BB2-corrigé
BB2-corrigé
BB2-corrigé
Corrigé
Exercice 1
# „
1. M(x, y, z) ∈ D si, et seulement si, il existe t ∈ R tel que AM = t~u ce qui donne la
représentation paramétrique de D :
x = −2 + t
y = 8 + 5t (t ∈ R).
z =4−t
1 1
2. (a) Les plans P et Q ont respectivement pour vecteur normal ~n −1 et ~n′ 0 qui ne
−1 −2
sont manifestement pas colinéaires. Ces deux plans n’étant pas parallèles sont sécants.
(b) On vérifie que
2 la droite D est l’intersection des deux plans. Celle-ci a pour vecteur
′
directeur ~u′ 1 . On vérifie d’abord que ~u′ est orthogonal au vecteur normal de chaque
1
plan :
~u′ · ~n = 2×1 + 1×(−1) + 1×(−1) = 0,
~u′ · ~n′ = 2×1 + 1×0 + 1×(−2) = 0,
ce qui prouve que D′ est parallèle aux plans P et Q. Pour voir qu’elle est incluse, on
prend le point A′ (11, 4, 0) de D′ et on vérifie qu’il appartient à chaque plan :
Ce système n’a pas de solution donc les droites D et D′ ne sont pas coplanaires.
# „ # „
MH′ · HH′ = 126
⇐⇒ (3 − x)×6 + (0 − y)×(−3) + (−4 − z)×(−9) = 126
⇐⇒ 2(3 − x) + y + 3(4 + z) = 42 (en divisant par 3)
⇐⇒ − 2x + y + 3z = 24,
−2 # „ 6
qui est l’équation d’un plan. Le vecteur ~n 1 .
est normal au plan donc aussi HH′ −3
3 −9
# „′ # „′
Or, d’après la question 4c, HH · HH = HH′2 = 126 donc H appartient au plan. Ce plan est
donc le plan passant par H et perpendiculaire à (HH′ ).
Exercice 2
1. On modélise la situation par un arbre pondéré.
0,8 T
0,07 M
0,2 T
0,01 T
0,93 M
0,99 T
3. PM (T) est la probabilité d’avoir un test positif sachant qu’on est malade, et PT (M) est la
probabilité d’être malade sachant que le test est positif.
Dans un contexte de dépistage de la maladie, il est plus pertinent de calculer la probabilité
d’être malade sachant que le test est positif c’est-à-dire PT (M).
4. On considère dans cette question que la personne choisie au hasard a eu un test positif.
La probabilité qu’elle soit malade est
P(M ∩ T) 0,07×0,8
PT (M) = = ≈ 0,86.
P(T) 0,0653
5. (a) L’expérience aléatoire peut être assimilée à la répétition de n = 10 tirages avec remise,
donc indépendants qui constituent une épreuve de Bernoulli où le succès est défini par
le test positif, de probabilité p = 0,0653. La variable aléatoire X compte le nombre de
succès donc elle suit une loi binomiale de paramètre n = 10 et p = 0,0653.
(b) La probabilité pour qu’exactement deux personnes aient un test positif est
!
10
P(X = 2) = ×0,06532 ×(1 − 0,0653)8 ≈ 0,11.
2
6. On veut déterminer le nombre minimum de personnes à tester dans ce pays pour que la
probabilité qu’au moins l’une d’entre elles ait un test positif, soit supérieure à 99 %.
Soit n le nombre de personnes testées. On cherche n pour que P(X > 1) > 0,99. On a
P(X > 1) = 1 − P(X = 0) soit
Il faut donc tester 69 personnes dans ce pays pour que au moins une ait un test positif.
Exercice 3
Partie A : Logarithme
1. La fonction u est définie sur ]0, +∞[ par u(x) = 1 − x + ln(2x).
(a) La fonction u est dérivable sur ]0, +∞[ et sa dérivée u′ est telle que
2 1 1−x
u′ (x) = −1 + = −1 + = .
2x x x
x 0 1 +∞
u′ (x) + 0 −
ln 2
u(x) 0 0
−∞ −∞
• Sur ]0, 1], u est continue, strictement croissante et lim u(x) < 0 < u(1), donc,
x→0
d’après le théorème des valeurs intermédiaires, l’équation u(x) = 0 possède une
unique solution sur cet intervalle.
• De même sur [1, +∞[, u continue, strictement décroissante et u(1) > 0 > lim u(x)
x→+∞
donc u(x) = 0 possède une unique solution sur cet intervalle.
Donc au total, l’équation u(x) = 0 possède deux solutions.
2. La suite (un ) est définie pour tout entier naturel n non nul par
n+1
un = 1 − ln .
n
1 1 (x − 1)(x + 1) 1 + x2 − 1 x2
f ′ (x) = −1+x= + = = .
1+x 1+x x+1 1+x 1+x
(b) Pour tout x ∈ [0, +∞[, f ′ (x) > 0 et ne s’annule qu’en 0, donc la fonction f est
strictement croissante sur R+ et comme f (0) = ln 1 − 0 = 0, on en déduit que, pour
tout x de [0, +∞[, f (x) > 0.
2. Le tableau complété.
Exercice 4
Partie A : Conjectures
1. la formule qu’il faut saisir dans la cellule B3 pour obtenir les termes de la suite (un ) :
=2*B2-A2+3
2. On détermine la limite de la suite (un ) : lim 2n = +∞ car 2 > 1, donc par somme,
n→+∞
lim un = +∞.
n→+∞