TD_complexe
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1) On pose : P (z) = z 3 − (11 + 6i)z 2 + (28 + 38i)z − 12 − 60i où z est un nombre complexe.
a) Calculer P (2 + 2i) et déterminer les nombres a et b tels que pour tout z de C :
Exercice 2
iπ
Soit z = e 2019 . On pose S = 1 + z 2 + z 4 + . . . + z 2018 .
1) Vérifier que z 2020 = −z. En déduire que
1
S=
1−z
Exercice 3
√ √
On considère dans C l’équation (E) : z 3 − 2( 3 + i)z 2 + 4(1 + i 3)z − 8i = 0
a) Vérifier que z0 = 2i est une solution de l’équation (E) puis résoudre (E) dans C.
b) Donner la forme exponentielle de chacune des solutions de (E).
√ √
Soit θ un réel et Eθ l’équation : z 3 − 2eiθ ( 3 + i)z 2 + 4e2iθ (1 + i 3)z − 8ie3iθ = 0
a) Démontrer que (ze−iθ ) est une solution de (E) si et seulement si z est une solution de Eθ .
√ √
b) En déduire les solutions de l’équation (F ) : z 3 + 2( 3 + i)z 2 + 4(1 + i 3)z + 8i = 0.
1
z
pour z ∈ C − {−i} ; on pose f (z) = z+i .
Exercice 4
Dans le plan orienté on considère un parallélogramme direct ABCD. Soient ADM ; BAP et ACN des
triangles directs rectangles isocèles respectivement en A ; B et C. Les affixes des points A ; B et C sont
notées respectivement a ; b et c.
a) Placer les données sur une figure.
b) Exprimer en fonction de a ; b et c les affixes respectives p ; n ; m et d des points P ; N ; M et D.
2.a) Montrer que p − c = i(m − b). En déduire que P C = M B et (P C) ⊥ (M B).
b) Montrer que BN = M C (et (BN ) ⊥ (M C)).
c) Montrer que les droites (AM ) ; (BN ) et (CP ) sont concourantes.
Exercice 5
Soit θ ∈ 0, π2 et E(θ) l’équation : z 2 − (3 + i)zeiθ + 2(1 + i)e2iθ = 0.
Exercice 6
On considère le polynôme P , défini sur C, par :
P (z) = z 3 − (5 + 5i)z 2 + (2 + 22i)z + 8 − 24i
1.a) Calculer P (2).
b) Déterminer les nombres complexes a et b tels que pour tout z ∈ C :
P (z) = (z − 2)(z 2 + az + b)
c) Résoudre l’équation P (z) = 0.
2) Le plan complexe est rapporté au repère orthonormal direct (O, ⃗u, ⃗v ). Soient les points A, B et C
images des solutions de l’équation P (z) = 0 avec Im(zA ) < Im(zB ) < Im(zC ).
a) Placer les points A, B, C et G et montrer que les points O, A, B, C sont cocycliques.
b) Calculer l’affixe du point G barycentre du système {(A, 2); (B, −3); (C, 5)}.
c) Donner l’expression complexe de la similitude directe s de centre A qui transforme B en C.
d) Calculer l’affixe du point D image de C par la similitude directe s.
3) On pose Z = z−3−iz−4i . Déterminer et construire l’ensemble des points M d’affixe z dans les cas
suivants : a) arg(Z) = π2 [π]
b) |Z| = 1
c) |Z| = 2
d) 2 arg(Z) = 2̸ (AC, AB) [2π].
2
Exercice 7
Pour tout nombre complexe z on pose P (z) = z 3 − (1 + 3i)z 2 + 2iz + 6 − 2i.
a) Calculer P (1 − i).
b) Déterminer les nombres complexes a, b, c tels que ∀z ∈ C, P (z) = (z − 1 + i)(az 2 + bz + c).
c) Résoudre dans C l’équation P (z) = 0.
Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct (O; ⃗u, ⃗v ) on considère les points A, B
et C d’affixes respectives zA = 1 − i, zB = −1 + i et zC = 1 + 3i.
a) Déterminer M1 et M2 .
b) Montrer que le triangle AMn Mn+1 est rectangle et isocèle.
c) Montrer que M2018 ∈ [AB].
1
d) Déterminer un entier naturel n0 tel que ∀n ≥ n0 , AMn < 2018 .
Pn−1
e) On pose ∀n ∈ N, Ln = Mn Mn+1 et Sn = k=0 Mk Mk+1 .
Exprimer Sn en fonction de n et déterminer lim Sn .
n→+∞
Exercice 8
Soit a un nombre complexe non nul et l’équation E l’équation z 2 − 2z + 1 + a2 = 0.
3
Exercice 9
Le plan est rapporté à un repère orthonormé direct (O, →
−u,→
−v ).
Soit A et B les points d’affixes respectives i et −i et l’application de P définie par :
z2 − 1
f : z 7→ z ′ =
2z
1. a) Déterminer les points fixes par f .
b) Montrer que z ′ est imaginaire pur si et seulement si M ′ , A et B sont alignés.
c) Montrer que si z ′ ̸= i, alors
2
z′ + i
z+i
=
z′ − i z−i
a) Soit M ′ le point d’affixe i sin θ, déterminer, sous forme exponentielle, les affixes des points M1
et M2 antécédents de M ′ par f .
b) Montrer que les points A, B, M1 et M2 sont situés sur un même cercle qu’on précisera.
3. Soit l’équation (E) : z 2 − (1 + i)(m + 1))z + i(m2 + 1) = 0 où m ∈ C
a) Résoudre dans C, l’équation (E).
b) On désigne par N1 (m + i) et N2 (im + 1). Montrer que N2 est l’image de N1 par une rotation
qu’on précisera.