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Technologie
Université Virtuelle de Tunis
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I- INTRODUCTION
A/ Bactériologie de la peau
La peau est normalement colonisée par une flore bactérienne résidente non
pathogène, composée de microcoques, de staphylocoque blanc, coagulase (–) et de
corynébactéries ou diphtéroïdes.
Cette flore occupe les couches épithéliales superficielles ainsi que les invaginations
infundibulo-pilaires.
Facteurs locaux :
Facteurs généraux :
1. L'Impétigo :
L'impétigo est une infection superficielle de la peau contagieuse, qui peut être due au
streptocoque, au staphylocoque ou à l'association des deux.
Affection fréquente chez l'enfant d'âge scolaire, il débute par une ou quelques petites
taches érythémateuses sur lesquelles surviennent des bulles fragiles à liquide clair
ou légèrement trouble, entourées d'un liseré érythémateux, rapidement le contenu
des bulles devient purulent, leur toit se rompt, laissant place à des croûtes jaunâtres
mélicériques (couleur miel) et à des érosions arrondies groupées en élément
annulaire.
Chez l'enfant : l'impétigo est fréquent et en règle primitif, il est peu ou pas
prurigineux, il siège le plus souvent sur le visage, près du nez et de la bouche, plus
rarement ailleurs. L'état général est conservé, il n'y a pas de fièvre. En l'absence de
traitement, l'infection a tendance à s'étendre.
Chez l'adulte : l'impétigo primitif est rare, il s'agit en règle de l'impétiginisation d'une
dermatose préexistante, habituellement prurigineuse (eczéma, gale… ).
• la suppression de la contagiosité
• arrêt et cicatrisation des lésions en 2 à 5 jours
Le traitement local par les antiseptiques doit tendre à éviter la dissémination des
germe.
2- Ecthyma :
Il débute par une pustule plate ou par une bulle sur une base érythémateuse et
infiltrée à laquelle fait suite par un processus nécrotique, une ulcération qui se couvre
d'une croûte grise ou brunâtre. La tendance à la guérison spontanée est rare, si
celle-ci survient c'est toujours au prix de cicatrices à bords hyperpigmentés. Les
facteurs prédisposants sont :
Le traitement est le même qu'en cas d'impétigo mais de durée plus prolongée.
3- Lymphangite:
Traitement :
4- Erysipèle :
Ils survient volontiers chez des sujets fragiles, diabétiques, éthyliques ou porteurs
d'une hypersensibilité au streptocoque avec foyers streptococciques récidivants. Il
peut également être favorisé par une immunodépression ou être iatrogène (AINS).
On distingue deux formes topographiques.
1. Erysipèle du visage :
Le début est brutal, des signes généraux bruyants précèdent les signes cutanés :
fièvre à 40°C, frissons, céphalées et atteinte de l'état général.
• Eczéma aigu : caractérisé par une rougeur diffuse, des petites vésicules
disséminées parfois confluentes. Pas de fièvre, pas d'altération de l'état
général. Le signe fondamental au cours de l'eczéma est le prurit,
l'interrogatoire recherchera la notion de contact avec un produit allergisant.
• Zona ophtalmique : le zona touche le trajet du nerf ophtalmique qui est une
branche de la Vème paire crânienne. Il touche l'hémi-front, pourtour de l'œil,
région temporale et la région palpébrale inférieure. Il s'agit d'un placard
érythémateux avec des vésicules ombiliquées au centre s'accompagnant de
sensation de cuisson, de piqûres et surtout douleurs atroces, pas de fièvre,
pas d'altération générale.
• Staphylococcie maligne de la face : tableau dramatique d'érythème violacé de
la face sans bourrelet périphérique avec un réseau veineux apparent.
• L'infection charboneuse : le charbon est une maladie qui s'attrape auprès des
moutons malades ou des cadavres de moutons. Les lésions commencent par
une petite lésion vésiculeuse qui se multiplie et autour desquelles se constitue
un œdème massif au point d'inoculation et qui donne une inflammation
suraiguë qui en quelques heures diffuse à tout le visage, les membres et à
tout le corps, avec altération de l'état général, fièvre, hypotension.
Le diagnostic positif se fait par la lésion elle-même, la vésicule se transforme
en une lésion noirâtre (c'est la pustule maligne charbonneuse).
Actuellement, il est plus fréquent, il apparaît souvent sur des troubles trophiques :
œdème ou eczéma de stase, insuffisance veineuse ou artérielle.
Complications :
3. Fasciites nécrosantes :
C'est une streptococcie cutanée qui atteint tous les tissus cutanés sous-cutanés
jusqu'à l'aponévrose musculaire avec thromboses vasculaires.
La nature streptococcique peut être affirmé par la culture du liquide des bulles ou les
hémocultures.
Compte tenu de la fréquence des cellulites dues à des germes autres que
Streptococcus pyogenes, on conseille, au moindre doute, une antibiothérapie active
contre Staphylococcus aureus (pénicilline M, aminosides, vancomycine) et
éventuellement les germes anaérobies (métronidazole).
Chez le petit enfant, une antibiothérapie active contre Haemophilus influenzae est
également recommandée (céphalosporine de 3ème génération).
Traitement prophylactique
Définition :
Les folliculites superficielles sont due à une infection limitée à l'ostium folliculaire,
elles sont caractérisées par une éruption de petites pustules, centrées par un poil et
bordées d'un halo inflammatoire érythémateux.
Diagnostic :
On les rencontre surtout sur le visage, en particulier au niveau de la barbe mais aussi
sur les cuisses et la face postérieure des bras. L'été, les folliculites du dos favorisées
par la transpiration et les frottements sont fréquentes.
Le prélèvement bactériologique n'est pas nécessaire dans la majorité des cas. Il faut
toujours rechercher des facteurs favorisants :
CONDUITE A TENIR
• Folliculite des cuisses et des bras : port des vêtements larges en coton (éviter
le port de jean très serrés).
• Folliculite du dos :
• Toilette soigneuse
• Les vêtements seront bien lavés, bien rincés
séchés et repassés à fer chaud
• Porter du coton au contact direct de la peau.
a. Le furoncle :
Est une infection aiguë du follicule pilo-sébacée, due au staphylocoque doré et ayant
une évolution spontanée nécrosante. L'infection touche la partie moyenne du follicule
pilo-sébacée qui s'élimine avec les zones voisines dermiques nécrosées sous forme
de "bourbillon".
Diagnostic :
Le furoncle est de diagnostic assez facile. Le début est une simple folliculite, puis
rapidement apparaît une zone indurée, rouge, chaude, douloureuse, avec au centre
une pustule jaunâtre.
Le furoncle peut siéger n'importe où, mais il est favorisé par le frottement sur le dos,
les fesses, le périnée. Sur le visage, il est surtout dangereux s'il est localisé à la
région médiane du visage.
La furonculose :
Est caractérisée par des furoncles nombreux et répétés. La chronicité est la règle et
le traitement est difficile.
b. L'anthrax :
c. Le sycosis staphylococcique :
d. Traitement :
Dans tous les cas, la prévention étant préférable, il faudra toujours traiter un furoncle
pour éviter l'apparition d'un anthrax.
La maladie survient trois jours en moyenne après le début d'une infection focale
muqueuse (rhinopharyngite, otite, conjonctivite) ou cutanée (omphalite). Elle apparaît
dans les grands plis, les régions périorificielles, respectant les muqueuses vraies et
s'étend rapidement sur tout le revêtement cutané.
Ca peut être