2 Remuneration
2 Remuneration
2 Remuneration
Rmunration
De la Rmunration la Rtribution : une nouvelle approche des rmunrations Nouvelles formes dindividualisation des rmunrations :
- Fondement et historique - Types dindividualisation - Limites
Comment individualiser ?
Rmunration et rtribution
Par rmunration, il faut entendre le salaire ou traitement ordinaire de base ou minimum et tous les autres avantages et accessoires pays, directement ou indirectement, en espces ou en nature par lemployeur au travailleur en raison de lemploi de ce dernier. Rmunration : au sein de la rtribution, elle est une des modalits de la relation Contribution - Rtribution liant le salari l'entreprise. Rtribution : Rmunration + rcompenses de nature le plus souvent immatrielle et symbolique :
- satisfaction psychologiques (plaisir de cration, sentiment de russite) - capitalisation socioprofessionnelle (acquisition de nouvelles comptences) en vue d'amliorer son employabilit - pouvoir et influence (procur notamment par l'accs au postes de commandement et de direction) - gratifications symboliques (honneurs, prestige social)
3
Extrinsque
Directe
Bonus Commissions
Diffre
quilibre financier
MS/Engagements financiers
quilibre externe
Salaires/March du travail
et ressources
INFO : analyse de MS
Les lments constitutifs dune rtribution totale sont dune simplicit duale dans leur principe :
Montaire / non montaire Logique deffort / rsultat Fixe / variable Immdiat / diffr Garanti / li la performance Individuel / collectif
7
Politique de rmunration
Logique conomique de lentreprise
Catgorie de salaris
Une politique de rmunration devra tre : quitable Comptitive Incitative Dun cot acceptable Adapt aux besoins et attentes des salaris Conforme aux lois, conventions et accords
Contraintes extrieures
Philosophie de management
8
Systme de rmunration
Comment
faut-il payer ?
Variables de pilotage
A) Variables conomique
1. Donnes conomiques gnrales : taux dinflation, taux de croissance, tat du march des rmunrations... Donnes lies la prosprit de l'entreprise : bnfice, RBE, RBE/CA, RBE/CP, VA, VA/effectifs, MBA... Niveau demploi (repr par classification sur la base de description et dvaluation des emplois) Performance (apprciation) Capacit prouve (valuation synthtique et historique des rsultats, repre par qualification) Potentiel escompt (pronostic sur laptitude du collaborateur tenir C/MT la nouvelle fonction) Potentiel ultime (pronostic LT sur les positions du collaborateur) Variables caractre socio-dmographique
Age, Anciennet dans lentreprise, Anciennet dans le poste, Situation de famille (peu utilis)
Variables daction
A) Rmunration directe
Une part fixe et rmanente : salaire de
2.
B) Priphriques lgaux
Intressement
B) Variables individuelles
C) Priphriques slectifs
(Incentives), souvent en nature (logement,
D) Priphriques statuaires
Caractre distributif, rglementaire, collectif,
prdtermin, donc rigide Divers avantages (prts taux prfrentiels, remises sur productions de lentreprise, conseils...) Problme de visibilit 10
Assurance maladie
complmentaire
Assurance vie et
invalidit
Rmunration diffre Assurance emploi Congs pays et fris Congs parentaux Rgimes de retraite publics Retraite anticipe
Services rcratifs daccommodation Services financiers Programmes de counseling Services mdicaux Services juridiques Autres services
11
Pr-retraite Services
Court terme
Bonus, primes Rmunration fixe Prvoyance Retraite
Long terme
Individu
12
+
Caractre:
Base dvaluation:
Augmentations gnrales
Systme spcifique pour les cadres
Augmentations individuelles
Acquises Rversibles
Systme concernant Frquentes les non-cadres Source : Daprs les Cahiers franais, no 231.
a) Impacts des politiques d'emploi, b) Impacts des augmentations gnrales, c) Impacts des augmentations individuelles
14
Impact des dcisions de GRH sur lvolution de la masse salariale (Bernard Martory, 2004)
Dcisions de GRH Modification des temps de travail
Recours au HS chmage technique temps partiel
Facteurs de variation de la MS
Variations du niveau dactivit
Mouvements externes
Embauche et/ou dparts
Effet de structure Effet de NORIA Effet de variation des effectifs Technicit Glissement
Mouvements internes
- Promotions, mutations dans une catgorie - Promotions, mutations entre catgories - Changement daffectation de type de travail
Effet de structure
Vieillissement Glissement Effet de masse + report Effet de structure
15
Rmunrations
- Prise en compte de lanciennet - Augmentations en salaires et primes a) individuelles b) catgorielles et/ou gnrales
PERIODE II MS II
REMUNERATIONS
Effectifs par catgorie Qualifications (promotion) Temps de travail
REMUNERATIONS
PRIMES
PRIMES
CHARGES SOCIALES
CHARGES SOCIALES
MASSE SALARIALE
16
A)
- Intervention des pouvoirs publics afin de casser la spirale inflationniste salaire prix
- Blocage des salaires pour la comptitivit des entreprises et la cration demplois
17
(2) une libert de travail 7j/7 et 24h/24 afin dassurer, notamment, la rentabilisation des investissements,
(3) la facult de retenir des systmes de rmunration trs individualiss de nature creuser les substantielles diffrences entre les salaris
- Pour les salaris, la flexibilit signifie gale horaire la carte, libert dans la dtermination des priodes de cong, rduction du volume global dactivit sans perte de salaire
- Pour les syndicats, il sagit de remettre en cause des avantages acquis
Les rticences autour de la valorisation de la performance individuelle. La mthode idale et universelle dapprciation des performances reste dfinir : les qualits dun systme SMAC ? La performance individuelle nexiste pas, ou plutt son dveloppement nest pas significatif pour une organisation. La performance est de plus en plus collective.
19
20
Salaire individuel
implication diffrente, salaire diffrent Au temps, aux performances au comportement Intensit - qualit du travail Individu
A posteriori
Forte (potentielle)
22
Variabilit
Nulle
Des annes 60
- Arrive massive des baby boomers - Changement de la structure des effectifs et des aspirations des salaris - Faiblesse du salaire collectif et fixe
Des annes 70
- Nouvelles formes dorganisation du travail
Des annes 80
- Dsindexation - Accroissement des AI, notamment pour des cadres - Arbitrage entre collectif et individuel - Quels critres dindividualisation? : rsultat pass, rsultat futur (potentiel et accroissement des comptences), mrite (comportement et effort)
23
Individualisation comme
Outil de reconnaissance de la rtribution et de dveloppement des comptences des individus
entreprises.
Depuis cette date, ces tendances sont confirmes et renforces : 50% des entreprises naccordent plus aucune augmentation gnrale, notamment aux cadres.
Lintroduction dune part variable dans la rmunration en fonction dobjectifs individuels tend se gnraliser : ceci concernait 80% des cadres en 1999 contre 58% en 1993. La part variable est encore plus forte pour les cadres commerciaux et les dirigeants (en 2000, 65% et 84% en ont bnfici). 25
A loppos, chez les cadres, les AI ont progress plus rapidement que les
AG : plus de 82% de laugmentation totale en 2000. Source : Enqutes statistiques annuelles du Ministre du travail
27
4,4 2,8 3,2 3,1 4,4 2,7 3,0 3,0 4,3 2,8 3,0 3,1 3,2 3,2 3,2 3,3 4,4 2,9 3,1 3,1
3,0 1,9 2,2 1,7 2,8 1,7 1,8 1,5 2,7 1,7 1,8 1,5 1,7 1,7 1,7 1,4 2,8 1,8 1,9 1,6 1,4 0,9 1,0 1,4 1,6 1,0 1,2 1,5 1,7 1,1 1,2 1,6 1,5 1,5 1,5 1,9 1,6 1,1 1,2 1,5
Rpartition des salaris selon le type daugmentation accorde et la catgorie professionnelle (en %)
Pratiques salariales des entreprises Salaris augments AG Ouvriers Employs T.AM.* Cadres Ensemble
91 93 95 97 91 93 95 97 91 93 95 97 91 93 95 97 91 93 95 97 96 83 91 87 96 81 85 86 94 85 90 88 91 77 83 85 96 82 89 89 43 53 48 51 43 51 49 50 30 38 37 35 33 40 39 25 41 47 46 38
A. mixtes individualises
Dont AG uniquement Ou A. mixtes
57 47 52 49 57 49 51 50 70 62 63 65 68 60 61 75 59 53 54 62
7 13 10 11 10 13 14 13 10 16 13 20 26 29 29 37 9 15 13 15 50 34 42 38 47 36 37 37 60 46 50 45 42 31 32 38 50 38 41 47
1999
Augmentation annuelle moyenne par salari Pourcentage de salaris augments Prix la consommation (en glissement annuel) volution du PIB
(1)
2000
2,0 81,6 1,6 3,8
2001
2,3 84,1 1,4 2,1
(1) Il sagit de lindice des prix la consommation avec tabac, pour lensemble des mnages. Il est calcul en glissement en fin danne. Laugmentation moyenne par salari est calcule en incluant tous les salaris couverts par les enqutes, y compris ceux qui nont pas t augments. chantillon : des salaris des entreprises de 10 salaris ou plus, du secteur marchand non agricole Source : Dares pour les enqutes Individualisation 1999 2002, Insee pour le PIB et lindice des prix la consommation
30
1999 1,5
0,7 0,9
2000 2,0
0,9 1,1
2001 2,3
1,2 1,1
2002 2,2
1,2 1,0
Augmentation totale
Dont : individualise Part dindividualisation Rpartition des salaris selon le type daugmentation reue
Salaris nayant pas reu daugmentation Salaris augments Total Salaris augments ayant reu : uniquement des AG uniquement des AI des augmentations mixtes Total
57,1
54,3
48,9
44,3
1999
24,2 75,8 100,0 24,8 31,6 43,6 100,0
2000
18,4 81,6 100,0 26,0 28,0 46,0 100,0
2001
15,9 84,1 100,0 26,7 17,6 55,7 100,0
2002
18,0 82,0 100,0 30,7 17,9 51,4 100,0
31
En pourcentage
1999
1,9
2000
2,0
2001
2,3
2002
2,1
Augmentation mixte
Augmentation individualise seule Partage de laugmentation totale de salaire selon lexistence de ngociations et daccords salariaux
Aucune ngociation - Augmentation totale Dont : augmentation gnrale augmentation individualise
Ngociation salariale sans accord Aug. totale Dont : augmentation gnrale augmentation individualise Ngociation salariale suivie dun accord Augmentation totale Dont : augmentation gnrale augmentation individualise
2,2
2,0
2,7
2,5
3,0
2,7
3,0
2,6
1999
1,4 0,7 0,7
1,5 0,4 1,1 1,6 0,7 0,9
2000
1,7 0,9 0,8
2,2 0,7 1,5 2,1 1,0 1,1
2001
1,8 1,0 0,8
2,6 1,0 1,6 2,5 1,4 1,1
2002
1,6 0,9 0,7
2,4 1,1 1,3 2,5 1,4 1,1
32
En pourcentage
1999
1,5 0,7 44,3 1,3 0,7 49,6 1,6 1,1 69,0 2,0 1,6 78,6
2000
1,8 0,7 38,5 1,8 0,8 45,4 2,1 1,4 67,3 2,6 2,1 82,2
2001
2,2 0,7 32,6 2,1 0,9 41,4 2,6 1,5 58,5 2,7 2,0 73,4
2002
2,1 0,6 30,9 2,1 0,8 39,6 2,6 1,4 55,9 2,4 1,8 72,9
33
Ouvriers Augmentation totale dont augmentation individualise Part dindividualisation Employs Augmentation totale dont augmentation individualise Part dindividualisation Professions intermdiaires Augmentation totale dont augmentation individualise Part dindividualisation Cadres Augmentation totale dont augmentation individualise Part dindividualisation
La logique marchande vise mettre en concurrence des catgories de personnel afin doptimiser les cots salariaux.
Moyen de faire face un environnement concurrentiel : La ractivit se fait dans un premier temps principalement sur les prix et les salaires
Elle sinscrit dans une grille de classification, mais dans le but de bien contrler la MS, pas de promouvoir la qualification.
Lien troit entre politique de rmunration et politique de valorisation professionnelle, entre politique de rmunration et organisation du travail
Elle sinscrit dans un schma organisationnel plus labor, alliant promotion individuelle et recherche dune meilleure qualification.
Elle serait li une forme de libralisme conomique et une conception de la rtribution du salari. Responsabilisation et autonomie des salaris, mais aussi renforcement du contrle de la qualit du travail (homos economicus : motivation par rtribution financire)
36
Lindividualisation se passe par une nouvelle organisation du travail et notamment par la diffusion de valeurs.
Elle permet de passer dune justice de type galitaire celle de type distributif.
Pourquoi individualiser ?
Efficacit des modes de rmunration
Substitution partielle de lindividualisation des rmunrations laugmentation lanciennet systmatique
Innovations organisationnelles
Concurrence exacerbe sur des gammes de produits de plus en plus tendues et changeantes Qualit accrue des produits et une implication forte des salaris
37
Contrepartie lindividualisation : - Procdures dvaluation transparentes et objectives (79% des salaris sont favorables lentretien annuel dvaluation)
38
Des entretiens annuels mais sans lien avec les AI, des primes sur objectifs,
une partie de la MS affectes aux AI sans critres de rpartition
39
Lindividualisation : une remise en cause de lintervention syndicale (2) La CGT FO : le rejet de lindividualisation du salaire
- Individualisation = tentative de court-circuiter le syndicat, arbitraire patronal, individualisation des rapports sociaux dans lentreprise, non respect du droit - Remise de lordre dans les pratiques dindividualisation avec systmatisation des entretiens bass sur des critres objectivant lvaluation et formalisation des procdures de recours pour les salaris lss - Informations sur les AI et formation de la hirarchie la pratique de lentretien
- Lindividualisation doit sintgrer dans le cadre des ngociations et les sections syndicales doivent simpliquer et ngocier les rgles des AI.
- La sauvegarde du salaire de qualification, le contrle de lindividualisation avec des rgles ngocies et transparentes sur les AI et des possibilits de recours
41
Niveaux dindividualisation
Ampleur maximum de la plage de variation de gains pour les titulaires du mme emploi ou dun emploi de niveau hirarchique comparable
< 10 - 15% : individualisation faible > 30 - 35% : individualisation forte
Limites de lindividualisation
Problmes de subjectivit quit interne - outils dvaluation de la contribution peu fiables, mal accepts par les salaris et les dcideurs (outils dapprciation et procdures dentretien sans convaincre les acteurs) Dveloppement des comportements individualistes : - perte de la dimension collective de la contribution et de la performance - perte du sentiment dappartenance - moindre mobilisation pour des projets communs
DUALITE
Problmes de plafonnement salarial chez les plus performants rtribus par les augmentations individuelles : le salari qui nest plus performant conserve le bnfice de ses performances passes et les corrections ultrieures sont limites. 44
Rmunration
0 - 50
Mixage
45
Avantages : a)efficacitpersonnelle(performancesobtenuesdanslexercice de la fonction validant la qualification), b) dveloppement du professionnalisme (tenue du poste confi valant reconnaissancedunmtier), c) mobilit (tout changement de niveau ncessitant un changement de poste) Inconvnients : tout accroissement important de rmunration implique la promotion vers un nouveau poste, class plus haut, ce qui est source de dynamisme en priode de prosprit et devient insupportable en priode de stagnation ou de crise Dpart pour certains
46
Grade
Rmunration
Anciennet
Mixage
Situation de famille
47
Inconvnients : rigidit et faible dynamisme : tous les jeux paraissent faits davance,lesacteursintermdiairesetlocaux,notammentlencadrement,ne disposentdaucunpouvoir;lefficacitprofessionnelledusalarinestpasvalue et dveloppe.
Cest lvaluation de la capacit prouve par lexprience professionnelle acquise dans des postes successifs qui permet la russite de cette formules dans les entreprises japonaises. 48
Rmunration
Age
Mixage
49
Inconvnients :
- Ce systme conduit une gestion segmente des rmunrations, un modle de gestion des lites discutable (diplmes dorigine). De plus, la transparence est limite.
- Des effets pervers : risque de dissuader linitiative et la responsabilit chez les personnes en question et de crer des prdestinations des carrires pour 50 quelques heureux lus.
Nouvelle individualisation
Salaire part variable rversible systme avec bonus
Niveau du poste
Salaire de qualification Capacit et/ou potentiel
Dosage
Apprciation performance
Source : Donnadieu (in Weiss, 2005)
Bonus Intrts
Constante MOTIVATION Bonne lisibilit volution limite
Limites
Autonomie de progression Optimisation des Augmentation de cots salariaux la productivit FLEXIBILITE Vision court terme Vision long terme ECONOMIQUE Report du risque Ala spatial : Report possible sur le salari (ala flexibilit de du gain temporel) lemploi Contradiction Solidarits rmunration/orgaencourages nisation collective INDIVIDUEL Identit sociale /COLECTIF
moins menace (rle du coefficient prserv)
Risque dexclusion
volution du systmes avec bonus (enqute ralise par Hewitt Associates auprs de 166 entreprises franaises)
% des entreprises mettant en uvre le bonus pour Cadres dirigeants Forces de vente Autres cadres Non cadres
Exemple : Socit australienne dassurances AMP et filiale britannique
1983 31 45 ? ?
1988 65 57 45 29
1990 70 66 55 35
Bonus annuel
33% 25% 15%
80%
10%
10%
56
Caractristiques de la tche
Motivation Effort
(physique ou mental)
Rcompenses extrinsques
Performance
Satisfaction
Capacits relles
Perception du rle
Perception de l'quit
57
Comment individualiser ?
Quelle amplitude, exprime en pourcentage du salaire de qualification, donner la plage du bonus ?
Selon Donnadieu (in Weiss, 2005),lindividualisationvarie en fonction du niveau de responsabilit et du mtier exerc. - Directeurs gnraux : 20 25%
- Directeursdunit : 12 15%
Performance
Relativement peu performants Pourcentage de leffectif 15 % Mdiane Relativement trs performants
Performance normale
70 %
15 %
Temps Qualifications Formation Habilets/comptences Crativit Anciennet Loyaut lorganization Age Traits de personnalit Effort fourni Apparence Etc.
Rmunration au mrite
Motivation
Performance
63
Entreprise
AIR LIQUIDE ALCATEL ALSTOM
AVENTIS
DANONE
Entreprise
CREDIT LYONNAIS
LOREAL
SANOFI
SUEZ ST MICROELECTRONICS TOTALFINALAELF
66
Rmunration variable
Rmunration garantie
Augmentations individuelles
Implication croissante
COMPETENCES UTILISEE
Dans le cadre dun emploi gomtrie variable = Modle 2 Dans le cadre de situations professionnelles individualises = Modle 3 (PASSE) Dans le cadre dun emploi historique ou parcours professionnel qualifiant = Modle 4
COMPETENCES UTILISABLES
(FUTUR) Dans le cadre dune fonction pronostique 68 court ou long terme = Modle 5
M3 M4
M2
M1 M5
Temps
Pass Prsent Futur
M1 : Rmunration des comptences utilises dans un poste
M2 : Rmunration des comptences utilises dans un emploi gomtrie variable M3 : Rmunration des comptences utilises dans une situation professionnelle individualise M4 : Rmunration des comptences utilises dans un parcours professionnel, qui reste utilisables sans tre utiliss aujourdhui M5 : Rmunration des comptences utilisables dans une fonction pronostique
69
Problme de lisibilit des composantes de la rmunration Risque support par lentreprise Gestion et organisation adaptes : stratgie dutilisation des comptences valides Modle transversal (gestion qualifiante ou/et organisation qualifiante)
1) Organisation stable et gestion qualifiante (mobilit qualifiante gnralise) 2) Organisation qualifiante (progression de carrire libres au sein dun espace mtier)
70
(Source : Bournois et al., 2003) Mthodes dattribution des primes individuelles chez les entreprises du CAC 40 (1)
Entreprise AGF AIR LIQUIDE ALCATEL
Mthode
Entretien individuel, augmentation de 3,5 7% de la rmunration brute lors du passage au niveau suprieur dans les classes de la grille de classification Entretien annuel, rsultats relatifs sur objectifs Performance note de 1 5 lors dun entretien dapprciation qui tient compte du
poste et de la faon de le tenir
ALSTOM
La mthode est lie des objectifs SMART . Des compensations variables et des rcompenses sont envisages uniquement sil y a un respect des pratiques locales. Elle repose sur la performance.
Programme TOTAL REWARDS , la rmunration est base sur les comptences et la contribution du personnel la performance de la socit. Mesure des postes et apprciation des performances lors dun entretien annuel qui porte sur les rsultats aux objectifs, lactivit, les comportements, les attentes et les
AVENTIS AXA
aspirations.
BNP PARIBAS
Comit de rmunration pour attribuer les augmentations individuelles, compos de responsables hirarchiques et de RRH. Lintrt est une distribution quitable et
fiable et des remontes dinformations en central. Ces comits sont corrobors par des entretiens individuels.
71
Mthodes dattribution des primes individuelles chez les entreprises du CAC 40 (2)
Entreprise FRANCE CARREFOUR
Mthode
Tenue du poste et dveloppement des comptences pour les cadres et les agents de TELECOM matrise Pour le moment, CARREFOUR sappuie sur un modle traditionnel associant des primes individuelles dobjectifs pour les cadres un accord dintressement calcul pour tous sur le rsultat du magasin. Les primes de rsultat de lencadrement rpondent une logique de partage de risques : elles sont indexes sur le primtre direct de responsabilit du cadre, pondres par le rsultat de lchelon suprieur.
CASINO LVMH
RENAULT
Mthodes dattribution des primes individuelles chez les entreprises du CAC 40 (3)
Entreprise
SOCIETE GENERAL
Mthode
Augmentation par rapport aux performances individuelles, aux rsultats commerciaux et financiers, en cas de promotion. Ide de rtribution par rapport la rentabilit. Primes individuelles corrles aux programmes de motivation composant les russites : commerciales, les talents des chefs, des gestionnaires, des innovateurs, mais aussi primes lanciennet
SO-DEXHO
THALES
Bonus sur objectifs par rapport au niveau de responsabilit. En proportion des rsultats collectifs et du niveau de performance :
objectifs permanents, objectifs annuels, respect des valeurs du Groupe Dcision en Comit de rmunration central concernant une certaine population ou un mtier puis ajustements individuels
THOMSON MULTIMEDIA
TOTALFINAE LF
Source : F. Bournois, J. Rojot, J.L. Scaringella, Les meilleures pratiques des entreprises du CAC 40 , 2003
73
270 000
230 000
170 000
160 000
220 000
205 000 200 000
160 000
160 000 160 000
Directeur industriel
Directeur du marketing Directeur juridique Directeur des ressources humaines Directeur informatique
190 000
190 000 190 000 190 000 190 000
Ingnieur commercial
Directeur technique Responsable du personnel dune unit Directeur du contrle de gestion Chef de projet tudes
151 000
150 000 150 000 140 000 139 000
tude ralise en juin 2003 par Hewitt, auprs dun chantillon de > 18 000 salaris de 201 entreprises. Ce classement est tabli partir des profils les mieux rmunrs des fiches salaires. Lanalyse de 83 postes permet de comparer vos salaires aux prix du 74 march (voir Dossier spcial Salaires, lUsine Nouvelle, No 2887, 2 octobre 2003).
Managers 39%
Salaire fixe
32%
Bonus
Avantages en nature Rgimes sociaux pargne Actionnariat
14%
2% 6% 2% 35% 9%
5%
7% 9% 5% 32%
9%
10% 9% 7% -
3%
2%
75
Stock-options
Cela consiste attribuer des salaris (souvent cadres-clfs, hauts
potentielsoudirigeants)uneoptionsuruncertainnombredactionsde
lentrepriseunprixfixetavecunedcoteparrapportaucoursboursier dumomentsuiviedelalavedeloptionavecpossibilitderaliserdeux plus-values:lachatetlarevente. Risques pour les salaris avec les chutes des cours des actions des startups et entreprises de la nouvelle conomie Risquepourlentreprise: Lorsque les salaris sont en mesure de raliser leurs plus-values, comme lecaslgendairedeMicrosoft:lactionaconnuunetellecroissanceentre 1995 et 1999 quellearenduplusieursdesesdirigeantstellementriches
quilsontchoisidedmissionner.
76
Entreprises
ACCOR AGF AIR LIQUIDE ALCATEL ALSTOM AVENTS AXA BNP PARIBAS BOUYGUES CASINO
DASSAULT SYSTEME
DEXIA
Entreprises
DANNONE FRANCE TELECOMORANGE LAGARDERE
LVMH
MICHELIN SAINT-GOBAIN
Principaux bnficiaires du Groupe, tous pays confondus, les cadres haut potentiel et les salaris ayant accompli une performance exceptionnelle
827 bnficiaires (choisis par le PDG) 4 292 000 optionsdachat Dveloppement de la politique de SDO qui concerne 284 personnes Concerne les cadres dirigeants de niveau de poste suprieur 15 (Hay) Concerne une grande partie des cadres dirigeants
78
SODEXHO
TOTALFINALELF VIVENDI UNIVERSAL
Lerenforcementdusentimentdappartenance
Cet impact peut tre particulirement fort lors des priodes de transition comme privatisation, fusion/acquisition. Leplandactionnariatpeutcontribuerdiminuerlesentimentdincertitudeet renforcerlacomprhensiondesobjectifsstratgiquesetladhsiondes salaris ces objectifs. 79
80
Entreprise
ACCOR ACCOR en action AGF AIR LIQUIDE ALCATEL ALSTOM AXA AVENTIS HORIZON BNP PARIBAS CARREFOUR CASINO CAP GEMINI CREDIT LYONNAIS
2 2,5 4 4 2,79 1,5 FCP Salaris Casino PAS DACTIONNARIAT SALARIES plus de 5,5
Prs de 60% des salaris ont souscrit lopration daugmentation de capital rserve au personnel
DEXIA
Entreprise
LOREAL FRANCE TELECOMORANGE MICHELIN PPR RENAULT SAINT-GOBAIN SCHNEIDER ELECTRIC ST MICRO ELECTRONICS SUEZ
2,7
Presque tous les salaris sont concerns, la politique est peu dactions mais pour tous, cest un outil fdrateur en priorit Tous les salaris son concerns
3 2,5
82
Le retour sur capitaux investis est suprieur de 14 points en pourcentage aux autres entreprises.
Le montant total : plus-value + dividende est de 12 points en pourcentage suprieur sur la mme priode. 82% des dirigeants de ces entreprises se disent convaincus
queleurplandactionnariatsalariaeuunimpactdirectsur
leurs performances financires, en particulier travers un changement de comportement et de culture chez leurs
salaris.
83
Pays
tats-unis
Priode
1992 - 1998
Performance
Le Capital Strategy Index , qui regroupe les entreprises dont plus de 10% du capital est dtenu par les salaris : croissance de plus de 27% vs Dow Jones. Idem : performance boursire de 378% vs celle des valeurs de lindice standard FTSE 136% Lindice IAS regroupe des entreprises dont le capital est dtenu hauteur dau moins 3% par au moins 25% des salaris, il progress de 418% contre 337% pour le CAC 40. 85
Royaume-Uni
1996 1999
France
1991 2000
pas perus, les cadres sont moins motivs, ceci n'est pas gnralisable aux
non-cadres. - La rmunration flexible (rmunration variable et diffre) ne motive pas et
(Source : Bournois et al., 2003) : Points essentiels de la rmunration chez les entreprises du CAC 40 (1)
Les entreprises font preuve de crativit dans leurs principes de fonctionnement face aux exigences de productivit, de comptitivit et de flexibilit en dveloppant des politiques de rcompense des performances.
Lesaugmentationsgnralessuiventdefaonassezsystmatiquelinflation
lattachementetlimplicationvis--visdelentreprise).
89
92
Intressement global
Intressement dunit
Bonus dquipe
Bonus individuel Priphriques slectifs
Augmentations individuelles
Motivation croissante
93
Jouer sur le volet individuel (motivation, objectifs individuels) et le volet collectif (quipe, entreprise) Sinsrer dans les formules des priphriques lgaux pour bnficier des avantages (priphriques slectifs soumis aux prlvements sociaux)
taler et planifier la mise en place dun nouveau systme de rmunration pour des raisons conomiques et sociales (3 ans)
94
comptitivit
95
(2)
Bibliographie slective
Dossier spcial Salaires, lUsine Nouvelle, No 2887, 2 octobre 2003. Eric Delavalle, La vraie fonction de la rmunration au mrite , Lexpansion Management Review, No 108, mars 2003. Premires informations, premires synthses, No 22.1, Mai 2003 et No 22.1, mai 2004. Philippe Lemistre, Incitation au travail et volution des modes de rmunration en France , note No 322, septembre 2000. Patrice Roussel, "Une valuation de l'efficacit de la rmunration sur la motivation et la satisfaction des salaris", Revue de Gestion des Ressources Humaines, N0 29-30, Dcembre 1998/Janvier-Fvrier 1999. Laurent Dufetel, Pratiques et tendances actuelles , Personnel, No 401, juillet 1999. Didier Burgaud, Le salaire ne fait plus tout , ditions dOrganisation, 2002. Frank Bournois, Jacques Rojot, Jean-Louis Scaringella, RH Les meilleures pratiques des entreprises du CAC 40 , ditions dOrganisation, 2003.
Les rmunrations, politiques et pratiques pour les annes 2000 , coordonn par Jean-Marie Peretti et Patrice Roussel, Vuibert, 2000.
Valrie March, valuer et rmunrer les comptences , ditions dOrganisation, 1999. Stphane Lardy, Les syndicats franais face aux nouvelles formes de rmunration, le cas de lindividualisation , lHarmattan, 2000. Bernard Martory, Contrle de gestion sociale , Vuibert, 2004.
97