La preuve des actes et faits juridiques
La preuve des actes et faits juridiques
La preuve des actes et faits juridiques
Pour obtenir la reconnaissance d’un droit ou l’exécution d’une obligation issue, le plus
souvent, de l’existence d’un acte juridique, il faut en apporter la preuve. Mais, qui doit
prouver sa prétention : le demandeur ou le défendeur ? L’une des parties peut-elle rester
passive ? Dans quel ordre doit-on administrer la preuve ?
1- Définition :
La preuve : Est une démonstration de la réalité d’un fait, d’un état, d’une circonstance ou
d’une obligation.
PREUVE
Procédé utilisé pour établir la réalité d’un acte ou
d’un fait juridique
- Donation… Etc…
Lorsque l’original a été détruit, une copie ou une reproduction fidèle, durable et irréversible
de l’original peut être utilisée.
L’aveu :
C’est une déclaration par laquelle une personne tient pour vrai un fait qui peut produire contre
elle des conséquences juridiques.
Il existe 2 types d’aveu :
- Aveu judiciaire : déclaration faite en justice.
- Aveu extrajudiciaire : C'est un aveu qui n'a pas été fait au cours de la procédure devant
le juge saisi de la contestation. (Exemple : Aveu devant les services de police) (preuve
imparfaite).
L’aveu judiciaire est une déclaration écrite ou verbale faite devant un juge dans laquelle une
personne reconnaît un fait qui lui est défavorable. L’aveu est irrévocable en matière civile et
lie le juge.
En matière pénale, l’auteur d’un aveu peut se rétracter. L’aveu est dit extrajudiciaire lorsqu’il
est fait hors de la présence d’un juge. Ce dernier n’est alors pas lié par l’aveu et conserve son
pouvoir d’appréciation.
b) Les preuves imparfaites
Les preuves imparfaites ne lient pas le juge, qui conserve son pouvoir d’appréciation.
Les écrits non signés, et les commencements de preuves par écrit :
Il s’agit des écrits autres que les actes authentiques et les actes sous seing privé, tout élément
écrit qui, ne pouvant être retenu comme preuve complète (parfaite) d’un acte juridique le rend
toutefois vraisemblable (ex : un contrat sur lequel il manque certaines mentions obligatoires,
photocopie, lettre, bon de commande, …).
Peuvent être assimilés à des commencements de preuve par écrit les déclarations faites par
une personne lors d’un procès, son refus de répondre ou son refus de comparaître. Le juge
complétera ce commencement de preuve par écrit par des présomptions ou des témoignages
avant de prendre sa décision
C’est un document qui doit réunir les caractéristiques suivantes :
- Il ne remplit pas toutes les conditions pour constituer une preuve écrite parfaite
- Il émane de la personne contre laquelle on veut s’en servir
- Il doit rendre vraisemblable ce que l’on veut prouver.
Le témoignage ou preuve testimoniale:
C’est une déclaration, écrite ou orale, faite en justice sous serment, par lequel une personne
tierce, non partie au procès, atteste l’existence d’un fait dont elle a eu personnellement
connaissance vu ou entendu.
Le serment
Déféré par le juge à l'un des plaideurs, lorsqu'il n'est pas convaincu par les preuves produites,
qu'il veut corroborer (confirmer) les conclusions ou en compenser l'insuffisance. Le juge
demande à l’une des parties d’affirmer solennellement de la réalité d’un acte ou d’un fait
juridique. Il n’est pas lié par le serment judiciaire supplétoire et conserve toute sa liberté
d’appréciation