MEMOIRE JUSTIN SIG-1
MEMOIRE JUSTIN SIG-1
MEMOIRE JUSTIN SIG-1
d’Ivoire
2011-2012
Union-Discipline-
Travail
THÈME :
Présenté par :
NIANGORAN Justin Valère
Soutenu le……………………………………
Union-Discipline-
Travail
THEME :
Présenté par :
GOMEUNIANGORANMekeu JustinJules-
DorgelèsValère
Soutenu le……………………………………
DÉDICACE
REMERCIEMENTS
AVANT- PROPOS
La Côte d’Ivoire dès le début des années 1960 a axé sa politique de développement sur
l’expansion des matières premières notamment le café et le cacao et la substitution aux
exportations reposant sur quelques industries. Cette politique invite les ivoiriens à une
er è
pratique des cultures de rente (cacao et café) d’où les rangs respectifs de 1 et 3 occupé
mondialement par le pays. L’on a donc parlé de « miracle ivoirien ».
Mais la chute des cours mondiaux de ces deux produits de base a conduit les autorités a
opté pour une diversification de nos ressources.
C’est dans cette optique que le sous-sol à l’instar de bien d’autres secteurs d’activités a
bénéficié d’importants investissements pour la recherche de l’exploitation de ressources
minérales et énergétiques. Pour atteindre ses objectifs l’Etat a procédé à la mise en place des
structures dynamiques qui font aujourd’hui la fierté de notre pays. Nous avons les structures
telles que : la PETROCI, la GESTOCI, la SIR, la SODEMI etc.
Par ailleurs le sous-sol nécessitant des connaissances très poussées et une technologie de
pointe. L’Etat a donc créé des structures de formation comme l’Ecole Supérieurs de Mines,
Géologie et Pétrole au sein de l’INPHB, mais surtout incité les investisseurs nationaux et
internationaux à la création de grandes écoles privées ; ce qui value la création de la filière Mines,
Géologie et Pétrole au sein des grandes écoles prestigieuses de la place en l’occurrence le Groupe
CSI Pôle Polytechnique. La fin de la formation d’ingénieur est sanctionnée par un stage en
entreprise. C’est dans cet élan que nous avons effectué un stage au Bureau d’Etude en
Environnement, Mines et Géologie qui a pour thème : « APPLICATION DES SYSTÈMES
D’INFORMATIONS GÉOGRAPHIQUES DANS L’EXPLORATION MINIÈRE EN
CÔTE D’IVOIRE : CAS DE LA MINE D’OR D’AFÉMA (ABOISSO) ».
SOMMAIRE
DÉDICACE.................................................................................................................................i
REMERCIEMENTS..................................................................................................................ii
AVANT- PROPOS....................................................................................................................iv
SOMMAIRE...............................................................................................................................v
LISTES DES ABREVIATIONS...............................................................................................vi
LISTE DES FIGURES.............................................................................................................vii
LISTE DES TABLEAUX.......................................................................................................viii
RÉSUMÉ...................................................................................................................................ix
ABSTRACT............................................................................................................................... x
INTRODUCTION GÉNÉRALE................................................................................................1
PREMIÈRE PARTIE : GÉNÉRALITÉS................................................................................... 3
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL................................. 4
CHAPITRE 2 : CADRE GÉOGRAPHIQUE ET GÉOLOGIQUE DE LA ZONE D’ÉTUDE . 7
CHAPITRE 3 : SYSTÈMES D’INFORMATIONS GÉOGRAPHIQUES ET L’ANALYSE
MULTICRITÈRE.....................................................................................................................19
DEUXIÈME PARTIE : MATÉRIEL ET MÉTHODES.......................................................... 25
CHAPITRE 4 : DONNÉES ET MATÉRIEL...........................................................................26
CHAPITRE 5: MÉTHODES....................................................................................................30
TROISIÈME PARTIE : RÉSULTATS, INTERPRÉTATIONS ET APPORT PERSONNEL 46
CHAPITRE 6 : CARACTÉRISTIQUES DES LINÉAMENTS.............................................. 47
DISCUSSION...........................................................................................................................52
CHAPITRE 7 : CARTOGRAPHIE THÉMATIQUE DE L’EXPLORATION MINIÈRE......54
DISCUSION.............................................................................................................................65
CHAPITRE 8 : APPORT PERSONNEL.................................................................................68
CONCLUSION GÉNÉRALE.................................................................................................. 71
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES................................................................................. 72
RÉFÉRENCES WEBOGRAPHIQUES...................................................................................77
ANNEXES................................................................................................................................78
TABLE DES MATIÈRES........................................................................................................87
RÉSUMÉ
ABSTRACT
The theme "Geographic Information System" (GIS) refers to a system for storing, processing
and analyzing data, specifically designed to process graphic and attribute information jointly.
The present study proposes to determine the potential sites for mining exploration starting
from the establishment of a Geographic Information System in the South Comoé region
(Aboisso) precisely Aféma.
In this work, several methods have been applied. It's about:
- Of the processing of Landsat 7 ETM + images which was initiated for the
identification of fractures (lineaments),
- Of the multicriteria analysis method that has been used, as it is particularly suited to
the location of areas suitable for mineral exploration.
In addition, a geographic database has been developed using GIS. The statistical analysis
of the lineament maps shows that the principal fracturing directions are N0-N10 (14%), N10-
N20 (10%), N2O-N30 (11% N50 (9%) and N50-N60 (8%). Of these directions, the direction
N0-N10 is the most predominant with a proportion of 14%.
Criteria such as fracturing density, population density, soil types, lithology and gold indices
were identified for this study. The GIS, coupled with the multi-criteria analysis method, showed
that 56% of the study area is favorable to mining exploration, an area of 127 km2 and 44% of the
study area that is not favorable to mining Mineral exploration, an area of 100 km2, based on the
combination of different indicator maps (zones of mineralization, levels of practicability of
mineral exploration). Indeed, analysis of the synthesis map reveals that 21% of the study area is
moderately favorable, 17% is favorable and 18% is very favorable.
Keywords: S.I.G, multicriteria analysis, gold, mining research, Aféma, Ivory Coast
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Située en Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire est un pays en voie de développement tirant
la majeure partie de ses ressources économiques de la vente de produits agricoles notamment
le café et le cacao. Mais à la suite de la chute des prix des matières premières agricoles dans
les années 80, l’État engage des réformes politiques dans le but de diversifier l’économie du
pays. C’est ainsi que le secteur des mines et du pétrole devient l’un des piliers de l’économie
grâce aux devises générées par des investissements privés. En effet, de nombreuses sociétés
minières se sont vues octroyer des permis de recherches et d’exploitations en particulier dans
le domaine de l’or.
Les productions d’or de l’Afrique de l’Ouest proviennent principalement des formations
birimiennes (Milési et al., 1989). La Côte d’Ivoire dispose de la plus importante part de ces
formations mais peu de gisements d’or à grand tonnage y ont été découverts. Bien qu’elle
possède beaucoup de zones prometteuses, elle demeure un pays sous exploré voire même
inexploré, probablement pour des raisons culturelles plutôt que géologiques.
Les méthodes habituelles de cartographie et d’exploration minière requièrent un travail
long, laborieux, coûteux et à risques. Ces méthodes habituelles entraînent d’énormes
difficultés pour localiser les zones favorables à l’exploration minière.
Depuis plusieurs années les méthodes de télédétection et de géophysique aéroportée sont
utilisées pour l’acquisition de données sur l’infrastructure géologique de larges territoires.
Ainsi, les méthodes d’imagerie multispectrales (Landsat, ASTER, etc), fournissent des
couvertures homogènes et géoréférencées, de résolution contrôlée (qualité des mesures,
altitude, espacement) dans des délais très courts d’acquisition, de traitement et d’archivage.
Ces images fournissent des informations détaillées sur la minéralogie et la géochimie des
roches de la surface terrestre.
En plus de la télédétection et de la géophysique aéroportée, le Système d’Information
Géographique (SIG) né de l’essor des nouvelles technologies de l’information et de la
communication (NTIC), permet par ces applications diverses, de mieux localiser les zones
d’intérêt et de prendre des décisions. Il est devenu aujourd’hui un outil très important dans la
recherche minière.
Avec les progrès réalisés dans le domaine du traitement numérique des données de
télédétection ainsi que les possibilités offertes par les Systèmes d'Information Géographique
(SIG), les géologues disposent d'un nouvel outil qui complète la panoplie des méthodes
d'investigations géologiques disponibles (Wade et al. 2001) in Kouamé (2013).
Comment les SIG peuvent être utiles pour la détermination des zones favorables à la
minéralisation aurifère dans la zone d’Aféma (Aboisso) ?
C’est dans cette optique que dans le cadre de notre stage au Bureau d’Etude en
Environnement Mines et Géologie (BEEMG), nous avons été emmenés à travailler sur le
thème : «APPLICATION DES SYSTÈMES D’INFORMATIONS GÉOGRAPHIQUES
DANS L’EXPLORATION MINIÈRE EN CÔTE D’IVOIRE : CAS DE LA MINE D’OR
D’AFÉMA (ABOISSO) ».
L’objectif général de ce travail est de déterminer les sites potentiels à l’exploration minière
à partir de la mise en place d’un Système d’Information Géographique dans la région du Sud
Comoé (Aboisso) précisément Aféma.
Ainsi, pour atteindre cet objectif général, nous nous sommes fixés des objectifs spécifiques
que sont :
établir la carte linéamentaire à partir du traitement de l’image Landsat 7 ETM+ ;
réaliser les cartes thématiques ;
Le présent mémoire expose l'essentiel des résultats des travaux réalisés dans le cadre de
cette étude. Il est organisé en trois grandes parties :
la deuxième partie présente le matériel et les méthodes utilisés pour mener à bien cette
étude ;
la troisième partie expose les résultats, les interprétations et l’apport personnel de cette
étude.
Enfin ce travail s’achève par une conclusion générale et des références bibliographies et
webographiques.
1.1 Historique
Le bureau d’étude (BEEMG) est administré par un Directeur Général qui détermine les
politiques générales et garanti la pérennité de l’entreprise. Il définit la stratégie générale de
l’entreprise, fixe les objectifs, veille à l’harmonie entre les différentes activités et entre les
différents départements. Le BEEMG compte trois départements techniques qui sont : le
Département Eau Assainissement et Environnement (EASE), le Département Géologie Mines
et pétrole (GEOPEMI) et le Département Formation, Education et Stage (DFES). Une
Secrétaire comptable est chargée des affaires administratives et financière de la société. Le
diagramme ci-dessous présente l’organisation du BEEMG avec toutes ses directions.
DIRECTEUR GÉNÉRAL
SÉCRÉTAIRE COMPTABLE
Conclusion partielle
La zone d’étude (Figure 3) est le département d’Aboisso, situé dans l’extrême Sud-Est de la
Côte d’Ivoire, entre les latitudes 5°15 et 6°15 N et les longitudes 2°40 et 3°25 W. Elle appartient
2
àla région du Sud-Comoé et couvre une superficie d’environ 227 km .
2.1.2 Climat
Une masse d’air chaud et sec (harmattan) qui souffle du Nord-Est vers le Sud-Ouest et une
masse d’air froid et humide (mousson) provenant de l’atlantique au Sud et circulant vers le
Nord. Le contact entre ces deux masses d’air est appelé Front Intertropical (FIT) dont le
déplacement entre le Nord et le Sud détermine le climat (Tapsoba, 1995). Le climat est
considéré comme l’un des paramètres les plus importants dans l’alimentation des nappes car il
conditionne la pluviométrie.
La zone d’étude épouse l’ensemble des traits physiques caractéristiques du Sud-Est
ivoirien. Elle bénéficie d’un climat chaud et pluvieux qui favorise la pratique des cultures
industrielles. Le climat rencontré est celui du type équatorial de transition toujours humide
appelé localement climat attiéen. Il se caractérise par l’abondance des précipitations avec plus
de 2000 mm de pluie par an (Dibi, 2008). On distingue quatre saisons dont deux pluvieuses et
deux sèches qui se répartissent comme suit :
- une grande saison pluvieuse d’avril à juillet ;
- une petite saison sèche d’août à septembre ;
- une petite saison pluvieuse d’octobre à novembre ;
- une grande saison sèche de décembre à mars.
2.1.3 Végétation
2.1.4 Sols
Les sols du Sanwi appartiennent au groupe des sols fortement lessivés sous une forte
pluviométrie (Figure 5). L’abondance de l’eau provoque une altération très intense et
complète des niveaux primaires de la roche mère par hydrolyse (Tricart, 1974).
L’hydrolyse favorisée par la présence de gaz carbonique dans l’eau, correspond à une mise
en solution de certains éléments chimiques de la roche mère, tels que :
- les bases (K, Na, Ca) sont libérées et entrainées en solution : ce qui permet leur
évacuation rapide par lessivage dû à l’eau d’infiltration ;
- les minéraux contenant des oxydes métalliques (fer, aluminium) sont aussi attaqués, et
il se forme des hydroxydes métalliques qui peuvent soit s’accumuler ou migrer ;
- la silice libérée est moins mobile, et elle se combine sur place avec l’aluminium sous
forme de kaolinite.
Cette altération qui aboutit à l’individuation des oxydes métalliques, souvent mélangés à
de l’argile kaolinite permet aussi de libérer des éléments quartzeux résiduels en abondance.
2.1.5 Relief
de Dibi, Koffikro, Baffia, etc… Au niveau d’Aboisso et ses environs, s’observent de petits
plateaux aux contours irréguliers et de basses altitudes (Figure 6).
La densité du réseau hydrographique de la zone d’étude montre que le site est très irrigué
(Figure 7). Les principaux cours d’eau sont : la Comoé, la Tanoé qui constitue dans la partie
Sud de la frontière naturelle avec le Ghana et la Bia qui traverse la zone d’étude du Nord au
Sud (Dibi, 2008). A côté des principaux cours d’eau, nous avons les cours d’eau secondaires
que sont : Eholié, Soumié, Noé, Timin et Ehania qui sont beaucoup sollicités par les
populations riveraines pour leurs activités quotidiennes (pêche, élevage, agriculture et autres
activités domestiques). On dénombre en plus une multitude de petits cours d’eau intermittents
et des lagunes (Aby, Ehy et Tendo). La région comprend aussi plusieurs sources compte tenu
du nombre important des cours d’eau qui desservent la zone. La construction des deux
barrages Ayamé I et II a donné naissance à deux lacs que sont Ayamé I et Ayamé II.
2.1.7 Population
La région d’étude est une zone très peuplée à l’instar des autres régions forestières du pays. En
effet, en plus de la forêt, Aboisso dispose de nombreux cours d’eau et d’autres plans d’eaux
(lagune, lac) qui constituent des facteurs importants dans le surpeuplement de la région.
La population est inégalement répartie (Figure 8). Il existe une forte concentration dans la
partie Sud où se trouve la plupart des plantations agro-industrielles qui emploient une main-
d’œuvre assez importante ainsi que les bordures de la lagune Aby. La zone d’Ayamé où se
trouve le lac d’Ayamé est faiblement peuplé. La faiblesse du peuplement est une conséquence
de deux principaux courants migratoires. Il s’agit, d’abord, du déguerpissement des
populations lors de la construction des barrages d’Ayamé I et II qui ont occupé une bonne
partie des terres cultivables. Il y a, ensuite, leur migration vers le Sud où elles peuvent se
constituer en main-d’œuvre dans les plantations agro-industrielles (Dibi, 2008).
La zone d’étude est habitée par les Agni Sanwi avec une forte colonie ghanéenne.
Les principales activités économiques sont basées sur l’agriculture. Le café, le cacao,
l’hévéa, le palmier à huile et l’ananas constituent les principales cultures d’exploitation. Les
principales cultures vivrières de la région sont le manioc et la banane plantain.
La pêche est aussi une activité très importante pour la zone d’étude compte tenu des
nombreux plans d’eau et autres cours d’eau qui desservent la zone d’étude. L’existence de ces
cours d’eau a poussé une bonne partie de la population, naguère agriculteur, à s’adonner à la
pêche qui était considérée comme une activité secondaire chez la grande majorité des
populations locales (Berron, 1979). Cette activité de pêche a souvent été source de conflits
entre les populations autochtones et les allogènes d’origines malienne ou burkinabé. Plusieurs
types de pêche sont appliqués parmi lesquels les techniques de piégeage et la pêche au filet
qui constitue la méthode la plus utilisée.
L’avènement de la SOMIAF a occasionné la création de nombreux emplois et le
développement des activités commerciales.
- les sédiments côtiers qui bordent le cours d’eau situé à l’extrême sud-ouest de la zone
d’étude, sont d’âge quartenaire ;
- les sédiments sableux qui occupent tout le sud-ouest sont d’âge tertiaire à secondaire.
Les formations birimiennes
Ces formations, structurées à l’orogénèse éburnéennes, couvrent plus de la moitié de la
zone d’étude. Elles se composent de flyschs (schistes et grauwackes), de métavolcanites
(andésites et spilites) et de métasédiments (schistes et roches indifférenciées). Ces formations
constituent de véritables réservoirs d’or de la zone.
Le complexe plutonique abronien
Ce complexe d’âge protérozoïque inferieur est composé par les granodiorites, des granites
akéritiques et des syénites monzonites.
Le métamorphisme qui a affecté toutes ces formations est de faciès schiste vert. Les études
d’images satellitaires de Turner (1997) et Tourigny (1998) ont mis en évidence des
linéaments couvrant un couloir de 10 km de large et dont les plus importants sont orientés
NNE-SSW et N-S. Ce couloir porte le nom de la zone de cisaillement d’Aféma.
Conclusion partielle
L’Aféma, située au Sud-Est de la Côte d’Ivoire, possède de nombreux atouts pour son
développement. La végétation et le sol sont favorables aux cultures vivrières de même qu’aux
cultures d’exportation.
Sur le plan géologique, on rencontre trois formations géologiques qui se regroupent au sein
de trois grandes entités que sont : les sédiments, les formations birimiennes et le complexe
plutonique abronien.
Les principaux composants (Figure 11) nécessaires au bon fonctionnement d’un SIG sont :
- un matériel : les SIG fonctionnent aujourd’hui sur une très large gamme d’ordinateurs
des serveurs de données aux ordinateurs de bureaux connectés en réseau ou utilisés de
façon autonome ;
- un logiciel : les logiciels de SIG offrent les outils et les fonctions pour permettre de
travailler sur des informations géographiques, intégrer un Système de Gestion de Base
de Données (SGBD), permettre de faire des analyses et de visualiser l’information
avec une interface graphique « agréable » pour l’utilisateur ;
- des données : les données sont certainement les composantes les plus importantes des
SIG. Les données géographiques et les données tabulaires associées peuvent, soit être
constituées en interne, soit acquises auprès de producteurs de données ;
- des opérateurs : un Système d’Information Géographique (SIG) étant avant tout un
outil, c’est son utilisation (et donc, son ou ses utilisateurs) qui permet d’en exploiter la
quintessence ;
- des procédures : la mise en œuvre et l’exploitation d’un SIG ne peut s‘envisager sans
le respect de certaines règles et procédures propres à chaque organisation.
Un Système d’Information Géographique est un outil d’analyse qui identifie les relations
spatiales entre les éléments localisés. Il n’enregistre pas une carte ou une vue de la zone
géographique étudiée, mais il stocke les données qui permettent de recréer la vue ou de
dessiner la carte dans un objectif particulier.
Les Systèmes d’Informations Géographiques exploitent deux différents types de modèles
géographiques comme indique la figure 13.
- Le modèle vecteur : les informations sont regroupées sous la forme de coordonnées x,
y. Les objets de type ponctuel sont dans ce cas représentés par un simple point. Les
objets linéaires (routes, fleuves…) sont eux représentés par polyligne. Les objets
polygonaux (territoire géographique, parcelle…) sont, quant à eux, représentés par des
polygones ;
- Le modèle raster : il est constitué d’une matrice de points pouvant tous être différents
les uns des autres. Il s’adapte parfaitement à la représentation de données variables
continues telles que la nature d’un sol.
Puisque le SIG est applicable dans plusieurs domaines, comme le cas du domaine minier, il
présente des relations avec l’exploration minière.
C’est évident d’établir une relation entre un Système d’Information Géographique et
l’exploration minière, car c’est un outil qui permet de mettre en valeur des informations
géologiques et minières. En effet il a pour but de faciliter la lecture, la recherche,
Les méthodes d’analyse multicritère ont pour but la résolution des problèmes d’aide à la
décision multicritère. L’analyse multicritère repose sur un ensemble de procédures permettant
de détailler un problème décisionnel portant sur des situations complexes. Dans l’analyse
multicritère, on cherche un domaine de résolution pouvant tenir compte de l’ensemble des
critères susceptibles d’influencer la décision. Le critère se définit comme un facteur à prendre
en considération pour évaluer un scénario donné ou pour apprécier une occasion d’action
(Laaribi, 2000; Hickey et Jankowski, 1997).
Il existe de nombreuses méthodes d’analyse multicritère mais quelle que soit la méthode
utilisée, la recherche de la solution efficace suit cinq (5) étapes :
- identifier l’objectif global de la démarche et le type de décision ;
- dresser la liste des solutions possibles ou envisageables ;
- dresser la liste des critères à prendre en considération ;
- juger chacune des solutions aux yeux de chacun des critères ;
- agréger ces jugements pour choisir la solution la plus satisfaisante.
La différence entre les méthodes d’analyse multicritère se trouve dans la façon de réaliser
cette dernière étape, soit dans la façon d’évaluer chacune des solutions en fonction des
critères retenus. Dans la plupart des méthodes multicritères, l’importance relative des critères
accordée par les décideurs est représentée par des poids.
La pondération et la codification constituent des techniques d’agrégation des critères.
3.2.1 Pondération
difficile d’en faire des interprétations raisonnables. Cependant, l’on peut se contenter de
l’apparition de différentes couches pour en faire des classifications.
3.2.2 Codification
Dans ce type de représentation, il s’agit d’attribuer un code à chaque critère. Ici, l’on tient
aussi compte de l’importance des critères avant de leur affecter des codes. La codification
peut se faire en choisissant par exemple pour le premier critère des valeurs évoluant de 1 à 9
et pour le deuxième critère des valeurs de 10 à 90. Le résultat de la combinaison des deux
premiers critères va être associé au troisième critère et l’on procède ainsi de suite jusqu’à
l’utilisation de tous les critères (Robin, 1998). L’importance de ce mode de représentation est
que la codification attribue un nouveau code aux différentes strates de la carte de synthèse que
l’on peut identifier et interpréter.
Conclusion partielle
Afin de répondre aux objectifs liés à la production des différentes cartes thématiques et
synthèses pour l’exploration minière dans la zone d’Aféma, l’étude a nécessitée des données
de diverses sources. Dans cette partie, il est question de mettre en évidence les données
spécifiques et le matériel utilisés pour mener à bien cette étude
La collecte des données est une étape très importante et doit être menée avec la plus grande
rigueur. La pertinence et la qualité des données pour la description judicieuse du ou des
phénomènes étudiés doivent être une préoccupation permanente. Celle-ci a guidé le choix de
nos données.
Pour une étude des SIG dans l’exploration minière, diverses sources de données ont été
utilisées. Ainsi, la recherche de l’information s’est appuyée sur des données démographiques,
cartographiques, et images satellitaires.
Les données sur les populations sont fournies par la base du recensement général de la
population et de l’habitat ainsi que les statistiques sur les populations de l’INS qui furent
réalisées en 2014. Ces données sont caractérisées par une structuration qui s’articule autour
du nombre d’habitants par les localités. Il s’agit de la localisation (coordonnées GPS) ; de la
tutelle administrative (département, sous-préfecture).
Les données cartographiques prises toutes à l’échelle 1/200000 sous formes numériques
sont :
- la carte pédologique établie par A. Perraud (1979) ;
- la carte géologique établie par B. Tagini (1979) ;
- Carte Géologie du Permis d’exploration n° 166 (Aboisso)
- la Carte géologique du permis de l’Aféma (SOMIAF, 1993)
De ces deux premières cartes sont extraites respectivement la carte pédologique et la carte
géologique de l’Aféma. Celles-ci ont servi à élaborer la carte lithologique et la carte des types
de sol de notre zone d’étude
Pour ce travail l’image de la scène p195r056 du capteur Enhanced Themtic Mapper Plus
+
(ETM ) acquise le 02 février 2000 et géoréférencée dans le système de projection UTM Zone
+
30N avec le datum WGS-84 a été utilisé. Le capteur ETM a une résolution spatiale de 30 m
+ + + + + +
pour six (6) bandes, ETM 1, ETM 2, ETM 3, ETM 4, ETM 5, ETM 7. Quant à la bande
+
thermique ETM 6, elle a une résolution spatiale de 60 m. Les surfaces balayées par ce capteur
+
sont de 197,010 km x 178,950 km pour les bandes ETM 1, 2, 3, 4, 5, 7, et de 209,040 x
2 +
178,980 km pour la bande ETM 6. Ces données ont été téléchargées gratuitement sur le site
+
d’une université américaine glcf.umd.edu/. Les caractéristiques des bandes du capteur ETM
sont données par le tableau I.
Bandes de
fréquence de Bandes spectrales Résolution Longueur d’onde
+ spatiale
l’instrument ETM
Bande 6/1 60 m
IR Thermique/ 10,40 - 12,5 µm
Bande 6/2 Lointain 120 m
Le matériel utilisé pour la réalisation de ce travail peut être divisé en deux grands groupes
qui sont : le matériel de collecte des données et le matériel de traitement des données.
Le matériel de collecte des données sert de support dans la réalisation de cette étude. En
effet, pour cette réalisation, nous nous sommes servis de plusieurs éléments qui sont énumérés
ci-après :
- le matériel de transport (véhicule), qui a permis de nous rendre d’Abidjan à Aboisso ;
- le matériel de prise de note : stylos, cahiers, crayons, gomme, etc… ;
- le matériel de stockage des informations numériques : la clé USB.
Conclusion partielle
La base de données nécessaire pour atteindre les objectifs spécifiques de cette étude, est
composée de données démographiques, cartographiques et des données images satellitaires. À
défaut d’être exhaustives, elles sont compatibles et reposent sur un référentiel unique (WGS-
84). Cette base de données a été manipulée et traitée grâce à l’utilisation de matériel et
logiciels appropriés conformément à l’approche méthodologique adoptée.
CHAPITRE 5: MÉTHODES
Cette enquête a eu pour but de connaître les techniques d’exploration adoptée par les
entreprises pendant la phase d’exploration. Ce qui a conduit à procéder par des questionnaires
lors des entretiens (Annexe IX).
Cet entretien s’est fait via des questionnaires directs qui ont fait cas des préoccupations
suivantes :
- la localité et le lieu du site sujet d’exploration ;
- la technique de prospection qui a conduit à l’exploitation en ces lieux ;
- la qualité du personnel qui conduit les travaux ;
- la morphologie du site exploité ;
- le matériel et la technique d’exploration et d’exploitation.
+
5.3 TECHNIQUE DE TRAITEMENT DE L’IMAGE LANDSAT 7 ETM
L'organigramme de la Figure 14 récapitule les différentes opérations de traitements des
images satellitaires et d’extraction des linéaments structuraux.
Dans la phase préparatoire, les corrections radiométriques, géométriques et les
rehaussements permettent de disposer d’une gamme très étendue d’images transformées.
Ensuite, diverses techniques de filtrage (directionnel et gradient) sont appliquées à ces images
pour mettre en évidence les discontinuités linéaires associées aux linéaments. La deuxième
phase du traitement concerne l’interprétation structurale qui aboutit à l’extraction des
linéaments.
Les images satellitaires sont enregistrées avec des distorsions provenant de la courbure de
la terre et des variations d’altitudes au sol ou des erreurs des systèmes de mesure et des
mouvements de la plate-forme (Bonn et Rochon, 1992). La correction géométrique va
rectifier les distorsions et rendre les images superposables entre elles, mais également à toute
autre carte couvrant la zone en les calant dans un même système de coordonnées cartographie.
La correction d’image à carte a été la méthode retenue pour la rectification géométrique.
Elle consiste à extraire de l’image brute de la scène p195r056 (Figure 15), la zone d’étude
afin de localiser le traitement des informations qui y sont contenues.
Pour y parvenir, nous avons créé un masque binaire avec les limites de la zone d’étude
numérisé sur ArcGis et importé sur Envi 5.3. Ainsi, la zone à l’intérieur des limites à la valeur
1 et la zone à l’extérieur, la valeur 0.
Dans le but d’une meilleure observation des discontinuités contenues dans l’imagerie, nous
avons effectué des rehaussements. En effet, le filtrage spatial consiste en général à accentuer
des données de l’image. Les filtres directionnels permettent d’accentuer des discontinuités
lithologiques et structurales. Il existe une multitude de méthodes de traitements qui permettent
d’améliorer le contraste des images et de rehausser les contours des formations rocheuses tels
que les filtres de types Sobel, Prewit, Yésou et al., (1993) cités par Kouamé (1999). En effet,
les discontinuités observées par photographies aériennes ou par imageries satellitaires ne sont
rien d’autre que l’expression des fractures dans les roches même si celles-ci sont couvertes
d’épaisses couches superficielles.
Selon Kouamé (1999), seuls les linéaments et les structures de taille supérieure ou égale à
la moitié de la fenêtre de convolution sont détectés.
Pour améliorer la perception visuelle des images, nous avons réalisé l'analyse en composantes
principales (ACP), ou transformée de Hotelling. Cette technique, en même temps
Mémoire de fin d’étude – Juillet 2017 Page 32
MATÉRIEL ET MÉTHODES
qu’elle permet de rehausser les images, permet en outre de réduire le nombre de bandes à
traiter en comprimant les informations selon une hiérarchie Bonn et al., (1992). Ainsi,
+ +
l’analyse en composantes principales est réalisée sur sept canaux à savoir ETM 1, ETM 2,
+ + + + +
ETM 3, ETM 4, ETM 5, ETM 6, ETM 7.
5.3.3.2 Etalement dynamique
Les étalements dynamiques sont appliqués aux différentes images pour augmenter leur
contraste et les rendre plus nettes. Par exemple, l'étalement linéaire qui est un étalement
automatique ramène le niveau de gris le plus faible à 0 et le niveau le plus élevé à 225. Les
valeurs de niveaux de gris restantes sont distribuées linéairement entre ces extrêmes. Quant à
l'égalisation d'histogramme, elle est basée sur une fonction de distribution cumulative
permettant d'obtenir le même nombre de pixels par intervalle de niveaux de gris.
Ces transformations ont permis de ressortir les linéaments qui représentent les parties
rectilignes des cours d’eau et d’autres structures linéaires pouvant être observées
généralement sur les sols nus ou bien dégagé.
Cette méthode se présente comme étant une technique d’amélioration de l’image, en vue
de permettre une bonne visualisation. La composition colorée RGB (Red (R), Green (G), Blue
(B)), ou transformation RBG permet d’obtenir une image multichrome à partir de trois images
monochromes.
La recherche de l’optimum index factor (OIF) a précédé le traitement proprement dit de
l’image. Celle-ci est une valeur statistique utilisée pour sélectionner la combinaison optimale
de trois bandes dans une image satellite avec laquelle un composite de couleur a été créé
(Jensen, et John, 2005 ; Debdip, 2013)
Une combinaison des bandes spectrales du visible au moyen infrarouge a été réalisée pour
déterminer la combinaison de bandes qui adhère au filtrage des éléments de subsurface.
Chavez et al., (1982 ; 1984) ont avancé la formule suivante pour calculer l’OIF à l'aide de la
somme des écart-types et celles des valeurs absolues des coefficients de corrélations :
La combinaison optimale des 3 bandes parmi toutes les combinaisons possibles était celle
qui possédait la plus grande valeur de l’OIF. En ce sens, elle disposait de la plus large
quantité d’information et la plus faible valeur de duplication (Jensen, et John, 2005). La
composition qui a donné un résultat intéressant est : ACP321.
Le filtre est un algorithme dont l’application sur une image est traduite par un éclairement
que reçoit l’image destinée à être filtrée. Cet éclairement est appliqué à l’image selon un
angle bien défini avec une intensité choisie (Saley, 2003).
L’objectif visé dans l’application des filtres est de trouver la meilleure façon de mieux
discriminer les linéaments dans les images correspondant à des discontinuités lithologiques ou
structurales.
Afin de mieux rehausser les discontinuités images majeures, plusieurs opérateurs de filtres
tels que les filtres de Yésou et al. (1993), de Prewitt (1970), de Sobel, cités par Jourda (2005)
sont utilisés. De tous ces filtres, seuls les filtres de Sobel ont donné de meilleurs résultats dans
la recherche des discontinuités images.
Nous avons utilisé les filtres directionnels de types Sobel. Ceux-ci permettent d’obtenir
quatre directions principales : N-S, E-W, NE-SW et NW-SE. Leurs matrices sont présentées
dans le tableau II.
L’extraction des linéaments s’est faite de façon manuelle car la méthode automatique reste
encore difficile à appliquer. Cette difficulté réside dans la définition des paramètres
caractérisant les linéaments (Kouamé, 1999). On entend par linéament toute trace linéaire,
topographique ou de tonalité, simple ou composite et dont les différentes parties sont en
relation rectilinéaire ou légèrement curvilinéaire reconnu sur une image (Kouamé, 1997).
phénomènes tectoniques qui ont affecté le secteur d’étude. En outre, l’orientation des
fractures constitue l’un des paramètres essentiels intervenant dans la recherche minière.
L’identification des critères est une phase décisive et très délicate qui conditionne la
qualité des informations générées en vue de la prise de décision. En référence aux travaux de
Yesou et al., (1990), et Niamké (2008), un certain nombre de critères a été identifié,
sélectionné et évalué pour l’établissement des différentes cartes thématiques conformément
aux objectifs fixés. Ces critères sont :
- la densité de fracturation ;
- la densité de la population ;
- la lithologie ;
- les types de sols ;
- la densité des indices aurifère ou indice d’or.
En référence aux travaux de Niamké (2008), deux indicateurs ont été utilisés pour élaborer
la cartographie des sites potentiels. Il s’agit de l’indicateur « zones de minéralisation » et
l’indicateur « niveaux de praticabilité ».
‘’pièges à or’’ que l’on peut rencontrer dans le birimien. Ceci justifie le choix de la densité de
fracturation dans la recherche des zones de minéralisation.
Les concepts de prospection minière établissent clairement qu’aucune action ne peut être
entreprise sans le soupçon d’un gite. Ainsi, l’existence d’indices de minéralisation dans une
zone donnée est un facteur déterminant dans une décision de prospection. Le choix des
indices aurifères apparait ainsi comme déterminant dans la recherche des zones minéralisées.
5.4.3 Raisons du choix de la pondération des critères dans l’élaboration des cartes
Que ce soit la méthode de représentation par pondération ou par codification, cela un porte
peu. Ce qui est capital, c’est de justifier la démarche et l’aboutissement à un résultat raisonnable
et accessible à une interprétation aisée (Moussa, 2006). En ce qui nous concerne, nous avons opté
pour la méthode de pondération au niveau des cartes de synthèse, parce que nous considérons que
les critères n’ont pas les mêmes valeurs du point de vue de leur importance ou de leur impact. Par
exemple dans la recherche des zones minéralisées, le critère indices aurifères est plus
prépondérant que la densité de fracturation. C’est pour cela qu’il faut hiérarchiser ces critères et
leur affecter des coefficients suivant leur degré d’implantation pour que cela se ressente dans le
résultat de synthèse. Cette technique est utilisée par Saley (2003), Jourda (2005) pour étudier la
disponibilité des ressources en eau en hydrogéologie. Cette technique est aussi
Mémoire de fin d’étude – Juillet 2017 Page 37
MATÉRIEL ET MÉTHODES
abordée par Robin (1998). Cela a permis d’hiérarchiser les critères de pente, de densité, de
fracturation, suivant leur importance.
Cependant au niveau de la codification les critères sont exploités sur une base égalitaire
même si en réalité ils n’ont pas les mêmes degrés d’importance. Cela ne nous parait pas
judicieux dans le traitement des informations.
Le choix des coefficients pour effectuer une pondération dépend de l’utilisateur. Les
coefficients pouvant évoluer de 0,1 à 0,9 avec un total de 1 ou de 10 à 90 avec un total de
100. Ainsi l’on pourra librement choisir des coefficients qu’on souhaite pour ces opérations.
Cette opération peut être une multiplication, une addition, une soustraction ou une division.
Ces opérations peuvent se faire dans une base arithmétique, logarithmique. Tout cela est à
l’appréciation de l’utilisateur.
Dans le cas présent, nous avons utilisé une pondération allant de 0,1 à 0,9 pour aboutir à un
total de 1. Et le type d’opération effectuée est la multiplication dans une base arithmétique. En
effet, compte tenu de la valeur de chaque critère, nous lui avons attribué un coefficient afin
que ce poids soit mis en exergue dans les cartes de synthèse.
Dans la classification des critères relatifs aux zones minéralisées, nous avons supposé que
le critère indices aurifères constitue le facteur déterminant. Etant donné que les indices
attestent de l’existence d’un potentiel. Nous avons donc décidé d’octroyer un plus grand poids
à ce critère. Les formations géologiques favorables (la lithologie) étant supposé plus
prépondérantes que la densité de fracturation dans une décision de prospection, nous avons
octroyé un grand poids à la lithologie par rapport à la densité de fracturation.
Le tableau III résume les poids affectés à chacun des critères de l’indicateur zones de
minéralisation.
Critères Poids
Lithologie 0,3
Indices aurifères 0,6
Densité de fracturation 0,1
En ce qui concerne les niveaux de praticabilité, nous avons supposé que la praticabilité
d’un projet minier dans une zone donnée est beaucoup plus influencée par l’implantation
humaine que par les types de sols. Nous avons donc octroyé un plus grand poids à la densité
de population par rapport aux types de sols (tableau IV).
Critères Poids
Densité de population 0,7
Types de sols 0,3
Pour la pondération des critères des sites potentiels nous avons considéré que la zone de
minéralisation est un peu plus considérable que les niveaux de praticabilité. Cependant nous
avons décidé d’octroyer à la zone de minéralisation un poids plus élevé que celle des niveaux
de praticabilité. Ces différents poids sont consignés dans le tableau V.
Indicateurs Poids
Zone de minéralisation 0,6
Niveaux de praticabilité 0,4
Afin de faciliter l’intégration des données relatives aux critères indices aurifères et densité
de population dans le logiciel ArcGis, des tables ont été élaborées. En ce qui concerne le
critère indices aurifères, la table comprend les localités et leurs coordonnées géographiques
(annexe IV). Pour le critère densité de population, la table contient les localités, leurs
coordonnées géographiques et le nombre d’habitants (annexe III).
Ces différentes tables ont été saisies sur le logiciel Excel pour sa flexibilité dans la
conception des tableaux. Les différents tableaux conçus ont été transférés sur le logiciel
ArcGis en format « DBF ».
L’interpolation spatiale a concerné les données relatives aux critères indices aurifères,
densité de fracturation et densité de population. Le but de cette opération est d’obtenir une
couche raster avec une information relative à chaque critère en tous points de la zone à
modéliser. Cette opération est réalisée à l’aide de l’outil « Interpolate to Raster » de « Spatial
Analyst, avec la méthode « Inverse Distance Weighted » (IDW). Les couches raster obtenues
sont en format « ESRI GRID ».
la note 1 est attribuée à ces classes. En suivant la même logique, les valeurs intermédiaires
sont attribuées aux classes intermédiaires selon une distribution linéaire.
Dès lors que les couches des critères d'appréciation ont été établis, et leur coefficient de
pondération déterminé, il est aisé de les combiner pour produire nos cartes de synthèse
(Figure 16). La diversité des méthodes multicritères réside dans la façon d’effectuer la
synthèse ou l’agrégation de l’information contenue dans chaque critère. Une classification
selon l’agrégation complète a été utilisée. Selon cette méthode, la formulation d’une certaine
fonction objective permet d’intégrer à la fois tous les critères considérés. En procédant ainsi,
cette méthode suppose implicitement que tous les critères considérés sont parfaitement
comparables. Elle convient bien lors de l’utilisation des SIG pour aider à la prise de décision.
Deux variantes de cette méthode sont bien connues et beaucoup utilisées. Il s’agit de la
méthode de réalisation par codification (Jourda, 2005 ; Jourda et al., 2006) et la méthode de
réalisation par pondération (Joerin, 1995 ; Savané, 1997 ; Saley, 2003 ; Martin et al., 2004 ;
Jourda, 2005). Cette dernière approche a été adoptée pour cette étude. Elle consiste à la
sommation des valeurs standardisées et pondérées de chaque critère intervenant dans
l’élaboration d’une carte de synthèse.
On peut résumer cette approche par la formule suivante :
S =∑ =2 i Xi
S : le résultat ;
Wi : le coefficient du critère i ;
Xi : la valeur standardisée du critère de facteur i ;
L’intérêt d’une carte de synthèse issue d’un SIG, est de favoriser une prise de décision.
Cela nécessite un résultat simple et clair dans l’interprétation. C’est dans cette optique qu’une
reclassification est recommandée pour réduire les classes à quatre ou cinq comme cela est
dans bon nombre de cas. Parce que l’ordinateur génère un grand nombre de classe par défaut.
Dans notre cas, nous avons ramené ces classes à cinq. Chaque classe est accompagnée d’un
qualificatif suivant l’importance du phénomène observé sur la carte. Les qualificatifs choisis
pour les différentes cartes synthèses sont :
- pour la carte des zones de minéralisation : très minéralisée, minéralisée, moyennement
minéralisée, peu minéralisée, moins minéralisée ;
- pour la carte du niveau de praticabilité : très praticable, praticable, moyennement
praticable, peu praticable, moins praticable ;
- pour la carte des sites potentiels : site au potentiel très fort, site au potentiel fort, site
au potentiel moyen, site au potentiel faible, site au potentiel très faible.
Figure 16 : Synthèse méthodologique de la réalisation des différentes cartes de sites favorables à la minéralisation au sein d’un S.I.G
Conclusion partielle
+
6.1 TECHNIQUES DE TRAITEMENT DES IMAGES LANDSAT 7 ETM
L’ensemble des techniques de traitement (l’analyse en composantes principales, la
combinaison d’image, la composition colorée, et les filtres directionnel (7x7) de Sobel)
élaboré dans la partie méthodologie a permis d’obtenir la carte de fracturation. Cette partie
présente le résultat des différents traitements ayant abouti à la vectorisation des limites
géologiques et des linéaments de la zone d’étude.
L’analyse de ces résultats (Figure 17) montre que ces canaux renferment à eux seuls 99,91%
des informations. La première composante ACP1 représente la brillance globale de la scène. La
deuxième correspond aux différences spectrales entre les différentes bandes avec une inversion de
tonalité. Quant à la troisième, elle ne comporte que les bruits résiduels. Une telle séparation des
informations, comble les attentes qui ont suscité l’opération. En effet, le canal ACP2 contient dans
sa structure les informations qui furent nécessaire à la mise en évidence des linéaments (Niamké,
2008). Il est caractérisé par un amincissement de toutes les composantes du paysage. Dans cette
image, les composantes sont ramenées à une expression fine d’où le grand nombre de hautes
fréquences. Les composantes qui empruntent des canevas tels que les cours d’eau sont bien
rehaussées par la squelettisation des lits mineurs. Ces linéaments, sont soit fins, soit moyennement
fins. Les linéaments fins traduisent l’expression d’un composant domaine (lit de cours d’eau)
tandis que, les linéaments moyens mettant en évidence l’expression de plusieurs composantes
(sol, lits de cours d’eau, roches, etc…). Les tailles des linéaments varient énormément allant des
grandes aux très petites à l’échelle de l’étude.
Figure 18 : Composition colorée des canaux ACP3 (R), ACP2 (V), ACP1 (B) mettant en
évidence les cours d’eau et les linéaments
La Figure 18 montre un exemple de composition colorée réalisé sur les canaux ACP3 (R),
ACP2 (V), ACP1 (B).
Cette composition colorée a permis de mettre en évidence les cours d’eau, le couvert
végétal et les linéaments épousent.
Pour relever les discontinuités sur les images nous avons appliqué le filtre de Sobel à l’aide
des opérateurs matriciels 7x7 sur l’image rehaussée ACP2.
Nous avons extrait les linéaments des images filtrées en prenant soin d’ignorer les routes
rectilignes, les cours d’eau, les fils de tension, etc. La carte du réseau linéamentaire obtenue
est donnée par la figure 20. Les critères de sélection des linéaments ont permis l’extraction de
2581 linéaments constituants un réseau qui couvre globalement toute la zone d’étude.
Pour la validation, la carte linéamentaire de la zone d’étude obtenue est superposée aux
linéaments de la carte géologique de la zone d’étude (Aféma). La comparaison des deux cartes
montre une grande similarité. Quatre linéaments identifiés sur la carte linéamentaire ont pu
être observés sur la carte géologique (Figure 21).
Après analyse géométrique des résultats comme l’indique la figure 23, on constate que :
DISCUSSION
Plusieurs travaux ont été entrepris au niveau du territoire ivoirien, notamment dans les
régions ouest, Lasm (2000) et Nord-Est Yésou et al., (1993) en vue de caractériser les réseaux
de fractures et de modéliser les écoulements dans les réseaux souterrains. L'analyse du champ
global de fracturation la zone d’Aféma a permis d'identifier six directions principales : N0-
N10, N10-N20, N20-N30, N30-N40, N40-N50 et N50-N60. Plusieurs directions secondaires
ont également été identifiées dans le cadre de la présente étude : N60-N70, N70-N80, N90-
N100 et N150-N160.
L’analyse du réseau de fractures a également révélé l’existence d’une corrélation entre les
longueurs cumulées et le nombre de fractures. Cette corrélation obtenue, signifie que le
nombre de fractures et la longueur des fractures sont deux variables dépendantes, elles sont
donc liées. Elles peuvent être considérées indifféremment, l’une implique l‘autre. L‘analyse
statistique du réseau de fractures fait donc état de la présence dans la région de d’Aféma des
fractures régionales qui influencent considérablement la perméabilité de la région. Ces
fractures régionales, donc font office de réservoirs de l’eau souterraine. Il faut, cependant,
souligner qu’en surmontant certaines contraintes liées à la cartographie linéamentaire les
résultats obtenus peuvent être améliorés.
L’une des contraintes est le positionnement exact du linéament qui est parfois soumis à une
incertitude de quelques dizaines de mètres selon Sawadogo (1982). Les linéaments obtenus ne
sont pas exhaustifs malgré leur grand nombre. En effet la complexité de la fissuration et le
mode d’acquisition des informations ne permettent pas de déceler toutes les fractures.
La validation des fractures de petite taille reste cependant difficile compte tenu du fait que
la carte structurale utilisée ne contient que les mégafractures. Toutefois, une étude de terrain
est nécessaire afin d’effectuer des mesures sur les affleurements pour remédier à cette
situation et renforcer les résultats acquis.
Conclusion partielle
L’étude de la fracturation réalisée à partir des images satellitaires a permis de dresser une carte
du réseau linéamentaire. Les directions principales obtenues après l’analyse statistique des
linéaments sont N0-N10, N10-N20, N20-N30, N30-N40, N40-N50 et N50-N60. Parmi toutes ces
directions, la direction N0-N10 est la plus prédominante avec une proportion de 14%.
Quant aux longueurs cumulées de linéaments, les directions majoritaires sont N10-N20,
N20- N30, N30-N40 et N40-N50. Le traitement statistique de ces deux paramètres montre
qu’il existe une forte corrélation entre les longueurs et le nombre de linéaments.
L’étude de la fracturation relève d’une importance capitale au-delà de l’analyse statistique
qui permet de connaître les directions principales de fracturation.
Les différents éléments de notre base de données sont intégrés dans un système
d’information géographique pour produire des cartes.
Les critères concernés dans cette étude sont les critères de densité de fracturation, de
densité de population, de lithologie, de densité des indices aurifère et des types de sols.
La carte de la densité de fracturation (Figure 24) conçue à partie des longueurs cumulées
de fractures par maille indique la répartition des fractures dans la zone d’étude.
la classe de densité très faible (coloration vert foncé) : elle occupe 24 % de la zone
d’étude. Cette zone où la fracturation est presque inexistante, est inégalement répartie
sur le partout de la zone d’étude ;
la classe de densité faible (coloration vert olive) : c’est une zone de fracturation
mineure et qui occupe 31 % de la zone d’étude ;
la classe de densité moyenne (coloration jaune) : cette zone représente 16% de la zone
d’étude et se localise au Centre, Nord-Est, Sud-Est et le Nord-Ouest ;
La carte de la densité de la population présente cinq (5) classes (Figure 25) qui sont :
la classe de densité très faible (coloration vert foncé) : cette zone est marquée par une
très faible densité de la population et constitue 53% de la zone d’étude. Elle occupe le
Nord-Est, le Sud-Est, le Sud-Ouest et le Nord-Ouest de la zone d’étude ;
la classe de densité faible (coloration vert olive) : cette zone occupe 34% de la zone
d’étude et possède une faible densité de la population. Elle est localisée un peu partout
de la zone d’étude ;
la classe de densité moyenne (coloration jaune) : cette zone définie une densité moyenne
de la population. Elle n’occupe que 10% de la zone d’étude et se localise au Centre, au
Nord et au Nord-Ouest de celle-ci ;
la classe de densité forte (coloration orange) : elle est marquée par une forte densité de
la population et couvre 2% de la zone d’étude. Cette zone est localisée au Centre, à
l’Ouest et au Nord-Ouest de notre zone d’étude ;
la classe de densité très forte (coloration rouge) : cette zone est marquée par une très
forte densité de la population. Elle occupe moins de 1% de la zone d’étude et se
localise à l’Ouest et au Nord-Ouest de la zone d’étude.
La carte des types de sols (figure 26) présente une typologie de la zone d’étude en deux
principales classes, en fonction de leur intérêt dans l’exploration.
la classe très faible (coloration vert foncé) : elle regroupe les cuirasses sommitales
bauxitique, les sols hydromorphes à gley et psdeudo gley et sol peu évolue d’apport.
Elle est située au Nord-Ouest et au Sud-Est et occupe 7% de la zone d’étude ;
la classe très forte (coloration rouge) : cette zone occupe la quasi-totalité de la zone
d’étude (93%). Elle regroupe différents types de sols ferrallitiques (sols remaniés, sols
remaniés ou typiques, sols remaniés et indurés, sols appauvris en argile, sols humides
à gley et sols tourbeux).
Les études pédologiques et géomorphologiques ont montré l’existence de formations qui
ne peuvent s’expliquer que par l’action de climats anciens, l’hypothèse la plus répandue étant
celle de la prédominance d’un climat tropical humide qui a régné sur tous les pays au Sud du
Sahara dès le Crétacé, et qui a provoqué une forte évolution ferrallitique des sols.
La carte des types de sols montre que presque toute la zone d’étude est recouverte des sols
latéritiques (ferrallitiques). Ce qui explique que presque la quasi-totalité de la zone d’étude est
favorable à la l’exploration minière car en dehors des sols ferrallitiques il est difficile de
suivre la minéralisation aurifère.
La lithologie de la zone d’étude (Figure 27) est présentée en cinq (5) principales classes, en
fonction de leur importance dans l’exploration minière.
Il s’agit de :
la classe très faible (coloration vert foncé) : elle est marquée par les sédiments côtiers
et sableux. Elle occupe 19% de la zone d’étude et se localise au Sud et au Sud-Ouest ;
la classe faible (coloration vert olive) : elle est marquée par des formations du
complexe plutonique abronien. Elle constitue 25% de la zone d’étude et occupe le
Nord-Ouest et le Sud-Ouest ;
la classe moyenne (coloration jaune) : cette classe ne couvre que 4% de la zone d’étude.
Elle est marquée par les flyschs et se localise au centre et au Nord-Est ;
la classe forte (coloration orange) : elle occupe 24% du territoire d’étude. Cette zone
est recouverte par les métavolcanites (andésites, spilites, basaltes, amphibolites) et se
localise au Nord-Est, au Sud-Est et au Nord-Ouest ;
la classe très forte (coloration rouge) : cette zone couvre 28% du territoire d’étude. Elle
est marquée par les métasédiments (schistes et roches indifférenciées) et se localise au
Nord-Est et au Sud-Est.
L’étude de la carte lithologique permet de se rendre compte que toute la partie Est de la
zone d’étude est occupée par des formations appartenant pour la plupart à un ensemble appelé
unité birimienne. Cette unité birimienne se compose de flyschs, des métavolcanites et des
métasédiments. Ainsi, on retient que cette partie Est de la zone d’étude présente un intérêt
capital dans tout projet d’exploration minière dans la zone.
Quant à la partie Ouest et Sud-Ouest, elle se compose de sédiments sableux et de
sédiments côtiers. Les localités de Koukourandoumi, d’Ayamé et d’Eboué seraient donc à
proscrire pour une campagne d’exploration minière.
La carte des indices aurifères (Figure 28), élaborée à partir des indices aurifères recueilli
sur le site d’Aféma, présente la zone d’étude en cinq (5) principales classes.
Ces principales classes sont :
la classe très faible (coloration vert foncé) : cette zone représente 36% de la zone
d’étude. Elle est localisée au Sud-Ouest et Sud-Est ;
la classe faible (coloration vert olive) : cette classe représente 26% du territoire. Elle
est observée au Nord-Ouest et au Sud-Est ;
la classe forte (coloration orange) : cette classe représente 21% de la zone d’étude.
Elle est située au centre, au Nord-Est et au Sud-Est ;
la classe très forte (coloration rouge) : cette classe représente 12% de la zone d’étude.
Elle est localisée au centre, au Nord-Est et au Sud-Est.
La carte des zones de minéralisation d’Aféma (Figure 28), élaborée à partir des facteurs
lithologie, indices aurifères et densité de fracturation, permet de déterminer cinq (5)
différentes zones de minéralisation.
les zones moins minéralisées (coloration vert foncé) : cette classe représente 24% de la
zone d’étude. Elle est localisée au Sud-Ouest et au Sud ;
les zones peu minéralisées (coloration vert olive) : cette classe occupe 17% du
territoire étudié. Une grande partie de cette classe est localisée au Nord-Ouest et
quelques petites parties au Sud-Est ;
les zones moyennement minéralisées (coloration jaune) : 23% de la zone d’étude est
concerné par cette proportion. Elle se localise au Nord-Ouest et au Sud-Est ;
les zones minéralisées (coloration orange) : occupant 14% du territoire étudié, elle se
localise au centre, au Nord-Est et au Sud-Est ;
les zones très minéralisées (coloration rouge) : 21% de la zone d’étude sont concernés.
Cette classe est représentée au centre, au Nord-Est et au Sud-Est.
La distribution des zones minéralisées s’explique par le fait que la carte de synthèse a été
très fortement influencée par le facteur indices aurifères et moyennement par le facteur
lithologie. Le facteur indice aurifère a été très déterminant du fait que ce facteur a toujours
guidé toute entreprise de prospection minière. Dans un sens plus large, il faut au préalable une
indication de la présence de la minéralisation avant d’entreprendre une exploration minière
dans une zone donnée. Quant à la lithologie, elle constitue un véritable métallotecte dans la
recherche de la minéralisation.
L’étude de la carte de minéralisation d’Aféma montre qu’une très grande partie de la zone
est minéralisée (plus de la moitié de la zone d’étude). On rencontre une très forte
minéralisation au Sud-Est et au Nord-Est de la zone d’étude où se situent les localités de
Toliesso, Niamelessa, Affiénou, Kouamékro et Aboulié. Le degré de minéralisation diminue
au fur et à mesure qu’on s’éloigne de cette zone. Les zones moins et peu minéralisées se
situent au Nord-Ouest au Sud-Ouest et au Sud-Est de la zone d’étude.
les zones moins praticables (coloration vert foncé) : cette classe occupe 0.5% de la
zone étudié ;
les zones peu praticables (coloration vert olive) : cette classe n’occupe seulement que
1.5% du territoire étudié. Elle se localise au l’Ouest et au Nord-Ouest ;
les zones moyennement praticables (coloration jaune) : cette classe représente 11% du
territoire étudié. Elle se présente au centre au Nord-Ouest et au Sud-Est ;
les zones praticables (coloration orange) : cette classe occupe 34% de la zone étudié.
Elle se localise un peu partout ;
les zones très praticables (coloration rouge) : cette classe occupe plus de la moitié du
territoire étudié (53%).
La carte des sites potentiels (Figue 30) est le résultat de la combinaison des indicateurs
zones minéralisés et niveaux de praticabilité.
Cette carte présente la zone d’étude en 5 principaux sites que sont :
les sites au potentiel très faible (coloration vert foncé) : cette classe occupe 25% de la
zone d’étudié. Elle couvre une grande partie du Sud-Ouest et quelques petites parties
du Nord-Ouest ;
les sites au potentiel faible (coloration vert olive) : cette classe couvre 19% du
territoire étudié. Elle se localise au Nord-Ouest et au Sud-Ouest ;
les sites au potentiel moyen (coloration jaune) : elle représente 21% du territoire
étudié. Elle se localise au Nord-Ouest et au Sud-Est ;
les sites au potentiel fort (coloration orange) : cette classe concerne 17% de la zone
étudié. Elle est située au centre, au Nord-Est et au Sud-Est ;
les sites au potentiel très fort (coloration rouge) : cette classe représente 18% de la
zone étudié et est localisée au Sud-Est et au Nord-Est de la zone d’étude.
La motivation qui a sous-tendu l’élaboration d’une telle carte est guidée par le souci de
fournir à l’utilisateur un outil de prise de décision renfermant un ensemble d’informations
utile pour l’exploration minière. Le premier constat qui se dégage de la combinaison des
indicateurs zones de minéralisation et niveaux de praticabilité est la similitude de la carte de
synthèse avec celle des zones de minéralisation. Ceci s’explique par le fait que la carte de
synthèse a été fortement influencée par l’indicateur zone de minéralisation.
On observe clairement les sites au potentiel très fort qui se situent au Sud-Est et au Nord-
Est et qui couvre 18% de la zone d’étude. Ces zones qui correspondent aux zones les plus
recherché sont très favorables à l’exploration minière. On y localise les localités de Toliesso,
Aboulie, Mpossa, Niamelessa, Kouamékro, Affiénou et Kouakro. A la périphérie de ces
zones, on observe des sites au fort potentiel qui sont également favorable à l’exploration
minière. Ces sites qui occupent 17% de la zone d’étude où l’on retrouve les localités de
Koffikro et Bafia. Les sites au potentiel moyen localisés au Nord-Ouest et au Sud-Est
couvrent 21% de zone d’étude. Les sites au potentiel faible et très faible principalement
localisés au Sud-Ouest et au Nord-Ouest, couvrent environ 44% de la zone d’étude. Ces zones
sont donc à proscrire dans tout projet d’exploration minière.
DISCUSION
L'utilisation de SIG qui est facilitée par la disponibilité d'une grande quantité
d'informations est une situation totalement nouvelle pour l'aménagement du territoire, la
gestion de l’environnement, des ressources en eau disponibles et des ressources minières.
Cependant, il convient de procéder avec une certaine prudence lors de l’interprétation des
résultats obtenus par combinaison des différents critères.
La carte de la densité de fracturation montre que la zone Est d’Aféma est propice à
l’exploration minière. De plus dans cette zone d’Aféma, Assié (1998) a identifié un corridor
tectonique orienté NNE, plongeant de façon subverticale et qui constitue le contact entre un ensemble
métasédimentaire (bassin de Kumasi) et un ensemble métavolcanique (ceinture de Sefwi).
Par ailleurs, cette zone et ses environs ont une importance capitale dans la prospection
minière. Cela confirme les travaux d’Assié (1998) qui stipulent que les gisements d’or se
trouvent dans le corridor tectonique mentionné.
Les études pédologiques et géomorphologiques montrent que les vestiges les plus importants
sont les matériaux remaniés du Continental Terminal d’âge mio-pliocène, mais les autres roches
en place, granites, schistes, grès, ont également subi des phénomènes de ferrallitisation donnant
des altérites de grande épaisseur durant les mêmes périodes (ORSTOM, 1979). La zone
d’étude située au Sud-Est de la Côte d’Ivoire n’échappe donc pas à cette observation. C’est ce
qui explique que la quasi-totalité de la zone est recouverte par les sols ferrallitiques. La forte
désaturation des sols pourrait s’expliquer par la densification du réseau hydrographique de la
zone d’étude. Dibi (2008) a indiqué que la densité du réseau hydrographique montre que la
région d’Aboisso est l’une des régions les mieux irriguées du pays. Par ailleurs, les sols
ferrallitiques ont une grande importance dans l’exploration minière car selon Niamké (2009),
il n’est pas possible de suivre la minéralisation de la surface vers la profondeur par l’analyse
géochimique des sols autre que les sols latéritiques (ferrallitiques).
Ainsi quant à la lithologie, Assié (2008) a indiqué que la minéralisation aurifère se trouve
dans des roches métasédimentaires et que le principal minerai d’or de la zone sont des
sulfures. Entre autre on retient que cette partie Est de la zone d’étude présente un intérêt
capital dans tout projet d’exploration minière dans la zone. Selon Dumas (1977), les concepts
de l’exploration minière établissent clairement qu’aucune action ne peut être entreprise sans
le soupçon d’un gite.
La classification et la standardisation des critères ont permis d’attribuer un rang à chaque
élément de décision selon l’importance du critère. Cette standardisation a été suivie d’une
notation qui consistait à affecter un poids également aux différents éléments. Des Indicateurs
zones de minéralisation et niveaux de praticabilité de l’exploration minière ont été établis
suite au calcul d’indice de cohérence des paramètres.
La combinaison des indicateurs a permis de déterminer les sites potentiels à l’exploration
minière de la zone d’étude. Les résultats obtenus sont identiques à ceux obtenus en côte
d’ivoire dans un contexte hydrogéologique par Saley (2003) et par Jourda (2005) dans la
région de Soubré. Ces auteurs ont utilisé le Système d’Information Hydrogéologique à
Référence Spatiale (SIHRS) par sa composante d’analyse multicritères. L’ensemble des
techniques utilisées dans le cadre de cette étude, a permis de cartographier les sites potentiels
à l’exploration minière dans la région d’Aboisso précisément Aféma.
Conclusion partielle
La carte des sites potentiels à l’exploration minière est structurée en cinq classes qui
varient du site au potentiel très faible au site au potentiel très fort. De façon générale, près que
56 %, soit une superficie de 127 km² de la zone d’étude (Aféma) présente des sites potentiels
à l’exploration minière, précisément dans les localités d’Aboulie, Affiénou, Akressi, Baffia,
Koffikro, Kouakro, Kouamékro, Mpossa, Niamelessa et Toliesso.
A la fin de l’étude, la surface d’investigation restante, représente près de 56%, soit une
superficie de 127 km² de la zone d’étude.
Cette réduction constitue un gain temporel et financier pour l’État et les compagnies qui
seraient intéressées par la zone d’étude (Aféma). La diminution du risque technique ainsi
réalisée est un gage pour le succès de l’exploration minière qui résoudrait les problèmes de
l’exode massif des populations jeunes de cette région à la recherche de revenus conséquents
et rentiers. La reconnaissance préalable des zones fortement valorisées aura pour conséquence
d’éviter des conflits en impliquant les populations concernées dans le déroulement des
travaux. A ce titre, ces populations pourraient contribuer à la main d’œuvre, aux campagnes
de sensibilisation. Elle constitue une préprospection qui évite les phases de recherches
lourdes, lentes et coûteuses.
Il faut aussi dit que cette étude peut constituer un guide pour l’exploration minière dans la
zone d’Aféma. En effet, la carte des sites potentiels à l’exploration minière obtenue se
présente comme une base de données très importante pour l’aide à la décision.
Le Système d’Information Géographique (SIG) pourrais d’avantage être vulgarisé afin de
permettre aux entreprises minières de faire des économies (Tableau VIII) en termes d’effort
physique, de délais d’exécution et surtout de coût.
Effort physique : Assez d'effort durant Effort physique : moins d'effort pour la
toute la campagne manipulation des logiciels
Durée d'exécution : 205 jours (135 jours de Durée d'exécution : 55 jours (22 jours au
POTENTI
ELS
16.200.000 FCFA pour 135 jours. Ouvriers) = 2.805.000 FCFA pour 33 jours
DES
8.2 LIMITES
la mise à disponibilité des données des structures comme TAURUS GOLD, SODEMI,
la direction de la géologie et des mines.
8.3 RECOMMANDATIONS
L’utilisation de l’image Landsat pour la cartographie des linéaments s’avère être un outil
très riche en informations géologiques pour la recherche minière. Pour en tirer le maximum
de profits, nous formulons un certain nombre de recommandations.
Nous préconisons une communication entre les structures de recherches et les structures de
production. Cela va permettre d’exploiter les importants résultats qui sont obtenus dans nos
Bureau d’Etude en Environnement, Mines et Géologie (BEEMG) qui, quoique ne bénéficiant
pas très souvent de financements extérieurs, font mains et pieds pour faire avancer la science.
Le SIG et l’analyse multicritère, rendent cette étude plus locale avec des missions plus
intenses qui pourront permettre d’identifier tout paramètre pouvant influencer l’exploration
minière (les zones litigieuses). Il s’agira donc de tenir compte de non seulement des facteurs
sociaux mais aussi des facteurs économiques pour le choix de tout site d’exploration minière.
Pour améliorer les résultats obtenus, des données supplémentaires doivent être envisagées :
Conclusion partielle
CONCLUSION GÉNÉRALE
Cette étude s’est fixée comme objectif principal de déterminer les sites potentiels à
l’exploration minière à partir de la mise en place d’un système d’information géographique
dans la région du Sud Comoé (Aboisso) précisément Aféma.
Le rôle des SIG est ici fondamental car constitue l’ossature de ce travail. Il a permis de
réaliser la spatialisation des données, procédure nécessaire en matière de gestion intégrée. Il
dépasse ici largement le simple cadre cartographique et devient un véritable instrument
d’analyse en matière d’indicateur. Grâce aux SIG, la manipulation d'un important volume de
données aide à considérer le problème dans toute sa complexité sans procéder à des
simplifications qui peuvent éventuellement fausser les interprétations.
L’établissement de la carte de fracturation à l’aide de la scène p196r056 de Landsat 7
ETM+ acquise le 02 février 2000, a permis de faire ressortir les principales directions de la
zone d’étude qui sont les directions N0-N10 (14%), N10-N20 (10%), N20-N30 (11%), N30-
N40 (10%), N40-N50 (9%) et N50-N60 (8%). Cette carte de fracturation constitue une base
de données importante dans l’exploration minière.
L’identification des sites potentiels à l’exploration minière s’est fait à partir du SIG et de la
méthode d’analyse multicritère. Cette méthode nous a permis d’avoir des résultats assez
satisfaisants. Il s’agit d’une méthode qui utilise deux types d’indicateurs que sont l’indicateur
des zones de minéralisation et les indicateurs des niveaux de praticabilité de l’exploration
minière.
La combinaison des différents critères (densité de fracturation, lithologie et indices
aurifères), a conduire à la carte d’indicateur des zones de minéralisation.
L’utilisation des différents critères densité de population combinée aux critères types de
sols a permis d’obtenir la carte des indicateurs des niveaux de praticabilité de l’exploration
minière. Le croisement des deux indicateurs a permis d’identifier avec plus de confiance trois
zones favorables sur la carte des sites potentiels à l’exploration minière de notre zone d’étude,
avec les proportions bien définir. En effet 21% de la zone est moyennement favorable, 17%
est favorable et 18% est très favorable, soit une superficie de 127 km² de la zone d’étude
présente des sites potentiels à l’exploration minière. Ces zones concernent les différents
villages : Aboulie, Affiénou, Akressi, Baffia, Koffikro, Kouakro, Kouamékro, Mpossa,
Niamelessa et Toliesso.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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NASA/USGS: http: //landsat.usgs.gov/, consulté le 6 janvier 2016
ANNEXES
TRAVAIL HUMAINS
*apprécier l’intérêt de la *documentation
région ;
Géologique, juridique,
*identifier les contextes
scientifique Quelques 1/200000 Juriste ;
Approche du sujet géologiques favorable ;
*télégestion semaines 5000 à 100000 Télé- analyse
*choisir la méthode de
*Aeromagnétisme
RECONNAIS- prospection
10%
SANCE *prospection au mateau
OU OPERATION Recherche des indices *localiser les secteurs à *géochimie large maille De quelque Géophysicien ;
STRATEGIE *stream sédimentaire 50 à 500km² 1/50000 à gauchiste
et des anomalies indices et à anomalies semaine
*prospection 1/20000 géologie
alluvionnaire
OPERATIONS Contrôle des indices *définir, classer et *Etude détaillé au sol Quelques 1/5000 à Prospecteur
ANNEXE 5 : Carte pédologie : planche A5a. (IN) Atlas de Côte d’Ivoire / établie par A.
Perraud. Paris (FRA) : ORSTOM, Office de la recherche scientifique outre-mer ; Abidjan
(CIV) : IGT, Institut de géographie tropicale, 1979.-1 : 2000000 (O 8°45’00’’ – O 2°15’00’’ /
N 11° - N 4°). –planche en coul. ; 43 × 57 cm
ANNEXE 6 : Carte géologie : planche A2. (IN) Atlas de Côte d’Ivoire / établie par B. Tagini
– Paris (FRA) : ORSTOM Office de la recherche scientifique outre-mer; Abidjan (CIV) : IGT,
Institut de géographie tropicale, 1979.- 1 : 2000000 (O 9° - O 2°15’00’’ / N 11° - N 4°). –
planche en coul. ; 43 × 57 cm
ANNEXE 9
Questionnaires adressés à la direction de la géologie, à la direction départementale des Mines
d’Aboisso, avec les membres de la société TAURUS GOLD et la SODEMI
Quels sont les départements que couvre la direction départementale des mines d’Aboisso ?
Quels sont les différents services de la direction et le personnel qui la compose ?
Ya- t-il des sites d’orpaillage dans le département ?
Le département est-il couvert par des permis de recherche ; de demande de permis ou y’a- t-il
des demandes de permis ?
A quand remonte l’orpaillage dans le département ?
A quand remonte l’exploration et l’exploitation dans le département ?
Comment la direction s’organise-t-elle pour le contrôle du site ?
La direction a-t-elle les moyens matériels nécessaires pour pouvoir sillonner et découvrir les
différents sites d’exploration ?
Entretien avec les membres de la société TAURUS GOLD
Quels sont les différents services de la direction ?
A quand remonte l’exploration minière dans le département ?
Comment font-ils pour découvrir les sites de concentration aurifère ?
Comment s’organise l’environnement de travail ?
Qui assure la sécurité des travailleurs ?
Quels est le prix unitaire 1Kg d’or ?
Quels sont les différents gisements d’or ?
Entretien avec la SODEMI
Avez-vous des données actualisées sur le département d’Aboisso en rapport avec le nouveau
découpage administratif de la Côte d’Ivoire ?
Quelles sont les différentes cartes géologiques du département d’Aboisso ?
DÉDICACE.................................................................................................................................i
REMERCIEMENTS..................................................................................................................ii
AVANT- PROPOS....................................................................................................................iv
SOMMAIRE...............................................................................................................................v
LISTES DES ABREVIATIONS...............................................................................................vi
LISTE DES FIGURES.............................................................................................................vii
LISTE DES TABLEAUX.......................................................................................................viii
RÉSUMÉ...................................................................................................................................ix
ABSTRACT............................................................................................................................... x
INTRODUCTION GÉNÉRALE................................................................................................1
PREMIÈRE PARTIE : GÉNÉRALITÉS.............................................................................. 3
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL................................. 4
1.1 Historique......................................................................................................................... 4
1.2 Situation géographique.....................................................................................................4
1.3 Activités du bureau...........................................................................................................5
1.4 Organigramme du BEEMG..............................................................................................5
Conclusion partielle....................................................................................................................6
CHAPITRE 2 : CADRE GÉOGRAPHIQUE ET GÉOLOGIQUE DE LA ZONE D’ÉTUDE . 7
2.1 CADRE GÉOGRAPHIQUE............................................................................................ 7
2.1.1 Situation géographique.......................................................................................... 7
2.1.2 Climat.....................................................................................................................7
2.1.3 Végétation..............................................................................................................8
2.1.4 Sols.........................................................................................................................9
2.1.5 Relief....................................................................................................................10
2.1.6 Réseau hydrographique........................................................................................11
2.1.7 Population............................................................................................................ 12
2.1.8 Activités socio-économiques............................................................................... 13
2.2 CONTEXTE GÉOLOGIQUE........................................................................................14
2.2.1 Cadre géologique de la Côte d’Ivoire..................................................................14
2.2.1.1 Socle cristallin...................................................................................................14
2.2.1.2 Bassin sédimentaire côtier................................................................................ 14
2.2.2 Cadre géologique d’Aféma..................................................................................16
Conclusion partielle..................................................................................................................18
CHAPITRE 3 : SYSTÈMES D’INFORMATIONS GÉOGRAPHIQUES ET L’ANALYSE
MULTICRITÈRE.....................................................................................................................19
3.1 SYSTÈMES D’INFORMATIONS GÉOGRAPHIQUES..............................................19
3.1.1 Définition et objectifs du SIG..............................................................................19
3.1.2 Principaux composants d’un SIG.........................................................................19
3.1.3 Concepts de base d'un SIG...................................................................................20
4.1.4 Fonctionnalités de base du SIG............................................................................21
3.1.5 Modèles de données géographiques.....................................................................22
3.1.6 Relation entre le SIG et l’exploration minière.....................................................22
3.2 ANALYSE MULTICRITÈRE....................................................................................... 23
3.2.1 Pondération.......................................................................................................... 23
3.2.2 Codification..........................................................................................................24
Conclusion partielle..................................................................................................................24
DEUXIÈME PARTIE : MATÉRIEL ET MÉTHODES.....................................................25
CHAPITRE 4 : DONNÉES ET MATÉRIEL...........................................................................26
4.1 DONNÉES UTILISÉES.................................................................................................26
4.1.1 Données démographiques.................................................................................... 26
4.1.2 Données cartographiques.....................................................................................26
4.1.3 Données images satellitaires................................................................................27
4.2 MATERIEL UTILISE....................................................................................................27
4.2.1 Matériel de collecte des données......................................................................... 28
4.2.2 Matériel de traitement des données......................................................................28
Conclusion partielle..................................................................................................................28
CHAPITRE 5: MÉTHODES....................................................................................................30
5.1 MÉTHODE DE COLLECTE DES DONNEÉS.............................................................30
5.2 ENQUÊTES ET ENTRETIENS.................................................................................... 30
5.2.1 Enquête au sein des entreprises............................................................................30
5.2.2 Entretien avec les membres des differentes entreprises.......................................30
+
5.3 TECHNIQUE DE TRAITEMENT DE L’IMAGE LANDSAT 7 ETM ......................30
5.3.1 Correction géométrique....................................................................................... 31
5.3.2 Extraction de la zone d’étude...................................................................................... 31
5.3.3 Accentuation et rehaussement des discontinuités................................................32
5.3.3.1 Analyse en composantes principales................................................................ 32
Conclusion partielle..................................................................................................................45
TROISIÈME PARTIE : RÉSULTATS, INTERPRÉTATIONS ET APPORT
PERSONNEL..........................................................................................................................46
CHAPITRE 6 : CARACTÉRISTIQUES DES LINÉAMENTS.............................................. 47
+
6.1 TECHNIQUES DE TRAITEMENT DES IMAGES LANDSAT 7 ETM ...................47
6.1.1 Analyse en composantes principales................................................................... 47
6.1.2 Compositions colorées.........................................................................................48
6.2 PRESENTATION DE LA CARTE LINEAMENTAIRE..............................................50
6.2.1 Extraction du réseau linéamentaire......................................................................50
6.2.2 Validation de la carte linéamentaire.................................................................... 50
DISCUSSION...........................................................................................................................52
Conclusion partielle..................................................................................................................53
CHAPITRE 7 : CARTOGRAPHIE THÉMATIQUE DE L’EXPLORATION MINIÈRE......54
7.1 RÉPRÉSENTATION CARTOGRAPHIQUE DES CRITÈRES PHYSIQUES DE
L’EXPLORATION MINIÈRE.............................................................................................54
7.1.1 Carte de la densité de fracturation....................................................................... 54
7.1.2 Carte de la densité de la population.....................................................................55
7.1.3 Carte des types de sols......................................................................................... 57
7.1.4 Carte lithologique.................................................................................................58
7.1.5 Carte des indices aurifères................................................................................... 59
7.2 RÉSULTATS DES CARTES DE SYNTHÈSE.............................................................61
7.2.1 Indicateur des zones de minéralisation................................................................ 61
7.2.2 Indicateur du niveau de praticabilité....................................................................62
7.2.3 Carte des sites potentiels......................................................................................64
DISCUSION.............................................................................................................................65
Conclusion partielle..................................................................................................................66
CHAPITRE 8 : APPORT PERSONNEL.................................................................................68
8.1 ÉVALUATION ÉCONOMIQUE DE L’ÉTABLISSEMENT DES CARTES DE LA
PROSPECTION CARTO MANUELLE ET DU SIG..........................................................68
8.2 LIMITES........................................................................................................................ 70
8.3 RECOMMANDATIONS...............................................................................................70
Conclusion partielle..................................................................................................................70
CONCLUSION GÉNÉRALE.................................................................................................. 71
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES................................................................................. 72
RÉFÉRENCES WEBOGRAPHIQUES...................................................................................77
ANNEXES................................................................................................................................78
TABLE DES MATIÈRES........................................................................................................87