Freinage Par Induction: Énoncé
Freinage Par Induction: Énoncé
Freinage Par Induction: Énoncé
Énoncé
1. Montrer que le mouvement ultérieur de la cabine reste une translation verticale selon l’axe (Oz),
en particulier qu’elle ne se met pas à tourner sur elle-même.
3. En déduire une équation différentielle portant sur la vitesse v de la cabine. Résoudre cette
équation. Que se passe-t-il lorsque z = b ?
4. Justifier qu’un freinage magnétique ne peut pas suffire à arrêter la cabine d’ascenseur.
Corrigé
1. On considère un point O à l’aplomb du centre de masse du cadre. Les forces qui s’appliquent sur
le cadre sont le poids, vertical, et la force d’induction qui, d’après la loi de Lenz, s’oppose aux
causes qui lui donnent naissance. Il s’agit de la vitesse, verticale initialement, donc cette force est
verticale. Les résultantes de ces forces s’appliquent au centre de masse du cadre, et le moment
des forces qui s’appliquent au cadre, calculé en O, est nul. Ainsi, le moment cinétique du cadre,
perpendiculaire à la vitesse, est constant. Ainsi, le vecteur moment cinétique est de direction
constante, et il en va donc de même pour la vitesse. Le mouvement reste plan. L’absence de
moment des forces fait que le cadre ne peut pas pivoter.
2. Il existe deux phases du mouvement : (i) lorsque seule une partie du cadre est plongée dans le
champ, et (ii) lorsque tout le cadre est plongé dans le champ. On considère cette première phase.
On commence par l’équation mécanique. La force de Laplace qui s’applique sur le cadre s’écrit :
−
→ →
− → −
I
FL = i d` ∧ B . (1)
dv
m = mg − i(t)aB. (2)
dt
dΦ
La loi de Faraday nous permet de déterminer la force électromotrice : e = − . Ici Φ = −Baz(t)
dt
où z(t) repère l’altitude la partie basse du cadre. Attention à l’orientation de la surface délimitée
par le cadre ! On a donc, en posant la résistance R du cadre, l’équation électrique :
3. On peut donc écrire, après avoir découplé les équation, un équation différentielle sur v(t) :
dv B 2 a2
m + v(t) = mg. (4)
dt R
On résout cette équation et l’on obtient, en posant τ = mR/(Ba)2 et v∞ = mgR/(Ba)2 :
t
v(t) = (v0 − v∞ ) exp(− ) + v∞ . (5)
τ
Attention, cette expression n’est valable que pour z(t) ≤ b. Au-delà, il n’y a plus de force de
Laplace et on retrouve une équation différentielle de chute libre.
4. Lorsque tout le cadre est dans le champ, on se retrouve dans une situation de chute libre, et le
cadre accélère de nouveau.
di(t)
e = abv(t) − L , (6)
dt
avec L le coefficient d’auto-inductance. L’équation électrique est immédiate, à savoir e(t) = 0
car il n’y a plus de résistance. On obtient alors un oscillateur harmonique sur la vitesse :
d2 v(t)
+ ω02 v(t), (7)
dt2
avec ω0 = (aB)2 /mL. La solution est, compte-tenu de la condition initiale,
g
v(t) = v0 cos(ω0 t) + sin(ω0 t). (8)
ω0
Avec la condition z(0) = 0, on obtient :
v0 g
z(t) = cos(ω0 t) + 2 (1 − cos(ω0 t)). (9)
ω0 ω0