LABORATOIRES CENTRAUX
Les laboratoires centraux de référence et de contrôle étant
Dépendants directement du ministère. Quels que soient le niveau
d’action et la Complexité des analyses dont ils sont chargés, leurs
objectifs essentiels sont les suivants :
Diagnostic individuel ;
Diagnostic pour la surveillance épidémiologique ;
Contrôle de l’hygiène du milieu (eau, aliments) ;
Contrôle de qualité ;
et Formation, recyclage du personnel.
LES LABORATOIRES

Les disciplines de base de ces laboratoires sont :

La bactériologie ;

La parasitologie ;

La chimie;

L’hématologie.
LES LABORATOIRES

Au fur et à mesure que l’on passe des Laboratoires de zones aux

laboratoires provinciaux, régionaux et nationaux, la gamme des examens

effectués dans chaque discipline se diversifie et d’autres disciplines


s’ajoutent
LES LABORATOIRES

Ces disciplines sont:


La physique, l’anatomopathologie, les isotopes, la toxicologie, …
Les laboratoires de zones sont en général incorporés dans l’hôpital.

Au niveau provincial et régional, ils sont répartis dans divers

bâtiments soit incorporés aux hôpitaux, soit font partie intégrante


des centres de diagnostic.
Au niveau national
L’INSTITUT NATIONAL D’HYGIÈNE
Il constitue l’organisme central des laboratoires de santé. Son rôle touche divers domaines :
 Participation à la conception et à la mise au point des programmes ;

 Etablissements des normes (Techniques, équipement…etc.) ;

 Contrôle du fonctionnement des laboratoires de la santé ;

 Formation et recyclage du personnel en biologie ;

 Appui direct à certains programmes ;

 Enquêtes est recherches appliquées;

 Contrôle de certains résultats de laboratoires .

Les divers laboratoires existants au sein de cet institut sont groupés en quatre départements :
Microbiologie
LE LABORATOIRE NATIONAL DE CONTRÔLE DES
MÉDICAMENTS ET DE VIGILANCE

Sa création est régie par le décret n° 2-72-273 du


1erRabir II 1394 (24 Avril 1974).
Il est chargé de:
 effectuer le contrôle des médicaments et des spécialités
pharmaceutiques.
 effectuer les déterminations analytiques et les essais que nécessite autres
articles destinés à l’usage de la médecine humaine et vétérinaire.
 gérer une banque de données techniques et économiques sur les
médicaments.
LE CENTRE NATIONAL DE LA TRANSFUSION
SANGUINE ET D’HÉMATOLOGIE.

Les premiers centres de transfusion sanguine ont été créés en 1948.


Ils ont pour buts :
La détermination des différents groupes sanguins
La collecte de sang.
L’approvisionnement des hôpitaux en sang nécessaire.
AU NIVEAU PROVINCIAL

201
LE LABORATOIRE D’ÉPIDEMIOLOGIE ET
D’HYGIÈNE DU MILIEU

C’est un laboratoire qui est destiné à épauler les


programmes de santé de base (R.E.S.S.P).
Il a pour objectifs :
De confirmer le diagnostic des cas cliniques de maladies
épidémiologiques,
De contrôler l’hygiène du milieu,
D’identifier les sources de contamination.

202
LE LABORATOIRE DE LUTTE ANTI
TUBERCULEUSE

Il a pour objectifs de :
 Dépister les nouveaux cas de tuberculose
 Surveiller bactériologiquement les malades sous traitement.

Son champ d’activités est de réaliser :


La bacilloscopie,
La culture de B.K,
Les tests de pharmaco-sensibilité.

203
MERCI DE VOTRE ATTENTION

204

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