cours biologie cellulaire

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Anatomie

Physiologie
Par:
Prof. Ahyayouch Hasna
LE CORPS HUMAIN: INTRODUCTION

Définition

➢ Anatomie : (du grec anatomia, couper, découper)


est une science descriptive étudiant la structure, la
topographie et le rapport des organes entre eux.

➢ Physiologie : (du grec phusè, la nature, et logos,


l'étude, la science) étudie le fonctionnement
mécanique, physique et biochimique des
organismes vivants, de leurs organes et de leurs
organisations, de leurs structures et de leurs tissus.
LE CORPS HUMAIN: INTRODUCTION
L’organisme humain est un ensemble d’appareils qui ont pour but :
- De le maintenir en vie,
- De le développer,
- De le reproduire au sein du milieu environnant.
Un appareil est une association d’organes assurant une même fonction.
LE CORPS HUMAIN: INTRODUCTION
Le corps humain peut être subdivisé en quatre parties:

✓ La tête
✓ Le cou
✓ Le tronc
✓ Les membres

4
LE CORPS HUMAIN: INTRODUCTION
Les régions du corps humain correspondent à des subdivisions
topographiques de ces quatre parties et permettent de situer plus
facilement certaines structures anatomiques:

- Céphalique
- Cervicale
- Thoracique
- Abdominale

5
LE CORPS HUMAIN: INTRODUCTION

6
LE CORPS HUMAIN: INTRODUCTION

Pour étudier l´anatomie, il faut souvent disséquer le corps ou


l´organe à examiner, c´-est -à-dire effectuer une coupe le long
d´une ligne imaginaire appelée plan:

➢ Plan sagittal est longitudinal, et il divise le corps ou l´organe en


ses parties droite et gauche

➢ Plan frontal ou coronal, est longitudinal, et il divise le corps ou


l´organe en ses parties antérieure et postérieure

➢ Plan transverse ou horizontal, il divise le corps ou l´organe en ses


parties supérieure et inférieure

7
8
LE CORPS HUMAIN: INTRODUCTION

Le corps humain dispose des cavités suivants:

9
Biologie cellulaire

✓ Qu’est-ce que la vie ?


✓ Bases de biochimie
✓ La cellule et ses composants
✓ Transport des substances à travers la membrane cytoplasmique
✓ Multiplication cellulaire
✓ Les acides nucléiques et la synthèse des protéines
✓ La mort cellulaire
✓ Communication intracellulaire
✓ Les tissus
Le milieu intérieur- Homéostasie

✓ Homéostasie
✓ Maintien du milieu intérieur
Système nerveux

✓ Le tissu nerveux
✓ Neurophysiologie
✓ Organisation du système nerveux
✓ Système nerveux central
✓ Le système nerveux périphérique
✓ Pathologies du système nerveux
Système endocrinien

✓ Les hormones
✓ Glandes endocrines
➢ Hypophyse
➢ Glandes thyroïde
➢ Glandes parathyroïde
➢ Glandes surrénales
➢ Pancréas

✓ Pathologies du système
endocrinien
Système digestif

✓ Anatomie du système digestif


✓ Glandes annexes
✓ Physiologie du tube digestive
✓ Pathologies du système digestif
Système urinaire
✓ Anatomie des reins
✓ Physiologie des reins
✓ Pathologies du système urinaire
Système respiratoire

✓ Anatomie du système respiratoire


✓ Physiologie de la respiration
✓ Pathologies respiratoires
Système cardio-vasculaire

✓ Fonctions
✓ Le cœur
✓ Les vaisseaux sanguins
✓ La circulation
✓ Pathologies artérielles et
veineuses
Système génital

✓ Anatomie du système génital masculin


✓ Physiologie du système génital
masculin
✓ Anatomie du système génital féminin
✓ Physiologie du système génital
féminin
✓ La grossesse
✓ Pathologies
Système locomoteur
✓ Les os et le squelette
✓ Les articulations
✓ Les muscles
➢ Fonctions
➢ Types
➢ Physiologie des muscles
➢ Nomenclature de la musculature
➢ Les pathologies musculaires
Biologie cellulaire
Par: 21
Quelques définitions?
La biologie cellulaire étudie les cellules et leurs organites,
les processus vitaux qui s'y déroulent ainsi que les
mécanismes permettant leur survie.

La biochimie est la discipline scientifique qui étudie les


structures et les réactions chimiques ayant lieu au sein des
cellules.

La biologie moléculaire est une discipline dont l'objet est la


compréhension des mécanismes de fonctionnement de la
cellule au niveau moléculaire.
Le terme « biologie moléculaire » désigne également
l'ensemble des techniques de manipulations d'acides
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nucléiques (ADN, ARN).
Plan du cours
1. Qu’est ce que le vivant
2. Niveaux de complexité du vivant
3. Théorie cellulaire
4. La cellule et ses composants
a- Membrane plasmique
b- Noyaux
d- Cytoplasme et les organites
5. La synthèse des protéines
6. Communication cellulaire
7. Multiplication cellulaire
8. La mort cellulaire
9. Les tissus

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1. Qu’est ce que le vivant

Les caractéristiques du vivant

Ordre « organisation complexe »


Le vivant présente une structure «ordonnée». Celle-ci
résulte des divers niveaux d’organisation qui le
constitue. (De l’atome à l’organisme en passant par
les cellules, les tissus et les organes.)

Utilisation de l'énergie
Le vivant a besoin d’énergie (via la
nourriture) afin de maintenir la cohésion de
sa structure ordonnée.

24
1. Qu’est ce que le vivant

Les caractéristiques du vivant


Croissance et développement
Le vivant est capable de croître et de se développer.

Reproduction
Le vivant se reproduit, il y a de plus en plus
d’humains sur la Terre.
Les structures non vivantes ne se reproduisent pas.
La matière existe en quantité «finie».

Sensibilité
La sensibilité du vivant le rend capable de s´exciter
et de réagir à l’environnement.
25
1. Qu’est ce que le vivant

Qu’est ce que le vivant

Tout système individualisé, issu d’un


événement de reproduction, capable de se
développer ou de se maintenir en l’état,
jusqu’à pouvoir participer à son tour à un
éventuel événement de reproduction

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Niveaux de complexité du vivant

Végétale

Animal

27
2. Niveaux de complexité du vivant

Les niveaux d’organisation structurale du corps humain

Le corps humain est organisé selon plusieurs niveaux de


complexité, imbriqués les uns aux autres.

1) Le niveau chimique

➢ C’est le niveau le plus élémentaire.

➢ Il comprend les atomes et molécules indispensables au


maintien de la vie.
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2. Niveaux de complexité du vivant

Les niveaux d’organisation structurale du corps humain

• Atomes : C, H, O , N, P, S …

• Molécules :
Protides : acides aminés, peptides, protéines
Glucides : oses, diholosides, polyholosides
Lipides : Acides gras, triglycérides, phospholipides,
cholestérol
Acides nucléiques : ADN, ARN
ATP
H2O
• Sels minéraux : Na+, K+, Cl-, Ca2+, Mg2+… 29
2. Niveaux de complexité du vivant

Les niveaux d’organisation structurale du corps humain

2) Le niveau cellulaire

L’organisme est constitué de milliards de cellules. Ex : cellule


musculaire, nerveuse, sanguine…

30
2. Niveaux de complexité du vivant

Les niveaux d’organisation structurale du corps humain

3) Le niveau tissulaire :

Un tissu est un groupe de cellules qui remplissent une même


fonction.

Ex : tissu musculaire, nerveux, épithélial, conjonctif

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2. Niveaux de complexité du vivant

Les niveaux d’organisation structurale du corps humain

4) Le niveau organique

Un organe est un élément anatomique distinct exerçant une


fonction particulière.
Il est composé de 2 ou plusieurs tissus différents.

Exemples : cœur, poumons, foie, estomac, rein…

32
2. Niveaux de complexité du vivant

Les niveaux d’organisation structurale du corps humain

5) Le niveau systémique

Un système ou un appareil est constitué d’organes qui


travaillent de concert pour accomplir une même fonction.
Ex : le système digestif, urinaire, cardio-vasculaire…

→ Remarque : un organe peut appartenir à plusieurs


systèmes. Ex: Le pancréas relevant à la fois des systèmes
digestif et endocrinien.

33
2. Niveaux de complexité du vivant

Les niveaux d’organisation structurale du corps humain

6) Le niveau de l’organisme

➢C’est le niveau le plus élevé.

➢Toutes les parties du corps travaillent en synergie pour


assurer le maintien de la vie.

CONCLUSION : Les 6 niveaux sont interdépendants !!!34


2. Niveaux de complexité du vivant

Les niveaux d’organisation structurale du corps humain

1014 cellules par être humain (100 000 000 000 000)

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Plan du cours
1. Qu’est ce que le vivant
2. Niveaux de complexité du vivant
3. Théorie cellulaire
4. La cellule et ses composants
a- Membrane plasmique
b- Noyaux
d- Cytoplasme et les organites
5. La synthèse des protéines
6. Communication cellulaire
7. Multiplication cellulaire
8. La mort cellulaire
9. Les tissus

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3. Théorie cellulaire: histoire de la biologie cellulaire

Théorie cellulaire

La cellule constitue :

➢ Une unité de structure : support des activités biologiques

➢ Une unité de reproduction : développement ou réparation des


organes, des tissus

➢ Une unité d’information : contient l’information héréditaire

➢ Une unité de fonction : assure la réalisation des activités


biologiques nécessaires à la vie

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Cellule

Plus petite entité vivante qui est capable de manifester les


propriétés du vivant. Elle est capable de synthétiser
l’ensemble de ses constituants en utilisant les molécules
du milieu extracellulaire. La cellule est capable de
se développer et de se multiplier. Certaines cellules vivent
de manière isoler et d’autres cellules s’associent pour
former un tissu
3. Théorie cellulaire: histoire de la biologie cellulaire

Les différents types cellulaires

* Le monde des cellules est subdivisé en deux grands groupes qui


sont fondamentalement différents sur la base de leur structure
interne et de leur organisation générale, il s’agit des Procaryotes
et des Eucaryotes.

Cellules

Cellules procaryotes Cellules eucaryotes

Cellule animale Cellule végétale


39
3. Théorie cellulaire: histoire de la biologie cellulaire
Type eucaryote
Noyau contenant les
chromosomes
Type procaryote Cellule animale

Organites
divers

Membrane
plasmique
Noyau contenant
les chromosomes
Vacuole Paroi cellulaire
Cellule bactérienne cellulosique

Organites
Retour divers

Membrane
plasmique
Cellule végétale

Relever les différences entre les cellules procaryote et eucaryote 40


3. Théorie cellulaire: histoire de la biologie cellulaire

Les deux grands types de cellules


Les cellules procaryotes Les cellules eucaryotes
• Les plus anciennes (3,5 ma). • Les plus récentes (2,5 ma).
• Les plus petites (environ 5 µm). • Les plus grosses (environ 50 µm).
• Pas de noyau mais une zone • Un véritable noyau délimité par une
nucléoïde constituée d’un seul membrane.
chromosome fortement replié. • Des organites membraneux, des
• Pas d’organites membraneux. petits organes entourés d’une
membrane (chloroplastes, noyau…)
• Toutes les cellules de type bactérien
• Toutes les autres types de cellules

Noyau

Zone
nucléoïde Chloroplaste
d’une
bactérie 41
3. Théorie cellulaire: histoire de la biologie cellulaire

Différences entre cellules végétales et animales

1. Les chloroplastes sont seulement présent dans


les cellules végétales.
2. La vacuole des cellules végétales est
proportionnellement plus grande.
3. Les cellules végétales ont une paroi cellulaire
composée de cellulose.

42
3. Théorie cellulaire: histoire de la biologie cellulaire

Comparaison
de taille

Si une cellule
animale avait la
taille d'un
immeuble de six
logements

Virus (50 à 100 nm)


Protéine ~ 3 nm
Bactérie (2 µm)
43
1 µm = 1/1000 mm ; 1 nm = 1/1000 µm
3. Théorie cellulaire: histoire de la biologie cellulaire

La diversité cellulaire

Neurone Globule rouge Adipocytes


(Cellules ramifiées) (Cellules discoïdes) (Cellules sphériques)

Cellule épithéliale Spermatozoïde Muscle


(Cellules cubiques) (Cellules flagellées) (Cellules allongées)

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3. Théorie cellulaire: histoire de la biologie cellulaire
La diversité cellulaire cellules au sein d’un organisme pluricellulaire
neurone
Lymphocyte T

Cellule
musculaire

Fibroblaste

Globule rouge

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Plan du cours
1. Qu’est ce que le vivant
2. Niveaux de complexité du vivant
3. Théorie cellulaire
4. La cellule et ses composants
a- Membrane plasmique
b- Noyaux
d- Cytoplasme et les organites
5. La synthèse des protéines
6. Communication cellulaire
7. Multiplication cellulaire
8. La mort cellulaire
9. Les tissus

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La cellule et ses composants
* Les cellules humaines comportent trois régions principales:
1- le noyau : régit toutes les activités de la cellule, est habituellement situé au
centre de celle-ci.
2- le cytoplasme : liquide intracellulaire rempli d'organites, ces petites
structures qui assurent certaines fonctions à l'intérieur de la cellule.
3- la membrane plasmique : une barrière plutôt fragile, forme la limite extérieure
de la cellule
La cellule et ses composants
Nucléole Chromatine
Enveloppe
nucléaire
Réticulum
Réticulum Noyau
endoplasmique
endoplasmique
lisse
rugueux

Lysosome

Peroxysome
Complexe
golgien

Filament Membrane
Cytosquelette
intermédiaire plasmique
Mitochondrie
Plan du cours
1. Qu’est ce que le vivant
2. Niveaux de complexité du vivant
3. Théorie cellulaire
4. La cellule et ses composants
a- Membrane plasmique
b- Noyaux
d- Cytoplasme et les organites
5. La synthèse des protéines
6. Communication cellulaire
7. Multiplication cellulaire
8. La mort cellulaire
91. Les tissus
La membrane plasmique
Objectifs
- Définir la membrane plasmique

- Décrire la composition chimique de la membrane plasmique

- Décrire le rôle de la membrane plasmique

- Montrer les rapports entre la structure de membrane plasmique et les


mécanismes de transport actif et passif.

- Établir la distinction entre ces mécanismes de transport quant à la source


d´énergie, aux substances transportées, à la direction du transport et au mode
de fonctionnement.
La membrane plasmique
La cellule est entourée par une membrane lipidique
(appelée membrane plasmique)
I. Définition de la membrane
La membrane plasmique est une structure extrêmement
mince, d’une épaisseur de (7-8 nm), variable d’un type
cellulaire à l’autre. Elle limite l´étendue de la cellule et
constitue une fragile barrière.
Elle est aussi appelée membrane cellulaire, mais il est
préférable d´employer le terme membrane plasmique pour
désigner la surface ou membrane externe de la cellule.

Elle est composée principalement de deux couches de


molécules de phospholipides et de protéines disposées
irrégulièrement.
II. Structure de la membrane
Les molécules qui composent la membrane plasmique
sont principalement:
1-Des lipides
➢ Phospholipides
➢ Cholésterol
2-Des protéines
➢ Protéines intégrées
➢ Protéines périphériques
3- Des glucides
➢ Glycolipides
➢ Glycoprotéines
II. Structure de la membrane
1. Les lipides
Les molécules qui composent la membrane plasmique

Les lipides sont amphiphiles ou amphipatique, elles ont:

➢ un groupement polaire (hydrophile)


➢ un groupement apolaire (hydrophobe)

Leur concentration approche les 5X106 molécules de lipides


par µm2 de bicouche lipidique.
II. Structure de la membrane
1. Les lipides
II. Structure de la membrane
1. Les lipides

On observe dans la membrane :

- 55 % phospholipides

- 25 % cholestérol

- 18 % glycolipides

- 2% acides gras
II. Structure de la membrane
1. Les lipides
➢ phospholipides

*une tête hydrophile qui contient une molécule de glycérol et


une molécule d'acide phosphorique chargé négativement. Ce
groupement est orienté vers l'extérieur de la membrane.

*deux chaînes hydrocarbonés hydrophobes orientées vers


l'intérieur de la membrane.

*une molécule supplémentaire liée à l'acide phosphorique


qui confère son identité au lipide.
II. Structure de la membrane
1. Les lipides
➢ phospholipides
II. Structure de la membrane
1. Les lipides
➢ phospholipides

La membrane plasmique
est composée en
particulier de
phospholipides.

Têtes polaires, interaction


avec l’eau, queues
apolaires (hydrophobes)
II. Structure de la membrane
1. Les lipides
➢ phospholipides

L’eau (en rouge) et les


lipides (en bleu et
jaune) ne se
mélangent pas. La
membrane plasmique
est hydrophobe Seules
les têtes de
phospholipides (en
bleu) peuvent interagir
avec l’eau.
II. Structure de la membrane
1. Les lipides
➢ phospholipides

… sont constitués d’un glycérol,


H2C OH

HC OH

HO CH2

glycérol
II. Structure de la membrane
1. Les lipides
➢ phospholipides
… de deux acides gras,
O palmitate

H2C O C (CH2)14 CH3

HC O C (CH2)7 C C (CH2)7 CH3


H H
O
HO CH2
oleate

glycérol acides gras


II. Structure de la membrane
1. Les lipides
➢ phospholipides

… d’un phosphate

O palmitate

H2C O C (CH2)14 CH3

HC O C (CH2)7 C C (CH2)7 CH3


O H H
O
HO P O CH2
oleate
O-

phosphate glycérol acides gras


II. Structure de la membrane
1. Les lipides
➢ phospholipides
O palmitate
Tête polaire variable
H2C O C (CH2)14 CH3

HC O C (CH2)7 C C (CH2)7 CH3


H3C O H H
O
H3C N+ CH2 CH2 O P O CH2
oleate
H3C O-

Choline phosphate glycérol acides gras

phosphatidylcholine
II. Structure de la membrane
1. Les lipides
➢ phospholipides
II. Structure de la membrane
1. Les lipides
➢ phospholipides

Il y a quatre phospholipides majeurs dans les


membranes
- phosphatidylcholine
- phosphatidylethanolamine + de 50% de la masse
- phosphatidylsérine des lipides membranaires
- sphingomyéline

Il faut y ajouter les phosphatidylinositides (PIP2)


Concentration faible mais rôle essentiel dans la
transduction du signal
II. Structure de la membrane
1. Les lipides ➢ phospholipides
Phosphatidyl Sphingomyéline
Ethanolamine Sérine choline CH3
NH3 + CH3 + CH3 -N-CH3
NH3 + + CH3 -N-CH3
H-C-COO - CH2
CH2 CH2
CH2 CH2
CH2 CH2
O O O
O=P-O - O O=P-O -
O=P-O -
O O=P-O - O
O
O
CH2 - CH - CH2 CH2 - CH - CH2 CH2 - CH - CH2
CH2 - CH - CH2
O O O O CH NH
O O
C=O C=O C=O C=O CH C=O
C=O C=O
II. Structure de la membrane
1. Les lipides
➢ Cholésterol
- Molécule polycyclique à noyau stérole correspondant à la partie
hydrophobe de la molécule.
- Le groupement Hydroxyl formera le groupement polaire.
II. Structure de la membrane
1. Les lipides ➢ Cholésterol
Le cholestérol intervient dans la stabilité membranaire. Il est très bien
représenté dans les membranes plasmiques des mammifères, Jusqu’à une
molécule de cholestérol par phospholipide, mais exceptionnel chez les
végétaux et absent chez les procaryotes.

- Augmente l’imperméabilité de la
bicouche aux molécules hydrophiles.
- Rigidifie la membrane plasmique
II. Structure de la membrane
1. Les lipides
➢Asymétrie membranaire

Il n’y a pas les mêmes éléments à l’intérieur qu’à l’extérieur


de la membrane:

*La distribution du cholestérol est asymétrique : il n’y a pas


autant de molécules d’un côté que de l’autre.

*Les phospholipides membranaires sont les suivants :


Phosphatidylsérine (PS) : feuillet interne
Phosphatidyléthanolamine (PE) : feuillet interne
Phosphatidylcholine (PC) : feuillet externe
Sphingomylénine (SM) : feuillet externe
1. Les lipides
II. Structure de la membrane
➢Asymétrie membranaire
La distribution des lipides est asymétrique

exemple de la membrane plasmique

SM-PC

PS-PE

extérieur intérieur
Phosphatidylserine 0 100
Phosphatidylethanolamine 10 90
Phosphatidylcholine 90 10
Glycolipides 100 0
1. Les lipides
➢Asymétrie membranaire
Les lipides ont une distribution asymétrique dans les feuillets
membranaires
100%

PC

PE Feuillet externe

PS
0%
SM
Feuillet interne

100% (-)
(-)
Erythrocytes humains Hépatocytes de rat
II. Structure de la membrane
1. Les lipides
➢ Le modèle de la mosaïque fluide

La membrane plasmique en modèle de la mosaique fluide


porposé par Singer et Nicolson en 1972
La fluidité des membranes
– Essentielle au bon fonctionnement de la cellule.
• Mouvement latéraux rapides des
phospholipides
• La fluidité dépend de:
– Température (+ T°↑ , + c’est fluide)
– Composition lipidique (A.G. et cholestérol)

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II. Structure de la membrane
1. Les lipides
➢ Mouvement de la bicouche lipidique
La membrane n’est PAS statique
Mouvements individuels des lipides:
➢ Rapides (10-8 à 10-12s)
• o Diffusion latérale : déplacement du lipide dans le feuillet
• o Flexion : le lipide bouge sans déplacement.
• o Rotation : le lipide tourne sur lui-même
• o Saut : le lipide saute sur place dans le feuillet

➢ Lents (105s)
• o Diffusion transversale ou flip-flop : passage d’un
phospholipide d’un feuillet à l’autre.
II. Structure de la membrane
1. Les lipides
➢ Mouvement de la bicouche lipidique
1. Les lipides
➢ Mouvement de la bicouche lipidique
Les Flip-Flop permettent soit:
• L'équilibrage de la membrane
• Créer une Asymétrie de la membrane: c'est le cas
de la Phosphatidyl-Serine qui doit être localisé du coté
intra-cytoplasmique, cependant quand la cellule entre en
apoptose, la Phosphatidyl-Sérine passe du coté
externe.
II. Structure de la membrane
1. Les lipides
➢ Le modèle de la mosaïque fluide

La membrane plasmique en modèle de la mosaique fluide


porposé par Singer et Nicolson en 1972
La membrane

F.Ext.

 Fluide F.Int.
❖ Dynamique
 Mosaïque
❖ Composition hétérogène
✓ Lipides =
phosphoglycérolipides
✓ Protéines membranaires
✓ Glucide en petite
quantité
II. Structure de la membrane
1. Les lipides
➢ Facteurs de fluidité
➢ Saturation des acides gras qui compose les
chaines: plus les acides gras seront insaturés, plus
fluide sera la membrane
➢ Longueur des chaines: plus elle seront courtes,
plus la membrane sera fluide
➢ Plus il y a de cholestérol, plus stable et rigide sera
la membrane.
➢ Température
➢ La nature des têtes polaires
AC gras insaturès AC gras saturès
II. Structure de la membrane
1. Les lipides
➢ Etat de la membrane
• La membrane peut passer d'un statut 'liquide' à
un gel solide à une certaine température: c'est la
Température de transition Liquide-Cristal.
• ➢ Les insaturés: à température du corps, les
membranes seront fluide
• ➢ Les saturés, à chaine longue, la température
sera basse, donc à T° corporel, les membranes
seront rigides.
II. Structure de la membrane
1. Les lipides

Fluide Rigide

AC gras insaturès AC gras saturès

La fluidité membranaire
La fluidité est essentielle au bon fonctionnement de la
cellule.
II. Structure de la membrane
2. Les protéines
- Les protéines sont faites d’acides aminés reliés entre eux par
des liaisons peptidiques CO-NH.

- La majorité des protéines de la membrane possèdent


également des régions hydrophiles et hydrophobes. Elles
peuvent donc interagir avec l´extrémité non polaire des
lipides, qui est enfouie dans la membrane, tout comme avec
l´eau se trouvant à l´intérieur et à l´extérieur de la cellule.
Acides aminés hydrophiles
Acides aminés hydrophobes
II. Structure de la membrane
2. Les protéines
Deux populations de protéines : les protéines intrinsèque et
les protéines extrinsèque forment environ la moitié du poids
de la membrane.
La force d’interaction de ces protéines avec la bicouche
lipidique dépend de leur type d’association. Une protéine
transmembranaire est fortement associée à la bicouche
tandis que les protéines périphériques le sont faiblement.
II. Structure de la membrane
2. Les protéines

a- Les protéines intrinsèques

Les protéine intégrées sont bien enfoncées dans la bicouche


lipidique, sont des protéines transmembranaires
II. Structure de la membrane
2. Les protéines
a- Les protéines intrinsèques

- Les protéines transmembranaires servent surtout au transport.

- Certaines se regroupent pour former des canaux, ou pores.

- Sont des récepteurs d'hormones ou d'autres messagers


chimiques et transmettent les messages de ces derniers vers
l'intérieur de la cellule.
b- Les protéines extrinsèques (périphériques)
- Les protéines membranaires périphériques sont fixées à la
surface de l'un des feuillets de la membrane. Contrairement
aux protéines intrinsèques, elles ne pénètrent pas dans la
couche lipidique. Il s'agit d'interactions ioniques ou de liaisons
hydrogène impliquant les têtes polaires des lipides
membranaires.

- Ils ne sont pas du tout enfoncées dans la partie lipidique de


la membrane.
- Types protéines périphériques :
* Enzymes.
* Protéines avec des fonctions mécaniques
- Un nombre considérable de protéines qui font face à
l'espace interstitiel sont des glycoprotéines qui portent des
glucides
II. Structure de la membrane
2. Protéines

Interaction des protéines avec les membranes


II. Structure de la membrane
2. Protéines
➢ Les rôles

Les protéines membranaires réalisent de nombreuses fonctions:

➢ Echange de biomolécules (transporteurs membranaires, canaux ioniques).

➢ Réception des signaux extracellulaires (récepteurs)

➢ Adhésion à la matrice extracellulaire (intégrines)

➢ Transduction du signal (protéines G)

➢ Activités enzymatiques (complexes protéiques de la chaîne respiratoire)

➢ Intégration entre les cellules

➢ Identité cellulaire
II. Structure de la membrane
2. Protéines
➢ Les rôles

Transport Enzyme Récepteur cellulaire

Identité cellulaire Adhésion cellulaire Attachement


au cytosquelette
II. Structure de la membrane
2. Protéines
➢ Asymétrie de la membrane

*Les protéines diffèrent également entre le côté externe et


interne: les fonctions associées sont différentes et les noms
de celles-ci sont donc aussi différents. Les protéines
transmembranaires sont asymétriques : leur structure du côté
externe diffère de celle du côté interne.
II. Structure de la membrane
2. Protéines

➢ Asymétrie de la membrane

La membrane plasmique a une distribution asymétrique


II. Structure de la membrane
3. Glucides

Les glucides membranaires sont toujours liés de


façon covalente :

- à des protéines: ce sont des glycoprotéines

- à des lipides :ce sont des glycolipides


II. Structure de la membrane

3. Glucides

Phospholipides => Glyco-lipides


- Protéines => Glyco-protéines
Mouvements des protéines
III-Transport membranaire
* Les cellules baignent dans un liquide extracellulaire

* Ce liquide extracellulaire contient des milliers de substances


dont les déchets.

* La membrane constitue une barrière à perméabilité sélective ou


différentielle, c'est-à-dire qu'elle ne laisse passer que certaines
substances

Transport passif / Transport actif


Transport facilité
Transport
particulier
III-Transport membranaire

La membrane plasmique possède une perméabilité


sélective.

Quand une substance traverse la membrane plasmique


sans que la cellule doive dépenser de l´énergie , on parle
de mécanisme de transport passif. Quand la cellule doit
fournir de l´énergie pour que la substance traverse la
membrane, on parle de mécanisme de transport actif.
Perméabilité sélective

• La membrane régit le transport des


substances.

• Certaines molécules …
– Passent facilement
– Passent, mais difficilement
– Ne passent pas

103
Transport membranaire
• Passage facile …
– Molécules hydrophobes :
• Lipides, hydrocarbures, acides gras
– Vitamines liposolubles
– Gaz :
• CO2, O2

• Passage difficile :
– Molécules hydrophiles :
• Molécules polaires (eau)
• Grosses molécules (glucides, a.a.)
• Ions (Na+, K+)
104
III-Transport membranaire
1. Transport passif
*La majorité des mécanismes de transport passif dépendent
du phénomène physique de la diffusion, c´est à dire de la
tendance des molécules ou des ions à se répartir également
dans le milieu.

* Les molécules se déplacent des régions où elles sont


présentes en concentration plus élevée vers les régions où
leur concentration est plus faible: les molécules diffusent dans
le sens du gradient de concentration
Forte concentration Faible concentration

3 types: Diffusion simple, Osmose, et Diffusion facilitée


III-Transport membranaire
1. Transport passif
a- Diffusion simple

- Obéit uniquement au gradient de concentration

- Se fait dans le sens du gradient de concentration

- Pas de transporteurs

- Pas d’énergie
III-Transport membranaire
1. Transport passif
1.1 Diffusion simple

Diffusion simple
Principe : La diffusion
• Toute substance diffuse en suivant son
propre gradient de concentration :
– + concentré → - concentré
– Jusqu’à l’égalité des []

[+] [–] [=]

Mouvement NET est NUL !


Module 1 – Biologie cellulaire et 108
Transport membranaire
III-Transport membranaire
1. Transport passif
1.2 Diffusion facilitée

- Se fait dans le sens du gradient de concentration


-N’a pas besoin d’énergie
-Fait intervenir des transporteurs (perméases)
- Saturable
Transport passif : D. facilitée
• Diffusion facilitée :
– Le passage des substances à travers la mb
NÉCESSITE l’intermédiaire d’une protéine de
transport.
• Couloirs hydrophiles
Portion hydrophile
Portion hydrophobe

Module 1 – Biologie cellulaire


110
et Transport membranaire
Transport passif : D. facilitée
• Canaux ioniques :
– Protéines de transport
– Transportent des ions spécifiques
• Canaux calciques (Ca2+), sodiques (Na+), potassiques (K+) …

111
Transport passif : D. facilitée
• Perméases :
– Protéines de transport
– Molécules chargées ou polaires :
• Monosaccharides, a.a., vitamines.
– Changement de conformation
– Spécifiques au substrat
– Saturation
– Peuvent être inhibées

112
III-Transport membranaire
1. Transport passif
1.2 Diffusion facilitée

Diffusion facilitée
III-Transport membranaire
1. Transport passif
1.3 Osmose
L'osmose est la diffusion d´un solvant, en général de l´eau , à
travers une membrane depuis le milieu le moins concentré
(hypotonique) en solutés vers celui le plus concentré
(hypertonique).

L´osmose se produit à chaque fois que la concentration d´eau


est inégale de deux côtés de la membrane.

Ce phénomène s'arrête lorsque les deux liquides séparés par


la membrane ont atteint la même concentration. On parle alors
de milieux isotoniques.
Osmose
• L’osmose :
– Diffusion de molécules
d’EAU libres à travers une
membrane à perméabilité
sélective.

Module 1 – Osmose 115


Transport passif
• L’Osmose : la diffusion de l’EAU

Solution Solution Solutions


hypotonique hypertonique isotoniques

H2O
[=]

: glucose
116
III-Transport membranaire
1. Transport passif
1.3 Osmose
III-Transport membranaire
1. Transport passif

Transport passif
Le Transport Membranaire
• Deux types de transport
– TRANSPORT PASSIF
• Diffusion simple
• Diffusion facilitée

– TRANSPORT ACTIF
• Primaire (pompes)
• Secondaire (cotransport)
• Endocytose
Transport vésiculaire
• Exocytose
III-Transport membranaire
2. Transport actif

- Saturable
- Fait intervenir des transporteurs (perméases)
- Se fait contre le gradient de concentration
- Nécessite une fourniture énergétique

transport actif est nécessairement


couplé à une source d’énergie.
Transport membranaire
III-Transport membranaire
2. Transport actif
a. Transport actif primaire grâce aux pompes
ioniques

*Les pompes ioniques sont des complexes membranaires


assurant le transport des ions contre le gradient
électrochimique.

*L’énergie de ce transport provient de l’hydrolyse de l’ATP par


les pompes qui sont donc chimiquement des ATP ases

*Na+,K+ ATPase; Ca 2+ ATP ase; pompes à protons..


Transport actif
III-Transport membranaire
2. Transport actif
a. Transport actif primaire grâce aux pompes ioniques

Transport actif primaire


III-Transport membranaire
2. Transport actif
b. Transport actif secondaire
*Ce transport n’utilise pas l’hydrolyse de l’ATP comme
source d’ énergie. Il repose sur le couplage de ce transport
avec celui d’un autre composé qui se déplace lui
spontanément dans le sens de son gradient.

Définition: les transporteurs actifs secondaires sont ces


complexes transmembranaires qui assurent le transport
d’un ion ou d’une petite molécule organique contre leurs
gradients en utilisant comme source d’énergie , l’énergie
potentiellement stockée sous forme d’un gradient
ionique

Exemple: l’échangeur Glucose/Na+

Les deux principales formes sont le symport et antiport


Transport actif secondaire
Transport actif secondaire
• Une protéine de transport qui laisse passer:
• Deux molécules dans un sens, cotransporteur symport
• Deux molécules dans un sens et dans l’autre, cotransporteur
antiport.
Transport actif
Le transport particulier
III-Transport membranaire
3. Transport membranaire des macromolécules/
Transport vésiculaire (en vrac)

Les grosses particules et les macromolécules traversent la


membrane grâce au transport vésiculaire ou en vrac. Comme
le pompage de solutés, ce mécanisme de transport est activé
par l'ATP. Les deux principaux modes de transport vésiculaire
sont l'exocytose et l'endocytose.
Le transport particulier
III-Transport membranaire
3. Transport membranaire des macromolécules/
Transport vésiculaire (en vrac)
a. L’endocytose

L´endocytose permet à de grosses particules ou à des


macromolécules d'entrer dans la cellule. La substance qui
doit pénétrer dans la cellule est graduellement entourée
par une invagination de la membrane plasmique. Lorsque
la vésicule est formée, elle se détache de la membrane
plasmique et entre dans le cytoplasme, où son contenu est
ensuite digéré.
a. L’endocytose
3. Transport membranaire des macromolécules/
Transport vésiculaire (en vrac)
a. L’endocytose
Endocytose: étapes
– Fixation, adsorption d’ éléments avec ou sans récepteurs

– Invagination et vacuolisation de la membrane

– Détachement par pincement

Vacuole d’endocytose, migration dans la cellule


3. Transport membranaire des macromolécules/
Transport vésiculaire (en vrac)
a. L’endocytose
Endocytose: types

Pinocytose: Du grec ≪ à boire≫. Particules de diamètre


inférieur à 150 nm

Phagocytose: Du grec ≪ à manger≫. Particules de


diamètre supérieur à 250 nm. Particules visibles, ex. virus/
bactéries.
L’endocytose
3. Transport membranaire des macromolécules/ Transport vésiculaire (en vrac)
a. L’endocytose: phagocytose
3. Transport membranaire des macromolécules/ Transport vésiculaire (en vrac)
a. L’endocytose: pinocytose

Pinocytose
3. Transport membranaire des macromolécules/
Transport vésiculaire (en vrac)
b. L’exocytose

- C ’est le processus par lequel des substances contenues


dans des vésicules de transport sont rejetées dans le milieu
extérieur.

- Sécrétion ou élimination de substances présentes dans


la cellule ; la substance est enfermée dans une vésicule
d’exocytose « sac membraneux qui fusionne avec la
membrane plasmique et s’ouvre vers l’extérieur en
relâchant la substance en question ».
3. Transport membranaire des macromolécules/
Transport vésiculaire (en vrac)
b. L’exocytose: rôles
- Elimination des déchets
- Sécrétion de macromolécules qui auront un rôle a l'extérieur
de la cellule
• récepteurs membranaires
• matériel de construction de la membrane
• molécules de la matrice extracellulaire
• facteurs solubles (cytokines, hormones,
neurotransmetteurs)
L’exocytose
Transport particulier ; L’exocytose
Résumé
Transport ne nécessitant pas Transport nécessitant des
de mouvement de membrane mouvements de membrane
plasmique plasmique

- transport passive - Endocytose (phagocytose et pinocytose)


(molécules liposolubles : O2 , CO2, - exocytose
hormones stéroïdes)

- transport actif faisant intervenir


une protéine transporteur et
consommant de l’énergie ➢ consommation d’énergie
(molécules hydrosolubles: ions, acides
aminés) ➢ les molécules sont contenues
pendant une partie de leur
transport dans une vacuole ou
vésicule entourée par une
membrane
Transport passif
sans perméase
Résumé
Transport passif
avec perméase Transport sans mouvements
de la membrane plasmique
perméase (transporteur)

cytosol Transport actif


avec perméase
+ énergie

Transport avec mouvements


+ énergie de la membrane plasmique
Exoxytose (sécrétion)
+ énergie

cytosol
Phagocytose (bactéries)
+ énergie
Plan du cours
1. Qu’est ce que le vivant
2. Niveaux de complexité du vivant
3. Théorie cellulaire
4. Rappels de biochimie
5. La cellule et ses composants
a- Membrane plasmique
b- Cytoplasme, noyau et les organites
6. La synthèse des protéines
7. Communication cellulaire
8. Multiplication cellulaire
9. La mort cellulaire
10. Méthodes d’étude de la cellule
11. Les tissus
La cellule et ses composants
La cellule et ses composants
Cytoplasme
• Le cytoplasme est défini comme le matériel biologique contenu entre
la membrane plasmique (membrane cellulaire) et l’enveloppe
nucléaire

• A l´intérieure de la cellule on trouve un liquide appelé le cytosol,


constitué en moyenne par 85 % dʼeau, mais il est quatre fois plus
visqueux que lʼeau.

* Lʼensemble des organites de la cellule baigne dans cette solution


neutre dont le pH est de 7.

* Le cytoplasme= lʼensemble du cytosol + les organites qu'il contient.

* Cʼest dans ce milieu aqueux que la plupart des activités cellulaires (le
métabolisme) ont lieu.
Les organites cellulaires

Organites de Organites de Organites de


Synthèse Dégradation Structure
➢ Le noyau
➢ Le réticulum
endoplasmique (RE) ➢ Les lysosomes
➢ Le cytosquelette
➢ Le ribosome ➢ Les peroxysomes
➢ L´appareil de golgi
➢ La mitochondrie
Organites de synthèse
Noyau
Objectifs

- Discuter la structure et la fonctions des différents


organites

- Relever les relations fonctionnelles entre ces


organites.
La cellule et ses composants
1- Noyau
• C’est le centre de régulation des cellules, il contient les gènes.
• Synthèse des ARNm et ARNt
• Exécute le travail d’un chef de chantier.
• C’est le gardien du patrimoine génétique (ADN).
➢ l’élaboration de presque toutes les protéines de l’organisme

Signal cellulaire

Noyau

Quelles protéines En quelles quantités?


?
1- Noyau
a- Enveloppe nucléaire
- L´enveloppe nucléaire est constitué de deux membranes
séparées par un espace péri-nucléaire.

• membrane externe: en continuité avec le réticulum


endoplasmique rugueux, tapissé de ribosomes.

• membrane interne: tapissé par une assise fibreuse dite la


lamina fibreuse.

- Elle est pourvue de nombreux pores qui permettent le


contrôle des échanges entre le cytoplasme et
le nucléoplasme, en particulier les ARN messagers.
1- Noyau
a- Enveloppe nucléaire
1- Noyau
a- Enveloppe nucléaire
La cellule et ses composants
1- Noyau
1- Noyau
a- Enveloppe nucléaire (pore nucléaire)

.* Les pores nucléaires sont des


complexes protéiques qui traversent
la membrane nucléaire.
* Ils représentent les seules tunnels
par où les molécules entrent et
sortent du noyau au cytoplasme.
* Un noyau d’une cellule de
mammifère comporte 3000-4000
pores.
1- Noyau
a- Enveloppe nucléaire (pore nucléaire)
1- Noyau
a- Enveloppe nucléaire
1- Noyau
Pore nucléaire
Dans le noyau.

Fonction:
Échange
entre
cytoplasme -
nucléoplasme
.
1- Noyau
b- Le nucléole

• Il n’est pas limité par une


membrane.
• Taille et emplacement
variable en fonction de
l´activité de synthèse
protéique.
• Il contient de l´ADN,des
protéines et principalement des
ARN.
• Il est le siège de transcription
des gènes ribosomiques.
1- Noyau
Nucléole
Dans le noyau.

Fonction:
synthèse
des
ribosomes.
1- Noyau
c- La chromatine
* La chromatine est la forme sous laquelle se présente l'ADN dans
le noyau. Elle correspond à une association de:
60% d’ADN
30% d’histones (protéines globulaires) Chromatine
10% de protéines
1- Noyau
c- La chromatine
➢ Euchromatine: Chromatine dispersée de volume important
dans laquelle la coloration est peu dense et sans éléments
structurant visible. Partie active de l´ADN.

➢ Hétérochromatine: Structure dense fortement coloré.


Partie inerte de l´ADN
1- Noyau
c- La chromatine

* Quelques observations:
- l’ADN mesure 2.5m de longueur
- le diamètre de noyau = 5-6 µm
- le volume de noyau = 500 µm3

Problème de
stockage ?

La solution = Compaction de l’ADN


1- Noyau
c- La chromatine
* La compaction de l’ADN se fait grâce à un enroulement à
différents niveaux.
la structure de base est le nucléosome

•Le nucléosome = cœur protéique


de 8 histones + fragment d’ADN de
146pb.

• En début de mitose la chromatine


se condense sous forme de
chromosomes.
1- Noyau
c- La chromatine

* La succession des nucléosomes donne un aspect en collier de


perles.
1- Noyau
c- La chromatine

Structure et composants de l´ADN


vus à différents grossisements.
Organites de synthèse
Réticulum endoplasmique
La cellule et ses composants
2- Réticulum endoplasmique (RE)
Définition:
- Réseau de membranes internes interconnectées sous forme de
tubules et sacs (citernes) issues de la membrane nucléaire.

- Un des plus grands organites de la majorité des cellules


eucaryotes (≥ 50%membranes, 10% du volume).

- On distingue deux types de Réticulum endoplasmique:

• Réticulum endoplasmique rugueux ou granuleux (RER),


son aspect granuleux est dû à la présence des ribosomes.
• Réticulum endoplasmique lisse (REL): ne contient pas de
ribosomes.
La cellule et ses composants
3- Réticulum endoplasmique (RE)
Il existe deux types de RE
La cellule et ses composants
3- Réticulum endoplasmique (RE)
Le réticulum endoplasmique est une continuité de la membrane
nucléaire.
La cellule et ses composants
2- Réticulum endoplasmique (RE)
• Fonctions :

➢ REL:

✓synthèse des lipides (phospholipides, stéroïdes dans cellules


sexuelles)
✓ stockage du calcium intracellulaire
✓ détoxification (ex: phénobarbital) dans les hépatocytes.

➢ REG:

✓ synthèse des protéines


✓ modification post-traductionnelles : repliement des protéines
Dans les neurones, le RE se nomme corps de Nissl , et dans les
hépatocytes , corps de Berg.
La cellule et ses composants
2- Réticulum endoplasmique (RE)
Il y a deux type de réticulum endoplasmique (R.E.)
Fonction:
R.E. lisse Synthèse
des
abscence de ribosomes
lipides

Fonction:
R.E. granuleux Synthèse
des
parsemé de ribosomes protéines
Organites de synthèse
Ribosome
La cellule et ses composants
3- Ribosome
- Les ribosomes sont des complexes ribonucléoprotéiques
(c'est-à-dire composés de protéines et d´ARN).

- Ils sont constitués d´ARN ribosomiques, qui portent


l'activité catalytique, et de protéines ribosomiques.

- Ils sont constitués de deux sous-unités, une petite qui


« lit » l´ARN messager et une plus grosse qui se charge de
l'agrégation des acides aminés pour former la protéine
correspondante.

- Le ribosome est le site de la synthèse de protéines.


La cellule et ses composants
3- Ribosome
La cellule et ses composants
3- Ribosome
* Les ribosomes peuvent être soit libres ou associées au RE.
La cellule et ses composants
3- Ribosome
Les ribosomes libres et liés synthétisent différents types de
protéines.

Ribosomes libres dans le cytosol Ribosomes liés à la membrane de RE

Protéines Protéines

Noyau Mitochondrie Peroxysome Membrane Vésicule


Lysosome
plasmique sécrétoire
La cellule et ses composants
3- Ribosome
•Les protéines
synthétisées par les
ribosomes liés suivent la
voie:
• RE

• Appareil de golgi

• Vésicules sécrétoires.

• Espace extracellulaire
La cellule et ses composants
3- Ribosome
La cellule et ses composants
3- Ribosome

Protéine
25 nm

Fonction:
synthèse
Deux types de Quantité: des
ribosomes: liés au des millions protéines
REG et libres par cellule
Organites de synthèse
Appareil de golgi
La cellule et ses composants
4- Appareil de Golgi
* C'est une extension du réticulum endoplasmique et il
fonctionne en étroite relation avec lui.
* Le complexe golgien (ou appareil de Golgi) est formé d'un ou
de plusieurs empilements (nommés dictyosomes) de sacs
membraneux aplatis, superposés comme des assiettes et
entourés d'un ensemble de petites vésicules.
La cellule et ses composants
4- Appareil de Golgi
L´appareil de golgi se caractérise par deux faces:

- La“face cis” est la face oú


on trouve les vésicules de
transition et qui est en
contact avec le RE. Elle
reçoit les protéines
nouvellement synthétisées.

- La “face trans” est la face


d´expédition où on trouve
les vésicules de secretion.
Elle libère les protéines
après leurs modification.
La cellule et ses composants
4- Appareil de Golgi
On y distingue deux types de vésicules:

❖vésicules de transition: transportent les protéines synthétisées


dans le RE à l´appareil de golgi.

❖ vésicules de sécrétion: transportent les protéines mâtures


vers la membrane plasmique.
La cellule et ses composants
4- Appareil de Golgi

Dans les cellules


sécrétrices la face trans
est marquée par de
volumineux grains de
sécrétion.

permettent aux
saccules de
communiquer entre
eux.

assurent le passage entre


le réticulum
endoplasmique rugueux
et l'appareil de Golgi. Source : J.-C. CALLEN - "Biologie Cellulaire"
La cellule et ses composants
4- Appareil de Golgi
▪ Fonction:

* Il dirige la plus grande partie du «trafic» des protéines


de la cellule.

* Sa principale fonction est de modifier, de concentrer et


d'emballer les protéines et les lipides produits dans le
RE.

* La maturation des protéines et la formation des


vésicules de sécrétion a lieu dans l'appareil de Golgi. Il
sélectionne les molécules constitutives des vésicules
d'exocytose.
La cellule et ses composants
4- Appareil de Golgi
La cellule et ses composants
4- Appareil de Golgi

Fonction:
compléter la
fabrication des
protéines:
« emballage » Quantité
des protéines 10 à 20 par
cellule
animale.
Organites de synthèse
Mitochondrie
La cellule et ses composants
5- Mitochondrie
• C’est la centrale énergétique de
la cellule.

•Taille de mitochondrie = taille


bactérie 1- 2 µm.

• Forme variable selon les espèces.

• Limiter par 2 membranes


séparées par un espace inter-
membranaire.

• La membrane interne se replie Mitochondries

Crêtes mitochondriales
Mitochondrie
5- Mitochondrie
• Se trouvent uniquement chez les eucaryotes.
• Plus abondantes près des lieux de consommation de l’ATP
(REG)
• L’ensemble de mitochondries= Chondriome
• Les chondriomes sont dynamiques grâce à leurs interaction
avec le cytosquelette, elle peuvent :
- être déplacées
- être déformées
- se diviser ou fusionner
• Le nombre de mitochondries dans la cellule est très variable.
5- Mitochondrie
Mitochondrie
Crêtes
mithochondriales
1 micron
membrane double

ribosome

Fonction:
Quantité respiration cellulaire
± 400 Elle extrait l’énergie de la nourriture
par cellule. (glucose) et de l’oxygène.
Organites de dégradation
Lysosome
La cellule et ses composants
6- Lysosome
▪ Organite bordé d’une
membrane, contenant des
hydrolases acides.

▪ Morphologie très variable.

▪ taille comprise entre: 0.2-


0.5um.

▪ Il contient une 50aine


d’enzymes qui dégradent
presque toutes les Les zones plus claires sont les régions où des
matières sont en train d'être digérées.
biomolécules.
6- Lysosome: fonction
Les lysosomes sont comme les « chantiers de démolition» de la
cellule puisqu'ils assurent les fonctions suivantes:

❖ digestion des particules ingérées par endocytose, en particulier


les bactéries, les virus et les toxines.

❖ dégradation des vieux organites usés ou non fonctionnels.

❖ dégradation et libération du glycogène, entre autres fonctions


métaboliques.

❖ dégradation des tissus inutiles comme les palmures entre les


doigts et les orteils du fœtus en voie de développement ou le
revêtement superficiel de l'utérus pendant la menstruation.

❖ dégradation du tissu osseux afin de libérer des ions calcium


dans le sang.
Dégradation et libération du glycogène, entre autres fonctions
métaboliques
Dégradation des vieux organites non fonctionnels
La cellule et ses composants : Lysosome
La cellule et ses composants
6- Lysosome Lysosomes

0.05 à
0.5 microns

Quantité
Une quarantaine Fonction:
par cellule. Destruction
de
substances.
Organites de dégradation
Peroxysome
La cellule et ses composants
7- Peroxysomes
▪ Les peroxysomes sont des vésicules (0.1-2 µm) qui
contiennent diverses enzymes puissantes ex:
❖les oxydases qui produisent H2O2
❖ les catalases pour décomposer H2O2

▪ Le rôle:
❖ le désamorçage des dangereux radicaux libres
(détoxification).
❖ l'oxydation des acides gras et métabolisme énergétique
Peroxysomes

catalase
• RH2 + 02 → R + H2O2 2 H2O

R'H2 R'

• R'H2 = phénol, acide formique,


formaldéhyde, alcool, …
• Foie, Rein, … rôle de détoxification 61
La cellule et ses composants
7- Peroxysomes
Organites de structure
Cytosquelette
La cellule et ses composants
8- Cytosquelette
*Le cytosquelette d'une cellule est l'ensemble organisé des
polymères biologiques de protéines qui lui confèrent l'essentiel
de ses propriétés structurales et mécaniques.

* Le cytosquelette est la charpente qui donne à la cellule sa


forme.

*Les composantes du cytosquelette sont renouvelées par


polymérisation en permanence
La cellule et ses composants
8- Cytosquelette
▪ Fonctions:
Le cytosquelette a diverses fonctions :

Forme de la cellule

Division de la cellule

Défense de la cellule

Mouvements de la cellule

Mouvements à l'intérieur de la cellule


La cellule et ses composants
8- Cytosquelette
▪ Classes: Il y a 3 classes de filaments du cytosquelette:
Microfilaments Microtubules Filaments intermédiaires
d’actine (ø : 7nm) (ø : 25 nm) (ø : 10nm)
La cellule et ses composants
8- 1: les microfilaments
• Ils sont les structures les plus minces du cytosquelette
(~5nm).

• Ils sont composés des filaments d'une protéine, l'actine.

• La plupart des microfilaments assurent la motilité ou les


changements de forme de la cellule.

exemple: les microfilaments d'actine interagissent avec la


myosine, une autre protéine, pour produire les forces de
contraction des cellules musculaires. .
• Lamellipodes (Locomotion)

• Forme de la surface de la cellule (Globules rouges et les


cellules intestinales)

68
La cellule et ses composants
8- 1: les microfilaments

Microfilaments visualisés
par immunofluorescence
Biologie Cellulaire Licence Bio-Math 2012

1.2. Le cytosquelette
Filaments d'actine :structure

70
Biologie Cellulaire

Le cytosquelette
Filaments d'actine :formation

71
La cellule et ses composants
8- 2: les filaments intermédiaires
• Ce sont des fibres protéiques solides et insolubles dont le
diamètre (~10nm) se situe entre celui des microfilaments et
celui des microtubules.

• Ils ont la même structure qu'une corde torsadée, ils


interviennent dans la morphologie cellulaire

• Ils constituent les éléments les plus stables et les plus


permanents du cytosquelette.

• Contrairement aux microtubules et aux microfilaments, ils ne


se lient pas à l'ATP et n’interviennent pas dans le déplacement
des substances intracellulaires.

• Rôle: Stabilité mécanique et adhésion.


La cellule et ses composants
8- 2: les filaments intermédiaires
La cellule et ses composants
8- 3: les microtubules
• Les microtubules sont les éléments du cytosquelette qui ont le
plus grand diamètre

• Constitués des sous-unités sphériques de protéines appelées


tubulines.

• Ils s'alignent pour constituer des protofilaments qui eux-


mêmes s'associent, par groupes de 13, pour composer les
tubes creux que sont les microtubules

• La plupart des microtubules sont disposés radialement autour


du centrosome, une petite région du cytoplasme voisine du
noyau.

• Les microtubules assurent le mouvement des organites ainsi


que l'emplacement de ces derniers dans la cellule. Ils forment
le fuseau mitotique.
La cellule et ses composants
8- 3: les microtubules
La cellule et ses composants
8- 3: les microtubules

SUBUNITÉ-β

ROUGE:
SITE DE
FIXATION
DE GTP

SUBUNITÉ-α

STRUCTURE DES MICROTUBULES


Alberts et al., 2002
Le cytosquelette
Biologie Cellulaire

Propriétés Microfilaments (filaments d’Actine) Filaments intermédiaires Microtubules


1.2. Le cytosquelette
Structure Deux filaments d’actines jumelés Protéines filamenteuses super- Tubes creux, dont les parois
enroulées dans des filaments consistent en 13 colonnes de
épais molécules de tubuline
diamètre 7 nm 8-12 nm 25 nm avec un lumen de 15 nm

Sous-unités Actine Une des différentes protéines Tubuline (a et b tubuline)


protéiques de la famille de la kératine
Principales - Maintien de la forme cellulaire -Maintien de la forme cellulaire - Maintien de la forme cellulaire
fonctions - ancrage du noyau et de (compression)
- Changement de forme de la cellule certains organites -Motilité cellulaire (cils et
- Contraction musculaire - formation de la lamina flagelles)
- Mouvement cytoplasmique continu nucléaire - mouvements des
- Motilité cellulaire (pseudopodes) chromosomes durant la division
- Division cellulaire (formation du cellulaire
sillon de clivage) - mouvements des organites

82
Organites de structure
Centriole
La cellule et ses composants
9- Centriole, centrosome
• Un centriole est constitué de l’association de 9 triplets de
microtubules.
• Diamètre 0.2-0.3 µm / Hauteur 0.4-0.7 µm
• Les centrioles sont aussi à l'origine des cils et des flagelles
• Le centrosome des cellules animales comporte 2 centrioles,
perpendiculaires l’un à l’autre
• 2 centrioles + matrice d'aspect granuleux

Centrosome
La cellule et ses composants
9- Centriole, centrosome
La cellule et ses composants
9- Centriole, centrosome
Communication cellulaire
Communication cellulaire

1ère échelle 2éme échelle


Système de jonction La communication à distance
cellule-cellule
(contact via des molécules
(contact direct entre les chimiques)
cellules)
Communication cellulaire
1 ère échelle
Cellule voisine (Contact direct entre les cellules)

Système de jonction cellule-cellule

Il y a trois types de jonctions communs dans les


cellules animales :

✓Jonction adhésive / d’ancrage (ex: desmosome)

✓Jonction serrée / étanche / occludens

1: Tight junction (zonula occludens)


2: Desmosome (zonula adhaerens)
✓Jonction gap / communicante 3: Desmosome (macula adhaerens)
4: Gap junction (nexus)
Communication cellulaire
1 ère échelle
Les systèmes de jonctions cellule - cellule

Dans les organismes formés de plus d’une cellule ( les pluricellulaires)


la plupart des cellules sont non seulement jointives mais forment
entre-elles des liens plus ou moins solides qui maintiennent la
cohésion du tissu ou de l’organisme et lui permettent de résister aux
contraintes.
Les jonctions entre les cellules peuvent être classés suivant leur
forme, leur structure ou encore leur fonction.

Les systèmes de jonction assurent la cohésion, l'adhésivité et la


communication au sein d´un tissu.

L'adhérence entre cellules homologues est un dispositif primordial de


l'architecture de nombreux tissus.
Communication cellulaire
1 ère échelle
Les systèmes de jonctions cellule - cellule

* Jonctions serrées (tight)

* Jonctions ouvertes (communicantes)

* Desmosomes
Communication cellulaire
1 ère échelle
a. Jonctions adhérentes ( adherens )/d´ancrage

- Une région où la membrane plasmique d'une cellule adhère à une cellule


adjacente. Elle est formé d'un ensemble de feuillets denses superposés
(cadhérines) soutenus et consolidés par des microfilaments (actine) ou par
des filaments intermédiaires qui se projettent de part et d'autre dans les
cellules voisines. Les jonctions peuvent exister sous forme de "points"
(spot) ou sous forme de "ceintures» .

Shéma représentatif d´une


jonction adhérente
Communication cellulaire
1 ère échelle
a. Jonctions adhérentes ( adherens ): (zonula) adherens

Jonction

(Desmoglobine)
Shéma représentatif d´une jonction adhérente
Communication cellulaire
1 ère échelle
a. Jonctions d´ancrage (desmosomes): macula adherens

Shéma représentatif d´une jonction adhérente


Communication cellulaire
a. Jonctions adhérentes ( adherens ): hemidesmosome
Communication cellulaire
1 ère échelle
b. Jonctions serrées ( occludens ) (Tight junction)
- Les jonctions étanches ne laissent aucun espace entre les
membranes. elles servent de joint pour empêcher l´échange du
matériel à travers la membrane.
- Les jonctions étanches ou jonctions serrées forment une ceinture
imperméable au pôle apical de la cellule.
- Particulièrement importantes pour les cellules épithéliales
intestinales, les conduits et cavités des glandes et la vessie, elles
empêchent les fluides de s'infiltrer en dehors, entre les cellules.

Cellule épithéliale de l´intestin


Communication cellulaire
b. Jonctions serrées ( occludens ) (Tight junction)
Communication cellulaire
1 ère échelle
b. Jonctions serrées ( occludens ) (Tight junction)

Elles sont constituées d’un réseau de fils protéiques, chaque fil se


constituant de protéines appelées occludine. La liaison de deux occludines
adjacentes rapproche étroitement les deux cellules et l’espace
intermembranaire est inexistant.

Shéma représentatif d´une jonction serrée


Communication cellulaire
1 ère échelle
b. Jonctions serrées ( occludens ) (Tight junction)
- Ce sont généralement des zonula de 0,1 μm de largeur entourant
la cellule.
- Les feuillets externes des deux membranes sont jointifs établissant
un contact si étroit qu’il obture complètement l’espace
intercellulaire et empêche le passage de toute substance.
2 membranes
plasmiques
cellule 1 cellule 2

Shéma
représentatif
d´une jonction 600 nm
serrée
Rangées
de protéines

Espace intercellulaire Moitié cytoplasmique


de la bicouche lipidique
Communication cellulaire
1 ère échelle

c. Les jonctions communicantes ou jonctions lacunaires (gap junction)

- Elles permettent de mettre en contact les cytoplasmes de deux


cellules adjacentes.
- Elles sont formées d’un canal appelé connexon qui se compose
de six protéines de connexines. Ces canaux peuvent avoir une
configuration ouverte ou fermée.

Shéma représentatif
d´une jonction GAP
1ère échelle: Les systèmes de jonctions cellule - cellule
Les jonctions communicantes ou jonctions lacunaires (gap junction)

Shéma représentatif d´une jonction GAP


Communication cellulaire
1 ère échelle

c. Les jonctions communicantes ou jonctions lacunaires (gap junction)

L’ouverture des jonctions


communicantes permet
l’ouverture des canaux et le
passage de petites molécules
d’une taille allant jusqu’à
1200Da.

Shéma représentatif d´une jonction GAP


Classification fonctionnelle
1 - Jonctions d'ancrage
attachent les cellules et leur cytosquelette
2 - Jonctions étanches
soudent les cellules entre elles
3 - Jonctions communicantes
font communiquer les cellules entre-elles

104
• Résumé

Fig 19-19

105
Communication cellulaire

2 éme échelle

La communication à distance
(contact via des molécules chimiques)
Communication cellulaire
2éme échelle: Etat pluricellulaire

Moyens de communication à distance entre les cellules et de


façon plus large entre les tissus.

Diffusion de molécules chimiques dans le milieu

Suivant la distance parcourue par la molécule

Communication Communication Communication


Autocrine Paracrine Endocrine
Communication cellulaire
2 éme échelle

Les molécules chimiques diffusées dans le milieu


(Ayant un effet sur des cibles spécifiques)

Hormone: substance secretée par le système endocrinien. Ex:


progesterone, oestrogène, etc..

Facteur de croissance: substance secrétée par plusieurs types


cellulaires et nécessaire pour la croissance (prolifération, différenciation).
Ex: angiopoiétine, EGF, etc

Cytokines: substance secretée généralement par le système immunitaire


et agit sur d´autres cellules pour en réguler l´activité ou la fonction Ex:
chimiokines, interferons, etc
Communication cellulaire
2 éme échelle

La distance parcourue est courte

Signalisation paracrine & autocrine


Communication cellulaire
2éme échelle: Etat pluricellulaire
Signalisation paracrine & autocrine

❑ Communication autocrine
La molécule signal sécrétée par une
cellule A agit en retour sur cette
même cellule pour modifier sa
propre sécrétion ou la transcription
de gènes.

❑ Communication paracrine
La molécule signal sécrétée par
une cellule émettrice (A)
modifie l'activité de cellules
cibles (B) qui sont dans un
environnement proche de la
cellule émettrice mais qui sont
de types différents
Communication cellulaire
2éme échelle: Etat pluricellulaire
Signalisation paracrine & autocrine

▪ Autocrine: Le message agit sur la


cellule émettrice. Espace peu important

▪ Paracrine: Le message agit sur les


cellules qui sont à proximité de la
cellule émettrice.
Communication cellulaire
2 éme échelle

La distance parcourue est longue

Signalisation endocrine
Communication cellulaire
2éme échelle: Etat pluricellulaire
Signalisation Endocrine
Endocrine: Le message passe par le milieu intérieur
circulant (Sang) pour agir sur des cellules particulières
situées à distance importante de la cellule émettrice
Communication cellulaire
2 éme échelle
2. Signalisation endocrine

- La plus connue et la plus étudiée, elle a donné naissance à une


discipline l'endocrinologie. La molécule signal est sécrétée par une
cellule A et est déversée dans la circulation générale qui la
véhicule vers sa cellule cible (B), en général très éloignée de la
cellule A.

Origine cellulaire du signal :


- Cellules des glandes endocrines
- Cellules endocrines au sein d'un organe
- Cellules neuronales
Communication cellulaire
2 éme échelle
2. Signalisation endocrine
Communication cellulaire
2éme échelle: Etat pluricellulaire
Signalisation Endocrine

Cellule émettrice

Problématique:
Message
(molécule) Comment la cellule effectrice
détecte le message ?

Cellule effectrice
Communication cellulaire
2éme échelle: Etat pluricellulaire
Signalisation Endocrine
Solution:
✓ La perception de l’information implique que la
présence de message (molécule) soit détectée
par la cellule effectrice.

✓ Une autre molécule qui reconnaît et lie la


molécule informative doit donc exister au niveau
de la cellule effectrice: Récepteur.
Communication cellulaire
2éme échelle: Etat pluricellulaire
Signalisation Endocrine

Le récepteur

Un récepteur peut être définit comme une structure


moléculaire (protéine, souvent une glycoprotéine) qui
interagit spécifiquement avec un «messager» (hormone,
facteur de croissance, cytokine).
Communication cellulaire 2 éme échelle
2. Signalisation endocrine

EGFR
ligand

Domaine extracellulaire

Domaine transmembranaire

Domaine intracellulaire

Exemple: Récepteur de facteur de croissance


(Epidermal Growth Factor) EGF-R
Communication cellulaire 2 éme échelle
2. Signalisation endocrine
Problématique: Comment la cellule effectrice détecte le
message?

2 possibilités

La substance est hydrophobe La substance est hydrophile

Elle peut facilement franchir la Elle ne peut pas franchir la


membrane plasmique membrane plasmique

Activation direct de
l’effecteur intracellulaire Nécessité d’un intermédiaire
« Récepteur sur la cible » « récepteur sur la membrane»
Communication cellulaire 2 éme échelle
2. Signalisation endocrine
La substance est hydrophobe
Exemple: récepteur aux stéroïdes
Communication cellulaire 2 éme échelle
2. Signalisation endocrine
La substance est hydrophile

* Elle nécessite une reconnaissance à la surface de la cellule par un récepteur.

* Nécessité d’un second messager générer par l’activité de récepteur,


capable de transmettre l’information à l’intérieur de la cellule à travers le
déclenchement d´une série de réactions chimiques qu´on appelle les
signaux de transduction ou cascade de signalisation.
Communication cellulaire 2 éme échelle
2. Signalisation endocrine
La substance est hydrophile

Récepteur membranaire

Signaux de
transduction

Apoptose Adhésion

Prolifération Différenciation
Communication cellulaire 2 éme échelle
2. Signalisation endocrine

La substance est hydrophile

Il existe 3 catégories principales de récepteurs

Canaux ioniques Récepteurs couplés Récepteurs à activité


ligand- dépendant aux protéines G enzymatique
Communication cellulaire
2 éme échelle
2. Signalisation endocrine
2-1- Récepteurs à activité de canal ionique
Famille de récepteurs avec peu de membres mais rôle
physiologique majeur. Ces récepteurs sont des canaux
ioniques activés par liaison d’un médiateur.
2-1- Récepteurs à activité de canal ionique
2-1- Récepteurs à activité de canal ionique
Communication cellulaire
2 éme échelle
2. Signalisation endocrine
2-1- Récepteurs à activité de canal ionique
Mode de fonctionnement

Liaison médiateur

récepteur à fonction de canal ionique

modification de la conformation

entrée d ’ions

réponse de la cellule
Communication cellulaire 2 éme échelle
2. Signalisation endocrine
▪ 2-1- Récepteurs couplés aux protéines G

Les protéines G sont des protéines qui permettent le transfert


d'informations à l'intérieur de la cellule. Elles participent ainsi à
l’activation de différentes cascades de signalisation.
Ces protéines sont appelées
ainsi car elles utilisent
l'échange de GDP en GTP
comme un « interrupteur
moléculaire ou molecular
switch » pour déclencher ou
inhiber des réactions
biochimiques dans la cellule.
Communication cellulaire
2éme échelle: Etat pluricellulaire
Signalisation cellulaire
Récepteurs couplés aux protéines G
Communication cellulaire 2 éme échelle
2. Signalisation endocrine
▪ 2-3- Les récepteurs à activité enzymatique (protéine kinase)

*Récepteurs activés par des


médiateurs protéiques à rôle de
facteurs de croissance
* Activité enzymatique « kinase »:
phosphorylation (greffe d’un groupe
phosphate donné par une molécule
d ’ATP) sur l´hydroxyle d’un acide
aminé tyrosine (tyrosine kinase),
lysine ou thréonine (sérine/thréonine
kinase).
Exemples:Insuline, VEGF (vascular endothelial growth factor), EGF (epithelium
growth factor): :
Récepteurs à activité protéine kinase
Communication cellulaire
2 éme échelle
2. Signalisation endocrine
▪ 2-3- Les récepteurs à activité protéine kinase
Mode de fonctionnement
Liaison médiateur-récepteur

phosphorylation de protéines
intracellulaires

activation de la transcription

synthèse d ’ARN messagers

synthèse de protéines

croissance cellulaire
Communication cellulaire
2 éme échelle
▪ Résumé
Les cellules communiquent entre eux à travers la libération
d´une molécule message soit de:
❖ nature hydrophobe, qui agit directement sur le récepteur
intracelluaire de la cible.
❖ nature hydrophile qui agit à travers un récepteur
membranaire qui va indirectement transmettre l’information à
l’intérieur de la cellule à travers le déclenchement d´une série
de réactions chimiques qu´on appelle les signaux de
transduction ou signalisation cellulaire.
❖ La signalisation cellulaire est la communication entre les
cellules des organismes multicellulaires qui assure la régulation
de leur développement, leur organisation en tissu, leur
croissance, leur division et la coordination de leurs fonctions.
Plan du cours
1. Qu’est ce que le vivant
2. Niveaux de complexité du vivant
3. Théorie cellulaire
4. Rappels de biochimie
5. La cellule et ses composants
a- Membrane plasmique
b- Noyaux
d- Cytoplasme et les organites
6. La synthèse des protéines
7. Communication cellulaire
8. Multiplication cellulaire
9. La mort cellulaire
10. Les tissus
A retenir
1- Toutes les cellules de l’organisme ont le même ADN (issues d’une seule cellule
formée au moment de la fécondation)
2- L’ADN est constitué d’une succession de nucléotides

3- L’ADN porte l’information génétique (Géne)

4- Un gène est un fragment de l’ADN

5- Il y a plusieurs gènes dans l’ADN

6- A une séquence d’ADN (un gène) correspond une séquence en AA d’une protéine
Niveaux d’organisation

1- Nucléotide
2- Paire de bases

3- Génes
4- ADN

5- Chromosome
Multiplication cellulaire
▪ La division cellulaire est le mode de multiplication de toute
cellule.

▪ On parle de la mitose lors de la reproduction asexuée et d´une


méiose lors d´une reproduction sexuée.

▪ La mitose est le processus normal de la division des cellules


somatiques.

▪ Elle se produit lorsque l'organisme a besoin de plus de cellules


pour sa croissance, pour des réparations ou pour le remplacement
de cellules.

▪ La mitose produit deux cellules filles identiques qui ont le même


contenu chromosomique que la cellule mère.
La mitose
Les étapes de la Division Cellulaire
(Cycle Cellulaire)
I- Interphase (avant Mitose)
– Période d’activité et croissance
dans la cellule
– Réplication de l’ADN

II- La Mitose
– Division du noyau en deux
parties identiques

III- Cytocinèse (après mitose)


Séparation/division des deux
noyaux et du contenu de la cellule CYCLE CELLULAIRE
en deux cellules filles.
Les étapes de la Division Cellulaire
(Cycle Cellulaire)

• Interphase
• Prophase
• Métaphase
Mitose
• Anaphase
• Télophase
• Cytocinèse http://www.cellsalive.com/mitosis.htm
I-Interphase
▪ Période entre la fin d´une division et le début d´une autre division.
▪ 95% de la durée d’un cycle cellulaire correspond à l’interphase.

Environ : 23 h interphase 24 h cycle


1h mitose cellulaire

Interphase

Sous phase G1 Sous phase S Sous phase G2


11 h 8h 4h
I-Interphase
I-1 Sous phase G1
▪ les cellules ont une activité métabolique, elles synthétisent les
protéines propres aux tissus dont elles font partie et croissent
rapidement.
▪ C'est la phase dont la durée est la plus variable:

La phase G1 = qlqs minutes à qlqs heures

Chez les cellules qui se divisent fréquemment

La phase G1 = des jours à des années

Chez celles qui se divisent moins souvent


▪ A la fin de G1, les centrioles commencent à se répliquer en vue de la
division cellulaire.
I-Interphase
I-1 Sous phase S

▪ Pendant la phase S, l'ADN se réplique de sorte que les deux cellules


qui seront produites reçoivent des copies identiques du matériel
génétique.

▪ Il y a formation de nouvelles histones qui sont assemblées en


chromatine.

▪ Ce qui est sûr, c'est que la mitose ne peut pas se dérouler


correctement si la phase S n'a pas réussi.
Interphase – Sous phase G2
* La dernière phase de l'interphase (G2) est très courte

* Les enzymes et les autres protéines nécessaires à la division


sont synthétisées et amenées aux sites appropriés.

* À la fin de G2, la réplication des centrioles, amorcée en G1 est


terminée. La cellule est maintenant prête à se diviser.

*La croissance et les processus cellulaires habituels se


poursuivent pendant toute la durée des phases S et G2.
Méiose
I- La méiose
• Elle concerne les cellules sexuelles et consiste en deux
divisions successives du noyau avec seulement un cycle
de réplication de l'ADN, aboutissant à la réduction de
moitié du nombre de chromosomes.

• La méiose permet le passage du stade diploïde (2n) au


stade haploïde (n) lors de la formation des cellules
germinales (gamètes).
I- La méiose
Les gamètes sont produits par méiose.

Cellule germinale à 46 chromosomes

Gamètes à 23 chromosomes

Au cours de la méiose, les chromosomes


homologues se séparent.
I- La méiose
Comparaison mitose /méiose

Mitose :
1 cellule à 46 chromosomes 2 cellules à 46 chromosomes

Méiose :
Cellule à 46 chromosomes 4 Cellules à 23 chromosomes
I- La méiose
I- La méiose Un chromosome
Son homologue
Cellule à deux chromosomes

Chaque chromosome se dédouble

Les chromosomes se spiralisent

Les homologues (dédoublés) se


séparent (première division méiotique =
division réductionnelle) Méiose I

Méiose II
Les copies se séparent (deuxième
division méiotique = division
équationnelle)
I- La méiose
Cellule à 5 paires de
5
chromosomes 4 2 5
homologues. 2 3
1 4
1
Au cours de la 3
méiose, les
chromosomes
homologues se
séparent.
3 34
1 5 2
2 4 5 1
Gamètes ne contenant qu'un seul
exemplaire de chaque chromosome
I- La méiose
À chaque méiose, la séparation des
homologues se fait au hasard.

5 4 5 4 5 4
4 4 4
3 2 3 2 3 2
1 3 1 3 1 3
21 21 21
OU OU

31 1 5 4 3 1
5 2 3 1 2 1 5 1 2 5 4 3
2 4 4 5 3 4 2 3 4 25

Etc.

Une cellule humaine à 46 chromosomes peut former plus de 8 millions de


gamètes différents selon la façon dont se séparent ses homologues à la
méiose.
I- La méiose
Méiose : 2 divisions successives
Méiose I 46 x 2
• prophase I
• métaphase I
• anaphase I
46 46
• télophase I

23 23 23 23

Méiose II
• prophase II
• métaphase II
• anaphase II
• télophase II
Plan du cours
1. Qu’est ce que le vivant
2. Niveaux de complexité du vivant
3. Théorie cellulaire
4. Rappels de biochimie
5. La cellule et ses composants
a- Membrane plasmique
b- Noyaux
d- Cytoplasme et les organites
6. La synthèse des protéines
7. Communication cellulaire
8. Multiplication cellulaire
9. La mort cellulaire
10. Les tissus
MORT CELLULAIRE

Il existe 2 types de mort cellulaire:

✓ APOPTOSE
✓ NECROSE
I- Apoptose
▪ L’apoptose est un processus de mort cellulaire programmée
génétiquement.

▪ Elle concerne des cellules isolées, et non pas des groupes


de cellules.

▪La mort cellulaire programmée est le plus souvent un


mécanisme physiologique de « suicide » cellulaire essentiel
au développement, à la maturation, et au renouvellement
normal des tissus.

▪ L’apoptose conditionne l’homéostasie cellulaire.

▪ L’apoptose est directement impliquée dans différentes


pathologies.
I- Apoptose
I-1. Rôle physiologique

▪ homéostasie : évite l’excès de cellules


▪ éliminer les cellules potentiellement dangereuses
▪ éliminer les cellules qui gênent le développement
▪ éliminer les cellules infectées par des virus
▪ éliminer les cellules vieilles
I- Apoptose
I-2. Modifications morphologiques

▪ La ségrégation de la
noyau
chromatine à la périphérie
de l’enveloppe nucléaire

▪ La condensation du Condensation du noyau (pyknose)


cytoplasme et la formation
d’invaginations des
membranes plasmiques et
nucléaires, donnant un bourgeons
aspect de bourgeon à la
surface membranaire Condensation du cytoplasme
périphérique.
NB. Ces processus ne déclenchent aucune réaction inflammatoire
I- Apoptose
I-2. Modifications morphologiques
Condensation du noyau (pyknose)
▪ L’évolution des invaginations
membranaires aboutit à la
fragmentation de la cellule en
corps apoptotiques, vésicules bourgeons
membranaires contenant le
cytoplasme et les organites . fragmentation cytoplasme
fragmentation noyau

▪Les corps apoptotiques sont


rapidement phagocytés
principalement par les
macrophages ou les cellules
voisines. Vésicules
(corps Phagocytose
apoptotiques)
NB. Ces processus ne déclenchent aucune réaction inflammatoire.
I- Apoptose
I-2. Modifications morphologiques

Cellule
vivante
Cellule
apoptotique
Photographie par microscopie électronique à balayage de
cellules de sarcome de souris vivantes
I- Apoptose
I-3. Modifications biochimiques

Clivage des protéines :Protéines de cytosquelette : Lamine

Pontage des protéines : Association des Protéines que


normalement ne devrait pas être

Clivage de l´ADN

Modification de la membrane
I- Apoptose
I-4 Causes

Les signaux apoptotiques peuvent être:

• Absence de facteurs de croissance


• Stress
•Lésion d´ADN
• Réception de signaux de mort d´une cellule voisine: le facteur de
nécrose tumorale (TNF)
I- Apoptose
I-4. Physiopathologie

prolifération apoptose
apoptose prolifération

• SIDA ou infections virales • Cancer


• Maladies dégénératives • Maladies auto-
• anémie aplasique immunes
• maladies du foie induites par
toxine (alcool…)
Nécrose
II- Nécrose
▪ La nécrose est un phénomène passif faisant suite à une
agression extérieure.

▪ La nécrose est un processus dégénératif qui intervient dans


des cellules ayant subi des dommages physiques, chimiques
ou osmotiques.

▪ La nécrose cellulaire désigne les modifications


morphologiques irréversibles coïncidant avec la mort cellulaire.
Ces modifications touchent aussi bien le noyau que le
cytoplasme.
II- Nécrose
I-1. Modifications morphologiques

♦ Une modification de la perméabilité membranaire entraînant


une dilatation du cytoplasme et des organites ; la cellule se
gorge d’eau.
♦ La synthèse protéique diminue.

NB. Ces processus déclenchent des réactions inflammatoires


II- Nécrose
I-1. Modifications morphologiques

♦ La dénaturation protéique et la digestion des organites par


les enzymes protéolytiques des lysosomes.

La rupture des membranes conduit à la libération dans le


♦ milieu environnant du contenu cytoplasmique, déclenchant
une réaction inflammatoire.

NB. Ces processus déclenchent des réactions inflammatoires


II- Nécrose
I-2. Causes

▪ Anoxie, en particulier ischémie.


▪ Agents physiques, trauma mécanique, thermique,
radiations.
▪ Agents chimiques et médicamenteux.
▪ Agents infectieux : virus, bactéries, champignons,
parasites.
▪ Déséquilibres nutritionnels.
II- Nécrose
I-3. Apoptose vs Nécrose: caractéristiques morphologiques
a

a: condensation de l’ADN,
dislocation des organites ;
b: bourgeonnement de la
membrane plasmique et formation d b
des corps apoptotiques ;
c: phagocytose des corps
apoptotiques
d: rupture de la membrane
plasmique e
e: libération dans le milieu c
environnant du contenu cellulaire
c
II- Nécrose
I-3. Apoptose vs Nécrose: caractères différentiels

Apoptose Nécrose
Physiologique Pathologique
Suicide Assassinat
Processus actif Processus passif

Induction intrinsèque (organisme) Induction extrinsèque


(environnement)
Affecte les cellules isolément Affecte les tissus
Atteinte nucléaire Noyau longtemps intact
Organelles intactes Altération des organelles

Membrane cellulaire intact Rupture de la membrane


cellulaire
Pas d´inflammation Inflammation
Qu’est-ce qu’un tissu ?

C’est un ensemble de cellules

ayant la même structure

et la même fonction
Le tissu
Qu’est-ce qu’un tissu ?

C’est un ensemble de cellules ayant la même


structure et la même fonction

Il existe 4 types de tissus:


o Épithélium
o Tissu conjonctif
o Musculaire
o Nerveux
I. Définition
1er Type de tissu: Épithélium Le tissu

✓ Un tissu épithélial ou épithélium se définit comme un ensemble de


cellules jointives.
✓ L’épithélium est un ensemble de cellules (tissu) recouvrant la surface
externe et les cavités internes de l'organisme.
✓ - Les épithéliums reposent toujours sur un tissu conjonctif par
l'intermédiaire d'une membrane basale assurant ainsi la cohésion. Ils
reçoivent les nutriments du tissu conjonctif sous-jacent par diffusion au
travers de la membrane basale.
✓ - Les épithéliums remplissent deux fonctions physiologiques non
exclusives l'une de l'autre : fonction de revêtement et fonction
glandulaire.
1er Type de tissu: Épithélium
II. Caractéristiques
Les tissus épithéliaux possèdent de nombreuses caractéristiques qui
les distinguent des autres types de tissus

➢ Polarité
➢ Jonctions spécialisées
➢ Soutien de tissu conjonctif
➢ Innervation et vascularisation
1er Type de tissu: Épithélium
II. Caractéristiques
1. Polarité
Les cellules épithéliales possèdent deux régions principales:
- Une région apicale
- Une région latéro-basale

Tous les épithéliums présentent une polarité: les cellules de la


région apicale n´ont ni la même structure ni la même fonction que
celles situées dans la région basale
1er Type de tissu: Épithélium
II. Caractéristiques
1. Polarité
Région apicale
• régulation l´apport d´eau et de
nutriment.
• régulation de la sécretion.
• protection

Région latérale
• adhésion et contact cellulaire.
• communication cellulaire

Région basale
• contact avec la lame basale
1er Type de tissu: Épithélium
II. Caractéristiques
2. Jonctions spécialisées
1er Type de tissu: Épithélium
II. Caractéristiques
3. Soutien de tissu conjonctif

Membrane basale

La membrane basale est élaborée en grande partie par le tissu


conjonctif sous-jacent et elle renforce l´épithélium en l´aidant
à résister à l´étirement et aux déchirures
1er Type de tissu: Épithélium
II. Caractéristiques
4. Innervation et vascularisation

- Les tissus épithéliaux sont parfois riche en fibres nerveuses, mais


ils sont toujours avasculaires (ils ne contiennent pas de vaisseaux
sanguins).

- Les cellules épithéliales sont nourries par des substances qui


diffusent à partir des capillaires sanguins du tissu conjonctif sous-
jacent.
1er Type de tissu: Épithélium
II. Caractéristiques
4. Innervation et vascularisation
• Epithélium de revêtement
Epithélium de revêtement
I. Définition
- Ils forment le revêtement des cavités de l'organisme ainsi que
la surface du corps.

- Les épithéliums de revêtement sont des tissus de surface exerçant


des fonctions de barrière, de protection et, parfois, d’absorption.

- Les épithéliums de revêtement au sens strict du terme ont pour


caractéristique commune de reposer sur une couche de tissu
conjonctif dont l'épaisseur est au moins égale à celle de
l'épithélium.

- L'organisme est entièrement limité par le revêtement cutané


(peau) qui constitue une interface entre le monde extérieur et le
milieu intérieur. Cet épithélium de revêtement est l'épiderme.
.
Epithélium de revêtement
I. Définition
Par ailleurs, un certain nombre de tissus sont considérés comme
apparentés aux tissus épithéliaux de revêtement car ils n'en présentent
pas toutes les caractéristiques: il s’agit des endothéliums et des
mésothéliums, se sont les épithéliums des cavités de l´organisme.

- Les endothéliums sont constitués de cellules endothéliales et


forment le tissu de revêtement de la surface endoluminale des
vaisseaux. A la différence des cellules épithéliales, les cellules
endothéliales ne sont pas toujours réunies par des jonctions serrées et
reposent sur un tissu conjonctif peu développé , nommé couche sous-
endothéliale.
.
Exemples des cavités closes (cavités cardiaques et vasculaires) dont les
épithéliums de revêtement sont des endothéliums

Toutes les lumières des vaisseaux sont délimitées par un


épithélium pavimenteux simple; il porte le nom d'endothélium.
Le tissu
Epithélium de revêtement

artère normal

endothélium

Endothéliums

Muscle lisse
Shéma d´une coupe transversale d´un artère humain
Epithélium de revêtement
I. Définition
- Le mésothélium est un tissu biologique constitué d'une couche de
cellules mésothéliales simple, pavimenteux, qui tapisse la surface des
cavités séreuses de l'organisme. Le tissu conjonctif sous-jacent y est
peu développé et nommé couche sous-mésothéliale. Les cellules sont
unies entre elles par des complexes de jonctions et des desmosomes
permettant une bonne étanchéité de la couche de cellules.

- Les mèsothéliums participent à la formation des tuniques


séreuses de l’organisme c’est-à-dire le péritoine, les plèvres et le
péricarde.
Plèvre
Mésothélium

Péritoine

Péricarde
Epithélium de revêtement
II. Classification

Classification

Nombre de couche Forme des cellules


Epithélium de revêtement
II. Classification
a. Nombre de couche
- Epithélium simple: comporte une seule couche de cellules
- Epithélium stratifié: c´est une superposition d´au moins
deux couches de cellules
Epithélium de revêtement
II. Classification
a. Forme de cellules
- Les cellules squameuses ou
pavimenteuses: aplaties et
semblables á des écailles.

- Les cellules cuboïdes: en forme de


boite et à peu près aussi hautes que
larges.

- Les cellules prismatiques ou


cylindriques: en forme de colonne et
de deux à cinq fois plus hautes que
larges
Epithélium de revêtement
II. Classification: Nombre de couche + forme des cellules
Les épithéliums sont classés selon la forme
des cellules et le fait qu'il y ait une ou
Épithélium plusieurs couches de cellules.
pavimenteux (ou
Épithélium
squameux) simple
pavimenteux
(une seule couche
stratifié
de cellules)

Épithélium
Épithélium cubique
cubique simple stratifié

Épithélium Épithélium
prismatique (ou prismatique
cylindrique) (cylindrique)
simple stratifié

Membrane basale
Epithélium de revêtement
III. Fonction
Protection: vis à vis du milieu extérieur qui peut être mécanique grâce à la
cohésion des cellules entre elles. La protection peut également être chimique
grâce au mucus synthétisé par les cellules épithéliales (estomac)

Absorption: notamment au niveau de l'intestin où les différenciations


apicales augmentent la surface d'échange.

Mouvements: grâce à la présence de cils vibratiles.

Echanges: air / sang ; urine / sang

Réception de messages sensoriels par l'intermédiaire des différenciations


apicales des cellules auditives, des cellules gustatives...

Renouvellement des épithéliums: grâce aux cellules souches


caractérisées par leur état indifférencié, leur durée de vie longue et leur
capacité de division.
• Epithélium glandulaire
Epithélium glandulaire
I. Définition

Les cellules des épithéliums glandulaires sont groupées en glandes,


elles élaborent des substances et les rejettent hors d'elles.

Une glande: une ou plusieurs cellules qui élaborent et secrètent un


produit particulier.
Epithélium glandulaire
II. Type

- Glandes exocrines dont le produit de sécrétion est acheminé vers


l'extérieur ou dans un organe creux par un ou des canaux excréteurs

- Glandes endocrines qui déversent leur produit de sécrétion (appelé


hormone) dans le sang.
Epithélium glandulaire
II. Type
1. Glandes exocrines
-Sont beaucoup plus nombreuses que les glandes endocrines
-Toutes les glandes exocrines déversent leurs secrétions dans des
cavités du corps ou à sa surface (peau).

-On distingue deux types:


- Glandes exocrines unicellulaires
- Glandes exocrines multicellulaires
Epithélium glandulaire
II. Type
1. Glandes exocrines
a. Glandes exocrines unicellulaires
- Ce sont essentiellement les glandes unicellulaires intra-épithéliales. Ce
sont les cellules à mucus que l'on trouve dans l'épithélium de revêtement
de l'intestin ou au niveau de l'épithélium respiratoire.

- Ce mucus est destiné à la protection de l'épithélium de revêtement


Epithélium glandulaire
1. Glandes exocrines
a. Glandes exocrines unicellulaires

Exemple 1: Cellules des voies respiratoires

Cellules ciliées responsables du déplacement du mucus dans les voies


respiratoires. Cet épithélium recouvre les voies respiratoires.
Glandes exocrines unicellulaires

Exemple 2: Cellules à mucus de l’intestin

La cellule a une forme allongée,


comme toutes les cellules
prismatiques, et elle contient
une grosse vésicule remplie de
mucus (en rose sur l'image).
C'est ce mucus qui est sécrété
par la cellule.

Cellules à mucus de l’intestin


(épithélium prismatique simple)
Epithélium glandulaire
1. Glandes exocrines
b. Glandes exocrines pluricellulaires

- Quelques cellules glandulaires sont groupées en amas pour former une


formation glandulaire individualisée.
Exemple : amas intra-épithélial au niveau de la muqueuse nasale
Epithélium glandulaire
2. Glandes endocrines

- Elles sont formées de cellules qui déversent leur produit de sécrétion


directement dans le sang.

- Elles sont donc entourées d'un tissu conjonctif très vascularisé.


Le tissu
Epithélium glandulaire
Glandes endocrines
2ème Type de tissu: Tissu conjonctif
I. Définition

- Les tissus conjonctifs sont des tissus dont les cellules sont
séparées par de la matrice extracellulaire contrairement aux
épithéliums où les cellules sont jointives.

- Les tissus conjonctifs sont des tissus qui ont pour principale
fonction de servir de soutien et de protéger les autres tissus corporels.
Ils sont localisés entre les différents organes et représentent une très
grande partie du tissu cellulaire de l'organisme.

- tissus conjonctifs sont essentiellement constitués par des cellules,


notamment des fibroblastes qui fabriquent un autre constituant majeur,
les fibres principalement de collagène, qui confèrent une grande
résistance au tissu conjonctif.
2ème Type de tissu: Tissu conjonctif
II. Strcuture
Ils sont constitués de 3 éléments:

- Des fibres: servent au soutien, il y a trois types: les fibres de collagènes, les
fibres élastiques et les fibres réticulaires.

- Une substance fondamentale: materiau sans forme définie qui comble


l´espace entre les cellules. Elle est composée de liquide interstitiel, de
proteine d´adherence et de proteoglycanes.

- Des cellules non-jointives: chaque grande classe de tissu conjonctif possède un


type fondamental de cellules
2ème Type de tissu: Tissu conjonctif
II. Strcuture
cellules
Les tissus conjonctifs sont
formés de trois
composantes:

1. Des cellules séparées les


unes des autres (elles ne
sont pas jointes comme
dans un épithélium)
2. Des fibres protéiques
3. Une substance fibres
fondamentale (liquide ou
solide) qui baigne Substance
l'ensemble fondamentale
2ème Type de tissu: Tissu conjonctif

Fibres:
Collagène *Les fibroblastes fabriquent les
fibres du tissu.
Fibres élastiques
*Les globules blancs (il y en a
Fibres réticulaires plusieurs sortes différentes)
repèrent et détruisent les micro-
organismes qui pourraient envahir
Cellules: le tissu.

Fibroblastes *Les cellules adipeuses


accumulent du gras.
Globules blancs
Cellules adipeuses
2ème Type de tissu: Tissu conjonctif
III. Types de tissus conjonctifs

En fonction de l’importance de l’un ou l’autre des constituants, on


distingue:
- les tissus conjonctifs lâches riches en cellules

- les tissus conjonctifs denses riches en fibres

- les tissus conjonctifs spécialisés avec une substance


particulière
2ème Type de tissu: Tissu conjonctif
III-1- Tissus conjonctifs lâches
Exemple de tissu conjonctif lâche: le tissu adipeux
= tissu conjonctif lâche envahi par des
cellules adipeuses (adipocytes)
Cellule adipeuse
(adipocyte)

Vésicule remplie Noyau et organites


cellulaires
de gras
2ème Type de tissu: Tissu conjonctif
III.2 Tissus conjonctifs denses

Les tissus conjonctifs denses

Tissus conjonctifs pauvres en cellules (fibrocytes à activité réduite)


et dont la MEC est essentiellement occupée par des fibres

Rôle principalement mécanique (soutien)

TC fibreux denses: TC élastique


collagène ++ Élastine+++
2ème Type de tissu: Tissu conjonctif
III-2- Tissus conjonctifs denses
Exemple de tissu conjonctif dense: tendons et ligaments
2ème Type de tissu: Tissu conjonctif
III-3- Tissus conjonctifs spécialisés
Le tissu conjonctif spécialisé se caractérise par la présence
de cellules particulières et/ou une substance fondamentale
particulière. On distingue:

- Le tissu cartilagineux: les cellules sont des chondrocytes et


la substance fondamentale est solide (chondriontine-
phosphate).

- Le tissu osseux: les cellules sont des ostéocytes et la


substance fondamentale est solide (riche en calcium).

- Le tissu sanguin: les cellules sont des globules rouges et


blancs et la substance fondamentale est liquide (le plasma)
2ème Type de tissu: Tissu conjonctif
III-3- Tissus conjonctifs spécialisés
Exemple de tissu conjonctif spécialisé: tissu cartilagineux

Formé par des cellules indifférenciées : les chondroblastes. Chondroblastes


matures = chondrocytes
Substance fondamentale: fibres de collagène enrobées d’une substance
solide chondroïtine-phosphate.

Chondrocytes

Chondroïtine-
phosphate et
collagène (on ne peut
pas voir le collagène, il a le
même indice de réfraction
que la chondroïtine)
2ème Type de tissu: Tissu conjonctif
III-2- Tissus conjonctifs spécialisé
Exemple de tissu conjonctif spécialisé: tissu osseux

Formé de cellules, les ostéoblastes. Ostéoblastes matures = ostéocytes.


Substance fondamentale gelatineuse: fibres de collagène (flexibilité) +
minéraux, phosphate et calcium (rigidité).

Ostéocytes

Matrice solide
(riche en sels
calciques)
2ème Type de tissu: Tissu conjonctif
III-2- Tissus conjonctifs spécialisé
Exemple de tissu conjonctif spécialisé: tissu sanguin

Formé de cellules (globules rouges et blancs).


La substance fondamentale est liquide: le plasma sanguin.

Globules rouges
Globules blancs

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