Elevage Camelin TS

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Elevage camelin

Cours d’élevage camelin


TS
EL GHIOUAN Zaynab
2023
Chapitres
Généralités sur le dromadaire
Élevage camelin au Maroc
Pratiques d'élevage du dromadaire
Production
Reproduction
Typologie des systèmes d'élevage
Pathologies
Généralités sur
le dromadaire
 Elevage camelin au Maroc
 Taxonomie
 Origine et Domesti cati on
 Types et races du Maroc
 Comportement
 Particularités anatomiques et physiologiques
 Alimentation et abrèvement
Élevage camelin au Maroc
Les effectifs ont atteint plus de 149.500 têtes en 1996, puis de 183 000 têtes en 2019.
Les indicateurs clés (2019):

Production Valeur Emploi


de viande Ajoutée 2,7 MJT
3 598 T 225 M DH

www.agriculture.gov.ma
Élevage camelin au Maroc

Pilier II : contrat-programme 2011- 2020


de la filière cameline
Taxonomie
Règne : Animal
Embranchement : Chordé vertébré …

Classe : Mammifère placentaire

Ordre :Artiodactyle

Famille: Camélidé

Genre Camelus
Genre Lama
(Décrit par Carl von Linné (Linnaeus, 1758)

Camelus dromedarius Camelus bactrianus


Taxonomie

Camelus dromedarius Camelus bactrianus


— Le dromadaire ou chameau d'Arabie — Le chameau de Bactriane
Origine

Les zones arides ou désertiques


chaudes d'Afrique du nord, du Moyen-
Orient et du Proche-Orient.
Introduit en Australie.

Facteurs sociaux (nomades)


et
facteurs climatiques (dé sert) Aires d e distributi on d e l'espèce d ro m a d a i re
Domestication

• Environ 2000 ans avant J.-C.


• Premières utilisations: la commerce des épices,
transport, lait et viande, à des fins militaires, travaux
agricoles…
• Animal des nomades
Types et races du Maroc
Type:
Le dromadaire de montagne dit "Jebli" et le dromadaire des plaines appelé
"Sahraoui ".
La différence se manifeste principalement au niveau de la taille et la
conformation des animaux.
Le type sahraoui est:
 Plus grand, et la hauteur à la bosse est en moyenne de 2m.
 Subdivisé en 3 souches ou "races" selon les caractères phénotypiques
et de performances (Guerzni, Marmouri, Khouari)
Types et races du Maroc
Races:
Guerzni Marmouri Khouari

 La race la mieux adaptée aux  Le type de plaine  Un type


conditions d'élevage difficiles  Utilisé comme animal de selle intermédiaire entre
 De petite taille.  et de transport les 2 types de
 Une production laitière est  La femelle est appréciée par dromadaires
faible. les éleveurs pour ses bonnes
 Ne possède pas de robe aptitudes laitières
caractéristique  le plateau Zemmour à Bir
 Région de Laâyoune-Sakia Guendouz et au sud et à l'est
Elhamra. de l'Oued Drâa.
Comportement
 Animal social et grégaire

 Domestiqué par l’homme

 Caractère sévère
Particularités anatomiques
et physiologiques
• En comparaison avec son cousin à 2 bosses (le chameau
bactriane), le dromadaire est:

De plus grande taille.

Corps plus élancé et plus longiligne.

Poil plus court et moins abondant.


Anatomie générale

• Le squelette du dromadaire est composé d'os


épais dont la morphologie générale ne se
distingue en rien de celle des autres
mammifères.
• Particularités anatomiques  le plus grand animal
adapté à la vie désertique.

• Taille au garrot :1,8 à 2,2 m / Sommet de la bosse :


plus de 2,4 m.

• Les jambes longues : isolation thermique + parcourir


de longues distances.

• Le Cou long : Alimentation.


La plaque sternale
Placée sous le thorax, lui
permet de se protéger de la
chaleur ou du froid lorsqu’il
est couché.
Le nez Les oreilles Les yeux

Muscle rétracteur des narines Petits, mobiles et poilus Double rangée de cils
Formule dentaire:
 Une dentition formule dentaire temporaire (dents de lait) de 22 dents et une dentition
permanente de 34 dents en totale (la présence de molaires).
 la qualité de la dentition et son évolution sont influencés par plusieurs facteurs: La
nature de l'alimentation, la contamination par le sable, l'état de santé général de
l'animal.
 l’usure de ses dents est continue :conditionne la longévité.
Formule dentaire:

La formule dentaire de la première dentition s’écrit donc:


 
I = I1 I2 I3 C = C PM = Ab PM2 PM3 PM4
I1 I2 I3 C Ab Ab PM3 PM4

La formule dentaire de la seconde dentition est donc la suivante:

I = Ab Ab I3 C =C PM = PM1 Ab PM3 PM4 M = M1 M2 M3


I1 I2 I3 C PM1 Ab Ab PM4 M1 M2 M3
I:Incisive ; C: Canine ; PM: Prémolaire; M: Molaire
Détermination de l'â ge des chameaux après l'â ge de 1 an
A 1 an Mâ choire supérieure: 4 molaires de chaque cô té
Mâ choire inférieure: 3 molaires de chaque cô té

A 2 ans et 6 mois Mâ choire supérieure: 4 à 5 molaires de chaque cô té


Mâ choire inférieure: 3 à 4 molaires de chaque cô té

A 3 ans Mâ choire supérieure: 5 molaires de chaque cô té


Mâ choire inférieure: 4 molaires de chaque cô té

A 4 ans et 6 mois Apparition des premières incisives permanentes


A 5 ans Les molaires provisoires sont remplacées par des dents permanentes; 2 sont remplacées de chaque cô té de
la mâ choire supérieure et 1 de chaque cô té de la mâ choire inférieure.
A 5 ans et 6 mois 2 incisives permanentes de plus à la mâ choire infé rieure
Mâ choire supérieure: 6 molaires de chaque cô té
Mâ choire inférieure: 5 molaires de chaque cô té

A 6 ans Mâ choire supérieure: 1 incisive et 1 canine permanente


apparaissent de chaque cô té
Mâ choire inférieure: apparition des canines permanentes
A 7 ans Série complète de dents permanentes
Les premières molaires sur chaque mâ choire sont noires
Crâne et mandibule du dromadaire
Formule dentaire:

Crâne et denti ti on du dromadaire (Faye,1997)


Première dentition:

Mâchoire inférieure
Mâchoire supérieure
La bosse:
• Composé du tissu adipeux
• Limite la dispersion du ‘gras’
• Varie de volume selon l’état nutritionnel de l’animal
• Pèse ≃ 36kg en générale , avec des exceptions
ex: les dromadaires de course (moins de 10kg).
Le système lymphatique:

Faible nombre de ganglions et


des emplacements inhabituels
Anatomie générale

L’appareil respiratoire:

 Le tube respiratoire supérieur (narines, passage nasal, sinus, gorge et pharynx), les voies

respiratoires (larynx, trachée, bronches et bronchioles), et enfin les poumons .

 Le dromadaire présente en particulier un sac sinusal aveugle latéral qui n'est observé chez aucune

autre espèce. Une telle anatomie permet au dromadaire de récupérer une part importante de

l'eau au moment de l'expiration par les voies nasales.


Anatomie générale
La peau est épaisse, surtout sur le dos, et donc moins susceptible d'être lésée par des
harnais ou une végétation agressive.
Les glandes sudoripares:
• Peu nombreuses
• Eparpillées sur l’ensemble du corps et participent à la limitation des pertes hydriques par
transpiration
Les glandes occipitales:
• Des glandes sudoripares modifiées, situées sur la partie occipitale
• É mettent un liquide riche en stéroïdes et reconnaissable à son odeur
• Active pendant la période du rut chez le male
Une queue courte
La nature du pied:
• Dépourvu de sabot: digitigrade
• Pied large et élastique, bien adapté à la marche sur
des sols sableux.
• Coussinet plantaire très épais.
La troisième paupière
La troisième paupière= « membrane nictitante »

• Un rô le dans la lubrification du globe oculaire


confronté à un environnement particulièrement
aride.
• Formée d’un pli de conjonctive semi-lunaire
relativement grand qui s’étend jusqu’à 3 cm du EVERYTIMESNEWS, 2017

canthus médial de l’œil, sur la surface


antérieure du globe
Anatomie interne

Le tube œsophagien
Du fait de la longueur du cou, le tube œsophagien est long et
présente des glandes sécrétoires en grande quantité, ce qui
conduit à humecter en permanence la ration alimentaire
souvent sèche de l'animal, facilitant ainsi le transit dans les
voies supérieures du tube digestif.
la cavité buccale
• Le voile du palais (palis mou) a la particularité de s'extérioriser
sous l'effet des gaz du rumen,
• Un tissu rose et humide à l’extérieur de la bouche en émettant un
bruit caractéristique.
Le tube digestif:
Polygastrique vrais ruminants.

De plus l’omasum et l’abomasum


sont difficilement discernables l’un
de l’autre

Les Camélidés possèdent des sacs


glandulaires accolés au rumen qui
participent à la digestion du contenu
ruminal.
Les réservoirs gastriques

• C1 : panse ou rumen
• C2 : réseau ou réticulum .
• C3 : feuillet
• C4 : Abomasum : caillette (le
véritable estomac glanduleux).
• 5: Sacs glandulaires

© B. Faye
Le système urinaire:
 Inclut les reins, mais aussi les uretères, la
vessie et l’urètre.
 Les reins du dromadaire sont très
différents de ceux des bovins. Ils sont
bruns et en forme de haricot. Ils ont
également les requis anatomiques pour la
production d’urine concentrée
(hypertonique) et le recyclage de l’urée.
Le colon:

Forme hélicoïdal une réabsorption accrue de l’eau


du contenu intestinal boulette fécale assez dure,
très peu hydratée.
Physiologie générale
Physiologie générale
Adaptation à la chaleur
La bosse une réserve d'énergie (pas d’eau!)
• Un rô le dans la thermorégulation:
La concentration des réserves adipeuses limite leur répartition
sous la peau
• Le sang du dromadaire reste fluide: transfert de chaleur
(répartition équilibrée)
Physiologie générale
Adaptation à la chaleur
Thermorégulation

• Le dromadaire à la capacité à faire varier sa température interne


en fonction de la chaleur externe, sans consommation
supplémentaire d'eau : pas strictement homéoterme!
• Glandes sudoripares peu nombreuses: économie d’eau corporelle.
• Adaptation morphologique et comportementale à la chaleur:

 Les longs membres et coussinet sternal: rô le isolent.


 Positionnement face au soleil.
 Toison tombant d’elle-même en été.
 Diminution générale du métabolisme lors de fortes
chaleurs.
Adaptation à la chaleur
l’activité thyroïdienne et la diminution du métabolisme:

• L’augmentation de la température externe s’accompagne


d’une diminution de la consommation d’oxygène et de la
fréquence respiratoire
•  une diminution générale du métabolisme.
*L’activation du métabolisme général est sous la dépendance de
la glande thyroïde.
Adaptation à la sécheresse

Adaptation à la
Procédures Adaptation à la
sécheresse
chaleur
physiologiques

*Situations extrêmes (déshydratation poussée):


qualités exceptionnelles!
économie l’eau
Mécanismes de réduction des pertes hydriques:

 Diminution de la diurèse.
 Arrêt de la sudation.
 Diminution du métabolisme de base.
 Variation de la température corporelle.

Tout en maintenant une homéostasie vitale pour sa survie!


 En limitant la variation des paramètres vitaux
 En assurant une excrétion maximale des déchets métaboliques.

 Urine très concentrée+ fèces très sèches.


Physiologie générale
Adaptation à la sécheresse
 Le dromadaire peut perdre 1/3 de son poids en eau sans danger pour sa vie.
 Capacité de réhydratation: par l’ingestion rapide d’une grande quantité d’eau (dépasser
les 100 litres d’eau bues en à peine 5 minutes après 10 jours de déshydratation)
 Les hématies du dromadaire sont particulièrement résistantes aux variations de
l’osmolarité
 Le rein: organe central de la régulation hydrique, par l'activité de réabsorption de
l'eau en limitant au maximum l'excrétion urinaire.
Physiologie générale
Adaptation à la sous-alimentation
Adaptation à la sous-nutrition énergétique
 La bosse: les lipides de réserve constituent la forme la plus concentrée du
stockage d'énergie dans l'organisme
 Capacité de résister temporairement aux déficits énergétiques.
 Une néoglucogénèse très active au niveau du foie et du rein, ce qui lui permet
de maintenir une glycémie presque normale en cas de privation de nourriture.
 La cétogenèse (synthèse des corps cétoniques) , à l'inverse des autres
ruminants (acétonémie ou cétose ), est faible chez le dromadaire;
Adaptation à la sous-nutrition azotée
Comportement alimentaire: sélectionner les plantes riches
en azote.
Anatomie:
Cou long: accéder aux fourrages ligneux riches en protéines
(légumineuses)
 Ration déficitaire en protéines: la quantité d’urée excrétée
devient faible + grande capacité à recycler l’urée!
 Urée réabsorbée au niveau rénal+ recyclée au niveau des
glandes salivaires et du rumen
 Attention:
1. Un apport d’urée dans la ration alimentaire peut
induire une intoxication! (Recyclage 
accumulation d’urée dans le sang)
2. L’apport en protéines (tourteaux et complément) n’est
qu’un gâchis!
 Il supporte très mal l’excès en la matières
Adaptation à la sous-nutrition minérale:

• Sensible à la carence en chlorure de sodium


Comportement alimentaire et écosystème: Préférence pour
les plantes halophytes (fréquentes en zones désertiques:
contiennent autant d’eau en saison humide qu’en saison
sèche et riches en sels)

 Complémentation en sels indispensable en zones dépourvues de


plantes halophytes
*Pratique « cure salée »
Alimentation
et
abrèvement
Les ressources alimentaires
Habitué à la végétation des zones sèches
• Des plantes de petite taille, à système racinaire puissant, munies de dispositifs
permettant de limiter l'évapotranspiration
• Les plantes herbacées sont des thérophytes dont les graines ont une dormance
durable et un pouvoir germinatif qui peut être conservé pendant longtemps
• Les végétaux pérennes ont la capacité de survivre en vie ralentie durant de longues
périodes et sont dotés de mécanismes d'absorption racinaire et de rétention d'eau
performants
• L'utilisation des ressources ligneuses qui peuvent être supérieures aux ressources
herbacées aux marges du désert
Alimentation et abrèvement

• Dans les systèmes plus intensifiés, le dromadaire peut avoir


aisément accès à d'autres ressources issues de l'agriculture
• Il n'est pas utile dans des conditions alimentaires favorables
d'augmenter inconsidérément le taux de protéines de la ration
• Il faut éviter les rations enrichies en urée du fait de la toxicité
potentielle
Comportement alimentaire
 À cause de la dispersion des ressources fourragères dans un espace
assez vaste, le dromadaire au pâturage ne cesse de marcher lorsqu'il
broute = pâturage ambulatoire
L'inconvénient : Les mouvements permanents du troupeau et
l'absence de grégarité au pâturage
La tendance à l'éloignement et à la dispersion du troupeau
 Une corde attachant les deux membres antérieurs
 La contention d'un membre antérieur replié sur lui-même
 Une cloche en bois autour du cou
Alimentation et abrèvement

• Préférence les fourrages riches en sel et/ou azote


• Une variabilité saisonnière du comportement alimentaire
• Le dromadaire donne la préférence aux fourrages verts
plutôt qu'aux fourrages secs
Comportement alimentaire
Salsola gemascence (27 à 30% de la ration), Salsola
tetandra (30 à 33%), Teucrium chardonianum (17 à
19%), Hammada scoparia (15 à 13% ) . Launea
arborescens (1 à 4%), Rhus tripartita (0,2 a 0,7%),
Zygophylum sp. (0,8 à 2,4%) et autres (0,6 à 2,5% )

Launea arborescens

Zygophylum gaetulum
Alimentation et abreuvement
Comportement alimentaire
 Peut pâturer 6 à 12 heures par jour

Densité des ressources disponibles


 « Un animal respectueux de l'environnement »: Grande
mobilité
• Valoriser des espaces non utilisables par d'autres espèces.
• Limiter le surpâturage autour des points d'abreuvement.

 La qualité de la ration ingérée dépend beaucoup du berger.


Comportement alimentaire
 La technique de prélèvement latéral des
végétaux, conduit à un effeuillage non
traumatisant des branches des ligneux les plus
épineux.

 Broute préférentiellement le matin et le soir

Pendant les heures chaudes, il baraque et


rumine
Comportement alimentaire
Une variabilité saisonnière Un cycle de l'appétibilité

En saison sèche
• La recherche des formations ligneuses encore vertes plutôt que
les pailles du tapis herbacé
• Ingestion d’entre 1 et 1,5 kg de fourrage par heure ( en
comparaison avec environ 2 à 3 kg de fourrage par heure en
saison favorable)
En saison des pluies
• Préfère aux graminées vertes en phase active
Quantités ingérées et digestibilité
• La qualité de l'offre alimentaire et la quantité de matière sèche.
• Une variabilité individuelle
• L’état physiologique affecte le niveau d’ingestion
 La chamelle gestante a une niveau d’ingestion supérieure par environ 62% à la chamelle
non gestante
 La consommation de matière sèche chez l'adulte varie entre 2,3 et 3,4 kg par 100kg de
poids vif

• L’aptitude particulière à mieux digérer les glucides pariétaux (cellulose,


hémicellulose, pectines) et mieux valoriser les aliments particulièrement riches
en parois
• L’orge et la paille restent les principaux aliments dans la ration de
Les besoins nutritionnels
Besoins énergétiques et azotés
Les besoins d'entretien du dromadaire
adulte:
Les besoins énergétiques d’entretien sont
estimés à 1,2 Unité Fourragère (UF*) par
100kg de poids vif (majorés de 20% pour
les dromadaires en déplacement)
Les besoins azotés d'entretien sont
estimés à 90 g de protéines brutes par 100
kg de poids vif.
(Données Gerdec, Maroc)

*1 kg d'orge = 1760 kcal d'énergie nette = 1 UF


Besoins énergétiques et azotés
Les besoins de croissance et d'engraissement:
Dépend de Gain Moyen Quotidien (GMQ)

Une croissance de 100 g par un apport de 4 MJ d'énergie


jour métabolisable en plus des besoins
d'entretien
Le coefficient d'utilisation de cet énergie métabolisable est en moyenne
de 61%.
Une croissance de 100 g par jour nécessite un apport de 0,3 UF d'énergie nette en plus
des besoins d'entretien
Besoins énergétiques et azotés
Besoins de gestation et de lactation
Les besoins énergétiques:
• Les besoins en énergie nette doivent être
augmentés de 25% pendant les 9ème et
10ème mois et de 50% ensuite jusqu'à la mise
bas. Négligeables pendant les huit premiers
mois de gestation

Les protéines digestibles:


• Les besoins ont été estimés à 290 g par jour
pendant le dernier tiers de la gestation pour
(Données Gerdec, Maroc)
une chamelle de 400 kg de poids vif
Besoins de gestation et de lactation

Pour produire 1kg de lait à 4% de matières grasses, la chamelle a besoin de:


• 5 KJ d'énergie métabolisable (soit 3,5 KJ d'énergie nette)
• 55g de protéines digestibles
La chamelle transforme l'énergie métabolisable alimentaire en lait avec une
efficacité de 70%
Besoins hydriques et
minéraux

Besoins hydriques B. Faye

Dans des conditions climatiques défavorables (chaleur et


sécheresse), les besoins quotidiens sont de l'ordre de 6 litres par
100 kg de poids vif. Lors de conditions favorables, ils sont devisés
par deux (saison fraîche et humide).
Besoins hydriques et
minéraux
Besoins hydriques
La fréquence d’abreuvement est fonction de plusieurs facteurs:
• Le climat
• La qualité des aliments et leur teneur en eau,
• L’âge des dromadaires
• Le type des travaux qu’ils exercent…

Les mécanismes qui régissent l'utilisation et la conservation de l'eau chez le


dromadaire sont : la régulation urinaire, les pertes fécales et la fluctuation des
températures corporelles.
Besoins hydriques

La chamelle gestante/allaitante:
Des pertes hydriques à cause de :
• La teneur en eau du lait
• L'augmentation du métabolisme de base induit par la lactogénèse
Un litre de lait nécessite 1,5 litres d'eau supplémentaire.
Au cours de la dernier tiers de la gestation, les femelles gestantes augmentent
leur besoin en eau de 20%.
Les besoins en sel
• Estimés à 20 g par 100 kg de poids vif.
• L'excrétion urinaire en sel augmente de façon proportionnelle à la
quantité ingérée.
• La complémentation en sel peut être assurée par l'apport de blocs
de sel
La chamelle allaitante:
• Les besoins en sels se situent autour de 2,5 g par litre de lait.
Besoins minéraux

Les besoins d'entretien chez le dromadaire sont estimés à 4 g de


calcium et 2,5 g de phosphore pour 100 kg de poids vif.
La chamelle allaitante:
• les besoins sont estimés à 1,9 g de calcium et 1,1 g de phosphore par
litre de lait produit.
La Chamelle gestante
• Estimés par 9,5 g de calcium et 5,5g de phosphore par jour pour
l'ossification du fœtus.
Besoins minéraux
Les oligoéléments
Cuivre: 15 mg par 100 kg de poids vif
Zinc: 60 mg par 100 kg de poids vif
Magnésium: 3 g par 100kg de poids vif

Les besoins en vitamine C soient importants chez la chamelle


allaitante compte-tenu de la richesse du lait en cet élément (l'essentiel
de l'acide ascorbique est synthétisé au niveau du foie)
Pratiques d'élevage du dromadaire
 Producti ons
Lait
Viande
Travail
Laine, cuire
 Reproducti on
Puberté et mise à la reproducti on
Cyclicité et saison sexuelle
Gestati on et mise en bas
Lactati on et sevrage

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