Ronéo 3 - Leishmaniose

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Matière : UE agent infectieux, hygiène Professeur :

Titre du Cours : Parasitologie 1- Leishmaniose Pages :12


Équipe : Astrid Date : 28/09/2023
Ronéoboss : Ambreen Semaine : 39

Table des matières


I - Épidémiologie 3
1 - Vecteur (phlébotome) :
2 - Agents pathogènes :
II- Cycle parasitaire 4
1- Cycle Homme/Mammifère :
2- cycle Phlébotome
3- Modalités de transmission
III – Clinique 5
1 - Forme amastigote (sans flagelle) intracellulaire :
2 - Cutanée
3 - Cutanée diffuse
4 - Cutanéo-muqueuse
5 - Viscéral ( = Kala-azar (fièvre noire))
IV – Diagnostic biologique 8
1 – Cutanée/ cutanéomuqueuse
2 – Viscérale
V – Traitement 9
1 - Cutanée/ cutanéomuqueuse
2 – Viscérale
VI – Prévention 10
VII- EEB 10
VIII – ANNALES 11

Remarques :
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I - Épidémiologie

La Leishmaniose est une pathologie qui est due à un protozoaire flagellé (=Leishmania), a transmission
vectorielle par un phlébotome ( petit moustique )

C’est une parasitose que l’on retrouve dans les zones inter-tropical, notamment dans le sud de la France.

La Leishmaniose se présente sous deux formes : cutanée (majoritaire en France) ou viscérale.

1 - Vecteur (phlébotome) :

• vis surtout dans le sol


• pique principalement les lapins, les rongeurs, les chiens
• pique à la tombée de la nuit
• développement est peu connu
• seule la femme est hématophage

2 - Agents pathogènes :

• Leishmania est présente sous deux formes


- Amastigote que l’on retrouve chez nous et qui pourra parasiter notre système immunitaire en perdant son
flagelle. (hôte définitif : reproduction sexuée )
- Promastigote chez le vecteur avec le flagelle. (hôte intermédiaire : reproduction asexuée)

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• Classée en deux groupes
- Ancien monde :
( L.infantum , L. donovani complex, L.major complex …)
- Nouveau monde
( L.mexicana complex , L.Viannia …)

II- Cycle parasitaire


Cycle inverse par rapport au paludisme.

Reproduction asexuée Reproduction sexuée


Phlébotome : hôte intermédiaire Homme/mammifère : hôte définitif

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1- Cycle Homme/Mammifère :

• Repas sanguin du phlébotome femelle, injection des formes promastigotes sous cutanée
• Les formes promastigotes sont phagocytées par les macrophages (système immunitaire : macrophage)
• transformation promastigote en amastigote (non flagellées) ( augmentation du matériel génétique)
• Multiplication intra macrophagiques jusqu’à l’éclatement de la cellule et contamination d’autres
macrophages et d’autres tissus (moelle osseuse, reins …)
• Repas sanguin du phlébotome femmelle puis ingestion de macrophages infectés par Leishmania sp

2- cycle Phlébotome
(Pas nécessaire de retenir, permet de mieux comprendre)

• Repas sanguin du phlébotome femelle et ingestion macrophage infectées par Leismania sp


• transformation des formes amastigotes en promastigotes après l’éclatement des cellules infectées
• Multiplication des formes promastigotes dans l’intestin des phlébotomes.

3- Modalités de transmission

• Piqûre phlébotome femelles infectées


• Échange de matériel d’injections infectées
• Congénitale chez la femme enceinte
• Transfusionnelle

III – Clinique

3 - Forme amastigote (sans flagelle) intracellulaire :

• Développement immunitaire : une fois intégrée dans notre système immunitaire, elles ne peuvent
plus être phagocytées : on parle d’échappement immunitaire.
• Formation quiescente : réservoir dans la moelle osseuse des cellules infectées pendants plusieurs années,
et ainsi se réveiller plus tard (réactivation).

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• Multiplication des formes amastigotes
➢ Localisée au point injection (macrophages cellules dendritiques) :
forme Cutanée
➢ Migration via voie lymphatique : différente expression clinique
• Cutanée diffuse
• cutanéomuqueuse
• Viscéral ( rate, foie, moelle osseuse)

4 - Cutanée

• Développement d’une lésion au niveau de la piqure : 1 piqûre = 1


lésion
• Début : papule inflammatoire ou vésiculaire de grande taille (bourrelet
reconnaissable)
• Phase d’état : Lésion ronde et indolore
• Evolution lente (mois/années)
• Guérison spontanée lente mais laisse des traces
• Forme classique ulcérée ou sèche
• Toutes les espèces de Leishmania peuvent en être responsable
• Incubation 1- 4 mois après la piqûre

5 - Cutanée diffuse

• Atteintes cutanées mais qui vont confluer et former un tapis de lésions : aspect léonin du visage
• Forme résistante aux anti-Leishmania
• Uniquement certaines Leishmania

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6 - Cutanéo-muqueuse

• Due principalement à L.V braziliensis complex


• Difficile à traiter
• Evolution en 2 temps :
✗ Lésion cutanée initiale : phase de quiescence
✗ Atteinte de la muqueuse
- Initialement nasale puis envahissement de la
cloison nasale et s’étendre au plancher
buccale/larynx
- Affaissement du nez pathognomique « nez de tapir »

7 - Viscéral ( = Kala-azar (fièvre noire))

• Due principalement à L.donovani et L.infantum (présente en territoire méditerranéen)


• Pathologie opportuniste car : Touche les personnes fragiles principalement (enfants, immunodéprimés)
• Incubation longue 3-6 mois voir des années
de quiescence
• Triade typique
- Fièvre (précoce, irrégulière)
- Pâleur « cireuse » (anémie)
- Splénomégalie
• Pathologie chronique, évolution lente
- Cachexie
- Pancytopénie (hémorragie, infection récurrente , anémie)
Enfant : atteintes digestives
Adultes : atteintes cutanées/ pulmonaires/ muqueuses

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IV – Diagnostic biologique

Diagnostic différent entre l’atteinte cutanée ou viscérale.

1 – Cutanée/ cutanéomuqueuse

• Examen direct ( référence ) : prélèvement de la bordure inflammatoire au vaccinostyle / curette ou biopsie


(=curetage au niveau des liaisons)
• Mise en culture en milieu NN (Novy, Nicolle, McNeal) pour la forme promastigote (flagelle)
• PCR sur la biopsie pour identifier le type de phlébotome
• Sérologie
• Identification à partir du prélèvement ou de la culture est essentielle à la prise en charge ( PCR ou
spectrométrie de masse MALDI-TOF)

2 – Viscérale

• Orientation vers pancytopénie (diagnostic différentiel hémopathie)


• Examen direct sur Moelle osseuse ( Référence ) : biopsie de moelle osseuse.
- Observation des formes amastigotes intra ou extra cellulaire, coloration MGG
• Mise en culture moelle, biopsie d’organe en milieu NNN pour les forme promastigote
• PCR sur moelle osseuse , sang, biopsie d’organe
• Sérologique, dans les cas peu symptomatiques

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V – Traitement
(La prof à préciser qu’elle ne poserait pas trop de questions dessus, car c’est très patient dépendant…)

1 - Cutanée/ cutanéomuqueuse

Le traitement se fais en fonction de : l’espèce, l’étendue, la localisation, l’atteinte lymphatique


Une abstention thérapeutique peut se faire pour un petite lésion, sauf pour les formes de Leishmaniose qui donne
une forme viscérale.

• Traitement local par injection :


- Lésion unique ou peu nombreuse, sans diffusion lymphatique et non péri-orificielle, hors L.infantum
- Infiltration péri-lésionnelles Antimoniate de méglumine + cryothérapie (1-3 inj/ semaine) (douloureux)

• Traitement par voie parentérale : dans le cas où il y a beaucoup de lésions, une atteinte lymphatique...
- Antimoniate de méglumine IV
- Iséthionate de pentamidine IV 4mg/kg

2 – Viscérale

Le traitement se fait à l’hôpital, il doit se faire soit en intramusculaire (IM) soit en intraveineux (IV).

• En 1er intention :Amphotéricine B liposomale (majoritaire)


- Adulte : 3mg/kg/j pendant 5j puis une dose au 10e jour

- Enfant : 10mg/kg en dose unique


• En 2e intention : Antimoniate de méglumine (un peu moins utilisé)
- 20mg/kg/j pendant 28j
- EI : toxicité cardiaque, pancréatique, rénale : suivi clinico-biologique étroit
-Souche résistante en Inde
• En 3e intention (cas par cas en France) : Miltéfosine VO (de plus en plus utilisé aujourd’hui)

• SUIVI
- Immunocompétent : peu de récidive car réponse immunitaire efficace
- Immunodéprimé : suivi des charges parasitaires par PCR sanguine pour s’assurer qu’il n’y est pas de
récidive.

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VI – Prévention
• Élimination réservoir
-Sauvage et domestique (rongeur, chien…) = impossible / illusoire

• Protection des piqûres


- Moustiquaires imprégnées d’insecticide (pyréthrinoïdes),
- Pulvérisation dans l’habitat d’insecticides
- Port de collier insecticides pour les animaux domestiques car ce sont eux qui sont touchés en premier.

VII- EEB

• transmission vectorielle due à un protozoaire flagellé du genre Leishmania


• La piqûre a un aspect prurigineuse, qui reste 3-4 J

• Seule la femelle est hématophage

Promastigote : Amastigote :
dans l’hôte Agents dans l’hôte définitif,
intermédiaire, pathogènes intra-cellulaire, sans
avec flagelle 2 formes flagelle

CUTANÉE CUTANÉE DIFFUSE


1 piqûre = 1 lésion Forme résistante aux anti-
Toutes les espèces de Leishmania
Leishmania Uniquement certaines
Évolution lente (mois/années) Clinique Leishmania
Forme classique ulcérée
ou sèche
Guérison spontanée
VISCERAL
Due principalement à
L.donovani et L.infantum
CUTANEO-MUQUEUSE
Pathologie opportuniste car :
Due principalement à L.V
Touche les personnes fragiles
braziliensis complex
principalement
Difficile à traiter
Triade typique
Evolution en 2 temps :
Pathologie chronique, évolution
Lésion cutanée initiale :
Traitements phase de quiescence lente

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Cutanée/ cutanéomuqueuse

Le traitement se fais en fonction de : l’espèce, l’étendue, la localisation, l’atteinte lymphatique


Une abstention thérapeutique pour la forme bénigne à L.major
• Traitement local par injection :

- Lésion unique ou peu nombreuse, sans diffusion lymphatique et non péri-orificielle


- Infiltration péri-lésionnelles Antimoniate de méglumine + cryothérapie

• Traitement par voie parentérale :

- Antimoniate de méglumine IV
- Iséthionate de pentamidine IV

Viscérale
Le traitement se fait à l’hôpital, il doit se faire soit en intramusculaire (IM) soit en intraveineux (IV).

• En 1er intention :Amphotéricine B liposomale (majoritaire)

• En 2e intention : Antimoniate de méglumine (un peu moins utilisé)

• En 3e intention (cas par cas en France) : Miltéfosine VO (de plus en plus utilisé aujourd’hui)

• SUIVI

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VIII – ANNALES

QCM 1 : quelles sont les propositions exactes concernant la Leishmaniose

A. L’agent pathogène de cette dernière se présente sous 2 forme, amastigote et promastigote


B. La forme amastigote possède un flagelle contrairement a la forme promastigote
C. La forme cutanéomuqueuse aussi appeler Kala-azar est du principalement a L. infantum
D. Le traitement de 1er intention pour la Leishmaniose viscérale est L’amphotéricine B liposomale
E. L ‘examen de référence pour le diagnostique de la leishmaniose cutané est le prélèvement de la bordure
inflammatoire au vaccinostyle

Correction QCM leishmaniose ronéo 2021/2022 (**)

A. VRAI
B. FAUX : c’est l inverse, la forme amastigote de possède pas de flagelle
C. FAUX : c’est la forme viscérale qui est appelait Kala- AZAR et qui est du principalement par L. infantum
D. VRAI : A connaitre
E. VRAI : L’examen de référence est a bien connaitre

Q1. Dans quelle(s) infection(s) un hôte intermédiaire est indispensable pour assurer le cycle de
transmission ?
A. Le paludisme
B. L’amibiase
C. La toxoplasmose
D. L’oxyurose
E. La leishmaniose viscérale zoonotique
F. La leishmaniose anthroponotique

Réponses :
A. Vrai. l’anophèle
B. Faux
C. Faux
D. Faux
E. Vrai. Le phlébotome
F. Vrai. Le phlébotome

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