Gynecopathologie 1
Gynecopathologie 1
Gynecopathologie 1
SPECIALE
PATHOLOGIE GYNECOLOGIQUE
.infections
.troubles fonctionnels endocriniens
.tumeurs
I. Pathologie de la vulve
A. Les malformations congénitales
(aplasie,hypoplasie,atrésie,etc.)
→ voir leçons de gynécologie
B. Les infections
comme celles de la peau ailleurs
- vulvite diphtérique
→ enfants et femmes en post partum
- infection gonococcique
→ bartholinite gonococcique
→ abcès
→ cervicite
→ endométrite
→ annexite
→ urétrite aigue(homme)
- Végétations vénériennes
( papilomes, condylomes acuminés )
→HPV: type 6 (93% des lésions)
type 11(21% des lésions):
évolution bénigne
Condylome acuminé
Condylome acuminé (microscopie)
- Néoplasie vulvaire intraépithéliale
(vulva intraepithelial neoplasia) :
.agent : HPV
Herpès virus type II
- Molluscus contagiosum
c. les mycoses
- Vulvite et vaginite mycotiques
VIN1
VIN3
VIN3 : carcinome in situ
2. Infections particulières:
généralement ulcéreuses (MST):
Microabcès serpigineux
réactions à cellules épithélioides
Afrique et Asie:+++ R/ tétracycline
c. chancre mou
- nodule purulent ulcéré entouré d’un tissu de
granulation
agent causal: bacille de Ducrey ou Hemophilus Ducrey
R/ tétracycline ou sulfamidé
Lymphogranulome inguinal
Lymphogranulome inguinal(mirosc)
d. Syphilis
→ chancre syphilitique)
microscopie:
début: hyperkératose modérée ,œdème chorion,
infiltrat inflammatoire leucocytaire
atrophie et raréfaction des annexes
Stade évolutif: hyperkératose nette
dyskératose
acanthose ,stroma fibrosé
1. tumeurs bénignes
a. tumeurs bénignes non néoplasiques
- épithélium malpighien
- contenu:kératine
- peut entraîner une réaction à
cellules géantes à corps étranger
4.Kyste du canal de Gardner:
- à partir des restes du canal de Wolff.
2. autres:
- papillome,fibrome,lipome, myoblastome
etc. (très rares)
hidradénome
2. tumeurs malignes
a. tumeurs malignes primaires
1. epithelioma spinocellulaire
- facteurs prédisposants:
.vulva intraepithelial neoplasia (carcin. in situ)
.lichen sclerosis
.condylome
.papillome
.squamous cell hyperplasia
- microscopie
.amas cellulaires partant de l’épithélium qui
envahissent le chorion
→ cell. épithél. épidermoides anaplasiques
→ globes cornés
→ présence des ponts intercellulaires
- pronostic:
mauvais:dissémination précoce :voie lymphatique
Carcinome vulvaire
Carcinome vulvaire( microsc)
2. epithelioma basocellulaire
- microscopie:
.cellules semblables à celles de couche
basale de l’épithélium vulvaire.
.absence de ponts intercellulaires
- pronostic:
bon:évolution lente,longtemps locale
3. Fréquence des cancers vulvaires:
2 à3 % ( Europe),
rare en Afrique
RDC:1/ 1234 cancers
3.adénocarcinome
comme la maladie de Paget de la vulve
.origine: glandes de Bartholin
.envahit l’épithélium vulvaire
.ulcération
2. Choriocarcinome
3 Carcinome rénal
Métastase vulvaire d’un carcin. du col utérin
II. Pathologie du vagin
A. Les malformation:
- syphilis
- lymphogranulome inguinal
- tuberculose:
2. tumeurs malignes:
- epithelioma spinocellulaire
à partir de l’épithélium malpighien pluristratifié
- mélanome: rencontré mais rare
- sarcome botryoïde
= rhabdomyosarcome embryonnaire
(jeune fille/enfant)
═ tumeur la plus fréquente:
. masse surélevée parfois végétante
. recouverte par un épith. vaginal pluristratifié
. cellules d’allure fibroblastique
- tissu tumoral lâche avec différenciation par
endroit en cellules musculaires striées très
embryonnaires.
. kyste de Gardener
se dvlpe sur les restes du canal de Wolf
. kyste d’inclusion
invagination de l’épithélium de surface
remplie de kératine
Sarcome botryoïde (fillette de 3 ans)
- évolution kystique
IV. Pathologie de l’utérus
introduction
A. le col utérin
si cervicite chronique:
- dilatation kystique des glandes endocervicales
= œufs de Naboth
2. Inflammations spécifiques granulomateuse
a. tuberculose cervicale
b. lymphogranulome inguinal
c. granulome inguinal
d. Syphilis
e. Schistosomiase
→ granulome à cellules épithélioides
centré ou non par un œuf
f. actinomycose
.granulome de grains d’actinomycose au
centre des collections purulentes
.coloration gram : grains de filaments
= bactéries en chaînette
- colposcopie:
. test au lugol
. acide acétique 3 à 5%
Le carcinome spinocellulaire habituel de
l’exocol se développe sur une métaplasie
malpighienne de l’épithélium cylindrique de
l’ endocol
colposcopie:
- test de Schiller , test au lugol
- application acide acétique aqueux 3 à 5 %
→ lésions blanchâtres
2. les lésions précancéreuses
- dysplasie
- condylome
= présentent une potentialité de cancérisation
lésions: dysplasies et condylomes sont
associés dans 60 à 90 % des cas
1.Dysplasies
a. définition et étiologie
- anomalie acquise des épithéliums de
revêtement (col utérin, cavité buccale)
- traduction: . altérations cytonucléaires
. modification de l’organisation tissulaire
1.classification de Richart
- terme: néoplasie intra épithéliale
- classification en grades
b. Diagnostic du condylome:
- colposcopie:
lésions de typiques (végétations ou micropapules)
lésions non spécifiques: base mosaïque,leucoplasie
- frottis
- biopsie dirigée : donne le diagnostic
- recherche,identification et typage HPV
c. Évolution du condylome:
- régression spontanée: 90% des cas
- récidives possible (IST)
- dysplasie ou CIN : 10 %
- condylome + dysplasie ↑ avec l’âge
b. Tumeurs (au sens clinique)
1. tumeurs bénignes
conséquences:
- saignement
- infection
(obstruction du canal cervical)
b. Condylomes acuminés et papillomes
hormonothérapie :
inhibe la prolifération endométriale.
→ progestatifs
2.Tumeurs malignes
1° épithélioma spinocellulaire
= carcinome épidermoide du col
- Carcinome in situ:
.localisation strictement intra épithéliale
.précède généralement le carcinome
invasif
→ dépistage précoce
→ dépistage des dysplasies
(néoplasie intra épithéliale)
Carcinome in situ
- Carcinome invasif
= forme infiltrante
→ envahissement du stroma par des
cordons tumoraux
stades selon le niveau d’invasion
0,I,II,III , IV
= tumeur agressive
Lésions précancéreuses:
-dysplasie,surtout dysplasie sévère
carcinome invasif
Carcinome épidermoide
carcinome épidermoide
étiologie
endométriales
On distingue
- adénocarcinome mucineux
- adénocarcinome à cellules claires
- adénocarcinome endométricide
Pronostic:
profil superposable à celui du
carcinome épidermoide
b. tumeur d’origine mésenchymateuse
rares
généralement :
- leiomyosarcome
- tumeurs mixtes mésodermiques
B. le corps utérin
1 .l’endomètre
a. histologie normale de l’endomètre au cours
du cycle menstruel
- Intervention de l’axe hypothal –hypophysaire
Dernière phase:
- régression du corps jaune
- ↓ taux d’hormones (Progestérone et oestrogènes)
conséquence: menstruation
1ère phase du cycle : phase proliférative ou
oestrogénique
cycle de 28 jours
durée 14 jrs (10-20 jrs )
maturation quantitative de l’endomètre:
- prolifération glandulaire
- ↑ progressive taille et épaisseur de
l’endomètre
- pseudostratification de l’épith . glandulaire
La phase proliférative est subdivisée en 3 parties
cycle de 28 jours
1. Phase proliférative débutante
- durée: J4 –J7
-endomètre de petite épaisseur:
couche basale
( desquamation due à la menstruation)
-glandes: petites,peu nombreuses,
épith. cylindrique simple
-stroma: lâche à cell fusiformes
2.phase proliférative moyenne
durée: J8 –J10
augmentation de l’épaisseur de l’endomètre
- glandes:
. allongées et tortueuses
. pseudostratification
. cellules épithéliales en mitose (nucléole visible)
- stroma:
. œdème
. cellules à noyaux allongés
. quelques mitoses
Ces aspects morphologiques normaux sont
exploités en pathologie:
a. préménopause ( climaterium )
- cycles anovulatoires
stimulus FSH → production oestrogènes
pas d’ovulation
- Irrégularité dans la durée des 2 phases
hormonales
b. post ménopause
Pendant la puberté:
- développement de l’endomètre
- apparition des cycles menstruels dont la
plupart est anovulatoire
b. histopathologie de l’endomètre
1. maladies systémiques : causes rares
microscopie:
- endomètre de petite épaisseur
- petites glandes (atrophiques)
- stroma à cell fusiformes à noyaux densément
colorés
endomètre atrophique
Par absence de fonction ovarienne pression par léiomyome sous muqueux
(glandes rares,atrophiques)
diagnostic différentiel
- atrophie par pression
→ léiomyome sous muqueux
- microscopie:
. alternance de zones atrophiques avec
des foyers hyperplasiques
conséquence : aménorrhée
2. Insuffisance hormonale
- Insuffisance en œstrogène =
hypofolliculinisme
- causes:
.follicule persistant(longue période)
.cycles anovulatoires successifs avec
persistance folliculaire
.atrésie folliculaire répétée(hyperplasie des
cellules thécales oestrogéno-sécrétantes)
.insuffisance lutéale sévère à répétition
.autres: - oestrogénothérapie
- hyperplasie stromale ovarienne
- hyperplasie des cellules hilaires
- thécome et tumeur à cellules de
la granulosa
Homologue
. stroma et glandes
→ dans les HGK et hyperplasies focales
Hétérologue
. stroma ou glandes
→ stromal hyperplasia
évolution: sarcome endométrial/régression
→ hyperplasie glandulaire
Hyperplasie de l’endomètre
dans l’hyperplasie endométriale on distingue
a. hyperplasie endométriale simple:
- endomètre très prolifératif
- absence de sécrétion
→ dégénérescence: 8 à 20 %: carcinome
- desquamation irrégulière
menstruation allongée et excessive(spanioménorrhée)
- causes: stimulation excessive par:
. LH hypophysaire ( > 40 ans)
. HCG placentaire,HCG môlaire
. premières menstruation du post partum
. progestérone, contraceptifs oraux
- histopathologie:
fragments d’endomètre à divers niveaux de régression:
1. petites glandes sécrétoires,lumière étoilée
+ signes d’ Arias-Stella (forte stimulation HCG)
2. stroma:. granulocytes endométriaux
. artères spiralées thrombosées
. réaction de décidualisation
3. alternance plages d’une menstruation
normale et foyers ± intacts (aspect 1 et 2)
2. dysménorrhée membraneuse:
- causes: cfr Irregular shedding
- histopathologie
.Granulocytes avec granules cytoplasm.++
.polymorpholeucocytes
.décidualisation
.glandes sécrétoires
3. Troubles fonctionnels hormonaux divers
au même stade
- variation entre la réponse du stroma et celle des glandes
histopathologie:
polynucléaires+++ dans la lumière des glandes
. Chronique spécifique:
TBC
schistosomiase,actinomycose,toxoplasmose
c. néoplasmes
.bénin: polype,adénomes
.malin: carcinome (ménopausée)
sarcome du stroma
carcinosarcome
tumeurs mixtes mésodermiques
d. Pathologies iatrogènes
hormonothérapie
DIU
2 . le myomètre
- fibroléiomyome
. sous- muqueux
. intramural
. sous- séreux
- l’ adénomyose
tumeurs malignes:
. adénocarcinome de la trompe
B . L’ovaire
1. infections
voir annexites(extension des infections
utérines)
2. tumeurs
pathologie ovarienne la plus fréquente
Tumeurs non néoplasiques
a. kystes ovariens
1. kystes folliculaires
- origine: involution du follicule de De Graaf
- tapissé par 1 ou plusieurs couches de
cellules folliculaires
- contenu: produit de sécrétion
- si volume ↑: rupture et douleur
Le syndrome de Stein – Levental regroupe:
- polykystose
nombreux kystes folliculaires de l’ovaire
- aménorrhée
- stérilité
- épaississement de l’albuginée de l’ovaire
Traitement:
Résection cunéiforme
2. Kyste lutéinique et kyste du corps jaune
- tapissé par des cellules de la granulosa
lutéinisée et des cellules thécales
- contenu: plus souvent sang
- rupture et douleur
3. Kyste d’endométriose
- tapissé par un épithélium aplati
- évolution d’un foyer d’endométriose ovaire
- contenu:
sang lysé + débris cellulaires
matériel chocolat. (diagnostic:ponction)
types paroi contenu
Kystes fonctionnels
-Folliculaire Cellules folliculaires 1à 2 couches Matériel sécrétoire
Sd Stein L
-Lutéinique et du CJ cellules de la granulosa et thécales lutéinisées, Sang (hémorragique)
Kyste d’endométriose Épithélium aplati, fin tissu fibreux, Sang lysé, débris
sidérophages cellulaires
(couleur chocolateé)
• Développement bénin de
kystes folliculaires lutéinisés
• Souvent bilatéral
• Augmentation du volume
ovarien
• Production d’androgènes
• Rare au cours d’une
grossesse unique normale
- dépistée à tous les trimestres de la grossesse
même dans le postpartum
-souvent asymptomatique
ou manifestation sous forme de complications:
torsion, rupture de la masse kystique, hémorragie
intratumorale, insuffisance respiratoire maternelle(ascite
ou épanchement pleural massif à 19 SA)
- interruption de la grossesse est possible
(dyspnée)
- virilisation maternelle est possible
Tumeurs néoplasiques
a. tumeurs bénignes
1. cystadénome
= adénomes criblés de multiples kystes à
contenu séreux ou mucineux
deux types:
- cystadénome séreux
- cystadénome mucineux
Cystadénome mucineux
Dans le type papillaire:
les cellules épithéliales se projettent dans les
cavités kystiques autour des axes papillaires.
survient:
50% des cas après la ménopause
50% en dessous de 20 ans
Thécome:
2. anomalies d’insertion
- insertion fond utérin: normale
- insertion profonde dans le myomètre
pathogénie : non formation de la decidua basalis
conséquence:
- mère exsangue
- souffrance fœtale ( hypovolémie maternelle !)
4. infection:
- chorio – amniotite :
. à partir d’un infection ascendante
( rupture prématurée des membranes)
. infection
gynécologique maternelle
- dans le sepsis chez la mère
il y a passage des germes pathogènes:
placenta
mère membranes et fœtus
- malaria,trypanosomiase,SIDA etc.
aspect anatomopathologique des membranes et placenta?
5. avortement et menace d’avortement
- avortement spontané
- avortement provoqué
aseptique
septique
. membranes,
. fragments isolé de caduque,
. cellules trophoblastiques solitaires.
6. tumeurs du placenta
1. tumeurs bénignes
maladie trophoblastique
dégénerescence placentaire
stades:
a. la môle hydatiforme
- complication de la grossesse (1er trimestre )
- dégénerescence hydropique du placenta
masse de nombreuses vésicules( grappes de raisins)
= villosités placentaires qui dégénèrent,se
gonflent d’oedème et deviennent kystiques
→ masse intra-utérine
1. Grade 1
-pas de prolifération cellulaire trophoblastiques
-vésicules môlaires tapissées par 1 couche de
cellules trophoblastiques
2. Grade 2
- prolifération des cellules trophoblastiques
- atypie
Évolution : - difficile à prévoir
- transformation maligne possible
c. môle disséquant
- forme envahissante,infiltrante de la môle hyd.
→ infiltre le myomètre
- prolifération cells trophoblastiques + vésicules
- pronostic réservé
d. choriocarcinome
- 50 % d’ une môle déclarée
- 30 % d’un avortement ordinaire
- 20 % après une grossesse normale
Histopathologie
- cyto et syncytiotrophoblastes
anaplasie et atypie
- foyers de nécrose et d’hémorragie
- Pas de différentiation villositaire
choriocarcinome
tumeur agressive
( guérison spontanée rapportée )
pronostic:
bon avec la chimiothérapie
rémission 100% si pas de métastase
VII. l’ endométriose
1.Définition
- présence de tissu endométrial en dehors
du site normal
généralement à plusieurs endroits
2. Classification
Deux types:
a. endométriose interne
paroi de l’utérus ( myomètre et col)
adénomyose
b. endomètre externe : autres organes
organes proches de l’utérus
.ovaires,trompes,
.péritoine du cul de sac de Douglas
.colon (sigmoïde)
.péritoine prévésical
.ligaments larges, utéro-sacrés,
organes éloignés de l’utérus (rare): ex: poumon
endométriose de l’ovaire
kyste chocolat microscopie
3. Épidémiologie
Population à risque:
femmes et filles en activité menstruelle:
- avec peu ou pas de maternité
- longues périodes de menstruation non
interrompues
incidence mal connue:
Kinshasa: 50 % des femmes algique ± stérilité
4. hypothèses pathogéniques
- menstruation rétrograde avec greffe directe
- métapl asie à partir de l’épithélium
coelomique
- migration par voie sanguine
voie lymphatique
- induction chimique
- phénomène héréditaire
- greffe mécanique ( chirurgie)
thèse retenue:
- menstruation rétrograde
→ voir groupe à risque et localisations usuelles
- migration vasculaire
→ localisations lointaines
5. Histopathologie
- implants sous forme de petites masses
violacée
→ stimulation oestoprogestative cyclique
→ cycles de croissance puis régression
avec remaniements cicatriciels
- à la longue:
cicatrices fibreuses
adhérences (région pelvienne)
prédominance des greffons : ovaires
→ les remaniements des lésions entraînent la
tissu endométrial:
remaniements hémorragiques
kystes remplis de vieux sang lysé,
épithélium de recouvrement du kyste remplacé
par un tissu inflammatoire de granulation
riche en macrophages chargés de pigment ferreux
5. Conséquences:
- stérilité
- algies pelviennes
VIII. Pathologie du sein
Généralité
Grand chapitre en clinique gynécologique et chirurgicale c’est
selon
- sénologie:
étude du sein dans tous ses aspects
b. infections chroniques
- mastite chronique non spécifique
- mastite granulomateuse spécifique:
tuberculose,actinomycose
abcès mammaire
mastite de lactation
c. maladies inflammatoires non infectieuses
- ectasie ductulaire
= plasma cell mastitis
galactocèle
- BBS
test de Kveirn
calcémie généralement élevée
2. Troubles fonctionnels:
a. maladie de Reclus
- épidémiologie:
.fme 30-45 ans:période d’activité hormonale
.hyperactivité oestrogénique
( insuffisance progestéronique)
. Atteinte diffuse et bilatérale parfois focale
- conséquences:
. douleur ou gène,lourdeur
. sécrétion mammaire sanguinolente
DD: ectasie ductulaire ( fme âgée )
. Petite masse dans les sein
- Histopathologie
prolifération mésenchymateuse
(fibroblastes et collagène)
épithéliale
(nombreuses glandes)
prolifération péricanalaire ou intracanalaire
déformation ou non des structures glandulaires
volume:peut atteindre 8 à 10 cm
dans cette catégorie: le type cystosarcome phyllode
= fibroadénome géant du sein
- affecte plus les jeunes filles
- généralement bénigne
- rarement maligne (composante mésenchymateuse
et épithéliale)
Le fibroadénome juvénile
jeune de ±18 ans
croissance rapide,taille importante,mitoses
Fibroadénome juvénile
macroscopie microscopie
autres tumeurs bénignes:
- lipome,hémangiome,fibrome etc.
B . néoplasmes malins
épidémiologie:
- femmes d’âge moyen avancé
RDC: 30-50 ans (45 ans ),exceptionnel < 20 ans
- facteurs protecteurs:
mariage précoce,allaitement,multiparité?
- occident : 1er cancer de la femme
- PVD : 2ème après le cancer du col
- etiologies retenues : oestrogènes, génétique
infiltrating adenocarcinoma
1. néoplasme d’origine épithéliale
a. carcinome ductulaire (adénocarcinome)
microscopie:
. Plusieurs types histologiques d’après
l’organisation architecturale et la sécrétion
des cellules
- carcinome canalaire in situ
- carcinome canalaire in situ ± 66%
. amas tumoraux comprenant:
zones densément cellulaires
plages fibreuses contenant des éléments
rangés par 2,3 ou plus de cellules en file
indienne
. Différenciation glandulaire ± marquée
- carcinome papillaire 6 %
.les cellules tumorales autour des axes
conjonctifs formant des papilles
. à partir d’un canal galactophore
→prolifération cellulaire → formation de papilles
- maladie de Paget 1%
. dès le début: infiltration de l’épiderme par
les cellules néoplasiques
- carcinome lobulaire:1%
naît de l’ acini (partie la différenciée du canal galactophore)
forme rare
diagnostic : stade in situ ou stade invasif
cellules tumorales:
. petites cellules à noyaux ovalaires
cytoplasme peu dense
. regroupées en amas solides
. pas de différenciation glandulaire
Pronostic
dépend de:
- stade clinique
- degré de différenciation de la tumeur
plusieurs classifications proposées:
Ex: classification de Hartveit:
- très peu différencié
- moyennement différencié
- bien différencié
autres classifications:
- classification de Bloom
- classification de Haagensen
2. Néoplasme d’origine mésenchymateuse
= sarcome 3% des cancers du sein
affecte les plus jeunes