Décret N°2-14-562 Du 24 Juillet 2014 VFF
Décret N°2-14-562 Du 24 Juillet 2014 VFF
Décret N°2-14-562 Du 24 Juillet 2014 VFF
EL AMRAOUI BRAHIM
Technicien de Santé et lauréat du Master
Economie et Management de Santé.
Plan
Chapitre I : Objet et définitions.
Chapitre II : L'organisation de l'offre de soins.
Section I : Dispositions générales.
Section II : Découpage sanitaire du territoire national.
Sous-section I : Circonscription sanitaire.
Sous-section II : Préfectures et provinces sanitaires.
Sous-section III : Régions sanitaires.
Sous-section IV : Territoires de santé interrégionaux.
Chapitre III : L'offre de soins dans le secteur public.
Section I : RESSP
Section II : RH
Section III : RISUM
Section IV : REMSP
Chapitre IV : Normes et modalités de création et d'implantation des infrastructures et
installations sanitaires.
Chapitre V : Commission nationale et commissions régionales de l'offre de soins.
Chapitre I : Objet et Définitions
Article 1
Lit hospitalier : lit réservé à des soins d'hospitalisation complète d’une nuitée
au moins ;
L’offre de soins en mode fixe dans le secteur public comprend, en outre, des structures
spécialisées d’appui aux réseaux précités ainsi que des installations de santé mobiles, des
équipements biomédicaux lourds et des installations de haute technologie.
Article 6
Les établissements de santé publics relevant des réseaux visés à l’article 5
ci-dessus, peuvent dispenser, outre les prestations rendues en mode fixe,
d’autres prestations de soins et services en mode mobile pour répondre aux
besoins de la population au moyen de:
Visites A Domicile (VAD) ;
Unités Médicales Mobiles (UMM) ;
Caravanes Médicales Spécialisées (CMS) ;
Hôpitaux Mobiles (HM).
Article 7
L’offre de soins dans le secteur public est régie par le principe de gradation
des niveaux de soins qui :
• repose sur un système de référence et de contre référence ;
• régule les parcours de soins des patients en dehors des situations d’urgence.
• Rurale ;
La circonscription sanitaire peut être :
• urbaine.
Outre les missions qui lui sont confiées par arrêté du ministre de la santé,
la délégation préfectorale ou provinciale :
d’une infrastructure ;
d’un équipement ;
d’une installation de santé ;
d’une installation de haute technologie rendant des prestations à
caractère interrégional, notamment les prestations hospitalières du
troisième niveau et les prestations fournies par les pôles d’excellence
ou les centres de référence interrégional.
Chapitre III : L'offre de soins dans le secteur public
Section I : RESSP
Article 21
Le réseau des établissements de soins de santé primaires est constitué des
établissements suivants :
les centres de santé ruraux et urbains de premier niveau;
les centres de santé ruraux et urbains de deuxième niveau;
les dispensaires ruraux lorsqu’ils existent.
Le centre de santé rural de premier niveau est placé sous la responsabilité d’un médecin
généraliste assisté par un(e) infirmier(e) major.
Le centre de santé urbain de premier niveau est placé sous la responsabilité d’un médecin généraliste assisté par un(e)
infirmier(e) major, et il offre des prestations de santé préventives, curatives et promotionnelles qui comprennent,
• La surveillance épidémiologique ;
• les consultations de médecine générale ;
• les soins infirmiers ;
• le suivi de la santé de la mère et de l’enfant ;
• le suivi des maladies chroniques ;
• le suivi de la santé des jeunes et des adolescents y compris la santé scolaire ;
• les prestations d’information et d’éducation pour la santé.
La création et le lieu d’implantation de chaque centre de santé urbain de premier niveau sont décidés dans le cadre du
schéma régional de l’offre de soins.
Article 25
Le centre de santé urbain de deuxième niveau est placé sous la responsabilité d’un médecin
généraliste assisté par un(e) infirmier(e) major.
Outre les prestations fournies par le centre de santé urbain de premier niveau, le
centre de santé urbain de deuxième niveau assure notamment les prestations
• les soins obstétricaux d’urgence de base (SOUB), y compris 4 à 8 lits
suivantes:
d’accouchement au besoin ;
• les analyses biologiques de base requises pour le suivi de la santé des femmes
enceintes et des malades chroniques.
Lorsque le centre de santé urbain de deuxième niveau est implanté dans le chef-lieu
de la commune de rattachement ne disposant pas de structure hospitalière publique, il
offre en outre : • des prestations d’urgence médicale de proximité;
• des soins bucco-dentaires ;
• des consultations de santé mentale.
Article 26
Les établissements de soins de santé primaires, ruraux et urbains, sont appuyés par
des structures spécialisées qui assurent les activités relevant des programmes
sanitaires. Ces structures spécialisées comprennent les établissements de santé suivants :
Lorsque la superficie d’une province sanitaire est étendue, son réseau hospitalier peut être renforcé par la
création d’hôpitaux de proximité.
Lorsque la taille d’une préfecture sanitaire est importante, son réseau hospitalier peut être renforcé par la création
de cliniques de jour.
Article 31
Hôpitaux de proximité ;
Cliniques de jour.
Médical ;
des soins infirmiers ;
de la formation ;
de la gestion ;
du système d’information.
Article 35
Le projet d’établissement hospitalier :
Doit être compatible avec les objectifs du schéma régional de l’offre de
soins (SROS) ;
Déterminer les moyens d’hospitalisation, de personnel et d’équipement
dont chacun des établissements hospitaliers le composant doit disposer
pour réaliser ses objectifs.
Pour les centres hospitaliers créés sous forme d’établissements publics, le projet
d’établissement hospitalier est établi par le directeur du centre hospitalier en coordination
avec les directeurs des établissements hospitaliers composant ledit centre, et en
concertation avec le délégué préfectoral ou provincial et le directeur régional de la santé.
Article 36
Le réseau hospitalier est appuyé par les structures spécialisées suivantes :
• un centre de santé rural de premier niveau pour une population minimale de desserte de 7.000
habitants ;
• un centre de santé rural de deuxième niveau pour une population minimale de desserte de 25.000
habitants ;
• un centre de santé urbain de premier niveau pour une population minimale de desserte de 25.000
habitants ;
• un centre de santé urbain de deuxième niveau pour une population minimale de desserte de 50.000
habitants.
Article 45
La création et l’implantation des infrastructures et des installations publiques relevant du réseau
hospitalier doivent respecter le découpage sanitaire.
Le nombre de lits hospitaliers à prévoir est défini, au niveau régional, en fonction du nombre de la population
conformément à la formule suivante :
La création et l’implantation d’un hôpital provincial ou préfectoral exige, en plus du respect de découpage
sanitaire, une population minimale de 200.000 habitants.
En dessous de cette taille, et selon les besoins de la population, un hôpital de proximité peut être créé si la
population de desserte est de 70.000 habitants au moins.
Article 46
Les schémas régionaux de l’offre de soins sont approuvés par des arrêtés du ministre de la
santé.
Article 48
la création de toute installation de haute technologie, l’implantation
des équipements biomédicaux lourds ainsi que de tout système de
régulation des services d’assistance médicale urgente sont soumis :
au respect de la carte sanitaire et des schémas régionaux
de l’offre de soins,
Les postes budgétaires sont fixés conformément aux dispositions des lois
des finances.
Chapitre V : Commission nationale
et commissions régionales de
l 'offre de soins
Article 51
La commission nationale de l’offre de soins est présidée par le ministre de la santé ou, la personne désignée par lui à cet effet.
Outre son président, la commission comprend les membres suivants :
· deux représentants de l’autorité gouvernementale chargée de l’intérieur, dont le directeur général des
collectivités locales ou son représentant ;
· un représentant de l’autorité gouvernementale chargée des finances ;
· un représentant de l’autorité gouvernementale chargée de l’aménagement du territoire ;
· un représentant de l’autorité gouvernementale chargée de l’enseignement supérieur ;
· un représentant de l’autorité gouvernementale chargée de l’équipement;
· un représentant du haut-commissariat au plan ;
· l’inspecteur du service de santé des Forces Armées Royales ou son représentant ;
· le président du conseil national de l’ordre national des médecins ou son représentant ;
· le président du conseil national de l’ordre des pharmaciens ou son représentant ;
· le président du Conseil national de l’Ordre des médecins dentistes ou son représentant ;
· les directeurs des centres hospitaliers, créés sous forme d’établissements publics ;
· l’inspecteur général et les directeurs de l’administration centrale du ministère de la santé.
La commission nationale de l’offre de soins peut inviter à assister à ses réunions, à titre consultatif, toute personne dont
la participation est jugée utile.
Article 52
Elle est tenue de se prononcer par avis sur le projet de la carte sanitaire, dans un délai maximum de (60)
jours à compter de la date de sa saisine.
Les décisions de la commission sont prises à la majorité des voix des membres présents et en cas de
partage égal des voix, celle du président est prépondérante. Les travaux et avis de la commission
nationale sont consignés dans des procès- verbaux signés par le président.
Le secrétariat de la commission nationale est assuré par la direction des hôpitaux et des soins
ambulatoires relevant du ministère de la santé.
Article 53
Chaque commission régionale de l’offre de soins est présidée par le wali de la région concernée ou son représentant.
Outre son président, chaque commission comprend les membres suivants :
· les gouverneurs des préfectures et provinces de la région ou leurs représentants ;
· le président du conseil de la région ou son représentant;
· un représentant de l’autorité gouvernementale chargée de l’aménagement du territoire au
niveau de la région;
· le Président du conseil régional de l’Ordre national des médecins ou son représentant ;
· le Président du conseil régional de l’Ordre des pharmaciens d’officines ou son
représentant ;
· le Président du conseil régional de l’Ordre des médecins dentistes ou son représentant ;
· le directeur d’un Centre hospitalier, créé sous forme d’établissement public, dont le siège
se trouve au niveau de la région ;
· deux représentants de l’administration centrale du ministère de la santé désignés par le
ministre de la santé;
· le directeur régional de la santé ;
· les délégués du ministère de la santé aux préfectures et provinces relevant de la région.
Chaque commission régionale peut inviter à assister à ses réunions, à titre consultatif, toute personne
dont la participation est jugée utile.
Chaque commission régionale de l’offre de soins se réunit à l’initiative de son président et sur sa
convocation.
Elle est tenue de donner son avis sur le projet de schéma régional de l’offre de soins de la région, dans un
délai maximum de (60) jours à compter de sa saisine.
Les décisions de la commission sont prises à la majorité des voix des membres présents et en cas de partage égal des
voix, celle du président est prépondérante. Les travaux et avis de la commission sont consignés dans des procès-
verbaux, signés par son président, dont une copie est envoyée au président de la commission nationale de l’offre de
soins.
MERCI DE VOTRE ATTENTION