Edu_Cit L3 Droit Revisé_ Exercices_123124
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FACULTÉ DE DROIT
Éducation à la citoyenneté
Notes de cours destinées aux étudiants de L3 LMD
Notes de cours d’Education à la Citoyenneté élaborées par le Prof. Dr Ferdinand KASHAMA Muteba
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PLAN SOMMAIRE
0. INTRODUCTION
0.1. Contexte et justification
0.2. Cadre d’action
0.3. Acteurs dans l’éducation à la citoyenneté
0.4. Objectifs du cours
0.5. Finalité du cours
CHAPITRE I. CONCEPTS DE BASE ET HISTORIQUE DE LA
CITOYENNETÉ
1.1. Éducation
1.2. Citoyenneté
1.3. Droits civiques
1.4. Droit naturel
1.5. Droit positif
1.6. Règles morales et règles de droit
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CONCLUSION
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0. INTRODUCTION
0.1. Contexte et justification
L'éducation à la citoyenneté englobe une acquisition d’un comportement
responsable. C’est donner avant tout aux étudiants les moyens de participer activement
et de manière raisonnée, à la vie politique, économique, culturelle et sociale de leur pays.
Elle est aussi une contribution à l'apprentissage de la démocratie, de la coopération, de
l'éducation aux droits humains et à la paix.
Un citoyen est un individu qui fait partie d’une communauté politique et qui jouit
de droits et assume des devoirs réciproques. La citoyenneté ne se limite pas seulement
à l’exercice du droit de vote, mais elle est également définie par des valeurs essentielles.
Voici trois valeurs traditionnellement associées à la citoyenneté :
- La Civilité : Elle représente une attitude de respect envers les autres citoyens,
manifestée par la politesse et la considération mutuelle. Elle s’étend également au
respect des bâtiments et des lieux publics, tels que les transports en commun. La
civilité favorise l’harmonie dans la société en reconnaissant la dignité de chaque
individu.
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agir activement pour l’intérêt général, au-delà des intérêts personnels. C’est un
comportement responsable dans la vie quotidienne et publique.
- La solidarité : elle est essentielle, car les citoyens ne sont pas de simples individus
isolés, mais font partie d’une communauté. Elle se manifeste par l’ouverture aux
autres et l’aide aux plus démunis. La solidarité peut prendre différentes formes,
comme l’assistance directe ou la contribution aux politiques publiques (par
exemple, la redistribution fiscale). Elle est étroitement liée à la notion de citoyenneté
et au principe de fraternité.
En somme, ces valeurs donnent tout son sens à la citoyenneté en créant un lien fort entre
les droits et les devoirs des citoyens, ainsi qu’en favorisant une vie harmonieuse au sein
de la communauté
Les antivaleurs sont des comportements ou attitudes qui s’opposent aux valeurs
positives et éthiques. Dans le milieu universitaire, il est crucial de lutter contre ces fléaux
pour préserver l’intégrité et la qualité de l’enseignement supérieur. Voici quelques
antivaleurs courantes à éviter :
La corruption : La corruption est l’une des antivaleurs les plus dangereuses. Elle
peut prendre différentes formes, telles que la fraude académique, la falsification de
résultats, ou encore l’achat de diplômes. Elle nuit à la crédibilité des institutions et à la
confiance dans le système éducatif.
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Il nous faudra donc former avant tout la conscience nationale. C’est elle qui poussera le
citoyen à rendre service avec amour à sa collectivité nationale, à respecter
scrupuleusement les institutions et les lois nationales, et à chercher constamment à faire
passer les intérêts de la nation avant les siens.
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1.2. Citoyenneté
Étymologiquement le mot citoyen vient du latin « civis » qui signifia celui qui a
droit de cité. Le citoyen était celui qui participait de son plein gré à la vie de la cité. Il
partagea avec ses concitoyens le pouvoir de faire la loi. De nos jours, un citoyen est une
personne qui relève de la protection et de l’autorité de l’État, dont il est ressortissant.
Dans cet État, il bénéficie des droits civiques et politiques et doit accomplir des devoirs
envers l'État (ex : payer les impôts, respecter les lois, remplir ses devoirs militaires de
protection de sa nation).
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« Selon Jean Jacques Rousseau, Le citoyen est un être éminemment politique (la
cité) qui exprime non pas son intérêt individuel mais l'intérêt général. Cet intérêt général
ne se résume pas à la somme des volontés particulières mais la dépasse ».
Ainsi, citoyenneté est du statut juridique conférant des droits égaux (civils et
politiques, sociaux, économiques) et des obligations égales pour tous dans une
communauté politique donnée avec la participation au pouvoir, à la décision et au
contrôle.
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Il faut enfin comprendre que la citoyenneté a une dimension nationale, mais elle
peut constituer un statut transnational qui a le monde comme cadre d'expression, cela
signifie une interdépendance entre nations, entre les personnes ; ainsi les citoyens du
monde accordent une importance au mondialisme, l'ensemble des idées et des actes
exprimant la solidarité des populations du globe.
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Les droits civiques, accordés par une nation à ses citoyens, se distinguent des droits
de l’homme et du droit naturel auxquels on attribue un caractère universel. Cette notion
a été esquissée dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Elle a
trouvé sa légitimité notamment avec le mouvement des droits civiques (civil rights
movement) dans les années 1950-1970 aux Etats-Unis, qui luttait pour la fin de la
ségrégation raciale.
La jouissance des droits civiques est une des conditions requises pour avoir la
qualité de fonctionnaire.
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naturel, dont la liberté, le droit de propriété et l'égalité sont des composantes, est
considéré comme inné et inaltérable, universellement valable même lorsqu'il n'existe
aucun moyen concret de le faire respecter.
Le droit naturel cherche à établir une norme qui échappe aux fluctuations de
l'’histoire et des mœurs et qui évite l'arbitraire du jugement humain. Cependant la
détermination du droit naturel dépend aussi de l'idée que l'on se fait de la nature humaine
et peut donc varier suivant les époques.
La notion de droit naturel a été critiquée par Karl Marx (1818-1883) qui met
l'accent sur le caractère spécifique de chaque contexte social et historique, et n'envisage
l'être humain que comme faisant partie d'une société déterminée. Outre les contestations
sur la réalité même de ce concept, le droit naturel fait aussi l'objet de nombreuses
controverses, notamment concernant son contenu (ex : la peine de mort est-elle contraire
au droit naturel ?).
Le droit naturel s'oppose au droit positif, droit en vigueur, édicté par la société ou
l'État, qui par définition est changeant, selon les lieux et les époques. Il ne doit pas être
confondu avec l'état naturel ou la "loi de la jungle".
Pris au sens large, le droit naturel est la recherche et l'étude de normes de droit en
fonction des seules caractéristiques de la nature humaine, indépendamment des
formes du droit en vigueur dans les différentes sociétés aux différentes époques.
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Le droit positif est écrit et publié. Son respect est sanctionné par le recours aux
juridictions chargées de l'appliquer. Il est constitué de l'ensemble des documents
juridiques officiels : lois, décrets, règlements administratifs, règles de procédure et
jugements.
Le droit positif est un droit vivant qui évolue en fonction des époques et des
sociétés. Le positivisme légaliste considère que le droit positif émane des autorités
politiques et se suffit à lui-même. Pour le positivisme sociologique, le droit positif est
l'expression de la société. Il se comprend en observant la société. Le droit positif
international est constitué de l'ensemble des accords et des traités en vigueur.
La différence essentielle est que les règles de droit, qui ont un caractère obligatoire,
sont assorties de sanctions par la puissance publique. La sanction morale n'est en effet
pas suffisante pour empêcher l'infraction et obliger l'auteur à réparer les conséquences
de ses actes.
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l'ensemble des ethnies, des peuples ou des sociétés de la Terre, on peut les considérer
comme faisant partie de la morale universelle. Les termes "éthique" et "morale" ont
des sens proches et sont souvent confondus. L'éthique est plutôt la science et l'étude de
la morale.
- Objectiviste. Les lois morales ne dépendent pas de l'homme mais des lois de la nature,
de "commandements divins" ou des lois de la raison. Elles ont un caractère universel,
éternel, absolu, normatif. Elles ne peuvent être ni changées, ni supprimées.
- Relativiste. Les valeurs morales ont une origine humaine. Elles sont définies par la
société ou par l'individu lui-même et varient donc d'une société à une autre.
Les règles morales peuvent être diffuses comme de simples habitudes qui se sont
imposées progressivement (politesse, civisme) au sein d'un groupe social ou bien
énoncées explicitement comme des normes absolues, invariables dans le temps.
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règle de droit est appliquée et sanctionnée par la puissance publique. L'ensemble des
règles de droit constitue le droit positif.
Générales : elles sont applicables sur tout le territoire et pour tous les faits qui s'y
produisent,
Impersonnelles : elles valent pour les individus se trouvant dans une situation
déterminée et ne traitent pas de cas particuliers a priori. Une règle qui ne concerne qu'une
personne ou un groupe de personnes est un décret ou une sentence.
Finalité sociale : le but est d'organiser la vie de la société. La règle de droit se distingue
de la règle morale dont la finalité est l'épanouissement de la conscience et de la règle
religieuse qui viserait le salut de l'âme. Elle peut parfois les contredire (ex : divorce,
avortement).
Extérieures : elles ne dépendent pas de la volonté de celui qui y est soumis, mais lui
sont imposées, contrairement à la règle morale.
Permanentes : elles sont durables et constantes dans le temps, entre l'entrée en vigueur
et la modification ou l’abrogation.
Obligatoires : On distingue :
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On peut définir l’État comme une personne morale caractérisée par un pouvoir
institutionnalisé et souverain régissant un cadre territorial déterminé, une nation dont il
est sensé traduire ses aspirations.
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NB : L’État est donc une nation à la fois politique et juridique qui peut coïncider
ou ne pas coïncider avec la nation. Néanmoins, les États ont tendu, à partir de 1789, à
coïncider les nations.
2.2.1. Le territoire
Il n’y a pas d’État nomade, pas d’État exil, alors souvent qu’il y a le gouvernement
en exil dans des périodes de bouleversements politiques. Si petit soit le territoire, cet
élément est indispensable à l’existante étatique. Les frontières déterminent la limite du
territoire. Le territoire d’un État comprend une portion de la surface terrestre bien
déterminée, l’espace aérien qui surplombe cette portion de la surface terrestre et le sous-
sol, il faut également ajouter l’espace maritime, ses frontières doivent être assez
précises.
2.2.2. La population
C’est l’élément vital de l’état. Sa substance, bref sa raison d’être. La population
d’un État peut être très faible ou très nombreuse, mais elle est nécessaire pour l’existence
d’un état Elle est entendue juridiquement comme un ensemble des membres d’une
société politiquement organisée par État. La population étatique se compose d’une
manière exclusive des nationaux. C'est-à-dire des ceux qui ont la nationalité de cet État.
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Chaque état est libre de déterminer le système selon lequel sa nationalité sera
acquise.
N.B : Il existe des personnes en situation intermédiaire : ce sont les apatrides et les
réfugiés.
Un apatride : est une personne qui a perdu sa nationalité parce qu’elle a été
frappée par la législation de son pays pour avoir commis des infractions contre
l’ordre public.
Le réfugié quant à lui : est une personne qui craint avec raison d’être persécutée
du fait de son appartenance, se retrouve hors du pays dont elle a la nationalité et,
qui ne peut en raison d’une crainte, ne veut y retourner.
2.2.4. La souveraineté
Pour reprendre la formule de Jean BODIN, la souveraineté est la puissance de
donner les lois à tous en général et à chacun en particulier et cela sans le consentement
du plus grand ni de pareille, de moindre que c’est soit.
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L’État unitaire est celui qui ne possède qu’un seul centre d’impulsion politique et
gouvernemental et qui a une personnalité juridique. Il est donc caractérisé par une unité
de pouvoir politique. Dans cet État, une seule constitution répartit les compétences entre
pouvoir exécutif et pouvoir législatif. Il importe donc à cet effet, de signaler que, dans
un État unitaire centralisé le pouvoir de l’exécutif est situé entre les mains de
l’administration centrale.
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La concentration des pouvoirs entre les mains d’un seul décideur et l’absence de
véritable contrôle de peuple ;
Étouffement des libertés d’initiative et de tout esprit d’émulation ;
Il y a risque d’entrer dans un régime dictatorial ;
Parfois il y a absence de démocratie ;
Surcharge de travail dans les organes du pouvoir central ;
Lenteur dans la prise des solutions à apporter aux problèmes locaux ;
Nomination fréquente des personnes de qualification douteuse, ce qui favorise la
médiocrité à la place de la méritocratie ;
Il ne favorise pas le développement des entités locales et ne crée pas l’emploi.
Le fédéralisme est une technique de gestion des Etats visant le rassemblement des
plusieurs entités étatiques (les Etats fédérés) en une seule entité socio-politique où l’Etat
fédéral, laquelle entité fédérale laisse aux premières la liberté de s’organiser elles–
mêmes politiquement et administrativement, indépendamment du pouvoir fédéral sous
réserve des compétences spécifiques de chacune d’elle.
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N.B : Quel que soit son mode de formation l’État fédéral comprend un certain nombre
des critères :
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Dans le premier cas, on dit que la constitution est coutumière et dans le second, il
s’agit d’une loi fondamentale. En fin, dans le monde moderne, la plupart des Etats ont
les constitutions écrites, car les constitutions sont aussi des actes par lesquels les peuples
proclament leur victoire et leur espérance.
N.B : La RDC est un pays qui a connu plusieurs constitutions, à ce jour, c’est la
constitution du 18 Février 2006 qui règle l’organisation et la gestion du pouvoir en RDC.
Il s’avère donc impérieux de parcourir les différentes périodes politiques auxquelles
correspondent les constitutions, afin de permettre aux étudiants d’avoir une vie globale
de l’histoire constitutionnelle de leur pays. C’est aussi l’un des éléments de l’éducation
à la citoyenneté ou du civisme.
L’État Indépendant du Congo (EIC) 1885 – 1908 : il n’y avait pas de constitution.
La Charte coloniale du 18 Octobre 1908 (Constitution belge).
La loi fondamentale du 19 mai 1960 : Résolution de la table ronde de Bruxelles.
La Première République du 1er août 1964 ici nous allons évoquer la constitution
de LULUABOURG (Kananga) qui est en effet, la première constitution élaborée
par les nationaux eux-mêmes.
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a. Le régime parlementaire
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Il exerce cette mission par le recours aux techniques dites parlementaires, qui
consistent à demander des comptes au gouvernement, en lui posant des questions écrites
où finalement en interpellant ce dernier et le cas échéant, en votant une motion de
censure qui met fin aux fonctions des membres de l’exécutif.
Bref, le régime parlementaire est un régime qui tend à instaurer l’équilibre des
forces entre le pouvoir exécutif et législatif. Cet équilibre est recherché sur les bases
suivantes :
b. Le régime présidentiel :
Cette appellation a été inventée pour désigner le régime des États unis, lorsque le
président joua un rôle essentiel à la tête de l’État. Dans ce régime, le pouvoir législatif
et exécutif sont séparés. Il s’agit ici d’une séparation stricte des pouvoirs. Chaque organe
constitutionnel est indépendant et ne peut agir sur l’autre.
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Dans le pays à régime politique multipartiste, les gouvernants sont choisis par les
gouvernés électeurs selon trois systèmes électoraux. Toutefois, dans le cadre de cet
enseignement, nous analyserons seulement les deux premiers, c'est-à-dire, le système
majoritaire et le système proportionnel.
a. Le système majoritaire :
Ce système a comme finalité de proclamer élu le candidat qui obtient le plus grand
nombre des voix, quel que soit le total des obtenues par ses adversaires. Ce système est
à deux tours quand il exige la majorité absolue (50 + une voix) si non, on procède au
second tour du scrutin (scrutin de ballotage) pour lequel la majorité relative suffit.
b. Le système proportionnel :
c. Le 3e système électoral :
Est celui appelé mixte c'est-à-dire le système à cheval entre le 1er et le second. Comme
dit ci-dessus, nous ne l’étudierons pas.
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Questions d’exercices
État-nation
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4. Quels sont les défis auxquels sont confrontés les États-nations dans un monde
globalisé et interconnecté?
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État-gouvernement
1. Comment les différents systèmes de gouvernement (parlementaire, présidentiel,
semi-présidentiel) impactent-ils le fonctionnement de l'État?
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2. Quel rôle jouent les institutions gouvernementales dans la protection des droits
et libertés des citoyens?
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3. Comment la séparation des pouvoirs entre les branches législative, exécutive et
judiciaire contribue-t-elle au bon fonctionnement de l'État?
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4. Quels mécanismes de contrôle et de surveillance sont essentiels pour prévenir la
corruption au sein des gouvernements?
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C’est dans cette optique que le professeur AKELE considère les droits de l’homme
comme « l’ensemble des facultés et prérogatives considérées comme appartenant
naturellement à tout être humain, dont le respect s’impose à tous y compris l’État et dont
la protection est organisée aussi bien par divers instruments internationaux universels et
régionaux que par le texte des droits positifs au premier rang desquels la constitution ».
D’autres expressions sont également utilisées pour traduire la réalité des droits de
l’homme, notamment : libertés publiques, droits fondamentaux, droits humains, droits
de la personne.
Le concept de liberté publique renvoie aux libertés (ou droits) inscrites dans le
droit positif et garanties par lui. Ce concept se retrouve aujourd’hui dans plusieurs
constitutions des Etats Africains y compris celle de la RDC. (Art 122.1. de la
constitution).
L’expression droits fondamentaux se situe sur le strict terrain du droit positif. Les
droits fondamentaux seraient ceux proclamés par un texte et généralement par une
constitution. Elle se retrouve, elle aussi, dans beaucoup de textes constitutionnels
africains.
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qu’ils ne soient repris dans les instruments internationaux. La plus célèbre est la
déclaration des droits de l’homme et des citoyens du 26 Août 1789.
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3.3. Limites
Il est important de noter que les limitations et dérogations aux droits de l’homme
est possible. Les droits de l’homme ne sont pas absolus. Il arrive même que, dans
certaines circonstances, des Etats dérogent purement et simplement à certains droits. Les
Etats ont l’obligation de respecter, de protéger et de mettre en œuvre les droits de
l’homme.
Toutefois, à l’égard de certains droits, ils disposent d’une marge des manœuvres
dans l’appréciation de cette obligation. Ils peuvent, sur cette base, imposer des
limitations à leur exercice. Elles peuvent être constitutionnelles ou législatives. Ex :
Limitation de liberté politique, liberté d’expression, de réunion …
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Questions d’exercices
1. Quels sont les principaux instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme,
et comment sont-ils appliqués au niveau national?
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2. Comment les droits de l'homme sont-ils protégés dans votre pays, et quels sont les
principaux défis auxquels ils sont confrontés?
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Est congolais d’origine, toute personne appartenant aux groupes ethniques dont les
personnes et les territoires constitués ce qui est devenu le Congo (RDC) à
l’indépendance ; une loi organique détermine les conditions de reconnaissance
d’acquisition, de la perte et de recouvrement de la nationalité congolaise ».
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Être majeur ;
Introduire expressément une déclaration individuelle ;
Déposer une déclaration d’engagement par écrit de renonciation à toute
autre nationalité ;
Savoir parler une des langues congolaises ;
Être de bonne vie et mœurs.
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Questions d’exercices
1. Quels sont les critères légaux pour obtenir la citoyenneté congolaise selon la
constitution de la RDC?
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3. Quelles sont les conséquences légales pour un citoyen congolais qui acquiert une
autre nationalité sans renoncer à sa citoyenneté congolaise?
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4. Comment les droits et devoirs des citoyens congolais sont-ils protégés et garantis
par le système juridique de la RDC?
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En effet, l’Etat de droit, s’oppose à l’Etat de nature. L’Etat de nature est un espace
sauvage, dépourvu des règles et où les notions du juste et de l’injustice sont inconnues.
La loi du plus fort étant toujours la meilleure et faisant triompher par la violence,
le désir de celui qui est fort physiquement. L’Etat de nature est une jungle, c’est le monde
des bêtes sauvages qui se mangent entre elles.
L’Etat de droit se construit à partir d’un contrat social (Jean Jacques ROUSSEAU)
c’est-à-dire l’ensemble des règles acceptées par la volonté générale du peuple à base
desquels toutes les relations des personnes et leurs biens sont régis.
Elle repose donc sur la norme supérieure qui doit être vénérée est respectée par
tous : la constitution. Bref, L’Etat de droit est défini en deux sens :
Dans son sens étroit, l’Etat de droit signifie la soumission de l’Etat (l’Etat
comme administration) à la règle de droit. Ici, on vise le contrôle des actes posés
par le pouvoir public, c’est donc le principe de la légalité.
Dans son sens large, l’Etat de droit a un contenu plus large que la simple
soumission de l’Etat à la règle de droit. Il est demandé au pouvoir public d’avoir
une certaine légitimité de leur pouvoir pour éviter la dictature où la concentration
du pouvoir.
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• Il n’existe pas de droit en dehors des règles juridiques et édictées par l’Etat,
sanctionnées ou garanties par la loi ;
• La constitution, les lois et les règlements sont des sources principales du
droit ;
• La norme juridique est perçue comme règle devant régir la conduite
extérieure des gouvernants et gouvernés ;
• L’Etat n’est lié que par les règles qu’il crée lui-même où auxquelles il
adhère ;
• Toute législation est l’œuvre des représentants de peuples réunis dans une
institution sacrée. Nul n’est au-dessus des normes, même le législateur qui
les a discutées ou votées.
5.3. Démocratie
La plupart des auteurs sont d’accord avec la définition classique du concept «
Démocratie » ; à savoir celle donnée par Abraham LINCOLN pour qui la démocratie
est « le Pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple ».
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Son emblème est le drapeau bleu ciel, orné d’une étoile jaune dans le coin
supérieur gauche et traversé d’une bande rouge finement en encadré de jaune ;
Sa devise est Justice, paix, Travail ;
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Ses armoiries se composent d’une tête de léopard encadrée à gauche et, à droite,
d’une pointe d’ivoire et d’une lance, le tout reposant sur une pierre ;
Son hymne national est le débout congolais ;
Sa monnaie est le franc congolais ;
Sa langue officielle est le français ;
Ses langues nationales sont : Le Kikongo, Tshiluba, Lingala, Kiswahili.
L’Etat en assure la promotion sans discrimination. Les autres langues du pays font
parties du patrimoine culturel congolais dont l’Etat assure la protection.
Questions d’exercices
2. Quels sont les principaux défis auxquels les pays en développement sont confrontés
pour garantir l'état de droit?
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4. Quel rôle jouent les institutions judiciaires dans la garantie de l'état de droit et de
la bonne gouvernance?
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CHAPITRE VI : LE DEVELOPPEMENT
I. CONCEPT DE DEVELOPPEMENT
1. Définition
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b) La cohérence du développement
c) Homogénéité du développement
d) Autopropulsivité du développement
Les gens qui sont appelés à se développer doivent compter sur eux-mêmes,
sur leurs capacités de créativités et d’organisation. L’aide extérieur si indispensable soit-
elle, s’avère.
e) L’indivisibilité du développement
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2. Causes de sous-développement
Les causes liées au colonialisme : destruction des cultes et des systèmes
politiques des pays conquis, la traite des noirs, le néocolonialisme ...
Les causes liées aux mauvais rapports de réduction et à un mauvais circuit
économique (causes internes) : pas d’investissement, pas d’épargne, dépense de
prestige, immoralité des dirigeants et leurs collaborations, tensions permanentes
...
Les causes dues à la dépendance très accentuées à l’égard des pays
industrialisés. : économie entièrement dépendante, balance d’échange toujours
en déséquilibre, dette aux travaux d’intérêt trop élevé, pressions politiques, une
aide au développement qui rend dépendant ...
3. Quelques caractéristiques du sous-développement
- L’insuffisance alimentaire ;
- La faiblesse de l’agriculture (faible rendement) ;
- La faiblesse du revenu national par habitat ;
- Faiblesse du niveau d’instruction (taux d’analphabètes élevé) ;
- Une haute fécondité et une restriction des naissances ;
- Un état sanitaire défectueux (épidémies, taux de mortalité élevé) ;
- Une situation des subordinations économiques (à la fois cause et
caractéristique...)
Le développement n’est pas gratuit ; il n’est une manne qui tombe du ciel.
Il s’obtient grâce à une série d’efforts conscients consentis par l’ensemble de la
population dans divers secteurs de la vie. Cependant, ces efforts peuvent être facilités
par certains éléments d’ordre naturel, humain et technique.
Le milieu naturel fournit à l’économie les éléments qui lui servent de base,
mais il subit lui-même l’action de cette activité économique qui le transforme, l’améliore
parfois. Les éléments naturels qui influencent la vie économique sont de trois ordres :
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Le climat
La situation géographique
Elle intervient dans la formation des villes, des grandes métropoles, des
ports, des aéroports, ... les facilités d’accès d’un lieu favorisent le commerce et les
relations.
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1. L’immobilisme ou passéisme
2. La résistance au changement
3. L’obstacle démographique
La forte croissance démographique pose des problèmes sur tous les plans :
alimentaire, sanitaire, politique ...
Caractéristiques principales :
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N.B : chaque pays est appelé à tracé sa voie de développement en tenant compte de ses
réalités.
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- L’indépendance réelle ;
- Apprendre à produire avant de consommer ;
- Une économie rurale et prospère pour soutenir l’industrie naissante ;
- Un enseignement approprié à l’industrialisation, orienté vers la formation des
techniciens ;
- Une politique économique souple et libérale qui encourage les investissements
privés ;
- Lutter contre l’exode rural en redynamisant le secteur agricole ;
- Se doter des autorités politiques réellement soucieuses de l’intérêt général.
Questions d’exercices
2. Quelles sont les implications juridiques des projets de développement sur les droits
de l'homme dans les pays en développement?
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4. Quels sont les principaux défis juridiques que rencontrent les pays en développement
pour attirer des investissements étrangers?
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Parmi les chances à saisir, on peut citer la révolution des transports et des
techniques de communication qui a rapproché les hommes. Le monde se voit rétréci,
l’information circule instantanément. Un événement qui se produit quelques parts, a des
répercussions sur toute la planète. A titre illustratif, l’extension des valeurs
démocratiques exprimées dans la déclaration universelle des Droits l’homme de 1948,
le vent de la démocratie qui avait commencé en U.R.S.S. avec M. Gorbatchev atteint
l’Afrique, via l’Europe de l’Est. Toutefois autant l’humanité dispose des atouts à saisir
pour le bonheur des hommes, autant qu’elle est confrontée à des défis à relever.
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C’est l’existence même de la vie sur la terre qui est menacée. Parfois, l’homme joue à
l’apprenti sorcier.
2. Le défi du développement
L’écart se creuse chaque jour entre les pays industrialisés et les pays
pauvres. Celui-ci entraîne des déséquilibres redoutables. De milliards des êtres humains
ne peuvent même pas satisfaire leurs besoins élémentaires. Ils n’ont accès ni à la
protection médicale, ni aux loisirs, ni parfois aux voyages... la dette s’accroît tandis que
les ressources diminuent.
3. Le défi de l’environnement
Cette question est vieille comme le monde. Mais les atteintes ou violations
aux libertés individuelles ou collectives sont encore plus craintes, depuis que les textes
offrent un code légal à cette défense des droits de l’homme. L’on constate que bien des
pays qui ont ratifié pourtant les pactes internationaux de l’O.N. U ne sont pas sans
reproches à l’égard des droits de l’homme.
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- Les victimes culturelles : toutes personnes écrasées par des héritages de très
anciennes coutumes qui dégradent l’homme et la femme qui dans toutes les
sociétés, à des degrés divers souffrent de l’inégalité entre les sexes ; toutes les
personnes qui qui ne peuvent pas accéder au savoir (les analphabètes).
Tous ces défis sont des problèmes qui existent depuis toujours, mais qui
apparaissent aujourd’hui dans un contexte global. Il faut par conséquent les affronter
avec une nouvelle optique, celle notamment de la coopération internationale. Autrement
dit, il y a nécessité de traiter ces défis dans un cadre international et dans le respect de
diversité des peuples et des États et de leur dignité. En effet, aucun problème
d’envergure ne peut trouver des solutions durables à l’échelle strictement nationale. Les
solutions passent par des volontés partagées des dialogues, des collaborations et des
solidarités internationales. Qu’il s’agisse de la paix, de l’environnement ou des droits de
l’homme, la solution passe par une prise de conscience à l’échelle planétaire.
Quels sont alors les acteurs qui agissent sur la scène internationale ?
Les acteurs privilégiés restent les États qui expriment à titre individuel
dans les instances internationales telles que l’O.N. U (26 juin 1945) et
dans le cadre de l’organisation régionale comme « l’Union Africaine
(U.A) ».
Des communautés liées par le partage d’idéaux (les Églises), par un legs
culturel commun (la francophonie) ...
Les associations qui agissent à l’échelle internationale comme
AMNESTY INTERNATIONALE dans le domaine fort différent.
A la base, reste l’action déterminant de l’Individu au travers de ses
engagements personnels, de sa participation à la vie publique de son pays
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par le choix qu’il exprime et qui fait de lui de plus en plus « CITOYEN
DU MONDE.
Elle doit être fermement gouvernée par les raisons du commun des
citoyens du monde entier, sur la base des exigences incontournables de la justice et de
solidarité. Il faut une « mondialisation à visage humain » et profitable pour tous sans
exclusion. La coopération internationale représente un aspect capital dans la recherche
de cette mondialisation à visage humain. La mondialisation ne doit pas être un nouveau
type de colonialisme, elle doit respecter la diversité des cultures.
Questions d’exercices
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4. Quels sont les principaux défis juridiques liés à la migration internationale et aux
réfugiés?
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CONCLUSION
A l’issu de ce cours, nous avons constaté que l’éducation à la citoyenneté
conditionne l’État de droit et le développement, et que, ces derniers conduisent un
pays vers la démocratie où règne le respect et la protection de droit de l’homme
et libertés fondamentales. Nous avons montré en outre, de quelle manière
l’absence d’un État de droit peut conduire tout un peuple dans la misère, dans la
pauvreté voir dans la dictature. En effet, le mal est profond en RDC et il est
presque impossible d’appeler les Congolais à pratiquer les vertus patriotiques tant
que la misère règne et persiste encore.
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RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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