TD03sol
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1. Critère de Shannon
Réponses : le cas limite est f = Fe /2 on prélève deux échantillons par période ; dans les deux cas on a fmax < Fe /2
le critère de Shannon est respecté ; l’échantillonnage introduit, entre autres, les fréquences Fe − f pour la
téléphonie on a Fe − fmax = 4, 6 kHz la zone de transition est donc de [3, 4 kHz; 4, 6 kHz] alors que pour le CD
1,2
audio c’est [20 kHz; 24, 1 kHz] ; en valeur relative on a dans le premier cas 3,4 = 0, 35 alors que pour le CD
4,1
c’est 20 = 0, 21 ; pour ne pas récupérer de fréquences non présentes dans le signal de départ il faut des filtres
passe-bas, celui nécessaire au signal audio doit avoir une atténuation plus forte que pour le signal téléphonique
car il y a doit y avoir une bonne atténuation sur un intervalle relatif de fréquence plus petit.
3. Oscilloscope numérique
Réponses : un signal triangle ou créneau ou a fortiori impulsion présente des fréquences supérieures à 10 MHz,
pour le triangle et le créneau ce sont des multiples de cette fréquence, les oscilloscopes de TP sont à 60 MHz ;
il faut respecter le critère de Shannon et donc Fe > 2fmax ; on dispose de 256 × 1 024 = 262 144 octets ce
qui fait 131 072 valeurs à stocker dans la mémoire ce qui représente pour une période environ 13 107 valeurs,
la fréquence étant de 10 kHz, il faut donc Fe = 131 Méch · s−1 , 10 périodes cela représente 1 ms, cela fait 105
échantillons et cela occupe donc 2 × 105 octets tout en ayant 104 échantillons par période ; le nombre de niveaux
est bien 2n où n est le nombre de bits, la plus petite variation relative est de 2n1−1 ≃ 2−n , on trouve bien
les valeurs annoncées dans le tableau ; la variation relative est de 0, 4 ppm c’est impossible à atteindre avec les
convertisseurs proposés ; avec l’atténuation on doit mesurer au maximum 24 V avec une précision de 244 ppm
cela représente donc une précision d’environ 6 mV.
4. Le CD audio
Réponses : Le domaine audible standard est l’intervalle [20 Hz; 20 kHz] (rapidement réduit avec l’âge, notamment
du côté des hautes fréquences, c’est-à-dire des aigus).
La fréquence fe doit respecter le critère de Nyquist-Shannon, c’est-à-dire fe > 2 fmax où fmax est la fré-
quence maximale du domaine spectral considéré. Ici, fmax = 20 kHz si l’on raisonne par rapport au domaine
audible, donc le critère est bien respecté (avec un peu de marge, expliquée dans la suite). Le signal de 43 kHz
est ultrasonore donc n’est pas audible par l’être humain (mais des animaux peuvent l’entendre. . . ). Ce signal
est quand même enregistré et échantillonné donc ceci va conduire à une composante spectrale repliée de fré-
quence f ′ = fe − f1 = 1, 1 kHz qui se trouve dans le domaine audible ! Du coup, l’écoute de l’enregistrement se
verra pollué par un son relativement désagréable à cette fréquence. . . Le filtre passe-bas de fréquence de coupure
fc ≃ f2e = 22, 5 kHz peut-être intercalé entre le microphone et le CAN pour jouer le rôle de filtre anti-repliement :
il atténue fortement les composantes spectrales non pertinentes avant la numérisation. Le filtre risque de dé-
grader le signal audio enregistré dans les hautes fréquences audibles si son ordre n’est pas assez élevé. Il faut
s’assurer qu’il ne modifie pas les composantes spectrales du domaine audible et atténue fortement dès la première
composante spectrale pouvant se replier, c’est-à-dire dès fe − fmax = 24, 1 kHz. La zone de transition de 20 kHz
à 24, 1 kHz est étroite donc il faut adopter un filtre passe-bas d’ordre élevé et on peut aussi sur-échantillonner
pour augmenter la largeur de cette zone de transition (vers le haut). La fréquence d’échantillonnage donne le
nombre d’échantillons de 16 bits par seconde et, la stéréo doublant les informations à stocker (deux canaux), le
nombre de bits à enregistrer pour une seconde de concert est N = 44100 × 16 × 2 = 1, 41.106 bits = 1, 41 Mbit.
Sur le CD audio de 700 Mo, en considérant 8 bits par octet (et sans rentrer dans les problèmes de normalisation
des ko, Mo, Go qui ne changent pas l’estimation. . . ), il vient la durée tW AV ≃ 66 min. En réalité, la durée
d’enregistrement est un peu moins longue car des informations supplémentaires sont stockées, ainsi que des bits
de correction d’erreurs (en cas de rayures raisonnables). On gagne un facteur en temps typique de 4 à 20, d’où
une durée d’enregistrement d’environ tMP 3 ≃ 4 h 20 min à 22 h.
5. Stroboscopie
Réponses : Tout d’abord, il est clair que pour figer radicalement le mouvement apparent (c’est-à-dire vu), il faut
que le stroboscope émette un flash à chaque période T = 1/f de la corde, ou bien toutes les n périodes. Ici, on
souhaite conserver un mouvement apparent, avec une période apparente Ta , et dans le sens du mouvement réel.
Pour que l’observation soit confortable, il faut choisir la plus grande fréquence adaptée permettant cela : il faut
qu’entre deux flashes, il y ait une période du stroboscope Te = 1/fe légèrement supérieure à T : Te = T +ǫ. Ainsi,
entre deux flashes, la corde se retrouve légèrement décalée dans son mouvement dans le bon sens. Les graphiques
de la figure 1 de l’amplitude du mouvement à une abscisse donnée en fonction donnée montre l’échantillonnage
que cela donne (la seconde est un zoom par rapport à la seconde).
1, 0 1, 0
Ampl. (un. arb.)
0, 0 0, 0
−0, 5 −0, 5
−1, 0 −1, 0
0, 0 0, 1 0, 2 0, 3 0, 4 0, 5 0, 6 0, 00 0, 02 0, 04 0, 06 0, 08 0, 10
t (s) t (s)
Une période apparente Ta = 1/fa = 0, 5 s est décrite lorsque la corde revient sur un flash au début de son cycle,
soit après p décalages, donc lorsque p ǫ = T . De plus, le temps écoulé depuis le départ est alors de p+1 périodes T
puisque Ta = p (T + ǫ) = (p + 1) T . cette relation permet de déterminer le nombre de décalages nécessaires,
sachant que la fréquence EDF est f = 50 Hz : p = ffa − 1 = 24. On a fe = p+1 p
f = f − fa = 48 Hz. Notons
que d’autres fréquences plus faibles sont a priori possibles (exemple : choisir la période Te = 2 T + ǫ) mais
cela donne un mouvement apparent plus saccadé et donc d’observation bien moins confortable ! Le stroboscope
qui éclaire par impulsions la corde joue le rôle de l’échantillonneur à la fréquence fe (comme le montrent les
figures précédentes). L’oscillation d’un point de la corde à la fréquence f est le signal, dans ce cas simplement
sinusoı̈dal ; l’ensemble des positions éclairées sont les échantillons. Ici, la condition de Nyquist-Shannon n’est
pas respectée car la fréquence fe est inférieure à 2 f ! On observe en conséquent un phénomène de repliement
de spectre avec l’apparition d’une composante spectrale ✭✭ fantôme ✮✮ à la fréquence f − fe qui est précisément
la fréquence apparente que l’on veut observer dans la première question (on peut aussi exploiter les autres
fréquences fantômes n fe − f mais cela donne moins de confort car fe est alors à réduire). Le même type d’effet
stroboscopique est observé au cinéma dans les films où les roues de voiture semblent tourner au ralenti et parfois
en sens inverse. L’échantillonnage est ici imposé par la caméra qui réalise un nombre fixé de prises de vue par
seconde : 24 pour les films plus anciens (et le double pour des plus récents). D’après la condition de Nyquist-
Shannon, le repliement se manifeste alors pour les phénomènes périodiques de fréquence supérieure à 12 Hz (et
à 24 Hz pour les films plus récents).Il est également possible d’observer un mouvement apparent en sens inverse
en prenant une période du stroboscope légèrement inférieure à T . Par exemple, on peut prendre Te = T − ǫ,
soit fe = f + fa , cohérent avec les tracés de la figure 2 (le second est un zoom du premier).
adoptée. On peut tomber sur un intervalle toujours de même largeur (le quantum) mais décalé en translatant
la loi de quantification yq = f (y) horizontalement. Quand on raisonne sur le bruit de quantification, il faut
raisonner avec un signal sq de domaine d’excursion identique à celui du signal s sinon la différence sq − s ne
représente pas vraiment l’erreur d’arrondi. On peut aussi raisonner en normalisant simultanément les pleines
échelles de s et sq pour définir ensuite une erreur de quantification. L’évolution temporelle de ǫ(t) est en dents
de scie inversées. On ne tient pas compte des effets des bords de la pleine échelle dus au demi-quantum au
début et au trois-demi-quantum à la fin (on y revient en fin d’exercice) puisqu’on ne demande que l’évolution
typique. Ces dents de scie inversées sont de période T = q/α, chaque période étant décrite par la loi (en prenant
l’origine du temps t′ en milieu de période, quand la rampe décroissante de la scie croise 0) ǫ(t′ ) = −α t′ . On
′
a immédiatement, par imparité r de ǫ(t ) définie juste avant pour chaque période, hǫi = 0 La valeur efficace est
q R
T /2 R q q
ǫef f = T1 −T /2 ǫ2 (t) dt = αq −2αq α2 t2 dt soit ǫef f = 2 √ 3
. Le signal quantifié évolue sur la pleine échelle
2α
1, 0 1, 0
Ampl. (un. arb.)
0, 0 0, 0
−0, 5 −0, 5
−1, 0 −1, 0
0, 0 0, 1 0, 2 0, 3 0, 4 0, 5 0, 6 0, 00 0, 02 0, 04 0, 06 0, 08 0, 10
t (s) t (s)
de sortie Es = (2n − 1) q en notant n le nombre de bits de conversion (vu la loi de quantification fournie). Par
ǫef f 1
conséquent, pour n = 8, E s
= 2 √3 (2 n −1)
= 1, 1.10−3. Il s’agit là d’une erreur quadratique relative très faible
et donc sans importance tant que l’on ne cherche pas à conserver trop de détails en amplitude dans le signal
analogique d’origine. Pour une rampe décroissante, le bruit de quantification est en dents de scies normales
(signe opposé de celui de l’étude précédente). Cela revient à conserver sur une période la loi (avec α négatif !)
ǫ(t′ ) = −α t′ avec origine des temps au passage par zéro en milieu de période comme avant. Tous les résultats
qui en découlent sont donc conservés. Pour un signal d’entrée de forme quelconque, l’erreur de quantification
reste négligeable tant que le quantum est suffisamment faible pour décrire ses détails souhaités. On peut, si
besoin, amplifier le signal pour l’adapter à la pleine échelle et réduire encore l’erreur. Bien entendu, pour un
signal constant, cela ne sert pas à grand chose. Avec une telle loi de quantification décalée, on obtient une erreur
de quantification de moyenne nulle (dans le jargon du traitement numérique, on parle d’erreur symétrique), ce
qui est préférable à une loi de quantification donnant en moyenne une erreur non nulle (ce serait le cas avec
une loi sans la modification de q en q/2 du premier niveau) ! Il n’est pas gênant que le dernier niveau soit plus
long, même si cela augmente un peu l’erreur de quantification pour celui-ci, tant que l’on n’exploite pas trop
l’extrémité supérieure de la pleine échelle d’entrée.
7. Filtre passe-haut
jωτ
Réponses : H(jω) = 1+jωτ ; τ ds de
dt + s = τ dt ;
τ
Te (sn − sn−1 ) + sn = τ
Te (en − en−1 ), on obtient sn = asn−1 +
τ
a(en − en−1 ) avec a = τ +Te
.
9. Multiplexage temporel
Réponses : il faut au moins le double de la fréquence maximale donc au minimum 6 800 Hz, la fréquence d’échan-
tillonnage respecte le critère de Shannon ; une trame doit se dérouler entre deux échantillons successifs d’un
signal ; il faut donc que par seconde on envoie 8000 × 32 = 256 000 échantillons ; il faut 8 bits par échantillons,
on multiplie par 8 le résultat précédent, on obtient 2, 048 Mbit par seconde ; si le pas de quantification est q,
l’erreur de quantification est ε = q/2, si on garde q constant, l’erreur relative est plus grande pour les signaux
faibles, en jouant sur le pas de quantification, on peut réaliser une erreur relative constante.
11. Numérisation
Réponses : On a 28 = 256 valeurs comprises entre 0 et 255. Il suffit de faire la proportion pour obtenir la valeur
décimale correspondant à 3, 549 V. On trouve que la valeur décimale est 181.Le nombre binaire représentant
la tension indiquée est : 10110101. VA minimale vaut 0 V et la valeur maximale 255u0 = 10, 2 V. Le gain de
5
l’amplificateur soit γ = 10,2 = 0, 49. Plus petite valeur γ × 40 mV, c’est-à-dire une tension d’environ 20 mV. On
voit que l’on a V0 = V2 = V3 = V6 = u0 , les autres valeurs des tensions Vi sont nulles. Ce n’est pas instantané.
Les changements d’état des composants électroniques, en particulier des amplificateurs opérationnels (AO encore
appelés ALI) nécessite un certain temps. Il faut 255t0 . L’allure de la tension VB (t) est un escalier dont la largeur
des marches est t0 sur l’axe des temps et la hauteur γu0 ≃ 0, 02 V. 1,781 5 × 255 = 90, 8. On suppose que la
tension VB est nulle avant toute nouvelle numérisation. On incrémente 1 sur le bit de poids le plus faible. La
tension obtenue en sortie est VB = 0, 02 V. Cette tension est inférieure à V , l’AO qui est utilisé en comparateur
ici, reste dans le même état en sortie à savoir VD = −Vsat . Le compteur continue d’incrémenter. Il va le faire
jusqu’à ce que l’on atteigne 90. Ensuite lorsque l’on va passer à 91, la tension VB devient supérieure à V . L’état
du comparateur en sortie bascule à VD = +Vsat et cela bloque le compteur. Il faut donc une durée de 90t0
auquel on doit ajouter le temps de basculement du comparateur qui est vraisemblablement du même ordre de
grandeur que celui du compteur qui incrémente. On aura donc un temps de l’ordre de ∆t ≃ 91t0 . Le nombre
binaire affiché sur le compteur est donc : 01011011.
Une seconde intégration est nécessaire pour obtenir un signal continu et dérivable. Il faut donc procéder à deux
intégrations successives. En pratique, cela correspond à l’utilisation d’un filtre passe-bas du second ordre.
1.0 ek 1.0
sk
0.8 0.8
0.6 0.6
valeur
G4
0.4 0.4
0.2 0.2
0.0 0.0
0 2 4 6 8 10 12 14 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
k f (Hz)
1.0
0.8
0.6
G10
0.4
0.2
0.0
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
f (Hz)
## Importations
import numpy as np
import matplotlib.pyplot as plt
## Fréquence d’échantillonnage
fe=1000 # en Hz
# Echantillons de temps
k = np.arange(-100,100,1)
t = k/fe
# Fréquences explorées
f=np.linspace(0,fe,100)
G=np.array([])
n=4 # Nombre d’échantillons de moyennage
for fk in f:
esink=sinus(t,fk)
ssink=moygl(esink,n)
G=np.append(G,np.max(abs(ssink)))
plt.figure()
plt.plot(f,G,’g+-’,ms=3)
plt.xlabel(’f (Hz)’)
plt.ylabel(’$G_4$’)
plt.xticks(np.arange(0,fe+1,100))
plt.grid(axis=’both’,which=’both’)
plt.axis([0, fe, -0.1, 1.1])
La fréquence fe n’est pas atténuée, ce qui est différent du cas du filtre passe-bas analogique. Cela vient de
l’échantillonnage du signal d’entrée qui conduit à un effet de repliement de spectre, d’où l’allure symétrique de
G4 (f ) par rapport à fe /2 = 500 Hz ! Pour éviter ce problème de repliement, il faut utiliser en amont du CAN
un filtre analogique anti-repliement de fréquence de coupure vers fe /2 et d’ordre assez élevé. Un filtre passe-
bas analogique donne une courbe de gain décroissante sans fréquence parfaitement coupée. Ce filtre numérique
donne une courbe de gain présentant des annulations (fréquences coupées 250 Hz, 500 Hz et 750 Hz) avec des
remontées de gain intermédiaires ! Il suffit de reprendre le programme précédent avec n = 10 et en changeant
le label de l’axe vertical. On obtient le tracé de la figure 3. La fréquence de coupure basse à −3 dB est passée
d’environ 114 Hz à 44 Hz. Si l’on augmente n, la bande passante en BF est plus étroite, ce qui joue en faveur de
l’efficacité du filtrage numérique passe-bas, mais on conserve le problème dû au repliement de spectre, ainsi que
des fréquences totalement coupées en plus grand nombre mais ce n’est pas vraiment un problème. Pour divers
tests de n, on trouve que les fréquences coupées par le filtre numérique sont fn,p = p fne où p ∈ N∗n−1 . On peut
démontrer cette loi en procédant comme suit. On choisit un signal d’entrée sinusoı̈dal e(t) = A cos(2π f t + ϕ)
ou, plus simplement et sans produire de restriction, e(t) = cos(2π f t). Alors, les échantillons de sortie du
Pn−1 Pn−1
filtre numérique s’écrivent sk = n1 j=0 ek−j = n
1
cos[2π f (k − j) Te ]. Il est plus simple de raisonner
1
Pj=0
n−1 i 2π f (k−j) Te
ensuite en passant en complexes. On écrit sk = n j=0 e dont la partie réelle donne bien sk .
Reprenons l’écriture complexe précédente du signal échantillonné de sortie avec ϕ = 2π f /fe : On calcule la
ikϕ −i n ϕ
ei k ϕ e−i n ϕ/2 ei n ϕ/2 −e−i n ϕ/2
somme de la série en progression géométrique, d’où sk = e n 1−e 1−e−i ϕ = n e−i ϕ/2 ei ϕ/2 −e−i ϕ/2
soit
ei (2k−n+1) ϕ/2 sin(n ϕ/2)
sk = n sin(ϕ/2) . Puisque le signal d’entrée était d’amplitude unité, le gain du filtre est le module de
sk et on peut conclure que Gn (f ) = n1 sin[n ϕ(f )/2] 1 sin(n π f /fe )
sin[ϕ(f )/2] = n sin(πf /fe ) . Pour éliminer le ronflement du secteur, il
suffit d’échantillonner à une fréquence multiple de 50 Hz : fe = 50 n Hz. Plus on choisit n grand, plus on élimine
d’harmoniques (n − 1). Cependant, cela conduit à une fréquence de coupure basse très basse (inférieure à 50 Hz)
donc ce n’est applicable que pour des signaux d’évolution intéressante lente !