2010 Ouvrage RAP - §3

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Les principes fondamentaux d’une démarche de

recherche-action en partenariat
Pierre Gasselin, Philippe Lavigne Delville

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Pierre Gasselin, Philippe Lavigne Delville. Les principes fondamentaux d’une démarche de recherche-
action en partenariat. Innover avec les acteurs du monde rural : La recherche-action en partenariat,
Editions Quae, 224 p., 2010, Agricultures Tropicales en Poche, 978-2-75920-607-0. �hal-02822075�

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3. Les principes
fondamentaux 
d’une démarche 
de recherche-action 
en partenariat
P. Gasselin et P. Lavigne Delville

La recherche-action en partenariat (RAP) propose de construire un


mode particulier d’articulation entre recherche et action, à travers la
mobilisation d’un ensemble d’acteurs, chercheurs et autres acteurs. Ce
mode d’articulation repose sur quatre critères (Liu, 1992) introduits
dans le premier chapitre :
–– une rencontre entre une intention de recherche (chercheurs) et une
volonté de changement (non-chercheurs) ;
–– un double objectif de résoudre le problème des usagers et de faire
avancer les connaissances fondamentales ;
–– un travail conjoint des chercheurs et des autres acteurs ;
–– un cadre éthique négocié et accepté par tous.

Six grands principes en découlent qui caractérisent la démarche


de RAP. Ils sont rapidement introduits dans ce chapitre avant d’être
détaillés dans les chapitres suivants. Les principaux risques et dérives
qui peuvent se produire lors d’une RAP sont présentés à la fin de ce
chapitre.

Inscrire la recherche dans l’action


Comme cela a été évoqué dans le chapitre 1 « La recherche-action
des origines à nos jours » (page 23), l’action sur la réalité facilite la
découverte et la production de connaissances. La RAP s’engage dans
l’action en visant un équilibre entre production de connaissances,
résolution de problèmes et apprentissages. Cela structure l’ensemble
du processus, de l’émergence d’un acteur collectif à l’évaluation et au
suivi de la démarche en passant par la définition de la problématique
et le pilotage.

41
Innover avec les acteurs du monde rural

Produire des connaissances contextualisées


La recherche vise à produire des connaissances rigoureuses qui ont un
certain degré de généralité. D’une part elle se fonde sur un dialogue et
des allers et retours entre un cadre théorique et des concepts, considérés
comme pertinents dans l’état des connaissances, permettant de lire et
de décrire des réalités complexes. D’autre part elle se fonde sur des
analyses empiriques, à base d’observations, d’expérimentations ou d’en-
quêtes, qui mettent à l’épreuve ces théories et ces concepts, permettant
d’en préciser la portée et les limites ou de les remettre en cause.
Pour agir, les non-chercheurs ont besoin de leur côté de cadres d’analyse,
de références générales, mais aussi et surtout de connaissances précises
sur leur environnement, sur les processus en cours dans l’espace qui
est le leur.
Les connaissances produites conjuguent cette double exigence.
Pour être appropriables par les acteurs et pour leur être utiles, elles
doivent être locales, contextualisées, et porter une grande attention
aux spécificités. Elles débordent fréquemment des frontières et
des catégories des disciplines scientifiques pour rendre compte de
processus complexes, aux dimensions multiples.
Cependant, elles doivent aussi permettre aux chercheurs d’enrichir la
connaissance générale en s’extrayant du spécifique, du contextuel, et
donc en dépassant le local et l’empirique pour gagner en généricité et
proposer des analyses ayant une validité plus générale.

Construire ensemble
La RAP suppose une participation des parties prenantes (individus
et organisations) à l’ensemble du processus (Darré, 1997) : définition
de la problématique, formulation des objectifs et des questions de
recherche, conduite de la recherche-action, analyses réflexives et éva-
luation des résultats. Elle se distingue des processus plus ponctuels de
collaboration entre chercheurs et autres acteurs, qui se limitent à une
ou plusieurs étapes de la recherche. La notion de partenariat trouve
ici tout son sens.
Toutes les parties prenantes sont non seulement « acteurs » mais
aussi « coauteurs » du processus, de ses résultats et de son évaluation
(Albaladejo et Casabianca, 1997). Le chapitre 6 « L’enrôlement des
acteurs et la place des chercheurs » (page 79) examine les conditions
d’émergence de ce collectif.

42
3. Les principes fondamentaux

Les différentes modalités de partenariat (voir chapitre 2 « Pourquoi


conduire une recherche-action en partenariat ? » page 31) renvoient à
autant de formes de participation dans la conduite d’une RAP. Un par-
tenariat véritable suppose que les différents acteurs partagent la prise de
décision. De même, il suppose une répartition des risques, des responsa-
bilités, des bénéfices et de l’accès aux ressources entre les partenaires.
Ceci étant, le degré d’implication aux diverses étapes est souvent
fonction de l’intérêt spécifique des acteurs pour telle ou telle étape,
des compétences qu’ils peuvent mobiliser et d’autres aspects.
Selon les acteurs, leur participation à une RAP comprend des modalités
d’intensité croissante aussi diverses que :
–– la consultation par le biais d’enquêtes ou de sondages ;
–– l’échange de points de vue ;
–– la construction d’une vision commune (ce qui implique de modifier
son analyse initiale) ;
–– la répartition des activités entre partenaires dans un projet ;
–– le partage des responsabilités ;
–– le partage des prises de décision tant sur les activités que sur leur
financement ;
–– la prise d’initiatives (qui traduit un réel souhait d’implication).
La RAP implique un dialogue qui se veut équitable entre toutes les
parties prenantes. Mais tout participant n’assumera sa parole et sa res-
ponsabilité d’auteur que s’il y trouve un intérêt, dispose des ressources
et des compétences nécessaires et a une confiance suffisante en soi et
dans ses interlocuteurs.
Or les différents acteurs sont rarement sur un pied d’égalité au départ
du processus. Leurs capacités d’appréhender l’environnement, de
formuler une demande de façon autonome ou de participer à une
négociation sont inégales (Albaladejo et Casabianca, 1995).
La RAP rassemble des catégories d’acteurs aux divers intérêts et posi-
tions sociales et institutionnelles. Elle s’opère dans un contexte social
toujours complexe dans lequel s’exercent des rapports d’autorité,
d’exclusion et de coopération ou dans lequel des conflits peuvent être
observés (Chauveau et Lavigne Delville, 1998). Les asymétries entre
les parties prenantes risquent d’empêcher un dialogue ouvert et de
biaiser la coopération (voir chapitre 7 « Introduire la recherche-action
en partenariat en cours de route : le projet Unaí au Brésil » page 97).
Ainsi en est-il, par exemple, de l’asymétrie dans les rapports entre
techniciens et agriculteurs, liée à l’inégale maîtrise du discours.

43
Innover avec les acteurs du monde rural

Ces situations rendent nécessaires des procédures spécifiques


(Barthélémy et al., 2007), examinées plus en détail dans le chapitre 8
« Les dispositifs de gouvernance » page 107, pour construire un jeu
où les pouvoirs sont à peu près équilibrés. Savoir gérer les inégalités
et les conflits est donc une condition pour un réel partenariat. C’est
probablement là que réside une des plus grandes difficultés du pilotage
d’une RAP.

Reconnaître les savoirs des autres,


développer un langage commun
Le dialogue entre les parties prenantes nécessite une reconnaissance
de la validité et de la légitimité des différents types de savoirs, quelles
que soient leur origine et la catégorisation retenue : savoirs profanes,
techniques, scientifiques, institutionnels ou autres. A priori, il n’y a plus
de rapport hiérarchique ou de dépendance entre eux. Les savoirs des
acteurs ne sont plus seulement un objet d’analyse des chercheurs, mais
alimentent le dialogue et participent à la controverse entre acteurs
et avec les chercheurs. Les acteurs contribuent ainsi à la production
de nouvelles connaissances, à la transformation de la réalité et au
processus d’apprentissage. Là encore, des procédures spécifiques sont
nécessaires pour favoriser ce « dialogue des savoirs » (voir le chapitre 9
« Les dispositifs opérationnels, les méthodes et les outils » page 121).
Pour autant, au départ, les langages des uns et des autres sont
différents. Les façons de lire les réalités, de poser les enjeux, sont
différentes (Castellanet et Jordan, 2002). Se doter d’un langage
commun apparaît comme une condition indispensable pour permettre
aux acteurs de réfléchir et d’agir ensemble. Cela suppose de construire
une culture commune, une identité collective propre, de partager une
certaine « compréhension du monde » et de rendre le discours des uns
intelligible aux autres.
Les chercheurs et les techniciens sont particulièrement concernés
par cette question. Ils doivent faire l’effort de rentrer dans les modes
de pensée et les préoccupations de leurs interlocuteurs. Ils doivent
aussi rendre leur parole et les concepts qu’ils utilisent accessibles aux
autres parties prenantes en limitant les termes inutilement compli-
qués. Enfin, ils doivent élargir leur questionnement au-delà du champ
de leur discipline. Construire ensemble une représentation commune
de la situation complexe qui fait l’objet de la RAP est un bon moyen
d’amorcer un langage commun. D’autres pratiques, présentées dans

44
3. Les principes fondamentaux

le chapitre 6 « L’enrôlement des acteurs et la place des chercheurs »


(page 79), facilitent le dialogue.

Se doter d’un cadre de valeurs partagées


Parce que la science et la société sont imbriquées, vouloir mettre en
œuvre une RAP, c’est faire des choix, exprimer sans détour des valeurs,
des principes éthiques, et assumer chacun sa part de responsabilité
sociale. La construction d’un cadre de valeurs partagées résulte de
la mise en commun des référentiels culturels, tels que ceux liés aux
religions des uns et des autres, mobilisés par chacun des partenaires.
Cela suppose la compréhension collective des représentations que les
parties prenantes se font du monde.
Le cadre précisera par exemple :
–– quels valeurs, attitudes et comportements sont admis ou refusés au
sein du collectif de RAP ;
–– quelle conception et quelles limites sont fixées aux mécanismes
démocratiques du collectif ;
–– quelle importance est donnée au renforcement des capacités
individuelles et collectives des groupes marginalisés (empowerment ou
autonomisation) ;
–– quel est le modèle sociétal minimal auquel adhèrent et aspirent les
parties prenantes (par exemple le développement d’une agriculture
familiale autonome et contribuant à la sécurité et à la souveraineté
alimentaire du pays).
Même lorsque le partenariat se fonde principalement sur une justifi-
cation technique, la façon d’organiser la participation dans une RAP a
une signification d’ordre politique. Seule la mise en débat de ce cadre
de valeurs permet de trouver des réponses à des questions telles que :
comment s’assurer de la pertinence du « choix » des groupes parti-
cipants, tant au regard des objectifs de production de connaissances
qu’au regard des objectifs de transformation de la société ? Comment
déceler et analyser les rôles, les intérêts et les stratégies des différents
acteurs lorsqu’on ne peut pas ou qu’on ne souhaite pas conduire
de longues études sociologiques ? Le chercheur a-t-il un devoir de
réserve et doit-il laisser s’opérer une reproduction des différenciations
sociales ? Comment l’animateur peut-il mettre en sourdine ses propres
positions idéologiques ? Peut-on, et dans ce cas comment, organiser
une RAP avec des groupes en conflit ? Comment étendre les bénéfices
d’une RAP à des groupes peu ou pas investis dans la démarche ?

45
Innover avec les acteurs du monde rural

Conduire un processus itératif,


fondé sur une analyse réflexive
Une RAP ne se programme pas : les premières itérations amènent à
remettre en question le cadre initial ou la façon de poser le problème
(Lavigne Delville et al., 2004). Elles soulèvent de nouvelles questions
à traiter, qui nécessitent de nouvelles recherches ou de nouvelles
expérimentations.
Il s’agit donc d’un processus itératif, où les différentes phases de
recherche et d’action permettent de mettre à l’épreuve de façon
systématique les hypothèses, les concepts, les méthodes et les inter-
prétations développées dans les cycles antérieurs et de les affiner ou
les redéfinir. Les résultats d’une étape permettent de redéfinir les
questionnements et de préciser le contenu de la phase suivante, ses
hypothèses et ses modalités d’action.
Pour cela, les différentes parties prenantes doivent conduire un travail
régulier d’analyse du processus en cours. Cette analyse réflexive,
conduite séparément et de façon partagée, est un élément constitutif de
la démarche. Elle permet d’affiner, chemin faisant, la problématique et
les hypothèses, de contribuer au changement (de postures, de relations
sociales), de piloter le dispositif, puis d’évaluer le processus de RAP,
les connaissances générées, les apprentissages et les transformations
de la réalité. Les méthodes et les outils pour conduire cette analyse
réflexive sont présentés dans la partie 4.
Les six principes se concrétisent dans une démarche exigeante qui
tente de trouver un équilibre entre différentes tensions présentées
dans l’encadré 1.

Encadré 1. Les tensions et les risques de dérive


d’une recherche-action en partenariat
N.E. Sellamna
Les principales tensions et dérives possibles d’une recherche-action en
partenariat (RAP) sont :
La tension entre deux formes d’instrumentalisation. Dans la première
forme, somme toute légitime, une ou plusieurs parties prenantes
utilisent le partenariat pour mobiliser des compétences et des ressources
complémentaires pour étudier et résoudre un problème donné. La seconde,
potentiellement destructrice, consiste à utiliser les partenaires comme
un alibi pour vendre ses propres projets, accéder à des financements,
poursuivre des objectifs politiques propres.

46
3. Les principes fondamentaux


La tension entre des relations trop individuelles et des relations trop
institutionnelles. Un accord entre des individus est aisé, mais limite
fortement les possibilités d’impact de changement social ultérieur, car cela
suppose de mobiliser des organisations et des institutions. Or un partenariat
entre institutions a des implications « politiques » qui vont au-delà des
individus impliqués. Cela pose la question de la cohabitation entre la
nécessaire liberté des chercheurs et des individus engagés dans la RAP et
les logiques institutionnelles propres des organisations impliquées.
La tension entre deux stratégies, l’une visant l’obtention de résultats de
recherche et l’autre l’obtention de résultats pour le développement. Cette
tension permanente et structurelle peut souvent être source de conflits
entre les attentes et priorités contradictoires des partenaires, surtout s’ils
ont des profils très différents (mandats, cultures, niveaux de ressources, pas
de temps dans leur planification, etc.). Une stratégie risque de l’emporter
sur l’autre.
La tension entre empirisme et conceptualisation (voir « Produire des
connaissances contextualisées » page 42). Une recherche-action part d’abord
des problèmes des acteurs, qui se soucient peu de théorie. Pourtant, une
problématique partant du terrain doit être particulièrement soucieuse des
concepts utilisés. Aucune recherche n’est possible sans concepts ; ils sont
la clé de la compréhension des situations et un levier pour la réflexion.
Mais les concepts définissent une grille de lecture de la réalité et aussi une
relation de pouvoir entre les partenaires : ceux qui les maîtrisent le mieux
maîtrisent aussi la recherche.
La tension entre engagement et distanciation, le risque des attitudes
paternalistes et fusionnelles. Les deux attitudes existent souvent sous une
forme plus ou moins larvée chez les chercheurs professionnels « engagés ».
Le paternalisme est, au fond, l’expression d’une relation de pouvoir qui
maintient, consciemment ou pas, les partenaires dans un rapport de
dépendance sous l’apparence d’une relation compréhensive. Une attitude
fusionnelle, d’un autre côté, prive la recherche-action de la distance requise
pour la recherche et de la confrontation de regards qui fait la richesse du
partenariat et sa source d’innovation.
La tension autour du rôle de sujets et d’objets des partenaires non
chercheurs. Respecter l’identité de tous les partenaires ne va pas de soi.
Les chercheurs professionnels, en particulier, ont souvent tendance à
considérer les autres soit comme sujets, soit comme objets de recherche.
Dans le premier cas, cela peut les conduire à avoir des attentes irréalistes
vis-à-vis de leurs partenaires. Dans le second, ils traitent les partenaires
comme un des aspects de leur recherche et, du même coup, perdent de vue
leur contribution à la construction des solutions.

47
Innover avec les acteurs
du monde rural :
la recherche-action en partenariat

G. Faure, P. Gasselin, B. Triomphe,


L. Temple et H. Hocdé
Éditeurs scientifiques

Quæ
Cta
Presses
agronomiques
de Gembloux
Collection Agricultures tropicales en poche
Directeur de la collection
Philippe Lhoste

Innover avec les acteurs


du monde rural
La recherche-action en partenariat

G. Faure, P. Gasselin, B. Triomphe, L. Temple et H. Hocdé

éditeurs scientifiques

Éditions Quæ, CTA, Presses agronomiques de Gembloux


À propos du CTA
Le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) a été créé en
1983 dans le cadre de la Convention de Lomé entre les États du groupe ACP
(Afrique, Caraïbes, Pacifique) et les États membres de l’Union européenne.
Depuis 2000, le CTA exerce ses activités dans le cadre de l’Accord de Cotonou
ACP-CE. Le CTA a pour mission de développer et de fournir des services
qui améliorent l’accès des pays ACP à l’information pour le développement
agricole et rural. Le CTA a également pour mission de renforcer les capacités
de ces pays à acquérir, traiter, produire et diffuser l’information dans ce
domaine.
Le CTA est financé par l’Union européenne.

CTA, Postbus 380, 6700 AJ Wageningen, Pays-Bas


www.cta.int

Éditions Quæ, c/o Inra, RD 10, 78026 Versailles Cedex, France


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Presses agronomiques de Gembloux, 2, Passage des Déportés, 5030 Gembloux,


Belgique
www.pressesagro.be

© Quæ, CTA, Presses agronomiques de Gembloux 2010

ISBN (Quæ) : 978-2-7592-0608-7


ISBN (CTA) : 978-92-9081-428-3
ISBN (PAG) : 978-2-87016-095-4

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autorisation des ayants droit. Le non-respect de cette disposition met en danger l’édition, notam-
ment scientifique, et est sanctionné pénalement. Toute reproduction, partielle ou totale, du présent
ouvrage est interdite sans autorisation des éditeurs ou du Centre français d’exploitation du droit de
copie (CFC), 20, rue des Grands-Augustins, Paris 6e.


Sommaire
Avant-propos
Philippe Lhoste. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Préface
Ann Waters-Bayer et Niels Röling. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

Introduction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

Partie 1
Les fondements de la recherche-action en partenariat

1. La recherche-action des origines à nos jours


N.-E. Sellamna. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Les origines de la recherche-action. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Les critiques et les évolutions de la recherche-action. . . . . . . . . . . . . . . 24
La recherche-action dans le domaine du développement . . . . . . . . . . . 25
La recherche-action dans l’agriculture. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
La recherche-action dans tous ses états. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Notre définition de la recherche-action en partenariat . . . . . . . . . . . . . 29

2. Pourquoi conduire une recherche-action en partenariat ?


P. Gasselin et P. Lavigne Delville. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Les principales justifications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Une recherche en partenariat. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

3. Les principes fondamentaux d’une démarche


de recherche-action en partenariat
P. Gasselin et P. Lavigne Delville. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
Inscrire la recherche dans l’action. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
Produire des connaissances contextualisées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Construire ensemble. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Reconnaître les savoirs des autres, développer un langage commun. . 44
Se doter d’un cadre de valeurs partagées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Conduire un processus itératif, fondé sur une analyse réflexive. . . . . . 46
Encadré 1. Les tensions et les risques de dérive d’une recherche-action en
partenariat – N.E. Sellamna. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

5
Innover avec les acteurs du monde rural

4. Les grands moments de la recherche-action en partenariat


G. Faure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Les temporalités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Encadré 2. Différentes manières de concevoir les étapes
d’une recherche-action en partenariat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
La phase de démarrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Encadré 3. Les outils du diagnostic. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
La phase de résolution. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
La phase de désengagement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
Un cheminement imprévisible. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61

Conclusion de la partie 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65

Partie 2
Les premiers pas de la recherche-action en partenariat

5. L’émergence du collectif
P. Pédelahore et C. Castellanet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Les contours du collectif initial. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Raisonner la composition du collectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Les premiers pas du collectif. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75

6. L’« enrôlement » des acteurs et la place des chercheurs


C. Castellanet et P. Pédelahore . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
L’« enrôlement » et la construction de la confiance . . . . . . . . . . . . . . . . 79
Encadré 4. Les tables rondes paysans-chercheurs : simples échanges ou vrais
débats ? – B. Sogoba, M. Togo et H. Hocdé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
Encadré 5. Une construction de la confiance par la mise à l’épreuve
– H. Hocdé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
Encadré 6. Une université paysanne au Nordeste du Brésil pour coconstruire
des connaissances – J.-P. Tonneau et E. Coudel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
La gestion des tensions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
La place des chercheurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
Encadré 7. Des paysans malgaches interpellent des chercheurs :
qui êtes-vous ? – H. Hocdé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
Encadré 8. La gestion des relations entre un chercheur de la recherche-action
en partenariat et son institution – B. Triomphe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94

7. Introduire la recherche-action en partenariat en cours


de route : le projet Unaí au Brésil
É. Sabourin, B. Triomphe, H. Hocdé, J.H. Valadares Xavier
et M. Nascimento de Oliveira . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
Le contexte et la problématique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97

6
Sommaire

Les acteurs et l’origine de la démarche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98


Les réflexions autour de l’engagement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
Les activités réalisées autour de la recherche-action en partenariat. . . 100
Quelques résultats obtenus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102

Conclusion de la partie 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104

Partie 3
Faire fonctionner la recherche-action en partenariat

8. Les dispositifs de gouvernance


H. Hocdé et G. Faure. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
De la coordination des acteurs à la gouvernance . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
La définition d’un cadre éthique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
Encadré 9. Un exemple d’implications éthiques
(extrait du document de projet) – M. Dulcire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
Encadré 10. L’accord de transfert de matériel entre Sintraf et Embrapa
– A. Toledo Machado. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
La construction des dispositifs décisionnels. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110
La diversité des dispositifs de gouvernance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
Les règles de fonctionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115
Encadré 11. Un exemple de charte de travail : le projet Innobap
– B. Lokossou, M. Lama, K. Tomekpe, C. Ngnigone, J. Lançon et H. Hocdé. . . 116
En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119

9. Les dispositifs opérationnels, les méthodes et les outils


G. Faure et H. Hocdé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
Pas de recettes, mais une démarche. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
Quelques précisions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122
Comprendre les outils, les méthodes et les dispositifs opérationnels
dans leur contexte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
Encadré 12. Le comité local d’agriculteurs-expérimentateurs
« Superación » – I. Cifuentes, D. Molineros et H. Hocdé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124
Encadré 13. L’accompagnement des collectivités locales
et le Plan d’occupation des sols au Sénégal – P. d’Aquino . . . . . . . . . . . . . . . . . 126
Encadré 14. Le jeu de rôle pour la gestion de l’espace villageois. . . . . . . . . . . 128
Les leçons sur les outils utilisés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
Choisir, utiliser et adapter des outils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131

7
Innover avec les acteurs du monde rural

10. L’animation de collectifs


H. Hocdé et G. Faure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
La gestion de la communication. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
Encadré 15. La surprise de la communication ! – M. Vaksmann . . . . . . . . . . . 134
Les fonctions d’animation et de médiation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
Encadré 16. L’organisation d’une restitution de résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . 137
Encadré 17. La préparation d’une rencontre d’échanges entre paysans
– B. Miranda Abaunza et H. Hocdé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
Suivre et comprendre la recherche-action en partenariat
en train de se faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141

11. La contractualisation des relations dans le projet Teria


au Burkina Faso
É. Vall et I. Bayala. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
Le contexte et la problématique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
La conduite de l’expérimentation et les rôles des instances
de gouvernance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
Les effets de l’implication paysanne dans la prise de décision . . . . . . . 149
En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150

Conclusion de la partie 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152

Partie 4
Les résultats et le suivi-évaluation

12. La caractérisation des résultats de la recherche-action


en partenariat
L. Temple, F. Casabianca et M. Kwa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
Les hypothèses qui structurent les résultats. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
La production de connaissances nouvelles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159
Encadré 18. L’établissement d’un cahier des charges
pour la commercialisation des porcs au Nord-Vietnam – T.B. Vu. . . . . . . . . . . 159
Le renouvellement des questions de recherche. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
Encadré 19. La construction d’un programme de recherche fondé
sur les résultats d’une recherche-action en partenariat
– C. de Sainte Marie et F. Casabianca . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164
Les réponses aux questions des acteurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
Encadré 20. Des innovations techniques pour les producteurs
de banane plantain au Centre-Cameroun – L. Temple et M. Kwa. . . . . . . . . . . 166
Encadré 21. L’innovation institutionnelle – L. Temple et M. Kwa. . . . . . . . . . . . 167
Le renforcement des capacités des individus et des collectifs. . . . . . . . 167

8
Sommaire

13. Le suivi-évaluation
L. Temple, F. Casabianca et M. Kwa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169
Peut-on mesurer les résultats de la recherche-action en partenariat ?. 169
Encadré 22. La caractérisation d’une variété hybride. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170
Les mécanismes de suivi-évaluation des résultats. . . . . . . . . . . . . . . . . . 172
Les outils du suivi-évaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174
Encadré 23. Le dispositif d’enquête pour un suivi-évaluation participatif
au Centre-Cameroun . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175
En résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176

Conclusion de la partie 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177

Partie 5
Les considérations opérationnelles

14. Former en recherche-action en partenariat : stratégie,


contenu et modalités
B. Triomphe et H. Hocdé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181
La stratégie générale de formation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181
Les modalités pédagogiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185
Encadré 24. La diversité des profils des personnes concernées
par la formation en recherche-action en partenariat. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187
Encadré 25. Le rôle des participants dans un diagnostic au sein
du projet Unaí au Brésil. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188
Structurer la formation initiale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189
Encadré 26. Deux exemples de formation initiale en recherche-action
en partenariat. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
Structurer la formation continue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192
Encadré 27. Les principes et les attitudes clés pour la mise en œuvre
de la réflexivité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195

15. Financer une recherche-action en partenariat :


stratégies et pratiques
B. Triomphe et H. Hocdé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
Les coûts spécifiques à prendre en compte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
Encadré 28. Le casse-tête des indemnités et autres compensations. . . . . . . . . 198
Construire une stratégie de financement avec des sources multiples. . 199

Conclusion de la partie 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203

9
Innover avec les acteurs du monde rural

Conclusion générale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205


Les principaux enseignements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205
Les questions en suspens et les perspectives. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209

Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211

Bibliographie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215

Liste des auteurs et des contributeurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219

Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221

10
La recherche-action en partenariat combine production de connaissances,
transformation des réalités sociales et renforcement des compétences
individuelles et collectives. L’ouvrage donne les fondements de la recherche-
action en partenariat en agriculture et des éléments pour la mettre en pratique.
Il souligne non seulement les questions théoriques mais aussi les questions
pratiques que soulève ce triple objectif. Les moments clés de la démarche
sont présentés et discutés. L’étape initiale – définir le problème et structurer
le collectif qui associe l’ensemble des acteurs concernés – est déterminante
pour la bonne suite des activités. Les mécanismes qui permettent à l’ensemble
des acteurs d’être associés au processus de conception, de programmation,
de suivi et d’évaluation des résultats sont décrits. Il en est de même
des procédures nécessaires pour juger de la pertinence des résultats
en termes de connaissances produites, de renforcement des capacités
des acteurs ou de résolution de problèmes.
L’ouvrage s’appuie sur un large éventail d’expériences dans l’agriculture
des pays du Sud, qui illustrent comment des praticiens ont répondu aux défis
d’une démarche toujours à réinventer selon les contextes.
Il est destiné aux chercheurs, aux techniciens du développement rural et aux
représentants d’organisations du monde rural confrontés aux problèmes
complexes que pose le développement rural dans les agricultures du Sud.

Guy Faure, économiste au Cirad, mène des recherches sur l’accompagnement


des producteurs et de leurs organisations dans le cadre de partenariats en Afrique
et en Amérique latine.
Pierre Gasselin, agronome et géographe à l’Inra, conduit ses recherches en Amérique
latine et en France dans des situations de pluriactivité et de crises sectorielles ou
territoriales.
Bernard Triomphe, agronome au Cirad, travaille sur les interfaces entre systèmes
techniques et processus d’innovation, notamment la conception d’innovations
de la recherche-action en partenariat en Amérique latine et en Afrique.
Ludovic Temple, économiste au Cirad, focalise ses recherches sur les déterminants
institutionnels et organisationnels des changements technologiques dans les filières
alimentaires, notamment en Afrique subsaharienne et en Amérique latine.
Henri Hocdé, agronome-système au Cirad, engagé pendant plusieurs années
en Amérique latine dans des actions de renforcement des capacités d’innovation
des agriculteurs, se consacre actuellement aux dispositifs de recherche en partenariat.

25 E
ISBN : 978-2-7592-0607-0

Éditions Cemagref, Cirad, Ifremer, Inra ISSN : 1777-6568


www.quae.com Réf. : 02169

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