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M. BERTHEAU-c’est un conflit frontalier qui comprend une pluralité d’acteurs et ainsi une
réponse unilatérale qui, par un leadership fort, devra faire l’unanimité auprès du plus grand
nombre et non par le biais de la barbarie électorale malveillante de l’opposition… car vous
savez ce que font les swiftee, à springfield, ils mangent les chiens, ils mangent les chats, ils
mangent les bêtes de ceux qui vivent…
GREVISTE 1-Plus de discours faramineux! Nous sommes ici pour vous parler clairement et
nous voulons des réponses!
GREVISTE 2- Nous ne voulons plus que vous semiez la confusion pour avoir l’air intelligent!
Nous avons compris que derrière vos grands airs, vous n’êtes que du vent, vous les
démagogos !
GREVISTE 1 -User de la démagogie consiste à flatter une population pour obtenir ce que l'on
veut d'elle. C'est la tromper, lui promettre des mensonges c'est embellir la vérité pour réussir
dans ce que l'on veut. Voilà ce que c'est que votre « démagogie », rien d'autre que de la
manipulation.
GREVISTE 2-Convaincre, convaincre, c’est bien joli, mais vous, les politiciens, vous ne
GREVISTE 1-Persuadez.
GREVISTE 2 -Exactement! Pour obtenir notre approbation, vous enrobez, vous adaptez la
vérité! Vous n'avez jamais de solutions, juste de longs débats idéologiques qui sèment la
confusion. Ce n’est jamais que de la théorie, presque de la littérature! C’est ça, de la
littérature politique!
M. BERTHEAU-Peu importe si les démagogues moderne sont les Hitler et cetera ! La réelle
question, celle que nous, politiciens,devant nous poser est celle-ci : qu'attend vraiment le
peuple de ses dirigeants? Souhaite t-il un penseur, un philosophe qui doute et qui questionne
? Où est-ce qu'il cherche une figure forte, quelqu'un qui avance avec assurance ? La véritable
question, que nous politiciens devons nous poser est celle-ci : combien de philosophes sont
montés sur le podium des grandes élections ? Très peu. Combien de philosophes sont montés
sur l’échafaud ? Beaucoup. Dès lors il nous faut être réaliste. Le peuple ne cherche pas
quelqu'un qui remet tout en question, il cherche quelqu'un qui semble savoir car s’avoir, c’est
rassuré.
GREVISTE 2-Il y a une limite à notre naïveté que vous chérissez tant. Votre assurance ne nous
rassure que si elle va de pair avec de bonnes décisions. Et plus vous nous promettez, plus vous
nous décevez, moins nous vous faisons confiance! Combien de réformes sur l’éducation
subirons-nous encore, avant que vous compreniez?
GREVISTE 1:Vous semblez oublier les principes même de la démocratie ! La liberté est clé ; la
liberté individuelle qui plus est. NOTRE liberté de penser elle-même est mise en danger par
cette manipulation. Notre système bien que représentatif se doit démocratique. Notre societé
nous promet d'être au sein des décisions prises par notre gouvernement. Notre démocratie et
j'insiste sur le mot, nous promet que le pouvoir est au peuple. Or, si nos dirigeants nous
manipulent, nous perdons le droit de prendre des décisions réfléchies car nous voterons pour
un mensonge.
M.BERTHEAU-*******************
GREVISTE 2- Encore une de vos digressions dénuées de sens! La démocratie n’est pas réduite
à la vie politique, elle doit exister à l’échelle nationale et dans notre système de valeurs. C’est
la société dans son entièreté qui doit être démocratique, et dans cette société, votre manière
de souiller la politique fait tache.
Mais, cette société qui critique la théorisation du débat politique, n’est-elle pas elle-même
coincée dans un idéal irréaliste? De toute évidence, la pratique de la démocratie exige de
convaincre la majorité, c’est-à-dire de plaire au plus grand nombre. Car l’être humain se laisse
tellement plus facilement flatter l’intellect par une persuasion, au moyen d’un enrobage des
arguments qui lui donnent l’impression d’avoir toujours raison. Sans déontologie politique, le
seul moyen de se démarquer est alors d’utiliser cette stratégie. La démagogie est d’ailleurs
omniprésente et presque incontournable dans notre société, avec notamment l’algorithme
auto-affirmant des réseaux sociaux. Finalement, l’idéal de la démocratie représentative libre,
qui délègue les décisions tout en laissant un pouvoir indiscuté au peuple, n’est rien d’autre que
cela, un idéal.
Et enfin, peut-être que la question à se poser n’est pas “Comment peut-on stopper la
démagogie en politique?” mais “Comment pouvons-nous à l’échelle individuelle et nationale,
prendre notre responsabilité et se construire une éducation et un esprit critique à même de
percer à jour les ambiguïtés du gouvernement?”