2023 SMm1 Exam Nov22 Sol
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L3 PC L3 P
Examen d'électromagnétisme 2 - corrigé
durée 2h
tout document, calculatrice et téléphone portable interdits
Solution :
vue de face ⃗k x
z
P1 P2
Lumière Polarisation
linéaire Intensité
y
non
polarisée horizontale nulle ⃗k
vue de côté z
(a) (b) (c) x
LB
P1 P2 E
(a) non-polarisé E⃗a =E 0 cos(ω t−k z ) u⃗x +E 0 cos (ω t−k z−φ(t )) u⃗y , φ(t ) aléatoire,
Solution :
La lame ne modifie pas la polarisation sortante de P1. L'intensité sur l'écran ne change pas.
⃗k x
z
P1 P2
Lumière Polarisation Polarisation
linéaire linéaire Intensité
y
non
polarisée horizontale horizontale nulle ⃗k
z
(a) (b1) (b2) (c) x
LB
P1 LR P2 E
3. On incline les axes neutres de la lame d'un angle a par rapport aux axes de passage de deux
polariseurs. On constate que de la lumière, apparemment blanche, sort de l’ensemble.
On disperse cette lumière à l’aide d’un spectroscope à prisme. A la place d'avoir un spectre
continu de couleurs variant de rouge au violet, on constate l’existence d’une trentaine de
cannelures, c’est à dire de bandes noires dans le spectre continu coloré du rouge au violet de la
lumière blanche.
Solution :
La polarisation après la lame peut être linéaire, elliptique ou circulaire, dépendant de la longueur
d'onde de la lumière. Le polariseur P2 coupe que la polarisation linéaire perpendiculaire à son axe.
L'intensité sur l'écran n'est donc plus nulle.
⃗k x
z
P1 P2
Lumière Polarisation Polarisation
linéaire dépendante Intensité
y
non
polarisée horizontale de l NON-NULLE ⃗k
z
(a) (b1) (b2) (c) x
LB
P1 LR P2 E
a) Prenons une cannelure correspondante à une longueur d’onde R, l'indice R pour rouge.
Quelle doit être l'orientation de la polarisation de la lumière de cette couleur juste avant le
deuxième polariseur ? La lame à retard, modifie t-elle la polarisation de cette longueur
d'onde ? En déduire la valeur de ψR pour la lumière rouge absente du spectre. Quantifier
ψR en terme d'un nombre entier mR N.
Solution :
La polarisation doit être linéaire verticale puisqu'elle est arrêtée par P2. Or elle était linéaire verticale
à la sortie du P1. Donc, la lame ne modifie pas la polarisation de cette longueur d'onde.
e
Le déphasage doit être ψR=2 π Δ n=2 π mR
λR
b) Étudions maintenant une cannelure correspondante à une longueur d’onde V, l'indice V
pour la couleur violette. Quantifier ψV en terme d'un nombre entier mV N.
e
Solution : ψV =2 π Δ n=2 π mV
λV
Solution :
ψV −ψ R=2 π e Δ n
( 1
−
1
λV λ R)=2 π(mV −mR )=2⋅30⋅π Δ n=
2⋅30⋅π
2πe ( 1
−
1
λV λ R )
30⋅λV λ R −9
30⋅450⋅10 ⋅750⋅10
−9
30⋅450⋅750⋅10
−6
Δ n= = = =15⋅750⋅10−6≈104⋅10−6 =10−2
e ( λ R−λV ) 3⋅10−3 ( 750−450 )⋅10−9 3⋅300
Δ n=10−2
Exercice 2 : Propagation dans un conducteur métallique ( 10 points).
Un conducteur métallique est constitué d'atomes ionisés fixes et d’électrons libres de densité n
(nombre d'électrons par unité de volume). Les électrons, de masse m = 10-30 kg et de charge -e, e = 10-19
C, assurent la conduction électrique. Le mouvement des électrons est non relativiste : leur vitesse est
toujours beaucoup plus petite que la vitesse de la lumière. Le milieu est supposé globalement neutre.
Une onde électromagnétique se propage dans le métal dans la direction Oz. En représentation
complexe, son champ électrique s’écrit : ⃗Ẽ (z ,t )= E⃗0 e i (ω t−k z ) , où E⃗0 est un vecteur réel et
̃
a) Écrire la force de Lorentz agissant sur les électrons. Justifier que l’effet du champ
magnétique soit négligé.
Solution : F⃗ L=−e ⃗
E−e ⃗v ∧ ⃗
B ; ∣∣⃗v∧ ⃗B∣∣=∣∣⃗v ∧B⃗∣∣= v or v φ >c , ce qui est discuté en Be).
∣∣⃗E∣∣ ∣∣vφ ⃗B∣∣ vφ
v ∣∣⃗v∧ ⃗B∣∣
Donc, comme ≪1 => ≪1 => l'effet du B peut être négligé.
vφ ∣∣⃗E∣∣
Ils risquent de prendre la vitesse dans le vide à la place de v φ . On peut accepter.
b) En plus de la force de Lorentz, un électron est soumis aux forces d'interaction (collisions)
avec les ions et avec les autres électrons. L'effet de ces forces est modélisé par une force de
m
frottement fluide ⃗f =− τ ⃗v , où ⃗ v est la vitesse de l'électron et t le temps moyen entre
deux collisions, de l'ordre de t = 10-14 s . En déduire l'équation de mouvement d'un électron.
d ⃗v ⃗ m
Solution : m =−e E− τ ⃗v
dt
̃
c) En notation complexe, la vitesse s'exprime ⃗ṽ (z , t)=v⃗̃0 e i( ω t−k z) . Résoudre l'équation
différentielle. Exprimer la densité de courant ⃗̃j en fonction de ⃗ ṽ .
̃ ̃ m ̃ eτ E⃗0
Solution : mi ω v⃗̃0 e i(ω t− k z)=−e E⃗0 ei(ω t−k z)− τ v⃗̃0 e i(ω t−k z) => v⃗̃0 =−
m 1+i ω τ
n e2 τ E⃗0
⃗̃j=−n e ⃗ṽ => ⃗j̃0 =
m 1+i ω τ
ne2τ E⃗0 n e2 τ 1 γ0
Solution : ⃗̃j=γ E
⃗ ; ⃗̃j=
̃
e i (ω t−k z) => γ= =
m 1+i ω τ m 1+i ω τ 1+i ω τ
∂ρ ∂ ρ̃
Solution : div ⃗j+ =0 et en notation complexe : div ⃗̃j+ =0
∂t ∂t
̃ ρ̃ =>
avec ⃗̃j=γ E⃗ et éq. M-Gauss : div ⃗E=
ρ̃ ∂ ρ̃
γ ε + =0
ε0 0 ∂t
γ
ρ̃ ∝e i ω t => ( ε +i ω )ρ=0
0
̃
2 possibilités
γ n e2 τ 1 2 ne 2 ω 2p τ
2/ soit ε0 +i ω=0 avec γ= et ω p= => +i ω=0
m 1+i ω τ mε 0 1+i ω τ
=> ω2 −i ω 2
τ −ω p =0 => ω1,2 =
i
2τ
2
√
± ω p−
1
τ √2
f) Dans la suite, on supposera que le conducteur reste localement neutre. Trouver l'équation de
propagation pour le champ électrique dans le conducteur. En déduire la relation de
dispersion, comme une relation entre k̃ 2 , c², w², wt et ω p .
̃ B̃
∂⃗ ⃗̃
∂E
Solution : éq.M cond. neutre : div ⃗E=0 div ⃗
B=0 Ẽ =−
rot ⃗ B̃ =μ 0 ⃗̃j +μ 0 ε0
rot ⃗ =0
∂t ∂t
Ẽ
1 ∂2 ⃗ ∂ ⃗̃j Ẽ
1 ∂2 ⃗ Ẽ
∂⃗
⃗̃
=> Δ E− 2 2 =μ 0 ; ⃗̃j=γ E⃗̃ ⃗̃
=> Δ E− 2 2 =μ 0 γ
c ∂t ∂t c ∂t ∂t
c
Solution : ν= λ donc ν=3⋅1017 Hz−3⋅1021 Hz ;
b) Montrer que pour ces fréquences, γ devient imaginaire pur et k̃ devient réel.
n e2 τ 1 n e2
γ= => γ=i
m 1+i ω τ mω
2 1 2
c (
k̃ = 2 ω −i ω
ω2p τ
1+i ω τ ) => k̃2 =
1 2 2
c
2 ( ω −ω p )
=> k=
1
c
√ ω 2−ω2p
Ẽ (z , t)= E⃗0 e
⃗ p
Solution : c
sans terme d'exp. réelle, sans atténuation (2 x 0,5)
2 z
i( ω t− √ ω −ω )
2 2
⃗̃j ( z , t)=i n e E⃗ 0 e courant déphasé de p/2 par rapport au champ électrique (0,5)
p
c
mω
̃ ⃗ ,⃗
d) Démontrer que la structure de l'onde ( ⃗k , E B ) est la même que dans le vide.
B̃
∂⃗ ̃ ̃
Solution : éq. M-Faraday : Ẽ =−
rot ⃗ => −i ⃗
k∧⃗ ̃
E=−i ω ⃗
B
∂t
⃗ ⃗
⃗̃ k ∧ Ẽ ⃗
=> B= ω trièdre direct avec un vecteur d'onde réel, donc sans tilde, k :
Solution :
1 c
v φ= ω ; k= √ ω 2−ω2p => v φ=
k c
√
2
ω
( )
1− ωp
Commentaire : v φ>c ; d'autre part, la divergence en ω=ω p pas possible car ω≫ω p
√
2
dω ωp
v g=
dk
=> ( )
v g =c 1− ω
Commentaire : v φ<c et v φ v g =c
c
f) L'indice de réfraction est défini comme n r= . Donner un ordre de grandeur de nr.
vφ
√
2
ωp ωp 2
Solution : n r= 1− ω ( ) : n r<1 en plus avec ω≫ω p le terme ( )
ω ≪1