Modèle OSI

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I.

Modèle OSI
Définition :
Le modèle OSI (de l'anglais Open Systems Interconnection) est une norme de communication, en
réseau, de tous les systèmes informatiques. C'est un modèle de communications entre ordinateurs
proposé par l'ISO (International Organization for Standardization en français Organisation
Internationale de Normalisation) qui décrit les fonctionnalités nécessaires à la communication et
l'organisation de ces fonctions.

L'objectif de cette norme est de spécifier un cadre général pour la création de normes ultérieures
cohérentes. Le modèle lui-même ne définit pas de service particulier et encore moins de protocole.

Architecture en couches

Modèle OSI
PDU Couche Fonction
7 Application Point d'accès aux services réseau
Gère le chiffrement et le déchiffrement des
données, convertit les données machine en
6 Présentation
Donnée données exploitables par n'importe quelle
Couches
autre machine
hautes
Communication Interhost, gère les sessions
5 Session
entre les différentes applications
Segment (en) / Connexion de bout en bout, connectable et
4 Transport
Datagramme contrôle de flux ; notion de port (TCP et UDP)
Détermine le parcours des données et
Paquet 3 Réseau
l'adressage logique (adresse IP)
Couches
Trame 2 Liaison Adressage physique (adresse MAC)
matérielles
Transmission des signaux sous forme
Bit 1 Physique
numérique ou analogique

Le modèle comporte sept couches succinctement présentées ci-dessus de bas en haut et


détaillées dans leurs articles respectifs. Ces couches sont parfois réparties en deux groupes.

Les quatre couches inférieures sont plutôt orientées communication et sont souvent fournies
par un système d'exploitation et par le matériel.

Les trois couches supérieures sont plutôt orientées application et plutôt réalisées par des
bibliothèques ou un programme spécifique. Dans le monde IP, ces trois couches sont rarement
distinguées. Dans ce cas, toutes les fonctions de ces couches sont considérées comme faisant
partie intégrante du protocole applicatif.

Par ailleurs, les couches basses sont normalement transparentes pour les données à
transporter, alors que les couches supérieures ne le sont pas nécessairement, notamment au
niveau présentation.

Dans une telle architecture, une « entité » de niveau (N+1) envoie des données avec la
primitive « data.request » à l'entité de niveau (N) en lui fournissant comme données un

1
(N+1)-PDU qui sera à son tour encapsulé dans un (N)-PDU. Côté récepteur, chaque entité
analyse l'enveloppe protocole correspondant à sa couche et transmet les données à la couche
supérieure sous la forme d'une primitive « data.indication ».

Certaines fonctions comme la détection des erreurs de transmission, leur correction et le


contrôle de flux peuvent être présentes dans plusieurs couches. Ces fonctions sont décrites
globalement plus loin.

Caractérisation résumée des couches :

La description originelle donne en plus, pour chaque couche, les fonctions de manipulation
de commandes ou de données significatives parmi celles décrites plus bas.

1. La couche « physique » est chargée de la transmission effective des signaux entre les
interlocuteurs. Son service est limité à l'émission et la réception d'un bit ou d'un train
de bit continu (notamment pour les supports synchrones (concentrateur)).
2. La couche « liaison de données » gère les communications entre 2 machines
directement connectées entre elles, ou connectées à un équipement qui émule une
connexion directe (commutateur).
3. La couche « réseau » gère les communications de proche en proche, généralement
entre machines : routage et adressage des paquets (cf. note ci-dessous).
4. La couche « transport » gère les communications de bout en bout entre processus
(programmes en cours d'exécution).
5. La couche « session » gère la synchronisation des échanges et les « transactions »,
permet l'ouverture et la fermeture de session.
6. La couche « présentation » est chargée du codage des données applicatives,
précisément de la conversion entre données manipulées au niveau applicatif et chaînes
d'octets effectivement transmises.
7. La couche « application » est le point d'accès aux services réseaux, elle n'a pas de
service propre spécifique et entrant dans la portée de la norme.

Remarque : Concepts et terminologie

Le modèle est essentiellement une architecture en couches définies et délimitées avec les
notions de service, de protocole et d'interface.

 Un service est une description abstraite de fonctionnalités à l'aide de primitives


(commandes ou événements) telles que demande de connexion ou réception de
données.
 Un protocole est un ensemble de messages et de règles d'échange réalisant un service.
 Une interface (« point d'accès au service » dans la norme) est le moyen concret
d'utiliser le service. Dans un programme, c'est typiquement un ensemble de fonctions
de bibliothèque ou d'appels systèmes. Dans une réalisation matérielle, c'est par
exemple un jeu de registres à l'entrée d'un circuit.

Le chemin des données :

2
Matériels et protocoles utilisés par chaque couche :

3
II. Le modèle TCP/IP
Le modèle TCP/IP (appelé aussi modèle Internet), qui date de 1976, a été stabilisé bien avant
la publication du modèle OSI en 1984. Il présente aussi une approche modulaire (utilisation
de couches) mais en contient uniquement quatre :

1. Application
2. Transport
3. Internet
4. Accès réseau

Aujourd'hui, c'est le modèle TCP/IP, plus souple, qui l'emporte sur le marché. Le modèle OSI,
plus rigoureux, est principalement utilisé pour certaines applications critiques, ou pour ses
fonctionnalités permettant de garantir une qualité de service.

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