Presentation Bruit IUT en Ligne
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Presentation Bruit IUT en Ligne
en
électronique
Gérard Couturier
[email protected]
Tel : 05 56 84 57
58/59 Dept GEII 15 rue
Naudet CS 10207 33175 Gradignan
Le programme d’électronique des Depts. GEII fait apparaître
deux grands sous-ensembles
1) Électronique pour l’instrumentation : du capteur au
processeur
Le programme
d’automatique est le
trait d’union entre les Numérique Analogique capteurs
différents sous
ensembles : « il les
rend intelligents »
Programme d’ électronique Programme de Physique-
électronique
4-
Répartition du bruit dans le domaine des fréquences : introduction de la densité sp
ectrale
7-
Manipulation des densités spectrales, bande passante équivalente de bruit d’un a
mplificateur, facteur de bruit d’un amplificateur, facteur de bruit d’une chaîne d’a
mplificateurs, température équivalente de bruit
PLAN (suite)
9- Etude de cas : l’accéléromètre et son conditionement
Bibliographie
conditionnement
Vref
Horloge
VFS
Vcmax
plage du VFS pleine échelle
Vs (Vc Vcmin )
capteur (Vcmax Vcmin ) du CAN
Vcmin
0
L’accéléromètre ADXL103 est un capteur capacitif
électrode mobile
point d’ancrage
d2 d1
électrode immobile électrode immobile
Quand l’accélération est nulle, l’électrode mobile est au milieu des électrodes
immobiles : d2=d1.
d2
d1
Quand l’accélération est différente de zéro, l’électrode mobile est déplacée soit
vers la gauche soit vers la droite suivant le sens de l’accélération : d2 d1.
masse
m accélération
( d 2 d1)
k raideur
Électronique du capteur accéléromètre
E1=Ecos(t)
Détecteur synchrone
E1
C1 d1 Vout
C2 d2
multiplieur
-E1 R Vs
Filtre passe bas
Fréquence coupure
Fc<F
d1 d 2 E2
Si R(C1 C 2 ) 1 alors s
V E d cos(ω t ) et Vout d1 d 2
2
masse
m accélération
avec : ( d 2 d1) Vout K
k raideur
Méthodologie
+
Vc
AOP R
conditionnement _ R
Vs Vc 1 2 Vref 2
R1 R1
+_ A R2
Vc Vs R1
R2 VFS Vcmax Vcmin
Vref
Vref R1 Vcmax Vcmin
VFS VFS Vcmin
Vs (Vc Vcmin ) Vref
(Vcmax Vcmin ) VFS Vcmax Vcmin
Vs VFS=5V
?
2,5V 1 quantum
u
Quand Ta0K, le
R e
bruit disparaît
t
e parasites
moteur Ta=300K R e
t
e
moteur Ta=300K R e
t
Cage de Faraday
Bruit de grenaille (shot noise) d’une diode à jonction polarisée en
directe
I
t i
t
e e2
Ta=300K R e
t t
La valeur quadratique moyenne <e2> , encore notée e2, est une information
intéressante mais ne renseigne pas sur la répartition du bruit dans le domaine
des fréquences.
1 T 2
Valeur quadratique moyenne de bruit e 2 limT 0 e (t )dt
T
T est la durée d ' observatio n
e e2
Ta=300K R e
e2
t t
e(t) 1 T E2
E 2 i(t) P e(t )i(t )dt
T 0 R
t R
1 T 2
T Val. quad. moy. de e(t ) e (t ) dt E 2
T 0
e(t) 1 T E2
i(t) P e(t )i (t )dt
E T 0 R
R 1 T
E
t Val. quad. moy. de e(t ) e2 (t ) dt E 2
T 0
s2
T/2 Bessel-Parseval Val. quad. moy. de e(t ) n
T/2 n 0 2
Conclusion : Les 3 sources ont même valeur efficace car elles produisent la même
puissance dans la charge R.
Les 3 sources ont effectivement la même valeur quadratique moyenne (carré de
la valeur efficace) et pourtant la répartition de la puissance dans le domaine
des fréquences est très différente dans les 3 cas. La répartition en puissance
dépend de la distribution du signal e(t) dans le domaine des fréquences. La
décomposition en série de Fourier de e(t) renseigne sur la distribution :
e(t ) sn cos(nt n )
n 0
Avec =2/T, sn et n sont respectivement l’amplitude et la phase de
l’harmonique de rang n.
[en V] [en V] s0
t f
s1
t f
s1
s2
s3
s4
t f
1/T
domaine temporel domaine fréquentiel
La valeur quadratique moyenne d’un signal peut s’écrire soit dans le domaine
temporel soit encore dans le domaine fréquentiel :
2
1 T 2 1 T s2
Val . quad . moy. e (t )dt sn cos(nt n ) dt n
T 0 T 0 n 0
n 0 2
E 2 1 sn2
P
R R n 0 2
2
La quantité sn / 2 est la val. quad. moy. de l’harmonique de rang n, sn / 2 est
la valeur efficace.
2
Question : Comment accéder aux val. quad. moy. sn / 2 ?
T/2
T/2 n/T fréquence
filtre passe-bande
df
Mesure de la
source de 1 valeur
bruit
quadratique
f fréquence
8 2
Val. quad. moy.
x 10
6
4
1.5
1
ds. une plage df
2 0.5
0
t 0
t
-2 -0.5
-4 -1
-6 -1.5
-8
0
-2
0
5
f
5 x 10
x 10
On écrit que la valeur quadratique moyenne de bruit mesurée en sortie est
proportionnelle à : 1) la largeur de bande df et 2) une grandeur appelée densité
spectrale :
La densité spectrale e(f) d’une source de bruit est donc la valeur quadratique
moyenne de bruit par unité de fréquence, c’est à dire pour une largeur de bande 1
Hertz.
kB=1,38xe(f)=4k
10 -23JK-1 :BTaR
résistance sans
constante de
bruit à la R Boltzmann, Ta en Kelvin et R en f
température Ta
I
i(f)
Imoy
diode sans source de densité spectrale
bruit bruit en
courant i(f)=2qImoy
f
NB : En toute rigueur, les densités spectrales e(f) et i(f) ne sont pas constantes,
elles diminuent aux fréquences très élevées.
5- Bruit dans les transistors
Bruit dans les transistors
+ +
transistor transistor
t t
Transistor Transistor
idéal idéal
Le bruit des AOP est modélisé par trois générateurs de bruit : deux de courant, de
densités spectrales inn(f) et inp(f) dus à la paire différentielle d’entrée, et un de
tension de densité spectrale en(f).
VCC
Paire
différentielle _ _
d’entrée
inn(f) AOP
_ + sans
inp(f) bruit
+ +
en(f)
NB : inn(f) inp(f)=in(f)
-VEE
Entrée d’un AOP JFET (ex : TL081) Modélisation du bruit dans un AOP
Modélisation du bruit dans les AOP
Bruit en 1/f
Attention : le graphe donne les racines carrées des densités spectrales en(f) et in(f)
et non les densités spectrales.
Exemple : f=100Hz en 9x10-18 V2/Hz et in 8x10-25 A2/Hz
Modélisation du bruit Bruit en sortie d’un montage non-inverseur
R2
R1 4kBTaR2 R2
R3 AOP
vs 4kBTaR1
R1
_
v
signal in(f)
AOP 4kBTaR1
signal vs R1
_
R3 v
in(f)
4kBTaR3 in(f)
vs Ad (v v ) R3 vs(f)
+ v
e1(f)
eeq(f)=?
e2(f)
Manipulation des densités spectrales : exemple n°1
e1(t)
eeq(t)= e1(t)+e2(t)
e2(t)
Dans la réalité, les déplacements des électrons dans les deux résistances sont
totalement indépendant, autrement dit les deux sources de bruit ne sont pas
2
corrélées et l’intégrale limT 0 e1(t)e2(t)dt est nulle.
T
Dans le cas où les sources de bruit ne sont pas corrélées, ce qui sera toujours
supposé vraie par la suite, les densités spectrales s’ajoutent.
e1(f)
eeq(f)=e1f() + e2(f)
e2(f)
en(f) Rs
Rs
in(f)
4kTRs eeq(f)=?
e1(t)=Ecos(t)
Val. quad. E2/2 eeq(t)= Ecos(t)+Ecos(2t)
e2(t)=Ecos(2t) Val. quad. E2
Val. quad. E2/2
Les deux signaux e1(t) et e2(t) sont indépendant, la val. quad. de eeq(t) est la somme des val. quad.
e1(t)=Ecos(t)
Val. quad. E2/2 eeq(t)= 2Ecos(t)
e2(t)=Ecos(t)
Val. quad. 2E2
Val. quad. E2/2
Les deux signaux e1(t) et e2(t) ne sont pas indépendant, la val. quad. de e eq(t) est différente de la
somme des val. quad.
Bande passante équivalente de bruit d’un amplificateur
Un amplificateur, supposé sans bruit, de gain en tension G(f) est attaqué par un
générateur de bruit de densité spectrale e(f).
Question : quelle est la valeur efficace de bruit en sortie de l’amplificateur ?
amplificateur
e(f)
df e(f)
f G(f)
le cas par exemple d’une résistance, la val. quad. moy. de bruit s’écrit :
2 2
0 G(f) e(f)df e f 0 G(f) df
2
G(f) G(f)
Gm Gm2
ef
f f
BENBW
2
L’intégrale 0 G(f) df , zone hachurée rouge, est encore égale à la zone hachurée
2 2B
noire : 0 G(f) df G m ENBW , où Gm et BENBW sont le gain aux basses
La bande passante équivalente de bruit BENBW est reliée à la bande passante à –3dB
Amplificateur
ef = 4kBTaRs
(Gm, BENBW)
Si l’amplificateur était sans bruit, la val. quad. moy. de bruit en sortie s’écrirait :
2 2
0 G(f) 4k T R
B a s df G m BENBW 4k BTa Rs
Quelle doit être la valeur crête E du signal d’entrée d’un amplificateur caractérisé
par Gm=100, BENBW=10kHz et NF=10dB pour obtenir en sortie un rapport
Signal/Bruit de 80 dB par exemple. La résistance de source R s du générateur est
égale à 1k et est à la température Ta=300K.
Rs
G 2 E/ 2 2
On écrit le rapport Signal/Bruit : 80dB 10log 10
m
4k T R G 2B 10 NF/10
B a s m ENBW
On trouve E 18,2mV. Avec une telle tension d’entrée, la sortie sera distordue !
Conclusion : il faut réduire la bande et chercher un ampli. avec NF plus petit.
Facteur de bruit d’un amplificateur : autre définition
On donne souvent comme autre définition du facteur de bruit NF d’un
amplificateur, la définition suivante :
Signal
Bruit
NF en dB 10log10 entrée
Signal
Bruit
sortie
(E/ 2 ) 2
4k BTa Rs BENBW
Soit : NF en dB 10log10
2 2
Gm(E/ 2 )
val. quad. moy. de br uit
4kBTaRs
2
Val . quad . moy de bruit (ampli supposé sans bruit ) 4k BTa Rs Gm
Rs Rs G1 Rs G2 Rs G3
Rs Rs G1G2G3
4
NFeq
Facteur de bruit d’une chaîne d’amplificateurs
Val. quad. moy. de bruit en sortie du premier amplificateur :
2
Rs 2 NF1 /10
4k BTa Rs G1 10 k BTa Rs G12 10 NF1 /10
Rs Rs
k BTa Rs G12 10 NF1 /10 1
k BTa Rs G32 10 NF3 /10 1
Facteur de bruit d’une chaîne d’amplificateurs
NFeq /10 NF1 /10 (10 NF2 /10 1) (10 NF3 /10 1)
10 10
2 2 2
G1 G1 G2
2
2 2
2 2
G1 G2
GP1 et GP2 sont les gains en puissance du premier
2 2
et deuxième étage.
Facteur de bruit d’une chaîne d’amplificateurs
NFeq /10 NF1 /10 (10 NF2 /10 1) (10 NF3 /10 1)
10 10 ...
GP1 GP1GP2
Dans le cas où GP1 et GP2, .. >>1, on peut écrire en première approximation que :
NFeq /10
10 10 NF1 /10
Soit encore : NFeq NF1
Val. quad. moy de bruit en sortie d’un ampli. de facteur de bruit NF>0dB et
attaqué par une résistance Rs à la température ambiante Ta.
Rs 2 10 NF/10
val. quad. moy. de br uit 4k BTa Rs Gm
4kBTaRs
Amplificateur (Gm, BENBW, NF)
4kBTaR2 R2
4kBTaR1
R1
_
v
in(f)
en(f)
Une estimation de la valeur quad. moy de bruit en sortie, ou de la val. efficace, est
obtenue en procédant ainsi :
Flicker noise
Gain = 1000
ef 8kHz
Fc=
Le même calcul effectué sur une durée de 1 an (soit une fréquence de 3,17x10-8Hz)
conduit à :
17
4x10
df 4x10 11 Ln(f) 10 782x10 12V 2
6 10
10
3,17x10 8 f 3,17x10 8
Il est intéressant de comparer cette valeur à celle donnée par une simulation
utilisant les modèles SPICE. A cet effet on peut utiliser par exemple le logiciel
gratuit TINA-TI de la société Texas Instruments (www.ti.com)
Résultat de simulation : montage non-inverseur avec AOP 227
735V
Flicker noise
C1=200pF
ef 800Hz
Fc=
735V
C1=0
232V
C1=200pF
C1=200pF, bande passante Fh1 800Hz, val. eff. de bruit 232 V,
F 800
Le calcul 735 h1 735 232 V
donne : Fh 8000
9- Etude de cas :
l’accéléromètre et son
conditionnement
L’accéléromètre et son conditionnement
Cahier des charges : mesurer des accélérations comprises entre –1g et +1g et
conditionner le signal pour un CAN unipolaire de pleine échelle VFS=5V
VFS=5V
+1g3,5V
plage du pleine échelle
0g2,5V capteur du CAN
-1g1,5V
0V 0V
L’accéléromètre et son conditionnement
C1
accéléromètre
R3 R4
+
Vc OP227
C2 _
R1 R2
Vref
BP= 50Hz 2
82nF 2
8,2nF
Cx 100nF Cx 10nF
L’accéléromètre et son conditionnement
Comment simuler le bruit de l’accéléromètre ADXL103 ? d’après la
caractéristique technique la densité spectrale de bruit est égale à :
(110x10-6)2g2/Hz. La sensibilité de l’accéléromètre est égale à 1V/g, en
conséquence, la densité spectrale, exprimée en V2/Hz, est égale à :
(110x10-6)2V2/Hz.
Pour évaluer le bruit par simulation, il suffit de ramener le bruit sur la résistance
RFILT=32k et d’écrire que cette résistance se trouve à une température T eq telle
que :
4k BTeq RFILT (110 x10 6 )2
9
Soit : Teq 6,8x10 K
ADXL103 RFILT=32k
Xout
4kBTeqRFILT
BP=500Hz
2,3mV
BP=50Hz
1,7mV
Avec une bande passante de 50Hz, la valeur efficace de bruit est égale à 1,7mV,
elle devient égale à 2,3mV pour 500Hz. L’accéléromètre est la principale source
de bruit, le bruit de l’instrumentation est ici quasiment négligeable.
L’accéléromètre et son conditionnement :choix du nombre de bits du
CAN
La valeur efficace de bruit est une bonne indication pour évaluer le nombre N de
bits du CAN de pleine échelle VFS=5V. En première approximation N doit vérifier
l’inégalité :
V 5
val. eff. de bruit 1,7x10 3 quantum FS
2N 2N
En prenant comme critère que la valeur eff. de bruit doit être inférieure au 1/10
d’un quantum, on obtient :
5
N log 2 8,2 soit N=8 bits
3
10 x1,7 x10
Un autre indicateur plus pertinent pour le calcul de N est la valeur crête à crête du
bruit.
Question : comment estimer la valeur crête à crête d’un bruit ?
L’accéléromètre et son conditionnement : choix du nombre de bits du
CAN
Faisons l’hypothèse raisonnable que le bruit en sortie de l’amplificateur a une
densité de probabilité p(u) Gaussienne, u est la valeur de la tension de bruit :
u m 2
1 2 2
p (u ) e
2 2
2
Où m et sont respectivement la valeur moyenne et la valeur quadratique
2 3 2 2
moyenne, (1,7 x10 ) (en V ) pour une bande passante de 50Hz. En
pratique la valeur moyenne m est égale à zéro.
250
200
150
p(u)
100
50
0
-0.01 -0.005 0 0.005 0.01
Tension u [V]
L’accéléromètre et son conditionnement : choix du nombre de bits du
CAN
En toute rigueur la tension u peut aller de moins l’infini jusqu’à plus l’infini,
mais avec une probabilité évidemment extrêmement faible. D’un point de vue
pratique, on définit une valeur crête à crête comme étant 2x3,3=6,6 fois la valeur
efficace de bruit (Industry-standard crest factor [CF]=3,3). Le crest facteur est le
rapport de la valeur crête sur la valeur efficace, pour un signal sinusoïdal par
2 égal à
exemple le crest facteur est .
Pour un bruit Gaussien, on montre qu’avec un ’’crest factor’’ CF= 3,3, la tension
de bruit est 99,9% du temps dans l’intervalle [-valeur crête=-3,3 , valeur
crête=3,3].
A
Signal émis
-A
P01 = Prob. de récupérer un état ‘1’ quand un état ‘0’ a été émis
u ( A) 2
1
2σ 2
P0 1 P0 0 p0 (u )du P0 0 e du
2
2π
P10 = Prob. de récupérer un état ‘0’ quand un état ‘1’ a été émis
u A 2
0
0 1 2σ 2
P10 P1 p1(u)du P1 e du
2
2π
Transmission numérique et bruit
0.5
p0(u) p1(u)
0.4
0.3
p1(u), p0(u)
0.2
0.1 P10 P0 1
0
-A A
-0.1
-6 -4 -2 0 2 4 6
Tension [V]
Les densités de probabilité de bruit p1(u) et p0(u) sont centrées respectivement
autour des valeurs A et -A
Transmission numérique et bruit
On fait l’hypothèse que la probabilité P0 d’émettre un état ‘0’ est égale à la
probabilité P1 d’émettre un état ‘1’ : P0 = P1=1/2.
u A 2
1 1 A
1 0 1 2
P0 1 1 e 2σ du 1 1 erf
2 2
2π 2 2 2 2σ
De la même manière :
u A 2
1 A
1 0 1 2
P10 e 2σ du 1 erf
2 2ππ 2 4 2σ 2
Transmission numérique et bruit
Finalement :
1 1 A 1 A
Pe P0 1 P10 erf erf
2 4 2σ 4 2σ 2
2
1 1 A
On obtient : Pe erf
2 2 2σ 2
1 1 A 1 A
Pe erf erfc
2 2 2σ 2 2
2σ 2
-1
-2
-3
-4
-5
-6
0 5 10 15 20 25 30 35 40
20log10(A/)
Exemple : un rapport Signal/Bruit de 20dB génère une probabilité d’erreur
Pe3x10-3, autrement dit sur 300 états reçus, un état est probablement faux.
11- Détection synchrone
Détection synchrone
La première méthode qui vient à l’esprit pour extraire l’amplitude A d’un signal
Acos(0t) noyé dans un bruit de densité spectrale e(f) consiste à utiliser un filtre
passe-bande de largueur df aussi étroite que possible. On fait l’hypothèse
raisonnable que la densité spectrale e(f) est quasi constante sur la largueur df. En
sortie du filtre de gain supposé égal à l’unité, le rapport Signal/Bruit s’écrit :
S filtrage A/ 2
20log10
B dB e( f0 ) df
df
Filtre A
densité
passe-bande spectrale e(f)
f
f0
Détection synchrone
Le rapport Signal/Bruit est d’autant plus grand que la largeur de bande df est
faible. D’un point de vue pratique il est difficile de réaliser un filtre passe-bande
avec df très faible, en effet pour obtenir df très faible il faut un coefficient de
surtension Q très élevé (df=f0/Q). Si par ailleurs la fréquence f0 du signal vient à
changer, il faut déplacer la fréquence centrale du filtre passe-bande. En
pratique, il est difficile de réaliser un filtre passe-bande étroit avec une
fréquence centrale ajustable. Une alternative à cette difficulté consiste à
transposer le signal à la fréquence zéro et utiliser alors un filtre passe-bas de
faible largeur de bande.
Voie référence
Bos(0t)
Il n’y pas a priori de limite sur la bande Fc du filtre passe-bas comme il y en a sur
la bande df du passe-bande. D’un point de vue mathématiques si F c0, le gain est
infini, mais ne rêvons pas si Fc0, le résultat est obtenu au bout d’un temps infini
…. Le choix de Fc résulte d’un compromis entre le rapport Signal/Bruit acceptable
S o rtie d e te c te u r sy n c h ro n e
et le temps de réponse.
0.7 0.7
0.6 0.6
0.5 0.5
0.4 0.4
0.3 0.3
Fc=10Hz Fc=1Hz
0.2 0.2
0.1 0.1
0 0
0 0.5 1 1.5 2 0 0.5 1 1.5 2
Temps [s] Temps [s]
Complément 1
Fonctions de corrélation :
auto corrélation
et
inter corrélation
Fonction d’auto corrélation
Le signal x(t) ci-dessous prend la même valeur A aux instants t 1, t2, t3, t4, t5, t6, t7 , t8
, t9 , t10 , etc ... Question : les valeurs aux instants t1+t, t2 +t, t3 +t, t4 +t, t5
+t, t6 +t, t7 +t , t8 +t , t9 +t , t10 +t, etc sont-elles prévisibles ? Si oui le signal
x(t) est dit déterministe, sinon il est dit aléatoire.
x(t) t1 t2 t3 t4 t5 t6 t7 t8 t9 t10 ……
0
Fonction d’auto corrélation
Cxx() est obtenue en calculant la val. moy. du signal x(t) multiplié par le signal
retardé de , l’opération est répétée pour les diverses valeurs de .
Si les valeurs prises aux instants t1+t, t2 +t, t3 +t, t4 +t, t5 +t, t6 +t, t7
+t , t8 +t , t9 +t , t10 +t, etc sont indépendantes des valeurs prises aux instants
t1, t2, t3, t4, t5, t6, t7 , t8 , t9 , t10 , etc, alors Cxx() est nul partout sauf évidemment
pour =0, où Cxx() est égale à la valeur quad. moy. du signal.
1 T 2
T 0
C xx ( 0) limT x (t )dt
Fonction d’auto corrélation d’un bruit blanc
x(t)
Cxx() x2
0
Dans cet exemple, le signal x(t) a une fonction d’auto corrélation quasiment
nulle partout sauf en =0, où la fonction Cxx()=<x2>. Le signal x(t) est un bruit
blanc, blanc fait référence a la densité spectrale de x(t) qui dans ce cas
particulier prend une valeur constante indépendante de la fréquence.
Fonction d’auto corrélation et densité spectrale
Cxx()
x(f)
0 f
Fonction d’auto corrélation Densité spectrale
Transformée de Fourier et fonction d’auto corrélation
L’introduction de la transformée de Fourier introduit évidemment l’apparition
de ‘’fréquences négatives’’ qui posent toujours un problème à nos étudiants,
fallait pas introduire les nombres complexes ! Avec l’introduction de Fourier la
densité spectrale devient complexe et est définie sur l’intervalle de fréquence
[-, ]. Avec Fourier la densité spectrale de bruit thermique n’est plus égale à
4kBTaR mais à 2kBTaR. Pour calculer la val. quad. moy. de bruit en sortie d’un
amplificateur il faut alors utiliser le gain complexe de l’amplificateur défini lui
aussi sur l’intervalle [-, ].
Si x(t) est de la forme Acos(t) par exemple, alors Cxx()=(A2/2) cos(). C’est
une fonction périodique, de même période que le signal. En effet, quand le signal
est translaté de T, on retrouve le même signal.
x(t)=A cos(
t)
Cxx()=(A2/2)/cos( )
Fonctions d’auto corrélation et d’inter corrélation
Soit 3 signaux aléatoires x(t), y(t) et z(t). On cherche à savoir s’il existe des
relations entre eux. Pour cela on calcule les fonctions d’inter corrélation C xy() et
Cxz() :
1 T 1 T
C xy ( ) limT
T 0
x(t ) y (t )dt et C xz ( ) limT
T 0
x(t ) z (t )dt
e1(t)
R1
_ v
in1(t)
vs
e3(t) in2(t)
R3
+ v
en(t) vs Ad (v v )
R R2 R1 R2 RR
vs(t) 1 en(t) e3(t) R3in2(t) e2(t) e1(t) in1(t) 1 2
R1 R1 R2 R1 R2 R1 R2
On écrit les expressions des val. quad. moy. dans les domaines temporel et
fréquentiel :
1 T 2
limT
T 0
v s ( t ) dt 0
vs ( f )df
On fait l’hypothèse que les sources de bruit e1(t), e2(t), e3(t), en(t), in1(t) et in2(t) ne
sont pas corrélées.
R R2 R R2
R 2 1 1 2
en ( f ) 4k T
B a 3
2 R R 2 R R 2
R1 R2 1 2 1 2
vs ( f )
R1 2
i ( f ) R 2 R1R2
n 3 R1 R2
2 2
R R2 R R R R
e ( f ) 4k T R 1 2 i ( f ) R 2 1 2
vs ( f ) 1 B a 3
n R1 R2 3 R1 R2
n
R1
2
R2
Finalement : vs(f) 1 vT (f )
R1
2
R R R R
avec : vT ( f ) en(f) 4k BTa Rs in(f) R32 1 2 où Rs R3 1 2
R1 R2
R1 R2
u1 1 u1
En introduisant la fonction erf, on obtient : p (u ) du 1 erf
2 2σ 2