DS1bis C
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DS1bis C
On projette sur u
bx pour trouver :
La technique classique consiste à trouver la position d’équilibre x̃, puis à poser X(t) =
x(t) − x̃. On a donc à l’équilibre (ẍ = 0 et ẋ = 0) :
mg
− mg − k (x̃ − ℓ0 ) = 0 (2) d’où x̃ = ℓ0 −
k
(x̃ est inférieur à ℓ0 comme il se doit). On fait ensuite (1) - (2), en notant que Ẋ = ẋ et
Ẍ = ẍ pour obtenir :
α k
m Ẍ = −k X − αẊ d’où Ẍ + Ẋ + X = 0
m m
k α α α
ω02 = et 2ξω0 = =⇒ ξ = = √
m m 2mω0 2 mk
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Q2 − • Cas où ξ = 0 :
V0
X(t) = X0 cos(ω0 t) + sin(ω0 t)
ω0
Il s’agit d’une solution oscillante non amortie idéale (elle ne se rencontre pas en
réalité).
Il s’agit donc d’un régime pseudo-périodique. Les deux racines complexes conju-
guées sont :
q q
r− = − ξω0 − i ω0 1 − ξ 2 et r+ = − ξω0 + i ω0 1 − ξ2
(attention à bien mettre 1 − ξ 2 sous la racine et pas ξ 2 − 1 < 0). Pour simplifier
q
les notations, on peut introduire la pseudo-pulsation : ω = ω0 1 − ξ 2 . La solution
générale s’écrit alors :
et
Ẋ(t) = −ξω0 X(t) + e−ξω0 t ( − ωA sin(ωt) + ωB cos(ωt) )
On détermine les constantes A et B par les conditions initiales :
On obtient alors :
V0 + ξω0 X0
−ξω0 t
X(t) = e X0 cos(ωt) + sin(ωt)
ω
Il s’agit d’une solution oscillante amortie au cours du temps. Cela est plus réaliste.
Si l’on rajoute l’action du vent, c’est la force d’amortissement fluide totale qui se trouve
−
→
modifiée et qui devient Ff = −(α − β) ẋ u bx : α est donc remplacé par α − β. L’action
globale est donc de diminuer le facteur d’amortissement ξ.
• Ce paramètre ξ peut alors devenir négatif ce qui engendre une instabilité : solution
avec exponentielle divergente au lieu de sinusoïdale amortie. Cela pose évidemment
un grand problème pratique : le vent peut conduire à des oscillations amplifiées et à
la destruction de la structure.
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• Sans en arriver à ces extrémités, les oscillations sont moins rapidement amorties et
peuvent conduire à un grand inconfort rendant le pont peu praticable.
Très proche du cours néanmoins source de nombreuses erreurs. Remarquons que les can-
didats qui cherchent une solution en exponentielles complexes parviennent rarement à une
expression explicite. Peu de candidats comprennent quelle est la conclusion ”physique” de
cette question, à savoir la possibilité d’un régime instable et divergent lorsque le vent est
assez fort.
→
−
Q3 − La charge exercée par le piéton est donc F (t) = − F (t) u
bx . En reprenant le PFD appliqué
à la question Q1, l’équation du mouvement est transformée en :
α k F0 F1 F0 F1
Ẍ + Ẋ + X = − − cos(ωt) donc Ẍ + 2ξω0 Ẋ + ω02 X = − − cos(ωt)
m m m m m m
F0
avec ω = 2πf . En introduisant Y = X + mω02
et en notant que Ẋ = Ẏ et que Ẍ = Ÿ , on
obtient :
F1
Ÿ + 2ξω0 Ẏ + ω02 Y = − cos(ωt) (∗)
m
Pour trouver le régime sinusoïdal forcé, on utilise la représentation complexe et l’équation
(∗) devient :
F1
(−ω 2 + 2i ξω0 ω + ω02 ) Ym eiωt = − eiωt
m
F1
d’où, en posant E = m eiωt on obtient :
−1 −1/ω02
H(ω) = =
ω02 − ω 2 + 2iω0 ω) 1 + 2iξΩ − Ω2
Remarque :
Ω est la pulsation réduite (sans dimension).
De très nombreux candidats ne prennent pas le temps de réécrire une équation dynamique
et se trompent de second membre.
f : Ω 7−→ (1 − Ω2 )2 + 4ξ 2 Ω2 = 1 + (4ξ 2 − 2) Ω2 + Ω4
est minimale. On a :
f ′ (Ω) = 4Ω3 + 4 (2ξ 2 − 1) Ω
d’où f ′ (Ω) = 0 a pour solutions Ω = 0 ou bien Ω2 = 1 − 2ξ 2 . La résonance a lieu pour la
seconde racine, ce qui n’est possible que si :
1
1 − 2ξ 2 > 0 et donc ξ<√
2
p
La pulsation réduite de résonance est alors Ωr = 1 − 2ξ 2 , ce qui conduit à :
q
ωr = ω0 × Ωr = ω0 1 − 2ξ 2
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1/ω02 1/ω02 1
|H(ωr )| = p ≈ ≈
2ω02 ξ
p
4 2 2
4ξ + 4ξ (1 − 2ξ ) 4
4ξ + 4ξ 2
puisque ξ ≪ 1 et donc ξ 4 ≪ ξ 2 .
Afin d’éviter toute erreur il était sage de recalculer les valeurs demandées.
Q5 − Il faut juste faire attention à l’unité des ordonnées qui est le dB. On peut lire sur le
graphique l’ordonnée du pic de résonance et on en déduit :
1 1
ω02 × |H| = =⇒ ω02 × |H|(dB) = 20 log10 = − 20 log10 (2ξ) = 9
2ξ 2ξ
d’où :
10−9/20 AN
ξ= = 0,18
2
ω0 ≃ 12,2 rad.s−1
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On peut envisager un accéléromètre fixé au niveau de la hanche pour éviter les rotations
et utiliser ensuite F = ma.
Toute réponse cohérente sur le plan physique était valorisée.
Cependant, ce signal n’est pas sinusoïdale et il ne contient donc pas une seule fréquence.
Comme il est décomposable en série de Fourier, on peut prévoir que F = 2 Hz est la
fréquence du fondamental, mais qu’il peut y avoir les fréquences de toutes les harmoniques
fn = nF , n ∈ N∗ qui sont des multiples de F . On peut donc éventuellement s’attendre à
observer des fréquences (en Hz) de 2, 4, 6, 8, etc... (mais certaines harmoniques peuvent
ne pas être présentes).
Le capteur enregistre ce signal et l’échantillonne. Or, selon le cours sur l’échantillonnage,
le spectre du signal échantillonné est beaucoup plus riche que celui du signal non échan-
tillonné. En effet, si Fe est la fréquence d’échantillonnage et que fn est une des fréquences
du signal non échantillonné, alors le signal échantillonné contient les fréquences :
1 N −1
(tmax − tmin ) = (N − 1) Te d’où Fe = =
Te tmax − tmin
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Enregistrement 1 2 3 4
Fe (Hz) 1,7 11,5 3,3 33
En conclusion :
• Les spectres 1 et 3 sont inexploitables car Fe est bien trop petite : le critère de
Shannon n’est pas du tout respecté.
• Le spectre 2 correspond à Fe /2 = 5,75 Hz permet de repérer les fréquences f1 = 2
Hz et f2 = 4 Hz du signal non échantillonné, mais on observe aussi les fréquences 3,3
Hz et 5,3 Hz qui sont des artefacts (fréquences du signal échantillonné non présentes
dans le signal d’origine).
• Le meilleur spectre est le 4 car Fe est suffisamment grande ce qui évite le repliement.
On peut donc y observer les fréquences caractéristiques du signal non échantillonné
suivantes (fondamental et harmoniques) :
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Par lecture sur une demi période : Ve = 2 V (attention, il faut choisir ici Ve = 2 V (et
non pas 4V) car on s’intéresse à l’amplitude du signal à haute fréquence (ω ≫ ω0 ) ;
dVs 6 × 0.2
il faut donc retirer la composante continue 1 ) et = = 96.103 V.s−1 .
dt 2.5 × 5.10−6
On en déduit donc :
H0 ω0 1 dVs
= = 48.103 s−1
Q Ve dt
H0 ω0 9.4 × 25.103
(c) Finalement, on peut maintenant en déduire Q = = , soit Q = 4.9 .
48.103 48.103
On vérifie bien que le facteur de qualité est assez important, ce qui justifie que l’on
ne sélectionne qu’une seule composante du spectre du signal créneau.
1. Tout se passe donc comme si l’intégrateur était appliqué sur un signal d’amplitude Ve = 2V .
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Usat
On a uS = − Usat si i = Im et donc uD = − R1R+R
2
Usat , ce qui conduit à Im = .
2 R1 + R2
uD −uS
2. On a toujours i = R1 mais maintenant uS = − Usat , d’où le résultat :
uD = R1 i − Usat
3. uD = R1 i + Usat
4. On obtient le schéma ci-dessous :
uD
R2
Usat R1 +R2
− URsat
1
Im
• • i
−Im 0 Usat
R1
R2
− Usat R1 +R2
1. Dans la zone pour laquelle D fonctionne en tant que "résistance négative", on peut écrire
UD = −R2 i. La loi des mailles s’écrit :
di
uD = uc − L − Ri
dt
duc
avec i = −C . Dérivons donc la relation ci-dessus par rapport au temps, avec uD =
dt
−R2 i :
di i d2 i di
−R2 = − − L 2 − R
dt C dt dt
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On en déduit
d2 i R − R2 di 1
2
+ + i=0
dt L dt LC
1
Ainsi ω0 = √ . D’autre part, par identification :
LC
s
ξ R − R2 R − R2 C
2√ = soit ξ=
LC L 2 L
di di U0
uc (t = 0) = L (t = 0) = U0 soit (t = 0) =
dt dt L
di
q q q
= e−ξω0 t −ξω0 B sin ω0 t 1 − ξ 2 + Bω0 1 − ξ 2 cos ω0 t 1 − ξ 2
dt
La condition
di U0 q
(t = 0) = = Bω0 1 − ξ 2
dt L
impose
U0 1
B= p
Lω0 1 − ξ 2
On obtient alors
U0 e−ξω0 t q
i(t) = p sin ω0 t 1 − ξ2
Lω0 1 − ξ 2
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L’évolution représentée sur la figure ci-dessus n’est valable qu’à condition que |i(t)| < Im .
7. Hors du régime linéaire précédent, la tension uS sature nécessairement et l’équation uD =
−R2 i est à remplacer par :
uD = R1 i ± Usat
La loi des mailles fournit :
di
uD = uc − L − Ri
dt
En remplaçant uD par sa valeur et en dérivant la relation précédente par rapport au
temps, on trouve :
d2 i R1 + R di 1
2
+ + i=0
dt L dt LC
8. Tant que |i(t)| < Im , le dipôle fonctionne en "résistance négative" uD = −R2 i (zone (2)).
Pour i(t) > Im , uD = Ri − Usat (zone (3)) (saturation négative).
Pour i(t) < Im , uD = Ri + Usat (zone (1)) (saturation positive).
9. Les oscillations de i(t) sont quasi-sinusoïdales. La période des oscillations s’obtient plus
précisément entre deux zéros, soit aux dates t1 = 0,37 T0 et t2 = 1,38 T0 . On en déduit
T = 1,01 T0 = 10,1 µs Il existe un écart relatif (de 1%) entre T et T0 , cohérent avec la
p
relation ω = ω0 1 − ξ 2 . La fréquence vaut f = 1/T = 99,0 kHz
On trouve par ailleurs
imax = 1,24 Im
Avec les valeurs numériques fournies :
Usat 13
Im = = = 4,6 mA
R1 + R2 2,5.10 + 0,35.103
3
d’où
imax = 5,7 mA
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