Examen SCOMP 2021-2022
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Dans le cours, nous avons démontré que le module de cisaillement plan 𝐺12 pouvait être estimé à
partir de la représentation simplifiée (cf. Fig. 1) :
𝜎12 = 𝐺12 𝛾
ℎ = ℎ𝑓 + ℎ𝑚
En considérant cette fois la cellule élémentaire (cf. Fig. 2) et l’approche colonne renforcée (appliquée
dans le cours au calcul du module transverse), montrez la relation suivante :
Colonne renforcée
2- Pour une sollicitation dans la direction des fibres (direction longitudinale ou direction 1), déterminez la
déformation à rupture des fibres de graphite 𝜀𝑓𝑢 en utilisant la valeur de 𝐸𝑓 obtenue dans la question 1.
Calculez ensuite la contrainte à rupture du composite 𝜎𝑐𝑢 en utilisant les résultats de la question
précédente et les données du Tab. 2. On supposera que le composite casse lorsque les fibres cassent.
Comparer enfin la valeur de 𝜎𝑐𝑢 à celle indiquée dans le tableau de la Fig. 3b. Est-ce cohérent ?
Représentez les courbes contrainte-déformation des fibres, de la matrice et du composite.
(a) (b)
Fig. 3 – (a) Pli élémentaire soumis à une contrainte de traction hors axes d’orthotropie – (b) Propriétés
mécaniques du pli élémentaire (dans le repère d’orthotropie) de matériaux composites UD
3- On considère maintenant que ce pli UD est soumis à un chargement de traction 𝜎𝑥 = 50 𝑀𝑃𝑎 hors-
axes principaux d’orthotropie (repère global) dans la direction 𝑥 (cf. Fig. 3) tel que =30°. On suppose
que le comportement mécanique de ce matériau composite est élastique jusqu’à la rupture.
𝜎1
a) Pour un composite graphite/epoxy, calculer les contraintes [ 𝜎2 ] dans le repère d’orthotropie
𝜎12
𝜎𝑥
du pli élémentaire R0 à partir des contraintes [ 𝜎𝑦 ] dans le repère global Rg.
𝜎𝑥𝑦
b) Un composite graphite/epoxy résiste lorsque les conditions suivantes sont respectées dans
son repère d’orthotropie :
𝜎1 ≤ 𝑋𝑡
{ 𝜎2 ≤ 𝑌𝑡
𝜎12 ≤ 𝑆
En déduire la valeur de la contrainte maximale admissible 𝜎𝑥𝑎𝑑𝑚. qui peut être appliquée au pli
UD dans le repère global Rg.
Département de mécanique – Master Ingénierie de Conception
N x x0 k1
0
N = N y = A y + Bk 2 − T D
T 2 xy0
k6 xy
xy
Où :
• T est le gradient de température imposé au stratifié.
D = p (hp − hp −1 ) est le vecteur de dilatation de la plaque en effort.
n
•
p =1
• [𝛾 = [𝑄̅ ]𝑝 [𝛼 ]𝑝
]𝑝
• [𝛼]𝑝 est la restriction au plan de la matrice de dilatation thermique du pli p.
On considère un pli de tissu équilibré en carbone/époxy (𝑣𝑓 = 60%). On se limite à l’étude d’une
cellule élémentaire (𝑎x𝑎) d’épaisseur 2𝑒 (cf. Fig. 4). On suppose que ce pli de tissu est équivalent à
deux couches dont l’épaisseur est 𝑒.
Dans un premier temps, on étudie la couche supérieure du pli tissé représentée à gauche sur la
Fig. 4.
Cette couche supérieure se comporte comme si elle était constituée de 2 nappes UD équivalentes
0° 90°
orientées respectivement à 0° et 90° (cf. Fig. 5) dont les épaisseurs équivalentes sont 𝑒𝑒𝑞. et 𝑒𝑒𝑞. .
1- En raisonnant sur le volume de fibres à 0° et 90° dans la couche supérieure, montrer que :
0° 3𝑒 90° 𝑒
𝑒𝑒𝑞. = et 𝑒𝑒𝑞. =
4 4
2- On donne les propriétés suivantes d’une couche d’UD dans son repère d’orthotropie :
E X = 134 GPa, EY = 7 GPa, GXY = 4,2 Gpa et XY = 0,25
Donner l’expression des matrices de rigidité [𝑄̅ ]0° et [𝑄̅ ]90 des plis à 0° et 90° dans le repère
de la plaque.
Département de mécanique – Master Ingénierie de Conception
3- Pour chaque pli, la restriction au plan de la matrice de dilatation thermique est donnée dans
le repère de la plaque (O, 𝑥, 𝑦, 𝑧) par :
𝛼𝑋 𝛼𝑌
[𝛼]0° = [𝛼𝑌 ] et [𝛼]90° = [𝛼𝑋 ]
0 𝑥𝑦 0 𝑥𝑦
Où 𝑋 = −0,12. 10 °𝐶 et 𝑌 = 3,4. 10 °𝐶 sont les coefficients de dilatation thermique
−5 −1 −5 −1
longitudinal et transversal.
f
Déterminer l’expression des vecteurs et . En déduire D 2 = e. g pour la couche
0 90
h
n°2 en précisant les valeurs de f , g et h .
(b − a ) 0 0
e2
B bicouche = 0 ( a − b) 0
2
0 0 0