Maths Exos - TD

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S’élever par l’effort

𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 = 2𝑖 sin 𝑥

2
215
∫ 𝑥 2 (2 − 𝑥)12 𝑑𝑥 =
1365
0

Proposé par :
Chedel Maïck AKABI,
Professeur Certifié des Lycées, Chercheur à la Faculté des Sciences et Techniques en
Mathématiques (Master)

Achille YANGA,
Professeur Certifié des Lycées, Chercheur à la Faculté des Sciences et Techniques en
Mathématiques (Master)

(𝑒 𝑥 )′ = 𝑒 𝑥

Vol. 1 Terminale D
Réalisé par Achille YANGA et Chedel AKABI (+242) :068080781 ;068804180

AVANT PROPOS
Ce fascicule, de la collection « MON FASCICULE DE MATHS POUR LE BAC », a
été élaboré pour répondre aux exigences précises du nouveau programme des classes de
Terminales D et BG.

Il comporte trois grandes parties à savoir :


- Les notes du cours : volume n◦ 0 ;
- Un recueil d’exercices d’application et type BAC, y compris les sujets
de révision (volume n◦ 1) ;
- Le corrigé d’exercices (solution du volume n◦ 1.)

Cependant, la possession rien que du volume n◦ 1 ne donne pas accès à la


compréhension presque ou parfaite de la matière.
Pour en savoir plus sur MON FASCICULE DE MATHS POUR LE BAC,

contactez :

(+242) 06 880 41 80 / 06 808 07 81.

[email protected] ou [email protected]

Nous exprimons notre gratitude aux amis suivants :


Idriss BATOLA, Espoir MEMOUGAME, Assalda NKOUNKOU, Jean Claud MADZOU,
Grace KIDZIMOU, Joachna MEYA, Barjos BOUKAKA professeurs certifiés des lycées.
Harvey MOUTSASSI professeur certifié des lycées, ingénieur à EAMAC, Diallo
MAMADOU dans la boutique « l’homme original », Vie Sainte MONAMPASSI et les
autres qui, par leur compréhension, leurs engagements et leur soutien tant moral que
matériel, de loin ou de proche, nous ont permis de réaliser ce fascicule dans les meilleures
conditions.

Enfin, nous espérons, par ce fascicule, transmettre notre conception ouverte et vivante
des mathématiques, et nous accueillons avec reconnaissance les critiques et suggestions
permettant de l’améliorer.

N.B :
La reproduction de ce document est strictement prohibée.

Merci pour votre compréhension.

Achille YANGA et Chedel AKABI i (+242) :068080781 ;068804180


Table des matières

1 Première Partie : ANALYSE 2


1.1 Fonctions Polynômes, Rationnelles, Irrationnelles et Circulaires à variable
réelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Intégrales et Suites numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.3 Fonctions Logarithmes, Exponentielles et Puissances à variable réelle . . . 16
1.4 Équations Différentielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

2 Deuxième Partie : ALGÈBRE 27


2.1 La Trigonométrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.2 Les Nombres Complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.3 Espace Vectoriel et Algèbre Linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
2.4 Les Statistiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
2.5 Les Probabilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

3 Troisième Partie : Sujets de révision 55

1
Chapitre 1

Première Partie : ANALYSE

1.1 Fonctions Polynômes, Rationnelles, Irrationnelles


et Circulaires à variable réelle
Exercice 1
Soit g une fonction numérique définie par g(x) = x3 − 3x. On note (Cg ) la courbe de g

− → −
dans le repère orthonormé (0, i , j ).
1. Préciser son ensemble de définition.
2. Déterminer les limites aux bornes de son ensemble de définition.
3. a) Préciser l’ensemble de dérivabilité de g.
b) Calculer la dérivée de g.
c) En déduire le sens de variation de g.
4. Dresser le tableau de variation.
5. Étudier les branches infinies de (Cg ).
6. Déterminer les points d’intersections de (Cg ) avec les axes du repère.
7. Montrer que le point 0 est un point d’inflexion de (Cg ).
8. Tracer (Cg ).
9. On pose h(x) = |g(x)|.
10. a) Déterminer l’expression analytique de √h sans le symbole
√ de valeur absolue.
b) Étudier la dérivabilité de h en x0 = − 3 et x1 = 3.
c) En déduire le tableau de variation de h.
d) Tracer dans un autre repère orthonormé la courbe de h.
11. On pose q(x) = x3 − 3|x|.
a) Déterminer l’expression analytique de q sans barre de valeur absolue.
b) Étudier la dérivabilité de q en x0 = 0.
c) Dresser le tableau de variation de q.

− → −
d) Tracer la courbe représentative de q dans un autre repère orthonormé (0, i , j ).

2
Réalisé par Achille YANGA et Chedel AKABI (+242) :068080781 ;068804180

Exercice 2
x2 − 2x + 3
On considère la fonction numérique f définie par : f (x) = .
x−1

− → −
On note (Cf ) la courbe de f dans le repère orthonormé (0, i , j ).
1. Préciser son ensemble de définition.
2. Déterminer les limites aux bornes de son ensemble de définition.
3. Préciser l’ensemble de dérivabilité de f .
4. Calculer la dérivée de f puis en déduire le sens de variation de f .
5. Dresser le tableau de variation de f .
6. Montrer que (Cf ) admet une asymptote oblique (∆) que l’on précisera.
7. Étudier la position de (Cf ) par rapport à la droite (∆).
8. Préciser l’autre asymptote de (Cf ).
9. Montrer que le point d’intersection des asymptotes est centre de symétrie de (Cf ).
10. Tracer (Cf ).

11. Soit g la restriction de f sur l’intervalle I = [1 + 2; +∞[.
a) Montrer que g admet une bijection réciproque g −1 .
b) Tracer le tableau de variation de g −1 .
c) Tracer (Cg−1 ) courbe de g −1 dans le même repère que (Cf ).
x2 − 2x + 3
12. On pose h(x) = .
|x − 1|
Sans étudier les variations de h, expliquer comment la courbe représentative de (Ch )
se déduit de (Cf ).
Tracer (Ch ) dans le même repère que (Cf ).

Exercice 3 p
On donne f (x) = |x2 − 1|.
1. Donner le domaine de définition de f .
2. Déterminer les limites aux bornes de son domaine de définition.
3. Étudier les variations de la fonction f et tracer sa courbe.

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Réalisé par Achille YANGA et Chedel AKABI (+242) :068080781 ;068804180

Exercice 4
On considère la fonction h, de la variable réelle x, définie par :
 √

 h(x) = 2x + x2 − 1 si x < −1
h(x) = 2 sin( π2 x)

si − 1 ≤ x ≤ 1
 x2 − 3
h(x) = si x>1


x−2
1. Préciser son ensemble de définition.
2. Étudier la continuité et la dérivabilité de h aux points d’abscisses x0 = −1 et x1 = 1.
3. Étudier les variations de h.
4. Étudier les branches infinies et représenter (Ch ), courbe représentative de h dans un

− → −
repère orthonormé (0, i , j ) (unité :2cm).
5. a) Soit k la restriction de h à l’intervalle [−1; 1]. Montrer que k admet une
application réciproque k −1 dont on dressera le tableau de variation.
b) (C 0 ) désignant la courbe représentative de k −1 , écrire l’équation de la
tangente (T ) à (C 0 ) au point d’abscisse x = 0. Construire (C 0 ) dans le même repère
que (C) ainsi que la tangente (T ) à (C 0 ).

Exercice 5
On considère la fonction f définie par :
( √
f (x) = x 4 − x2 , si x ∈] − 2; 2[
3
f (x) = (x2 − 4) 2 , si x ∈] − ∞; −2] ∪ [2; +∞[

− → −
On désigne par (C) la courbe représentative de f dans un repère orthonormé (0, i , j )
unité 2cm.
1. Déterminer l’ensemble de définition de f .
2. Étudier la continuité et la dérivabilité de f sur chacun des intervalles. de son en-
semble de définition puis aux points x0 = −2 et x1 = 2.
3. Étudier les branches infinies de (C).
4. Étudier les variations de f .
√ √
5. Soit h la restriction de f à l’intervalle [− 2; 2].
a) Démontrer que h admet une application réciproque noté h−1
définie sur un intervalle à préciser.
b) Établir le tableau de variation de h−1 .
6. Construire la courbe (C) de f et celle de h−1 dans le même repère.
√ √
7. Calculer h−1 ( 3) et (h−1 )0 ( 3).
8. Déterminer h−1 et prouver les résultats de la question précédente.
9. Discuter graphiquement le nombre et le signe des racines de l’équation.
x6 − 12x4 + 48x2 − 64 − m2 = 0 où m ∈ R+ .

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Exercice 6
3 4p
Soit h une fonction numérique de la variable réelle x définie par : h(x)− x = | − x2 + 4|.
5 5
1. Déterminer son ensemble définition de h.
2. Simplifier l’expression de h(x).
3. Étudier la continuité de h sur son ensemble de définition et la dérivabilité de h en
x0 = −2 et x1 = 2.
4. Étudier les variations de h puis tracer sa courbe (Ch ) dans un plan muni d’un repère

− → −
(0, i , j ) unité 1cm.
5. Soit k la restriction de h à l’intervalle I =] − ∞; −2].
a) Démontrer que k admet une bijection réciproque k −1 dont on précisera
les variations.
b) k −1 est-elle dérivable en x0 = −2 ?.
c) Sans expliciter k −1 calculer (k −1 )0 (0).
d) Construire dans le même repère la courbe (C 0 )

Exercice 7
Soit la fonction f définie par :

f (x) = x+2 ∀x ∈ [−2 ; +∞[

1. Étudier les variations de la fonction f.


1
2. Démontrer que ∀x ∈ [2 ; 3] ; |f 0 (x)| 6 √ .
2 5
3. Démontrer que l’équation : f (x) = x admet une solution x0 ∈ [2 ; 3].

Exercice 8
mx + 1
On considère la famille des fonctions définies par : fm (x) = 2 , m désigne un
x −m
paramètre réel.
1. Préciser l’ensemble de définition defm ; on distinguera trois cas :
a) m < 0 ; b) m = 0 ; c) m > 0.
2. Déterminer le point fixe A(xo ; yo ) aux courbes (Cm )
0
3. Calculer la dérivée fm de fm .

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Exercice 9
Soit f la fonction définie par :
 √
f (x) = x − 2 + −x, si x 6 0
x−a
f (x) = , si x > 0
1−x
où a est un réel.
1. Déterminer l’ensemble de définition de f.
2. Déterminer le réel a pour que f soit continuité en x = 0.
3. Étudier la dérivabilité de f en x = 0.
4. En déduire les équations des demi-tangentes à (Cf ), courbe représentative de f , au
point d’abscisse x = 0.
5. Étudier les variations de f.
6. Étudier les branches infinies de (Cf ).

− → −
7. Construire soigneusement la courbe (Cf ) dans le repère orthonormé (O , i , j ).

Exercice 10

− →−
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O , i , j ). m étant un paramètre réel, on
considère la famille des fonctions fm de R vers R définie par :
x2 − (m + 2)x + 2m + 2
fm (x) = .
x−1
On désigne par (Cm ), courbe représentative de fm .
1. Démontrer que toutes les courbes (Cm ) passent par un point fixe A dont on déter-
minera les coordonnées.
2. Étudier les variations de fm suivant les valeurs de m.
3. Déterminer en fonction de m les nombres réels a, b et c tels que :
c
fm (x) = ax + b + . En déduire l’équation de l’asymptote à (Cm ) à l’infini.
x−1
4. Démontrer que le B(1 ; −m) est un point de symétrie de la courbe (Cm ).
5. Construire les courbes (C4 ) et (C−4 ) sur le même graphique.
Exercice 11 p
Soient : x 7−→ f (x) = x + |1 − x2 | et (C) la courbe représentative de f dans un repère

− → −
orthonormé (O , i , j ).
1. Déterminer l’ensemble de définition de f.
2. Étudier la continuité et la dérivabilité de f en x = −1 et en x = 1.
3. Dresser le tableau de variation de f.
4. Étudier les branches infinies de (Cf ).
5. Soit g la restriction de f à l’intervalle ] − ∞ ; 1].
6. Montrer que g admet une bijection réciproque notée g −1 .
7. Construire soigneusement les courbes (Cf ) et (Cg−1 ) où (Cg−1 ) désigne la courbe

− →−
représentative de g −1 dans le repère orthonormé (O , i , j ).

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Exercice 12
Partie A :
π
Soit la fonction g à variable réelle x, définie par : g(x) = cos x, pour tout réel x.
3
1. Montrer que la fonction g a pour période T = 6.
2. Montrer que la fonction g est paire.
3. Montrer que l’étude de la fonction g peut être réduite à l’intervalle I = [0 ; 3].
4. Étudier les variations de la fonction g sur l’intervalle I = [0 ; 3], on dressera un
tableau de variations de g.

Partie B :
On considère la fonction numérique f à variable réelle x, telle que :
( √
f (x) = x + x2 + 1, si x ∈ ] − ∞ ; 0]
π
f (x) = cos x, si x ∈ ]0 ; 3]
3
On désigne par (C) la courbe représentative de la fonction f dans le repère orthonormé

− → −
(O , i , j ) du plan. Unité graphique : 2 cm.
1. Déterminer l’ensemble de définition de la fonction f.
2. Étudier la continuité et la dérivabilité de la fonction f en x = 0.
3. Étudier les variations de la fonction f, on dressera un tableau de variations de f.
4. Étudier la branche infinie à la courbe (C) de la fonction f.
5. Tracer (C).

Exercice 13
On considère la fonction numérique g à variable réelle x, définie par :
1 1√ 2
g(x) = x + x + 1 ; et on note (C) la courbe représentative de g dans le plan muni
3 3 →
− →−
d’un repère orthonormé (O , i , j ).
1 x
1. Démontrer que ∀ x ∈ R, g 0 (x) = + √ .
3 3 x2 + 1
2. a) Étudier les variations de g 0 .
2
b) Démontrer que ∀ x ∈ R, 0 < g 0 (x) < .
3
3. Dresser le tableau de variations de g.
4. a) Étudier les branches infinies de la courbe (C) de g.

− →−
b) Construire la courbe (C) de g. dans le repère orthonormé (O , i , j ).

2 3
5. On considère la suite (Un ) définie par : Uo = + et ∀ n ∈ N, Un+1 = g(Un ).
3 3 √
3
a) Démontrer que l’équation g(x) = x admet une solution unique xo = .
3
b) Démontrer en utilisant les inégalités des accroissements finis que :
√ √
3 2 3
∀ n ∈ N, Un+1 − 6 Un − .

3 3 3

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√  n+1
3 2
c) Démontrer que ∀ n N, Un − 6 .

3 3

3
d) En déduire que (Un ) tend vers quand n tend vers +∞.
3

Exercice 14
Partie A :
Soit la fonction g définie par g(x) = cos πx − sin πx.
1. Montrer que la fonction g est périodique et de période 2.
2. Expliquer pourquoi la fonction g peut être étudiée sur l’intervalle I = [0 ; 2].
3. Déterminer les réels a, b et c tels que g(x) = c cos(ax + b).
Partie B :
On considère la fonction numérique f à variable réelle x, définie par :
(
f (x) = x3 − 3x + 1, si x ∈ ] − ∞ ; 0[
√ π
f (x) = 2 cos(πx + ), si x ∈ [0 ; 2]
4
On désigne par (C) la courbe représentative de la fonction f dans le repère orthonormé

− → −
(O , i , j ) du plan. Unité graphique : 2 cm.
1. Déterminer l’ensemble de définition de la fonction f.
2. Étudier la continuité et la dérivabilité de la fonction f en x = 0.
3. Étudier les variations de la fonction f, on dressera un tableau de variations de f.
4. Montrer que l’équation f (x) = 0, admet une solution unique xo ∈] − 2; −1[.
f (x)
5. a) Étudier la limite en −∞, puis interpréter géométriquement
x
le résultat obtenu.
b) Tracer la courbe (C).
6. Soit h la restriction de f à l’intervalle J = [−1 ; 0].
a) Montrer que h admet une bijection réciproque h−1 dont on dressera le tableau
de variations puis calculer h(− 12 ).
0
b) Calculer h−1 ( 19
8
) et (h−1 ) ( 19
8
).
c) Construire la courbe (C)0 de h−1 dans le même repère que (C).

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Exercice 15
On donne le tableau de variations de f −1 , fonction réciproque de f

x 0 1 2
(f −1 )0 (x) −1 − 12 −∞
3
−1
f (x) & &
0 −1

Soit g la fonction définie par :


(
g(x) = f (x), si x < 0
g(x) = f −1 (x), si x > 0

1. Préciser Eg , l’ensemble de définition de g.


2. a) Étudier la continuité et la dérivabilité de la fonction g en x = 0.
b) Écrire l’équation de la tangente à la courbe (C) de f au point d’abscisse x = 0.
3. a) Dresser le tableau de variations de g.
b) La fonction g admet-elle une réciproque ? Justifier la réponse (on dressera le
tableau de variation de g −1 dans le cas d’une réponse affirmative. )
4. Soit h la fonction définie par : h(x) = g(x) − x.
a) Montrer que l’équation h(x) = 0 admet une solution unique α ∈]0 ; 1[.
b) On désigne respectivement par (Cg ) et (D) la courbe de g et la droite d’équation
y = x. En déduire le nombre de points d’intersection de (Cg ) et (D).

− → −
5. Tracer (Cg ) dans un repère orthonormé (O , i , j ) du plan.

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Exercice 16
Soit f la fonction numérique définie pour tout x dans D =]1 ; +∞[ par :
1 √
f (x) = − x.
x−1
1. Montrer que la dérivée de f garde un signe constant sur D.
2. Étudier les variations de f (sens de variation, limites aux bornes de D ).
3. En déduire que l’équation f (x) = 0 admet une solution unique dans l’intervalle
]1 ; 2[.
4. Montrer que l’équation f (x) = 0 a le même ensemble de solution que l’équation :
1
1 + √ = x.
x
1
5. On appelle g la fonction définie sur ]0 ; +∞[ par g(x) = 1 + √ .
x
Soit α la solution de l’équation f (x) = 0 (on a donc g(α) = α et 1 < α < 2).
1
a) Calculer la dérivée g 0 de g et montrer que |g 0 (x)| 6 pour x dans [1 ; +∞[.
2
1
b) En déduire que, pour tout x ∈ [1 ; +∞[, |g 0 (x) − α| 6 |x − α|.
2
6. On considère la suite (Un ) en posant :

Uo = 2
1
∀n ∈ N, Un+1 = g(Un ) = 1 + √
Un

a) Calculer une valeur approchée à 10−4 près de chacun des huit premiers termes
de la suite.  n
1 1
b) Établir les inégalités suivantes : |Un+1 − α| 6 |Un − α| et |Un − α| 6
2 2
pour tout n ∈ N.
c) En déduire que la suite (Un ) converge vert α.

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1.2 Intégrales et Suites numériques


Exercice 1
Calculer les intégrales suivantes :
Z ln4 Z π Z 1 Z ln3 Z π
2 4
−2 2 2 2x+1
A= e dx ; B = sin t dt ; C = (x +2x)dx ; D = e dx ; E = tant dt
ln2 0 0 ln2 0
Z 0 Z 2 
 Z 3 Z π
1
x+3 3 4
F = 3e dx ; G =
2 + dt ; H = |x−1| dx ; I = |cos2x| dx ; 0 6 x 6 π
−1 1 t2 t −2 0
Z 2 3 Z 2 Z 2 Z e
2x − x2 + 1 (lnx)4

3 dt
J= dx ; K = (x +sinx) dx ; L = √ ; M= dx
0 x −2 0 t+2 1 x

Z 1 Z 1 Z 1 Z 1
ex + 1 x x−2
N= x 3
dx ; O = ; P = dx ; Q = x − 3 dx
0 (e + x − e) 0 x+1 0 2x + 3 −2

Exercice 2
On donne
Z π Z π
2
A= cos x dx et B = sin2 x dx
0 0

1. Calculer A + B et A − B.
2. Déduire A et B.
Exercice 3
1. Montrer que ∀ x ∈ R, cos( π2 + x) = −sinx.
2. Soit f la fonction numérique définie par f (x) = ex sinx.
Résoudre dans R l’équation f 0 (x) = 0 (1), f 0 étant la dérivée de f.
3. (Un ) et (Vn ) deux suites numériques définies par :
Un = − π2 + nπ et Vn = f (Un ), ∀ n ∈ N
a) Montrer que Un est solution de l’équation (1).
b) Montrer que (Un ) est une suite arithmétique dont on précisera le premier terme
et la raison.
c) Montrer que (Vn ) est une suite géométrique dont on précisera le premier terme
et la raison.
4. Calculer en fonction de n, Sn = V0 + V1 + V2 + ... + Vn .
Exercice 4 Z π
cos(nx)
On considère pour tout n une suite Un = 5 dx.
0 4
− cos(x)
1. Justifier l’existence de (Un ).
4π 2π
2. On admet que U0 = 3
. Démontrer que U1 = 3
.
3. a) Transformer cos(n + 2)x + cos(nx) en produit de cosinus.
b) Utiliser le résultat précédent pour démontrer que Un + Un+2 = 52 Un+1 .
4π 1 n
c) En déduire que pour tout n ∈ N, Un = ( ) .
3 2
4. On pose Sn = U0 + U1 + U2 + ... + Un . Calculer Sn en fonction de n, puis lim Sn .
n→+∞

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Exercice 5 Rα
Soit α ∈ [0, +∞[. On note I0 (α) = 0 dt
1+t
et pour tout k ∈ N∗ , on pose
R α (t−α)k
Ik (α) = 0 (1+t)k+1 dt.

1. Calculer I0 (α) en fonction de α.


2. A l’aide d’une intégration par parties, exprimer I1 (α) en fonction de α.
(−1)k+1 αk+1
3. A l’aide d’une intégration par parties, démontrer que Ik+1 (α) = +Ik (α)
k+1
pour tout k ∈ N∗ .
4. Soit g le polynôme définie sur R par g(x) = 51 x5 − 14 x4 + 13 x3 − 21 x2 + x. Démontrer
en calculant I2 (α), I3 (α) et I4 (α) que I5 (α) = ln(1 + α) − g(α).

5. Soit J(α) = 0 (t − α)5 dt. Calculer J(α).
(t − α)5
6. a) Démontrer que pour tout t ∈ [0, α], 6
≥ (t − α)5 .
(1 + t)
b) Démontrer que pour tout α ∈ [0, +∞[, J(α) ≤ I5 (α) ≤ 0.

Exercice 6 π
cosn (x)
Z
2
Soit (In )n∈N la suite définie par : In = dx.
π
4
sin2 (x)
π
1. Calculer I0 , I1 , I2 et I2 . On pourra poser que t = 2
− x pour I0 .
2. Démontrer que (In ) est positive et décroissante. Est-elle convergente ?

cosn (x)
3. Démontrer que pour tout x ∈ [ π4 , π2 ] et pour tout n ∈ N∗ , on a 0 ≤ sin2 (x)
≤ 2( 2
2 n
) .
4. En déduire la limite de (In ).

Exercice 7
1 √
Z
Soit (In )n∈N la suite définie par : In = xn 1 − xdx.
0
1. A l’aide d’une intégration par parties, trouver une relation de récurrence entre In et
In+1 .
2. Calculer I0 , I1 , I2 et I3 .

Exercice 8
Soit une suite géométrique (Vn ) telle que V0 V1 V2 = 27 et V0 V2 V4 = −216.
1. Trouver cette suite.
2. Calculer Sn = V0 + V1 + V2 + V9 .

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Exercice 9
Soit l’équation différence (E) : y 00 + 2y 0 + 2y = 0.
1. Intégrer cette équation.
2. Trouver la solution particulière g de l’équation (E) dont la courbe (Cg ) passe par le
π
point A( π2 , 2e− 2 ) et admet une tangente horizontale au point d’abscisse 5π
2
.
3. Soit (Un ) la suite dont le terme général est la solution de l’équation g 0 (x) = 0.
a) Montrer que (Un ) est une suite arithmétique.
b) Calculer Sn = U0 + U1 + U2 + ... + Un−1 .
4. on pose Vn = g(Un ).
a) Montrer (Vn ) est une suite géométrique.
b) Calculer Tn = V0 + V1 + V2 + ... + Vn−1 .

Exercice 10
n
On considère une suite définie par : ln(10n Vn ) = 2
pour tout n ∈ N.
1. Montrer que (Vn ) est une suite géométrique.
2. Étudier sa convergence.
3. On définie une suite (Pn ) par :
(
P0 = V0
Pn = Vn Pn−1 ∀n ≥ 1
√ n(n+1)
Calculer P1 et P2 puis Montrer que Pn = ( 10e ) 2 .

Exercice 11
On considère la suite (Un ) définie par ses premiers termes U0 et U1 et par la relation de
récurrence Un+2 = 52 Un+1 + 35 Un ∀n ∈ N (1).
1. Montrer que la suite (Vn ) définie par : Vn = Un+1 − Un est une suite géométrique.
2. Déterminer Vn en fonction de n, U0 et U1 .
3. En déduire Un en fonction de n, U0 et U1 .
4. Déterminer lim Un .
n→+∞

5. On considère la suite (Wn ) définie par ses premiers termes W0 et W1


, W1 ) ∈ R2 et par la relation de récurrence
avec (W0p
Wn+2 = 5 (Wn+1 )2 (Wn )3 ∀n ∈ N.
a) Montrer que la suite (Tn ) définie par : Tn = ln(Wn ) vérifier la relation (1).
b) En déduire lim Tn et lim Wn .
n→+∞ n→+∞

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Exercice 12
On considère la suite (Un )n∈N définie par :
(
U0 = e

Un+1 = Un ∀n ≥ 0

1. On pose pour tout entier naturel n Vn = ln(Un ). Démontrer que Vn est une suite
géométrique dont on précisera la raison et le premier terme.
2. Donner l’expression de Vn en fonction de n puis celle de Un en fonction de n.
3. Calculer le produit Pn = U0 U1 U2 ...Un en fonction de n.
4. Étudier sa limite éventuelle lorsque n tend vers +∞.

Exercice 13
Soit a ∈ R∗ r {1} on considère la suite (Un ) définie par
(
U0 = 1
Un+1 = a(Un )2

On pose Un = aVn +b avec (b ∈ R).


1. Déterminer le réel b pour que Vn soit une suite géométrique.
2. Calculer Un en fonction de n et de a.

Exercice Z14
(n+1)π
Soit In = f (x)dx, pour tout n ∈ N avec f (x) = e−x sin(x).

1. Calculer I0 .
2. Montrer que la suite (In ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme.
3. Déterminer l’expression de In en fonction de n.
4. La suite (In ) est-elle convergente ?
5. Calculer I1 , I2 et I3 .
6. Calculer Sn = I1 + I2 + I2 + ... + In , puis calculer lim Sn .
n→+∞
7. Calculer Pn = I0 .I1 .I2 ....In .

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Exercice 15
On définit la suite des nombres complexes (zn ) suivante :
(
z0 = 1
zn+1 = 31 zn + 23 i ∀ n ∈ N

1. Pour tout entier n, on considère la suite numérique (Vn ) telle que : Vn = zn − i.


a) Démontrer que la suite (Vn ) est géométrique.
b) En déduire que l’on a : Vn = (1 − i)( 31 )n .
c) Exprimer en fonction de n la partie réelle Xn et de la partie imaginaire Yn du
nombre complexe Vn .
d) Déterminer les limites des suites numériques (Xn ) et (Yn ).
e) En déduire la convergente de la suite (zn ).
2. On considère le nombre complexe zk = (V0 )k , k est un entier naturel.
a) Déterminer le module et un argument de zk .
b) En déduire le module et un argument de z4 .

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1.3 Fonctions Logarithmes, Exponentielles et Puissances


à variable réelle
Exercice 1
Le plan est rapporté à repère orthonormal (O, → −u ,→

v ). Soit n un entier naturel non nul et
fn la fonction de la variable réelle x définie par :
fn (x) = 1 + n ln(ex − 1). On note (Cn ) la courbe représentative de fn dans le repère
(O, →
−u ,→

v ).
1) Déterminer l’ensemble de définition de fn .
2) Calculer les limites en 0 et en +∞.
3) Déterminer la fonction dérivée fn0 de fn et déterminer le signe de fn0 .
4) Dresser le tableau de variation de fn .
5) a. Montrer que pour tout x de l’ensemble de définition de fn ,
fn (x) = nx + 1 + n ln(1 − e−x ).
b. Montrer que la droite (∆n ) d’équation y = nx + 1, est asymptote à (Cn ) en
+∞.
c. Préciser la branche infinie de (Cn ) en 0.
6) Montrer que toutes les courbes (Cn ) passent par un point A dont
on donnera les coordonnées.
7) Étudier la position relative des courbes (Cn ) et (Cn+1 ).
8) Tracer dans le repère (O, →−
u ,→
−v ), les droites (∆1 ), (∆2 ) et les courbes (C1 ) et (C2 ).

Exercice 2

− →−
Le plan est rapporté à un repère orthonormal (O; i ; j ).
Partie I
√ numérique g de la variable réelle x définie par :
Soit la fonction
g(x) = x + x2 + 1.
1) Déterminer l’ensemble de définition de g.
2) Étudier les variations de g et dresser son tableau de variation.
3) Donner le signe de g(x) sur R.
Partie II √
On considère la fonction f définie par : f (x) = ln(x + x2 + 1). On note (C) la courbe de

− → −
f dans le repère orthonormal (O, i , j ).
1) Déterminer l’ensemble de définition de f .
2) Montrer que pour tout réel x, f (−x) + f (x) = 0 puis déduire que la courbe (C)
admet l’origine du repère comme centre de symétrie.
3) Étudier les variations de f sur l’intervalle I = [0; +∞[.
f (x)
4) Calculer lim puis donner une interprétation graphique
x→+∞ x
de ce résultat.
5) Écrire l’équation de la tangente (T ) à la courbe (C) au point 0.
6) Étudier la position relative de (C) et de (T ) sur I.

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7) Montrer que le point d’abscisse 0 est un point d’inflexion de la courbe (C).


8) Tracer dans le même repère la courbe (C) et la tangente (T ).

Exercice 3

− →−
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O, i , j ).
Partie I
Soit fm la fonction de variable réelle x définie par :
(
fm (x) = mx|lnx| si x 6= 0
fm (0) = 0
Où m est un paramètre non nul.
On désigne par (Cm ) la courbe représentative de fm dans ce repère.
1) Donner l’ensemble de définition de fm .
2) Écrire l’expression fm (x) sans barre de valeur absolue.
3) Étudier selon les valeurs de m le sens de variation de fm ; puis dresser dans chaque
cas le tableau de variation de fm .
4) Démontrer que toutes les courbes (Cm ) passent par un point fixe dont on précisera
les coordonnées.
5) Écrire f−m (x) en fonction de fm (x). En déduire une transformation
ponctuelle qui transforme (Cm ) en (C−m ).
Partie II
On considère la fonction numérique g définie par :
(
g(x) = fe (x), si x ≥ 0
g(x) = cos( π2 x), si − 4 ≤ x < 0

1) a) Étudier la continuité de g aux points x0 = 0 et x1 = 1.


b) Étudier la dérivabilité de g aux points x0 = 0 et x1 = 1.
2) Étudier les variations de g.

− →−
3) Tracer dans le repère (O, i , j ).
a. La courbe (Cg ) de la fonction g.
b. La courbe (C−e ) de la fonction f(−e) .
4) Pour tout x ∈ [−4; 0[, on pose h(x) = −g(x).
Tracer la courbe (Ch ) dans le repère précèdent.
5) Soit K la restriction de g sur l’intervalle I = [1; +∞[. Démontrer que K −1 existe.
6) Donner son tableau de variation.
7) Tracer la courbe (CK −1 ) dans le même repère que (Cg ).

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Exercice 4
Soit f et g deux fonctions telles que f (x) = x2 + 2 et g(x) = x3 − 1. On désigne par I un
intervalle tel que I = [1; 2].
1) a) Montrer que f et g satisfont le théorème de rapport des fonctions dérivables
sur I = [1; 2].
b) En déduire la valeur intermédiaire.
2) Soit h une fonction définie par : h(x) = 2 cos( π2 x).
a) Montrer que pour tout x ∈ J = [− 21 ; 12 ], h satisfait le théorème de Rolle.
b) Déterminer la valeur intermédiaire.
c) Montrer que pour tout x ∈ [−2; −1], 0 ≤ h0 (x) ≤ π.
d) En déduire que x + 2 ≥ cos2 ( π4 x).
1
3) On considère la fonction numérique f définie par : f (x) = .
ln |x|
a) Déterminer l’ensemble de définition de la fonction f .
b) f est-elle paire, impaire ? En déduire les conséquences géométriques.
c) Montrer que f est continue en x0 = 0.
d) Étudier les variations de la fonction f .
4) On note r la restriction de f à l’intervalle E = [0; 1[.
a) Justifier l’existence de r−1 .
b) Donner son tableau de variations.
5) Sans expliciter la fonction r−1 .
a) Calculer r−1 (−2).
b) Calculer (r−1 )0 (−2).
6) Expliciter la fonction r−1 et retrouver les résultats de la question 5.

− → −
7) Construire dans le même repère orthonormé (O, i , j ) unité graphique 2cm les
courbes (Cf ) et (Cr−1 ).
8) On désigne par k la fonction définie par k(x) = −f (x) sur l’intervalle E 0 =] − 1; 1[.
a) Sans étudier la fonction k, dresser le tableau de variation de la fonction k.
b) Construire (Ck ) dans le même repère que (Cf ) et (Cr−1 ).

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Exercice 5
On considère la fonction f définie par : f (x) = x ln(1 + x3 ) et on note (C) la courbe

− →−
représentative de la fonction f dans le repère orthonormé (O, i , j ). On se propose
d’étudier cette fonction dans [1, +∞[.
1) Déterminer la limite de f en +∞ et interpréter graphiquement le résultat obtenu.
2) Pour tout x ∈ [1, +∞[, calculer f 0 (x) et f 00 (x).
3) Déterminer le sens de variation de f 0 puis calculer la limite de f 0 en +∞.
4) En déduire le signe de f 0 sur [1; +∞[ et dresser le tableau de variation de f .
5) Tracer la courbe représentative de f et la droite d’équation y = 3, indiquer le point
A de la courbe de f d’abscisse 3.
3x
6) On note g la fonction définie par : g(x) = et (C 0 ) sa courbe
x+3
représentative.
a. Dresser le tableau de variation de g.
b. Vérifier que pour tout x ∈ [1; +∞[, on a : f (x) − g(x) = xf 0 (x).
c. Déterminer le signe de f (x) − g(x).
d. Déterminer la limite de f − g en +∞. Interpréter graphiquement les deux
résultats.
7) Tracer dans le même repère, les courbes de f et g en indiquant le point B de la
courbe de g d’abscisse 3.
8) Soit a un élément de [1; +∞[.
a. Donner l’équation cartésienne de la tangente (Ta ) à la courbe de f au point
d’abscisse x = a.
b. Montrer que (Ta ) rencontre l’axe des ordonnées au point C d’ordonnée g(a).
c. En déduire à l’aide de la courbe de g la construction de la tangente (Ta ) à la
courbe de f puis tracer cette tangente au point A.

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Exercice 6
Partie I
Pour tout entier naturel n non nul, on désigne par gn la fonction définie sur R par :
gn (x) = nx + n + ex .
1) Montrer que la fonction gn est strictement croissante sur R.
2) Montrer que l’équation gn (x) = 0 admet une solution unique αn ∈] − 2; −1[.
3) En déduire le signe de gn (x) sur R.
Partie II
xex
Soit la fonction fn définie sur R par : fn (x) = . On désigne par (Cn ) la courbe
n + ex

− →

représentative de fn dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, i , j ).
ex gn (x)
1) Montrer que pour tout réel x de R, on a : fn0 (x) = .
(n + ex )2
2) Montrer que fn (αn ) = 1 + αn .
3) Dresser le tableau de variation de fn .
4) Étudier les branches infinies de (Cn ).
5) Étudier la position relative de la courbe (Cn ) et la droite (∆) : y = x.
6) Étudier les positions relatives des courbes (Cn ) et (Cn+1 ).
7) Tracer les courbes (C1 ) et (C2 ).

Exercice 7
Soit f une fonction numérique définie par :
(
f (x) = 1 − x + (x − 1) log2 (1 − x), si x < 1
f (x) = (x − 1)2 × 21−x , si x ≥ 1

1. Déterminer l’ensemble de définition de f .


2. Étudier la continuité de f en x0 = 1.
3. Étudier la dérivabilité de f en x0 = 1.
4. Étudier les variations de f .

− → −
5. Tracer (Cf ) la courbe de f dans le plan rapporté au repère orthonormé (O, i , j ).
Unité graphique 2cm.
6. Calculer l’aire A du domaine limité par la courbe (Cf ) et l’axe des abscisses et les
droites d’équation x = 3 et x = 4.

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Exercice 8
On considère la fonction numérique g définie par :
(
g(x) = e−x + 3x − 1; x ≤ 0
g(x) = −x + ln | x+1
1−x
|; x > 0

1. Étudier la continuité et la dérivabilité de g au point x0 = 0.


2. Déterminer l’ensemble de définition de la fonction g.
3. Calculer les limites de g sur son ensemble de définition.
4. Calculer g 0 (x) et en déduire les variations de g.
5. Pour x ≥ 0 ; calculer g 0 (x) et montrer que ; pour x ∈ I = [0; 21 ] ; 1 ≤ g 0 (x) ≤ 53 .
6. Montrer que l’équation g(x) = 0 admet deux solutions α ∈] − 2; − ln 3[ et β ∈] 54 ; 2[.
7. Construire la courbe (Cg ). Unité graphique 2cm
8. On désigne par A(D), l’aire du domaine (D) tel que :
(
−3 ≤ x ≤ 0
D:
0 ≤ y ≤ g(x)

Calculer A(D).

Exercice 9
Soit l’entier naturel non nul n, on considère la fonction numérique fn à variable réelle x
définie par : (
fn (x) = xn lnx; si x 6= 0
fn (0) = 0
On désigne par (Cn ) la famille des courbes représentatives des fonctions fn dans le repère

− → −
orthonormé (O, i , j ) du plan. Unité graphique 2cm.
1. Préciser l’ensemble de définition de la fonction fn .
2. Déterminer le point fixe aux courbes (Cn ).
3. Vérifier que la dérivée fn0 est fn0 (x) = xn−1 (1 + nlnx).
4. Calculer la limite de fn en +∞.
5. Dresser le tableau de variations de la fonction fn .
6. Dans la suite de l’exercice, on pose n = 2.
a) En déduire le tableau de variations de la fonction f2 .
b) Étudier la branche infinie à (C2 ).
c) Tracer la courbe (C2 ) de la fonction f2 .
7. Calculer en Cm2 , l’aire A du domaine limité par la courbe (C2 ), l’axe des abscisses
et les droites d’équations x = 1e , x = 1.

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Exercice 10
Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x2 e1−x . On désigne par Cf sa courbe

− →−
représentative dans un repère orthonormé (O, i , j ) d’unité graphique 2cm.
1. a) Déterminer les limites de f sur son ensemble de définition ; quelle conséquence
graphique pour Cf peut-on tirer ?
b) Justifier que f est dérivable sur R et déterminer sa fonction dérivée f 0 .
c) Dresser le tableau de variations de f et tracer sa courbe Cf .
R1
2. Soit n un entier non nul. On considère l’intégrale définie par In = 0
xn e1−x dx.
a) Établir une relation de récurrence entre In+1 et In puis calculer I1 et I2 .
b) Donner une interprétation graphique de I2 . On la fera apparaître sur le
graphique de la question 1.c).
3. a) Démontrer que pour tout réel x ∈ [0; 1] et pour tout entier naturel n non nul,
on a l’inégalité suivante : xn ≤ xn e1−x ≤ xn e.
b) En déduire un encadrement de In puis la limite de In quand n tend vers +∞.

Exercice 11
e−x
Soit g une fonction définie sur (R) par g(x) = .
On appelle (Cg ) la courbe
1+e−x

− → −
représentative de g dans le repère orthonormé (O, i , j ).
1. a) Calculer les limites de g sur son ensemble de définition.
b) Préciser les équations des asymptotes à la courbe (Cg ).
c) Calculer la dérivée g 0 de la fonction g puis dresser son tableau de variation de
g. Préciser g(0).
d) Déterminer une équation de la tangente à (Cg ) au point x = 0, on note T0 cette
tangente.
2. Soit x un réel quelconque.
a) Calculer g(x) + g(−x).
b) Quelle propriété de symétrie peut-on déduire de la question suivante ?
c) Tracer (Cg ), ses asymptotes et la tangente T0 .
3. Soit u(x) = 1 + e−x .
a) Calculer u0 (x).
b) En déduire la primitive G de g qui prend la valeur − ln 2 en 0.
R1
4. On pose α = 0 g(x)dx.
a) Calculer α.
b) Déterminer le réel λ tel que α = ln λ.
R 1+ n1
5. Pour tout entier naturel n non nul, on pose Tn = 1 g(x)dx.
n

a) Exprimer Tn en fonction n.
b) Calculer limite de Tn quand n tend vers +∞.

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Exercice 12

Partie A
Soit a et b deux réels tels que a < b et, f et g deux fonctions continues sur l’intervalle
[a; b].
Rb Rb Rb
On suppose connus les résultats suivants : a [f (t) + g(t)]dt = a f (t)dt + a g(t)dt.
Rb
Si, pour tout t ∈ [a; b], f (t) ≥ 0, alors a f (t)dt ≥ 0.
Rb Rb
Montrer que si, pour tout t ∈ [a; b], f (t) ≤ g(t), alors a f (t)dt ≤ a g(t)dt.

Partie B
Soit n un entier naturel non nul. On appelle
R 1 fn la fonction définie sur [0, +∞[
n
par fn (x) = ln(1 + x ) et on pose : In = 0 fn (x)dx.

− → −
On note (Cn ) la courbe représentative de fn dans le repère (O, i , j ).
1. a) Déterminer la limite de f1 en +∞.
b) Étudier les variations de f1 sur [0, +∞[.
c) Montrer qu’une primitive de la fonction x 7−→ ln(1 + x) sur [0, 1] est la fonction
x 7−→ (1 + x) ln(1 + x) − x sur [0; 1].
d) Calculer I1 et interpréter graphiquement le résultat.
2. a) Montrer que, pour tout entier naturel non nul n, 0 ≤ In ≤ ln 2.
b) Étudier les variations de la suite (In ).
c) En déduire que la suite (In ) est convergente.
3. Soit g la fonction définie sur [0; +∞[ par g(x) = ln(1 + x) − x.
a) Étudier le variation de g sur [0; +∞[.
b) En déduire le signe de g sur [0; +∞[.
c) Montrer alors que, pour tout entier naturel non nul n, et pour tout réel x
positif : ln(1 + xn ) ≤ xn .
d) En déduire la limite de la suite (In ) quand n tend vers +∞.

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1.4 Équations Différentielles


Exercice 1
Résoudre dans R les équations différentielles suivantes :
1. 2y 00 − y 0 − 6y = 0.
2. y 00 + y 0 + y = 0.
3. y 00 + 16 = 0.
4. 4y 00 − 25y = 0.
5. (x2 + 1)y 0 = x.
6. y 0 − πy = 0.
7. y 0 + yln2 = 0

Exercice 2
Résoudre sur R les équations différentielles (E) et déterminer la solution vérifiant les
conditions initiales données.
1. (E) : y 00 − 2y 0 − y = 0 ; y(0) = −1 et y 0 (0) = 0.
2. (E) : y 00 − (ln2)2 y = 0 ; y(0) = 1 et y 0 (2) = 1.
3. (E) : 4y 00 + y = 0 ; y( π3 ) = 1 et y 0 ( π2 ) = 1

4. (E) : y 00 + y 0 + y = 0 ; y(0) = −1 et y 0 (0) = 3.

Exercice 3
Déterminer la solution particulière de l’équation différentielle : (P ) : y 00 + 2y 0 + 2y = 0,
−π
dont la courbe représentative passe par le point A( π2 , e 2 ) et admet au point d’abscisse
x0 = 5π
4
une tangente horizontale.

Exercice 4

− →−
Le plan est muni du repère (O, i , j ).
Déterminer la fonction dérivable sur R telle que 2f 0 + 5f = 0 et dont la courbe représenta-
tive admet en point d’abscisse −1 une tangente parallèle à la droite d’équation : y +x = 0.

Exercice 5
Soit à résoudre sur R l’équation différentielle (E1 ) : y 0 + 2y = cosx.
1. Déterminer les nombres réels p et q tels que g : x 7−→ pcosx + qsinx soit la solution
de (E1 )
2. Soit f une fonction dérivable sur R. Démontrer que f + g est solution de (E1 ) si et
seulement si f une solution de (E2 ) : y 0 + 2y = 0 .
3. Résoudre dans R, l’équation (E2 ) et en déduire les solutions de (E1 ).

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Exercice 6
1. (E0 ) désigne l’équation différentielle y 00 +2y 0 +y = 0. Déterminer la solution générale
de (E0 )
2. (E1 ) est l’équation différentielle y 00 + 2y 0 + y = 2e−x .
a) Vérifier que la fonction h définie sur R par h(x) = x2 e−x est une solution
particulière de (E).
b) Démontrer que ϕ est solution de (E) si et seulement si, g = ϕ − h est solution
de (E0 ).
c) Déterminer toutes les solutions de (E).
d) Déterminer la solution particulière f0 de (E) vérifient :
(
f0 (0) = 4
f00 (0) = 0

Exercice 7
Soit la fonction f :7−→ xsinx + cosx
1. Déterminer f 0 (x) et f 00 (x) .
2. En déduire une relation entre x, f 0 (x) et f 00 (x).
3. Former une équation différentielle dont f est solution.

Exercice 8
Vérifier dans chacun des cas f est solution de (E)
a) f (x) = xcosx, (E) : y − xy 0 = x2 sinx I = R.
b) f (x) = (2x − 1)ex , (E) : y 0 − y = 2e2 I = R.
 
1−x
c) f (x) = ln (E) : y 00 + x(y 0 )2 = 0 I =] − 1, 1[.
1+x
Exercice 9
Soit la fonction f définie par f (x) = (1 + x)e−2x .
1. Déterminer les nombres réels a et b pour que f soit solution de l’équation différen-
tielle (E) : y 00 + ay 0 + by = 0.
2. Démontrer que pour tout entier naturel n non nul, la dérivée d’ordre n de f est
solution de (E).
3. Déterminer, parmi les primitives de f , celle qui est solution de (E).

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Exercice 10
1. Qu’appelle-t-on équation différentielle ? Donner un exemple.
2. Soit θ un nombre réel tel que : θ ∈ [0, π2 [.
a) Résoudre dans R l’équation différentielle (E) : (1+cos 2θ)y 00 −2y 0 sin 2θ+2y = 0.
b) Déterminer la solution particulière g telle que sa courbe représentative passe
par le point A(0, 1) et admet une tangente de coefficient directeur tan θ au
point x0 = 0.
c) En déduire l’équation de cette tangente.

Exercice 11
Soit l’équation différentielle (E) : y 00 + 4y 0 + 4y = 0.
1. Résoudre sur R l’équation différentielle (E).
2. Déterminer les réels a et b pour que la fonction g définie par g(x) = ax + b soit
solution de l’équation différentielle (E 0 ) : y 00 + 4y 0 + 4y = −4x.
3. Démontrer qu’une fonction f est solution de (E 0 ) si et seulement si f −g est solution
de (E).
4. En déduire la solution f sur R de (E 0 ) telle que f (0) = 2 et f 0 (0) = −2.

Exercice 12
Soit l’équation différentielle (E) : y 00 + 2y 0 + 5y = 0.
1. Résoudre sur R l’équation différentielle (E).
2. Déterminer la solution f qui vérifie : f (0) = 1 et f 0 (0) = −1.
3. On pose : F (x) = − 51 [f 0 (x) + 2f (x)].
a) Démontrer que F est une primitive de f sur R.
b) Expliciter F (x).

c) En déduire le calcul de I = 0
2
f (x)dx.

Exercice 13

− → −
Le plan est muni du repère orthonormé (O, i , j ). Soit l’équation différentielle (E) :
y 0 − αy = 0 avec α ∈ R∗ .
1. Résoudre sur R l’équation différentielle (E). On note gk la solution vérifiant g(0) = k
et (Ck ) sa courbe représentative.
2. Soit x0 un nombre réel.
a) Déterminer une équation de la tangente à (Ck ) au point x0 .
b) Démontrer que, lorsque k décrit R, cette tangente passe par un point fixe dont
on déterminera les coordonnées en fonction de α et x0 .

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Chapitre 2

Deuxième Partie : ALGÈBRE

2.1 La Trigonométrie
Exercice 1
Démontrer par trois méthodes différentes que sin2 θ + cos2 θ = 1, où θ est un réel.

Exercice 2
1. Calculer en utilisant les formules d’addition les nombres suivants :
7π 7π
sin et cos
12 12
2. Calculer en utilisant les formules de linéarisation les nombres suivants :
π π
sin et cos .
12 12

Exercice 3
π
Pour tout réel x non multiple de ,
2
sin 3x cos 3x
1. Démontrer que − = 2.
sin x cos x
2. Exprimer en fonction de cos 2x.
sin 3x cos 3x
a) A = + .
sin x cos x
sin 5x cos 5x
b) B = − .
sin x cos x

Exercice 4
x est un réel.
1. Démontrer que :
1 1
a) cos4 x = cos 4x + cos 2x + 83 .
8 2
1 1
b) sin4 x = cos 4x − cos 2x + 38 .
8 2
2. Calculer :
a) S1 = 2 cos4 x + 2 sin4 x + cos2 x sin2 x − cos6 x − sin6 x.
b) S2 = cos6 x + sin6 x + cos4 x + sin4 x + 5 cos2 x sin2 x.

27
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Exercice 5
Démontrer les égalités suivantes où x est un réel :
1. cos3 x + sin3 x + sin x cos x(cos x + sin x) = cos x + sin x.
2. cos4 x(3 − 2 cos2 x) = 1 − sin4 x(3 − 2 sin2 x).
Exercice 6
1. Sachant que : sin x + cos x = a, calculer y = sin3 x + cos3 x et z = sin4 x + cos4 x.
2. Soit trois nombres réels x1 , x2 , x3 . On pose
a1 = cos x1 , a2 = sin x1 cos x2 , a3 = sin x1 sin x2 cos x3 , a4 = sin x1 sin x2 sin x3 .
Calculer la somme S = a21 + a22 + a23 + a24 .

Exercice 7
1. Calculer :
π 3π 5π 7π
a) S1 = cos + cos + cos + cos .
8 8 8 8
π 3π 5π 7π
b) S2 = sin + sin + sin + sin .
8 8 8 8
π 3π 5π 7π
c) S3 = tan + tan + tan + tan .
8 8 8 8
2. Démontrer que l’on a
π 2π 4π 1
cos cos cos =− .
7 7 7 8

Exercice 8
1. Calculer :
π 3π 5π 7π
a) S1 = cos2 + cos2 + cos2 + cos2 .
8 8 8 8
π 3π 5π 7π
b) S2 = sin2 + sin2 + sin2 + sin2 .
8 8 8 8
2. Démontrer les implications suivantes :
a) si a + b + c = π alors tan a + tan b + tan c = tan a tan b tan c.
b) si a = b + c alors tan a − tanb − tan c = tan a tan b tan c.

Exercice 9
Démontrer que si α, β et θ désignent les mesures des angles d’un triangle, on a :
1. sin α + sin β + sin θ = 4 cos α2 cos β2 cos 2θ .
2. cos α + cos β + cos θ = 1 + 4 sin α2 sin β2 sin 2θ .

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Exercice 10
1. Résoudre les équations suivantes :
π π
a) sin2 (2x + ) = cos2 (x + )
6 3
x
b) sin 2x = cos
2

c) cos x + 3 sin x = 1.
π π
d) tan(3x + ) = cotan( − x), puis représenter sur le cercle trigonométrique les
3 3
images des solutions.
2. Résoudre et discuter l’équation suivante : cos x + m sin x + m − 2 = 0.

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2.2 Les Nombres Complexes


Exercice 1
On considère le nombre complexe U = −3 + 3i.
1. Calculer le module et un argument de U.
√ 17π 17π
2. Déterminer le complexe Z sachant que U.Z = 6 2(cos + i sin ).
12 12
17π 17π
En déduire les valeurs exactes de cos et sin .
12 12

Exercice 2 √
−1 + i 3
Soit Z le nombre complexe tel que Z =
1+i
1. Déterminer la forme algébrique et la forme trigonométrique de Z
5π 5π
2. En déduire les valeurs exactes de cos et sin .
12 12

Exercice 3 √ !4
3 1
+ i
2 2
On donne Z = √ √ .
2 2
−i
2 2
1. Déterminer la partie réelle et la partie imaginaire de Z.
2. Calculer le module et un argument de Z.
11π 11π
3. En déduire les valeurs exactes de cos et sin .
12 12

Exercice 4
Dans l’ensemble C
√des nombres complexes, on considère les nombres suivants :
Z1 = 1 + i, Z2 = 3 + i et Z3 = (Z1 )3 .Z2
1. Écrire le nombre complexe Z3 sous la forme algébrique : a + ib.
2. Écrire les nombres complexes Z1 , Z2 et Z3 sous la forme trigonométrique.
3. En comparant les écritures algébriques et trigonométriques, donner les valeurs réelle
11π 11π
de cos et sin .
12 12

Exercice 5
Résoudre dans C les équations suivantes :
1. Z 2 + Z + 1 = 0.
2. Z 2 + (2 cos θ)Z + 1 où θ ∈ R
3. Z 2 + (2 + 3i)Z − 2(1 − 2i) = 0
4. 2iZ 2 + (1 − 5i)Z − 2 + 4i = 0.

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Exercice 6
Résoudre dans C les équations suivantes :
1. Z 2 + 2Z + 1 = 0
2. 4Z 2 + 8|Z|2 − 3 = 0.
3. Z − (1 + i)Z + 3 − 2i = 0.
4. Z 4 − (2 cos θ)Z 2 + 1 = 0 avec θ ∈ R.

Exercice 7
1. Résoudre dans C∗ × C∗ le système d’équations ci-après :
(
ZZ = 2
iZ + Z = 0

Z est le conjugué de Z.
2. On note Z1 le nombre complexe dont la partie réelle et la partie imaginaire sont
positives. Z2 le conjugué de Z1 .
Z3 le nombre complexe dont la partie réelle et la partie imaginaire sont négatives.
Z4 le conjugué de Z3 .
Soient Z1 , Z2 , Z3 et Z4 les affixes respectives des points A, B, C et D dans plan rap-
porté à un repère orthonormé.
Montrer que le quadrilatère ABCD est un carré.

Exercice 8
Soient Z et Z 0 deux nombres complexes tels que
(
(1 − i)Z − 2Z 0 = −6i
iZ + (1 + i)Z 0 = 1 − i

1. Calculer Z et Z 0 .
2. Calculer Z 12 et Z 13 .
3. Soit n un entier naturel non.
Déterminer l’ensemble E des valeurs de n pour lesquelles Z n est :
a) un réel.
b) un imaginaire.

Exercice 9
Résoudre dans C les équations suivantes :
1. Z 3 + 1 = 0.
2. Z 3 − 8 = 0.
3. Z 3 + i = 0.

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Exercice 10
1. Résoudre dans
√ l’ensemble C des nombres complexes l’équation suivante
2
(E) : Z + 8 3 − 8i = 0
a) En utilisant la forme trigonométrique.
√ √ √
b) En utilisant la forme algébrique ; on pourra admettre que 8+4 3 = ( 2+ 6)2 .
2. Placer les images des solutions Z1 et Z2 de (E) sur un cercle trigonométrique.
5π 5π
3. Déduire de ce qui précédé, les valeurs exactes de cos et sin .
12 12

Exercice 11 √ √
On considère le nombre complexe : Z 2 = ( 3 + 1) + i( 3 − 1).
1. Déterminer le module et un argument de Z 2 . En déduire le module et un argument
de Z
π π
2. En déduire de ce qui précédé les valeurs exactes de cos et sin .
√ √ 12 12 √
3. Résoudre dans R l’équation : (E) ( 3 + 1) cos x + ( 3 − 1) sin x = 2.
Placer les points images sur le cercle trigonométrique.

Exercice 12
Soit α un nombre réel tel que α ∈ ] − π ; π[ et Z le nombre complexe défini
par : Z = 1 + cos α − i sin α.
1. Écrire Z sous la forme exponentielle.
2. En déduire le module et un argument de Z en fonction de α.
 
1
3. Calculer l’argument de en fonction de α.
Z

Exercice 13
On considère l’ensemble C des nombres complexes et on rappelle que i2 = −1.

1. Déterminer les racines carrées du nombre complexe u = 6 + 6i 3.
2. Soit l’équation (E) définies dans C telle que
√ √
(E) : 4Z 3 − 6i 3Z 2 − (9 + 3i 3)Z − 4 = 0
1
a) Vérifier que Z0 = − est solution de l’équation (E).
2
b) Résoudre dans C l’équation (E).
3. Le plan complexe C est rapporté à un repère orthonormal direct (0 →
− → −
√; u , v ). On
1 1 3
donne les points A, B, C d’affixes respectives ZA = − , ZB = − + i et
√ 2 2 2
ZC = 1 + i 3.
a) Déterminer l’écriture de la similitude plane S qui transforme A en B et B en
C.
b) Déterminer les éléments caractéristiques de S.

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Exercice 14
Déterminer dans chacun des cas suivants, la transformation qui a pour écriture complexe :
1
1. Z 0 = Z + 2i + 1 3. Z 0 = −Z + 3i 5. Z 0 = √ (1 − i)Z.
2

1 3
2. Z 0 = ( − i )Z 4. Z 0 = 2Z + 3i 6. Z 0 = −2iZ + 3i
2 2

Exercice 15 √ √
2 1 3
On donne les nombres complexes : Z1 = (1 − i) et Z2 = − i .
2 2 2
Z1
1. Donner, sous forme trigonométrique les nombres Z1 , Z2 , Z1 × Z2 et .
Z2
2. Calculer le nombres complexes (Z1 × Z2 )6 .

− →−
3. Dans plan muni d’un repère orthonormé (O ; i , j ), on considère la similitude plane
π √
directe S de centre I(1 ; 0) d’angle et de rapport 2.
4
a) Indiquer l’écriture complexe de S.
b) Soient A et B les points d’affixes respectives Z1 et Z2 . Déterminer les affixes
de A0 = S(A) et B 0 = S(B).

Exercice 16
Soit P le polynôme défini par : P (z) = Z 3 − (11 + 2i)Z 2 + 2(17 + 7i)Z − 42.
1. Démontrer qu’il existe un nombre réel α solution de l’équation P (z) = 0.
2. Déterminer le polynôme Q tel que : P (Z) = (Z − α)Q(Z).
3. Résoudre dans C l’équation P (Z) = 0.

Exercice 17
Soit f le polynôme défini par : f (Z) = Z 3 − 2(1 + 2i)Z 2 + 17iZ + 3(1 − 3i).
1. Démontrer qu’il existe un imaginaire pur iθ solution de l’équation f (Z) = 0.
2. Déterminer le polynôme g tel que : f (Z) = (Z − iθ)g(Z).
3. Résoudre dans C l’équation f (Z) = 0.

Exercice 18
On donne l’équation Z 2 − 4Z + 8 = 0.
1. a) Résoudre dans C cette équation.
b) Écrire les solutions sous la formes algébrique et sous la forme trigonométrique.
c) Placer les images A et B des solutions, A étant l’image de la solution dont la
partie imaginaire est négative.
d) Quelle est la nature du triangle OAB ?
2. Soit f l’application du plan dans lui-même qui a tout point M d’affixe Z associe le
π
i
point M 0 d’affixe Z 0 telle que : Z 0 = e 3 Z.
a) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de l’application f .

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b) Déterminer sous la forme trigonométrique, puis sous la forme algébrique l’affixe


π π
du point A0 , image de A par f . En déduire les valeurs de cos et sin .
12 12

Exercice 19
Dans le plan complexe√C des nombres √ considère le polynôme P défini par :
complexes, on √
3 2
P (Z) = 2Z − (5 + 3i 3)Z − (1 − 7i 3)Z + 6 − 2i 3.
1. Calculer P (2).
2. Résoudre dans C l’équation P (Z) = 0.
On notera Z1 la solution réelle, Z2 la solution imaginaire pure et Z3 la troisième
racine de cette équation.
3. Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal (0 ; →−
u ;→
−v ).
On considère les points A, B et C d’affixes respectives
√ 1 √
ZA = 2, ZB = i 3 et ZC = (1 + i 3)
2
Déterminer l’affixe ZD du point D tel que le quadrilatère ABCD soit un
parallélogramme.

Exercice 20
On considère le polynôme
√ complexe f définie
√ tel que : √
3 2
f (Z) = Z + (−9 + 4 3)Z + (43 − 24 3)Z − 75 + 36 3.
1. Calculer f (3).
2. Déterminer les nombres complexes a, b, c tels que : f (Z) = (Z − 3)(aZ 2 + bZ + c).
3. Résoudre dans C, l’équation f (Z) = 0.

− →−
4. Le plan complexe
√ est muni d’un√ repère orthonormal (0 ; u , v ). On considère les
points A(3 − 2 3, 2), B(3 − 2 3, −2) et C(3, 0) d’affixes respectives ZA , ZB et ZC .
ZB − ZC
a) Déterminer le module et un argument du nombre complexe U = .
ZA − ZC
b) En déduire la nature du triangle ABC.

Exercice 21

1. Calculer le module du nombre complexe U = 6 − 6i 3.
2. Déterminer sous la forme algébrique les solutions de l’équation Z 2 = U.
3. Résoudre dans l’ensemble
√ C des nombres
√ complexes, l’équation (E) définie par :
2
(E) : 2Z − (5 + i 3)Z + 2(1 + i 3) = 0.
4. Le plan complexe C est rapporté au repère orthonormal direct (0 ;√→−
u ,→−
v ), on consi-
1 3
dère l’application f définie dans l’ensemble C par f : Z 0 = ( + i )Z + 2.
2 2
a) Donner la nature de l’application f .
b) Déterminer les éléments caractéristiques de l’application f .

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Exercice 22
On considère les nombres√complexes Z1 , Z2 et Z3 définis tels que :
1 5π 1 3 4π 4π
Z1 = ei 6 , Z2 = − + i et Z3 = 4(cos − i sin ).
2 2 2 3 3
1. Écrire le nombres complexes Z1 et Z3 sous la forme algébrique.
2. Écrire le nombres complexes sous la forme trigonométrique.
3. Calculer la partie réelle A et la partie imaginaire B du nombre complexe Z = A+iB,
défini par : Z = Z1 + Z2 + Z3 .
4. Calculer le module et un argument du nombre complexe Z 0 = r(cos θ + i sin θ) défini
par : Z 0 = Z1 .Z2 .Z3 .

Exercice 23
Soit le polynôme g à variable complexe Z, tel que : g(Z) = 2Z 4 − 6Z 3 + 9Z 2 − 6Z + 2.
1. Déterminerles les nombres a, b, c tels que
 l’on ait :
1 1
g(Z) = Z 2 a(Z + )2 + b(Z + ) + c .
Z Z
2. Résoudre dans C, l’équation : 2Z 2 − 6Z + 5 = 0.
3. En déduire les solutions dans l’ensemble C, l’équation g(Z) = 0,
1
on posera t = (Z + ).
Z
4. Le plan complexe C est rapporté au repère orthonormal direct (0 ; →−
u ,→−v ).
On considère les points A, B, C et D, d’affixes respectives ZA = 1 + i, ZB = 1 − i,
1 1
ZC = (1 − i) et Z = (1 + i).
2 2
a) Montrer que les points O, D et A sont alignés.
b) Montrer que le point C est milieu du segment [OB].
ZA − ZO
c) Calculer le module et un argument du nombre complexe H = .
ZB − ZO
d) Déduire la nature du triangle AOB.
e) Déterminer le centre et la mesure d’angle de la rotation R qui transforme A en
B et D en C.

Exercice 24
On considère le polynôme complexe h définie tel que : h(Z) = Z 3 + 2Z 2 + 2Z + 1.
1. Calculer h(−1).
2. Déterminer les nombres complexes a, b, c tels que : h(Z) = (Z + 1)(aZ 2 + bZ + c).
3. Résoudre dans C, l’équation h(Z) = 0.
4. Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal (0; →−
u ;→
−v ). On donne les points
1 √ 1 √
A, B, C d’affixes respectives ZA = −1, ZB = − (1 + i 3) et ZC = − (1 − i 3).
2 2
Déterminer l’affixe du centre Ω et une mesure d’angle α de la rotation R qui trans-
forme B en A et A en C.

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Exercice 25
Soit Z = x − iy le nombre complexe conjugué de Z = x + iy et f l’application définie
dans l’ensemble C des nombres complexes telle que : f (Z) = (Z)2 .
1. Calculer la partie réelle et la partie imaginaire du nombre complexe f (Z).
2. Déterminer l’ensemble (E) des nombres complexes Z, invariants par f c’est-à-dire
vérifier la relation : f (Z) = Z et vérifier que les nombres complexes
1 √ 1 √
Z1 = 0, Z2 = 1, Z3 = − (1 − i 3) et Z4 = − (1 + i 3) appartiennent à (E).
2 2
3. Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal (0 ; → −u ;→

v ).
Soit le point M 0 (x0 , y 0 ) d’affixe Z 0 = x0 +iy 0 image du point M (x, y) d’affixe Z = x+iy
par l’application f , tel que : f (Z) = Z 0 avec Z 0 = (Z)2 .
a) Exprimer x0 et y 0 en fonction de x et y.
b) Déterminer l’ensemble (F ) de points M d’affixe Z tel que le triangle M OM 0
soit rectangle en O.
−−→ −−→
(On rappelle le produit scalaire de deux vecteurs : OM .OM 0 = xx0 + yy 0 ).
4. Déterminer l’ensemble (G) de points M (x, y) d’affixe Z = x+iy, solutions de l’équa-
2π 2π
tion : f (Z) = Z3 avec Z3 = cos + i sin
3 3

N.B. On donnera les résultats soit sous la forme trigonométrique soit sous la
forme algébrique.

Exercice 26
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal direct (0 ; →

u ;→

v ).
Unité graphique : 2 cm
Soit f l’application définie analytiquement par :
(
x0 = x + y
y 0 = −x + y − 1

1. Montrer que f est une similitude plane directe que l’on caractérisera.

2. Soit (E) l’ensemble des points M d’affixe Z tels que |Z + 1 − i| = 2.
a) Donner la nature et caractériser (E).
b) Déterminer et construire l’image (E 0 ) de (E) par f .

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Exercice 27
On définit la suite des nombres complexes (Zn ) suivante :

Z0 = 1
1 2
Zn+1 = Zn + i ∀ n ∈ N
3 3
1. Pour tout entier n, on considère la suite numérique (Vn ) telle que : Vn = Zn − i.
a) Démontrer que la suite (Vn ) est géométrique.
 n
1
b) En déduire que l’on a : Vn = (1 − i) .
3
c) Exprimer en fonction de n la partie réelle Xn et de la partie imaginaire Yn du
nombre complexe Vn .
d) Déterminer les limites des suites numériques (Xn ) et (Yn ).
e) En déduire la convergente de la suite (Zn ).
2. On considère le nombre complexe Zk = (V0 )k , k est un entier naturel.
a) Déterminer le module et un argument de Zk .
b) En déduire le module et un argument de Z4 .

Exercice 28
Déterminer les racines carrées, cubiques, quatrième des nombres complexes suivants :

1. Z = 1 2. Z = −2i

2. Z = −1 + i 4. Z = − 3 − i

Exercice 29

1. Déterminer par deux méthodes différentes les racines carrée de Z 2 = 8 2(−1 + i).

2. Résoudre dans C l’équation : Z 4 = 2(−1 + i 3).
Écrire chacune des solutions forme algébrique

3. Déterminer les racines de Z 6 = 2 2(1 − i) et les représenter dans un plan complexe.
4. Déduire la nature de la figure obtenue.

Exercice 30
1. a) Calculer (1 + 2i)3 .
b) Déduire les différentes racines cubiques de ϕ = −11 − 2i.
2. a) Calculer : (1 − 2i)4 puis conclure.
b) Déduire les différentes racines quatrième de λ = 1 − 2i.

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Exercice 31
1. On donne les√points A et C d’affixe
√ définies ci-dessous.
ZB = 2 + 2i 3 et ZC = 2 − 2i 3. Vérifier que B et C appartiennent au cercle (C)
de centre O et de rayon 4.
ZC − ZB
2. On considère le point A d’affixe ZA = . Calculer ZA .
2
3. Déterminer la nature du triangle ABC.

Exercice 32
On se propose de résoudre dans C les équations :
(E) : Z 4 + iZ 3 + 8iZ − 8 = 0 et (E 0 ) : Z 3 + 8i = 0.

1. a) Montrer que Z0 = −i et u = 3 − i sont respectivement solutions de (E) et
(E 0 ).
b) Écrire les nombres complexes u et −u sous la trigonométriques.
c) En déduire les solutions dans C de l’équation (E).

− →−
2. Le plan (P) est muni d’un repère orthonormé (0, i , j ), on considère les points A,
B et C d’affixes respectives 2i, −u et u.
a) Placer ces points dans repère, puis donner la nature du triangle ABC.
−→ −−→
b) Déterminer l’affixe du point Dsachant que (AC, AD) = π6 [2π] etAC = AD.
c) Placer le point D et en déduire la nature du triangle ABD.
d) Donner l’écriture complexe de la similitude plane directe S qui laisse invariant
le point A et qui transforme B en C.
e) Démontrer que les coordonnées (x0 , y 0 ) du point M 0 , image du point M (x, y)
par S sont telles que :



x = x + 3 y − 3
 0 1
2√ 2
y 0 = − 3 x + 1 y + 1

2 2

Exercice 33

− → −
Le plan complexe (P) est muni d’un repère orthonormal (0, i , j ). On considère les
complexes a, Z0 , Z1 , Z2 et Z3 définis par : a = 1 + i, Z0 = 2, Z1 = aZ0 , Z2 = aZ1 et
Z3 = aZ2 .
M0 , M1 , M2 et M3 sont les points images d’affixes respectives Z0 , Z1 , Z2 et Z3 .
1. Écrire les nombres complexes Z1 , Z2 et Z3 sous la forme algébrique.
2. Placer les points M0 , M1 , M2 et M3 dans le repère.
3. Déterminer le rapport, l’angle et le centre de la similitude plane directe S qui trans-
forme 0 en M2 et M2 en M3 .

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2.3 Espace Vectoriel et Algèbre Linéaire


Exercice 1
Partie (A)

− →

L’espace vectoriel R3 , soit les vecteurs V1 (1, 0, 1) et V2 (1, 1, 0).

− → −
1. Démontrer que la famille (V1 ,V2 ) est une famille libre.


Soit a un réel et V1 (a, 2, −a2 )

− → − → −
2. Déterminer a pour que la famille (V1 ,V2 , V3 ) soit liée
Partie (B)

→ −
→ −

L’espace vectoriel R4 ,soit les vecteurs U1 (1, 1, 0, 0) , U2 (0, 1, 1, 0) et U3 (0, 0, 1, 1)

→ − → − →
3. Démontrer que la famille (U1 , U2 , U3 ) est une famille libre

− →

Soit V = (x, y, z, t) un vecteur de R4 . On suppose que V est une combinaison

→ − →− →
linéaire de U1 ,U2 ,U3 .
4. Trouver alors une relation entre x, y, z et t.


Soit W = (1, −1, 1, 3).


Déduire de la question précédente que W est une combinaison

→ − → − →
linéaire de U1 , U2 , U3

→ −
→ −
→ −

5. Déterminer les réels a, b et c tels que W = aU1 + bU2 + cU3

Exercice 2
dans R3 les sous ensembles
Soit n

− o
E1 = U (x, y, z) ∈ R3 \ x − y + 2z = 0
n→
− o
3
E2 = U (x, y, z) ∈ R \ x = −y, z = 2x
Montrer que E1 et E2 sont deux sous espaces supplémentaires de R3

Exercice 3

− → −
Dansnle plan R2 muni de la base ocanonique ( i , j ),on considère les ensembles


E1 = U (x, y) ∈ R2 \ 3x − 2y = 0
n→
− o
E2 = U (x, y) ∈ R2 \ −x − y = 0 .
1. Montrer que E1 et E2 sont deux sous espaces supplémentaires de R2

− →
− →
− → −
Soit →−
e1 = 2 i + 3 j et → −
e2 = i − j les bases respectives de E1 et E2 .
On considère l’endomorphisme f de R2 tel que
f (→

e1 ) = →

e1 et f (→

e2 ) = −→

e2

− →−
2. Écrire la matrice de f dans la ( i , j ).
3. Déterminer le noyau et l’image de f .
4. Étudier la nature de f . On précisera ses éléments caractéristiques.

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Exercice 4

− → −
Soit ( i , j ) la base du plan vectoriel E.
f désigne l’endomorphisme de E tel que
( → − →
− → −
f ( i ) = 14 ( i − j )

− →
− → −
f ( j ) = 43 ( i − j )

− →

1. Déterminer la matrice de f dans la base ( i , j )
2. f est-elle bijective ?
3. Donner l’expression analytique de f
4. Déterminer le noyau de f et en donner une base → −
e1
5. Déterminer l’image de f et en donner une base e2 →

Montrer que B =(→ −
e1 , →

0
6. e2 ) est une base de E.
0
7. Quelle est la matrice de f dans la base B .
8. Déterminer l’ensemble des vecteurs invariants par f et en donner une base →

e3 .
9. Caractériser f .

Exercice 5

− → − →−
L’espace vectoriel R3 étant rapporté à une base ( i , j , k ).


On considère l’application g de R3 −→ R3 qui, à tout vecteur U (x, y, z), associe le vecteur

−0 →
− 0 0 0 →
− → − → −
U = f ( U ) dont les composantes (x , y , z ) dans la base ( i , j , k ), sont définies par :
 0
x = −x + ay + 2z

0
y = x + 2y + z avec a ∈ R
 0

z =x+y

− →

1. Écrire la matrice de l’application g dans la base ( i , overrightarrowj, k )
2. Pour quelle valeur de a g est-elle bijective ?
3. Dans la suite, on pose a = 1.
a) Déterminer l’ensemble E des vecteurs de R3 invariants par g.
b) Déterminer le noyau de g et l’image de g.
En déduire une base pour chacun des sous ensemble.

− →
− →− → −
4. Soit U un vecteur de R3 de composantes (1,α, β) dans la base ( i , j , k )


Calculer α et β pour que U ∈ kerg

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Exercice 6
On considère l’application f de C dans C définie par f (z) = z 3 + z 2 + 3z − 5.
1. Montrer que z0 = 1 est solution de l’équation f (z) = 0 , puis déterminer les deux
autres solutions z1 et z2
2. Déterminer l’équation différentielle du second ordre dont z1 et z2 sont solutions de
son équation caractéristique, puis déterminer une solution de cette équation diffé-
0
rentielle respectant les conditions suivantes : si x = 0; y(0) = y (0) = 1.

− →
− →− −
3. Dans le plan vectoriel P rapporté à la base ( i , j ) ; → e 1 et →

e 2 sont deux vecteurs
d’affixes respectifs z0 = 1 et z1 = −1 + 2i.


a) Montrer que (→ −
e 1, →
− e 2 ) est une base de P

− →

b) g(a,b) est l’application définie de P dans P par :
 √
g(a,b) (→− a →− a 3→−
e 1 ) = (b + ) e 1 + e2 avec (a, b) ∈ R2

√ 2 2
g (→ − a 3→ − a −
e 1 + (b − )→

(a,b) e 2 ) = e2
2 2
Déterminer les couples (a, b) de R2 pour les quels g(a,b) n’est pas bijective.
Exercice 7

− →−
E est un espace vectoriel rapporté à une base orthonormé β = ( i , j ).

− →

Soit g l’endomorphisme de E qui, à un vecteur → −u = x i + y j de E, associer son image

−0 →
− →
− →
− →
− →

u = x0 i + y 0 j tel que : u0 = (2x + y) i + (−3x − 2y) j .


1. Exprimer les coordonnées (x0 , y 0 ) de u0 en fonction des coordonnées (x, y) de →

u.

− →−
2. Écrire la matrice de g dans la base( i , j ).
3. a) Déterminer les sous-ensembles E1 et E2 de E tels que :
E1 = {→

u ∈ Eg(→ −
u)=→ −u } et E2 = {→

u ∈ Eg(→−
u ) = −→

u }.

− →

b) Déterminer g ◦ g( i ) et g ◦ g( j ).
c) En déduire la nature et les éléments caractéristiques de g ( on admet que E1
et E2 sont deux sous-espaces vectoriels supplémentaires de E).

− → − →
− →

4. On donner →
−u = i − j et → −v = i −3j .
a) Montrer que β 0 = (→

u ,→
−v ) est une base de E.
b) Écrire la matrice de g dans la base β 0 = (→

u ,→

v ).

Exercice 8

− →−
E désigne un plan vectoriel de base ( i , j ) et f l’endomorphisme de E tel que :

− →
− →
− →
− →
− → −
f ( i ) = −2 i + 2 j et f ( j ) = − i + j .

− → −
1. Écrire la matrice de f dans la base ( i , j ).
2. Déterminer l’expression analytique de f .
3. Déterminer le noyau de f ainsi qu’une base →
−e 1.
4. Déterminer l’image de f ainsi qu’une base →

e . 2

5. Montrer que (→

e1 , →

e2 ) est une base.
6. Donner la matrice de f dans la base (→

e1 , →

e2 ).

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Exercice 9

− →−
E désigne un espace vectoriel de base ( i , j ), a un paramètre réel et fa l’endomorphisme
de E tel que ( → − →
− →

fa ( i ) = (a − 1) i + 2 j

− →
− → −
fa ( j ) = a( i − j )

− →−
1. Déterminer la matrice de fa dans la base ( i , j ).
2. Pour quelles valeurs de a, fa est-elle bijective ?
3. On pose a = −1.
a) Déterminer le noyau de f−1 ainsi qu’une base →

e1 .


b) Déterminer l’image de f ainsi qu’une base e .
−1 2

c) Démontrer que (→−


e1 , →

e2 ) est une base de E.
d) Donner la matrice de f dans la base (→
−1

e ,→
1

e ) 2
.
Exercice 10
Soit f l’endomorphisme de l’espace vectoriel R3 muni de sa base canonique tel que :
 → − →
− →
− →

f ( i ) = i − 2 j − 2 k


− − →
→ −
f( j ) = 2 j + k
 →
 − − →
→ −
f ( k ) = −2 j − k

− → − → −
1. Écrire la matrice Mf de l’endomorphisme f dans la base ( i , j , k )
2. Déterminer le plan vectoriel (P ) des vecteurs invariants par f , puis en donner une
base (→

e 1, →

e 2 ).
3. Déterminer la droite vectorielle (D) des vecteurs du noyau de l’endomorphisme f ,
puis en donner une base (→
−e 3 ).
4. Montrer que f est une projection vectorielle dont en précisera
les éléments caractéristiques.
5. Montrer que (→−e 1, →

e 2, →

e 3 ) est une base de l’espace vectoriel R3 puis donner la
matrice de l’endomorphisme f dans la base (→ −e ,→

1e ,→
−e ).
2 3

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2.4 Les Statistiques


Exercice 1
On considère la série statistique (x, y) définie par le tableau ci-après :

x -3 -1 0 1 2 3 4 5 6
y 0 1 2 -3 -2 3 1 2 -4
1. Représenter le nuage de points associé à cette série.
2. Déterminer le point moyen de ce nuage.
3. Calculer les variances en x, V (X) et en y, V (Y ).
4. Calculer les écart-types en x, σ(X) et en y, σ(Y ).
5. Calculer la covariance Cov(X, Y ).
6. Déterminer la droite de régression de x en y.
7. Déterminer la valeur de x lors que y = 1.3.
8. Calculer son coefficient de corrélation linéaire.

Exercice 2
L’étude du poids P de la larve de l’insecte TENEBRIO MOLITOR en fonction de l’âge
x a conduit au tableau suivant :

x ]0,2] ]2,6] ]6,12] ]12,20] ]20,30]


p 7 13 25 47 88
1. Tracer le nuage de points représentant la série (x, p).
2. a) On pose y = lnp. Calculer les différentes valeurs prises par la variable y.
b) Tracer le nuage des points représentant les couples (x, y).
c) Déterminer une équation de la droite de régression de y en x.
3. Si l’évolution se poursuivait de la même manière, quel serait le poids de la larve au
bout de 6 mois.

Exercice 3
On considère la série statistique à double variable :

xi 1.2 1.4 1.6 1.8 2


yj 13 12 14 16 a
1. Déterminer a sachant que la droite de régression de y en x a pour équation
y = 9x + 0.6.
2. Représenter dans ce cas le nuage de cette série.
3. Déterminer la droite de régression de x en y.
4. Calculer le coefficient de corrélation linéaire entre x et y.
5. Calculer l’inertie du nuage par rapport au point A(2; 4) et par rapport au point
moyen G.

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Exercice 4
On considère la série statistique à deux caractères définie par le tableau suivant :

x 0 2 0 2 2 0 2 0 2 2 2
y -1 -1 0 -1 0 1 1 0 1 1 0
1. Transformer ce tableau à un tableau à double entrée.
2. Donner les deux séries marginales associées.
3. Calculer les coordonnées du point moyen G du nuage statistique.
4. Écrire l’équation cartésienne de la droite de régression de x en y.
5. Calculer le coefficient de corrélation linéaire entre x et y.
6. Calculer l’inertie du nuage par rapport au point A(0; 2).

Exercice 5
Soit le tableau statistique à double entrée suivant :

X \ Y -1 2 3
1 2 1 1
2 2 3 1
1. Convertir ce tableau en un tableau linéaire.
2. Déterminer le coefficient de corrélation ρ(x, y) des caractères X et Y , on donne
X = 1, 6 et Y = 1.
3. Donner une interprétation de cette corrélation.

Exercice 6
Soit a, b et c trois valeurs de moyenne x.
(a − x)2 + (b − x)2 + (c − x)2
1. Montrer que la variance : V =
3
a2 + b 2 + c 2
s’écrit : V = − (x)2 .
3
2. Calculer la variance et l’écart type de la série suivante :

xi 130 165 170 185 195 200 215


ni 3 1 2 3 4 3 4
On appliquera la formule : V = (x2 ) − (x)2 .
Variance=( moyenne des carrés)-(carré de la moyenne).
L’écart type noté σ étant la racine carré de la variance.

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Exercice 7
considère la série statistique à deux caractères (X; Y ) définie par le tableau à double
entrée ci-après où a désigne un entier naturel non nul :

X \Y -1 0 2
1 2 5 3
2 2 a 3
1. Donner les deux séries marginales associées.
2. Déterminer son point moyen G.
3. Déterminer a pour que le point moyen soit G( 29 , 4 ).
17 17
4. On prend a = 4.
a) Calculer les variances V (X) et V (Y ) de X et Y .
b) Calculer les écart-types σ(X) et σ(Y ).
c) Calculer la covariance Cov(X, Y ).
d) Déterminer la droite de régression de x en y.
e) Déterminer les valeurs de y lorsque x = 2, 3.
f) Calculer son coefficient de corrélation linéaire.

Exercice 8
Le directeur des ressources humaines de l’entreprise  EM ERGEN CE 2025  doit
embaucher des ouvriers. Lors de la précédente campagne de recrutement pour les postes
analogues, il fait une étude statistique sur le nombre des candidatures y en fonction des
salaires proposés x. Il a eu les résultats suivants :
. Salaire moyen : X = 660.000f cf a.
. Variance de X : V (X) = 20.000.
. Équation de la droite de régression de y en x : y = 0, 001125x − 56.
. Coefficient de corrélation linéaire : r = 0, 922.
1. Déterminer le nombre moyen de candidatures Y .
2. Déterminer la covariance de (X, Y ) de la série.
3. Déterminer l’équation de la droite de régression de x en y.
4. En déduire une estimation de salaire que doit proposer le Directeur s’il veut
embaucher 30 ouvriers.

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Exercice 9
Dans le tableau suivant :

X \Y y1 y2 y3
x1 1 0 2
x2 2 3 0
x3 0 2 2
1. Déterminer x1 , x2 , x3 , y1 , y2 et y3 tels que x1 , x2 , x3 sont trois termes consécutifs
d’une suite arithmétique de raison r = 2 et vérifient la relation suivante
x1 + x2 + x3 = 6 et y1 , y2 , y3 sont trois termes consécutifs d’une suite géométrique
de raison q = 3 et vérifient la relation suivante y1 .y2 .y3 = 27.
2. Compléter le tableau et déterminer les séries marginales de X et Y .
3. Déterminer l’inertie du nuage par rapport à O(0, 0). En déduire l’inertie par rapport
à G point moyen de cette série.
4. Déterminer les droites de régression de y en x et de x en y.
5. Déterminer le coefficient de corrélation linéaire du couple (X, Y ).

Exercice 10
On considère la série statistique à double variable :

xi 1 0 2 0 1 2 1 2 3 1
yi 0 1 0 2 1 2 2 1 1 3
On désigne par x1 =notes de maths et y1 =notes de biologie de 10 élèves au BAC 2016.
1. Représenter le nuage de points de cette série double.
2. Trouver les coordonnées du point moyen G.
3. Calculer les variances de x et y.
4. Déterminer les droites de régression de :
a) de y en x.
b) de x en y.
5. Calculer le coefficient de corrélation linéaire entre x et y.
6. Calculer l’inertie du nuage par rapport :
a) Au point A(1; 1).
b) Au point moyen G.

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2.5 Les Probabilités


Exercice 1
Soit n un entier naturel non nul.
1 1 1 n2
1. Démontrer que : − + = .
(n − 1)! n! (n + 1)! (n + 1)!
2. Résoudre dans N les équations suivantes :
3. Cn2 = 190
4. 2Cn2 + 6Cn3 = 9n
7
5. Cn1 + Cn2 + Cn3 = n
2
1 2 3
6. C2n + C2n + C2n = 387n

Exercice 2
Un sac contient 10 jetons, 6 jetons portent le n0 1 et 4 jetons le n0 3. On tire 3 jetons
simultanément. On considère X la variable aléatoire qui à chaque tirage associe la somme
des numéros inscrits sur les jetons tirés. On suppose que les tirages sont équiprobables.
1. Donner les valeurs de X.
2. Donner la loi de probabilité.
3. Calculer E(X), V (X) et σ(X).
4. Calculer la probabilité p pour que la somme des numéros soit strictement inférieure
à 7.
5. On répète 4 fois successivement, quelle est la probabilité que le nombre 7 sorte 2
fois exactement.

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Réalisé par Achille YANGA et Chedel AKABI (+242) :068080781 ;068804180

Exercice 3
Achille débute un jeu dans la quel il a autant de chance de gagne que de perdre la première
partie. On admet que, s’il gagne une partie, la probabilité qu’il gagne la partie suivante
est de 0.6 et s’il perd une partie, la probabilité de perdre la partie suivante est 0.7.
On note, pour tout entier naturel n non nul :
Gn :L’évènement "Achille gagne la nieme partie"
pn :L’évènement "Achille perdre la nieme partie"

Partie A
1. Déterminer les probabilités P (G1 ), P (G2 /G1 ) et P (G2 /P1 ).
2. Calculer P (G2 ).
Partie B
On pose, pour tout n entier naturel non nul Xn =P (Gn ) et Yn =P (Pn )
1. Déterminer pour tout entier naturel non nul, les probabilités P (Pn+1 /Gn ) et P (Gn+1 /Pn )
2. Montrer que pour tout n entier naturel non nul :
(
Xn+1 = 0.6Xn + 0.3Yn
Yn+1 = 0.4Xn + 0.7Yn

pour tout entier naturel, on pose Vn = Xn + Yn et Wn = 4Xn − 3Yn

3. Donner la nature de la suite (Vn )


4. Montrer que la suite (Wn ) est géométrique et exprimer son terme général en fonction
de n
5. Calculer la limite de cette suite
6. Déduire les termes généraux des suites (Xn ) et (Yn ) puis leur limite.

Exercice 4
Soit X une variable aléatoire dont l’univers image est X(Ω)={1; 2; 3; 4; 5; 6} et telle que,
pour tout k élément de X(Ω), P (X = k) est proportionnelle à k.
1. Déterminer la loi de probabilité de X
2. Définir la fonction de répartition X et tracer sa courbe représentative.
3. Calculer l’espérance mathématique de X et l’écart-type de X.

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Exercice 5
Partie A
une urne contient 6 boules blanches et 4 boules rouges indiscernables au toucher.
On tire simultanément et au hasard deux boules de cette urne. Soit X la variable aléatoire
qui, à chaque tirage de deux boules, associe le nombre de boules rouges tirées.
1. Déterminer les différentes valeurs prises par X.
2. Donner la loi de probabilité de X.
3. Déterminer et représenter la fonction de répartition de X.
4. Calculer l’espérance mathématique et la variance de X. En déduire son écart type.
5. Calculer la probabilité pour que les deux boules tirées soient de même couleur.
Partie B
Soit un entier naturel n tel que : 2 ≤ n ≤ 8.
Une urne contient 10 boules indiscernable au toucher dont n boules blanches et (10 − n)
boules rouges. On tire simultanément et au hasard deux boules de l’urne.
1. Démontrer que la probabilité P (n) de tirer deux boules de la même couleurs est
2n2 − 20n + 90
P (n) = .
90
2. Quel doit être le nombre n de boules blanches pour que P (n) soit minimale ?
Calculer ce minimum.

Exercice 6
Un joueur utilise un dé à six faces qui a été truqué. La probabilité P1 de voir apparaitre
la face numéroté i est donnée par le tableau suivant :

i 1 2 3 4 5 6
Pi 0.4 0.15 0.15 0.05 a b

1. a) Calculer a et b sachant que P5 = 4P6


b) Quelle est la probabilité de voir apparaître un numéro pair ? un numéro impair ?
c) Quelle est la probabilité que ce soit le numéro 1 sachant que c’est numéro
impair
2. On considère les évènements suivants :
A : "voir apparaître un numéro pair"
B : "voir apparaître un numéro multiple de 3"
C : "voir apparaître un numéro ≤ 3"
a) A est il indépendant de B ?
b) A est il indépendant de C ?
3. On lance ce dé quatre fois de suite . Quelle est la probabilité de voir apparaître le
numéro 1 au moins une fois au cours de ces quatre lances.

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Exercice 7
Un sac contient cinq boules numérotées de 1 à 5.On extrait simultanément deux boules,
qui portent respectivement les numéros x et y. A chaque tirage on associe la variable
aléatoire X définie de la manière suivante :
x+y
1. Si x et y sont paires, X prend la valeur :
2
|x − y|
2. Si x et y sont impaires, X prend la valeur :
2
3. Si x et y sont de parités différentes, on attribue à X la valeur 0. Établir la loi de
probabilité de X. Représenter la fonction de répartition F de X définie pour tout
x réel par :
F (x) = P rob(X ≤ x). Calculer l’espérance mathématique de X. On extrait dix
fois de suite deux boules simultanément avec remise des deux boules après chaque
tirage. Quelle est la probabilité d’obtenir sept fois x et y de même parité.

Exercice 8
On jette trois fois un dé cubique parfaitement équilibré dont les faces sont numérotées de
1 à 6. On note a, b, c les numéros obtenus. Soit g(x) = ax2 + bx + c.
Déterminer la probabilité pour que le polynôme g :
1. ait une racine réelle double.
2. ait racine réelle distinctes.
3. n’est pas de racine réelle.

Exercice 9
Une variable aléatoire X prend les valeurs 1, −1 et 2 avec les probabilités respectives
ea , eb , ec , où a, b, c sont en progression arithmétique.
On suppose que l’espérance mathématique E(X) de X est égale à 1.
1. Calculer a, b, c et la variance V (X) de X.
2. Soient A, B, C trois points d’abscisses respectives 1, −1 et 2 d’une droite graduée
(∆).
a) Calculer l’abscisse du point G barycentre de {(A, 1); (B, 2); (C, 4)}.
1
b) On pose f (M ) = (M A2 + 2M B 2 + 4M C 2 ), où M est un point de (∆).
7
Montrer que f (G) = V (x).
c) Déterminer l’ensemble (Γ) des points M de (∆) tels que f (M ) = 3.

Exercice 10
Un dé cubique dont les faces sont numérotes de 1 à 6, est truqué de manière que la face
numéroté 6 est une probabilité d’apparition égale à 0.8. les autres faces numérotés
1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ont la même probabilité d’apparition. On désigne par Pi , la probabilité
d’apparition de la face numéroté i avec i ∈ {1; 2; 3; 4; 5}.

1. On lance ce dé une fois, calculer Pi .


2. On lance ce dé dix fois. Calculer la probabilité des évènements suivants :
A : " Obtenir 6 fois un chiffre pair ".
B : " Obtenir au moins un chiffre pair ".

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Exercice 11
On dispose de deux dés parfaits :
1. le dé A a six faces numérotées : 2, 2, 1, 1, 1, 1
2. le dé B a six faces numérotées : 2, 2, 2, 0, 0, -1
On lance simultanément les deux dés. On note a et b les points marqués respectivement
par des dés A et B.

− →
− → −
On construit ainsi un vecteur U de composantes (a, b), dans la base ( i ; j ) de l’espace
vectoriel R2 .


1. Déterminer tous les vecteurs U obtenus
2. Quelle est la probabilité d’obtenir :

→ →
− →
− → −
a) Un vecteur U1 colinéaire à U = i + j

→ −
→ →
− → −
b) Un vecteur U2 colinéaire à W = 2 i − j


3. Soit X la variable aléatoire k U k2
a) Dresser le tableau de la loi de probabilité de la variable aléatoire X
b) Calcule son espérance mathématique et sa variance.
−→ →
− →
− −→ → − →

4. On suppose que U1 = 2 i + 2 j et U2 = i + 2 j .

→ −
→ −→ →

Soit P l’endomorphisme de R2 tel que : P(U1 ) = U1 et P(U2 ) = 0 .

→ − →
a) Montrer que le système (U1 ; U2 ) constitue une base de R2 .
−→ −→
b) Déterminer la matrice de P dans la base (U1 ; U2 ).
c) Montrer que P est un projecteur.

Exercice 12
On lance un dé à quatre faces numérotées 1 ; 2 ;3 et 4. On note Pi , la probabilité d’obtenir
le nombre i visible ; avec i ∈ {1; 2; 3; 4}. Le dé est pipé de tel sorte que P1 , P2 , P3 et P4
dans cet ordre forme une progression arithmétique de raison r=0.1.
1. Calculer P1 ; P2 ; P3 et P4 .
2. On lance ce dé trois fois, calculer la probabilité des évènements
A, B et C sachant que :
A : " Obtenir 1 ; 2 ; 4 "
B : " Obtenir 1 ; 2 ; 4 dans l’ordre "
C : " Obtenir trois nombres distincts, rangés dans l’ordre croissant "
Exercice 13
Une maladie atteint 0.03 d’une population. Un text de dépistage donne les résultats
suivants : Chez les individus malades, 0.95 de text sont positifs et 0.05 négatifs. Chez les
individus non malades, 0.01 de text sont positifs et 0.99 négatifs. On note : M l’évènement :
" être malade " et T l’évènement " le text est positif ".
1. Construire un arbre pondéré correspondant à cette expérience aléatoire.
2. Donner la probabilité de l’évènement " M ∩ T ", puis celle de " M ∩ T "
3. Déterminer P (T ) et P (T )
4. Calculer la probabilité de ne pas être malade, sachant que le text est positif.
5. Calculer la probabilité d’être malade, sachant que le text est négatif.

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Exercice 14
L’ensemble des participants à une compétition de tir à l’arc, est composé pour la moitié de
tireurs entrainé, pour un quart de tireurs amateurs et pour le reste de tireurs débutants.
Un tireur entrainé atteint la cible pour 0.95 de ses tirs, un tireur amateur pour les trois
quart de ses tirs et un tireur débutant une fois sur deux. Une flèche vient d’être tirée par
un participant choisi au hasard.
1. Déterminer la probabilité pour que la flèche atteigne la cible.
2. Sachant que la flèche a atteint sa cible, quelle est la probabilité qu’elle ait été tirée
par un débutant ?

Exercice 15
Une urne contient 3 boules rouges et 4 boules noires. On tire simultanément et au hasard
deux boules de l’urne. On gagne 100F par boule rouge tirée. Soit X la variable aléatoire
associée à la somme gagnée en francs.
1. Déterminer les différentes valeurs prises par X.
2. Déterminer les probabilités associées à chaque valeurs prises par X.
3. Donner la loi de probabilité de la variable X, puis calculer l’espérance mathématique
et l’écart type de la variable X.
4. Déterminer et représenter la fonction de répartition de la variable X.

Exercice 16
Une boite contient 8 :
• 1 gros rouge et 3 petits rouges ;
• 2 gros verts et 1 petit vert ;
• 1 petit jaune.
Un enfant choisit au hasard et simultanément 3 cubes de la boite. On admettra que la
probabilité de tirer un cube donné est indépendante de sa taille et sa couleur.
Les résultats seront donnés sous forme de fraction irréductible.
1. On note A l’événement : " obtenir des cubes de couleurs différentes "
et B l’événement : " obtenir au plus un petit cube ".
a) Calculer la probabilité de A.
b) Vérifier que la probabilité de B est égale à 72 .
2. Soit X la variable aléatoire donnant le nombre de petits cubes rouges tirés par
l’enfant.
a) Déterminer la loi de probabilité de X.
b) Calculer l’espérance mathématique de X et son écart type.
3. L’enfant répète 5 fois l’épreuve " tirer simultanément 3 cubes de la boite ", en
remettant dans la boite les cubes tirés avant de procéder au tirage suivant. Les
tirages sont indépendants. On note p la probabilité que l’événement B soit réalisé.
a) Déterminer la probabilité que B soit réalisé au moins une fois à l’issue des 5
épreuves.
b) Déterminer la probabilité que l’événement B soit réalisé exactement 3 fois.

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Exercice 17
Une urne contient 1 boule blanche et deux boules noires, toutes sont indiscernables au
toucher. On tire successivement avec remise trois boules de l’urne.
1. Qu’appelle-t-on tirage successif avec remise ?
2. Calculer la probabilité p1 de tirer trois boules blanches.
3. Calculer la probabilité p2 de tirer trois boules noires.
4. Quelle est alors la probabilité p3 de tirer trois boules ayant une même couleur.
5. Déduire la probabilité p4 de tirer trois boules n’ayant pas une même couleur.

Exercice 18
On dispose de deux urnes U1 et U2 de même apparence extérieure. L’urne U1 contient
4 boules blanches et une boule noire. L’urne U2 contient 2 boules blanches et 3 boules
noires.
On choisit une urne au hasard, puis une boule dans l’urne choisie.
1. Construire l’arbre pondéré de cette expérience aléatoire.
2. Quelle est la probabilité de tirer une boule noire ;
a) sachant que l’urne choisie est U1 ?
b) sachant que l’urne choisie est U2 ?
3. En déduire la probabilité de tirer une boule noire.

Exercice 19
D’une urne contenant quatre jetons numéroté 1, 2, 3, 4, indiscernable au toucher. On
extrait successivement sans remise deux jetons. La variable aléatoire X est celle qui dé-
termine
" la valeur absolue de la différence des deux numéros sortis "
1. Déterminer la loi de probabilité de X.
2. Calculer l’espérance mathématique, la variance et l’écart-type de X.
Exercice 20
Une urne contient 20 boules blanches et 12 boules rouges indiscernables au toucher. On
tire simultanément 6 boules de cette urne.
1. Quelle est la probabilité pour que les six boules soient blanches ?
2. Quelle est la probabilité d’avoir au moins une boule rouge ?
3. Quelle est la probabilité d’avoir quatre boules rouges et deux blanches ?
4. Quelle est la probabilité pour que les six boules soient de même couleur ?
5. Quelle est la probabilité d’avoir des boules des deux couleurs ?
Exercice 21
Un sac contient 4 boules blanches, une boule bleue et 7 boules rouges indiscernables au
toucher. On tire simultanément 3 boules du sac. Déterminer la probabilité d’obtenir :
1. 3 boules de même couleur.
2. 2 boules blanches et une boule bleue.
3. 1 boule rouge exactement
4. 1 boule de chaque couleur.

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Exercice 22
Une urne contient 5 jetons verts, 3 jetons rouges et 2 jetons jaunes indiscernables au
toucher. On tire successivement avec remise 3 jetons de l’urne et on appelle X la variable
aléatoire réelle qui à chaque tirage associe le nombre de jeton verts obtenus
1. Déterminer la loi de probabilité de X
2. Calculer l’espérance mathématique et la variance de X.
Exercice 23
Un sac contient 4 boules vertes, 3 boules rouges et 8 boules jaunes indiscernables au
toucher. On tire successivement sans remise 4 boules du sac. Déterminer la probabilité
d’obtenir :
1. 4 boules jaunes.
2. 4 boules de même couleur.
3. 2 boules rouges exactement.
4. 2 boules rouges et une boule verte.
5. au plus une boule verte.

Exercice 24
Une urne contient 5 jetons blancs, 3 jetons verts et 2 jetons rouges indiscernables au
toucher. On tire successivement avec remise 3 jetons de l’urne. Déterminer la probabilité
d’obtenir :
1. trois jetons blancs.
2. trois jetons de même couleur.
3. trois jetons de couleur différente
4. deux jetons verts.
5. au moins deux jetons verts.
Exercice 25
On jette un dé pipé dont les faces sont numérotées de 1 à 6. Soit Ω = {1, 2, 3, 4, 5, 6}
l’univers des possibles et pi la probabilité de l’évènement.
{i} :∈ ω tel que pi = ki2 .
1. Déterminer k.
2. Soit X la variable aléatoire réelle qui à chaque lancer associe cos(i π3 )
a) Montrer que l’univers image X(Ω) = {−1, −1 , 1 , 1}
2 2
b) Déterminer la loi de probabilité de X ; son espérance, sa variance et son écart-
type.

Exercice 26
Soit ABCD un losange (non carré) de centre O. On choisit trois points au hasard parmi
les points O, A, B, C et D.
1. Quelle est la probabilité des événements suivants :
E : obtenir les points A, B et C .
F : obtenir trois points alignés.
G : obtenir trois points formant un triangle rectangle.
H : obtenir trois points formant un triangle isocèle.
2. Calculer la somme des probabilités des événements F, G et H.
Expliquer ce résultat.

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Chapitre 3

Troisième Partie : Sujets de révision

EN ROUTE POUR LE BAC


Sujet 1

Exercice 1
Dans l’ensemble C, des nombres complexes, on donne les relations suivants :

z1 + z2 = −1 + i

iz2 = 1 − 2i

z2 × z3 = −1 − 2i

1. Trouver les nombres complexes z1 , z2 et z3 .


2. On considère le polynôme complexe P (z) = z 3 + (3 − 2i)z 2 + (1 − 4i)z − 1 − 2i.
a) Vérifier que P (z) a deux racines dont l’une est réelle et l’autre imaginaire pure.
b) En déduire une factorisation de P (z).
c) Résoudre dans C, l’équation P (z) = 0.
3. Dans plan complexe, on désigne par A, B et C les points d’affixes respectifs
zA = −1, zB = −2 + i et zC = i.
a) Donner l’écriture complexe de la similitude plane directe S qui laisse invariant
le point A et qui transforme le point B en C.
b) Déterminer les autres éléments caractéristiques de S.

Exercice 2

− →−
E est un espace vectoriel rapporté à une base orthonormé β = ( i , j ).

− →

Soit g l’endomorphisme de E qui, à un vecteur → −u = x i + y j de E, associer son image

−0 →
− →
− →
− →
− →

u = x0 i + y 0 j tel que : u0 = (2x + y) i + (−3x − 2y) j .


1. Exprimer les coordonnées (x0 , y 0 ) de u0 en fonction des coordonnées (x, y) de →

u.

− →−
2. Écrire la matrice de g dans la base( i , j ).
3. a) Déterminer les sous-ensembles E1 et E2 de E tels que :
E1 = {→

u ∈ Eg(→ −
u)=→ −u } et E2 = {→

u ∈ Eg(→−
u ) = −→

u }.

− →

b) Déterminer g ◦ g( i ) et g ◦ g( j ).

55
Réalisé par Achille YANGA et Chedel AKABI (+242) :068080781 ;068804180

c) En déduire la nature et les éléments caractéristiques de g ( on admet que E1


et E2 sont deux sous-espaces vectoriels supplémentaires de E).

− → − →
− →

4. On donner →
−u = i − j et → −v = i −3j .
a) Montrer que β 0 = (→

u ,→
−v ) est une base de E.
b) Écrire la matrice de g dans la base β 0 = (→

u ,→

v ).
Exercice 3
On considère la fonction f de la variable réelle x définie sur ] − ∞, 0]
x
par : f (x) = 2ln(1 − x) + .
x−1
1. Dresser le tableau de variation de f .
2. En déduire le signe de f sur l’intervalle ] − ∞, 0].
3. Soit la fonction numérique ga de la variable réelle x définie par :
(
ga (x) = a + x2 ln(1 − x), si x < 0
ga (x) = a(x + 1)e−x , si x ≥ 0

où a est un réel strictement positif. On désigne par (Ca ) la courbe représentative de



− →−
ga dans le plan P rapporté à un repère (O, i , j ). Unité d’axe : 2cm.
a) Étudier la continuité de ga en x0 = 0.
b) Étudier la dérivabilité de ga en x0 = 0.
c) En déduire la nature du point A(0, ga (0)).
4. Dresser le tableau de variation de ga .
5. Étudier les branches infinies de (Ca ).
6. On prendra a = 1
a) Construire la courbe (C1 ). On calculera g1 (1) et g1 (−1).
b) Calculer l’aire A du domaine plan limité par (C1 ), l’axe des abscisses, les droites
d’équations x = 1 et x = 2.

Exercice 4
Une urne contient 3 boules rouges et 4 boules noires. On tire simultanément et au hasard
deux boules de l’urne. On gagne 100F par boule rouge tirée. Soit X la variable aléatoire
associée à la somme gagnée en francs.
1. Déterminer les différentes valeurs prises par X.
2. Déterminer les probabilités associées à chaque valeurs prises par X.
3. Donner la loi de probabilité de la variable X, puis calculer l’espérance mathématique
et l’écart type de la variable X.
4. Déterminer et représenter la fonction de répartition de la variable X.

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Sujet 2

Exercice 1
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O; →−
u ;→
−v ).
On considère l’application g du plan dans lui-même
√ √ à tout point M d’affixe z, associe
qui
0 0 0
le point M d’affixe z telle que : z = (1 + i 3)z + i 3.
1. Donner la nature de g.
2. Déterminer les éléments caractéristiques de g.
3. Soit M0 le point d’affixe z0 = − 12 (1 + i) et Ω le centre de g.
a) Calculer ΩM0 .
−−→
b) Donner une mesure en radian de l’angle (→

u , ΩM0 ).

Exercice 2
Partie A
une urne contient 6 boules blanches et 4 boules rouges indiscernables au toucher.
On tire simultanément et au hasard deux boules de cette urne. Soit X la variable aléatoire
qui, à chaque tirage de deux boules, associe le nombre de boules rouges tirées.
1. Déterminer les différentes valeurs prises par X.
2. Donner la loi de probabilité de X.
3. Déterminer et représenter la fonction de répartition de X.
4. Calculer l’espérance mathématique et la variance de X. En déduire son écart type.
5. Calculer la probabilité pour que les deux boules tirées soient de même couleur.
Partie B
Soit un entier naturel n tel que : 2 ≤ n ≤ 8.
Une urne contient 10 boules indiscernable au toucher dont n boules blanches et (10 − n)
boules rouges. On tire simultanément et au hasard deux boules de l’urne.
1. Démontrer que la probabilité P (n) de tirer deux boules de la même couleurs est
2n2 − 20n + 90
P (n) = .
90
2. Quel doit être le nombre n de boules blanches pour que P (n) soit minimale ?
Calculer ce minimum.

Exercice 3
4ex
Soit f la fonction numérique définie par : f (x) = .
1 + ex
1. a) Étudier les variations de la fonction f .
b) Étudier les variations de la fonction numérique h définie par : h(x) = f (x) − x.
c) En déduire du tableau de variation de la fonction h, que l’équation h(x) = 0
admet dans R une solution unique α ∈]3, 4[.
2. Soit (Cf ) la courbe représentative de la fonction f dans un plan muni d’un repère

− →−
orthonormé (O, i , j ) unité graphique 2cm.
a) Déterminer les coordonnées du point A, intersection de la courbe (Cf ) et l’axe
des ordonnées

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b) Écrire l’équation de la tangente (T ) à (Cf ) en A.


c) Montrer que le point A est centre de symétrie de (Cf ).
d) Soit (∆) la droite d’équation y = x. Préciser l’intersection de (Cf ) et (∆).
( On pourra utiliser la question 1.c )
e) Déterminer les droites asymptotes à la courbe (Cf ), puis tracer (Cf ).
3. a) Montrer que la fonction f admet une fonction réciproque f −1 , puis établir son
tableau de variation.
b) Calculer le nombre dérivé de f −1 au point d’abscisse x0 = 2.
c) Soit (Γ) la courbe représentative de la fonction f −1 .
Préciser les droites asymptotes à (Γ), puis tracer (Γ) dans le même repère que
(Cf ).
4. Calculer en cm2 l’aire de la portion plan limitée par (Cf ) et la droite (∆) et les
droites d’équations x = 0, x = 2.

Exercice 4

− →−
E désigne un plan vectoriel de base ( i , j ) et f l’endomorphisme de E tel que :

− →
− →
− →
− →
− → −
f ( i ) = −2 i + 2 j et f ( j ) = − i + j .

− → −
1. Écrire la matrice de f dans la base ( i , j ).
2. Déterminer l’expression analytique de f .
3. Déterminer le noyau de f ainsi qu’une base →
−e 1.


4. Déterminer l’image de f ainsi qu’une base e . 2

5. Montrer que (→

e1 , →

e2 ) est une base.
6. Donner la matrice de f dans la base (→

e1 , →

e2 ).

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Sujet 3

Exercice 1
On considère l’équation (E) : z 3 − (4 + i)z 2 + (13 + 4i)z − 13i = 0. où z est un nombre
complexe.
1. Montrer que l’équation (E) admet une solution imaginaire pure z0 .
2. Résoudre dans C l’équation (E).
3. Dans le plan complexe, rapporté au repère orthonormé direct (O, → −u ,→
−v ). On désigne
par A, B et C les points d’affixes respectifs i, 2 + 3i et 2 − 3i. Soit f la rotation de
centre B d’angle π4 .
a) Placer les points A, B et C dans le repère.
b) Donner l’écriture complexe de f .
c) Déterminer l’expression analytique d f .
d) En déduire l’affixe du point A0 image du point A par f .

Exercice 2

− →−
E désigne un espace vectoriel de base ( i , j ), a un paramètre réel et fa l’endomorphisme
de E tel que ( → − →
− →

fa ( i ) = (a − 1) i + 2 j

− →
− → −
fa ( j ) = a( i − j )

− →−
1. Déterminer la matrice de fa dans la base ( i , j ).
2. Pour quelles valeurs de a, fa est-elle bijective ?
3. On pose a = −1.
a) Déterminer le noyau de f−1 ainsi qu’une base →

e1 .


b) Déterminer l’image de f ainsi qu’une base e .
−1 2

c) Démontrer que (→−


e1 , →

e2 ) est une base de E.
d) Donner la matrice de f dans la base (→
−1

e ,→
1

e ).
2

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Exercice 3
Soit l’entier naturel non nul n, on considère la fonction numérique fn à variable réelle x
définie par : (
fn (x) = xn lnx; si x 6= 0
fn (0) = 0
On désigne par (Cn ) la famille des courbes représentatives des fonctions fn dans le repère

− → −
orthonormé (O, i , j ) du plan. Unité graphique 2cm.
1. Préciser l’ensemble de définition de la fonction fn .
2. Déterminer le point fixe aux courbes (Cn ).
3. Vérifier que la dérivée fn0 est fn0 (x) = xn−1 (1 + nlnx).
4. Calculer la limite de fn en +∞.
5. Dresser le tableau de variations de la fonction fn .
6. Dans la suite de l’exercice, on pose n = 2.
a) En déduire le tableau de variations de la fonction f2 .
b) Étudier la branche infinie à (C2 ).
c) Tracer la courbe (C2 ) de la fonction f2 .
7. Calculer en Cm2 , l’aire A du domaine limité par la courbe (C2 ), l’axe des abscisses
et les droites d’équations x = 1e , x = 1.

Exercice 4
Un sac contient 10 jetons, 6 jetons portent le n0 1 et 4 jetons le n0 3. On tire 3 jetons
simultanément. On considère X la variable aléatoire qui à chaque tirage associe la somme
des numéros inscrits sur les jetons tirés. On suppose que les tirages sont équiprobables.
1. Qu’appelle-t-on loi binomiale ?
2. Déterminer les différentes valeurs prises par X.
3. Donner la loi de probabilité.
4. Calculer E(X), V (X) et σ(X).
5. Calculer la probabilité p pour que la somme des numéros soit strictement inférieure
à 7.
6. On répète 4 fois successivement, quelle est la probabilité que le nombre 7 sorte 2
fois exactement.

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Sujet 4

Exercice 1

1. a) Résoudre dans C l’équation (E) : z 2 − 2z + 2 = 0.


Préciser le module et un argument de chaque solution.
b) En déduire les solutions de l’équation
(E 0 ) : (−iz + 3i + 3)2 − 2(−iz + 3i + 3) + 2 = 0.
2. Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O ; → −u ,→
−v ) d’unité graphique 2cm.
On considère les points A, B et C d’affixes respectives :
zA = 1 + i, zB = z A et zC = 2zB .
a) Donner les forme algébriques de zB et zC .
b- Placer les points A, B et C dans le repère.
c- Montrer que√les ponts A, B et C sont situés sur le cercle de centre I d’affixe 3
et de rayon 5.
−3
d) Calculer | ZZCA −3 |, en déduire la nature du triplet IAC
−→
3. Soit E l’image du point O par la translation de vecteur 2IC.
Déterminer l’affixe du point E.
4. D est l’image du E par la rotation de centre O et d’angle π3 .
Déterminer l’affixe du point D.
Exercice 2

− → −
L’espace E est rapporté à une base orthonormé β = ( i , j ).
On considère l’endomorphisme f de E qui à tout vecteur →−u (x, y) associe le vecteur

−0 0 0 1 → − →

u (x , y ) = (x + 2 y) i + (−2x − y) j .
1. Qu’appelle t-on endomorphisme ?
2. Donner la matrice de f dans la base β.
3. L’endomorphisme f est-il bijectif ?
4. Déterminer le noyau de f.
5. Déterminer l’image de f.

− →
− →
− →

6. On considère les vecteurs →

e 1 = − i + 2 j et →

e2=−i + j.
a) Montrer que → −e et →
1

e forment une base de E.
2

b) Donner la matrice de f dans la base β 0 = (→



e 1, →

e 2 ).

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Exercice 3
On considère la fonction g définie par : g(x) = 1 + ln(x + 1).
1. Étudier les variations de g sur ] − 1 ; +∞[, puis dresser son tableau de variation.
2. On désigne par (C) la courbe représentative de g dans le plan muni d’un repère

− → −
orthonormé (O ; i , j ). Unité graphique 1cm.
Étudier les branches infinies de (C), puis tracer (C).
3. Soit h la fonction numérique de la variable réelle x définie par :
h(x) = x − 1 − ln(x + 1).
a) Montrer que l’équation h(x) = 0 admet une solution unique α ∈]2; 3[.
b) En déduire que g(α) = α.
4. On considère la suite (Un ) telle que :
(
U0 = 2
Un+1 = g(Un ), ∀ n ∈ N.

a) Démontrer que ∀ n ∈ N, Un ≥ 2.
b) On admet que |g 0 (x)| ≤ 21 .
En utilisant l’inégalité des accroissements finis, montrer que :
|Un+1 − α| ≤ 12 |Un − α|.
En déduire que : ∀ n ∈ N, |Un − α| ≤ ( 21 )n |U0 − α|.

Exercice 4
Soit a, b et c trois valeurs de moyenne x.
(a − x)2 + (b − x)2 + (c − x)2
1. Montrer que la variance : V =
3
a2 + b 2 + c 2 2
s’écrit : V = − (x) .
3
2. Calculer la variance et l’écart type de la série suivante :

xi 130 165 170 185 195 200 215


ni 3 1 2 3 4 3 4
On appliquera la formule : V = (x2 ) − (x)2 .
Variance=( moyenne des carrés)-(carré de la moyenne).
L’écart type noté σ étant la racine carré de la variance.

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Sujet 5

Exercice 1

1. a) Définir le module d’un nombre complexe non nul z = a + ib où (a, b) ∈ R2 .


b) Déterminer √ le module et un argument du nombre complexe u tel que :
4u = 2 + 2i 3.
c) En déduire les racines carrées de u sous la forme algébrique.
√ √
2. Résoudre dans C, l’équation z 2 + ( 3 − 7i)z − 4(3 + i 3) = 0.

− → −
3. Dans le plan affine euclidien rapporté à un repère orthonormé√ (O ; i , j ), on consi-
dère les points A, B et C d’affixes respectives : 2i; 4i et − 3 + 3i.
a) Vérifier que zzBC −z
−zA
A
= u.
b) En déduire la nature du triangle ABC.
c) Déterminer alors l’écriture complexe de la similitude plane directe S tel que :
S(A) = A et S(C) = B.
Exercice 2
→ − →
− → −
L’espace vectoriel R3 étant rapporté à une base ( i , j , k ).


On considère l’application g de R3 −→ R3 qui, à tout vecteur U (x, y, z), associe le vecteur

−0 →
− 0 0 0 →
− → − →−
U = f ( U ) dont les composantes (x , y , z ) dans la base ( i , j , k ), sont définies par :
 0
x = −x + ay + 2z

0
y = x + 2y + z avec a ∈ R
 0

z =x+y

− → − →−
1. Écrire la matrice de l’application g dans la base ( i , j , k ).
2. Pour quelle valeur de a g est-elle bijective ?
3. Dans la suite, on pose a = 1.
a) Déterminer l’ensemble E des vecteurs de R3 invariants par g.
b) Déterminer le noyau de g et l’image de g.
En déduire une base pour chacun des sous ensemble.

− →
− →− → −
4. Soit U un vecteur de R3 de composantes (1,α, β) dans la base ( i , j , k )


Calculer α et β pour que U ∈ kerg

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Exercice 3
e−x
Soit g une fonction définie sur (R) par g(x) = 1+e −x . On appelle (Cg ) la courbe représen-

− →−
tative de g dans le repère orthonormé (O; i ; j ).
1. a) Calculer les limites de g sur son ensemble de définition.
b) Préciser les équations des asymptotes à la courbe (Cg ).
c) Calculer la dérivée g 0 de la fonction g puis dresser son tableau de variation de
g. Préciser g(0).
d) Déterminer une équation de la tangente à (Cg ) au point x = 0, on note T0 cette
tangente.
2. Soit x un réel quelconque.
a) Calculer g(x) + g(−x).
b) Quelle propriété de symétrie peut-on déduire de la question suivante ?
c) Tracer (Cg ), ses asymptotes et la tangente T0 .
3. Soit u(x) = 1 + e−x .
a) Calculer u0 (x).
b) En déduire la primitive G de g qui prend la valeur − ln 2 en 0.
R1
4. On pose α = 0 g(x)dx.
a) Calculer α.
b) Déterminer le réel λ tel que α = ln λ.
R 1+ n1
5. Pour tout entier naturel n non nul, on pose Tn = 1 g(x)dx.
n

a) Exprimer Tn en fonction n.
b) Calculer limite de Tn quand n tend vers +∞.

Exercice 4
Une boite contient 8 :
• 1 gros rouge et 3 petits rouges ;
• 2 gros verts et 1 petit vert ;
• 1 petit jaune.
Un enfant choisit au hasard et simultanément 3 cubes de la boite. On admettra que la
probabilité de tirer un cube donné est indépendante de sa taille et sa couleur.
Les résultats seront donnés sous forme de fraction irréductible.
1. On note A l’événement : " obtenir des cubes de couleurs différentes "
et B l’événement : " obtenir au plus un petit cube ".
a) Calculer la probabilité de A.
b) Vérifier que la probabilité de B est égale à 27 .
2. Soit X la variable aléatoire donnant le nombre de petits cubes rouges tirés par
l’enfant.
a) Déterminer la loi de probabilité de X.
b) Calculer l’espérance mathématique de X et son écart type.
3. L’enfant répète 5 fois l’épreuve " tirer simultanément 3 cubes de la boite ", en
remettant dans la boite les cubes tirés avant de procéder au tirage suivant. Les
tirages sont indépendants. On note p la probabilité que l’événement B soit réalisé.

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a) Déterminer la probabilité que B soit réalisé au moins une fois à l’issue des 5
épreuves.
b) Déterminer la probabilité que l’événement B soit réalisé exactement 3 fois.

Sujet 6

Exercice 1
Dans l’ensemble C des √ nombres complexes,
√ on considère
√ le polynôme P défini par :
3 2
P (z) = 2z − (5 + 3i 3)z − (1 − 7i 3)z + 6 − 2i 3.
1. Calculer P (2)
2. Résoudre dans C l’équation P (z) = 0.
On notera z1 la solution réelle, z2 la solution imaginaire pure et z3 la troisième
solution de cette équation.
3. Le plan complexe est muni à un repère orthonormal (O; → −
u ,→

v).
√ points A, 1B et C√d’affixes respectives :
On considère les
zA = 2, zB = i 3 et zC = 2 (1 + i 3).
Déterminer l’affixe zD du point D tel que le quadrilatère ABCD
soit un parallélogramme.

Exercice 2

− → −
Dans le plan vectoriel E muni de sa base canonique ( i , j ) ,on considère les droites
vectorielles (D1 ) et (D2 ) définies par :
(D1 ) = {→−
u (x, y) ∈ E/2x − y = 0} et (D2 ) = {→ −
u (x, y) ∈ E/x + y = 0}
1. Montrer que les droites (D1 ) et (D2 ) sont respectivement engendrées par les vecteurs

− →
− →
− →
− → −
e1 = i + 2 j et → −
e2 = i − j
2. Vérifier que (→−e 1, →
−e 2 ) est une base de E.
3. soit f la symétrie vectorielle de base (D1 ) et de direction (D2 ).

− →

a) Calculer f (→ −
e1 ) et f (→−
e2 ) en fonction de vecteurs i et j

− →
− →
− →

b) Calculer les vecteurs f ( i ) et f ( j ) en fonction de vecteurs i et j .

− → −
c) Écrire la matrice de f dans la base ( i , j )

− →
− →
− →
− →

4. a) Soit le vecteur u0 = x0 i + y 0 j image du vecteur → −u = x i + y j par f,


exprimer les coordonnées x0 et y 0 de u0 en fonction de celles de x et y de →

u.
b) Vérifier que f ◦ f est l’identité du plan vectoriel E.

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Exercice 3
Soit la fonction numérique f de la variable réelle x définie par :
(
f (x) = 1 + x ln |x| − x si x 6= 0
f (0) = 1

1. Donner l’ensemble de définition puis étudier la continuité et la dérivabilité de la


fonction f au point x0 = 0.
2. Étudier les variations de f et dresser son tableau de variations.
3. Montrer que l"équation f (x) = 0 admet une solution α ∈] − 4; −3[.
4. Étudier les branches infinies.
5. Soit h la restriction de f à ]1; +∞[.
a) Montrer que h réalise une bijection dont on précisera les ensembles.
b) Dresser le tableau de variations h−1 bijection réciproque de h.

− → −
6. Construire les courbes (C) de f puis (C −1 ) de h−1 dans le même repère (O; i , j )

Exercice 4
Une urne contient 5 boules blanches 2 boules noires et 3 boules rouges
toutes indiscernables au toucher. On tire simultanément 3 boules.
1. Quelle est la probabilité de chacun des évènement suivants :
A :" obtenir une boule de chaque couleur " ;
B : "aucune des trois boules tirée n’est noire."
2. Le nombre de boules blanches obtenues pour chaque tirage définie une
variables aléatoire X.
a) Établir la loi de probabilité de X.
b) Calculer l’espérance mathématique et l’écart type de X.

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Sujet 7

Exercice 1
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal direct (0 ; →

u ;→

v ).
Unité graphique : 2 cm
Soit f l’application définie analytiquement par :
(
x0 = x + y
y 0 = −x + y − 1
1. Montrer que f est une similitude plane directe que l’on caractérisera.

2. Soit (E) l’ensemble des points M d’affixe z tels que |z + 1 − i| = 2.
a) Donner la nature et caractériser (E).
b) Déterminer et construire l’image (E 0 ) de (E) par f .

Exercice 2
Soit f l’endomorphisme de l’espace vectoriel R3 muni de sa base canonique tel que :
 → − →
− →
− →

f ( i ) = i − 2 j − 2 k


− − →
→ −
f( j ) = 2 j + k
 →
 − − →
→ −
f ( k ) = −2 j − k

− → − →−
1. Écrire la matrice Mf de l’endomorphisme f dans la base ( i , j , k )
2. Déterminer le plan vectoriel (P ) des vecteurs invariants par f , puis en donner une
base (→−
e 1, →

e 2 ).
3. Déterminer la droite vectorielle (D) des vecteurs du noyau de l’endomorphisme f ,
puis en donner une base (→ −e 3)
4. Montrer que f est une projection vectorielle dont en précisera les éléments caracté-
ristiques.
5. Montrer que (→ −
e 1, →

e 2, →

e 3 ) est une base de l’espace vectoriel R3 puis donner la ma-
trice de l’endomorphisme f dans la base (→ −
e 1, →

e 2, →

e 3 ).

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Exercice 3
On considère la fonction g à variable réelle x définie, continue et dérivable sur ]0 ; +∞[
telle que : g(x) = x2 + 2 − 2 ln x.
1. Calculer la dérivée de g
2. Dresser le tableau de variations de g sur ]0 ; +∞[.
3. En déduire que pour tout x de ]0 ; +∞[, g(x) > 0.
ln x
4. Soit la fonction f à variable réelle x définie par : f (x) = x + 2 .
x
On désigne par (C) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère

− → −
orthonormal ( i , j ). Unité 2cm.
a) Calculer f 0 (x) puis étudier son signe.
b) Dresser le tableau de variations de f sur ]0 ; +∞[.
5. On admet que la droite (∆) d’équation y = x est asymptote à la courbe (C) de f.
Préciser la position de (C) par rapport à (∆).
6. Soit (T ) la tangente à (C) au point A abscisse 1 telle que : (T ) : y = 3x − 2.
Déterminer le point d’intersection de (T ) avec l’axe des ordonnées.
7. On admet que f −1 est la bijection réciproque de f et l’équation f (x) = 0 admet
une solution unique α ∈] 21 ; 1[.
a) Construire les courbes (C) de f, (C 0 ) de f −1 , puis (T ) et (∆) dans le même
repère.
b) Calculer l’air de la partie du plan délimité par (C), (c) et les droites d’équations
x = 1 et x = e.

Exercice 4
On dispose de deux urnes U1 et U2 de même apparence extérieure. L’urne U1 contient
4 boules blanches et une boule noire. L’urne U2 contient 2 boules blanches et 3 boules
noires.
On choisit une urne au hasard, puis une boule dans l’urne choisie.
1. Construire l’arbre pondéré de cette expérience aléatoire.
2. Quelle est la probabilité de tirer une boule noire ;
a) sachant que l’urne choisie est U1 ?
b) sachant que l’urne choisie est U2 ?
3. En déduire la probabilité de tirer une boule noire.

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Sujet 8

Exercice 1
Dans le plan complexe C muni d’un repère orthonormal (O, → −
u ,→−
v ), on considère
l’application S définie par : z 0 = (1 + i)z.
1. Déterminer la nature, le rapport et l’angle de l’application S.
2. Soit le point A d’affixe zA = 2i.
Déterminer les affixes des points B et C définis par S(A) = B et S(B) = C.
3. Placer les points A, B et C dans un repère du plan.
4. Soit le point I milieu du segment [OC].
Montrer que le triangle ABI est rectangle et isocèle en B.
5. Écrire une équation de troisième degré dont les affixes zA , zB et zC définies ci-dessus
sont solutions.
Exercice 2

− → −
L’espace vectoriel R2 est rapporté à sa base canonique B = ( i , j ), soit f

− → −
l’endomorphisme de R2 défini dans la base ( i , j ) par :

− →
− →
− →
− →

f ( j ) = 3 i − 2 j et f ◦ f ( j ) = j .

− →

1. Calculer f ( i ) et f ◦ f ( i ).
2. En déduire la nature de l’application f .
3. a) Qu’est-ce qu’un automorphisme ?
b) Prouver que f est un automorphisme involutif.
c) Caractériser l’application f .

− → − →
− → −
4. Soit les vecteurs →−
u = 2 i − j et → −
v = −3 i + j .
a) Montrer que B 0 = (→ −u ,→−
v ) est une base de R2 .
b) Écrire la matrice de f dans la base B 0 .

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Exercice 3

− → −
Dans le plan rapporté à un repère orthonormé (O, i , j ). Unité graphique 1cm. On
x
considère la fonction de la variable réelle x définie sur R∗+ par : f (x) = exe−1 .
On note (Cf ) la courbe de la fonction f dans le plan.
1. Calculer les limites de f à droite de 0 et en +∞.
2. Déduire que la fonction f admet deux asymptotes que l’on précisera.
x
3. a) Montrer que pour tout x appartenant à R∗+ , on a f 0 (x) = − (exe−1)2 .
b) Donner le sens de variations de f.
c) Dresser son tableau de variations.
4. Tracer la courbe (Cf ) ainsi que ses asymptotes.
5. Soit g la fonction définie sur R∗+ par : g(x) = −f (x). Construire la courbe (Cg ) de
la fonction g dans le même repère que (Cf ).
6. Calculer l’aire A de la portion du plan délimitée par les courbes (Cf ) et (Cg ) et les
droites d’équation x = 1 et x = 2.
Exercice 4
Soit le tableau statistique à double entrée :

X \Y 0 1 2
-1 1 m 1
1 1 0 2
2 2 3 n
1. Déterminer les lois marginales de X et de Y en fonction de n et m.
2. Déterminer m et n, sachant que le point moyen du nuage statistique est G(1; 1).
3. On pose m = 1 et n = 1.
a) Déterminer l’équation de la droite de régression linéaire de y en x, sachant que
1
la covariance de X et Y est égale à − 12 , la variance de X est 12 et celle de Y
est 16 .
b) Calculer le coefficient de corrélation linéaire entre X et Y.

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Sujet 9

Exercice 1
Soit C le corps des nombres complexes. On désigne par f l’application de C dans C définie
par f (z) = z 4 − 4z 3 + 9z 2 − 4z + 8.
1. Comparer f (z) et f (z) où z désigne le nombre complexe conjugué de z et f (z) le
nombre complexe conjugué de f (z).
2. Calculer f (i). En déduire une, puis une deuxième solution dans C de l’équation
f (z) = 0.
3. Mettre f (z) sous la forme d’un produit de deux polynôme du second degré
à coefficients réels.
4. Achever la résolution de l’équation f (z) = 0.
5. Donner le module et un argument de chacune des solutions.
6. Calculer le produit et la somme de ces solutions.

Exercice 2

− → −
Le plan vectoriel E étant rapporté à la base ( i ; j . Soit f un endomorphisme de E définie
par : ( → − →
− → −
f( i ) = 2 i − j

− →
− →

f( j ) = a i + b j

− → −
1. Donner la matrice et l’expression analytique de f dans la base ( i ; j ).
2. Déterminer en fonction de a et b l’ensemble des vecteurs invariants par f et le Kerf .
On donnera une base pour chacun de ces éléments.
3. Déterminer a et b pour que f ◦ f = f . En déduire la nature de f et donner ses
éléments caractéristiques. caractéristiques.

− →− − →
− → −
4. Donner la matrice de f dans la base (→ −
u ;→

v ) avec →

u =−i + j ;→
v = −2 i + j
après avoir démontrer que (→−u ;→

v ) est une base.

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Exercice 3
1
Soit g la fonction définie sur R par g(x) = 1+e−x
.
1. Étudier les variations de g et tracer la courbe représentative (C) de g dans le plan

− → −
muni d’un repère orthonormé (O ; i , j ).
On montrera que le point I(0, 21 ) est centre de symétrie de (C).
2. Montrer que, dans R, l’équation g(x) = x admet une solution unique α
vérifiant 12 < α < 1.
3. On définit la suite numérique (Un ) par :
(
U0 = 12
Un+1 = g(Un ), ∀n ∈ N.

a) Montrer que tous les termes de la suite appartiennent à l’intervalle [ 12 , 1].


Déduire de la question 2 que la suite (Un ) est croissante et majorée. Conclure.
b) En utilisant l’inégalité des accroissements fins, montrer que :
∀ n ∈ N, |Un+1 − α| ≤ 14 |Un − α|.
c) En déduire que : |Un − α| ≤ ( 14 )n |U0 − α|.

Exercice 4
Une urne contient trois boules blanches et deux boules noires indiscernables au toucher.
On tire successivement trois boules en remettant la boule après tirage si celle-ci est noire
et en ne remettant pas la boule après le tirage si celle-ci est blanche.
On appelle X la variable aléatoire réelle qui à chaque tirage associe le nombre de boules
blanches obtenues.
1. Déterminer la loi de probabilité de X.
2. Déterminer la fonction de répartition F de X.
3. Déterminer la probabilité des événements suivants : [1 < X ≤ 3] et [0 < X < 2].

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Sujet 10

Exercice 1
On considère les√suites (Un ) et (Vn ) définie par :
1 3
U0 = et V0 = et pour tout nombre entier naturel n.
2 2
 √
Un+1 = 3 Un − Vn

3 √

V 3
n+1 = Un + Vn
3
On pose zn = Un + iVn
1. Calculer |z0 | puis |zn+1 | en fonction de |zn |.
En déduire en fonction de n une expression de |zn |.
2. a) Exprimer zn+1 en fonction de Zn .
√ !
3
b) Trouver arg +i .
3
c) En déduire de ce qui précède un argument θn+1 de zn+1 en fonction
d’un argument θn de zn .
d) Trouver arg(z0 ) puis une expression de θn en fonction de n.
3. Exprimer Un et Vn en fonction de n.

Exercice 2  
1 4 −3 →
− →

Soit M = 3 la matrice de l’endomorphisme f dans la base ( i , j ).
5 −4 1

− → − →
− →

1. Quelles sont, dans la base( i , j ), les images de i et de j par f .
2. Déterminer
a) L’ensemble E des vecteurs invariants par f et en donner une base →

e 1.


b) Le noyau Kerf et en donner une base e . . 2

3. Montrer que (→

e 1, →

e 2 ) est une base.
4. Écrire la matrice M 0 de f dans cette base.
5. Montrer que E et Kerf sont deux sous-espaces vectoriels supplémentaires.
6. Calculer f ◦ f .
7. En déduire la nature et les éléments caractéristiques de f .

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Exercice 3

− →−
Le plan (P) est rapporté à un repère orthonormé (O, i , j ); unité graphique 2cm.
Soit fa la fonction définie de ]0, +∞[ vers R définie par : fa (x) = logax avec a un réel
strictement positif différent de 1. On note (Ca ) sa courbe représentative.
1. a) Calculer fa (1) ; fa (a) et fa (an ) où n est un entier relatif.
b) Démontrer que pour tous nombres réels strictement positifs x, y et tout entier
relatif n, on a :
B fa (xy) = fa (x) + fa (y) et fa ( xy ) = fa (x) − fa (y).

B fa (xn ) = nfa (x) et fa ( x) = 12 fa (x).
c) Démontrer que pour tous nombres réels strictement positifs a, b et x, on a :
fa (b) = fb1(a) et fa (x) = fa (b)fb (x).
d) Comment appelle-t-on la fonction fa ?
2. Étudier la fonction fa et dresser son tableau de variation pour les cas suivants :
a) a ∈]0, 1[.
b) a > 1.
3. a) Démontrer que dans chaque cas, fa est bijective.
b) Démontrer que f 1 (x) = −fa (x). En déduire une interprétation des courbes
a
(C 1 ) et (Ca ).
a

4. Tracer les courbes (C2 ) et (C 1 ).


2

5. Calculer l’aire A du plan limité par les courbes (C2 ) et (C 1 ) et les droites d’équations
2
x = 1 et x = 2.

Exercice 4
1 √
Z
Soit (In )n∈N la suite définie par : In = xn 1 − xdx.
0
1. Calculer I0 .
2. A l’aide d’une intégration par parties, trouver une relation de récurrence
entre In et In+1 .
3. En déduire I1 , I2 et I3 .

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Sujet 11

Exercice 1

− → −
Le plan (P ) est rapporté à un repère orthonormé (o; i ; j ).
1. Résoudre dans l’ensemble C des nombres complexes, l’équation : z 3 + 8 = 0.
√ A, B et C les points d’affixes
2. Soit les points √ respectives les nombres complexes :
zA = 1 + i 3, zB = −2 et zC = 1 − i 3. Déterminer la nature du triangle ABC.
3. Soit S la similitude plane directe définie dans (P ) telle que S(A) = C et S(C) = B.
a) Déterminer l’expression complexe de S.
b) Déterminer le rapport k, l’angle θ et le centre Ω de la similitude plane directe
S.
Exercice 2
Soit m un paramètre réel, on considère l’endomorphisme fm de R2 dont la matrice rela-

− → −
tivement à la base ( i , j ).
 
m + 3 2m + 1
Mfm =  
1 m−1
1. Déterminer les valeurs de m pour lesquelles fm n’est pas bijectif.
2. Déterminer suivant les valeurs de m le noyau et l’image de fm .
3. Dans la suite, on prend m = 2
a) Trouver le noyau de f2 , notée kerf2 . En donner une base →

e1 .
b) Trouver l’image de f , notée Imf . En donner une base →
2 2

e .
2

c) Montrer que f2 (→ −
e2 ) = 6(→

e2 ).

− →

d) Montrer que ( e1 , e2 ) est une base de R2 . Déterminer la matrice de f2 dans la
base (→

e1 , →

e2 ).

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Exercice 3
Partie A
On définit sur ]0, +∞[ la fonction g par : g(x) = x − lnx.
1. Étudier les variations de g puis dresser son tableau de variations.
2. En déduire le signe de g(x) sur ]0, +∞[.

Partie B
Soit f la fonction de la variable réelle x définie par :
( √
f (x) = x 1 − x , si x 6 1
x
f (x) = − 1 , si x > 1
x − lnx
1. Préciser l’ensemble de définition de la fonction f .
2. Étudier la continuité et la dérivabilité de f en x0 = 1.
3. Étudier les variations de la fonction f .
4. Construire la représentation graphique (C) de la fonction f dans un repère ortho-

− → −
normé (o, i , j ) d’unité 2cm.
5. Soit h la restriction de f à l’intervalle [e, +∞[.
a) Montrer que h admet une bijection réciproque notée h−1 .
b) Dresser le tableau de variation de h−1 .
c) Construire la courbe (C −1 ) représentative de la fonction h−1 dans le même
repère que (C).
R1
6. En utilisant une intégration par parties, calculer le nombre I = 0 f (x)dx.
7. En déduire, en cm2 l’aire A de la partie du plan délimité par l’axe des abscisses, les
droites d’équations respectives x = 0 et x = 1 et la courbe (C) de la fonction f .
Exercice 4
X désigne une variable aléatoire définie sur un espace probabilisable fini (Ω, P(Ω), p). On
donne le tableau :
xi x1 x2 x3 x4 x5
1 5
pi 2
b 2b b 4b 2
b
où x1 , x2 , x3 , x4 , x5 sont des valeurs prises par la variable X, b est un réel donné.
1. Calculer le réel b
1
2. On prend b = 10 et x4 = 7.
Déterminer x1 , x2 , x3 et x5 sachant que les réels x1 , x2 , x3 , x4 , x5 forment dans cet
ordre une suite arithmétique de raison r et que l’espérance mathématique de X est
5,8.
3. Calculer V (X) et σ(X).
4. Déterminer la fonction de répartition F de X et tracer sa courbe représentative.

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Sujet 12

Exercice 1
Sur les quatre faces d’un dé tétraédriques sont respectivement
√ inscrits les quatre nombres
complexes suivants : z0 = 2, z1 = 1 + i, z2 = 2 + i 5, z3 = 3 + 4i. Ce dé est pipé.
La probabilité p(k) pour que la face marquée zk soit cachée est p(k) = α|zk | pour
k ∈ {0, 1, 2, 3}, où α est un réel et |zk | désigne le module du nombre complexe zk .
1. Calculer α, p(0), p(1), p(2) et p(3).
2. Soit f l’application de C dans C définie par : z 3 − (6 + 5i)z 2 + (7 + 17i)z + 2 − 14i.
a) Montrer qu’il existe un réel β tel que f (β) = 0.
b) Déterminer deux nombres complexes a et b tels que pour tout z de C :
f (z) = (z − β)(z 2 + az + b).
c) Calculer z1 + z3 et z1 .z3 . En déduire l’ensemble des solutions de l’équation
f (z) = 0.
3. On lance cinq fois de suite le dé. Quelle est la probabilité pour que se soit cachée
exactement deux fois la face portant la solution de l’équation f (z) = 0 qui a le plus
grand module ?
Exercice 2

− → −
Soit ( i , j ) la base du plan vectoriel E.
f désigne l’endomorphisme de E tel que
( → − →
− → −
f ( i ) = 41 ( i − j )

− →
− → −
f ( j ) = 34 (− i + j )

− → −
1. Déterminer la matrice de f dans la base ( i , j )
2. f est-elle bijective ?
3. Donner l’expression analytique de f
4. Déterminer le noyau de f et en donner une base →
−e1


5. Déterminer l’image de f et en donner une base e 2

6. Montrer que B =(→



e1 , →

0
e2 ) est une base de E.
0
7. Quelle est la matrice de f dans la base B .
8. Déterminer l’ensemble des vecteurs invariants par f et en donner une base →

e3 .
9. Caractériser f .

− →−
10. Soit g 
l’endomorphisme
 de E dont la matrice relative à la base ( i , j ) est
3 −2
Mg = Caractériser g et donner ses éléments caractéristiques.
4 −3

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Exercice 3

− →−
Le plan est rapporté à un repère orthonormé direct (O, i , j ). Unité de longueur : 2 cm
Partie A
On considère la fonction numérique f à variable réelle x définie par :
2(ex+1 − 1)


 f (x) = , si x < −1
 ex+1 − 2


f (x) = x + 1 + ln(x + 2) , si x > −1


− → −
On désigne par (C) la courbe représentative de f dans le repère (o, i , j ) du plan.
1. Donner l’ensemble de définition de f .
2. Étudier la continuité et la dérivabilité de f en x = −1 (pour cela on posera t = 1+x).
3. Étudier les variations de f et dresser son tableau de variation .
4. Étudier les branches infinies à (C).
5. Tracer le courbe (C).
Partie B
Soit g la restriction de f à l’intervalle ] − ∞; −1].
1. Démontrer que g admet une bijection réciproque g −1 dont on dressera un tableau
de variation.
2. Construire la courbe (C −1 ) de la fonction g −1 dans le même repère que (C) de f .
3. Soit α un réel strictement positif, calculer l’aire A(α) da la portion du plan limitée
par la courbe (C), et les droites d’équations y = x ; x = 0 et x = α .
4. Calculer la limite de A(α) lorsque α tend vers plus l’infini .

Exercice 4
Soit la suite (Un ) définie par :

 U0 = 1
5Un
Un+1 = ; n∈N
3Un + 5
1. Calculer Ui ; i ∈ {1, 2, 3}.
2. a) Montrer par récurrence que pour tout n de N , (Un ).
b) Montrer que la suite (Un ) est décroissante.
c) En déduire que la suite (Un ) converge puis calculer sa limite l.
5
3. Soit la suite (Vn )n∈N telle que Vn =
Un
a) Montrer qu’il existe un réel r tel que Vn+1 = Vn + r ; (1)
b) Déduire la nature de la suite (Vn ) et calculer son premier terme V0
c) En utilisant (1), exprimer (Vn ) en fonction de V0 , r et n puis en fonction de n
seulement.
d) Étudier le sens de variation de (Vn ).
e) Calculer lim Vn et lim Un . Les suites (Un ) et (Vn ) sont-elles convergentes ?
x→+∞ x→+∞

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