Rapport (RADIOPROTECTION ET RADIOLOGIE)

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RadioProtection

ET
Radiologie
Présenté par : BAQQAS Hicham
MES (S5 Temps aménagé )
G1
1-- la RadioProtection

 
• 1-1- Les rayonnements électromagnétiques
• 1-2-La radioactivité
• 1-3-Comment mesurer cette irradiation ?
• 1-4- Dangers et risques encourus.
• 1-5- Les moyens de protection et de
surveillance
2-- la Radiologie
• 2-1 Qu’est-ce que la radiologie ?
• 2-2 Quand consulter un service de radiologie et
d’imagerie médicale ?
• 2-3 Quels résultats peut-on attendre d’un
service de radiologie ?
• 2-4 Les techniques et examens radiologiques .

 Conclusion
.

RadioProtection
Définition de la RadioProtection

• La radioprotection est l’ensemble des mesures prises pour


assurer la protection de l’homme et de son environnement
contre les effets néfastes des rayonnements ionisants.
C’est un concept très général qui s’applique à l’ensemble de la
population car nous subissons en permanence une irradiation
d’origine naturelle ou secondaire aux activités humaines. Il
importe de bien comprendre les mécanismes en jeu afin
d’appliquer correctement les règles de protection, entre autre en
endo-urologie où l’irradiation des patients et des opérateurs peut
être notable.
L’irradiation permanente mais à des faibles doses que nous
subissons tous a une double origine.
Principe de de la RadioProtection
Le principe général de précaution "ALARA", As Low As Reasonably Achievable,
signifiant en français, aussi basse que raisonnablement possible, est applicable au
risque d'exposition aux rayonnements ionisants1. De ce principe en découle trois
autres grands principes qui sont2 :
 la justification. Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas être utilisées
s'il existe d'autres alternatives (par exemple, pas de radiographie si des résultats
similaires sont obtenus avec une échographie) ; de plus, les sources radioactives sont
maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains
anciens détecteurs de fumée, certains anciens paratonnerres, ... peuvent en
contenir).
Dans le cas des analyses médicales, c'est au médecin de faire le compromis entre le
bénéfice et le risque, le bénéfice que le patient retire de l'examen doit être supérieur
au risque radiologique ;
 l'optimisation des expositions à ces rayonnements au niveau le plus faible possible ;
 la limitation. Il existe des limites annuelles d'exposition à ne pas dépasser : elles sont
les plus basses possible, afin d'éviter l'apparition d'effets stochastiques. Chaque pays
définit des limites réglementaires en fonction des recommandations de la 
Commission internationale de protection radiologique (CIPR).
1-1- Les rayonnements électromagnétiques
• Ce sont les différentes ondes qui nous entourent. Elles comprennent les
ondes radios (la radio, la télévision, les téléphones mobiles) les micro-
ondes (bien sur les fours à micro-ondes, mais également le wifi et
Bluetooth, les radars), les infrarouges (lasers, télécommandes) la lumière
visible et invisible (ultra violet) et vont jusqu’au rayons X et rayons Y

Différents rayonnements selon leur longueur d’onde.


1-2-La radioactivité
• Pour bien comprendre ce phénomène il faut se rappeler la
composition de la matière. La matière est formée de corpuscules
élémentaires : les atomes. Les atomes eux-même sont formés d’une
couronne d’électrons, chargés négativement, entourant un noyau.
Le noyau est lui-même formé de protons, chargés positivement et
de neutrons qui ne sont pas chargés. Le nombre de protons est égal
au nombre d’électrons (l’atome est donc neutre). Le nombre de
neutrons, en revanche, est variable mais répond à des règles
physiques complexes (le nombre magique) qui en fixent l’optimum.
• Certains atomes (isotopes) ont un excès de neutrons, rendant alors
le noyau instable : ils vont spontanément, sans intervention
extérieure se désintégrer soit en perdant les neutrons en excès, soit
en perdant également des protons et des électrons. Ils vont alors se
transformer en un autre corps (par exemple, l’uranium 238 finira
par se transformer en plomb 206, le carbone 14 en azote 15).
.

• C’est cette désintégration spontanée que l’on appelle


radioactivité. Elle s’accompagne d’une libération d’énergie
sous forme de radiation qui peut être :

des rayons alpha : ce sont des noyaux d’hélium. Ils sont peu pénétrants
mais relativement lourd, capable de faire d’importants dégâts tissulaires sur
une faible longueur. Ils sont arrêtés par une simple feuille de papier ;

des rayons bêta : ces sont des électrons, légers, mais circulant à la
vitesse de la lumière. Ils sont beaucoup plus pénétrants et il faut au
minimum une feuille d’aluminium pour les arrêter ;

des rayons gamma : ce sont des photons (comme la lumière) mais de


très haute énergie. Ils sont très pénétrants et il faut 10cm de plomb pour
pouvoir les arrêter.
1-3-Comment mesurer cette irradiation ?

• Il s’agit de mesurer l’énergie transmise à l’organisme par ces radiations.


L’unité d’énergie est normalement le joule mais il existe beaucoup
d’équivalents (permettant de situer immédiatement le domaine dont on
parle par exemple, en électricité on parle de Kilowatts heures)
• Trois unités sont utilisées dans le domaine de la radioprotection :
le becquerel (Bq) : correspond au nombre de désintégrations par seconde. C’est donc le reflet
de l’intensité d’irradiation émise par une source. 1 Bq=1 désintégration par seconde ;

le gray (Gy) : correspond à l’énergie absorbée par l’organisme. 1 gray=1 joule par kg ;

le sievert (Sv) est une unité particulière qui vise à refléter la toxicité, de l’irradiation pour
l’organisme. Les différents types de rayonnement n’ont pas la même toxicité et les différents
tissus n’ont pas la même sensibilité aux rayons. Il faut donc introduire un facteur de correction
de l’énergie absorbée (en grays) selon :
1-4- Dangers et risques encourus.

A. Effet moléculaire.
B. Les effets déterministes de la
radioactivité.
C. Effets stochastiques de la radioactivité.
A. Effet moléculaire.

• L’ionisation perturbe les atomes, brise les molécules


en leur arrachant des électrons, électrise et
échauffe le tissu traversé. Les effets peuvent être
temporaires ou permanents et deviennent majeurs
si l’irradiation est intense. Les éventuelles
conséquences de la radioactivité sont
principalement produites par une modification de la
molécule d’ADN pouvant aboutir à une mutation
cellulaire voir la mort cellulaire immédiate ou
programmée.
B. Les effets déterministes de la radioactivité.

Ils apparaissent au delà d’une dose seuil dont la valeur


est généralement connue pour une lésion donnée.
 Irradiation localisée aiguë :
 effets immédiats :
• Les effets immédiats des radiations localisées se
manifestent généralement par la mort des cellules
parenchymateuses (cellules du poumon) et par une
inflammation de la peau. Ainsi une irradiation de 3Sv
de la peau entraîne la formation d’un érythème, qui
peut évoluer en desquamation (c) et nécrose (d)
lorsque la dose augmente.
 effets retardés

• Ici on a un tableau qui nous rappel les


différents effets d’une irradiation
localisée en fonction de la dose reçue.
Encore une fois, on voit bien que plus les
cellules sont jeunes et indifférenciées
(cellules embryonnaires) plus elles sont
sensible à de faibles rayonnements.
 Irradiation corporel globale

Lors d’une irradiation globale de l’organisme  les


conséquence immédiates peuvent être grâve si
la dose est importante (coma au dela de 15 Sv).
Ici encore ce sont les cellules jeunes et a forte
multiplication (cellules de la moelle précurseur
des globules rouge , blanc, plaquette) qui
subissent les premieres conséquences de
l’irradiation
C.       Effets stochastiques de la radioactivité

• Les effets stochastiques (a) provoqués par une mutation


non-létale de l’ADN, sont caractérisés par la mutation des
cellules touchées. L’apparition de tels effets n’a pas de
seuil d’apparition, contrairement aux effets déterministes.
Ils apparaissent à de très faibles doses mais souvent
répétitives. Les conséquences d’une irradiation à faible
dose sont insidieuses car elles n’apparaissent que
plusieurs années à dizaines d’années après l’exposition
(leucémie, cancer thyroïdien...). C’est le cas par exemple
des cancers thyroïdien développé par de nombreuses
personnes plusieurs années après l’accident de
Tchernobyl.
1-5- Les moyens de protection et de
surveillance
• a)   Les categories de personnel

• b)  Tryptique  : temps/écran/distance

• c ) Moyens de protection

• d)   Moyens de surveillance et de contrôle 


a)   Les categories de personnel
Les personnes sont classées  en plusieurs catégories en fonction
du taux d’irradiation que chacun est susceptible de recevoir. Les
doses limites admissible sont réglementées par le décret
n°2003-296 du 31/03/2003

Manip et médecins de Médecine


Personnel catégorie A    
20mSv/an Suivi mensuel
Nucléaire Manip, médecins et physiciens
de curiethérapie, Infirmière,

Agents des services techniques Manip.


Personnel catégorie B     
6 mSv/an Suivi trimestriel
de radiologie, de mammographie Manip.
de radiothérapie

 PUBLIC     pas de
1 mSv/an surveillance
Les 2/3 du personnel hospitalier
b)  Tryptique  : temps/écran/distance
• La radioprotection obéit à trois règles de base :
 Temps: La dose de rayonnements reçus est d’autant plus
importante qu’on est exposé longtemps => analogie avec
l’exposition aux rayons du soleil.
Par conséquent il convient de limiter le temps de présence
près des sources de rayonnements.
  ECRAN : La quantité de rayonnements reçus est d’autant
plus faible qu’on se protège par des écrans qui freinent et
arrêtent les rayons. Le plomb est le constituent principale
permettant de stopper le rayonnement ionisant. Dès que
possible, on positionne entre soi et la source des écrans
atténuateurs : Ces « boucliers » sont choisis en fonction
des rayonnements et des lieux de travail :
.

• -ECRAN : La quantité de rayonnements reçus


est d’autant plus faible qu’on se protège par
des écrans qui freinent et arrêtent les
rayons. Le plomb est le constituent principale
permettant de stopper le rayonnement
ionisant. Dès que possible, on positionne
entre soi et la source des écrans atténuateurs :
Ces « boucliers » sont choisis en fonction des
rayonnements et des lieux de travail :
 DISTANCE 
 La quantité de rayonnements reçus est d’autant
plus faible qu’on se trouve à distance de la
source
• Cette quantité de rayonnements diminue très
rapidement selon une loi physique en 1/d2
c ) Moyens de protection

 La protection collective :
• Elle passe par une signalisation spécifique;

Des zones de travail (conformément aux
    

normes NF M60-101 annexe 2, ISO 361 :1975


et ISO 7010 :2003 :
les différentes zones
 L’état des machines : .
En radiologie sont installés des voyants rouges ou « rayons X » au dessus des
portes des salles [11]:

 allumé = appareil sous tension = en cours d’utilisation = éventuellement


émission de rayons : demander l’autorisation d’accès aux utilisateurs

 éteint = appareil hors tension = aucun risque : accès sans danger


.
En radiothérapie ou curiethérapie, la signalisation [11] comporte plus de
spécificités :

Signalisation radiothérapie [11]

Au vert = appareil sous tension = en cours d’utilisation = émission de rayons


imminente : demander l’autorisation d’accès aux utilisateurs.

Au rouge = appareil en cours d’irradiation = entrée strictement interdite.

Eteint = appareil hors tension = aucun risque = accès sans danger.


 Le materiel :
.
Il existe pour le matériel une signalisation spécifique :

Container de sources radioactives [11]

stockeur de produits ou matériels radioactifs [11]


 Protection individuelle

• Au delà des protections collectives qui bénéficient


à chacun, chaque travailleur est tenu d’utiliser les
moyens de protection individuelle :
• -Contre l’exposition externe il y a des
accessoires écrans.

Tabliers plombé [11] Paravent plombé[11] Lunette plombée [12] Gants plombés [13]
 d)   Moyens de surveillance et de contrôle 
• Chaque travailleur susceptible de recevoir une dose de
rayonnement du fait de son activité professionnelle bénéficie
d’une surveillance individuelle.
• Cette surveillance est médicale et dosimétrique.
• -cette surveillance est dosimétrique par le port d’un dosimètre
individuel ; Le dosimètre enregistre la dose reçue par le porteur
pendant ses heures de travail.
• Le dosimètre est porté, en fonction des postes et des fonctions,
durant 1 mois ou 3 mois avant d’être envoyé à un laboratoire de
mesures. Il est remplacé tous les mois ou 3 mois.
• Le laboratoire réalise une lecture du dosimètre et restitue à la
médecine du travail du CRH les résultats pour chaque porteur.
•  Le dosimètre est :
.

INDIVIDUEL, NOMINATIF, NON CESSIBLE


Conduite à tenir;
• Le dosimètre doit être porté en permanence
• Il ne doit pas être perdu
• Il doit être toujours porté au travail
Radiologie
2-1 Qu’est-ce que la radiologie ?

• La radiologie est une technique d'imagerie médicale qui utilise les


rayons X et les radiations ionisantes à des fins diagnostiques ou
thérapeutiques.

• Cette technologie est particulièrement utile pour l'examen des


poumons, des os et pour l'identification et la localisation des
corps étrangers (projectiles métalliques). Il existe d'autres
techniques d'imagerie médicale comme l'échographie utilisant
les ultrasons ou encore l'imagerie par résonance magnétique
(IRM) qui exploite le phénomène de résonance magnétique
nucléaire (RMN).
2-2 Quand consulter un service de radiologie et d’imagerie
médicale ?

• La radiologie et imagerie médicale est un auxiliaire


précieux des autres spécialités médicales . Cet outil
majeur d’investigation intervient dans le dépistage
(grâce à une mammographie par ex.), le traitement
et le suivi de très nombreuses pathologies voire en
urgence (douleur aigüe, traumatisme, accident
vasculaire etc.). Les examens radiologiques se
pratiquent dans les cabinets de radiologues
libéraux ou dans des établissements de santé.
2-3 Quels résultats peut-on attendre d’un service de radiologie ?

• Les techniques de radiologie se pratiquent pour détecter,


préciser et parfois soigner une affection (fracture, malformation,
corps étranger, tumeur etc.). Les principaux examens sont :
• La radiographie standard pour le squelette, les articulations et
certains organes (poumons, abdomen, seins…)
• L’échographie (tissus, vaisseaux, ligaments…) ;
• Le doppler (flux sanguin) ;
• Le scanner qui balaie une zone du corps et la traduit en coupes
fines ;
• L’IRM permettant, après administration ou non d’un produit de
contraste, une visualisation en 2 ou 3 dimensions.
2-4 Les techniques et examens radiologiques
• a) Les rayons X
• h) L'IRM
• b) Radiographie oesophage,
estomac et/ou transit grêle
• i) La mammographie

• c) Colon par lavement


• j) L'angiographie

• d) Le CT scanner
• k) La radiographie
interventionnelle
• e) Cardio CT
• l) La neurologie interventionelle
• f) CT scanner abdomen et thorax
• m) Arthrographie - Arthro CT -
• g) L'échographie Arthro IRM
A - Les Rayons X (la radiologie classique)

• Les rayons X traversent le corps mais une partie


des rayons est absorbée par les tissus rencontrés.
Les rayons non absorbés sont recueillis sur des
films (image analogique) ou sur des supports
digitaux pour former les images radiologiques.
Cette technique concerne toujours la majorité
des examens réalisés en radiologie,
particulièrement pour l'étude du squelette et des
poumons.
.
B- Radiographie oesophage, estomac et/ou transit grêle

• Comment se préparer à l'examen ?


• Etre à jeun
• Ne pas avoir fumé depuis la veille 20h.
• Se munir de sa demande, ses papiers administratifs (mutuelle, assurance) et
les résultats de ses examens antérieurs (pas les CD-ROM's de la Clinique St-
Jean).
• Comment se déroule l'examen ?
• Le patient est placé sur une table de radiologie et le radiologue lui demande
de boire un liquide épais (baryte) et d'ingérer une poudre effervescente. Dans
certains cas (notamment dans les situations post-opératoires) on utilisera de
la gastrographine, un liquide au goût anisé.
• Un médicament pour relaxer l’estomac peut être injecté dans une veine du
bras par le médecin. Il sera demandé au patient de se tourner sur la table et
plusieurs clichés sont réalisés sous différents angles.
• Pour le transit de l’intestin grêle, le produit doit traverser tout l’intestin.
L’examen durera alors entre 1h et 3h car le radiologue devra suivre l’évolution
du produit.
C - Colon par lavement
• Comment se préparer à l'examen ?
• Pour cet examen, le côlon doit être le plus « propre » possible. Cette
préparation commence 2 jours avant l’examen par un régime sans
résidus et se poursuit la veille par la prise d’un laxatif (Prépacol). Ce
médicament laxatif se compose d’un liquide à boire la veille au soir, une
demi-heure avant le souper et  de 4 comprimés à prendre en une seule
fois avant de se coucher.
L’ordonnance pour obtenir ce médicament en pharmacie et une feuille
explicative de la préparation seront données au secrétariat de radiologie
après la prise du rendez-vous.
• Comment se déroule l'examen ?
• L’examen nécessite une préparation laxative préalable du côlon. Un
médicament pour relaxer le côlon peut être injecté dans une veine du
bras par le médecin.
• Le patient est couché sur une table de radiographie. Au moment de
l’examen, le médecin introduit une petite sonde dans le rectum et
remplit le gros intestin avec du liquide et de l’air. Différents clichés sont
réalisés sous différents angles. L’examen dure une vingtaine de minutes.
D -Le CT Scanner
• L'appareil se compose d'une table sur laquelle repose le patient
et d'un appareil radiologique particulier muni d'une ouverture
(gantry) dans laquelle la table sera introduite durant l'examen.
• Dans l'appareil un émetteur de rayons X tourne autour du
patient en même temps que des récepteurs, localisés de l'autre
côté, chargés de mesurer l'intensité des rayons après leur
passage dans le corps. Les données obtenues sont ensuite
traitées par ordinateur, ce qui permet de recomposer des vues
en tranches de la région analysée.
La juxtaposition des vues en tranches permet une représentation tridimensionnelle
.
des régions explorées.

Le CT est particulièrement utile pour montrer les différents types de tissus comme les
poumons, l'os et les articulations, les viscères abdominaux et les vaisseaux
sanguins.
E - Cardio CT
• Le CT cardiaque utilise une technologie avancée de CT scanner pour
visualiser l'anatomie cardiaque, les artères coronaires et pour étudier la
fonction du cœur.
• Le cardio ou coronaro CT est une technique récente en évolution rapide,
pour rechercher, de manière non invasive, une maladie des artères
coronaires (sténose) irrigant le muscle cardiaque. Ces sténoses sont
cause de lésions cardiaques et peuvent induire des douleurs thoraciques
et/ou des infarctus.
• Comme pour toute investigation radiologique, l’utilité de l'examen doit
être décidée par votre médecin.
• Les critères utilisés par notre service et qui ressortent d'un large
consensus médical comportent les principales indications suivantes :
 Risque intermédiaire à élevé pour maladie coronarienne mais sans
symptômes typiques
 Symptômes inhabituels pour affection coronarienne (tels que douleurs
thoraciques non liées à l'effort) avec risque faible à intermédiaire
 Tests d'effort cardiaque imprécis, non concluant
F - CT scanner abdomen et thorax
• Comment se préparer à l'examen ?
• Etre à jeun
• Ne pas fumer durant les 4 heures avant le rendez-vous.
• Se munir de sa demande, ses papiers administratifs (mutuelle, assurance) et ses
anciens examens se rapportant au scanner à réaliser.
• Il est important de signalez à l'infirmier qui réalisera l’examen les allergies, un diabète,
une éventuelle insuffisance rénale ou cardiaque.
• Pour la plupart des examens il est demandé de boire, dans la salle d'attente, un liquide
contenant du produit de contraste iodé dilué.
• Comment se déroule l'examen ?
• Le patient est allongé sur un lit qui se déplace dans le scanner, le plus souvent sur le
dos. Selon la zone étudiée, les bras sont le long du corps ou derrière la tête. L’examen
est généralement rapide. La coopération du patient est importante : il faut essayer de
rester immobile. Dans certains cas, il faut arrêter de respirer pour quelques secondes.
• Le passage dans le scanner dure en moyenne 10 minutes.
• Certains examens nécessitent, selon l'avis du médecin radiologue, une injection
intraveineuse de produit de contraste iodé, le plus souvent au pli du coude. L'injection
s'accompagne en général d'une sensation diffuse de chaleur, c’est normal.
G- L’échographie

• L'échographie permet d’obtenir des images du corps


humain par l’usage d’ondes sonores de haute fréquence.
Les images obtenues sont démontrées en temps réel.
• Ce procédé n’implique aucune irradiation et est
indolore. Le flux des vaisseaux sanguins peut également
être détecté par une échographie Doppler.
.

• L'échographie est une technique qui permet


d'examiner plusieurs organes et régions du
corps parmi lesquels et à titre d'exemple :
• Les tissus sous-cutanés et les muscles
• Le foie, les voies biliaires (vésicule), la rate, le
pancréas et les reins
• Les organes génitaux (prostate, testicules,
utérus, ovaires)
• Les artères et les veines (échographie Doppler)
H- IRM (abdomen, genou, cerveau)
• L’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) est une
méthode n’utilisant pas les rayons X mais les propriétés
électromagnétiques du corps humain, lorsqu’il est
soumis à un champ magnétique intense. L’appareil
permettant l’examen est un aimant très puissant dans
lequel passent des ondes radiofréquences.
• La combinaison des énergies
. délivrées par l’appareil permet
de détecter les atomes
d’hydrogènes (protons)
contenus dans vos organes. Un
ordinateur permet de
reconstituer des images à partir
de la répartition de l’hydrogène
dans votre corps.
• Vous ne recevez donc pas de
rayons X et cet examen peut
être considéré comme
inoffensif.   
I - Sénologie (Mammographie)

• La mammographie est une radiographie des


seins, en particulier pour la recherche de
tumeurs.
J - Angiographie
• L'angiographie est un examen qui permet de visualiser les
vaisseaux pour :
 Rechercher un rétrécissement
 Rechercher une thrombose d'une artère
 Rechercher une éventuelle malformation des vaisseaux
 Mettre en évidence des saignements ou la vascularisation
d'une tumeur
 Injecter des substances ou des particules pour arrêter un
saignement ou diminuer le volume d'une tumeur
 Dilater une sténose
 Mettre en place une prothèse dans le vaisseau (angioplastie-
stenting)
.

En général l'examen est


réalisé sous anesthésie locale
(rendez-vous à prendre à
l'hôpital de jour).
Le radiologue réalise une
ponction au niveau d'une
artère (pli de l'aine, pli du
coude...) afin d'introduire
dans l'artère un petit tuyau
en plastique. Ce cathéter sera
ensuite dirigé par le médecin
dans les artères à explorer,
sous contrôle d'un écran de
télévision. Ce cathéter sert à
injecter un liquide (produit
de contraste iodé), qui
permet de voir les vaisseaux.
Des images seront réalisées à
l'aide de rayons X.
K - Radiologie interventionnelle
• En radiologie interventionnelle des gestes thérapeutiques
sont effectués sous contrôle de l'imagerie radiologique.

En raison de son caractère peu invasif et de sa précision, son champ d'application ne cesse
de s'étendre :
 Biopsies de tumeurs
 Drainage d'abcès
 Traitement de tumeurs par thermo-ablation
 Infiltrations vertébrales
 Traitement endovasculaire de sténoses artérielles ou veineuses...
L - Neurologie interventionnelle
• La neuroradiologie interventionnelle prend en charge le
traitement d'affections vasculaires qui affectent le système
nerveux central (cerveau et moelle épinière) en utilisant des
techniques invasives minimales. Les traitements se font par des
cathéters introduits au niveau d'une artère à hauteur de l'aine.
Actuellement les principales indications de la neuroradiologie
interventionnelle regroupent :
L'embolisation d'anévrysmes intracrâniens
Le traitement des malformations artério-veineuses et des
fistules durales  intracrânienne
L'angioplastie - stenting des carotides  et des vaisseaux
intracrâniens
M- Arthrographie - Arthro CT - Arthro IRM
• L'arthrographie permet de radiographier une articulation, après une
injection de produit de contraste iodé directement dans la cavité articulaire.
• Cet examen se pratique pour explorer le genou, l'épaule, la hanche et plus
rarement  la cheville, le coude ou le poignet. Le plus souvent, l'arthrographie
est complétée par un CT scanner (arthroscanner) ou par une IRM (arthro-
IRM).
• L’examen dure entre 10 et 25 minutes : 5 minutes pour l’injection, 5 minutes
pour le scanner ou environ 20 minutes pour l’IRM.
• L'arthrographie permet :
 De visualiser les surfaces cartilagineuses.
 De mettre en évidence des déchirures de tendons ou ligaments
 D'étudier les ménisques.
• L'IRM est souvent complémentaire à l'arthroscanner. L'IRM est en général
plus performante pour l'analyse des tendons et ligaments, le CT scanner
offre une plus grande précision pour l'analyse des cartilages et des
ménisques.
CONCLUSION

• La radioprotection est simple lorsque l’on a


bien compris le danger et les mécanismes en
jeu. Elle est régie par une réglementation
précise et assez contraignante. Mais c’est
surtout à chacun d’entre nous d’être attentif.
La sécurité est aussi une responsabilité
individuelle, elle est souvent dans les détails
et ne se délègue pas.

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