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Evaluation de la connaissance et de l’application des mesures de prévention des infections nosocomiales dans le service

des maladies infectieuses du C.H.U. de Point G

ANNEE UNIVERSITAIRE 2018 – 2019 N° ……….

EVALUATION DE LA CONNAISSANCE ET
DE L’APPLICATION DES MESURES DE
PREVENTION DES INFECTIONS
NOSOCOMIALES DANS LE SERVICE DE
MALADIES INFECTIEUSES DU C.H.U. DE
POINT – G

Présentée et soutenue publiquement le 26/12/2019


Devant la Faculté de Pharmacie par :

Pour obtenir le grade de docteur en Pharmacie


(DIPLÔME D’ÉTAT)

Président : Professeur Flabou BOUGOUDOGO


Membres : Docteur Ibrehima GUINDO
Docteur Mohamed AG BARAIKA
Co-directeur : Docteur Issa KONATE
Directeur : Professeur Sounkalo DAO
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LISTE DES MEMBRES DE L’ADMINISTRATION ET DU CORPS


ENSEIGNANT
A LA FACULTÉ DE PHARMACIE
ANNEE UNIVERSITAIRE 2018-2019.

ADMINISTRATION
DOYEN : M. Boubacar TRAORE, Professeur
VICE-DOYEN : M. Sékou BAH, Professeur
SECRÉTAIRE PRINCIPAL : M. Seydou COULIBALY, Administrateur Civil
AGENT COMPTABLE : M. Famalé DIONSAN, Contrôleur des Finances.

LES PROFESSEURS HONORAIRES


M. Boubacar Sidiki CISSE Toxicologie
M. Mahamadou CISSE Biologie
M. Daouda DIALLO Chimie Générale et Minérale
M. Souleymane DIALLO Bactériologie, Virologie
M. Kaourou GOUCOURE Physiologie
M. Ousmane DOUMBIA Chimie thérapeutique
M. Boulkassoum HAÏDARA Législation
M. Moussa HARAMA Chimie Organique (décédé)
M. Gaoussou KANOUTE Chimie Analytique
M. Alou A. KEÏTA Galénique
M. Mamadou KONE Physiologie
M. Mamadou KOUMARE Pharmacognosie
M. Brehima KOUMARE Bactériologie/Virologie
M. Abdourahamane S. MAÏGA Parasitologie
M. Elimane MARIKO Pharmacologie

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DER : SCIENCES BIOLOGIQUES ET MEDICALES


1. PROFESSEUR/DIRECTEUR DE RECHERCHE
M. Mounirou BABY Hématologie
M. Bakary M. CISSE Biochimie
M. Abdoulaye DABO Biologie/Parasitologie
M. Mahamadou DIAKITE Immunologie-Génétique
M. Alassane DICKO Santé Publique
M. Amagana DOLO Parasitologie-Mycologie
M. Akory AG IKNANE Santé Publique/Nutrition
M. Ousmane KOITA Biologie-Moléculaire
M. Boubacar TRAORE Parasitologie-Mycologie

2. MAITRES DE CONFÉRENCES/MAITRE DE RECHERCHE


M. Flabou BOUGOUDOGO Bactériologie-Virologie
M. Abdoulaye DJIMDE Parasitologie-Mycologie
M. Aldjouma GUINDO Hématologie
M. Kassoum KAYENTAO Santé Publique/ Bio statistiques
M. Bouréma KOURIBA Immunologie, Chef de DER
M. Issaka SAGARA Santé Publique/ Bio statistique
M. Mahamadou S. SISSOKO Santé Publique/ Bio statistique
M. Ousmane TOURE Santé Publique/ Santé environnement

3. MAITRES ASSISTANTS/CHARGE DE RECHERCHE


M. Mohamed AG BARAIKA Bactériologie-virologie
M. Charles ARAMA Immunologie
M. Boubacar Tiétié BISSAN Biologie clinique
M. Djibril Mamadou COULIBALY Biochimie clinique
M. Seydou Sassou COULIBALY Biochimie clinique
M. Antoine DARA Biologie Moléculaire
M. Souleymane DAMA Parasitologie - Mycologie
Mme. Djénéba Koumba DIABITAO Biologie moléculaire

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M. Laurent DEMBELE Biotechnologie microbienne


M. Klétigui Kasimir DEMBELE Biochimie clinique
M. Seydina S. A. DIAKITE Immunologie
M. Yaya GOÏTA Biochimie clinique
M. Ibrehima GUINDO Bactériologie Virologie
Mme. Aminatou KONE Biologie Moléculaire
M. Birama Apho LY Santé publique
M. Almoustapha Issiaka MAIGA Bactériologie Virologie
M. Dinkorma OUOLOGUEM Biologie cellulaire
Mme. Fanta SANGHO Santé publique
M. Oumar SANGHO Epidémiologie

4. ASSISTANTS/ATTACHE DE RECHERCHE
M. Djénéba COULIBALY Nutrition/Diététique
M. Issa DIARRA Immunologie
Mme. Fatou DIAWARA Epidémiologie
Mme Merepen dit Agnès GUINDO Immunologie
M. Falaye KEÏTA Santé publique/Santé environnement
Mme. N’Deye Lailah Nina KOITE Nutrition
M. Amadou Birama NIANGALY Parasitologie-Mycologie
M. Diakaridja TRAORE Hématologie

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DER : SCIENCES PHARMACEUTIQUES


1. PROFESSEURS/DIRECTEUR DE RECHERCHE
M. Drissa DIALLO Pharmacognosie
M. Saïbou MAÏGA Législation
Mme. Rokia SANOGO Pharmacognosie Chef de DER

2. MAITRES DE CONFÉRENCES/MAITRE DE RECHERCHE


Néant

3. MAITRES ASSISTANTS/CHARGES DE RECHERCHE


M. Loséni BENGALY Pharmacie hospitalière
M. Bakary Moussa CISSE Galénique
M. Yaya COULIBALY Législation
M. Issa COULIBALY Gestion
Mme Balla Fatogoma COULIBALY Pharmacie Hospitalière
M. Hamma Boubacar MAÏGA Galénique
M. Moussa SANOGO Gestion
Mme. Adiaratou TOGOLA Pharmacognosie

4. ASSISTANTS/ATTACHE DE RECHERCHE
M. Seydou Lahaye COULIBALY Gestion Pharmaceutique
M. Daouda Lassine. DEMBELE Pharmacognosie
M. Adama DENOU Pharmacognosie
M. Sékou DOUMBIA Pharmacognosie
Mme Assitan KALOGA Législation
M. Ahmed MAÏGA Législation
Mme Aïchata Ben Adam MARIKO Galénique
M. Aboubacar SANGHO Législation
M. Bourama TRAORE Législation
M. Karim TRAORE Sciences Pharmaceutiques
M. Sylvestre TRAORE Gestion Pharmaceutique

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Mme Aminata Tiéba TRAORE Pharmacie Hospitalière


M. Mohamed dit Sarmoye TRAORE Pharmacie Hospitalière

DER : SCIENCES DU MÉDICAMENT


1. PROFESSEURS/DIRECTEUR DE RECHERCHE
M. Benoit Yaranga KOUMARE Chimie Analytique
M. Ababacar I. MAÏGA Toxicologie

2. MAITRES DE CONFERENCES/MAITRE DE RECHERCHE


M. Sékou BAH Pharmacologie, Chef de DER

3. MAITRES ASSISTANTS/CHARGE DE RECHERCHE


M. Dominique Patomo ARAMA Pharmacie Clinique
M. Mody CISSE Chimie Thérapeutique
M. Ousmane DEMBELE Chimie Thérapeutique
M. Tidiane DIALLO Toxicologie
M. Hamadoun Abba TOURE Bromatologie

4. ASSISTANTS/ATTACHE DE RECHERCHE
M. Mahamadou BALLO Pharmacologie
Mme Dalaye B. COULIBALY Chimie Analytique
M. Blaise DACKOUO Chimie Analytique
Mme Fatoumata DAOU Pharmacologie
M. Abdourahamane DIARA Toxicologie Bromatologie
M. Aiguerou dit Abdoulaye GUINDO Pharmacologie
M. Mohamed El Béchir NACO Chimie Analytique
M. Mahamadou TANDIA Chimie Analytique
M. Dougoutigui TANGARA Chimie Analytique

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DER : SCIENCES FONDAMENTALES


1. PROFESSEURS/DIRECTEUR DE RECHERCHE
M. Moctar DIALLO Biologie / Chef de DER
M. Cheick F TRAORE Biologie/ Entomologie
M. Mamadou TRAORE Génétique

2. MAITRES DE CONFÉRENCES/MAITRE DE RECHERCHE


M. Lassana DOUMBIA Chimie appliquée

3. MAITRES ASSISTANTS/CHARGES DE RECHERCHE


M. Mamadou Lamine DIARRA Botanique-biologie végétale
M. Abdoulaye KANTE Anatomie
M. Boureima KELLY Physiologie Médicale

4. ASSISTANTS/ATTACHE DE RECHERCHE
M. Seydou SIMBO DIAKITE Chimie Organique
M. Modibo DIALLO Galénique
M. Moussa KONE Chimie organique
M. Massiriba KONE Biologie Entomologie

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CHARGES DE COURS (VACATAIRES)


M. Cheick Oumar BAGAYOKO Informatique
M. Babou BAH Anatomie
M. Adourahamane COULIBALY Anthropologie Médicale
M. Souleymane COULIBALY Psychologie de la Santé
M. Bouba DIARRA Bactériologie
M. Modibo DIARRA Nutrition
M. Moussa I DIARRA Biophysique
M. Babacar DIOP Chimie
M. Atimé DJIMDE Bromatologie
M. Yaya KANE Galénique
M. Boubacar KANTE Galénique
M. Aboubakary MAÏGA Chimie organique
M. Massambou SACKO SCMP/SIM
M. Modibo SANGARE Anglais
M. Sidi Boula SISSOKO Histologie-Embryologie
Mme Fatoumata SOKONA Hygiène du Milieu
M. Fana TANGARA Maths
M. Abdel Kader TRAORE Pathologies Médicales
Mme Djénébou TRAORE Sémiologie et Pathologie Médicale
M. Boubacar ZIBEÏROU Physique

Bamako, le 11 Décembre 2019


P/ le doyen/PO
Le Secrétaire Principal

Seydou COULIBALY
Administrateur Civil

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DEDICACES
Je dédie ce travail :
A mon père KOUMEDJINA Koku Afenyo
Homme de rigueur et d’une simplicité absolue. Tu nous as responsabilisé dès nos jeunes âges ;
ton amour et tes sacrifices pour nous sont très grands. Ton conseil le plus répété est : « Restes
droit et honnête quoi qu’il arrive ». Ce travail est le fruit de tes nombreuses concessions, ta
constante présence et ton immense amour pour nous. Sois en remercié père !

A ma mère ATILASSI Afi Enyonam


Merci pour ta présence, tes conseils, maman. Tu es restée présente par ton soutien et tes
exhortations à la prière, assurant ainsi ta protection maternelle. Que le Seigneur t’accorde longue
vie et prospérité afin que tu jouisses des soins de tes enfants.

A ma sœur KOUMEDJINA Kafui Pélagie et mes frères : KOUMEDJINA Koku Jacques et


KOUMEDJINA Kodjo Edmond
Merci pour vos conseils, et encouragements. Que Dieu vous aide à atteindre vos objectifs
respectifs.

A mon oncle TCHAMTCHAMPO Omar


Tu m’as toujours traité comme ton propre fils depuis tout petit. Mes remerciements les plus vifs,
cher oncle. Merci pour ton soutien morale et financier !

A mon maître et directeur de thèse


Vous êtes parmi les plus brillants et meilleurs formateurs que notre chère faculté ait connus.
Votre rigueur, votre passion du travail parfaitement exécuté, vos enseignements dans la bonne
humeur ont forcé notre admiration. Recevez ici notre profonde gratitude.

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REMERCIEMENTS

Au tout puissant créateur de la terre et des cieux ; il m’a accompagné depuis ma naissance
jusqu’aujourd’hui. Dans les moments les plus difficiles où il n’y avait pas d’issu possible, il m’a
toujours frayé une porte de sortie. Il a toujours été la source de mon bonheur, grâce à sa
bienveillance, ta protection divine. Mon âme le bénit, éternel et n'oublie aucun de ses bienfaits !

Au corps professoral de la FAPH en général :


Pour vos qualités intellectuelles, votre disponibilité, votre amour du travail bien fait, mes chers
maitres, je suis fier de la formation que j’ai reçue auprès de vous ;

A Dr KONATE Issa, Dr KABORE Mikaila, Dr SISSKO Yacouba, Dr KANTE Hassane qui


m’ont énormément aidé dans l’élaboration de ce document.

À tout le personnel de la pharmacie Officine M’PEWO, particulièrement aux :

Dr COULIBALY Moussa Almamy : vous êtes pour moi comme un second père, mon père de
Bamako ; merci d’avoir accepté de m’apprendre votre immense savoir de l’art de l’apothicaire.
Comme vous avez coutume de le dire : « La pharmacie est un art. L’artisan doit avoir une
précision chirurgicale et doit toujours garder la notion d’indépendance » Au cours de ces années
passées à vos côtés, j’ai appris l’humilité. Vous avez toujours fait preuve d’humilité en étant un
homme aussi influent. Vous avez toujours fait preuve d’humanisme en étant constamment
présent pour votre personnel aussi dans les bons que mauvais moments. Vous êtes un homme
fascinant et très intelligent ; vous vous êtes également entourés d’hommes intelligents et malins
qui font tout pour être les meilleurs sur le plan officinal au Mali. J’apporterai avec moi vos
leçons d’humilité, d’amour du prochain, d’amour du travail parfait et droiture dans le métier
d’apothicaire.

Mr DEMBELE Sory Brehima : Merci pour la confiance accordée en ma personne et vos


multiples conseils. Votre rigueur, votre dévouement pour le travail parfaitement exécuté font de
vous un homme d’exception. Merci d’être toujours présent pour vos étudiants stagiaires.

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Dr DOUMBIA Seydou : Vous êtes pour moi comme un grand frère, vous m’avez fait ressentir
d’être toujours chez moi ; vos conseils et vos enseignements m’ont toujours été d’une aide
précieuse.

Dr NIANGALY Aléwè : Votre surnom à la pharmacie est « Professeur », cela prouve votre
engagement dans la formation de vos cadets et apprenants. Merci pour vos enseignements et
votre amabilité.

Mr CAMARA Adjib : cher parrain, depuis le premier jour au sein de la pharmacie M’pewo, tu
m’as toujours fait me sentir chez moi. Merci pour ta convivialité et ta solidarité.

AUTRES : Dr Zainab Djombera, Dr TRAORE MODIBO, Dr KONE Kadi BAMBA, Dr BAH


Abdourahamane, Mr KONATE Arouna, Mr DEMBELE Boubacar, Mr DEMBELE Seydou, Mr
SAMAKE Bekaye, Mr TRAORE Ousmane, Mr DIALLO, Mr COULIBALY Salif, KONE
Bakary,Dr SIDIBE Ibrahim, Dr TRAORE Yaya : Merci pour votre amabilité.

A tous mes colocataires du Point G : ABOTSI Fortuné ; ATE ASSISSE-NOUHOTO ; Mme


Até ; Dr KANTE Hassane, DIARRA Diata ; Karamoko ; Charbel ; Fawoaz ; Khalid ; Salami ;
Osni

A mes amis : HAITO Hawa, MAIGA Alain Johnatan, AKAKPO Frédéric, KOUMAKO
Ferdinand, ABOTSI Fortuné, ATE, TSWOU Christelle, KONE Sidi Mohamed, KONE Bakary,
FOFANA Simballa, BASSOUM, à tous les membres de la 11eme promotion du numérus clausus
section pharmacie.

A tous les membres de Tazobactams : KOUMAKO Ferdinand, AMEGNOU Brice, AKAKPO


Fréderic, ABOTSI Fortuné, AGBEMADO Yaovi, Dr KADANSAOU Pinapoué, D’ALMEIDA
Ayayi , Dr Marius, Dr ASTU Kwessivi, J’espère continuer par entretenir avec vous une
collaboration fructueuse et amicale.

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A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DU JURY


Professeur Flabou BOUGOUDOGO

 Maître de conférence Agrégé de Bactériologie et de Virologie à la faculté de médecine de


pharmacie et d’odontostomatologie (FMPOS)
 Directeur de l’Institut National de Recherche en Santé Publique (INRSP) de 2002 à 2012
;
 Responsable de l’enseignement de la bactériologie et de la virologie à la faculté de
pharmacie ;
 Chevalier de l’ordre du mérite de la Santé.

Cher maître ;

 Vous nous faites un grand honneur en acceptant de présider ce jury de thèse malgré vos
multiples occupations.
 Votre simplicité et votre modestie font de vous un homme admirable.
 Votre disponibilité, votre rigueur dans le travail et vos qualités d’homme de science, de
culture, de chercheur aguerri font de vous un exemple à suivre.
 Veuillez accepter cher maître, nos sentiments d’estime et de profond respect.

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A NOTRE MAITRE ET JUGE

Docteur Ibrehima GUINDO

 Pharmacien biologiste au service de bactériologie - virologie INRSP ;


 Responsable du laboratoire des IST/VIH de l’INRSP ;
 Maitre-assistant de Bactériologie Virologie à la faculté Pharmacie de Bamako

Cher Maître ;

 Nous sommes très touchés par la spontanéité avec laquelle vous avez accepté de siéger à
ce jury. Cela dénote de tout l’intérêt que vous accordez à ce travail.
 Vos remarques et suggestions ont beaucoup contribué à l’amélioration de la qualité de ce
travail.
 Soyez en rassuré de notre respect et de notre profonde reconnaissance.

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A NOTRE MAITRE ET JUGE

Dr Mohamed AG BARAIKA

 Pharmacien microbiologiste
 Maître- assistant en bactériologie et virologie à la faculté de pharmacie
 Enseignant chercheur au (Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose) CRLD

Cher maître ;

Vous nous faites l’honneur d’accepter avec une très grande amabilité de siéger parmi notre jury
de thèse. Veuillez accepter cher maître l’expression de notre grand respect et notre profonde
reconnaissance.

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A NOTRE MAITRE ET CO-DIRECTEUR DE THESE

Docteur Issa KONATE

 Spécialiste des Maladies Infectieuses et Tropicales


 Maître-assistant à la Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie
 Secrétaire administratif de la Société Malienne de Pathologies Infectieuses et Tropicales.
 Praticien hospitalier au CHU du Point G
 Membre de la cellule d’assurance qualité de la FMOS/USTTB
 Membre de la structure nationale de coordination de la RAM (Résistance au
antimicrobiens)

Cher Maître ;

 Plus qu’un co-directeur de thèse, vous avez été notre guide, notre éducateur, notre ami.
Vous avez codirigé ce travail avec amour et joie sans aucune réserve.
 Sachez que votre sympathie, votre disponibilité inconditionnelle et votre courtoisie nous
ont été très bénéfiques pour mener à bien ce travail.
 Votre esprit communicatif, votre détermination à faire avancer la science font de vous la
vitrine de la nouvelle génération. Nous sommes très fiers d’avoir appris à vos côtés.
 Recevez par ce travail l’expression de notre admiration et de notre profonde gratitude.

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A NOTRE MAITRE ET DIRECTEUR DE THESE

Professeur Sounkalo DAO

 Professeur titulaire des Maladies Infectieuses et Tropicales


 Enseignant-Chercheur à l’Université des Sciences des Techniques et des Technologies de
Bamako
 Professeur de maladies infectieuses et tropicales à la faculté de médecine et
d’odontostomatologie de l’Université des sciences, des techniques et des technologies de
Bamako
 Coordinateur du Diplôme d’Eudes Spécialisées de Maladies Infectieuses et Tropicales à
la FMOS
 Chef du service des Maladies Infectieuses du CHU du Point G de Bamako
 Président de la Société Malienne de Pathologie Infectieuse et Tropicale (SOMAPIT)
 Membre de la Société Africaine de Pathologie Infectieuse (SAPI)
 Directeur de publication du REMIM Journal malien des maladies infectieuses et de la
microbiologie
 Membre du collège Ouest Africain des Médecins (WACP) West African College of
Physicians

Cher Maître,

 Vous nous faites honneur en acceptant de diriger ce travail.


 En dehors de votre éloquence et de votre haute culture scientifique, la rigueur,
l’abnégation dans le travail, le sens de la responsabilité sont les secrets qui incarnent
votre réussite et votre maintien au plus haut niveau, faisant de vous un exemple. Votre
philosophie de la vie qui nous enseigne que la persévérance dans le travail est notre
raison de vivre et la clé de tout ce qui peut nous apporter le bonheur. Cet enseignement
sera notre cheval de bataille.
 Nous garderons en mémoire tous les conseils et savoirs acquis lors des séances de staff
enrichies par votre expérience, votre expertise et votre esprit de pédagogue.
 Recevez ici cher maître, toute notre gratitude et l’expression de notre plus profond
respect.

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LISTE DES SYMBOLES, SIGLES ET ABREVIATIONS

AES Accompagnement éducatif et social


ATS Antiseptiques
CHU Centre hospitalier universitaire
CLIN Comité de lutte contre les infections nosocomiales
CME Commission médical d’établissement
CSIO Commission des soins infirmiers obstétricaux
CTE Comité technique d’établissement
EPI Equipement de protection individuel
IAS Infection associée aux soins
IAS Infections associés aux soins
IN Infection nosocomiale
ISO Infection du site opératoire
IST Infection sexuellement transmissible
IV Intraveineuse
OMS Organisation mondiale de la santé
ORL Otorhinolaryngologie
PVP-I Povidone iodé
RAM Résistance aux antimicrobiens
SARM Staphylococcus résistant à la methicilline
SC Sous cutané
SENIC Study on the efficacy of nosocomial infection control
SF2H Société française d’hygiène hospitalière
SHA Solution hydro-alcooliques
SIDA Syndrome d’immunodéficience acquise
VIH Virus de l’immunodéficience humaine

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LISTE DES FIGURES


Figure 1 : Voie de colonisation des cathéters (22)....................................................................... 15
Figure 2 : Placement d’un cathéter (23)....................................................................................... 16
Figure 3 : Voies de colonisation des cathéters veineux centraux (24)......................................... 16
Figure 4: Antiseptiques et leur spectre d’activité (28) ................................................................. 22
Figure 5 : Technique de la désinfection par friction (30). ........................................................... 25
Figure 6 : Les 5 moments pour l’hygiène des mains (31). .......................................................... 26
Figure 7: Technique de lavage des mains (32). ........................................................................... 27
Figure 8 : Technique de retrait des gants stériles (8). .................................................................. 28
Figure 9 : Evaluation des connaissances des mesures de prévention des IN ............................... 44
Figure 10: Evaluation de l’application des mesures de prévention contre les IN........................ 47
Figure 11 : Evaluation des dispositifs mise en place pour la prévention des IN ......................... 52

LISTE DES TABLEAUX


Tableau I : Caractéristiques du personnel de santé .................................................................................... 42
Tableau II : Caractéristiques des malades et accompagnateurs ................................................................. 43
Tableau III : Niveau de connaissance sur les IN ....................................................................................... 45
Tableau IV: Niveau d’application des mesures de prévention contre les IN ............................................. 48
Tableau VI : Niveau des dispositifs mise en place pour prévenir les IN ................................................... 53
Tableau VII : Mode de gestion des déchets biomédicaux ......................................................................... 54

KOUMEDJINA Kossi Victor Thèse de doctorat en pharmacie 2018-2019 XIII


Evaluation de la connaissance et de l’application des mesures de prévention des infections nosocomiales dans le service
des maladies infectieuses du C.H.U. de Point G

KOUMEDJINA Kossi Victor Thèse de doctorat en pharmacie 2018-2019 XIV


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TABLE DES MATIERES


INTRODUCTION ........................................................................................................................................ 1
OBJECTIFS .................................................................................................................................................. 5
Objectif général ......................................................................................................................................... 5
Objectifs spécifiques ................................................................................................................................. 5
1. GENERALITES ................................................................................................................................... 7
1.1. Historique...................................................................................................................................... 7
1.2. Infections nosocomiales ................................................................................................................ 8
1.2.1. Définitions............................................................................................................................. 8
1.2.2. Mode de transmissions ........................................................................................................ 12
1.2.3. Germes responsables ........................................................................................................... 13
1.2.4. Localisation des infections nosocomiales ........................................................................... 17
1.2.5. Les facteurs de risque d’acquisition d’une infection nosocomiale ..................................... 18
1.3. Les mesures de prévention contre les infections nosocomiales .................................................. 19
1.3.1. Definitions........................................................................................................................... 19
1.3.2. Les techniques de prevention .............................................................................................. 22
2. METHODES ....................................................................................................................................... 34
2.1. Cadre d’étude .............................................................................................................................. 34
2.2. Type et période d’étude............................................................................................................... 36
2.3. Population d’étude ...................................................................................................................... 36
2.3.1. Critère d’inclusion............................................................................................................... 36
2.3.2. Critère de non inclusion ...................................................................................................... 36
2.4. Echantillonnage........................................................................................................................... 37
2.5. Outils et techniques de collecte des données .............................................................................. 37
2.5.1. Outils de collecte................................................................................................................. 37
2.5.2. Technique de collecte.......................................................................................................... 37
2.6. Analyses des données ................................................................................................................. 37
2.6.1. Attribution de score ............................................................................................................. 38
2.6.2. Appréciation, interprétation des scores. .............................................................................. 38
2.7. Considérations éthiques .............................................................................................................. 39
2.8. Chronogramme des activités ....................................................................................................... 40
Diagramme de GANTT des activités ...................................................................................................... 40
3. RESULTATS ...................................................................................................................................... 42

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des maladies infectieuses du C.H.U. de Point G

3.1. Caractéristiques générales des enquêtés...................................................................................... 42


3.1.1. Personnel de santé du service de maladies infectieuses ...................................................... 42
3.1.2. Répartition sociodémographique des techniciens de surface .............................................. 43
3.1.3. Répartition sociodémographique des malades et accompagnateurs.................................... 43
3.2. Résultat du niveau de connaissance des agents du service des maladies infectieuses ................ 44
3.2.1. Analyse des connaissances du personnel de santé sur les IN .............................................. 44
3.2.2. Analyses des connaissances des techniciens de surface...................................................... 47
3.3.Résultat du niveau d’application des mesures de prévention contre les infections
nosocomiales …………………………………………………………………………………………. 47
3.3.1.Analyse du niveau d’application des mesures de prévention par le personnel de santé ............ 47
3.3.2. Analyse du niveau d’application des mesures de prévention des IN par les techniciens de
surfaces 50
3.3.3. Analyse du niveau d’application des mesures de prévention contre les IN par les patients et
accompagnateurs ................................................................................................................................. 50
3.4. Résultats des dispositifs mise en place pour prévenir des IN ..................................................... 52
3.5. Résultat de la gestion des déchets biomédicaux ......................................................................... 54
3.6. Caractéristiques générales des enquêtés...................................................................................... 56
3.7. Les connaissances des agents de santé du service sur les IN ...................................................... 57
3.8. L’application des mesures de prévention contre les IN .............................................................. 59
3.9. Les dispositifs mis en place pour prévenir des IN ...................................................................... 62
3.10. La gestion des déchets biomédicaux ....................................................................................... 64
4. CONCLUSION ................................................................................................................................... 66
5. RECOMMANDATIONS.................................................................................................................... 68
6. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ............................................................................................ 70
7. ANNEXES .......................................................................................................................................... 75
7.1. Fiche d’enquête ........................................................................................................................... 75
7.2. Fiche signalétique ....................................................................................................................... 82

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Evaluation de la connaissance et de l’application des mesures de prévention des infections nosocomiales dans le service
des maladies infectieuses du C.H.U. de Point G

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Evaluation de la connaissance et de l’application des mesures de prévention des infections nosocomiales dans le service
des maladies infectieuses du C.H.U. de Point G

INTRODUCTION
Une infection nosocomiale peut être définie comme une infection acquise à l’hôpital ou dans un
établissement de santé par un patient admis pour une raison autre que cette infection (1). Pour
être considérée comme acquise dans l’établissement, elle ne doit être ni présente, ni en
incubation à l’admission du patient dans l’établissement. Un délai de 48 heures entre l’ad mission
et la survenue des symptômes infectieux est habituellement retenu. Ce délai est porté à 30 jours pour
les infections du site opératoire (ISO), et à un an après implantation de prothèse ou implant (2).
Cette définition inclut les infections contractées à l’hôpital mais qui se déclarent après la sortie
des patients et également les infections professionnelles parmi le personnel de l’établissement
(1).

Les infections nosocomiales sont connues dans le monde entier et touchent aussi bien les pays
développés que les pays en voie de développement. Les infections contractées en milieu médical
figurent parmi les causes majeures de décès et de morbidité accrue parmi les patients. Elles
représentent une charge importante pour le patient comme pour la santé publique. Une enquête
de prévalence réalisée par l’OMS dans 55 hôpitaux de 14 pays représentant quatre Régions OMS
(Europe, Méditerranée orientale, Asie du Sud-Est et Pacifique occidental) a montré qu’en
moyenne, 8,7 % des patients hospitalisés étaient touchés par une infection nosocomiale. Plus de
1,4 million de personnes dans le monde souffrent de complications infectieuses acquises à
l’hôpital. Les fréquences maximales ont été rapportées par l’OMS dans les hôpitaux des régions
de la Méditerranée orientale et de l’Asie du Sud-Est (11,8 % et 10,0 % respectivement), et la
prévalence atteignait 7,7 % en Europe et 9,0 % dans le Pacifique occidental (1).
En moyenne dans le monde un patient sur quatre en service de réanimation contracte une
infection pendant son séjour à l’hôpital. Selon les estimations cette proportion double dans les
pays en voie développement. Chaque année au moins 2 000 000 de patients aux Etats-Unis et
320 000 aux Royaume Uni contractent une ou plusieurs infections nosocomiales (3). Au Canada
entre 8 000 et 12 000 personnes en décèdent annuellement. Selon des projections réalisées en
2004, les hospitalisations prolongées et les soins additionnels dus aux infections nosocomiales
coûtaient environ 180 millions de dollars par année au système de santé et de services sociaux du
Québec (4). En France, le nombre estimé de patients victimes d’une infection associée aux soins

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varie entre 5% et 8% selon les modes de calculs et les années. Ce taux peut atteindre 13 à 14%
en service de réanimation. Le coût annuel est d’environ 6 milliards d’euros pour la communauté
(5).
Selon l’étude américaine Senic (Study on the Efficacy of Nosocomial Infection Control) réalisée
dans les années soixante-dix, le taux de létalité des infections nosocomiales serait de 3,6 %, dont
0,9 % conduiraient directement au décès et 2,7 % y contribueraient. Ainsi, on estime à 80 000
par an le nombre de décès attribuables à l’infection nosocomiale aux états- unis (6). Au Mexique,
les infections liées aux soins constituent la troisième cause de mortalité pour l’ensemble de la
population. Chaque jour 4 384 enfants meurent d’infection liées aux soins dans les pays en voies
développement (3).
En Afrique, la prévalence des infections nosocomiales varie entre 10 et 60% et celle-ci
représente la troisième cause de mortalité maternelle, la deuxième cause de mortalité néonatale
précoce, et la première cause de morbidité postopératoire. Cette prévalence est estimée à 10,9%
au Sénégal, 12% en Côte d’Ivoire, 10% au Bénin (7). Selon l’OMS la prévalence des infections
associées aux soins en Tunisie est de 17,8% ; au Maroc : 17,8% en Tanzanie : 14,8% et de 18,7%
au Mali (8). Une étude réalisée à l’hôpital du Point-G donnait une prévalence de 18,7% (9) et
une autre en 2014 donnait une prévalence de 8,3% dans le service des maladies infectieuses (10).

L’instauration des mesures de prévention diminuerait de façon considérable les flambés


d’infections nosocomiales et leurs coûts.
Parmi ces mesures, nous pouvons citer : les formations des professionnels de santé sur
l’application de l’hygiène en milieu hospitalier ; l’application des mesures d’hygiène
individuelles par les agents de santé ; l’application de l’hygiène des mains ; le nettoyage et
l’entretien du milieu de soins ; les rappels et les suivis de vaccination.
Une étude avait montré que la pratique de (lavage des mains) par les étudiants de Ignatz
Semmelweis au 19ème siècle a modifié radicalement le pronostic de l’infection puerpérale
(appelée en son temps « la fièvre des accouchées »), faisant chuter le taux de décès de 16 % à 3
% (11).
Pittet D. et son équipe, ont démontré que l’augmentation de 30 % de l’observance à l’hygiène
des mains était associée à une diminution de la prévalence des infections (de 16, 9% à 9, 9%) et

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du taux d’attaque des Staphylococus aureus résistants à la méthicilline –SARM (de 2,16 à 0,93
épisodes pour 10 000 journée-patients) (12).
Le Québec entend prendre toutes les mesures nécessaires afin de prévenir et contrôler non
seulement Clostridium difficile et Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM),
mais bien l’ensemble des infections nosocomiales (13).
En France, la création de Comités de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) a permis de
mettre en place un système pour l’amélioration de la formation en hygiène des professionnels de
santé (14).
Vu que les infections nosocomiales sont une cause majeure de mortalité et les coûts économiques
qu’elles entraînent sont considérables, nous avons initié cette étude pour évaluer les mesures de
prévention contre ces infections dans le service de maladies infectieuses du CHU de Point – G.

QUESTION DE RECHERCHE

Quels sont les niveaux de connaissance et d’application vis-à-vis des mesures de prévention des
IN au service des maladies infectieuses ?

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OBJECTIFS
Objectif général
Evaluer les mesures de prévention des infections nosocomiales dans le service de maladies
infectieuses du CHU de Point- G.
Objectifs spécifiques
a) Déterminer le niveau de connaissance des agents du service de maladies infectieuses en
matière de prévention des infections nosocomiales.
b) Déterminer le niveau d’application des mesures de prévention contre les infections
nosocomiales.
c) Identifier les dispositifs mis en place pour la prévention des infections nosocomiales.
d) Décrire le mécanisme de gestion des déchets biomédicaux au service des maladies
infectieuses.

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1. GENERALITES
1.1. Historique
En 1849, le Dictionnaire de médecine usuelle dirigé par le Docteur Beaude, aborde cette
thématique à la page 521. Il y décrit : « Nosocomial (path), adj, nosocomialis, de nosocomium,
hôpital ; qui a rapport aux hôpitaux » et donne l’épithète de nosocomiales aux fièvres et au
typhus contagieux qui se développaient alors dans l’encombrement des grands hôpitaux. La
cause dans cet ouvrage est clairement établie : « l’encombrement des hôpitaux et
consécutivement à la recrudescence miasmatique ».
Au XVIIIe siècle, l’Écossais John Pringle (1707-1782) réalisait déjà les premières observations
sur les « infections acquises à l’hôpital ». Il introduisit de grandes réformes sanitaires dans les
hôpitaux militaires.
De même, en 1788, dans son Mémoire sur les hôpitaux de Paris, le Dr Tenon se préoccupa, des «
fièvres des hôpitaux ». Il prônait, pour les combattre, la mise en place des mesures effectives et
pragmatiques d’hygiène hospitalière.
Le médecin obstétricien hongrois Ignatz Semmelweis est de loin celui qui révolutionna les
méthodes de lutte et d’action contre ce problème de santé publique non encore matérialisé (11).
Ce dernier instaura comme règle la « désodorisation » par une solution de chlorure de chaux.
Aussi, ses étudiants avaient pour obligation de se laver les mains, après chaque dissection avant
d’approcher les femmes enceintes.

Auparavant absente, cette pratique (lavage des mains) a modifié radicalement le pronostic de
l’infection puerpérale (appelée en son temps « la fièvre des accouchées »), faisant chuter le taux
de décès de 16 % à 3 % (12).

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1.2. Infections nosocomiales


1.2.1. Définitions
 L’infection Nosocomiale ou hospitalière
Du latin nosocomium : hôpital ; du grec nosos : maladie, komein : soigner), elle est définie selon
les recommandations du Comité du Conseil de l’Europe, en 1984, comme : “ Toute maladie
contractée à l’hôpital, due à des micro-organismes, cliniquement et/ou bactériologiquement
reconnaissables, qui affecte soit le malade du fait de son admission à l’hôpital ou des soins qu’il
y a reçus, en tant que patient hospitalisé ou en traitement ambulatoire, soit le personnel
hospitalier du fait de son activité, que les symptômes de la maladie apparaissent ou non, pendant
que l’intéressé se trouve à l’hôpital ”.
 Les infections iatrogènes
Les infections iatrogènes sont selon leur étymologie, celles qui sont provoquées par le médecin.
Leur cadre est ainsi, à la fois plus étroit et plus large :
o plus large, puisqu’il déborde l’hôpital et englobe tous les accidents infectieux
déterminés par la pratique médicale.
o plus étroit, parce que ne sont pas incluses les infections acquises à l’hôpital et non
imputables aux médecins et aux soignants, et les contaminations interhumaines ou liées
au milieu, comme le sont les épidémies de légionellose en relation avec une
climatisation défectueuse, ou une eau insuffisamment désinfectée ou stérilisée.
 Les infections communautaires
Ce sont des infections qui atteignent une population extra hospitalière mais qui peuvent ne se
révéler qu’à l’hôpital.
Sans qu’ils puissent être considérés comme formels, des délais sont retenus pour situer
l’infection nosocomiale par rapport à l’hospitalisation :
 L’infection nosocomiale est celle qui n’est présente, ni en période d’incubation lors de
l’entrée à l’hôpital, ni qui survient dans les 48 premières heures qui succèdent à
l’admission.
 En cas de plaie opératoire (même ponctiforme après piqûre), une infection sera reconnue
comme nosocomiale si elle survient dans les 30 jours qui suivent cette intervention. Ce
délai peut être porté jusqu’à un an en cas d’insertion d’une prothèse ou d’un implant.

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 Une infection constatée à l’entrée à l’hôpital et qui peut même être le motif de
l’hospitalisation n’est donc pas nosocomiale pour ce qui concerne cet établissement. Mais
cela n’exclut pas qu’elle le soit pour le centre de soins d’où vient le patient.

Le rapport de Jean-Claude PECHERE (généticien et microbiologiste à Genève), précise ce que


peut être une infection nosocomiale. Il rappelle ainsi le classement suivant :
 l’infection nosocomiale exogène, causée par les microbes de l’environnement, introduits
chez le malade, au moyen d’un vecteur animé ou inanimé, venant le plus souvent d’autres
malades.
 l’infection nosocomiale endogène, provenant du malade lui-même, chez lequel la voie
digestive (de la bouche à l’anus), la peau et le vagin, sont les réservoirs humains les plus
importants et à partir desquels l’infection se produit. Toutefois, selon l’origine des germes,
deux types d’infections nosocomiales peuvent être distingués :
 Les infections primaires, cas où les germes sont présents chez les malades, au moment
de leur admission (même s’ils sont des “ porteurs sains ”).
 Les infections secondaires, qui résultent d’une colonisation par les germes véritablement
hospitaliers (contamination principale au niveau de la peau et du tube digestif) et qui
peuvent aboutir à une infection déclarée après un acte de soins, le plus souvent invasif,
et/ou parce qu’il y a déficit immunitaire du sujet.
Certaines infections nosocomiales “sont directement liées à un acte réalisé pendant
l’hospitalisation (intervention chirurgicale, ponction, mise en place d’un cathéter veineux…),
d’autres surviennent simplement pendant l’hospitalisation chez des malades atteints d’affections
graves (séjour en réanimation) et/ou dont les défenses contre l’infection sont très affaiblies
(SIDA, maladies cancéreuses prolongées, chimiothérapies, corticothérapie au long cours…). Les
secondes, de loin les plus fréquentes, sont malheureusement infiniment plus difficiles à prévenir
que les premières, car elles sont plus liées à la gravité de la maladie qui amène le malade à
l’hôpital qu’à des fautes d’hygiène ou des défauts d’organisation. Elles sont souvent dites “
endogènes ”, car liées à la propre flore microbienne du patient ” (15).
L’infection nosocomiale est différente du simple portage bactérien qui peut intéresser tout être
humain. Il faut comprendre ce qu’est l’écologie entre les êtres humains et les êtres
microscopiques (bactéries, virus, champignons, parasites) et la place que prennent ainsi les
infections nosocomiales dans le milieu de vie des hommes.

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Le portage bactérien est fait de micro-organismes qui sont les uns saprophytes et inoffensifs, les
autres véritablement pathogènes, cause éventuelle d’une infection, et même parfois résistants ou
multi-résistants aux antibiotiques. Cela permet de comprendre que nombre de sujets en bonne
santé ou atteints d’une autre pathologie sont dits “porteurs sains” parce que leur peau ou leurs
muqueuses (rhino-pharynx, tube digestif, sphère génitale) sont le siège d’une colonisation
bactérienne, laquelle n’est nullement cause, chez eux, d’une infection en évolution. Ces porteurs
sains sont dangereux pour autrui et pour eux-mêmes éventuellement.
La population humaine d’un établissement de santé est faite de trois composantes :

 Les malades,
 Les soignants,
 Les visiteurs,

En matière d’infection nosocomiale, chacun en ce qui le concerne peut-être la victime d’une


contamination, comme un danger en ce domaine pour l’autre. Il peut être lui-même porteur d’une
infection déclarée. Il peut être aussi un porteur sain.
Ainsi, la simple poignée de main, geste de courtoisie, le baiser, geste d’affection, la parole
même, possible facteur d’aéro-contamination, deviennent aussi dangereux dans l’hôpital que
dans le transport en commun ou dans une salle de spectacle !
Le titre, infections nosocomiales, constitue un titre général qui ne fait pas la discrimination entre
malades, soignants et même visiteurs. Ceux-ci sont bien sûr les moins menacés : les soins ne les
concernent pas directement, mais l’environnement hospitalier peut les toucher (maladie du
légionnaire, maladies dites contagieuses). Ils peuvent aussi être le vecteur contaminant.
Le grand public et nombre de médecins sous entendent dans le titre infection nosocomiale, les
infections dont peuvent être victimes les malades hospitalisés.
Les soignants sont aussi concernés. Ils peuvent contracter une infection alors qu’ils sont à
l’hôpital. Tout ce qui est dit concernant les malades peut aussi leur être attribué.
Malheureusement encore, ces infections ne sont pas toutes reconnues comme maladie
professionnelle ou comme accident de travail.
Il faut pour cela se référer aux soignants victimes, dans le passé, par la tuberculose contractée à
l’occasion des soins aux phtisiques, par exemple ou, dans le présent, par le VIH. Le chapitre du
VIH est édifiant sur ce point : on pense aussitôt à l’infection nosocomiale qu’a été, en 1984-

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1985, la contamination des transfusés ou des hémophiles ; le chirurgien et les infirmiers


contaminés par accident d’exposition au sang. Certaines hépatites virales sont aussi à retenir !
(16).
 L’infection associée aux soins
L’infection associée aux soins (IAS) englobe tout événement infectieux en rapport plus ou moins
proche avec un processus, une structure, une démarche de soins, dans un sens très large. L’IAS
comprend l’infection nosocomiale, au sens de contractée dans un établissement de santé, et
couvre également les soins délivrés en dehors des établissements de santé.
Le critère principal définissant une IAS est constitué par la délivrance d’un acte ou d’une prise
en charge de soins (à visée diagnostique, thérapeutique, de dépistage ou de prévention primaire)
par un professionnel de santé ou le patient ou son entourage, encadrés par un professionnel de
santé. Aucune distinction n’est faite quant au lieu où est réalisée la prise en charge ou la
délivrance de soins. Les IAS concernent les patients, malades ou non, mais également les
professionnels de santé et les visiteurs (17).
 Infection
C’est la prolifération de germes avec présence de réactions immunologiques et/ou signes
cliniques.
 Colonisation
C’est la présence de germes sans réaction immunologique ou signe clinique. Un malade est
toujours colonisé avant d’être infecté mais un malade colonisé ne développera pas forcément une
infection (18).
 Santé
Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la santé ne consiste pas seulement en une
absence de maladie ou d’infirmité, mais « représente un état de bien-être physique, mental et
social». Cette définition véhicule donc une vision multidimensionnelle de l’homme dont
l’épanouissement dépend à la fois du corps, de l’esprit, de conditions de vie optimales et du
respect des droits fondamentaux de l’Homme (19).

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1.2.2. Mode de transmissions


Une infection peut être générée par :
 des micro-organismes provenant d'un environnement contaminé : l'infection est dite
exogène
 des germes hébergés par le patient : l'infection est dite endogène
 Les infections exogènes ou infections croisées :
La transmission des infections exogènes fait intervenir des sources de contamination ou réservoir
de germes. Ces réservoirs de germes sont représentés :
 par des éléments inanimés contaminés : objet, air, surface, aliments, etc....
 par des êtres humains : le personnel, les visiteurs et les malades eux-mêmes.
Il existe quatre modes de transmission exogène :
 Par contact
Il peut être direct de la source au patient, ou indirect par l’intermédiaire d’un “support” entre
la source et le patient (mains, objets…). La transmission manu-portée est prépondérante dans
ce mode d’infestation.
 Par gouttelette ou droplet (>5 μ)
Ce sont des sécrétions du rhino-pharynx ou du tractus respiratoire, la source est alors proche
du patient.
 Par voie aérienne par droplet nuclei (<5 μ)
Il s’agit de microorganismes sur support de poussière ou de cellules squameuses, la source peut
être distante du patient.
 Par dispositifs médicaux, produits biologiques, aliments
Dans ce cas il n’y a pas nécessité de multiplication des micro-organismes sur le support pour que
le risque de transmission existe.

 Infection endogène ou auto-infection


La flore résidente constitue une véritable barrière bactérienne renforçant les défenses
immunitaires de l'individu en le protégeant contre des germes potentiellement pathogènes.
L'hospitalisation entraîne une modification de la flore habituelle du patient au bout de 5 jours
d’hospitalisation. Certains gestes invasifs peuvent déplacer des germes d'un endroit où ils sont
inoffensifs vers un autre où ils se multiplient différemment et deviennent pathogènes (20)

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1.2.3. Germes responsables


Des agents pathogènes très divers peuvent être à l’origine d’infections nosocomiales. Les agents
infectieux varient selon les populations de patients et les types d’établissements de santé, d’un
établissement à l’autre et d’un pays à l’autre

1.2.3.1. Bactéries
Ce sont les plus courants des agents pathogènes responsables d’infections nosocomiales. On peut
distinguer :
● Les bactéries commensales présentes dans la flore normale : Elles jouent un rôle protecteur
significatif en empêchant la colonisation par des micro-organismes pathogènes. Certaines
bactéries commensales peuvent provoquer une infection si les défenses immunitaires de l’hôte
sont affaiblies. Par exemple, les staphylocoques cutanés coagulase-négatifs provoquent des
infections sur cathéter vasculaire et les Escherichia coli présentes dans l’intestin sont la cause la
plus courante d’infections urinaires.
● Les bactéries pathogènes ont une virulence plus élevée et provoquent des infections
(sporadiques ou épidémiques) quel que soit l’état immunitaire de l’hôte. Par exemple :
- Les bacilles anaérobies à Gram positif (par exemple Clostridium) provoquent la gangrène.
- Bactéries à Gram positif : Staphylococcus aureus (bactérie cutanée qui colonise la peau et le
nez du personnel hospitalier et des patients) provoque une grande variété d’infections
pulmonaires, osseuses, cardiaques et sanguines et résiste fréquemment aux antibiotiques. Les
streptocoques beta-hémolytiques sont également des agents pathogènes importants.
- Bactéries à Gram négatif : les entérobactéries (par exemple Escherichia coli, Klebsiella,
Proteus, Enterobacter, Serratia marcescens) peuvent coloniser certains sites lorsque les
défenses immunitaires de l’hôte sont affaiblies (site d’insertion d’un cathéter, d’une canule,
sonde urinaire) et provoquer des infections graves (infection du site opératoire, infection
pulmonaire, bactériémie, infection du péritoine). Elles peuvent également être hautement
résistantes.
- Les micro-organismes à Gram négatif comme Pseudomonas spp. sont souvent isolés dans
l’eau et les milieux humides. Ils peuvent coloniser les voies digestives des patients
hospitalisés.
- Plusieurs autres bactéries représentent un risque spécifiquement hospitalier. Par exemple, les
diverses espèces de Legionella peuvent provoquer des pneumopathies (sporadiques ou

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endémiques) par inhalation d’aérosols impliquant de l’eau contaminée (climatisation,


douches, aérosols a visée thérapeutique).

1.2.3.2. Virus
Il existe une possibilité de transmission nosocomiale pour de nombreux virus, notamment ceux
des hépatites B et C (transfusions, dialyse, injections, endoscopie), le virus respiratoire syncytial,
les rotavirus et les entérovirus (transmis par contact main bouche et par voie féco-orale).
D’autres virus comme le cytomégalovirus, le VIH, le virus Ebola, les virus grippaux, les virus de
l’herpès et le virus varicelle zona, sont également transmissibles.

1.2.3.3. Parasites et champignons


Certains parasites (par exemple Giardia lamblia) se transmettent facilement chez l’adulte et
l’enfant. De nombreux champignons et autres parasites sont des agents opportunistes et
provoquent des infections en cas de traitement antibiotique prolongé et d’immunodépression
sévère (Candida albicans, Aspergillus spp., Cryptococcus neoformans, Cryptosporidium). Ils
sont une cause majeure d’infection généralisée chez les patients immunodéprimés. La
contamination de l’environnement par des germes aéroportés comme Aspergillus spp. présent
dans les poussières et le sol est également préoccupante, en particulier lors de la construction
d’hôpitaux. Sarcoptes scabiei (agent de la gale) est un ectoparasite qui provoque régulièrement
des flambées épidémiques dans les établissements de santé (1).

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Figure 1 : Voie de colonisation des cathéters (22).

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Cathéter veineux
central
dans la sous-
clavière

Cathéter
périphérique

CCIP (cathéter central


inséré à la périphérie)

Figure 2 : Placement d’un cathéter (23)

Figure 3 : Voies de colonisation des cathéters veineux centraux (24).

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des maladies infectieuses du C.H.U. de Point G

1.2.4. Localisation des infections nosocomiales


 Infections urinaires
Ce sont les infections nosocomiales les plus courantes ; 80 % des infections sont liées à un
sondage vésical à demeure. Les infections urinaires sont associées à une plus faible morbidité
que les autres infections nosocomiales, mais peuvent dans certains cas provoquer une
bactériémie potentiellement mortelle. Ces infections sont habituellement définies selon des
critères microbiologiques : uroculture quantitative positive (≥105 micro-organismes/ml, avec au
maximum deux espèces microbiennes isolées). Les bactéries responsables proviennent de la flore
intestinale normale du patient, (Escherichia coli) ou de la flore acquise à l’hôpital (Klebsiella
multi résistantes).
 Infections du site opératoire
Les infections du site opératoire sont également fréquentes : leur incidence va de 0,5 % à 15%
selon le type d’intervention et l’état général du patient. Il s’agit d’un problème important qui
limite le bénéfice potentiel des interventions chirurgicales. L’impact sur les couts hospitaliers et
la durée du séjour postopératoire (3 à 20 jours de plus) est considérable.
 Pneumopathies nosocomiales
Les pneumopathies nosocomiales s’observent chez plusieurs catégories de patients,
principalement les patients sous ventilation artificielle dans les unités de soins intensifs, ou leur
taux atteint 3 % par jour. La pneumopathie associée à la ventilation assistée possède un taux de
létalité élevé, bien que le risque attribuable soit difficile à déterminer du fait de l’importance des
co-morbidités. Les microorganismes colonisent l’estomac, les voies respiratoires supérieures et
les bronches, et provoquent une infection pulmonaire (pneumopathie)
 Autres localisations des infections nosocomiales
Les infections décrites plus haut sont les quatre types les plus fréquents et les plus importants
d’infections nosocomiales, mais il existe de nombreux autres sites potentiels d’infection, par
exemple :
 Infections de la peau et des tissus mous : les plaies ouvertes (ulcérés, brûlures, escarres)
favorisent la colonisation bactérienne et peuvent conduire à une infection généralisée.
 La gastro-entérite est l’infection nosocomiale la plus fréquente chez l’enfant, avec un
rotavirus comme principal agent pathogène. Dans les pays développés, Clostridium difficile
est la cause principale des gastro-entérites nosocomiales chez l’adulte.

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 Sinusites, autres infections de la sphère ORL, infections de l’œil et de la conjonctive.


 Endométrite et autres infections de l’appareil génital après l’accouchement (1).

1.2.5. Les facteurs de risque d’acquisition d’une infection nosocomiale


 Facteurs liés aux agents microbiens
Pendant son séjour à l’hôpital, le patient est exposé à divers agents microbiens. Le contact avec
un micro-organisme ne signifie pas nécessairement que le patient développera une maladie
clinique, car d’autres facteurs influent sur la nature et la fréquence des infections nosocomiales.
La probabilité qu’une exposition conduise à la maladie dépend en partie des caractéristiques du
micro-organisme en cause, y compris sa résistance aux anti-infectieux, de sa virulence
intrinsèque et de la quantité de matériel infectieux (inoculum).
La plupart des infections actuellement contractées à l’hôpital sont dues à des micro-organismes
courants dans la population générale, ou ils ne produisent pas de maladie ou sous une forme plus
légère que chez les patients hospitalisés (Staphylococcus aureus, staphylocoques coagulase
négative, entérocoques, entérobactéries).
 Facteurs liés aux patients
Parmi les importants facteurs personnels qui entrent en jeu dans l’acquisition de l’infection
figurent l’âge, l’état immunitaire, les maladies sous-jacentes et les interventions diagnostiques et
thérapeutiques. Aux extrêmes de la vie – chez le nourrisson et la personne âgée – la résistance
aux infections est amoindrie.
Les patients atteints de maladies chroniques telles que tumeurs malignes, leucémie, diabète,
insuffisance rénale ou syndrome d’immunodéficience acquise (sida), sont plus vulnérables aux
infections opportunistes. Celles-ci sont dues à des agents normalement inoffensifs, comme ceux
qui font partie de la flore bactérienne humaine normale, mais qui peuvent devenir pathogènes
lorsque les défenses immunitaires sont affaiblies. Les médicaments immunosuppresseurs ou
l’irradiation peuvent abaisser la résistance aux infections. Les lésions de la peau ou des
muqueuses permettent aux micro-organismes d’échapper aux mécanismes naturels de défense ;
la malnutrition constitue également un risque.
De nombreuses techniques modernes utilisées à des fins diagnostiques ou thérapeutiques, telles
que biopsies, endoscopie, pose de cathéters, intubation/ ventilation et aspiration ainsi que les
interventions chirurgicales, augmentent le risque d’infection. Des objets ou substances

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contaminés peuvent être directement introduits dans les tissus, ou dans des sites normalement
stériles comme les voies urinaires et les voies respiratoires basses.
 Facteurs environnementaux
Les établissements de santé constituent un environnement dans lequel se trouvent rassemblées
des personnes infectées et des personnes chez lesquelles le risque d’infection est accru. Les
patients atteints d’infections ou porteurs de micro-organismes pathogènes, lorsqu’ils sont
hospitalisés, sont des sources potentielles d’infection pour les autres patients et pour le
personnel. Ceux qui contractent une infection à l’hôpital constituent à leur tour une source
d’infection. Les hôpitaux surpeuplés, les fréquents transferts de patients d’un service à l’autre et
la concentration, dans un même secteur, de patients hautement vulnérables à l’infection tels que
les nouveau-nés, les brûlés ou les patients en unités de soins intensifs, sont des facteurs qui
contribuent tous au développement d’infections nosocomiales. Les germes présents dans la flore
microbienne peuvent contaminer des objets, des dispositifs médicaux et des substances qui
entrent ensuite en contact avec des sites anatomiques vulnérables. De plus, de nouvelles
infections associées à des bactéries, par exemple des bactéries véhiculées par l’eau
(mycobactéries atypiques) et/ou à des virus ou des parasites sont régulièrement identifiées.
1.3. Les mesures de prévention contre les infections nosocomiales

1.3.1. Definitions

 Solutions Hydro-Alcooliques (SHA)


Les SHA sont des préparations contenant de l’alcool qui permettent d’inactiver et/ou de
supprimer la croissance de microorganismes lorsqu’appliquées sur les mains. Elles sont
disponibles sous différentes formes (solution liquide, gel, mousse) et peuvent contenir un ou
plusieurs types d’alcools. Au Canada, elles sont classées parmi les produits de santé naturels
lorsqu’elles contiennent certains ingrédients, dont l’éthanol (éthanol, alcool anhydre) dans un
spectre de 60 % à 80 % et l’isopropanol (alcool isopropylique, propan-2-ol) dans un spectre de
60 % à 70 %. Les autres types de nettoyants antiseptiques pour la peau sont classés parmi les
produits pharmaceutiques. Certaines SHA contiennent également d’autres ingrédients actifs tels
des excipients et des émollients. L’utilisation des SHA ne requiert pas d’eau, ni d’étape de
rinçage ou de séchage, ce qui facilite grandement la séquence de soins au travail et l’observance
des soignants à l’hygiène des mains.

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 Alcools
La majorité des SHA contiennent de l’éthanol, de l’isopropanol, du n-propanol ou une
combinaison de ces produits. Le pouvoir désinfectant de l’alcool découle de sa capacité à
dénaturer les protéines. De façon générale, les alcools ont une excellente activité antibactérienne
(Gram+ et Gram-), antimycobactérienne (tuberculose) et antifongique.
Toutefois, l’efficacité des alcools contre les virus est variable. Bien qu’ils soient très efficaces
contre la plupart des virus enveloppés (ex. : virus du groupe herpes, VIH), ils possèdent une
activité variable contre certains virus non-enveloppés (ex. : rotavirus, adénovirus, rhinovirus,
parvovirus) et certains virus enveloppés (ex. : virus de l’hépatite B et C). Cette activité réduite
contre certains virus est d’une importance critique lors de la sélection d’une SHA pour un centre
de soins. Par ailleurs, les alcools ne sont pas efficaces contre les spores bactériennes (ex. : les
spores de Clostridium difficile et de Bacillus anthracis) et contre les oocystes de protozoaires, et
n’ont pas d’activité résiduelle.
 Concentration dans l’Alcool
Il existe plusieurs façons d’exprimer le contenu en alcool d’une SHA. Les concentrations
peuvent être exprimées en pourcentage de volume (ml/100 ml ou % v/v), en pourcentage de
masse (g/100 g ou % p/p) ou en pourcentage de masse/volume (g/100 ml ou % p/v).
La concentration en alcool des SHA est habituellement exprimée en % v/v. Toutefois, le % v/v
n’est pas constant et est influencé par la température et la densité de l’alcool. Par exemple, une
solution à 70 % p/p équivaut à 76,8 % v/v lorsqu’elle est préparée à 15 °C, ou à 80,5 %
lorsqu’elle est préparée à 25 °C. Le pourcentage p/p, bien que moins souvent utilisé, n’est pas
influencé par de telles variables externes (25).
 Détergent
Produit dont la composition est spécialement étudiée pour le nettoyage selon un processus
mettant en œuvre les phénomènes de détergence. Un détergent comprend des composants
essentiels (agent de surfaces) et généralement des composants complémentaires (adjuvants…)
 Dispositif médical (DM)
Instrument, appareil, équipement, ou encore logiciel destiné, par son fabricant, à être utilisé chez
l’homme à des fins, notamment, de diagnostic, de prévention, de contrôle, de traitement,
d’atténuation d’une maladie ou d’une blessure. L’action principale d’un DM n’est pas obtenue

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par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, elle est


essentiellement mécanique (26).
 Décontamination
C'est le premier traitement à effectuer sur les objets et matériels souillés par des matières
organiques dans le but de diminuer la population des micro-organismes et de faciliter le
nettoyage ultérieur. La décontamination a également pour but de protéger le personnel lors de la
manipulation des instruments, elle permet aussi d'éviter la contamination de l'environnement.
(Guide pour la décontamination, le nettoyage et la stérilisation des instruments de chirurgie.).
 Désinfection
"Opération au résultat momentané permettant d'éliminer ou de tuer les micro-organismes et/ou
d'inactiver les virus indésirables portés par des milieux inertes contaminés, en fonction des
objectifs fixés. Le résultat de cette opération est limité aux micro-organismes et/ou virus présents
au moment de l'opération".
 Désinfectant
Produit ou procédé utilisé pour la désinfection ou la décontamination des matières inertes.
 Antisepsie
"Opération au résultat momentané permettant au niveau des tissus vivants, dans la limite de leur
tolérance, d'éliminer ou de tuer les micro-organismes et/ou d'inactiver les virus, en fonction des
objectifs fixés.
Le résultat de cette opération est limité aux micro-organismes et/ou virus présents au moment de
l'opération".
 Asepsie
"Ensemble des mesures propres à empêcher tout apport exogène de micro-organismes ou de
virus" (27).
 Antiseptique
Un produit destiné à détruire les microorganismes présents sur les tissus vivants (peau saine,
muqueuses, plaies) à usage exclusivement externe.

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 Spectre d’activé

Figure 4 : Antiseptique et leur spectre d’activité (28)

 Caractéristiques des antiseptiques :


- Pénétration meilleure sur peau propre
- Règle des 4 temps : Détersion ; rinçage ; séchage ; application de l’antiseptique et respect
du temps de contact
- Durée pendant laquelle l’ATS va continuer à être actif sans renouveler son application :
o Chlorhexidine : 1 à 4h
o PVP-I alcoolique : 3h
o Alcool : pas d’action rémanente (28).

1.3.2. Les techniques de prevention

 La Formation
La formation en Hygiène Hospitalière est un élément essentiel de la prévention des infections
nosocomiales et de la qualité des soins. Elle doit être individualisée de façon spécifique dans
chaque établissement. Elle prend en compte l'ensemble des aspects cliniques, microbiologiques
et épidémiologiques de ces infections, mais également l'organisation des soins, la maintenance
des équipements hospitaliers, la gestion de l'environnement, la protection des personnels. Elle est
offerte à l'ensemble des services et à l'ensemble des personnels, comme un élément indispensable
de formation continue. Elle constitue un indicateur de qualité et de sécurité.

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 La Surveillance
Chaque établissement de santé définit sa propre stratégie de surveillance des infections
nosocomiales en tenant compte des priorités nationales.
La politique ainsi définie doit obtenir l'adhésion de la commission ou conférence médicale
d'établissement et le soutien de la direction de l'établissement.
Le centre de surveillance en liaison avec la structure ou l'équipe opérationnelle d'hygiène
hospitalière, les modalités de cette surveillance :
o Services et patients concernés,
o Types d'infections sous surveillance et informations collectées,
o Modalités de collecte d'information (incidence, prévalence, personnels impliqués dans le
recueil),
o Règles pour la circulation de l'information et le respect de la confidentialité (déclaration à
la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés pour le traitement
d'informations nominatives).
Il est indispensable que la surveillance s'appuie sur une méthodologie validée
(définitions standardisées, méthode de recueil validée...) (29).
 Propreté de l'environnement
La propreté de l'environnement à l'hôpital est essentielle pour limiter les infections. Le choix des
agents désinfectants dépendra de nombreux facteurs et chaque établissement devrait posséder ses
propres politiques et procédures en la matière.
 Stérilisation/désinfection du matériel, des dispositifs et des instruments
Le matériel, les dispositifs et les instruments doivent être stérilisés/désinfectés correctement, en
respectant scrupuleusement les recommandations.
 Dispositifs médicaux « à usage unique »
Les dispositifs « à usage unique » sont conçus par les fabricants pour ne pas être réutilisés. Ainsi,
une seringue à usage unique ne devrait jamais être réutilisée car le risque d'infection est très
élevé. Les dispositifs d'injection stériles à usage unique incluent les seringues hypodermiques
stériles, les aiguilles hypodermiques stériles, les seringues autobloquantes destinées à la
vaccination, les seringues à usage général avec dispositif empêchant la réutilisation, et les
seringues à usage général avec dispositif de prévention des piqûres d'aiguille (seringues de
sécurité, par exemple).

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 Hygiène des mains


L'hygiène des mains est l'intervention la plus importante que chaque professionnel de santé peut
mettre en pratique en prévention des infections associées aux soins. Elle est donc indiquée
chaque fois qu'il y a un risque de transfert de micro-organismes de la peau ou d'une surface
inanimée vers une autre surface.
Les recommandations de la SF2H en France sont les suivantes :
Les données montrent que le respect par les professionnels de santé des recommandations en
matière de prévention et de lutte contre les infections et une durée d'hospitalisation des patients
réduite au minimum peuvent faire baisser les taux d'infections.

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Figure 5 : Technique de la désinfection par friction (30).


Il est fortement recommandé d’effectuer une friction hydro-alcoolique :
 Immédiatement avant tout contact direct avec un patient,
 Immédiatement avant tout soin propre ou tout acte invasif,
 Entre un soin contaminant et un soin propre ou un acte invasif chez un même patient,
 Après le dernier contact direct ou soin auprès d’un patient,
 Après contact avec l’environnement immédiat du patient,
 Après tout contact avec des liquides biologiques immédiatement après avoir retiré les
gants (à défaut, si pas d’usage de gants, après un lavage au savon doux),
 Avant d’enfiler des gants pour un soin,
 Immédiatement après le retrait des gants de soins
Friction ou lavage des mains ?
La friction des mains avec un gel ou une solution hydro-alcoolique est la méthode à privilégier
dans la plupart des situations cliniques courantes, car l'alcool agit plus rapidement que le savon
pour inactiver les micro-organismes, ses effets durent plus longtemps, et la procédure de friction
est plus rapide. En cas d'usage répété en milieux de soins, la sécheresse cutanée et la
desquamation sont moins sévères avec l'utilisation de bonnes formulations de produits hydro-
alcooliques. La friction des mains est réalisée facilement sur le lieu de soins car elle ne dépend
pas de la disponibilité d'eau propre et de savon. Le lavage des mains reste toutefois recommandé
dans certaines situations.

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Figure 6 : Les 5 moments pour l’hygiène des mains (31).

Les recommandations de l'OMS pour l'hygiène des mains au cours des soins sont :
 Avant de commencer une tâche clinique courante, retirer tout bijou des mains et des
poignets et recouvrir les coupures et abrasions de pansements étanches.
 Garder les ongles courts. Les ongles artificiels sont proscrits.
 Se laver les mains au savon et à l'eau lorsqu'elles sont visiblement sales ou souillées par
du sang ou d'autres liquides biologiques et après être allé aux toilettes.
 En cas d'exposition suspectée ou avérée à des agents pathogènes sporulés, notamment en
situation épidémique à Clostridium difficile, le lavage des mains au savon et à l'eau reste
la méthode à privilégier.
 La friction des mains avec un gel ou une solution hydro-alcoolique est la méthode de
choix pour la désinfection des mains en routine pour autant que ces dernières ne soient
pas visiblement souillées.
 Lorsqu'aucun produit hydro-alcoolique n'est disponible, se laver les mains au savon et à
l'eau

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Figure 7 : Technique de lavage des mains (32)

 Utilisation d'équipements de protection individuelle


Les équipements de protection individuelle (EPI) incluent les sur-blouses, les gants, les tabliers,
les lunettes de protection, les sur chaussures et les masques chirurgicaux
 Gants
Les comportements suivants sont recommandés dans la fiche d'information de l'OMS sur l'usage
des gants :
 Le port des gants ne se substitue pas à l'hygiène des mains par friction hydro-alcoolique
ou au lavage au savon et à l'eau.
 L'usage des gants est recommandé lorsqu'il paraît plus que probable que l'on aura un
contact avec du sang, d'autres liquides biologiques, une peau lésée, une muqueuse ou du
matériel potentiellement contaminé.

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15-17. Retourner le premier gant sur la main, avec les doigts de la main opposée, sans le retirer
complètement.
18. Procéder de même avec le second gant en le retournant sur les doigts partiellement dégantés de
la main opposée.
19. Dérouler entièrement le second gant sur la main, en englobant le premier gant, de façon à ce que
la peau des mains soit restée exclusivement en contact avec la surface interne des gants.
20. Jeter les gants.
21. Pratiquer l’hygiène des mains après le retrait des gants, selon l’indication qui s’applique

Figure 8 : Technique de retrait des gants stériles (8).

 Les gants doivent être retirés puis éliminés après un soin au patient. Une même paire de
gants ne doit pas être employée pour soigner plus d'un patient.
 Lors du port de gants, ceux-ci doivent être ôtés ou changés dans les situations suivantes :
lorsqu'au cours de soins dispensés à un même patient les mains passent d'un site corporel
contaminé à un autre site corporel sur le même patient (y compris lors de contact avec
une muqueuse, une peau lésée ou un dispositif médical) ou à l'environnement.
 La réutilisation des gants n'est pas recommandée. En cas de réutilisation des gants, il est
impératif d'adopter la méthode de décontamination et de recyclage la plus sûre possible.

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 Sur-blouses et masques chirurgicaux anti projections


Porter une sur-blouse permet d'éviter de contaminer sa tenue avec du sang, des liquides
biologiques et d'autres substances potentiellement infectieuses. D'après les recommandations, les
professionnels de santé devraient :
 Porter des tabliers jetables en plastique lorsqu'ils sont en contact étroit avec un patient,
du matériel ou des équipements ou en cas de risque de contamination ;
 Jeter les tabliers en plastique après chaque procédure. Les vêtements de protection non
jetables devraient être envoyés à la blanchisserie ;
 Porter des sur-blouses longues imperméables en cas de risque de projection importante
de sang, de liquides biologiques, sécrétions ou excrétas, hormis la transpiration ;
 Porter des masques chirurgicaux et des lunettes de protection en cas de risque de
projection de sang, de liquides biologiques, de sécrétions et/ou d'excrétas vers le visage
et les yeux.
 Utilisation et élimination sans danger des objets piquants ou tranchants
Les professionnels de santé devraient être conscients du problème majeur que constituent les
piqûres d'aiguille.
Pour éviter ce type de blessures, les pratiques suivantes sont recommandées :
 Limiter la manipulation des objets piquants ou tranchants au strict nécessaire ;
 Ne pas recapuchonner, tordre ou casser une aiguille après utilisation ;
 Jeter chaque aiguille directement dans un conteneur destiné aux objets piquants et
tranchants au point d'utilisation immédiatement après leur utilisation ;
 Ne pas surcharger le conteneur destiné aux objets piquants ou tranchants s'il est plein;
 Ne pas laisser de conteneur destiné aux objets piquants et tranchants à la portée des
enfants ;
 Pour limiter les risques d'exposition des professionnels chargés de l'élimination des
déchets, le conteneur destiné aux objets piquants et tranchants dans lequel sont collectées
les aiguilles au chevet des patients doit être placé dans un conditionnement sécurisé ;
 Toujours déclarer une blessure due à une aiguille conformément aux politiques locales
en vigueur (31) .
 Les questions à se poser lors du choix des antiseptiques
Il faut privilégier un antiseptique à base d’alcool

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Les avantages des antiseptiques alcooliques sont :


 Action antiseptique propre de l’alcool
 Rapidité de l’action de l’alcool en quelques secondes
 Fort indice de pénétration de l’alcool au niveau de la peau
 Pour les produits iodés :
- il augmente la concentration du diiode
- il augmente la pénétration du diiode
 Mais l’alcool s’évapore rapidement : intérêt de l’association à un antiseptique ayant une
action rémanente
 Les différents types d’antiseptiques
 Povidone iodée (PVP-I)
Les différentes formes : aqueuse, alcoolique, scrub, gynécologique, bain de bouche
• Indications
Détersion antiseptique de la peau saine, muqueuse, plaies (scrub)
Antisepsie de la peau saine (alcoolique)/lésée (aqueuse)/muqueuse (gynéco, bouche)
• Contre-indications
Nouveau-né< 1 mois
Allergie à un des constituants
De façon prolongée pendant 2ème et 3ème mois de grossesse
• Précautions d’emploi
Prudence chez l’enfant de 1 à 30 mois (rinçage)
Prudence lors de dysfonctionnements thyroïdiens
• Effets secondaires
Dysfonctionnement thyroïdien par surcharge iodée
(préma, grand brûlé)
Réaction d’hypersensibilité, eczéma

 Chlorhexidine
Les différentes formes : aqueuse, alcoolique, scrub, en association
• Indications
Détersion antiseptique de la peau (scrub), antisepsie peau saine (alcoolique), des plaies
(Biseptine®)

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• Contre-indications
Neurotoxique (cerveau, méninges, oreille moyenne et interne, œil si > 0,02%)
Cavités internes (lavage, irrigation) à cause des excipients
• Précautions d’emploi
Irritant pour les muqueuses si c> 0,02% (œil, muqueuse génitale)
• Effets secondaires
Allergie : eczéma, urticaires…

 Dérivés chlorés
• Indications
Antisepsie de la peau saine ou lésée et muqueuses
AES/Dakin
• Contre-indications/ précautions d’emploi
Aucune contre-indication
Conserver à l’abri de la lumière, air et chaleur
Utiliser sur peau nettoyée et rincée (inhibition par les matières organiques)
• Effets secondaires
Sensation de brûlures sur peau lésée.

 Ethanol 60 ou 70°
• Indications
Antisepsie de la peau saine avant injection IV ou SC, prélèvements sanguins
Pansements alcoolisés
En association : renforce le spectre d’activité et favorise le séchage
• Contre-indications et précautions d’emploi
Ne pas appliquer sur des muqueuses et les plaies
Ne pas utiliser avant de réaliser une glycémie capillaire (perturbe la glycémie)
Eviter l’application large sur la peau d’un nourrisson de –de 30 mois
• Effets secondaires
Si usage fréquent : possible irritation locale (sécheresse, desquamation) (27).

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 L’affichage dans les établissements sanitaires

Chaque établissement dispose d’un protocole d’hygiène des mains privilégiant la technique
d’hygiène des mains par friction avec les PHA.
Ce protocole doit être facilement accessible aux professionnels dans les différents services
l’EOH s’assure que les professionnels en aient pris connaissance.
Des affiches sont proposées aux équipes pour expliquer la technique, donner les indications et
inciter les soignants et les usagers à utiliser les PHA (33).

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2. METHODES
2.1. Cadre d’étude
L’étude s’est déroulée au service des maladies infectieuses du CHU de Point- G
Présentation du CHU de Point G
L’hôpital du Point G existe depuis le 15 Juin 1906. Il s’est constitué à partir d’un hôpital
militaire issu de la période coloniale. Il est érigé en établissement public à caractère
administrative (EPA) doté de la personnalité morale et de l’autonomie de gestion par la loi n°92-
023 du 05 octobre 1992. Conformément à la convention hospitalo-universitaire, il change de
statut et devient CHU (centre hospitalier universitaire).
Dirigé par un directeur général et assisté d’un directeur général adjoint, le CHU de Point G
comprend :
 Deux organes de gestion :
- le conseil d’administration ;
- le comité de direction ;
 Quatre organes consultatifs :
- La commission médicale d’établissement (CME) ;
- Le comité technique d’établissement (CTE) ;
- La commission des soins infirmiers et obstétricaux (CSIO) ;
- Le comité d’hygiène et de sécurité ;
L’organisation générale :
L’organisation générale du CHU du Point G se présente comme suit :
- L’administration générale

Elle est composée de :


 une direction ;
 une agence comptable ;
 un service d’audit interne ;
 un service de contrôle de gestion ;
 un service informatique ;
 un service social hospitalier
 un service de maintenance ;
 un service des ressources humaines ;

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des maladies infectieuses du C.H.U. de Point G

 un service financier ;
 une délégation du contrôle financier ;
 et un service des soins, d’hygiène et du SIH.
- Les Services de médecine et spécialités médicales :
Il s’agit des services de :
 Cardiologie ;
 Hématologie oncologie ;
 Maladies infectieuses ;
 Médecine interne ;
 Néphrologie ;
 Neurologie ;
 Pneumo-phtisiologie ;
 Psychiatrie ;
 Rhumatologie.
- Les services de chirurgie et spécialités chirurgicales :
 Anesthésie- réanimation et urgences ;
 Chirurgie générale viscérale et laparoscopie (A)
 Chirurgie cardio-vasculaire et endocrinologie (B)
 Gynéco-obstétrique ;
 Urologie.
- Les services du plateau technique :
Ils sont composés de :
 Laboratoire de biologie médicale et d’hygiène.
 Imagerie Médicale et Médecine nucléaire.
 Laboratoire d’anatomie et cytologie pathologiques ;
 Pharmacie hospitalière.
- Les service des maladies infectieuses
 Structure :
Ce service est abrité par un bâtiment à 02 niveaux :
- Au rez-de-chaussée, se trouvent 15 salles d’hospitalisation ; 2 salles de consultations ; une salle
pour l’hospitalisation du jour ; une salle d’accueil ; les bureaux: du major, des infirmiers, des

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médecins en spécialisation, des internes en médecine, des internes en pharmacie, des techniciens
de surfaces et un hall pour les patients et les accompagnants.
Le service a une capacité d’hospitalisation de 34 lits.
 Ressources humaines en 2019 :
Elles se répartissent en fonctionnaires contractuels et personnel d’appui.
 Douze (12) médecins :
 deux (2) professeurs de rang A ;
 un (1) psychologue ;
 des maîtres assistants
 des médecins en spécialisations
 Six (6) infirmiers :
 un (1) secrétaire
 trois (3) aides-soignants
 Six (6) garçons de salles
2.2. Type et période d’étude
Il s’agissait d’une étude descriptive transversale d’évaluation allant du 10 juin au 12 septembre
2019
2.3. Population d’étude
La population d’étude était composée du personnel médical du service, les techniciens de
surfaces ; les malades et leurs accompagnateurs.
2.3.1. Critère d’inclusion
Ont été inclus dans notre étude tout le personnel : médecins, infirmiers, faisant fonction
d’internes du service des maladies infectieuses ; les techniciens de surfaces du service des
maladies infectieuses ; les accompagnateurs qui étaient au chevet des malades et les malades
hospitalisés qui avaient la capacité de parler ou suivis dans le service des maladies infectieuses
du CHU de Point-G durant la période d’étude, ayant accepté de donner leur consentement écrit.
2.3.2. Critère de non inclusion
N’ont pas été inclus dans notre étude tout le personnel : médecins, infirmiers, faisant fonction
d’internes du service des maladies infectieuses ; les techniciens de surfaces du service des
maladies infectieuses ; les accompagnateurs de malade et les malades hospitalisés ou suivis dans
le service des maladies infectieuses du CHU de Point-G durant la période d’étude, n’ayant pas

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accepté de donner leur consentement écrit. Puis les médecins, faisant fonction d’interne,
techniciens de surfaces, les accompagnateurs de malade et les malades en dehors du service de
maladies infectieuse du CHU de Point-G

2.4. Echantillonnage
L’échantillon était exhaustif pour le personnel médical, les malades, accompagnateurs des
malades et également exhaustif pour les techniciens de surface.
Personnel médical : les médecins, les faisant fonctions d’internes, les infirmiers du service des
maladies infectieuses
Accompagnateurs de malades qui étaient au chevet des malades, qui donnaient les nourritures,
les médicaments ou qui aidaient les malades à se laver.
Les malades qui pouvaient répondre aux questionnaires.

2.5. Outils et techniques de collecte des données


2.5.1. Outils de collecte
La collecte des données était faite à l’aide de trois types de questionnaires adressées
respectivement aux : personnel médical, les techniciens de surface du service des maladies
infectieuses du CHU de Point- G, des malades et leurs accompagnateurs.
2.5.2. Technique de collecte
Les médecins, faisant fonctions d’internes, infirmiers avaient eux-mêmes remplies les
questionnaires qui leur étaient adressées. Nous avions récolté les données en posant directement
des questions aux techniciens de surfaces, aux accompagnateurs et aux malades.
2.6. Analyses des données
Les données ont été saisies sur Microsoft world 2016, Microsoft Excel 2016 et ont été analysées
sur logiciel SPSS 21. Les données bibliographiques ont été rédigé selon le style Vancouver à
l’aide du logiciel ZOTERO.
Pour évaluer le niveau de connaissance des mesures de prévention, le niveau d’application des
mesures de prévention et les dispositifs mis en place pour la prévention des IN, un score de 0 ou
1 correspondant respectivement aux réponses fausses ou vraies a été défini pour chaque variable.
Le total des scores a servi de base pour apprécier le niveau de connaissance des mesures de

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prévention le niveau d’application des mesures de prévention et les dispositifs mis en place pour
la prévention des IN.
2.6.1. Attribution de score
Pour le questionnaire du personnel médical :
- Un total de 19 points était accordé à 19 questions pour l’évaluation des connaissances en
matière de prévention des infections nosocomiales. Pour chaque question, la loi du tout
ou de rien était appliqué : les enquêtés qui avaient toutes les bonnes réponses d’une
question avaient un score de 1 et ceux qui n’avaient pas toutes les bonnes réponses
avaient un score de 0 pour la question.
- Un total de 15 points était accordé à 15 questions pour l’évaluation de l’application des
mesures de prévention des infections nosocomiales. La loi de tout ou de rien était
également appliqué. Un score de 1 pour une bonne réponse et un score de 0 pour une
mauvaise réponse.
- Un total de 9 points était accordé à 9questions pour l’évaluation des dispositifs mis en
place pour la prévention des infections. Un score de 1 point pour une bonne disposition
et un score de 0 pour une mauvaise disposition.
Pour le questionnaire des techniciens de surface :
- Un totale de 4 points était accordé à 4 questions pour l’évaluation de l’application des
mesures de prévention des infections nosocomiales.
Pour le questionnaire des accompagnateurs et les malades :
- Un score de 4 points était accordé à 4 questions pour l’évaluation de l’application des
mesures de prévention des IN.
2.6.2. Appréciation, interprétation des scores.
Pour le questionnaire du personnel médical :
- Sur les 19 questions pour l’évaluation des connaissances en matière de prévention des
IN ; les enquêté qui avaient une note :
Entre 9 et 13, avaient une connaissance moyenne ;
Inférieur à 9, avaient une mauvaise connaissance ;
Supérieur à 13, avaient une bonne connaissance.
- Sur les 15 questions pour l’évaluation des applications des mesures de préventions des
IN ; les enquêtés qui avaient une note :

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Entre 9 et 11, avaient une application moyenne ;


Inférieur à 9, avaient une application faible des mesures de prévention ;
Supérieur à 11, avaient une bonne application des mesures de prévention des IN.
- Sur les 9 questions pour l’évaluation des dispositions mis en place pour la prévention des
IN ; les enquêtés qui avaient une note :
Entre 5 et 6, les dispositions étaient moyennes ;
Inférieur à 5, les dispositions étaient mauvaises ;
Supérieur à 6, les dispositions étaient bonnes.
Pour les accompagnateurs et les malades
- Sur les 4 questions pour l’évaluation de l’application des mesures de prévention des IN ;
les enquêtés qui avaient une note :
Entre 0 et 2, le niveau d’application des mesures de prévention était faible ;
Une note de 3, le niveau d’application était moyen,
Une note de 4, le niveau était bonne.
2.7. Considérations éthiques
Les fiches d’enquête étaient anonymes. Seul le numéro des dossiers était utilisé par
l’investigateur pour la saisie et l’analyse des données. Ces données ont été utilisées uniquement
dans le seul but d’évaluer les mesures de prévention contre les infections nosocomiales. La
valeur scientifique de l’étude était la limitation voire la réduction du nombre des bactéries multi
résistantes et avait pour valeur sociale, le changement de comportement en matière d’hygiène :
des agents de santé, des malades et accompagnateurs de malade dans les hôpitaux

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2.8. Chronogramme des activités


Les activités se sont déroulés de Février en Décembre 2019
Diagramme de GANTT des activités

Activités Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Déc
2019 2019 2019 2019 2019 2019 2019 2019 2019 2019
Elaboration protocole
Conception base de données
Test base de données
Saisie des données
Nettoyage des données
Analyse des données
Rédaction de la thèse
Correction
Soutenance

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3. RESULTATS
Nous avons enquêté 80 individus au total : Le total du personnel médical était de 41 individus
soit 51,25% ; 4 techniciens de surface soit 5% ; 33 accompagnateurs soit 41,25% et 2 malades
soit 2,5%.

3.1. Caractéristiques générales des enquêtés

3.1.1. Personnel de santé du service de maladies infectieuses


Tableau I : Caractéristiques sociaux démographiques du personnel de santé

Variables Effectifs Pourcentages


Sexe
Masculin 27 65,9
Féminin 14 34,1
Qualification du personnel
Médecin 13 31,7
Infirmiers 6 14,6
Faisant Fonction d’Interne 13 31,7
Stagiaires (5ème année médecine) 6 14,6
6ème année médecine (rotateurs) 3 7,4
Durée d’exercice des enquêtés (ans)
0–3 25 61,0
4–6 1 2,4
≥7 15 36,6

Les hommes étaient plus représentés que les femmes avec un sex-ratio de 1,92. Les médecins et
les faisant fonction d’interne (FFI) étaient majoritaires en ce qui concerne le profil des enquêtés.
Les moins expérimentés dans la profession étaient plus représentés soit 61,0% des cas. Les
résultats sont présentés dans le tableau I.

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Evaluation de la connaissance et de l’application des mesures de prévention des infections nosocomiales dans le service
des maladies infectieuses du C.H.U. de Point G

3.1.2. Répartition sociodémographique des techniciens de surface


Tous les 4 techniciens de surfaces enquêtés étaient des hommes
3.1.3. Répartition sociodémographique des malades et accompagnateurs
.
Tableau II : Caractéristiques des malades et accompagnateurs

Variables Effectifs (n) Pourcentage (%)


Sexe
Masculin 10 28,6
Féminin 25 71,4
Type de personnes enquêtées
Malades 2 5,7
Accompagnateurs 33 94,3
Les femmes étaient plus représentées avec 71,4% et les accompagnateurs représentaient 94,3%
des enquêtés

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Evaluation de la connaissance et de l’application des mesures de prévention des infections nosocomiales dans le service
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3.2. Résultat du niveau de connaissance des agents du service des maladies


infectieuses
3.2.1. Analyse des connaissances du personnel de santé sur les IN

Bonne Faible
20% 22%

Moyen
58%

Figure 9 : Evaluation des connaissances des mesures de prévention des IN

L’analyse globale révèle que seulement un (1) enquêté sur cinq avait un bon niveau de
connaissance sur la prévention des infections nosocomiales.

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Evaluation de la connaissance et de l’application des mesures de prévention des infections nosocomiales dans le service
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Tableau III : Niveau de connaissance sur les IN

Variables Effectifs Pourcentages


(n) (%)
Définition de l’IN
Infection acquise à l’hôpital +48H (Score de 1) 27 65,9
Mauvaises réponses (Score de 0) 14 34,1
Mode de contamination
Manu portage 12 29,3
Matériel septique 14 34,1
Défaut d’asepsie 33 80,5
Bonnes réponses (Score de 1) 14 34,1
Fausses réponses (Score de 0) 27 65,9
Cinq germes fréquent dans les IN
Vrai (Score de 1) 10 24,4
Faux (Score de 0) 31 75,6
Facteurs favorisants la survenue des IN
Actes invasifs 14 34,1
Personnes âgées 12 29,3
Enfants moins de cinq ans 11 26,8
Terrain immunodéprimé 18 43,9
Durée d’hospitalisation 21 51,2
Le manque d’hygiène 27 65,9
Encombrement dans salles d’hospitalisation 11 26,8
Bonnes réponses (score de 1) 17 41,5
Mauvaises réponses (score de 0) 24 58,5
Principal mode de transmission croisée des germes
Main du personnel soignant en absence d’hygiène(S de 1) 23 56,1
Mauvaises réponses(S de 0) 18 43,9
Définition de friction des mains
Vrai (Score de 1) 32 78,0
Faux (Score de 0) 9 22,0
Se laver les mains après geste de friction des mains

Oui (Score de 1) 24 58,1


Non (Score de 0) 17 41,5
Moment de lavage des mains en milieu de soin
Avant de toucher un patient 22 53,7
Avant tout soin ou acte invasif 24 58,5
Après un risque d’exposition à un liquide biologique 17 41,5
Après avoir touché un patient 15 36,6
Après contact avec l’environnement du patient 6 14,6
Bonnes réponses (Score de 1) 3 7,3
Fausses réponses (Score de 0) 38 92,7
Pendant combien de temps lavez-vous les mains ?
40s - 60s (Score de 1) 13 31,7

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Autres (Score de 0) 28 68,3


Nécessité de se laver les mains avant de mettre les gants
Oui (Score de 1) 33 80,5
Non (Score de 0) 8 19,5
Nécessité de se lavez les mains après le retrait des gants
Oui (Score de 1) 40 97,6
Non (Score de 0) 1 2,4
Les différents types de lavage des mains
Vrai (Score de 1) 15 36,6
Faux (Score de 0) 26 63,4
Temps de friction des mains

20s – 30s (Score de 1) 6 87,8

Autres (Score de 0) 36 12,2

En quoi consiste l’isolement du malade ?

Vrai (Score de 1) 7 17,1

Faux (Score de 0) 34 82,9

Désinfectez-vous la zone avant d’introduire une sonde ou


un cathéter ?
Vrai (Score de 1) 36 87,8
Faux (Score de 0) 12 12,2
Moment de port des gants
Vrai (Score de 1) 8 19,5
Faux (Score de 0) 33 80,5
Nécessité de décontaminer les salles de consultations ?
Vrai (Score de 1) 36 87,8
Faux (Score de 0) 5 12,2
Nécessité de désinfecter les salles d’hospitalisation ?
Vrai (Score de 1) 34 82,9
Faux (Score de 0) 7 17,1

Plus de la moitié du personnel (65,9%) a pu définir une IN ; 65, 9% n’ont pas pu trouver les
modes de contamination d’une IN. Selon 80,5% du personnel, les défauts d’asepsie du matériel
de soin étaient le mode de contamination la plus fréquente. Les 75,6% ne pouvaient pas citer
cinq (5) germes rencontrés dans les IN. Parmi les professionnels de santé ; 58,5% ne pouvaient
pas donner les facteurs favorisants une IN ; 56,1% du personnel ont pu identifier le principal
mode de transmission croisée des germes entre patients au cours de leur hospitalisation.

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Seulement 7,3% du personnel de santé ont pu identifier les bons moments de lavage des mains
en milieu de soin ; juste 17,1% du personnel ont pu affirmer ceux en quoi consistait l’isolement
du malade. Parmi les personnels de santé seulement 19,5% ont trouvé les bons moments de
lavage des mains. Le tableau III illustre ces différents résultats.

3.2.2. Analyses des connaissances des techniciens de surface


Tous les techniciens de surface ont affirmé avoir une fois entendus parler des infections
nosocomiales.
3.3. Résultat du niveau d’application des mesures de prévention contre les infections
nosocomiales
3.3.1. Analyse du niveau d’application des mesures de prévention par le
personnel de santé

Bonne pratique
18%

Faible
44%

Moyen
38%

Figure 10: Evaluation de l’application des mesures de prévention des IN

Apres analyse globale, seulement 18% du personnel médical, avaient une bonne pratique des
mesures de préventions des infections nosocomiales.

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Tableau III: Niveau d’application des mesures de prévention contre les IN

Variables Effectifs Pourcentages(


(n) %)
Otez-vous les bijoux au début du service le matin ?
Oui (Score de 1) 21 51,2
Non (Score de 0) 20 48,8

Lavez-vous les mains en milieux de soins ?


Oui (Score de 1) 38 92,7
Non (Score de 0) 3 7,3
Comment lavez-vous les mains ?
Bien mouiller les mains 8 19,5
Savonnage des mains avec un savon ordinaire 33 80,5
Rinçage soigneux avec l’eau 9 21,9
Bonne technique (Score de 1) 25 61
Mauvaises techniques (Score de 0) 16 39
Faites-vous correctement la friction des mains ?
Vrai (Score de 1) 33 80,5
Faux (Score de 0) 8 19,5
Portez-vous des gants avant de placer les sondes ?
Vrai (Score de 1) 37 90,2
Faux (Score de 0) 4 2,8
Portez- vous des gants ?
Oui (Score de 1) 37 90,2
Non (Score de 0) 4 9,8
Rythme de changement des gants
En cas contact avec liquide biologique 10 24,4
Soin entre deux malades 30 73,2
Soin d’un site souillé à un site propre 6 14,6
En cas de déchirure du 1er gant 6 14,6
Bons moments après évaluation (Score de 1) 4 2,8
Mauvais moments après évaluation (Score de 0) 37 90,2
Rythme de changement de blouse
S’il y a souillure 16 39
Une fois par semaine 17 41,5
Toutes les 24h 7 17,1
Port de sur-blouse lors des soins
Vrai (Score de 1) 10 24,4
Faux (Score de 0) 31 75,6

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Port des bonnets lors des soins


Vrai (Score de 1) 7 17,1
Faux (Score de 0) 34 82,9
Port de bavettes lors des soins
Vrai (Score de 1) 28 68,3
Faux (Score de 0) 13 31,7
Encapuchonnez –vous les aiguilles ou objets tranchants
après utilisation
Oui (Score de 1) 20 48,8
Non (Score de 0) 21 51,2
Séparez-vous les déchets tranchants de déchets
ordinaires
Vrai (Score de 1) 33 80,5
Faux (Score de O) 8 19,5
Etes- vous vaccinés contre : Tétanos, hépatite B, rage
Vrai (Score de 1) 33 80,5
Faux (Score de 0) 8 19,5
Faites- vous une mise à jour des vaccins
Vrai (Score de 1) 15 36,6
Frai (Score de 0) 26 63,4
Donnez-vous des conseils aux malades sur l’hygiène ?
Vrai (Score de 1) 38 92,7
Faux (Score de 0) 3 7,3
Quel type d’hygiène conseillez- vous ?
Hygiène alimentaire 23 56,1
Hygiène corporelle et/ou buccodentaire 30 73,2
Entretien des lieux 18 43,9
Donnez- vous des informations aux malades sur les IN ?
Vrai (Score de 1) 33 80,5
Faux (Score de 0) 8 19,5

Parmi le personnel soignant 51,2% retiraient leurs bijoux au début du service ; 61%
connaissaient les bonnes méthodes de lavage des mains. Les 90,2% du personnel ont déclaré
porter des gants avant de placer les sondes ; 2,8% ont pu identifier les bons moments de
changement de gants. Les 24,4% ont déclaré porter des sur-blouses ; les 17,1% ont affirmé porter
des bonnets et 68,3 porter des bavettes. Parmi le personnel soignant 48,8 % ont déclaré
encapuchonner les aiguilles et objets tranchants après utilisation ; 80,5% ont déclaré avoir faits

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une vaccination, mais juste 36,6 ont affirmé qu’ils font une mise à jour. Le tableau III illustre ces
différents résultats

3.3.2. Analyse du niveau d’application des mesures de prévention des IN par les
techniciens de surfaces

Tous affirment porter des gants, bavettes, bref les équipements adéquats lors des nettoyages et
décontaminations des salles. Tous les techniciens de surfaces ont affirmé que les salles
d’hospitalisation étaient désinfectées uniquement après le décès des patients. Juste 75% des
techniciens de surface ont affirmé que le système de tri à la base était respecté.

3.3.3. Analyse du niveau d’application des mesures de prévention contre les IN


par les patients et accompagnateurs

Tableau V : Analyse des niveaux d’application des patients et accompagnateurs

Variables Effectifs (n) Pourcentages (%)


Lavage des mains avant de donner médicaments aux malades ?
Vrai 26 74,3
Faux 9 25,7
Partage des effets du malade avec d’autres dans la salle d’hospitalisation ?
Vrai 10 28,6
Faux 25 71,4
Conservation de la nourriture lors de l’hospitalisation
Sous le lit du malade 26 85,7
Dans une armoire dans la salle d'hospitalisation 7 5,7
Pas de conservation 33 5,7
Sur étagère 2 2,9
Occasion de port de gants
Lavage des draps 12 34,3
Vidange des poches à urine 11 31,4
Rinçage du malade 16 45,7
Lavage linge du malade 13 37,1

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Porte gants 27 77,1


Ne porte pas 8 22,9

Notre étude a révélé que 74,3% des accompagnateurs se lavaient les mains avant de donner les
médicaments à leurs malades ; Dans les salles d’hospitalisations, 28,6% des accompagnateurs
partageaient les effets du malade avec d’autres personnes. Le lieu de conservation de nourriture
qui était plus remarqué lors des hospitalisations était sous le lit, soit 85,7%. Cette étude a révélé
que 22,9% des accompagnateurs ne portaient pas de gants pour n’importe quelle occasion dans la
salle d’hospitalisation. Le tableau V illustre ces différents résultats.

L’évaluation a montré que les 100% des malades ou accompagnateurs avaient de mauvaises
pratiques.

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3.4. Résultats des dispositifs mise en place pour prévenir des IN

Bonne
10%

Moyen Faible
35% 55%

Figure 11 : Evaluation des dispositifs mise en place pour la prévention des IN

Après analyse globalement, 10% des dispositions mise en place pour la prévention des IN étaient
bonnes.

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Tableau IVI : Niveau des dispositifs mise en place pour prévenir les IN

Variables Effectifs(n) Pourcentages(%)


Approvisionnement en eau de robinet
Vrai (Score de 1) 25 61
Faux (Score de 0) 16 39
Rythme de changement des draps sur les tables de consultation
Vrai (Score de 1) 3 7,3
Faux (Score de 0 38 92,7
Les locaux du service sont- ils entretenus ?
Vrai (Score de 1) 23 56,1
Faux (Score de 0) 18 43,9
Disponibilité de SHA dans le service
Vrai (Score de 1) 9 22
Faux (Score de 0) 32 78
Affiche des techniques de friction des mains sur les lieux de soins
Vrai (Score de 1) 21 51,2
Faux (Score de 0) 20 48,8
Affiche de la promotion de l’hygiène des mains
Vrai (Score de 1) 30 73,2
Faux (Score de 0) 11 26,8
Disposition des poubelles faisant le tri des déchets
Vrai (Score de 1) 13 31,7
Faux (Score de 0) 28 68,3
Le système de tri à la source est-il appliqué ?
Vrai (Score de 1) 13 31,7
Faux (Score de 0) 28 68,3
Disposition des lavabos prêts à l’emploi
Vrai (Score de 1) 27 65,9
Faux (Score de 0) 14 34,1
Formation en Hygiène ces trois dernières années
Oui (Score de 1) 11 26,8
Non (Score de 0) 30 73,2

Les 61% du personnel de santé dans le service ont remarqué qu’il y avait permanemment de
l’eau dans le service mais quelques fois de manière discontinue.

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3.5. Résultat de la gestion des déchets biomédicaux du service


Tableau VI : Mode de gestion des déchets biomédicaux du service

Variables Effectif (n) Pourcentage


(%)
Mode de gestion déchets
Incinération 24 58,5
Enfouissement 1 2,4
Décontamination 2 4,9
Recyclage 2 4,9
Tri 2 4,9
Ne sait pas 10 24,4
Mécanisme de nettoyage des locaux du service
Une seule fois par jour 32 78
Deux fois par jours 2 4,9
En cas de pollution 5 12,2
Trois fois en 24h 2 4,9
Deux à trois fois par semaine 1 2,4
Une fois par mois 2 4,9

Les 58,5% du personnel de santé ont remarqué que les déchets étaient incinérés, et le mécanisme
de nettoyage des locaux du service le plus remarqué était une fois par jour, soit 78%. Le tableau
VII illustre ces différents résultats.

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DISCUSSION
C’était du 10 juin au 12 septembre 2019 que s’est déroulé une étude transversale ; descriptive
portant sur les mesures de prévention contre les infections nosocomiales dans l’enceinte du
service des maladies infectieuses du CHU de Point-G.
Notre étude avait pour objectif général l’évaluation des mesures de préventions contre infection
nosocomiales dans le service des maladies infectieuses du CHU de Point-G.
L’arduité et limite de l’étude :
La réticence de certains personnels de santé et de certains accompagnateurs à répondre aux
questionnaires, l’incomplétude des questionnaires par certains agents, l’indisponibilité du
personnel en déplacement et en congés, ont rendu notre étude ardue.

3.6. Caractéristiques générales des enquêtés


Parmi le personnel de santé, les hommes étaient plus représentés que les femmes avec un sex-
ratio de 1,92. Les médecins et les Faisant fonction d’interne (FFI) étaient majoritaires en ce qui
concerne le profil des enquêtés. Les moins expérimentés dans la profession étaient plus
représentés soit 61,0% des cas.
Tous les quatre techniciens de surfaces enquêtés étaient des hommes et parmi les malades et
accompagnateurs, les femmes étaient plus représentées avec 71,4% et les accompagnateurs
représentaient 94,3% des enquêtées

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3.7. Les connaissances des agents de santé du service sur les IN


Dans notre étude, nous avons trouvé que les 65,9% du personnel de santé connaissaient la
définition des infections nosocomiales, ce qui est supérieur aux 30,4% trouvé par Hein H. et al
en 2011 (34) puis largement supérieur aux 16,5% de BONI-CISSE C et al. en 2007 (35), ceci
pourrait s’expliquer par un nombre élevé de médecins et étudiants en médecine enquêtés dans
notre étude. Tous les techniciens de surfaces et 57,1% des visiteurs ont affirmé avoir une fois
entendus parler des IN.
Notre étude nous a révélé que 80,5% du personnel de santé déclarent le manque d’asepsie avant
les soins comme étant le mode contamination le plus fréquent dans le service. Ce résultat se
rapproche des 83,9% rapporté par Hein et al., en 2011 (34).

Les 56,1% du personnel de santé ont pu identifier les mains du personnel soignant en absence
d’hygiène comme étant le principal mode de transmission croisée des germes entre les patients
dans un établissement de soins ; qui sont supérieurs aux 44,4% retrouvé par Hien et al., en 2011
(34).

Les principaux facteurs qui augmentent le risque de contamination des IN étaient connus
seulement de 41,5%(17/41) ; qui étaient supérieurs au 21,43% de Hien et al., en 2011 (34).

Dans notre étude, seulement 7,3% du personnel de santé connaissaient les bons moments de
lavage des mains, ce pourcentage est très inférieur au 76,8% retrouvé par Hien et al., (34) ; puis
68,7% retrouvés par Sacko et al., en (36). Cela pourrait s’expliquer par la méthodologie utilisée
dans notre étude qui n’accorde pas un score de 1 aux enquêtés n’ayant pas trouvé l’intervalle de
temps adéquat.

Dans notre étude, 64,3% du personnel de santé ne connaissaient pas les différents types de
lavage des mains. Hien et al., avaient trouvé un taux de 100% dans la leur en 2011 (34). Cela
pourrait s’expliquer par le faible taux de 3,6% de médecins.

C’était 80,5% du personnel de santé, qui ont affirmé qu’il est nécessaire de se laver les mains
avant de porter les gants. Hien et al., avaient trouvé 90,7% (34).

Les 90,6% du personnel ont affirmé qu’il est nécessaire de se laver les mains après retrait des
gants. Ce résultat approche celui de Hien et al., (34) et de celui de Boni-Cisse et al., en 2007 qui
avaient respectivement trouvés 90,7 et 88,1% (35).

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Le niveau de connaissance général était de 20% dans notre étude. Ce résultat est largement
inférieur au 93% retrouvé par Alrubaiee et al., en 2019 (37) . Cela pourrait s’expliquer d’une part
par la méthodologie de la loi de tout ou de rien que nous avions utilisée pour l’évaluation ; et
d’autre part par le manque de formations du personnel de médical. Dans les écoles de formation
de base des professionnels de santé, il n’existe pas de modules spécifiques sur les infections
associées aux soins et à leur prévention.

Tous les techniciens ont affirmé avoir une fois entendus parler des infections nosocomiales

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3.8. L’application des mesures de prévention contre les IN


Notre étude nous a révélé que seulement 51,2% du personnel soignant retiraient leurs bijoux au
début du service. L’étude de Cissé et al., en 2014 avait révélé que seulement 37,5% du personnel
soignant retiraient leurs bijoux (38). Ceci pourrait s’expliquer par une ignorance du risque de
contamination par certains germes, du personnel soignant. Ce genre de pratique étant fatale pour
les soignants puisque lors des différents soins prodigués aux patients, des germes pourraient être
emportés par leurs bagues. Ce qui faciliterait l’auto-contamination d’un côté et la contamination
d’autres personnes en dehors de l’hôpital et d’autre part la contamination d’autres malades à qui
ils pourraient prodiguer des soins.
Les 92,7% du personnel ont déclaré laver régulièrement les mains dans notre étude. Hein et al.,
ont eu en 2011 un pourcentage de 21,1% (34).
Dans notre étude, 80,5% du personnel ont déclaré faire correctement la friction des mains ; celle
de Hien et al., était de 5,6% (34). Ce résultat était très inférieur au notre, pourrait s’expliquer par
la méthodologie utilisée et le fait que notre lieu d’étude était considéré comme étant un lieu à
haut risque d’infection.
Dans notre étude 90,2% du personnel de santé ont déclaré qu’ils portaient régulièrement des
gants avant de placer les sondes. Notre résultat se rapproche de celui de Sacko Y et al qui
trouvaient un taux de 90% (36) ; de celle de Hien et al., en 2011 qui trouvaient 90,7% du
personnel soignant qui ont déclaré porter des gants lors des soins. Cissé et al., en 2014 qui
trouvaient dans leur étude que 89,1% des agents de santé portaient régulièrement les gants (38).
Seulement 14,6% du personnel de santé ont déclaré changer de gants en cas de déchirure du
premier gant et 73,2% autres personnels ont déclaré qu’ils changeaient de gant lors des soins
entre deux malades dans notre étude. Ces résultats sont inférieurs à ceux de Cissé et al., en 2014
qui ont trouvés 96,2% de personnel changeant de gant après déchirure et 84,9% pour le
personnel changeant de gant lors des soins entre deux malades (38). Cela pourrait s’expliquer par
une négligence du personnel, vu que le service des maladies infectieuses est un service à haut
risque d’infection et par ailleurs une ignorance des bonnes pratiques.
Seulement 2,8% du personnel de santé dans notre étude ont déclaré changer les gants aux bons
moments lors des soins. Un tel pourcentage augmenterait le risque de contamination des malades
entres eux, vu que le service est un lieu de haut niveau de contamination des infections.

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Dans notre étude, nous avons observé que tous les agents de santé dans le service portaient des
blouses ; parmi eux 39% ont déclaré changé de blouse en cas de souillure, 41,5% ont déclaré
changé de bouse une fois par semaine.84,2% ont déclaré porté des blouses dans l’étude de Hein
H et al, quant à l’étude de Sacko et al., 98% du personnel de santé ont affirmé porter des blouses.
Dans l’étude de Cissé et al., 32,1% du personnel de santé changeaient de blouse une fois par
semaine (38).
Les 24,4% de personnel de santé ont déclaré porté des sur-blouses.
Les 17,1% ont déclaré porter des bonnets lors des soins dans notre étude. Ce résultat est inférieur
à celui de Cissé et al., en 2014 qui ont eu un taux de 33,9% du personnel qui ont déclaré porter
des bonnets (38). Cela pourrait s’expliquer par le très peu d’opérations chirurgicales dans notre
lieu d’étude, alors que la leur s’est effectuée dans plusieurs services d’un hôpital.
Les 68,8% du personnel ont déclaré porté des bavettes lors des soins dans notre étude. Cissé et
al., en 2014 ont eu un taux 60,7% (38). Nos résultats sont légèrement supérieurs aux leurs ; dû au
fait que notre lieu d’étude est un service à haut risque d’infection aéroportée.
Il ressort de cette étude que 48,8% du personnel soignant recapuchonnent les aiguilles ou objets
tranchants après utilisation, taux inférieur à celui trouvé par Cissé et al., en 2014 (38), s’élevant
61,4%.
Notre étude avait retenu 80,5% du personnel qui ont déclaré faire le tri des déchets biomédicaux,
taux supérieur à celui de Cissé et al., en 2014 (38) , s’élevant à 71,4%.
Les 80,5% du personnel de santé dans notre étude ont déclaré avoir été vaccinés contre au moins
l’un des trois infections plus fréquentes dans le service. 58,9% du personnel de santé étaient
vaccinés contre l’hépatite B dans l’étude de Cissé et al., en 2014 (38).
Dans notre étude 92,7% du personnel soignant affirment donner des conseils en hygiène aux
malades et accompagnateurs. Cissé et al., en 2014 ont eu un taux de 78,6% (38), ce taux étant
inférieur à celui de notre étude. Cela pourrait s’expliquer par la fragilité des patients admis dans
le service de notre étude, puisque la plupart de ces patients étaient immunodéprimés et le manque
d’hygiène pourrait les exposer à des infections opportunistes. Et le conseil le plus prodigué dans
notre étude était sur l’hygiène corporelle et/ou buccodentaire, soit 73,2%. Cissé et al., ont trouvé
dans la leur que le même type de conseil était le plus prodigué avec un taux de 71,4% (38).
Il ressort de cette étude que seulement 18% du personnel de santé avaient une bonne application
des mesures de prévention des infections nosocomiales. Alrubaiee et al., trouvaient 90% de

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bonnes pratiques dans la leur (37). Ce faible taux d’agent de santé appliquant les bonnes mesures
de prévention des IN est dû au manque de formation puisque 73,2% du personnel soignant ont
déclaré ne pas avoir suivi une formation en hygiène ces trois dernières années.
Tous les techniciens de surface affirment porter des gants, bavettes, bref les équipements
adéquats lors des nettoyages et décontaminations des salles. Tous les techniciens de surfaces ont
affirmé que les salles d’hospitalisation étaient désinfectées uniquement après le décès des
patients. Juste 75% des techniciens de surface ont affirmé que le système de tri à la base était
respecté.
Notre étude a révélé que 74,3% des accompagnateurs se lavaient les mains avant de donner les
médicaments à leurs malades ; Dans les salles d’hospitalisations, 28,6% des accompagnateurs
partageaient les effets du malade avec d’autres personnes. Le lieu de conservation de nourriture
qui était plus remarqué lors des hospitalisations était sous le lit, soit 85,7%. Cette étude a révélé
que 22,9% des accompagnants ne portaient pas de gants pour n’importe quelle occasion dans la
salle d’hospitalisation.
L’évaluation a montré que les 100% des malades ou accompagnateurs avaient de mauvaises
pratiques, ce qui pourrait s’expliquer par un manque d’information.

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3.9. Les dispositifs mis en place pour prévenir des IN


Il n’existe pas de dispositions spéciales de lutte contre les IN. Car il n’existe pas de service
d’hygiène organisé et actif.
Il ressort de notre étude que 61% du personnel de santé ont remarqué que l’eau de robinet était
permanente dans le service, mais quelques fois de manière discontinue. Ceci pourrait s’expliquer
par les coupures d’eau intempestives durant les périodes de saisons sèche, où l’eau est une
denrée très rare au Point-G. Ces coupures d’eau occasionneraient des moments de non lavage des
mains après n’importe quel geste que ce soit ; ce qui augmenterait les risques de transmission de
germes.
Les 92,7% du personnel soignant ont déclaré que les draps sur les tables de consultations et
48,8% du personnel ont affirmé qu’il n’y avait même pas de drap sur les tables de consultation.
Ce résultat prouve que même lors d’une simple consultation, certains patients qui passent sur les
tables de consultations sont exposés à des contaminations par d’autres patients.
Notre étude révèle que seulement 56,1% du personnel de santé ont remarqué que les locaux du
service étaient entretenus. Cela peut s’expliquer par un dysfonctionnement d’entretien dans le
service, ou une irrégularité dans l’entretien des locaux du service.
Lors de notre étude, seulement 22% du personnel de santé avait remarqué la disponibilité des
solutions hydro-alcoolique. Ceci pourrait s’expliquer par les ruptures de longues durées des
SHA. Ces ruptures étant des risques élevés de transmission, vu qu’au même moment qu’il y avait
rupture de SHA, il y avait également rupture d’eau potable.
Notre étude a révélé que seulement 51,2% du personnel soignant avait remarqué d’affiches des
techniques des mains sur les lieux de soins, dans les salles d’hospitalisations. Et 73,2% du
personnel soignant ont déclaré avoir vu d’affiches de la promotion d’hygiène des mains dans le
service. Ceci pourrait s’expliquer par la présence de ces affiches seulement à certains bureaux
seulement ; chose qui est très insuffisant vu le risque de contamination dans ce service.
Dans notre étude seulement 31,7% du personnel soignant ont remarqué la disposition des
poubelles faisant le tri des déchets ; et seulement 31,7% du personnel ont déclaré que le système
de tri des déchets était appliqué.
Pour 65,9% de personnel soignant enquêtés, le service avait des lavabos prêts à l’emploi.
Dans notre étude seulement 26,8% du personnel soignant ont déclaré avoir reçu une formation
sur l’hygiène en milieu hospitalier ces trois dernières années. Seulement 17,9% du personnel

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soignant ont reçu une formation en hygiène dans l’étude Cissé et al., en 2014 (38). Ce très faible
taux de personnel soignant ayant reçu une formation en hygiène pourrait expliquer un
pourcentage aussi faible de connaissance et de pratique pour la prévention des infections
nosocomiales dans le service.

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3.10. La gestion des déchets biomédicaux


Une bonne gestion des déchets biomédicaux exige des équipements et une infrastructure de base,
de même qu’une logistique appropriée et suffisamment de consommables.
Pendant notre période d’étude, seuls les bottes, les gants, les poubelles, les balaies, les
serpillières et les seaux d’eau étaient disponibles.
Les 58,5% du personnel de santé ont remarqué que les déchets étaient incinérés et le mécanisme
de nettoyage des locaux était le plus souvent fait une fois par jour, soit une remarque faite par
78% du personnel soignant.
Il n’existe pas de médecin hygiéniste au sein du service, à plus forte raison un comité de lutte
contre les IN au vrai sens du terme.

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4. CONCLUSION
Les médecins et faisant fonction d’interne représentaient la majeure partie de nos enquêtés
(31,7%) avec une faible expérience professionnelle de moins de trois ans, soit 61% des enquêtés.
La majorité des agents de santé (65,9%) ont donné une bonne définition des infections
nosocomiales.
Seulement 20% du personnel de santé avaient une bonne connaissance des mesures de
prévention des infections nosocomiales ; tous les techniciens de surface avaient une fois
entendus parler des IN.
Les 18% du personnel de santé avaient une bonne application des mesures de prévention des IN
et seulement les 10% des dispositifs mis en place dans le service pour la prévention des IN
étaient bonnes.
Ces résultats reflètent le manque de formation en hygiène dans le service, le manque
d’hygiéniste et le manque de centre de contrôle des infections nosocomiales dans le service voire
l’hôpital.

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5. RECOMMANDATIONS

Au terme de cette étude, quelques recommandations s’avèrent nécessaires et ceux dans l’optique
d’apporter quelques idées pour pallier différents problèmes rencontrés :
 Au ministère de la santé et des affaires sociales
 Élaborer un plan d’action nationale de surveillance et de prévention des infections
nosocomiales.
 Instaurer une formation régulière des agents de santé sur les mesures de préventions contre
les infections nosocomiales.
 Organiser les visites et les inspections régulières des hôpitaux et centres de santé pour
vérifier l’application des mesures de prévention des IN.
 Adopter des mesures de sanction aussi bien que de récompense quant à l’application des
mesures d’hygiène au niveau des structures de santé.
 Au service de maladies infectieuses
 Promouvoir la mise en place d’une hygiène dans le service.
 Fournir les caractéristiques essentielles pour l'équipement de postes de lavage des mains
(matériel, produits, eau).
 Mettre en place dans le service, un système de réapprovisionnement continuel : de l’eau, des
antiseptiques, SHA pour une hygiène des mains efficace.
 Doter le service en matériels et équipements pour une bonne gestion des déchets
biomédicaux
 Mettre des affiches de l’hygiène des mains sur les lieux de soins et dans toutes les salles du
service
 Aux prestataires de santé
 Étudier la littérature sur les maladies infectieuses afin d’obtenir d’information concernant
l’exposition, la transmission, la prévention et la lutte contre les IN.
 Appliquer rigoureusement les règles d’hygiène, gage de votre protection individuelle et
collective contre les IN ;
 Etre à jour dans la vaccination contre l’hépatite B, le tétanos ; la rage ; la tuberculose.

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26. Berthelot P, Baron R, Boulestreau H, Chaize P, Croze B, Karnycheff F. Guide pour le choix
des désinfectants Produits de désinfection chimique pour les dispositifs médicaux, les sols
et les surfaces [Internet]. 2105. 110 p. (6; vol. 22). Disponible sur: www.hygienes.net

27. Billast N, Duffet A-M, Dumartin C, Feldman P, Fossé F, Pourrier C, et al. Les antiseptiques
et les désinfectants [Internet]. C.CLIN Paris-Nord; 2000. 85 p. Disponible sur: http
://www.ccr.jussieu.fr/ccli

28. Beclin E. Utilisation des antiseptiques en EMS. mai 2016 ; Berthune [Internet]. Disponible
sur: https://docplayer.fr/28556088-Utilisation-des-antiseptiques-en-ems-dr-elodie-
beclin.html

29. Le comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN). 100 recommandations pour
la surveillance et la prévention des infections nosocomiales [Internet]. Décret n° 88-657 du
6 mai 1988; 1999. Disponible sur: www.qualite-securite-soins.fr › app › 100-
recommandations-prevention-IN

30. Organisation mondiale de la santé. Hygiène des mains: pourquoi, comment et quand
[Internet]. 2009. Disponible sur: https://www.who.int/gpsc/5may/tools/hand-hygiene_why-
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31. Organisation mondiale de la Santé, Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits
des femmes, France. Guide pédagogique de l’OMS pour la sécurité des patients [Internet].
Organisation mondiale de la santé. 2015. 270 p. Disponible sur:
http://www.who.int/about/licensing/en/index.html

32. Makhlouf F. Etude de l’impact de l’hygiène des mains sur l’incidence des infections du site
opératoire au niveau des services de chirurgie du CHU Bab El Oued [Thèse]. Sciences
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33. Badrikian L, Baud O, Besson M, De Larouziere S, Declamp E, Goutaland R, et al. Réflexe


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34. Hein H, Dabo M, Ouedraogo L, Konfé S, Sanou D. Connaissance et pratique des


professionnels de santé sur le risque infectieux associées aux soins: étude dans l’hôpital de
district au Burkina Faso[Thèse]. Medecine: Ziniaré; 2011. 226p.

35. Boni-Cisse C, Faye Kette H, Timite-Konam M, Meite S. Evaluation du niveau de


connaissance et des attitudes pratiques concernant les infections nosocomiales au centre
hospitalier universitaire de Yopougon au cours de l’année 2006. Bio-Africa [En ligne].
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36. Sacko Y. Attitude et connaissance des prestataires de santé au Mali faces aux infections
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KOUMEDJINA Kossi Victor Thèse de doctorat en pharmacie 2018-2019 72


Evaluation de la connaissance et de l’application des mesures de prévention des infections nosocomiales dans le service
des maladies infectieuses du C.H.U. de Point G

38. Cisse MAO. Evaluation des mesures de prévention des infections nosocomiales au CHU
KATI. [Thèse].Medecine: Bamako; 2014. 124p.

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Evaluation de la connaissance et de l’application des mesures de prévention des infections nosocomiales dans le service
des maladies infectieuses du C.H.U. de Point G

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7. ANNEXES
7.1. Fiche d’enquête
FICHE D’ENQUETE POUR LE PERSONNEL MEDICAL
Numéro /……../
I. Date de remplissage : ………………. / …….. / ……… / 2019
II. Durer d’exercice dans la profession ? 1) 0 à 3ans 2) 3 à 6ans 3) plus de 6 ans
III. Qualification : /………/ 1) Médecin 2) Infirmier/ère 3) FFI (Faisant fonction d’interne)
4) Auxiliaire 6) Stagiaire 7) Rotateur 8) Autres
IV. Sexe : /………… / 1) Masculin 2) Féminin
A. Les connaissances générales en matière de prévention des infections
nosocomiales
I. Définition d’une infection nosocomiale / …............. / 1) Infection acquise à l’hôpital après
24h 2) Infection acquise à l’hôpital en mois de 24h 3) Infection acquise à l’hôpital après
au moins + 48h 4) Autres à préciser ……………………………………….. 5)NSP
II. Avez-vous suivi une formation en hygiène des soins ces trois dernières années ? /…… / 1)
Oui 2) Non
III. Comment le malade attrape- t-il une infection nosocomiale ? /……. .. / 1) Manuportage 2)
Matériel septique 3) Défaut d’asepsie 4) Autre à préciser……………………….... 5) NSP
IV. Citez 5 germes fréquemment retrouvés dans les infections nosocomiales
/…………………………………………………………………………………………………
…………… /
V. Quels sont les facteurs favorisant la survenue d’une infection nosocomiale ? / ………. / 1)
Actes invasifs 2) Personnes âgées 3) Enfant moins de 5ans 4) Terrain immunodéprimé
5) Terrain immunocompétent 6) Rapport sexuel non protégé 7) Durée d’hospitalisation
8) Le manque d’hygiène 9) Encombrement des salles d’hospitalisation 10) Autre à
préciser………………………………………… 11) NSP
VI. Quel est le principal mode de transmission croisée des germes entre les patients dans un
établissement de soins ? / ……… / 1) Main du personnel soignant en absence d’hygiène des
mains 2) Température ambiante trop forte 3) Aération de l’établissement de soin 4)
L’hygiène des locaux de l’établissement de soin. 4) Autre à
préciser………………………………………………………………… 5) NSP

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des maladies infectieuses du C.H.U. de Point G

VII. Qu’est-ce que la friction des mains dans un milieu hospitalier ? /………. / 1) frottement des
mains avec une solution hydro alcoolique 2) le frottement des mains avec l’eau 3)
frottement avec une solution javellisée 3) frottement avec de l’alcool à 90° 4) Frottement
avec de l’alcool à 70°
VIII. Lavez-vous les mains après le geste de friction des mains ? /…….. / 1) Oui 2) Non
IX. A quel moment doit-on faire le lavage des mains en milieu de soin ? / ………… / 1) Avant
de toucher un patient 2) Avant tout soin ou acte invasif 3) Après un risque d’exposition à
un liquide biologique 4) Après avoir touché un patient 5) Après contact avec
l’environnement du patient
X. Pendant combien de temps lavez – vous les mains ? / …………….. /
XI. Est-il nécessaire de se laver les mains avant de mettre les gants ? / ……. … / 1) Oui 2)
Non
XII. Est-il nécessaire de se laver les mains après le retrait des gants ? / ………. / 1) Oui 2) Non
XIII. Connaissez- vous les différents types de lavage des mains ? /……….. / 1) simple 2)
Antiseptique 3) Chirurgical 4) Autre à préciser………………………………… 5)
NSP
XIV. Pendant combien de temps frictionnez- vous les mains ? / ………… /
XV. En quoi consiste l’isolement du malade ? / ……… / 1) Isolement technique 2) Isolement
géographique 3) Autre à préciser ………………………………………………… 4) NSP
XVI. Une surveillance des infections nosocomiales est- elle nécessaire ? 1) Oui 2) Non
XVII. Etes-vous formez à l’usage (pose et retrait) des sondes ? / …. …. / 1) Oui 2) Non
XVIII. Etes-vous formez à l’usage (pose et retrait) des cathéters ? / …. …. / 1) Oui 2) Non
XIX. Désinfectez- vous la zone, avant d’y introduire une sonde ou de placer un cathéter ? /……/ 1)
Oui 2) Non
XX. A quel rythme doit-on remplacer les sondes des malades ? /…….. / 1) Chaque jour 2)
Chaque deux (2) jours 3) Chaque trois (3) jours 4) une fois (1) fois par semaine 5) une
(1) fois par mois 6) Autres à préciser ……………………………………… 7) NSP
XXI. Pendant combien de temps après le geste d’asepsie, placez-vous la sonde ou le cathéter ? /….
………./

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XXII. A quel moment doit-on portez les gants ? / …….. / 1) Lors d’un probable contact avec les
liquides biologique 2) Avant tout soin 3) Juste à la prise de fonction 4) Autre à préciser
………………………………………. 5) NSP
XXIII. Quand doit-on décontaminé les matériels de soins ? / ……… / 1) Avant les soins 2) Après
les soins 3) Quand ils sont souillés 4) Entre deux malades 4) Autres à préciser 5) NSP
XXIV. Est-ce nécessaire de décontaminer les salles de consultations ? / ……. / 1) Oui 2) Non
XXV. Est-il nécessaire de désinfecter et de nettoyer les salles d’hospitalisation ? 1) Oui 2) Non
XXVI. Les thermomètres sont d’utilisation /…… / 1) Individuel 2) Collective 3)
Autres……………………………………… 4) NSP
B. L’application des mesures de prévention contre les infections
nosocomiales
I. A quel rythme coupez-vous les ongles ? / ………….. / 1) Chaque 3jours 2) Chaque
7jours 3) Chaque 30jours 4) Jamais 5) Autre à préciser………………………… 6)
NSP
II. Otez-vous les bijoux (montre, bracelet, bagues…) au début du service le matin ? / ……….. /
1) Oui 2 Non
III. Lavez-vous les mains ? / …….. / 1) Oui 2) Non
IV. Comment lavez-vous les mains ? /………./ 1) Mouiller bien les mains 2)Savonnage des
mains avec un savon ordinaire 4)Rinçage soigneux à l’eau courante 5)Autres (à préciser)
V. Faites-vous correctement la friction des mains en milieu hospitalier ? / ……. / 1) Oui 2)
Non
VI. Portez-vous des gants avant de placer les sondes ? /………/ 1) Oui 2) Non
VII. Partagez-vous les mêmes gobelets ou verres à boire ? / …….. / 1) Oui 2) Non
VIII. A quel moment changez-vous les cathéters ? /………. / 1) Dès qu’ils ne sont plus utiles 2)
En cas de signe locaux de suspicion d’infection 3) dès que le cathéter n’a pas été exposé
aux conditions d’asepsie correctes 4) toutes les 96heurs 5) toutes les 24heures
IX. Portez- vous des gants ? /…… / 1) Oui 2) Non
X. A quel rythme changez-vous de gants ? / …….. / 1) Après 30min 2) En cas de contact avec
un liquide biologique 3) Soin entre deux malades 4) Après 1h 5) Soin d’un site souillé à
un site propre sur le malade 6) En cas de déchirure du 1er gant 7) Autre à préciser 8) NSP

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des maladies infectieuses du C.H.U. de Point G

XI. A quel rythme changez-vous vos blouses ? / …….. / 1) s’il y a souillure 2) Toutes les
24h 3) Une fois par semaine 4) Autres à préciser…………………………
XII. Portez- vous des sur-blouses lors des soins ? 1) Oui 2) Non
XIII. Portez-vous les bonnets lors des soins ? / …… / 1) Oui 2) Non
XIV. Portez-vous des bavettes lors des soins ? / ……….. / 1) Oui 2) Non
XV. A quel rythme changez-vous les draps sur les tables de consultation lors de vos
consultations ? /………………. / 1) Chaque heure 2) Entre deux malades 3) Après
souillure du drap 4) Une fois par consultation 5) Jamais changé 6) autre à
préciser…………………………. 7) NSP
XVI. Recapuchonnez –vous les aiguilles ou objets tranchant après utilisation ? /…….. / 1) Oui
2) Non
XVII. Séparez- vous les déchets tranchant des déchets ordinaires dans les poubelles ? / ……. / 1)
Oui 2) Non
XVIII. Les bassins de lit et urinoirs sont : /………. / 1) Individuel 2) Collective 3) Autres 4) NSP
XIX. Le matériel de rasage est : /……… / 1) A usage unique 2) stérilisé après usage 3) Autres
4) NSP
XX. Quelles sont les produits de décontamination ? / ….. … / 1) Hypochlorite de sodium à
0,5% 2) Alcool à 70° 3) Javel 4) Alcool 90° 4) NSP 5) Autres à préciser
…………………….
XXI. Les locaux du service sont-ils entretenus ? / ……. / 1) Oui 2) Non
XXII. Etes-vous vaccinés contre : / …….. …. / 1) La rage 2) l’hépatite B 3) Le tétanos
4) Autres à préciser ……………………………………………………… 5) Rien
XXIII. Faites- vous une mise à jour et un suivi des vaccinations ? / ……… / 1) Oui 2) Non
XXIV. Vous arrive-il de donner des conseils aux malades sur l’hygiène ? /…….. / 1) Oui 2) Non
.Si oui, de quels types ? /………. / 1) Hygiène alimentaire 2)Hygiène corporelle
et/ou bucco-dentaire 3) Entretien des lieux 4) Autres (à préciser) ………………………..

XXV. Vous arrive-t- il d’informer le malade sur l’existence des infections nosocomiales ? / …… /
1) Oui 2) Non

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XXVI. Quelles sont vos critiques personnelles sur l’hygiène de l’hôpital ? /……. .../ 1) Problème de
formation/Information du personnel 2) Problème d’entretien des locaux 3) Déficit en
matériel et équipement 4) Autres (à préciser) ……………………………… 5) NSP
XXVII. Quelles sont vos propositions d’amélioration ? /………./ 1) Formation et information du
personnel 3) Approvisionnement et entretien du matériel / équipement. 4) Autres (à
préciser)

C. Les dispositifs mis en place pour la prévention des infections nosocomiales


I. Approvisionnement en eau de robinet ? /………. / a) Permanent b) Intermittent c)
Rare d) Absent e) Autres à préciser……………………………….
II. Disponibilité de solution hydro-alcoolique (SHA) dans le service ? /……… / 1)
Quelques heures de rupture 2) Un (1) à trois (3) jours de rupture 3) Quatre (4) à sept
(7) jours de rupture 4) Des semaines de rupture 5) Jamais de rupture notée
. S’il y a des ruptures notées, pourquoi ? /…../
1) SHA pas disponible 2) Parfois rupture de stock 3) Pas moyen de s’approvisionner
4) Autre à préciser…………………………
III. A-t-on posé, sur les lieux des soins, des affiches sur les techniques de friction des mains ?
/………. / 1) Oui 2) Non
IV. Y a-t-il dans le service des affiches de promotion d’hygiène des mains ? /…… / 1) Oui
2) Non
V. Disposition de poubelle faisant le tri des déchets tranchants et déchets ordinaires ? /…. /
1) Oui 2) Non
VI. Le mécanisme de nettoyage des locaux du service : /…….. / 1) une(1) seule fois par jour
2) en cas de pollution 3) Trois (3) fois en 24h 4) 2 à 3 fois par semaine 5) Une (1) fois
par mois
VII. Quel est le mode actuel de gestion des déchets ? /……. / 1) Incinération 2)
Enfouissement 3) Décontamination 4) Recyclage 5) Tri 6) NSP
7) Autres à préciser …………….

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VIII. Quel est le rythme d’enlèvement des déchets ? /….. / 1) Tous les jours 2) tous les deux
jours 3) Une fois toutes les semaines 4) Une fois par mois 5) Autre à
préciser …………………………… 6) NSP
IX. Quels sont les risques liés au système actuel ? /…….. / 1) Blessure par déchet tranchant
2) Contamination par déchet souillé 3) Aucun risque 4) Ignoré 5) Autre à préciser
X. Le système de tri à la source est-il appliqué ? /……. / 1) Oui 2) Non
XI. Avez-vous des lavabos prêtent à l’emploi dans le service ? /……… / 1) Oui 2) Non

FICHE D’ENQUETE AUX TECHNICIENS DE SURFACE

Numéro /……../
I. Date de remplissage: ………………. / …….. / ……… / 2019
II. Sexe /….. … / 1) Masculin 2) Féminin
III. Avez- vous entendu parler des infections nosocomiales ? /……. / 1) Oui 2) Non
IV. Portez- vous des gants lors des nettoyages ? /…….. / 1) Oui 2) Non
V. Portez-vous des bavettes lors du nettoyage ? /…….. / 1) Oui 2) Non
VI. Avez-vous des équipements de protection adéquates pour la décontamination des salles ?
/…….. / 1) Oui 2) Non
VII. Quand est-ce que les salles sont désinfectées et nettoyées ? /. … …/ 1) Après décès du
patient 2) Obligatoirement à la sortie du malade 3) Après suspicion d’une infection
contaminant 4) NSP 5) autres à préciser
VIII. Le mécanisme de nettoyage des locaux du service : /…….. / 1) une(1) seule fois par jour 2)
en cas de pollution 3) Trois (3) fois en 24h 4) 2 à 3 fois par semaine 5) Une (1) fois par
mois
IX. Quel est le mode actuel de gestion des déchets ? /……. / 1) Incinération 2) Enfouissement
3) Décontamination 4) Recyclage 5) Tri 6) NSP 7) Autres à préciser
X. Quel est le rythme d’enlèvement des déchets ? /……… / 1) Tous les jours 2) tous les deux
jours 3) toutes les semaines 4) NSP

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des maladies infectieuses du C.H.U. de Point G

XI. Quels sont les risques liés au système actuel ? /…….. / 1) Blessure par déchet tranchant 2)
Contamination par déchet souillé 3) Aucun risque 4) Ignoré 5) Autre à préciser…………
XII. Le système de tri à la source est-il appliqué ? /……. / 1) Oui 2) Non
XIII. Avez-vous des lavabos prêtent à l’emploi dans le service ? /……… / 1) Oui 2) Non
XIV. Pensez-vous qu’une surveillance des infections nosocomiales est nécessaire ? /…….. / 1)
Oui 2) Non

FICHE D’ENQUETE POUR LES PATIENTS ET ACCOMPAGNATEURS

Numéro /……../
I. Date de remplissage: ………………. / …….. / ……… / 2019
II. Sexe /….. … / 1) Masculin 2) Féminin
III. Avez- vous entendu parler des infections nosocomiales ? /……. / 1) Oui 2) Non
IV. Lavez-vous les mains avant de donner les médicaments ou des repas à avaler aux malades ?
/……. / 1) Oui 2) Non
V. Partagez-vous les effets du malade avec d’autre personnes dans la salle d’hospitalisation ?
/……. / 1) Oui 2) Non
VI. Conservation de la nourriture / ………… / 1) sous le lit du malade 2) dans un armoire
dans la salle d’hospitalisation 3) dans un réfrigérateur 4) Autres à
préciser……………………………………………. 5) NSP
VII. A quelle occasion portez-vous les gants ? /……………………………. / 1) lavage des
draps du malade 2) vidange de la poche à urine du malade 3) rinçage du malade
4) Lavage des linges du malade

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7.2. Fiche signalétique

Nom : KOUMEDJINA

Prénom : Kossi Victor

Date et lieu de naissance : 21 Juillet 1996 à la préfecture de KLOTO

Titre de la thèse : Evaluation des mesures de prévention contre les infections nosocomiales dans
le service des maladies infectieuses du C.H.U. de Point G.

Année académique : 2018 – 2019

Nationalité : Togolaise

Ville de soutenance : Bamako

Lieu de dépôt : bibliothèque de la faculté de pharmacie (FAPH)

Secteur d’intérêt : santé publique et médecine du travail

E-mail/N° de téléphone : [email protected] / 00223 71 36 92 89

Résumé :

Définition : Les infections nosocomiales sont le plus souvent les résultats des soins non
sécurisés et des mauvaises pratiques d’hygiène. Cependant la place des agents de santé dans la
sécurité des soins des patients et l’application des mesures de prévention font quelques fois
défaut dans le service des maladies infectieuses du CHU de Point-G. Les objectifs de notre étude
étaient i) de déterminer le niveau de connaissance des agents de du service des maladies
infectieuses en matière de prévention des IN ; ii) déterminer le niveau d’application des mesures
de prévention contre les IN ; iii) identifier les dispositifs mis en place pour la prévention et iv)
décrire le mécanisme de gestion des déchets biomédicaux au service des maladies infectieuses.

Méthodes : Nous avons réalisé une étude transversale du 10 Juin au 12 Septembre dans le
service des maladies infectieuses du CHU de Point-G. Nous avons adressé individuellement des
questionnaires aux personnels de santé, techniciens de surface, malades et accompagnateurs.

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Evaluation de la connaissance et de l’application des mesures de prévention des infections nosocomiales dans le service
des maladies infectieuses du C.H.U. de Point G

Résultats : Au total seulement 20% du personnel de santé avaient une bonne connaissance sur
les mesures de prévention des IN ; tous les techniciens de surface avaient une fois entendus
parler des IN. Au total, seulement 18% du personnel de santé avaient une bonne pratique des
mesures de prévention des IN ; tous les techniciens de surface ont affirmé qu’ils avaient une
bonne application des mesures de prévention des IN et tous les malades et accompagnateurs
avaient une mauvaise application des mesures de prévention des IN. Sur tous les dispositifs des
mesures de prévention, seulement 10% étaient bonnes et 58,5% des déchets étaient incinérés.

Conclusion : la démarche qualité de soins et sécurité des patients doit prendre en compte la
dimension de la formation et un changement de comportement des professionnels de santé.

Summary :

Definition: Nosocomial infections are most often the results of unsafe care and poor hygiene
practices. However, the place of health workers in the safety of patient care and the application
of preventive measures are sometimes lacking in the Infectious Diseases Department at Point-G
Hospital. The objectives of our study were to (i) determine the level of knowledge of infectious
disease agents in the prevention of NIDs; (ii) determine the level of implementation of
preventive measures against NNs; iii) identify the mechanisms put in place for prevention and iv)
describe the mechanism for managing biomedical waste for infectious diseases.

Methods: We conducted a cross-sectional study from June 10th to September 12th in the
Infectious Diseases Department of Point-G University Hospital. We individually sent
questionnaires to the health staff, surface technicians, patients and accompanying persons.
Results: In total only 20% of health staff had good knowledge of NID prevention measures; all
the surface technicians had once heard about the INs. In total, only 18% of health staff had good
practice of NID prevention measures; all the surface technicians stated that they had a good
application of the prevention measures of the IN and all the patients and accompanying persons
had a bad application of the measures of prevention of the IN. Of all the measures, only 10%
were good and 58.5% were incinerated.

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Evaluation de la connaissance et de l’application des mesures de prévention des infections nosocomiales dans le service
des maladies infectieuses du C.H.U. de Point G

Conclusion: the quality of care and patient safety approach must take into account the dimension
of training and a change in the behavior of health professionals.

KEYWORDS
Evaluation; Measures ; prevention; Nosocomial infections ; service; Infectious diseases

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Evaluation de la connaissance et de l’application des mesures de prévention des infections nosocomiales dans le service
des maladies infectieuses du C.H.U. de Point G

Serment de Galien
Je jure en présence des maîtres de la faculté, des conseillers de l’ordre des
pharmaciens et de mes condisciples ;
D’honorer ceux qui m’ont instruit dans les préceptes de mon art et de leur
témoigner ma reconnaissance en restant fidèle à leur enseignement ;
D’exercer dans l’intérêt de la santé publique ma profession, avec conscience et
de respecter non seulement la législation en vigueur mais aussi les règles de
l’honneur, de la probité et du désintéressement ;
De ne jamais oublier ma responsabilité et mes devoirs envers le malade et sa
dignité humaine ;
En aucun cas, je ne consentirai à utiliser mes connaissances et mon état pour
corrompre les mœurs et favoriser les actes criminels ;
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ;
Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y manque.
-------------0------------

Je le jure !!!

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