Info 20841 20laperrine
Info 20841 20laperrine
Info 20841 20laperrine
LAPERRINE
LAPERRINE, culminant à 413 mètres, est un village de la Grande Kabylie, situé entre PALESTRO, au Nord-ouest (à
40 km) et de BOUIRA au Sud-est (à 20 km) ; et à 10 km de DRA-EL-MIZAN, au Nord-est.
HISTOIRE
Dans les alentours du village de BEN-HAROUN, les Romains avaient installé un sanatorium pour leurs centurions
blessés. En effet des pièces de monnaies romaines ont été trouvées en contrebas de BEN-HAROUN, qui était donc
un lieu de passage pour se rendre à AUZEA, où a eu lieu la dernière bataille de TACFARINAS.
Il n’existe ni repères ni vestiges pour témoigner de la présence des Ottomans à BEN-HAROUN. L’endroit portait
juste le nom de DRAÂ-LEBGHAL (col des Mulets) et servait de halte aux caravanes turques chargées des produits
de l’impôt ramenés de Fort HAMZA.
C'est à cette halte que les Janissaires se divisaient pour rejoindre AÏN-BESSEM et le TITTERI ou pour continuer
vers FORT-HAMZA et les BIBANS.
En 1796, dans la vallée kabyle de BOGHNI,
BOGHNI, où la guerre entre les kabyles et les turcs avait sévi plus qu'ailleurs,
qu'aille
Bey Mohammed fait construire sans poudre le fort de BOGHNI, aux environs duquel s'élève le poste de DRA-EL- DRA
MIZAN ; il put, sur les terres enveloppant le bordj, installer une tribu de nègres affranchis, les « Abids », qu'il
appela de la Mitidja, et qui,
i, n'existant que par lui, restèrent tout à sa dévotion. Plus tard, l’endroit gardera
( col des nègres),
l’appellation, par référence à cet épisode, de Tighilt Laabid (le ), aux alentours de PIRETTE à 10 km à
l’Est de la ville de DRA-EL-MIZAN.
La Grande Kabylie : Les massifs montagneux, dernier refuge des Berbères devant la conquête Arabe, dernier foyer
de résistance des Musulmans à la conquête française, ont été parmi les dernières régions ouvertes à la
colonisation.
Ce sont les Kabyles qui luttèrent le plus énergiquement contre
contr les armes françaises.
Avant l’insurrection de 1871, quelques groupes de colons s’étaient installés dans la région : en 1844, sur la côte, à
DELLYS, en 1858, à FORT-NAPOLEON
NAPOLEON (de notre temps FORT NATIONAL), à TIZI-OUZOU OUZOU et à DRA-EL-MIZAN,
DRA en
1860 à REBEVAL, en 1869, à PALESTRO.
Maréchal RANDON Jacques (1795/1871) Cheikh EL-MOKRANI (1815/1871) Amiral GUEYDON Louis (1809/1886)
En mars 1871, EL-MOKRANI se soulève et parvient à entraîner avec lui la confrérie religieuse de la Rahmaniya,
dans une révolte appelée en kabyle « la guerre du Français ». En dépit de la mort du cheikh le 5 mai, puis de la
soumission de la confrérie le 30 juin, la rébellion n'est entièrement vaincue qu'en janvier 1872 : la répression se
solde par une énorme amende de guerre, la confiscation de 446 000 hectares.
Louis de GUEYDON, nouveau Gouverneur d’Algérie (1871/1873) travaille sur la future constitution de l’Algérie, et
regagne son poste au moment de la réunion des conseils généraux (15 octobre 1871). Il crée une vingtaine de
centres de population, pour répondre à la loi du 21 juin 1871 (révisée par décrets des 15 juillet 1874 et 30
septembre 1878) attribuant 100 000 hectares de terres en Algérie aux immigrants d’Alsace-Lorraine.
La colonisation reprend sa marche après cette insurrection. Dans la vallée de l’Isser furent alors créés :
-En 1872 : ZAATRA ; BLAD-GUITTOUN ; ISSERVILLE ; BELLE-FONTAINE ; BENI-AMRAN et PALESTRO.
-En 1873 : MENERVILLE et DRA-EL-MIZAN.
-En 1875 : AOMAR.
-En 1876 : BEN-HAROUN.
Source ANOM : « Le centre de population de BEN-HAROUN, loti à partir de 1876, prend le nom de LAPERRINE par
décret du 11 octobre 1920. Il est érigé en commune par arrêté du 30 novembre 1956 (avec le douar Harchoua et
une partie du douar Béni Mahmed), dans le département de Grande-Kabylie.
Une section administrative spécialisée porte son nom ».
Le centre de BEN-HAROUN, village créé en 1876 habité par des européens qui s’occupent de la culture de la vigne
et des céréales, est enfoui dans un massif de verdure ; le calme qui règne dans cette localité, la robustesse de sa
population, indiquent que le pays est sain et que les habitants sont tous entiers à leurs travaux agricoles.
En sortant du village, on côtoie et on surplombe une vaste dépression de terrain qui fut autrefois un lac
pestilentiel, qui a été depuis desséché par les soins de l’Administration. A cet endroit, le Djurdjura, le mont
‘’FERRATUS ‘’ des Romains (Alt. 2 200m) forme au paysage un cadre unique dans son genre, car ses hautes
altitudes semblent menacer tout ce qui les entoure, ses crêtes capricieusement découpées, son aspect imposant et
dénudé à la fois, ses neiges presque perpétuelles, produisent une impression qu’il est difficile d’oublier.
Les sources émergent sur un plateau qui semble avoir été formé par un glissement de la montagne ; elles
disparaissent dans les premiers temps au milieu d’une luxuriante végétation et le premier soin du visiteur est
d’aller se désaltérer à la source gazeuse.
Les sources de BEN-HAROUN tirent leur nom d’un marabout marocain, SIDI-GACEM BEN-HAROUN qui est enterré
a peu de distance. Elles ont été signalées pour la première fois par le Docteur BERTHERAND. Celui-ci, devenu
médecin-chef de l’expédition de la Haute Kabylie, se rappela les propriétés des sources alcalines de BEN-HAROUN,
et y fit installer un sanatorium, pour permettre aux soldats de se reposer des fatigues qu’ils avaient endurées
pendant l’expédition.
De 1850 à 1870, les eaux minérales de BEN-HAROUN furent employées dans les hôpitaux militaires de DRA-EL-
MIZAN et AUMALE, où elles étaient prescrites pour remplacer les eaux, de VICHY et OREZZA, dans le traitement de
la cachexie palustre et des affections gastro-hépatiques
En 1883, l'état concéda l'exploitation des sources de BEN-HAROUN à M. GUIGANTI, propriétaire dans le pays, à
charge pour lui de faire procéder à tous les travaux nécessaires pour leur captage méthodique, mais ce
concessionnaire réussit à éluder les clauses du cahier des charges en alléguant, avec plus ou moins de justes
raisons que les autorités du département d’ALGER n'avaient su lui fournir des moyens d'accès pour son
exploitation.
Lorsque GUIGANTI prit possession des sources minérales de BEN-HAROUN, elles émergeaient dans un véritable
marais et venaient aboutir dans de vieux tonneaux en bois pourris, c'est avec cette installation presque sommaire
que GUIGANTI essaya de recueillir les eaux minérales pour les livrer à la consommation.
Pour GUIGANTI, cette entreprise fut ruineuse et désastreuse pour la réputation de ces sources. En présence de
matières organiques les sulfates contenus dans les eaux donnèrent en vase clos une forte proportion d'acide
sulfurique, c'est ce qui fit croire pendant longtemps au public que les eaux minérales de BEN-HAROUN étaient
sulfureuses.
Ce dernier ayant résilié son contrat, l'état concéda alors en 1896 l'exploitation des sources de BEN-HAROUN à M.
LACOMBE, originaire de l’Hérault, tonnelier à BEN-HAROUN. Celui-ci monta l'exploitation des sources qui lui
furent ensuite reprises par l'état en échange de terrains où il s'installa avec sa famille.
Grâce à une publicité bien dirigée, les eaux minérales de BEN-HAROUN furent d'une consommation courante dans
une grande partie de l’Algérie.
Commune mixte (CM) créée par arrêté gouvernemental du 26 décembre 1872, par détachement du centre de
PALESTRO de la commune mixte de DRA-EL-MIZAN.
Son territoire est agrandi par arrêté du 23 avril 1875.
Composition :
AÏN N'SARA : Hameau et fermes peuplés à partir de 1880
AMMAL : Tribu constituée en un seul douar (décret du 6/03/1869)
BENI AMRANE : Centre de population (avec douar KHACHNA) existant en 1880 ;
BENI KHALFOUN : Tribu dont territoire est constitué en deux douars (BENI-KHALFOUN et TALIOUÏN) ;
BOUDERBALA : douar issu de la tribu des ZOUATNA (2 douars : BOUDERBALA et MOSBAHA) ;
EL GUIOUS : douar issu de la tribu des Isser DROUH, constitué avec 4 douars (EL-GUIOUS, OULED-AISSA, OULED-MEDJKAN,
RAÏCHA) ;
GUERROUMA : Issu du territoire de la tribu des CHEURFA-DAHRA et constitué en un seul douar ;
HARCHAOUA : Territoire d’une tribu rattaché à la CM en un seul douar (01/1895);
KHACHNA EL DJEBEL : Territoire des KHACHNA militaires de la montagne, constitué en un seul douar (28/04/1866) ;
LAPERRINE : Centre Population des BENI-HAROUN, loti dès 1876, et prend le nom de LAPERRINE le 11 octobre 1920 ;
MOSBAHA : Issu du territoire tribu des ZOUATNA, constitué avec 2 douars (BOUDERBALA et MOSBAHA) ;
OULED EL AZIZ : Territoire de tribu délimité et constitué en 2 douars : ERRICH et CHERIKI ;
OULED MEDJKAN : Douar issu de la tribu des ISSER-DROUH (avec 4 douars : EL-GUIOUS, OULED-AISSA, OULED-MEDJKAN,
RAÏCHA) ;
SENHADJA : Territoire tribu des SENHADJA-MAÂLLA délimité en janvier 1900 ;
THIERS : Centre population d’AÏN-OUM-EL-ALLEUG créé en Octobre 1876. Prend le nom de THIERS, le 5 avril 1879.
En 1920 le village de BEN-HAROUN, change de nom et devient LAPERRINE pour honorer la mémoire de :
Marie Joseph François Henry LAPERRINE d'HAUTPOUL : Officier général français, né le 29 septembre 1860 à
Castelnaudary (Aude) est mort accidentellement le 5 mars 1920 dans le TANEZROUFT (Algérie) durant la
première traversée aérienne du Sahara.
Explorateur, fondateur des Méharistes, le général de division LAPERRINE était ami de Charles de FOUCAULD.
https://jeanyvesthorrignac.fr/wa_files/Lettre_20du_20P_C3_A8re_20de_20Foucauld_20adress_C3_A9e_20_C3_A0_20Ren_C3_A9_20Bazin
.pdf
Henri LAPERRINE de HAUTEPOUL est un Saint-Cyrien de la promotion des ZOULOUS (1878-1880), il fait campagne
dans le Sud-Oranais et au Soudan (actuellement Niger). A partir de 1901, il commande le territoire militaire des
Oasis et crée les Compagnies sahariennes. On l’appelait le “Saharissime”.
Le 6 mars 1903, il rencontre le Père de FOUCAULD à l’ermitage de BENI-ABBES. Ensembles ils effectuèrent
plusieurs tournées d’apprivoisement dans le Sahara. Leurs objectifs n’étaient pas similaires ; le militaire voulait
gagner le Sahara à la France et le prêtre, le gagner aussi au Christ.
En 1910, il quitte le Sahara pour prendre le commandement du 18e régiment de chasseurs de Lunéville.
Au front en 1914, il commande une brigade de dragons - Il est rappelé par LYAUTEY en janvier 1917 et lui confie
le Commandement supérieur des territoires sahariens (le Père Charles de Foucauld venait d’être assassiné le 1er
décembre 1916).
A la tête de la division d’Alger il prépare le 1er raid aérien ALGER - AFRIQUE NOIRE. Le 18 février 1920 il décolle
de Tamanrasset à bord d’un Breguet XIV-A2, assis à l’arrière, sur les genoux du mécanicien Marcel VASLIN.
Quelques heures plus tard, égarés et à cours d’essence, l’avion s’écrase en plein désert.
Le général LAPERRINE décédera sur place le 5 mars, des suites de ses blessures. Inhumé provisoirement à une
dizaine de mètres de l’appareil par ses compagnons d’infortune -qui furent secourus le 14 mars-, il sera ensuite
transporté à Tamanrasset aux côtés de Charles de Foucauld le 26 avril. Juste avant de mourir il leur dit : « Mes
enfants, on croit que je connais le désert mais personne ne le connaît. C’est moi qui ait fait votre malheur ; j’ai
traversé 10 fois le Sahara et j’y resterai la 11ème fois ».
Ses cendres rejoindront 43 ans plus tard, le tombeau familial à Carcassonne en 1963.
Photo prise entre 1957 et 1959 montrant la fontaine de LAPERRINE avec au fond l’église. (Source : site jinka.wordpress.com)
LAPERRINE est un village agricole et vinicole dont la cave coopérative a été inaugurée en 1928. Cette commune
est traversée par la RN 25 reliant AÏN-BESSEM à DELLYS.
ETAT-CIVIL - Source : ANOM -
SP = Sans profession
-1882 (29/05) : M. BARBETTE Louis (18mois). Témoins MM. SANDRE Romain (Cultivateur) et LANGLADE Raymond (G-champêtre) ;
-1882 (13/08) : M. BALDO François (18ans, Cultivateur natif Algérie). Témoins MM. BECKER Martin et GAUDIER Victor (Cultivateurs) ;
-1882 (13/08) : Mme PETIT Justine (54ans, native Hte Saône). Témoins MM. GAUDIER Victor et TIXIER Jean (Cultivateurs) ;
-1882 (16/12) : M. PAGET Henri (15ans, natif du Gard). Témoins MM. LADAUSSE Bernard et GAUDIER Victor (Cultivateurs) ;
-1883 (23/01) : Mlle SOLIVERES M. Rosa (2mois). Témoins MM. BARBETTE Louis (Cultivateur) et AUREL Pierre (Commerçant) ;
-1884 (16/08) : M. JOURDAN Joseph (20ans, Journalier natif Htes Alpes). Témoins MM. BARBETTE Louis et SANDRE Romain (Cultivateurs) ;
-1884 (17/09) : M. REYRE Etienne (6mois). Témoins MM. BARBETTE Louis et SANDRE Romain (Cultivateurs) ;
-1885 (04/07) : Mme SANDRE née BELLIN Françoise (19ans, native Htes Alpes). Témoins MM. BARBETTE Louis (Cultivateur) et LESCH Michel (Maçon) ;
-1886 (04/04) : M. BARBETTE Louis (3ans). Témoins MM. SANDRE Romain et ANDREANI L. Paul (Ouvriers CFA) ;
-1886 (16/06) : M. HUMBERT Jean (4mois). Témoins MM. CASANOVA Antoine (G-champêtre) et GIRARD Joseph (Cultivateur) ;
-1886 (28/09) : M. PAPIN François (43ans, Cultivateur natif Gironde).Témoins MM. CHALAGNIE B (Charpentier) et LADAUSSE B (Cultivateurs) ;
-1886 (24/11) : M. BILLARD Charles (44ans, Tailleur de pierres natif Rhône). Témoins MM. CHALAGNIE B (Charpentier) et LADAUSSE B (Cultivateurs) ;
-1887 (28/02) : M. BALDO Joseph (51ans, Cultivateur natif Espagne). Témoins MM. PREFOL Gilbert et CASTANIER Paul (Cultivateurs) ;
-1887 (18/10) : M. MERCADAL Pedro (2ans, natif Espagne). Témoins MM. PREFOL Gilbert et HUMBERT Emile (Cultivateurs) ;
-1888 (18/10) : M. MARCHAND Désiré (8jours). Témoins MM. MARCHAND François (père) et PREFOL Gilbert (Cultivateurs) ;
-1888 (17/12) : M. ANDREANI J. Paul (2mois). Témoins MM. ANDREANI J. Peul (père) et PREFOL Gilbert (Cultivateurs) ;
-1889 (06/01) : M. KHEIRE Etienne (3ans). Témoins MM. KHEIRE Félicien (père) et MENARD Eugène (Cultivateurs) ;
-1889 (01/08) : Mme BOUDET née ROQUES Marie (66ans native Aveyron). Témoins MM. BOUDET Antonin (fis, cantonnier) et CHALAGNIE B (Charpentier) ;
-1890 (26/02) : M. PREFOL Albert (4ans). Témoins MM. PREFOL Gilbert (père, Journalier) et GIRARD Joseph (Cultivateur) ;
-1890 (27/08) : Mme MINGUET née APUGY Catherine (50ans, native Pyrénées Atlantiques). Témoins MM MINGUET B et PREFOL G (Journaliers) ;
-1890 (10/10) : M. AUREL Victor (31ans, natif Algérie). Témoins MM. AUREL Pierre (père, Marchand) et ANDREANI Paul (Employé CFA) ;
-1890 (30/10) : M. GIRARD Clodius (-3ans). Témoins MM. GIRARD Joseph (père, Cultivateur) et ANDREANI Paul (Employé CFA) ;
-1883 (02/08) M. SANDRA Romain (Cultivateur natif Htes Alpes) avec Mlle BELLIN Françoise (SP native des Htes Alpes) ;
-1883 (15/12) M. LESCH Michel (Cultivateur, natif DOUERA -Algérie) avec Mlle BELLIN Marie (SP native des Htes Alpes) ;
-1885 (17/02) M. GIRARD Joseph (Cultivateur natif Savoie) avec Mlle AUREL Angélique (SP native KOLEA -Algérie) ;
-1885 (17/02) M. ANDRANI Paul (Cultivateur natif Corse) avec Mlle AUREL Marie (SP native KOLEA -Algérie) ;
-1885 (13/06) M. BEZIER Pierre (Journalier natif Mayenne) avec Mlle MERCADAL Thérèse (SP native STAOUËLI - Algérie) ;
-1885 (07/11) M. TEIXER Jean (Journalier natif FOUKA -Algérie) avec Mlle MERCADAL Lucie (SP native STAOUËLI - Algérie) ;
-1886 (16/01) M. PAGET François (Plâtrier natif du Gard) avec Mlle AUREL Louise (SP native de l’Algérois) ;
-1886 (16/01) M. GRECK Michel (Mécanicien natif ALGER) avec Mlle BOUDET Elisabeth (Ménagère native Hérault) ;
-1887 (24/12) M. CASTANIER Paul (Cultivateur natif du Gard) avec Mlle SAMDRE M. Rose (Ménagère native des Htes Alpes) ;
-1888 (11/09) M. MARCHAND François (Viticulteur natif Meurthe) avec Mlle BERNARD Jeanne (SP native Hte Garonne) ;
-1889 (02/03) M. TOUCHET François (Maçon natif de l’Isère) avec Mlle BALDO Vicenta (Couturière native Algérois) ;
-1890 (25/01) M. LOESCH Joseph (Maçon natif DOUERA-Algérie) avec Mlle BILLARD Marguerite (SP native d’ALGER) ;
-1890 (09/08) M. VILLOQUET François (Employé CFA natif du Nord) avec Mlle PREFOT Marie (SP native du Cher) ;
-1892 (12/03) M. BILLARD Jacques (Tailleur de pierres natif Rhône) avec Mlle WICKEL Magdeleine (Servante native d’ALGER) ;
-1896 (08/02) M. PREFOT Pierre (Employé CFA natif du Cher) avec Mlle PLANCHE Rose Marie (SP native de l’Isère) ;
-1897 (04/09) M. SEGUELA Antoine (Cultivateur natif du Tarn) avec Mlle SAULE A. Marie (Institutrice native Algérois) ;
-1897 (04/09) M. FLORID Antoine (Limonadier natif ALGER) avec Mlle LACONDE Marguerite (SP native de l’Algérois) ;
-1898 (09/07) M. DEVILLE Antoine (Employé CFA natif Savoie) avec Mlle BECKER Caroline (SP native de l’Algérois) ;
-1903 (03/08) M. SIGAUD Charles (Facteur PTT natif Drôme) avec Mlle PREFOL Marguerite (SP native du Lieu) ;
-1903 (24/10) M. BOISSIER Henri (Cultivateur natif Ardèche) avec Mlle COURTINE Jeanne (SP native du Puy de Dôme) ;
-1903 (24/10) M. COURTINE Eugène (Ingénieur agricole natif Puy de Dôme) avec Mlle BARRY Félicie (SP native de l’Algérois) ;
-1905 (14/10) M. SEGUELA Raymond (Cultivateur natif Tarn et Garonne) avec Mlle BARRY Augustine (SP native de l’Algérois) ;
Quelques NAISSANCES relevées :
(*Profession du père)
(1890) ANDRANI Adolphe (Cultivateur) ; (1885) ANDREANI Catherine (Cultivateur) ; (1888) ANDREANI J. Paul (Cultivateur) ; (1887) ANDREANI
Jeanne (Cultivateur) ; (1891) ANDREANI Rose (Employé CFA) ; (1893) ANDREANY Victorine (Employé CFA) ; (1882) BALDO Marie (Cultivateur) ;
(1882) BARBETTE Louis (Cultivateur) ; (1884) BARBETTE Romain (Cultivateur) ; (1904) BOISSIER Henri (Cultivateur) ; (1897) BREMOND Julie
(Journalier) ; (1904) CATALA Raphaël (Cultivateur) ; (1898) CHARLES Auguste (?) ; (1905) COURTINE Alice (Ingénieur agricole) ; (1904)
COURTINE Jean (Ingénieur agricole) ; (1900) COURTINE Marguerite (Cultivateur) ; (1900) DANGEL Léonard (Viticulteur) ; (1886) GIRARD
Antoine (Cultivateur) ; (1889) GIRARD Bernard (Cultivateur) ; (1890) GIRARD Eugène (Cultivateur) ; (1895) GIRARD Georges (Cultivateur) ;
(1887) GIRARD Louise (Cultivateur) ; (1904) GIRARD Marie (Cultivateur) ; (1902) GIRARD Maurice (Cultivateur) ; (1898) GIRAUD Angeline
(Cultivateur) ; (1896) GIRAUD Edmond (Fermier) ; (1888) GIRMA Léon (Journalier) ; (1905) GUARDIOLA Marie (Charbonnier) ; (1886) HIMBERT
Alexandre (Cultivateur) ; (1887) HIMBERT Benoit (Cultivateur) ; (1896) HIMBERT Emilie (Cultivateur) ; (1884) HIMBERT Edouard (Cultivateur) ;
(1890) HIMBERT Fanny (Cultivateur) ; (1901) JACQUET Joannes (Commerçant) ; (1884) LADOUSSE Casimir (Cultivateur) ; (1888) LADOUSSE
Etienne (Cultivateur) ; (1884) LANGLADE Gaston (Cultivateur) ; (1889) MARCHAND Berthe (Employé CFA) ; (1888) MARCHAND Désirée
(Viticulteur) ; (1900) MOSCHETTI Aimé (G-champêtre) ; (1902) MOSCHETTI Blanche (G-champêtre) ; (1898) MOSCHETTI Catherine (G-
champêtre) ; (1904) MOSCHETTI Clément (G-champêtre) ; (1894) PADOVANI Antoine (Facteur PTT) ; (1889) PADOVANI Jean (Facteur PTT) :
(1897) PAGET Henri (Cultivateur) ; (1896) PAGET Louis (Aubergiste) ; (1895) PAGET Prudence (Cultivateur) ; (1902) PAGET Yvonne
(Cultivateur) ; (1905) PREFOL Félicie (Cultivateur) ; (1886) PREFOL François (Cultivateur) ; (1885) PREFOL Marguerite (Cultivateur) ; (1902)
PREFOL Théodorine (Employé CFA) ; (1888) PREFOLT Jacques (Cultivateur) ; (1884) REYRE Etienne (Cultivateur) ; (1883) REYRE Jules
(Cultivateur) ; (1894) RIERA André (Cultivateur) ; (1899) SAGNET Jeanne (Cultivateur) ; (1882) SOLIVERES Rosa (Cultivateur) ; (1900) TIXIER
Georges (Cultivateur) ; (1899) TIXIER Jules (Cultivateur) ; (1888) TIXIER Laurence (Cultivateur) ; (1890) TOUCHET François (Maçon) ; (1886)
VALENTINI Marie (Gendarme) ; (1905) VILA Louise (Epicier) ; (1896) YVARS François (Cultivateur) ;
NDLR : Si l’un des vôtres n’est malheureusement pas mentionné, je vous recommande de procéder comme suit :
-Après avoir accédé à google vous devez alors inscrire anom algérie, (vérifiez que vous êtes bien sur Algérie)
-dès lors que vous êtes sur le site anom vous devez sélectionner BEN-HAROUN sur la bande défilante.
-Dès que le portail BEN-HAROUN est ouvert, mentionnez le nom de la personne recherchée sous réserve que la naissance, le
mariage ou le décès soit survenu avant 1905.
Photo de classe prise probablement en 1958 à l’école de LAPERRINE, sur cette photo des élèves avec leur institutrice madame LOIGERO.
(Source : site jinka.wordpress.com)
DEPARTEMENT
Le Département de TIZOU-OUZOU fut un département français d’Algérie entre 1957 et 1962. Il avait l’index 9 L
Considérée depuis le 4 mars 1848 comme partie intégrante du territoire français, l’Algérie fut organisée
administrativement de la même manière que la métropole. C'est ainsi que pendant une centaine d'années, la ville
de TIZI-OUZOU fut une sous-préfecture du département d’ALGER, et ce jusqu'au 28 juin 1956.
A cette date ledit département fut divisé en quatre parties, afin de répondre à l'accroissement important de la
population algérienne au cours des années écoulées.
L'ancien département d'ALGER fut dissous le 20 mai 1957 et ses quatre parties furent transformées en
départements de plein droit. Le département de TIZI-OUZOU fut donc créé à cette date, et couvrait une superficie
de 5 806 km² sur laquelle résidaient 800 892 habitants et possédait six sous-préfectures, AZAGA, BOED-MENAIEL,
BOUIRA, DRAÂ-EL-MIZAN, FORT-NATIONAL et PALESTRO.
Le relevé n°54661 de la Commune mixte de PALESTRO mentionne 195 noms de soldats « Morts pour la France »
au titre de la guerre 1914/1918.
ABD EN NERI Ben Mérouan (Mort en 1914) -ABDELKADER Karahadji (1919) -ADJOUDJ Mohamed (1914) -AILLAUD Henri (1917) –
AILLAUD Vital (1919) –ALEM Saïd (1916) –ALIOUAT Ahmed (1914) –ALLACHE Amar (1914) –ALLALI Mohamed (1915) –ALLICHE Saïd (1916) –
AMALOU Hacène (1917) –AMARA Ali (1919) –AMMI Lounas (1918) -ANDJECHAÏRI Bellil (1918) –AZZI Belkacem (1915) –AZZOUNE Rabah
(1918) –BACHI Ali (1915) –BAHA Slimane (1916) –BARKI Mohammed (1918) - BARKI Mohammed (1914) –BECKER Claude (1914) –BEDJAOUI
Aïssa (1915) –BELGACEM Bouzid (1918) –BELKADEN Mennad (1916) –BELLIL Slimane (1914) –BENAÏDA Ali (1918) –BENNAÏ Saïd (1918) -
BÉRENGUER Vincent (1916) –BERNARD Jules (1914) -BERREZOUK Ali (1918) -BETTAYER Slimane (1916) –BOSSON Gaston (1915) –BOUALAM
Ali (1914) –BOUCHAINA Mohamed (1914) –BOUCHELAGHEM Ali (1918) –BOUCHIBANE Mohamed (1919) –BOUCHOU Mohamed (1918) -
BOUDJEDAR Saïd (1916) –BOUDJERIBA Saïd (1917) –BOUDRAD Aoumeur (1916) –BOUGHERARA Ammar (1918) - BOUHADI Asmar (1919)-
BOUHEDJA Amar (1918) -BOUKHEDOUNE Anouar (1918) -BOUKHRISSA Ahmed (1916) -BOUKROU Ahmed (1919) –BOULAND Eloy (1915) –
BOUMECHAT Mohamed (1916) –BOURADA Ahmed (1916) –BOURCIER Henri (1917) –BOURELLY Auguste (1917) –BOURENANE Aïssa (1918) –
BOUTELDJA Ameur (1914) –BOUTRIG Amar (1918) –BRACHE Saïd (1916) –BRIK Kaddour (1918) –CHAYA Mohamed (1918) –CHAYANNI
Mohamed (1914) –CHEIKH Mohammed (1914) –CHENANNE Ahmed (1915) –CHIHEB Ameur (1916) –CHOUDAR Salem (1918) –DAFAL
Mohammed (1919) –DAHMAIN Bouzid (1915) –DAHMAIN Dahmane (1918) –DAHMANI Omar (1918) –DEHBI Ali (1918) –DERMOUCHE
Abdallah (1918) –DERRAR Ameur (1917) –DERROUAZ Moussa (1917) –DJEBRI Ahmed (1918) –DJEMA Ameur (1914) –DJERAI Mohammed
(1918) –DJOUADJ Ahmed (1915) –DZAÏR Rabah (1918) –FAHEM Hocine (1917) –FARHI Ali (1914) –FETCHI Amar (1917) –FOUCHET Marius
(1918) –FOUDI Ammar (1914) –GABES Ali (1916) –GACEM Smaïl (1916) –GACI Saïd (1918) –GARROU Ali (1914) –GINESTE Alphonse (1917) –
GIRARD Antoine (1915) –GROUI Slimane (1919) –GUELIL Mohamed (1918) –GUELLOU Ahmed (1914) –GUERAZEM Mohammed (1916) –
GUERRACHE Slimane (1917) –HADDADI Ahmed (1917) –HAMACHE Mohammed (1919) –HAMDANE Mohamed (1918) –HARTANI Rabah
(1917) –HASSEN Manamani (1917) –HIRECHE Ali (1914) –JANIN Raymond (1917) –KAÏD Aomar (1918) –KEBAÏLI Ahmed (1917) –KEBIR Omar
(1918) –KERRACHE Ahmed (1918) –KERRI Ali (1915) –KERRI Mohamed (1916) –KERRI Slimane (1918) –KHAÏR Ahmed (1918) –KHALDOUR
Seghir (1919) –KHITSER Boudjema (1915) –KICHE Mohammed (1918) –KORICHE Smaïl (1916) –KOROGHLI Mouloud (1915) –KOULOUGHLI
Kouider (1918) –KREMBA Ahmed (1918) –KRIME Mohammed (1918) –LADJOUTI Meziane (1915) –LADROUZ Mohammed (1916) –LAKHAM
Mohamed (1917) –LALI Mohamed (1916) –LAMECHE Mohammed (1918) –LAMRAOUI Mohamed (1918) –LANGLADE Etienne (1919) –
LANGLADE Gaston (1914) –LAOUADI Ali (1917) –LOUBAR Rabah (1918) –MALAOUI Lakhdar (1917) –MAOUCHI Saïd (1918) –MATOUK Belkhir
(1916) –MATOUK Fatah (1915) –MAUSOURI Slimane (1914) –MAZOUNI Messaoud (1914) –MEDDAH Saïd (1916) –MEDOUR Saad (1918) –
MEGHERBI Amar (1918) –MEGIEL Saïd (1915) –MEKHAZNI Belkacem (1918) –MEKKAOUI Ahmed (1918) –MENETRIER François (1918) –
MERZOUK Ahmed (1915) –MEZAL Ahmed (1916) –MEZAOUROU Ahmed (1915) –MEZIANE Mohammed (1915) –MEZIANI Saïd (1916) –
MEZZOUK Mohamed (1915) –MILLOT Jean Maurice (1917) –MOHAMDI Amar (1915) –MOHAMED Djerai (1918) –MOHAMED Zobida (1917)
–MOKDAD Saïd (1916) –MOKNINE Mostefa (1916) –MOKRANE Mansour (1914) –MOKRANI Amar (1916) –MURSIN Marcel (1915) –NACEF
Mohamed (1917) –NEFNAF Rabah (1919) –NEGGACHE Mohammed (1916) –NOUAR Abdelkader (1918) –OLTRA Cayo (1915) –OUARED
Ahmed (1918) –OULMANE Mohamed (1918) –OURCHEFOUN Ahmed (1918) –PASCHETTA Jean (1914) –PICARD Eugène (1915) –PREFOL
Jacques (1915) - RAKHOUANE Rabah (1919) –RATNI Ali (1918) –ROIG Joseph (1916) –SAADA Rabah (1915) –SAHAB Abdallah (1914) –SAÏM
Aïssa (1916) –SCHTALI Ahmed (1918) –SCHTALI Aïssa (1918) –SEBA Ahmed (1916) –SEMMAR M’Enouer (1918) –SLATNI Mohamed (1918) –
SOUCI Mohammed (1918) –TALBI Amar (1918) –TEUR Ahmed (1916) –TIGRE Mohamed (1916) –TIGRINE Amar (1916) –TOUATI Dahmane
(1918) –TOUBAL Boudjema (1915) –TOUÏL Mohamed (1918) –TOUTAH Mohamed (1919) –TOUTAOUI Ameur (1918) –VACASSY Gaston
(1914) –VILA Joseph (1915) –WEGSCHEIDER Charles (1915) –YGONNET Alfred (1918) –ZEBIDOUR Ali (1917) –ZEMIRI Lakhdar (1916) –ZIDOUR
M’Ahmmed (1914) –ZITOUNI Amar (1918) –ZITOUNI Khelil (1915) – ZOUGGACHE Kaddour (1917) -
Nous n’oublions pas nos valeureux Soldats victimes de leurs devoirs dans la région :
Sous-lieutenant (?) BEURRIER Denis (22 ans), tué à l’ennemi le 8 février 1958 ;
Sergent (Harki) CHALABI Amar (27 ans), enlevé et disparu le 10 juillet 1962 ;
Marsouin (1erRIC) DOREY Lionel (20 ans), tué à l’ennemi le 14 avril 1958 ;
Sergent (Air) GUIZIOU Pierre (25 ans), tué à l’ennemi le 17 août 1957 ;
Marsouin (1er RIC) HEMERY Marin (21 ans), tué à l’ennemi le 14 avril 1958 ;
Marsouin (1er RIC) JULLIEN Jean-Claude (20 ans), tué à l’ennemi le 14 avril 1958 ;
Caporal (1er RIC) MATHIEU André (25 ans), tué à l’ennemi le 8 février 1958 ;
Soldat (121e RI) OHL Bernard (20 ans), tué à l’ennemi le 10 février 1959 ;
Soldat (21 ans) OUVRARD Francis (22 ans), enlevé et disparu le 14 avril 1958 ;
Caporal (21e RI) RAMAUT Jacques (21 ans), tué à l’ennemi le 14 octobre 1960 ;
Caporal (3e RPC) ROSTAING Emile (20 ans), tué à l’ennemi le 12 septembre 1958 ;
Marsouin (1er RIC) SEBASTIEN Marcel (20 ans), tué à l’ennemi le 14 avril 1958 ;
Marsouin (1er RIC) TOURIGNY Claude (22 ans), tué à l’ennemi le 14 avril 1958 ;
Soldat (6e RI) TOUTAIN Bernard (22 ans), tué à l’ennemi le 8 février 1958 ;
Sergent-major (121e RI) VIGNAUD Georges (27 ans ), tué à l’ennemi le 27 août 1958 ;
EPILOGUE DJEBAHIA
Barrage de BEN-HAROUN
Les habitants de l’ancien camp de regroupement datant de l’ère coloniale, située dans la localité de BEN-HAROUN,
relevant de la commune de DJEBAHIA (Ouest de BOUIRA), crient leur désarroi face à la détérioration qui affecte
leur cadre de vie dans ce hameau perché à plus de 800 mètres d’altitude.
Des habitations de fortune, datant des années 1940, menacent ruine à tout instant sous le regard passif des
autorités locales. Il faut dire que ce camp est au cœur d’un imbroglio judiciaire opposant les propriétaires de ces
terrains et la municipalité, laquelle avait décidé en 2013 de raser le camp pour y construire des logements dans le
cadre du programme de résorption de l’habitat précaire (RHP). Depuis, l’affaire est devant les tribunaux et les
habitants de ce camp sont littéralement pris en otage. Ils ne peuvent démolir leurs taudis, ni prétendre au RHP.
Entretemps, ils continuent de vivre dans cette précarité, malgré eux.
Le mot “survie” n’est guère improvisé au vu de la misère qui frappe ce camp de… “concentration”. C’est l’image
que donnent à voir les conditions de vie misérable de ces citoyens. Un habitant rencontré sur place dira : « Nous
sommes complètement marginalisés. Notre village accuse un manque criant en matière d’aménagement urbain.
Voyez par vous-même, rien n’est fait afin d’améliorer notre quotidien. Les autorités locales nous ignorent et nous
méprisent ».
En effet, les lieux donnent des sueurs froides, tant la misère et le dénuement dominent le décor… Des murs qui
s’effritent, un sol donnant l’impression de se dérober sous nos pieds, au fur et à mesure que nous avançons.
Mahfoud, l’un des résidents de ce camp, profitera de notre présence pour laisser éclater sa colère. « Tant que je
sache, on n’est pas des sous-hommes, ni même des indigènes. Néanmoins, l’État nous traite comme si nous étions des
parasites, avec mépris et dédain. Il y a une loi et elle doit être appliquée », a-t-il asséné. Et d’ajouter : « On risque, à
tout moment, de se faire mordre par des serpents qui trouvent refuge dans les méandres de ces taudis ».
http://encyclopedie-afn.org/
https://www.persee.fr/doc/geo_0003-4010_1898_num_7_31_18092
http://www.guer-coetquidan-broceliande.fr/bisto/coet/laperrine.html
http://cavaliers.blindes.free.fr/profils/laperrine.html
https://www.yumpu.com/fr/document/read/18942203/leau-de-ben-haroun-canalblog
http://diaressaada.alger.free.fr/l-mes_cartes-postales/Population/Kabylies/Kabylies.html
https://www.liberte-algerie.com/centre/dans-le-camp-de-la-honte-de-ben-haroun-261396