9782705954222
9782705954222
9782705954222
com
Retrouver ce titre sur Numilog.com
OCÉANOGRAPHIE BIOLOGIQUE
ET BIOLOGIE MARINE
1
Retrouver ce titre sur Numilog.com
EUCLIDE
INTRODUCTION AUX ÉTUDES SCIENTIFIQUES
Collection fondée p a r
MAURICE C A U L L E R Y et CHARLES M A U R A I N
Membres de l'Institut
PREMIÈRE SECTION :
Mathématiques et Astronomie mathématique
dirigée par N.
DEUXIÈME SECTION :
Physique du Globe, Astronomie physique
et Sciences de la Terre
dirigée par Charles MAURAIN
Membre de l'Institut
TROISIÈME SECTION !
Physique
dirigée par Gustave RIBAUD
Membre de l'Institut
QUATRIÈME SECTION :
Chimie
dirigée par Louis HACKSPILL
Membre de l'Institut
CINQUIÈME SECTION :
Biologie animale
dirigée par Louis FAGE
Membre de l'Institut
SIXIÈME SECTION :
Biologie végétale et Agronomie
dirigée par Roger HEIM
Membre de l'Institut
Retrouver ce titre sur Numilog.com
« EUCLIDE »
INTRODUCTION AUX É T U D E S S C I E N T I F I Q U E S
B I O L O G I E A N I M A L E
OCÉANOGRAPHIE
BIOLOGIQUE
ET BIOLOGIE
MARINE
par
J.-M. PÉ RÈS
Professeur à la Faculté des Sciences de Marseille
TOME P R E M I E R
LA VIE BENTHIQUE
P R E S S E S U N I V E R S I T A I R E S DE F R A N C E
108, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, P A R I S
1961
Retrouver ce titre sur Numilog.com
DU M Ê M E A U T E U H
D É P O T LÉGAL
lre édition 3e trimestre 1961
TOUS DROITS
de traduction, de reproduction et d'adaptation
réservés pour tous pays
G) 1961, Presses Universitaires de France
Retrouver ce titre sur Numilog.com
PRÉFACE
AVANT-PROPOS
CHAPITRE PREMIER
INTRODUCTION
FIG. 1 a FIG. 1 b
FIG. 1. — Représentation schématique des courants au niveau d'un seuil
séparant un océan ou une mer à gauche, d'une méditerranée ou d'une mer
intérieure à droite. L'aire maritime la plus interne peut avoir une balance
des eaux déficitaire (1 a) ou excédentaire (1 b). Le courant principal, compen-
sateur, est en flèche continue ; le contre-courant, induit, en flèche interrompue.
(Simplifié d'après DIETRICH et KÂLLE.)
TABLEAU I
Surface Profondeur
(en milliers moyenne
de km2) (en mètres)
Mers bordières :
Mer du Nord 575 94
Manche 75 54
Mer d'Irlande 103 60
Golfe du Saint-Laurent 238 127
Mer d'Hudson 1 232 128
Golfe de Californie 162 813
Méditerranées (y inclus les mers de guirlandes
insulaires) :
Méditerranée américaine 4 320 2 216
Méditerranée de l'Ancien Monde 2 967 1429
Mer des Andaman . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 798 870
Mer de Behring 2 268 1437
Mer d'Okhotsk 1528 838
Mer du Japon 1 008 1 350
Mers intérieures :
Mer Baltique 420 55
Mer Noire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 413 1197
Retrouver ce titre sur Numilog.com
TABLEAU II
Surface et profondeurs
des plateaux continentaux (partie immergée) les plus importants
1. 2. 1. Définilions
1. 2. 3. Le domaine benlhique
gique), seront donc aussi celles qui verront tomber des eaux
qui les surmontent la plus riche pluie de matières organiques
sous forme de cadavres d'êtres pélagiques. Le benthos de la
Province néritique sera donc riche en espèces et en individus,
tandis que le benthos des régions situées plus profondément
sera plus pauvre en espèces et surtout en individus.
Le problème de l'étagement des formations benthiques
a plus encore que celui des formations pélagiques suscité l'intérêt
des spécialistes. A l'occasion d'un colloque consacré à ce sujet
(PÉRÈS, 1957), j'avais recensé une vingtaine de systèmes différents.
Je n'y reviendrai pas ici. Celui qui, sans doute, a connu la fortune
la plus grande a été celui élaboré par EKMAN (1953) repris notam-
ment par SVERDRUP, JOHNSON et FLEMING (1949) dans un livre
de diffusion mondiale. Les systèmes proposés par ZERNOV (1949)
et par ZENKEVITCH (1956) sont assez directement inspirés et
améliorés de celui d'EKMAN.
EKMAN mettait l'accent sur l'isobathe 200 pour séparer les formations
littorales des formations profondes ; cet isobathe 200 représentait pour
lui à la fois la limite du plateau continental, et la limite de la zone
éclairée par rapport à la zone obscure. En fait, cet isobathe 200 est
parfaitement arbitraire. La rupture de pente qui sépare le plateau conti-
nental de la pente continentale est beaucoup plus souvent (quand elle
existe) vers 120 m que vers 200 m. D'autre part le chiffre de 200 m,
nettement supérieur à la profondeur de compensation (1) des algues
marines de la plupart des mers, ne saurait être retenu non plus d'un
point de vue biologique. EKMAN divisait son « système profond » en
deux zones (archibenthique et abyssobenthique) séparées par l'isobathe
arbitrairement choisi de 1 000 m. En revanche, dans le «système littoral »,
il plaçait vers 50 m la limite séparant une zone eulittorale au-dessus,
et une zone sublittorale au-dessous, parce que cette profondeur est,
en moyenne, celle où cessent les peuplements végétaux benthiques
denses. Mais, à l'exception de la séparation entre les « zones » eulittorale
et sublittorale, le système d'EKMAN restait un système dépourvu de
bases biologiques, essentiellement conventionnel.
En ce qui concerne les niveaux marins supérieurs, situés au voisi-
CHAPITRE II
Collection « EUCLIOE »
Cette édition numérique a été réalisée à partir d’un support physique parfois ancien conservé au
sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.
Elle peut donc reproduire, au-delà du texte lui-même, des éléments propres à l’exemplaire
qui a servi à la numérisation.
Cette édition numérique a été fabriquée par la société FeniXX au format PDF.
Couverture :
Conception graphique ‒ Manon Lemaux
Typographie ‒ Linux Libertine & Biolinum, Licence OFL
*
La société FeniXX diffuse cette édition numérique en accord avec l’éditeur du livre original,
qui dispose d’une licence exclusive confiée par la Sofia
‒ Société Française des Intérêts des Auteurs de l’Écrit ‒
dans le cadre de la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012.