Configuration Réseau de Base IPv4

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Services et Administration des

Réseaux
INFO2-DEV

Dr. Mbarka BELHAJ MOHAMED

[email protected]

ANNÉE UNIVERSITAIRE : 2024 - 2025 1


Objectifs du cours
À la fin de ce module l’apprenant sera capable de mettre en place des services réseaux et
d’acquérir les différentes compétences sur les éléments techniques permettant d’effectuer
des choix d’architectures et protocoles en fonction des besoins à satisfaire et des problèmes à
résoudre.

2
Chapitre 1 :

La configuration réseau de base IPv4

3
PLAN
❖Introduction

❖ Rappels : modèles OSI et TCP/IP


▪ Modèle de référence OSI
▪ Modèle d'architecture TCP/IP

❖ Conception d'un plan d'adressage IP


▪ Adressage IPv4
▪ Adressage par classes et par segmentation
▪ VLSM et CIDR

❖ Configuration sous Linux


▪ Configuration manuelle d'une station
▪ Configuration automatique des interfaces

4
Partie 1: Rappel Réseau TCP/IP

5
Modèles de références OSI et TCP/IP
• Qu’est ce qu’une norme?: Des accords documentés décrivant des spécifications des produits ou des services.

 Exemple: format d’une carte bancaire (longueur, largeur, épaisseur, position de la bande magnétique, etc.).

• Pourquoi une norme?: Éliminer les incompatibilités entre les produits et les services.
* Si on ne parle pas le même « langage », alors comment peut-on communiquer et se comprendre?

• Qui définit les normes?: des organismes nationaux (SCC « Standards Council of Canada », AFNOR «
France », ANSI « USA ») et internationaux (ISO « International Organization for Standardization »).

6
Architecture des réseaux
 Deux grandes familles d’architectures se disputent le marché :

La première provient de l’ISO et s’appelle


OSI (Open System Interconnexion)

La deuxième est TCP/IP

 Une Troisième architecture plus récente est UIT-T (Union Internationale de Télécommunication).

 Il s’agit de l’adaptation du modèle OSI pour prendre en compte le réseaux haut-débit.

7
Architecture en couches
• Le concept de couches s’impose en informatique dès qu’il s’agit de subdiviser les tâches d’un système.

• Il est utilisé au niveau des OS

• On le retrouve au niveau des réseaux


• Le principe :
• Chaque couche offre des services à celle qui lui est directement supérieure
• Elle lui masque les détails de son implémentation
• Et utilise les services de la couche directement inférieure

• Inférieure = plus proche du matériel


• Supérieure = plus proche des applications

8
Le modèle de référence OSI
 La communication entre éléments pairs est
virtuelle ou « logique »

 La communication réelle (ou physique) se fait


entre couches successives

 La couche N d’un système sait quels services


elle peut attendre de la couche N-1.

 Elle ne connaît rien d’autre que ces services.


 A chaque niveau les éléments pairs utilisent
chacun un protocole qui leur est propre.

 communication via une "pile de protocoles"

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Le modèle de référence OSI
Couche Application: Assure l'interface avec les applications. Il s'agit donc
du niveau le plus proche des utilisateurs, géré directement par les logiciels.

Couche Présentation: Définit le format des données manipulées par le


niveau applicatif (leur représentation, éventuellement leur compression et
Couche leur chiffrement) indépendamment du système.
supérieure:
Traitement de
Couche Session: Organise et synchronise le dialogue entre applications
l’application
distantes. Définit l'ouverture et la destruction des sessions de
communication entre les machines du réseau.

Couche Transport: Découpe le message en segments qui seront


numérotés et adressés par la couche réseau. Est chargée du transport des
données, de leur découpage en paquets et de la gestion des éventuelles
erreurs de transmission.

10
Le modèle de référence OSI
Couche Réseau: Permet de gérer l'adressage et le routage des données,
c'est-à-dire leur acheminement via le réseau. La couche réseau assure le
cheminement de paquets de données à travers les nœuds.
= Routage + contrôle de la fiabilité.
.
Couche Liaison: Définit l'interface avec la carte réseau et le partage du
Couche
Inférieure: média de transmission. La couche de liaison des données se charge du
Transmission formatage des trames et assure leur transmission sans erreurs.
de données

La couche physique: Assure la transmission des bits entre équipements


distants. Elle est en contact direct avec le support de transmission. Définit
la façon dont les données sont physiquement converties en signaux
numériques sur le média de communication (impulsions électriques,
modulation de la lumière, etc.).

11
Le Modèle TCP/IP
 TCP/IP est une pile de protocoles qui existent comme
des standards tels que DNS Domain Name Service,
FTP File Transfert Protocol, SMTP Standard Mail
Transfert Protocol, …

 IP correspond au niveau 3 du modèle ISO à savoir


adressage, routage et contrôle des flux.

 TCP correspond au niveau 4 « transport » du modèle


OSI.

12
Modèle OSI vs TCP/IP

13
Le Modèle TCP/IP
•Dépannage réseau
•Transfert de fichiers
Couches applicatives •Internet
(Application,Présentation,Session)

•Contrôle des flots


de données
Transport •Accusés de réception

•Adressage logique
Internet
•Correspondance
(Réseau) avec l'adressage physique

Accès réseau •Interface physique


(Liaison de avec le réseau
données, •Contrôle d'erreurs
Physique)
14
Le Protocole IP
But:
 Acheminement des datagrammes d'une machine à une autre par des intermédiaires.

 Adressage logique, indépendant du matériel (distribution supervisée des adresses)

 Routage (comment ces adresses sont elles traitées?)

 Correspondance entre adresse physique et adresse logique (DNS et DHCP)


Le protocole IP définie:
 La taille de l’unité de donnée, sa structure.
 La fonction de routage, comment les machines et les passerelles doivent traiter les paquets.
 Les messages d’erreur et leurs traitement.

L’entête IP contient
 Version, longueur, priorité, durée de vie, @ source et @ destination.
 Options de routage, de traçage, …

15
Identification des ordinateurs sur le réseau

 Dans un réseau informatique, chaque station doit être


identifiée sans ambiguïté par son adresse.

 Chaque élément actif du réseau (imprimante, serveur,


station) doit posséder une adresse unique, l’adresse
MAC au niveau physique.

 Exemple :
 00-50-BA-A3-6F-2B
 172.31.0.10

16
Adressage IP
• L’adressage est l’ensemble des moyens qui permettent de désigner un élément sur le réseau (identification).

• Un adressage peut être physique ou logique.

– Le réseau téléphonique fixe classique est un exemple d’adressage physique. Un utilisateur a un et un seul
numéro de téléphone en fonction de sa zone géographique. Exemple : 73, 71, 75

– La téléphonie mobile met en œuvre un adressage logique qui va dépendre de la situation géographique de
l’utilisateur.

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Adressage IP

• Adresse MAC (Medium Access Control) de la carte réseau


• 00-04-75-8C-28-C3

• Adresse IP (protocole IP)


• 192.168.1.10

18
Adressage IP
 De manière générale, une adresse IP (Internet Protocol) est une adresse unicast utilisable comme adresse
source ou comme destination.

 L’adresse IP est utilisée dans l’entête IP des paquets échangés.

19
Adressage IP
 Il existe deux versions pour les adresses IP :

Version 4 : Version 6 :

-Les adresses sont codées sur 32 bits


-Elle est généralement notée avec -Les adresses sont codées sur 128 bits
quatre nombres compris entre 0 et 255,
-Elle est généralement notée par groupes
séparés par des points ’.’. de 4 chiffres hexadécimaux séparés par ’:’
Exemple : 166.43.3.55
Exemple :
FE80:0000:0000:0000:020C:76FF:FE21:1
C3B

 L’adresse de version 4 (IPv4) est encore actuellement la plus utilisée.

20
Les Adresses IP (IPv4)
• Une adresse IP est codée sur 32 bits (4 octets) traditionnellement exprimée à l'aide de 4 nombres
(0 à 255) séparés par des points

• Exemple d'adresse : 192.48.92.2

• Décomposition d'une adresse IP :

Attribuée par l'ICANN


( Internet Corporation for Attribué par l'Administrateur
Assigned Names and
Numbers)

21
Les Adresses IP (IPv4)
 Une adresse IP est composée de quatre nombres, et permet d’identifier de manière univoque
chaque machine sur le réseau.

22
Les Adresses IP (IPv4)
 Les réseaux sont catalogués en 5 classes :

7 0 7 0 7 0 7 0
Classe A 0
N° Réseau N° Machine sur 24 bits
Classe B 10
N° Réseau N° Machine sur 16 bits
Classe C 110
N° Réseau N° Machine
Classe D 1110
Adresse Multicast
Classe E 1111
Adresses Réservées pour des usages futurs

23
Les Adresses IP (IPv4)
• 27-2=126 Réseaux possibles (00 à 7F) + 224≈16 millions de
machines (000000 à FFFFFF).
Classe A:
• Adresses attribuées aux grands organismes (Défense US,
MIT, etc.). Actuellement plus attribué.

• 214-2=16384 Réseaux (8000 à BFFF) et 216-2=65535


machines.
Classe B:
• Adresses allouées aux grands sites industriels, centres de
recherche, universités, etc.).

• 221-2=2097152 Réseaux (C00000 à DFFFFF) avec 28-2=254


Classe C: machines sur chaque réseau.

24
Les Adresses IP (IPv4)
• Ces adresses ne désignent pas une machine mais un
groupe de machines voulant partager la même adresse. La
diffusion sur le groupe s'appelle MULTICAST.
Classe D:
• Il s'agit d'une zone d'adresses dédiées aux services de
multidiffusion vers des groupes d'hôtes (host groups).

• Le premier octet a une valeur comprise entre 240 et 255.


Il s'agit d'une zone d'adresses réservées aux
expérimentations.
Classe E:
• Ces adresses ne doivent pas être utilisées pour
adresser des hôtes ou des groupes d'hôtes.

25
Les Adresses IP (IPv4)
Récapitulation

Classe d'adresse Minimum Maximum

Classe A 0 126
Classe B 128 191
Classe C 192 223
Classe D 224 239
Classe E 240 247

26
Les Adresses IP (IPv4)
•Adresses Particulières :
0.0.0.0

Adresse utilisée par une machine pour connaître son


adresse Internet durant une procédure d'initialisation.

255.255.255.255

Message envoyé à toutes les machines du réseau mais


pas vers les autres réseaux (broadcast limité).

<réseau>.255

Message envoyé à toutes les machines du réseau


<réseau> (broadcast dirigé). Par exemple :
193.16.255.255.

27
Les Adresses IP (IPv4)
•Adresses Particulières :
<réseau>.0

Adresse utilisée pour désigner le réseau <réseau>. Par


exemple : 193.16.0.0.

0.<machine>

Adresse du poste <machine> sur "ce réseau". Par


exemple : 0.0.12.45

127.x.x.x

Adresse de boucle. Le paquet envoyé avec cette


adresse revient à l'émetteur. La valeur de 'x' est
indifférente. On utilise généralement 127.0.0.1.

28
Les Adresses IP (IPv4)
•Adresses Particulières :

 Le RFC 1597 fournit des adresses pour les réseaux privés (Adresses non routables sur l'Internet) :

 10.0.0.0 1 réseau de classe A

 de 172.16.0.0 à 172.31.0.0 16 réseaux de classe B

 de 192.168.0.0 à 192.168.0.255 256 réseaux de classe C

29
Les Adresses IP (IPv4)
Notons le réseau de gauche 194.28.12.0
Il contient les ordinateurs suivants : 194.28.12.1 à 194.28.12.4


Notons celui de droite 178.12.0.0
Il comprend les ordinateurs suivants:178.12.77.1 à 178.12.77.6

Un réseau noté 58.0.0.0 Les ordinateurs de ce réseau pourront avoir les adresses IP allant de 58.0.0.1 à 58.255.255.254.

30
Les Adresses IP (IPv4)
• Masque de sous-réseau
Le masque de réseau est une adresse sur 32 bits (quatre octets) qui permet de
« masquer » une partie de l’adresse IP pour différencier l’ID de réseau de l’ID de
l’hôte.

Adresse IP
192.168.1.10
11000000101010000000000100001010

Masque de sous-réseau
255.255.255.0
11111111111111111111111100000000

Adresse du réseau
192.168.1.0
11000000101010000000000100000000

Notation : 192.168.1.0/24
31
Les Adresses IP (IPv4)
Pour déterminer la partie réseau auquel appartient un équipement, l’opération suivante est réalisée :
net-id ←− adresse IP ET Masque
Exemple : 192.168.52.0 ←− 192.168.52.85 & 255.255.255.0
Pour déterminer le numéro de l’hôte dans le réseau, l’opération suivante est réalisée :
host-id ←− adresse IP ET ~Masque
Exemple : 0.0.0.85 ←− 192.168.52.85 & 0.0.0.255

32
Les Adresses IP (IPv4)
•Réseaux IP:

Un réseau IP se défini comme un ensemble de machines (hôtes) interconnectées ayant la même adresse réseau
(202.187.0.0 par exemple). Les réseaux IP sont séparés par des routeurs.

33
Les Adresses IP (IPv4)
 Sous-réseaux :

Pour des raisons de sécurité et d’optimisation du trafic sur son réseau local un administrateur a la possibilité de
créer des sous-réseaux

34
Les Adresses IP (IPv4)
 Sous-réseau:

• L'administrateur d'un LAN est maître de sa codification. Il peut s'il le désire créer des sous-réseaux.
L'adresse IP d’un hôte sera alors l’association de 3 adresses :

– Adresse du réseau

– Adresse du Sous-réseau (Optionnel)

– Adresse de la machine sur le sous-réseau

35
Les Adresses IP (IPv4)
Construction du
Adresse IP masque

Adresse du réseau Partie gérée par l'administrateur

N° Sous réseau N° de la machine

BITS POSITIONNES à 1 BITS POSITIONNES à 0

36
Les Adresses IP (IPv4): VLSM
Une convention d'écriture des adresses IP: VLSM (Variable Length Subnet Mask)

 On trouve parfois l'écriture suivante des adresses IP :

142.12.42.145 / 24
153.121.219.14 / 20

 Dans cette écriture les nombres 24 et 20 représentent le nombre de bits consacré à la codification
du réseau (et sous réseau). C'est une autre façon de donner le masque.

37
Les Adresses IP (IPv4): CIDR
Il existe une autre notation nommée (CIDR classless interdomain routing) pour
exprimer l’adresse d’un réseau.

 On indique alors le nombre de bits à 1 dans le masque

Exemple :
Pour le réseau 176.16.0.0 avec un masque de 255.255.0.0. l’adresse du réseau est 176.16.0.0/16

Exercice :
Donner la valeur en écriture décimale pointée du masque du réseau 192.168.1.0/25.

38
Les Adresses IP (IPv4)
Exemples :
 Avec sous-réseau (Adresse de la classe B)

 L'administrateur A peut choisir :


o 8 bits pour coder le sous-réseau et 8 bits pour les machines : Masque de sous réseau :
255.255.255.0
o Ainsi avec l'adresse IP = 142.12.42.145
Calcul :
<142.12.42.145> ET <255.255.255.0> = <142.12.42.0>

o Comme nous sommes en présence d'une classe B (1er octet = 142), il y a un sous réseau, et
son adresse 42 est extrait du 3ème octet.

39
Les Adresses IP (IPv4)
Exemples :

 L'administrateur B peut choisir :

o 4 bits pour coder le sous-réseau et 12 bits pour les machines : Masque de sous réseau :
255.255.240.0 car (240)10 = (11110000)2
o Ainsi avec l'adresse IP = 153.121.219.14

Calcul :
<153.121.219.14> ET <255.255.240.0>=<153.121.208.0>

o Comme nous sommes en présence d'une classe B (1er octet = 153), l’adresse du sous-réseau
13 est extrait du 3ème octet 219 (4 premiers bits = 1101).

40
Partie 2: Configuration Réseau TCP/IP sous Linux

41
Configuration sous Linux
 Configuration d'une station (manuelle)  Identifier les interfaces disponibles : lspci

▪ Interfaces réseau : # lspci -v


▪ Interface loopback : lo <snip/>
- Relie la machine à elle-même 15:02.0 Ethernet controller: Broadcom
- IP associée est 127.0.0.1 Corporation NetXtreme BCM5704 Gigabit Ethernet
- Nom DNS associé est localhost Subsystem: Dell Unknown device 0170
▪ Autres interfaces : Flags: bus master, 66MHz, medium devsel, latency
- Ethernet : eth0 pour la 1ère interface, eth1 pour 64, IRQ 64
la 2ème, etc. Memory at df2f0000 (64-bit, non-prefetchable)
- Token Ring : tr0, tr1, etc. [size=64K]
- WiFi : wlan0, wlan1, etc. Expansion ROM at <ignored> [disabled]

42
Configuration des interfaces filaire : ifconfig "interface
configuration" (répertoire /sbin, sous Windows ipconfig)
 Configuration des interfaces wireless : iwconfig
• Nécessite package wireless-tools
• Exemple : iwconfig eth1 essid "Info"mode managed key open [1] 24CAB

 Principaux arguments de ifconfig :


• interface : logique ou physique (obligatoire), up/down : active/désactive l'interface
• mtu : définit l'unité de transfert des paquets
• Netmask <addresse> : affecter un masque de sous-réseau,
• Broadcast <addresse> : définit l'adresse de diffusion du réseau
• arp ou -arp : activer ou désactiver l'utilisation de arp sur l'interface
• metric : paramètre utilisé pour l'établissement des routes dynamiques
• Multicast : active/desactive la communication avec des machines hors du réseau.
• promisc ou -promisc : activer/désactiver le mode promiscuité de l'interface.

43
Configuration des interfaces filaire : ifconfig "interface
configuration" (répertoire /sbin, sous Windows ipconfig)
 Pour reconfigurer l'interface : désactiver l'interface : ifconfig eth0 down, puis lui attribuer les nouveaux
paramétres
 Résultat de ifconfig sur une interface configuré pour ethrnet :

 $ /sbin/ifconfig -a

44
Assignation et Localisation des hôtes
 Assignation de nom : hostname [nom_machine]
• Exemple : # hostname info1

 Localisation des hôtes du réseau local : arp [options]


• Sert à localiser un hôte du réseau local en faisant la correspondance entre l'adresse IP et l'adresse MAC de cet hôte.

• Pour la communication entre les hôtes d'un LAN, le processus ARP s’exécute et le couple (@IP, @MAC) est enregistré
dans la table avec un TTL,

• Exemples d’options :
• a : affichage du contenu de la table de toutes les interfaces,
• Pour activer le mode ARP sur une interface : # ifconfig eth0 arp
• Pour désactiver le mode ARP : # ifconfig eth0 –arp

45
Teste de la connectivité
 Tester la connectivité TCP/IP : ping

• Syntaxe : ping [options] host avec host :adresse Ip ou nom_machine


• Elle envoie une demande écho des paquets d’un message de protocole (ICMP) à une adresse IP distante et surveille les
réponses ICMP.
• Elle fournit en retour
- Le temps de réponse ou « Round Trip Time » qui correspond au temps mis pour recevoir une réponse (temps écoulé
pour l’aller-retour de la requête).
- Le nombre de paquets d’informations perdues lors de cet échange.
Un temps de réponse trop élevé ainsi qu’un nombre de perte trop important pourra révéler un problème sur le réseau.
• Exemples d’options : -c count : le ping s’arrête après x paquets envoyés ;
• Exemples :
• ping –c 5 192.168.1.12, le test s’arrête après l’envoi de 5 paquets
• Sans ce paramètre, nous sommes obligés d’arrêter la commande en tapant Ctrl + C
• ping sur un poste inaccessible → Destination host unreacheable, 14 paquets transmis et aucun reçu, Perte 100%
• ping sur un poste accessible → 64 bytes from 192.168.1.11. 8 paquets émis, 7 reçu avec perte 12%

46
Routage manuel
 Configuration du routage manuel : route
• Permet de configurer manuellement (routage statique) les routes que doivent emprunter les paquets afin d’arriver à
destination. Les routes définies par l’administrateur sur toutes les machines et routeurs sont stockées dans les tables de
routage.
Route [options]
• Sans options : elle affiche le contenu de la table de routage
# route
# route –n : affiche la table de routage en format numérique (@IP]
• Les informations à spécifier lorsqu’on rajoute une route (route add) :
⁻ le type de destination (réseau ou hôte : -net, -host ou default) ;
⁻ son adresse IP ;
⁻ le masque de cette adresse s’il est différent de celui de la classe du réseau ; le routeur associé (0.0.0.0 si la
destination est directement accessible)
⁻ l’interface permettant de contacter le routeur (lo, eth0,. . .).
• Les informations à spécifier lorsqu’on supprime une route (route del)
⁻ le type de destination (réseau ou hôte : -net, -host ou default) ;
⁻ son adresse IP ;
47
Routage manuel
 Configuration du routage manuel : route
 Exemples :
• Exemple de table de routage : Kernel IP routing table

 Avec :
• Destination : adresse de destination de la route ;
• Gateway : adresse IP de la passerelle pour atteindre la route, sinon * ;
• Flags : U (Up), H (host), G (Gateway)
• Ref : nombre de routes qui dépendent de celle-ci ;
• Use : nombre d'utilisation dans la table de routage ;
• Iface : interface eth0, eth1, lo

48
Routage manuel
 Configuration du routage manuel : route
⁻ Ajout de routes statiques vers un sous-réseau
#route add –net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 gw 10.0.8.11

⁻ Ajouter un nom sous-réseau


#route add ESPRIM –net

⁻ Ajout de routes vers une machine


#route add –host 10.0.1.7 gw 10.0.8.11

⁻ Définir une route par défaut


#route add default gw 10.0.0.15

- Supprimer une route


#route del -net 192.168.1.0
49
Validation de la communication : traceroute
• Détermine le chemin parcouru par un paquet pour arriver à destination → Liste des routeurs traversés
traceroute host avec host = nom_machine ou @IP machine
▪ Afficher les statistiques sur les interfaces réseau actives : netstat
netstat [options]
• Afficher les connexions actives : # netstat –n (données numériques)
• Afficher la table de routage : # netstat –nr

Important : il faut être root (administrateur) pour pouvoir modifier la configuration de votre machine. Même si la commande
est correcte, elle peut provoquer les erreurs suivantes
SIOCSARP : Opération non permise
SIOCSIFNETMASK: Permission non accordée
SIOCGIFADDR: Aucun périphérique de ce type
SIOCSIFBROADCAST: Permission non accordée
SIOCSIFBRDADDR: Permission non accordée
SIOCSIFADDR: Permission non accordée
eth1: interface inconnue: Aucun périphérique de ce type

50
Configuration automatique des interfaces
▪ Pour une Configuration permanente de TCP/IP il faut qu’elle soit réalisée via un ensemble de fichiers situés
dans le répertoire /etc et certains de ses sous-répertoires.

• Très variable en fonction des distributions et des options de configuration choisies :


➔ RedHat, Fedora et Mandrake :

/etc/sysconfig/network
/etc/sysconfig/network-scripts/ifcfg-eth0 (1ère interface réseau)
➔ Debian :
/etc/network/interfaces

• Exemple de fichier ifcfg-eth0 pour un système utilisant une adresse IP fixe :

51
Configuration des noms d'hôtes
 Configuration des noms d'hôtes : fichier /etc/hosts

- Contient les ordinateurs du réseau,


- Moyen d'assurer la résolution de noms, de donner un nom FQDN à un hôte

 Exemple de fichier hosts :

127.0.0.1 localhost localhost.localdomain (généré automatiquement)

192.168.1.1 uranus.foo.org uranus (ajouté par l’administrateur)

 Une fois les fichiers modifié, pour que la nouvelle configuration soit prise en compte, il faut soit redémarrer
la machine, soit exécuter la commande /etc/init.d/networking restart.
52
Configuration de la résolution de noms
 Configuration de la résolution de nom locale et utilisation de serveurs DNS distants :

Le fichier /etc/resolv.conf : permet d'affecter les serveurs de noms

 Exemple : # affichage des serveurs DNS définis


root@host:~# cat /etc/resolv.conf
nameserver192.168.1.1
nameserver192.168.1.2
# Pour modifier :
root@host:~# vim /etc/resolv.conf
▪ Modification de l'ordre de la résolution des noms : /etc/host.conf (ou /etc/nsswitch.conf)
Exemple de fichier host.conf : root@host:~# cat /etc/host
order hosts, bind
→ La résolution est effectuée d'abord avec le fichier hosts, en cas d'échec avec le DNS.

53
Configuration de la résolution de noms
 Configuration de la résolution de nom locale et utilisation de serveurs DNS distants :

▪ Requêtes sur serveurs DNS distants : utilitaires host et dig, (nslookup "Name System Look Up" sur
windows)
• Permettent d’interroger un serveur de nom afin d'obtenir les informations (mapping entre un nom de
domaine et une adresse IP) et diagnostiquer les éventuels problèmes de configuration du DNS

• Exemple 1 : host www.cnn.com → retourne @ IP (exécuter host plusieurs fois puisque la charge est
distribuée sur divers serveurs cnn.com)

host <adresse-IP> → retourne le nom d'hôte cnn.com

54

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