Math 910 Curr
Math 910 Curr
Math 910 Curr
Ministère de l’Éducation
04-166
Mathématiques
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
La place du programme-cadre de mathématiques dans le curriculum . . . . . . . . . . . . . . . 3
Le rôle de l’élève . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Le rôle des parents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Le rôle de l’enseignante ou l’enseignant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Le rôle de la directrice ou du directeur d’école . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Cours
Principes de mathématiques, 9e année, cours théorique (MPM1D) . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Méthodes de mathématiques, 9e année, cours appliqué (MFM1P) . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Principes de mathématiques, 10e année, cours théorique (MPM2D) . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Méthodes de mathématiques, 10e année, cours appliqué (MFM2P) . . . . . . . . . . . . . . . . 51
Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
3
Introduction
Pour développer chez l’élève les diverses compétences en mathématiques ciblées en 9e et 10e
année, il faut lui offrir de nombreuses occasions de les utiliser dans le contexte d’activités
signifiantes. Dans le programme-cadre, on mise aussi sur la résolution de problèmes s’inspirant
des réalités du quotidien puisqu’il s’agit là d’une approche incomparable pour valoriser et
faciliter l’apprentissage des mathématiques. On y préconise également l’exploration de divers
concepts à l’aide d’outils technologiques variés car les technologies de l’information et des
communications sont indissociables du monde dans lequel évoluent les élèves.
Les mathématiques sont en interaction avec toutes les autres disciplines. Que ce soit en
sciences et technologie, en sciences humaines et sociales ou en sciences économiques, les
mathématiques fournissent des concepts qui font avancer la connaissance et la compréhension
du monde, et réciproquement, les mathématiques se nourrissent des autres sciences. Il est
important d’examiner de près ces liens, de les analyser et d’en discuter pour permettre à l’élève
de bien saisir le rôle déterminant que jouent les connaissances et le raisonnement propres aux
mathématiques dans les différentes disciplines.
Le développement des connaissances et des compétences en mathématiques se fait progressive-
ment. Une réalisation cohérente et continue des attentes du programme permet à l’élève de
reconnaître les grandes idées des domaines d’étude et d’acquérir plus facilement une vision
d’ensemble de son apprentissage et des principes fondamentaux qui sous-tendent l’univers des
4 LE CURRICULUM DE L’ONTARIO, 9e ET 10e ANNÉE – MATHÉMATIQUES
Le rôle de l’élève
L’élève est responsable de son apprentissage. Il lui faut donc consacrer le temps nécessaire à ses
travaux scolaires et fournir l’effort pour mener ses études à terme. C’est en prenant conscience
de ses progrès et du développement de ses habiletés qu’il ou elle trouvera la motivation pour
poursuivre ses apprentissages. En dépit de leurs efforts, certains élèves éprouveront cependant
des difficultés. Pour réussir, ces élèves devront pouvoir compter sur l’attention et l’encourage-
ment du personnel enseignant et, dans certains cas, sur un soutien supplémentaire. Toutefois,
apprendre à réfléchir à ses apprentissages, à en assumer la responsabilité et à être l’artisan de son
succès doivent faire partie du projet scolaire de tout élève.
Pour réussir en mathématiques, il est important que l’élève fasse preuve de collaboration et
d’esprit d’équipe. L’élève devrait saisir toutes les occasions possibles en dehors de la classe pour
approfondir sa compréhension des concepts étudiés, pour explorer le lien entre ces concepts et
son vécu et pour appliquer les étapes de la résolution de problèmes.
Accompagner leur enfant dans son apprentissage. Les parents peuvent manifester leur
intérêt pour l’apprentissage de leur enfant de bien des façons, par exemple, en l’encourageant à
faire ses travaux, en assistant aux réunions de parents ou en s’assurant que l’enfant dispose d’un
endroit pour effectuer ses travaux. Comme l’apprentissage de leur enfant se fait en français, il
est important qu’ils valorisent l’acquisition d’une bonne compétence langagière en français.
1. Dans le présent document, le terme parents désigne aussi les tuteurs et les tutrices.
INTRODUCTION 5
En ce qui concerne le présent programme-cadre, les parents peuvent, par exemple, relever le
rôle des mathématiques dans leurs activités quotidiennes, souligner l’importance d’analyser de
façon critique des arguments apparemment fondés sur des données statistiques ou présenter un
contre-exemple à un argument donné.
Faire du foyer un milieu d’apprentissage. Les parents peuvent encourager leur enfant à par-
ticiper à des activités qui élargiront ses horizons et enrichiront sa compréhension du monde,
qu’il s’agisse de lui faire prendre conscience du rôle des mathématiques dans sa vie ou de lui
donner le goût des mathématiques. Il importe aussi que les parents présentent les mathéma-
tiques sous un jour favorable, notamment en véhiculant l’idée que les mathématiques sont à la
portée de tous et en insistant sur leur côté ludique et agréable.
Faire du foyer un lieu d’épanouissement culturel. L’appui des parents est essentiel pour
favoriser le développement de l’identité franco-ontarienne. Le fait de parler français à la
maison, de prévoir des activités culturelles et récréatives en français, d’offrir des ressources en
français à l’enfant renforcera le travail éducatif fait à l’école de langue française. Cela permettra
à l’enfant de mieux réussir à l’école et de s’identifier à la culture d’expression française.
À cet égard, le Groupe d’experts pour la réussite des élèves fait état dans son rapport intitulé
La numératie en tête 2 de cinq mythes qui, d’après Arthur L. Costa, renforcent l’idée que les
mathématiques sont la matière la plus difficile du curriculum et dont il faut se défaire. Deux
de ces mythes résument bien le changement à effectuer en mathématiques pour favoriser
l’établissement d’un climat propice en salle de classe :
• Il n’y a qu’une seule façon de résoudre un problème mathématique; suivre une procédure et appliquer
des formules prescrites pour arriver à la bonne réponse.
• L’enseignante ou l’enseignant et le manuel sont infaillibles; on ne les remet jamais en
question.
2. Groupe d’experts pour la réussite des élèves, La numératie en tête, Ontario, Ministère de l’Éducation, 2004, p. 39.
6 LE CURRICULUM DE L’ONTARIO, 9e ET 10e ANNÉE – MATHÉMATIQUES
Proposer des activités pertinentes. De par leur conception, les cours de 9e année constituent
le prolongement du programme de mathématiques de 7e et 8e année pour permettre une tran-
sition sans heurt de l’élémentaire au secondaire. La philosophie est la même : donner à l’élève
la possibilité de découvrir les mathématiques par le biais d’expériences concrètes avant de
l’initier aux concepts plus abstraits. Aussi incombe-t-il à l’enseignante ou l’enseignant de
concevoir des activités qui se fondent sur un apprentissage actif et de faire constamment des
liens entre la théorie et la pratique. En misant sur le connu et le concret, il ou elle amènera les
élèves à découvrir et à intégrer les concepts à l’étude par la vérification d’hypothèses, la
manipulation de matériel ou l’utilisation d’outils technologiques, la discussion et la réflexion
sur le travail effectué. En situant l’activité dans un contexte connu, les élèves peuvent en voir
clairement la pertinence et l’application dans le monde qui les entoure.
Organisation du programme-cadre
de mathématiques
Les conseils scolaires peuvent élaborer et offrir à l’échelon local des cours de mathématiques
de 9e et de 10e année. La réussite de ces deux cours permettra aux élèves d’accumuler deux
des trois crédits obligatoires de mathématiques nécessaires à l’obtention du diplôme d’études
secondaires (voir la note Politique/Programmes no 134 qui révise la section 7.1.2, « Cours
élaborés à l’échelon local », du document Les écoles secondaires de l’Ontario, de la 9 e à la 12 e année
– Préparation au diplôme d’études secondaires de l’Ontario, 1999 [ESO]). Le cours de 10e année
élaboré à l’échelon local peut être conçu pour préparer l’élève à suivre le cours de mathéma-
tiques de la filière préemploi en 11e année. L’approbation ministérielle du cours de mathéma-
tiques de 10e année élaboré à l’échelon local autorise alors le conseil scolaire à s’en servir
comme préalable au cours préemploi de 11e année.
Les cours donnant droit à des demi-crédits. Les quatre cours décrits dans le présent docu-
ment ont été conçus comme des cours donnant droit à un crédit entier. Cependant, on pourra
les offrir sous forme de demi-cours, lesquels donneront droit à un demi-crédit.
Les demi-cours exigent un minimum de 55 heures d’enseignement. Ils doivent satisfaire aux
conditions suivantes :
• Les deux demi-cours qui sont élaborés à partir d’un cours donnant droit à un crédit entier
doivent ensemble inclure toutes les attentes et tous les contenus d’apprentissage du cours
dont ils sont tirés. Les attentes et les contenus d’apprentissage de chacun des deux demi-
cours doivent être tirés de tous les domaines d’étude du cours original; ils doivent être
répartis entre les deux demi-cours de la meilleure façon possible pour permettre à l’élève
d’acquérir les connaissances et les habiletés dans le temps alloué.
• Un cours qui constitue un préalable à un autre cours au palier secondaire peut aussi être
offert sous forme de deux demi-cours. Cependant, l’élève doit réussir les deux demi-cours
pour obtenir ce préalable. L’élève n’est pas tenu de terminer les deux demi-cours si le cours
original ne constitue pas un préalable à un cours qu’il ou elle a l’intention de suivre.
• Le titre de chaque cours doit préciser « Partie 1 » ou « Partie 2 ». Un demi-crédit (0,5) sera
inscrit dans la colonne des crédits du bulletin scolaire et du relevé de notes de l’Ontario.
Les conseils scolaires s’assureront que tous les demi-cours respectent les conditions ci-dessus et
feront rapport annuellement sur tous les demi-cours au ministère de l’Éducation dans les rap-
ports d’octobre des écoles.
9e année
Le domaine Relations dans les cours appliqué et théorique traite en particulier de la fonction
affine. Par le biais de situations concrètes, l’élève consolidera sa compréhension des trois
représentations d’une situation et les utilisera comme outils pour l’analyser et l’interpréter. Ce
domaine sert également d’introduction à l’algèbre. En utilisant des variables qui se rapportent
directement à une situation, l’élève développe un sens de l’emploi de variables et d’inconnues
retrouvées dans les équations.
Le domaine Mesure et géométrie poursuit l’étude abordée en 8e année des relations qui
existent entre diverses figures et entre divers solides. Il vise à développer les grandes idées
rattachées aux formules dans le but de mieux comprendre les liens qui existent entre ces
dernières et les appliquer dans divers problèmes incluant le calcul de l’aire maximale selon
différentes données.
Le domaine Numération et algèbre permet à l’élève de consolider ses habiletés en numération
et d’acquérir en algèbre les compétences nécessaires pour comprendre les notions mathéma-
tiques abordées dans les différents domaines, pour résoudre des problèmes et pour être en
mesure de poursuivre avec succès son apprentissage des mathématiques. Le choix des compé-
tences en algèbre dans chaque cours a d’ailleurs été effectué en fonction de l’apprentissage de
l’élève dans les autres domaines mathématiques. Ce domaine regroupe des contenus qui
devraient être intégrés dans les autres domaines du cours.
Le domaine Géométrie analytique ne se retrouve qu’au cours théorique. Il traite du concept
de la droite. L’élève apprend qu’il existe plusieurs formes d’équations pour définir une droite
et développe un nouveau vocabulaire pour exprimer une situation. Il ou elle élargira ses
connaissances des fonctions affines en les appliquant au domaine abstrait des équations et des
problèmes relatifs aux droites.
10e année
Les deux cours de 10e année diffèrent grandement en ce qui a trait au niveau d’abstraction et
au degré de complexité. Malgré des similitudes au niveau des domaines Fonctions du second
degré et Trigonométrie, il faut noter que la différence entre les domaines réside dans un traite-
ment plus approfondi de l’algèbre dans le cours théorique. Ce cours aborde la résolution d’un
problème à l’aide de l’équation du second degré tandis que le cours appliqué aborde la résolu-
tion de la même situation à l’aide d’un graphique.
Le cours théorique de 10e année permet à l’élève d’accroître sa compétence en algèbre. Le
domaine Fonctions du second degré précise que l’élève doit manipuler des expressions algébriques
en vue de transformer une équation de second degré d’une forme à une autre tandis que le
domaine Géométrie analytique indique que l’élève doit résoudre des problèmes portant sur
l’intersection de droites par la méthode la plus appropriée (comparaison, substitution ou
élimination).
De plus, l’élève du cours théorique devra résoudre des problèmes à étapes faisant notamment
appel à la vérification des propriétés des figures planes dans le plan cartésien. Les cercles dans
le plan cartésien sont aussi introduits comme une application de la formule de la distance entre
deux points.
Pour sa part, l’élève du cours appliqué de 10e année sera amené à déterminer le point d’inter-
section de deux droites par la méthode algébrique de comparaison lors de l’étude du domaine
Fonctions affines et manipuler des expressions algébriques lors de l’étude du domaine
Fonctions du second degré.
Le troisième domaine des deux cours de 10e année s’intitule Trigonométrie. L’élève du cours
appliqué explore les rapports trigonométriques dans les triangles rectangles et applique la
trigonométrie et les propriétés des triangles semblables à la résolution de problèmes compor-
tant des triangles rectangles. L’élève du cours théorique aborde en outre la résolution des
triangles acutangles à l’aide des lois des sinus et du cosinus. L’élève du cours appliqué appro-
fondit sa compréhension du raisonnement proportionnel en abordant divers sujets faisant appel
à des triangles semblables.
11
Les processus mathématiques constituent les éléments essentiels d’une formation mathéma-
tique puisqu’ils appuient l’acquisition et la mise en application de la connaissance et des
habiletés mathématiques. Cette importance doit se retrouver dans un programme équilibré au
secondaire. En établissant un lien avec les compétences de la grille d’évaluation et les processus
mathématiques, l’enseignante ou l’enseignant s’assure que les élèves satisfont non seulement
aux attentes du cours mais qu’ils développent également les processus mathématiques néces-
saires à la poursuite de leur apprentissage des mathématiques.
Dans la littérature, on répertorie les processus mathématiques sous les appellations suivantes :
• résolution de problèmes;
• communication;
• réflexion sur le caractère raisonnable des résultats;
• raisonnement;
• établissement de liens;
• sélection d’outils technologiques ou de matériel approprié;
• modélisation.
Ces processus sont reliés les uns aux autres, mais la résolution de problèmes et la communication
sont indissociables des autres processus. Des activités de résolution de problèmes permettent aux
élèves de développer leur raisonnement et d’acquérir de nouvelles connaissances. Appuyés par
les enseignantes et les enseignants, les élèves formulent et vérifient des hypothèses et justifient
leur démarche à l’aide d’arguments et d’une communication claire tout au long de leur travail.
C’est ainsi que les élèves amélioreront leur démarche respective et observeront qu’il existe dif-
férentes façons de résoudre un même problème. L’analyse des différentes stratégies de résolu-
tion de problème permet aux élèves de réfléchir sur leur propre stratégie et de la rendre plus
efficace et efficiente.
Les enseignantes et les enseignants doivent voir au développement de ces processus tout au
long du cours et en faire l’évaluation en présentant une gamme de problèmes qui font appel à
tous les processus mathématiques.
Résolution de problèmes
La résolution de problèmes fait partie intégrante de l’apprentissage des mathématiques. C’est là
une démarche essentielle qui permet aux élèves :
• de faire des rapprochements entre des situations de la vie courante et les mathématiques
étudiées en salle de classe;
• de développer leur compréhension des mathématiques;
• de développer les habiletés de la pensée (savoir estimer, évaluer, classer, établir des liens, for-
muler des hypothèses, justifier une position et prendre une décision);
12 LE CURRICULUM DE L’ONTARIO, 9e ET 10e ANNÉE – MATHÉMATIQUES
En choisissant des problèmes variés, à la fois pertinents et signifiants, les enseignantes et les
enseignants pourront amener leurs élèves à développer progressivement différentes stratégies
pour aborder un même problème. L’objectif visé consiste donc à élargir le répertoire de straté-
gies de résolution de problèmes puisqu’en entamant leurs études secondaires, les élèves en
auront déjà intériorisé un certain nombre.
Dans certaines occasions, l’utilisation d’une stratégie d’enseignement différente sera plus
appropriée pour les élèves. Par exemple, lorsque l’enseignante ou l’enseignant veut présenter
une nouvelle stratégie pour résoudre un problème quelconque, l’enseignement explicite
s’avère une excellente façon de le faire. On peut aussi y recourir pour présenter un nouveau
concept, un symbole ou un terme mathématique. Les connaissances ainsi acquises augmentent
la diversité des stratégies utilisées par les élèves pour résoudre des problèmes.
Communication
La communication permet d’utiliser ses connaissances et ses compétences en mathématiques
pour exprimer ou échanger des idées. Radford et Demers3 indiquent que « la communication
en salle de classe de mathématiques est un moyen indispensable et incontournable d’apprentis-
sage. Mais pour être efficace, la communication doit favoriser le recours à des raisonnements et
à des argumentations mathématiques se rapportant aux concepts clés ».
Selon les mêmes auteurs, la communication englobe diverses facettes de l’apprentissage des
mathématiques. Il peut entre autres s’agir :
• d’utiliser les concepts, la terminologie, les symboles et les conventions mathématiques;
• d’écouter les propos mathématiques de leurs camarades;
• d’interpréter les arguments mathématiques de leurs camarades;
• d’évaluer de façon critique les arguments de leurs camarades;
• de réfuter un argument inexact;
• d’organiser avec logique et efficacité la présentation du résultat d’une activité mathématique.
3. Luis Radford et Serge Demers, Communication et apprentissage – Répères conceptuels et pratiques pour la salle de classe de
mathématiques, Ottawa, Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques, 2004, p. 16.
LES PROCESSUS MATHÉMATIQUES 13
Raisonnement
L’enseignement dispensé en salle de classe devrait toujours favoriser le raisonnement critique,
c’est-à-dire promouvoir une approche systématique fondée sur une analyse rigoureuse de
l’apprentissage de concepts mathématiques, des processus et de la résolution de problèmes.
Lors de certaines activités, les élèves seront amenés à procéder par déduction, c’est-à-dire
suivre un raisonnement logique aboutissant à une conclusion, en se basant sur leurs connais-
sances antérieures. Dans d’autres occasions, les élèves effectueront un raisonnement inductif
qui consistera à formuler une généralisation à partir d’observations notées lors d’une activité
d’exploration. La présentation d’un contre-exemple à un énoncé quelconque doit également
s’inscrire au nombre des stratégies auxquelles les élèves doivent recourir pour résoudre des
problèmes au secondaire.
Établissement de liens
C’est en proposant des activités qui permettent aux élèves d’établir des liens entre divers
concepts à l’étude et entre les différents domaines des mathématiques qu’on les amènera à
avoir une meilleure compréhension des principes généraux des mathématiques. Leur percep-
tion des mathématiques s’en trouvera aussi progressivement changée; dans leur esprit, les
mathématiques formeront un tout cohérent et non plus en ensemble d’éléments disparates.
Il est aussi important de démontrer qu’il existe des liens entre les mathématiques et la vie
quotidienne. Les mathématiques permettent l’étude d’une situation en la modélisant afin
d’analyser des résultats possibles.
Modélisation
En mathématiques, la modélisation constitue un stade important du processus de résolution
de problèmes. Modéliser, c’est traduire sous forme mathématique les données d’un problème
illustrant une situation réelle. En étudiant différentes
représentations d’une même situation, les élèves
Relation
en situation arrivent non seulement à mieux saisir les concepts
mathématiques et à faire le lien entre ces divers
Représentation Table concepts, mais aussi à communiquer et à justifier
graphique de valeurs
avec plus de clarté et d’assurance leur démarche ou
leur raisonnement.
Équation
Cet apprentissage doit se faire au fur et à mesure que
les expériences que réalisent les élèves en création de
Le diagramme ci-dessus illustre les représenta-
tions utilisées pour modéliser une relation en
modèles mathématiques deviennent plus complexes,
situation. On doit pouvoir passer de l’une à par exemple en passant des fonctions affines en 9e
l’autre et établir les liens entre elles. année aux fonctions du second degré en 10e année.
15
La grille porte sur les quatre compétences suivantes : Connaissance et compréhension, Habiletés
de la pensée, Communication et Mise en application. Ces compétences couvrent l’ensemble
des éléments à l’étude et des habiletés visés par les attentes et les contenus d’apprentissage.
Elles sont précisées par des critères clairs et sont complémentaires. L’enseignante ou l’enseignant
doit déterminer quelles compétences il ou elle doit utiliser pour évaluer l’atteinte des attentes.
Les compétences doivent être mesurées et évaluées de manière équilibrée tout au long du
cours. De plus, il est essentiel de donner à l’élève des occasions multiples et diverses de
démontrer jusqu’à quel point il ou elle a satisfait aux attentes, et ce, pour chacune des quatre
compétences.
Les compétences sont définies comme suit :
• La compétence Connaissance et compréhension est la construction du savoir propre à la
discipline, soit la connaissance des éléments à l’étude et la compréhension de leur significa-
tion et de leur portée.
• La compétence Habiletés de la pensée est l’utilisation d’un ensemble d’habiletés liées aux
processus de la pensée critique et de la pensée créative. Elles comprennent les habiletés liées
ÉVALUATION DU RENDEMENT DE L’ÉLÈVE 17
Dans la grille d’évaluation du rendement, une série de critères viennent préciser davantage
chaque compétence et définissent les dimensions du rendement de l’élève qui sont évaluées.
Par exemple, le premier critère sous la compétence Connaissance et compréhension est la
« connaissance des éléments à l’étude (p. ex., terminologie, algorithmes) ».
Les descripteurs permettent à l’enseignante ou l’enseignant de poser un jugement professionnel
au sujet de la qualité du rendement de l’élève et de lui donner une rétroaction descriptive.
Dans la grille d’évaluation du rendement, le type de descripteur utilisé pour tous les critères
des trois dernières compétences de la grille est l’efficacité. On définit l’efficacité comme étant la
capacité de réaliser entièrement le résultat attendu. L’enseignante ou l’enseignant pourra se
servir d’autres types de descripteur (p. ex., la convenance, la clarté, l’exactitude, la précision, la
logique, la pertinence, la cohérence, la souplesse, la profondeur, l’envergure) en fonction de la compé-
tence et du critère visés lorsqu’il ou elle élaborera des grilles adaptées. Par exemple, l’enseignante
ou l’enseignant pourrait déterminer le niveau d’efficacité pour la compétence Habiletés de la
pensée en évaluant le niveau logique d’une analyse; pour la compétence Communication, il
ou elle pourrait évaluer le niveau de clarté de la communication des idées; pour la compé-
tence Mise en application, il ou elle pourrait évaluer la pertinence et l’envergure des liens
établis. De la même façon pour la compétence Connaissance et compréhension, l’évaluation
de la connaissance des éléments à l’étude pourrait porter sur l’exactitude des algorithmes et
l’évaluation de la compréhension des éléments à l’étude pourrait porter sur la précision d’une
explication.
L’échelle de progression (p. ex., avec une efficacité limitée, avec une certaine efficacité, avec efficacité ou
avec beaucoup d’efficacité) qualifie le rendement de l’élève à chacun des niveaux de la grille. Par
exemple, pour un élève dont le rendement se situe au niveau 3 par rapport au premier critère
de la compétence Habiletés de la pensée, on dirait que l’élève « utilise les habiletés de planifi-
cation avec efficacité ».
18 LE CURRICULUM DE L’ONTARIO, 9e ET 10e ANNÉE – MATHÉMATIQUES
Mise en application L’application des éléments à l’étude et des habiletés dans des contextes familiers et leur transfert dans de nouveaux contextes.
L’él`eve :
Application des connais- – applique les connais- – applique les connais- – applique les connais- – applique les connais-
sances et des habiletés sances et les habiletés sances et les habiletés sances et les habiletés sances et les habiletés
(p. ex., éléments à dans des contextes dans des contextes dans des contextes dans des contextes
l’étude; choix des con- familiers avec une familiers avec une familiers avec familiers avec beau-
cepts ou d’outils) dans efficacité limitée. certaine efficacité. efficacité. coup d’efficacité.
des contextes familiers
Transfert des connais- – transfère les connais- – transfère les connais- – transfère les connais- – transfère les connais-
sances et des habiletés sances et les habiletés sances et les habiletés sances et les habiletés sances et les habiletés
(p. ex., éléments à à des nouveaux à des nouveaux con- à des nouveaux con- à des nouveaux con-
l’étude; planification, contextes avec une textes avec une cer- textes avec efficacité. textes avec beaucoup
traitement de l’informa- efficacité limitée. taine efficacité. d’efficacité.
tion) à de nouveaux
contextes
Établissement de liens – établit des liens avec – établit des liens avec – établit des liens avec – établit des liens avec
(p. ex., entre les une efficacité limitée. une certaine efficacité. efficacité. beaucoup d’efficacité.
domaines, entre des
concepts, à partir de
régularité)
20 LE CURRICULUM DE L’ONTARIO, 9e ET 10e ANNÉE – MATHÉMATIQUES
La communication du rendement
Le bulletin scolaire de l’Ontario de la 9e à la 12e année doit servir à communiquer officielle-
ment à l’élève et à ses parents le rendement scolaire fourni. Le bulletin scolaire dresse un bilan
du rendement que l’élève a fourni par rapport aux attentes des cours suivis, pendant une
période déterminée du semestre ou de l’année scolaire, sous forme de notes exprimées en
pourcentage. La note en pourcentage représente la qualité du rendement global de l’élève en
fonction des attentes du cours et indique le niveau de rendement correspondant dans la grille
d’évaluation de la discipline.
Une note finale est inscrite à la fin de chaque cours et le crédit correspondant est accordé si
l’élève a obtenu une note de 50 % ou plus. Pour chaque cours de la 9e à la 12e année, la note
finale sera déterminée comme suit :
• Soixante-dix pour cent de la note sera fondée sur les évaluations effectuées tout au long du
cours. Cette portion de la note devrait refléter le niveau de rendement le plus fréquent
durant le cours, bien qu’il faille accorder une attention particulière aux niveaux de rende-
ment les plus récents.
• Trente pour cent de la note sera fondée sur l’évaluation finale qui prendra la forme d’un
examen, d’une activité, d’une dissertation ou de tout autre mode d’évaluation appropriée.
Ceux-ci seront administrés vers la fin du cours.
21
Si l’élève requiert des adaptations ou des attentes modifiées, il faut consigner, dans le plan
d’enseignement individualisé (PEI), les renseignements pertinents, qui sont indiqués ci-
dessous. Pour en savoir davantage sur les exigences du ministère concernant les PEI, veuillez
consulter le document intitulé Plan d’enseignement individualisé – Normes pour l’élaboration, la
planification des programmes et la mise en œuvre, 2000. On trouvera des renseignements plus
détaillés sur la planification des programmes pour l’enfance en difficulté dans le document
intitulé Plan d’enseignement individualisé – Guide, 2004. (Ces deux documents sont postés sur
le site Web du ministère à www.edu.gov.on.ca.)
Les élèves en difficulté qui ne requièrent que des adaptations. Certains élèves en difficulté
peuvent suivre la matière du cours et démontrer un apprentissage autonome si on leur fournit
des adaptations. Les attentes du cours ne sont nullement modifiées par l’utilisation d’adaptations.
Les adaptations requises pour faciliter l’apprentissage de l’élève doivent être inscrites dans le
CONSIDÉRATIONS CONCERNANT LA PLANIFICATION DU PROGRAMME 23
Il existe trois types d’adaptations. Les adaptations pédagogiques désignent les changements qui
sont apportés aux stratégies d’enseignement, tels que les styles de présentation, les méthodes
d’organisation, l’utilisation d’outils technologiques et du multimédia. Les adaptations environ-
nementales désignent les changements qui sont apportés à la salle de classe ou au milieu scolaire,
tels que la désignation préférentielle d’un siège ou le recours à un éclairage particulier. Les
adaptations en matière d’évaluation désignent les changements qui sont apportés aux stratégies
d’évaluation pour permettre à l’élève de démontrer son apprentissage, par exemple, on pourrait
donner plus de temps à l’élève pour terminer les examens ou ses travaux scolaires, ou lui per-
mettre de répondre oralement à des questions d’examen (pour des exemples supplémentaires,
voir page 14 du Plan d’enseignement individualisé – Normes pour l’élaboration, la planification des
programmes et la mise en œuvre, 2000).
Si seules des adaptations sont nécessaires en mathématiques, le rendement de l’élève sera évalué
par rapport aux attentes du cours et par rapport aux niveaux de rendement décrits dans le
présent document.
Les élèves en difficulté qui requièrent des attentes modifiées. Certains élèves en difficulté
requièrent des attentes modifiées, lesquelles ne correspondent pas exactement aux attentes
prévues pour le cours. En mathématiques, les attentes modifiées reflètent les attentes prévues
pour le cours, mais comprennent des changements quant à leur nombre et à leur complexité.
Il est important de vérifier l’étendue des modifications apportées aux attentes et de les indiquer
clairement dans le PEI. Tel qu’indiqué dans la section 7.12 du document de politique Les écoles
secondaires de l’Ontario de la 9e à la 12e année : préparation au diplôme d’études secondaires de
l’Ontario, il reviendra à la direction d’école de déterminer si la réalisation des attentes modi-
fiées signifie que l’élève a réussi le cours et si l’élève peut recevoir un crédit pour le cours. La
direction d’école informera les parents et l’élève de sa décision.
Lorsqu’on s’attend à ce qu’un élève satisfasse à la plupart des attentes du cours, les attentes
modifiées devraient indiquer de quelle façon elles sont modifiées par rapport aux attentes du
cours. Lorsque les modifications sont si étendues que la réalisation des attentes modifiées ne
donneraient probablement pas droit à un crédit, les attentes devraient spécifier les exigences
précises ou les tâches d’après lesquelles le rendement de l’élève sera évalué et à partir
desquelles une note pour le cours sera inscrite dans le bulletin scolaire de l’Ontario. Les
attentes modifiées indiquent les connaissances ou les habiletés que l’élève devrait pouvoir
démontrer et qui seront évaluées à chaque étape du bulletin (voir pages 10 et 11 du Plan
d’enseignement individualisé – Normes pour l’élaboration, la planification des programmes et la mise en
œuvre, 2000). Les attentes modifiées représentent des réalisations précises, réalistes, observables
et mesurables et décrivent les connaissances ou les habiletés précises que l’élève peut démon-
trer de façon autonome, en utilisant au besoin des adaptations en matière d’évaluation. Les
attentes de l’élève doivent être revues une fois au moins à toutes les étapes du bulletin et être
mises à jour au besoin, à la lumière des progrès faits par l’élève (voir page 11 du Plan
d’enseignement individualisé – Normes pour l’élaboration, la planification des programmes et la mise
en œuvre, 2000).
24 LE CURRICULUM DE L’ONTARIO, 9e ET 10e ANNÉE – MATHÉMATIQUES
Si l’élève requiert des attentes modifiées en mathématiques, l’évaluation de son rendement sera
fondée sur les attentes inscrites dans son PEI et sur les niveaux de rendement décrits dans le
présent document. Sur le bulletin scolaire de l’Ontario, on doit cocher la case réservée au PEI
pour chaque cours pour lequel l’élève requiert des attentes modifiées, et on doit inscrire
l’énoncé approprié du Guide du bulletin scolaire de l’Ontario de la 9 e à la 12e année, 1999. Les
commentaires de l’enseignante ou l’enseignant devraient comprendre des renseignements
pertinents sur la capacité de l’élève de démontrer qu’il ou elle a satisfait aux attentes modifiées.
Le personnel enseignant devrait aussi indiquer les prochaines étapes.
Lorsque des changements sont apportés à un cours suivi par l’élève inscrit dans un programme
d’ALF ou de PDF, il faudra cocher la case ALF ou PDF sur le bulletin scolaire de l’élève pour
les cours appropriés (voir à ce sujet le Guide du bulletin scolaire de l’Ontario, de la 9e à la 12e
année, 1999).
On peut consulter Le curriculum de l’Ontario, de la 9 e à la 12e année – Actualisation linguistique en
français et Perfectionnement du français, 1999 sur le site Web du ministère à www.edu.gov.on.ca.
CONSIDÉRATIONS CONCERNANT LA PLANIFICATION DU PROGRAMME 25
La littératie et la numératie
Les compétences liées à la littératie et à la numératie sont essentielles à tous les apprentissages,
dans toutes les disciplines. On définit la littératie comme la maîtrise des savoirs qui permettent
à l’élève de s’exprimer, d’écrire, de lire, de chercher des informations, d’utiliser la technologie
de l’information et des communications et d’exercer une pensée critique à un niveau lui per-
mettant d’être fonctionnel dans ses apprentissages actuels et futurs. Quant à la numératie, elle
est constituée de l’ensemble des compétences essentielles faisant appel aux concepts mathéma-
tiques et aux compétences connexes. Ces compétences essentielles permettent d’utiliser la
mesure et les propriétés des nombres et des objets géométriques, de résoudre des problèmes
divers, de développer sa pensée critique, ainsi que de lire, d’interpréter et de communiquer des
données et des idées mathématiques.
26 LE CURRICULUM DE L’ONTARIO, 9e ET 10e ANNÉE – MATHÉMATIQUES
La littératie et la numératie sont des outils pour apprendre la vie durant dans toutes les disci-
plines et pour accéder à des niveaux de pensée supérieure. Il incombe au personnel enseignant
de toutes les disciplines de veiller à ce que l’élève progresse dans l’acquisition des compétences
liées à la littératie et à la numératie. Si l’enseignante ou l’enseignant remarque qu’un élève
accuse un retard dans l’acquisition des compétences liées à la littératie et à la numératie, il ou
elle devra prendre des dispositions particulières pour l’aider en s’inspirant des initiatives de
littératie et de numératie élaborées par son conseil scolaire et son école.
La santé et la sécurité
Il faudra prendre les dispositions nécessaires relativement aux questions de santé et de sécurité
lorsque l’apprentissage fera appel à des activités pratiques, en particulier celles qui se déroulent
à l’extérieur de l’école. L’enseignante ou l’enseignant reverra la politique du conseil scolaire
sur les démarches à respecter lors des sorties éducatives et planifiera avec soin ces activités afin
de prévoir les problèmes et de prévenir les risques pour la santé et la sécurité des élèves.
28
Relations
Attentes
À la fin du cours, l’élève doit pouvoir :
• démontrer une compréhension, en situation, d’une relation entre deux variables à l’aide d’une
table de valeurs, d’un graphique et d’une équation.
• démontrer une compréhension des caractéristiques d’une fonction affine.
• analyser et interpréter des situations à l’aide de fonctions affines.
Contenus d’apprentissage
Pour satisfaire aux attentes, l’élève doit pouvoir :
Représentations d’une relation entre – représenter les résultats d’une expérience
deux variables par un nuage de points et, s’il y a lieu,
Une relation en situation et ses trois
tracer la droite la mieux ajustée ou la
représentations courbe qui en résulte; pour une droite,
déterminer son équation au moyen de
Relation méthodes intuitives (p. ex., se servir des
en situation résultats d’une expérience faite en classe
[p. ex., l’extension des bras est la distance
Représentation Table d’une extrémité des doigts à l’autre,
graphique de valeurs
lorsque les deux bras sont tendus horizon-
talement. Pour chaque élève de la classe,
Équation effectuer la mesure de l’extension des bras
et de la taille, puis noter sur un graphique]
Le diagramme ci-dessus illustre les représentations utilisées ou de données secondaires [p. ex., étudier
pour modéliser une relation en situation. L’élève doit pouvoir la relation entre la quantité de potage
passer de l’une à l’autre et établir des liens entre elles. restant dans un bol et le nombre de
– exprimer une relation au moyen d’une cuillerées à soupe pour le vider]).
table de valeurs, d’un graphique et d’une
Caractéristiques d’une fonction affine
équation.
– expliquer le vocabulaire lié à la fonction
– déterminer le taux de variation et la valeur affine (p. ex., taux de variation, fonction
initiale d’une relation d’après ses trois affine, équation du premier degré, variation
représentations. directe, variation partielle, proportionnalité) et
– déterminer, à partir de l’une des représen- l’utiliser de façon appropriée.
tations données, ses deux autres représenta- – reconnaître deux types de fonctions
tions, à l’aide ou non d’outils technolo- affines :
giques. – celles dont le graphique passe par
– déterminer la valeur d’une des deux l’origine et dont l’équation a un terme
variables qui correspond à une valeur constant nul et qui sont associées à des
particulière de l’autre variable dans cha- situations de proportionnalité et de
cune des représentations (p. ex., une mont- variation directe (p. ex., un centre de
golfière est à une hauteur de 300 m. Sa villégiature offre la location de skis
vitesse de descente est de 60 m/min. nautiques à un taux horaire de 30 $); et
Déterminer sa hauteur après 3 minutes
et demie).
30 LE CURRICULUM DE L’ONTARIO, 9e ET 10e ANNÉE – MATHÉMATIQUES
– celles qui sont associées à des situations – interpréter des situations à l’aide d’une
de variation partielle (p. ex., le coût de table de valeurs, d’une équation et d’un
location de skis nautiques dans un graphique (p. ex., le taux fixé par un élève
centre de villégiature est composé d’un pour la garde d’enfants étant de 5 $/h,
montant fixe de 45 $ pour l’assurance déterminer le nombre d’heures que l’élève
plus un taux horaire de 20 $). doit travailler pour obtenir un revenu égal
– reconnaître qu’un taux de variation con- ou supérieur à 143 $ [résoudre à l’aide
stant est associé à une fonction affine. d’une méthode non formelle]).
– interpréter les caractéristiques d’une – comparer deux fonctions affines, en situa-
fonction affine d’après sa table de valeurs tion, au moyen de leur table de valeurs, de
(premières différences), son graphique et leur graphique et de leur équation (p. ex.,
son équation (p. ex., pour une réception, si deux compagnies de communication
on doit payer 975 $ pour la location de la offrent des tarifs différents, déterminer en
salle et chaque invité doit débourser 25 $). quelles circonstances on devrait choisir
– distinguer une fonction affine d’une l’une plutôt que l’autre; si deux élèves qui
fonction non affine d’après leur table de font la garde d’enfants demandent des
valeurs, leur graphique et leur équation tarifs différents, déterminer en quelles cir-
(p. ex., représenter le volume d’une constances on devrait choisir l’une plutôt
pyramide ayant une base carrée de 20 cm que l’autre).
de côté en fonction de sa hauteur; – communiquer et justifier les résultats
représenter le volume d’une pyramide à d’une analyse au moyen d’arguments con-
base carrée dont la hauteur est de 20 cm vaincants et à l’aide de phrases complètes
en fonction de la longueur des côtés de la et du vocabulaire approprié.
base). – réaliser, à l’aide ou non d’outils techno-
Analyse et interprétation de situations logiques, une expérience (p. ex., expéri-
– décrire une situation pouvant correspon- ence sur la longueur d’une corde par
dre à une table de valeurs, à une équation rapport aux nombres de nœuds, sur la
ou à un graphique donnés (p. ex., rédiger hauteur du rebond d’une balle en fonc-
une histoire d’après la représentation tion de la hauteur de son point de chute)
graphique d’une situation). qui comporte les étapes suivantes :
– décrire l’effet sur le graphique et sur – identifier les variables;
l’équation d’une fonction affine lorsque – formuler une hypothèse quant à
l’on change certaines données (p. ex., l’existence d’une relation entre deux
Jocelyne s’achète un abonnement à son variables;
équipe de hockey préférée. Elle doit – recueillir des données;
débourser un montant initial plus un – représenter des données par une table
montant par mois. Décrire le changement de valeurs et un nuage de points;
au graphique si le montant initial est aug-
menté et le montant mensuel réduit). – déterminer si des données peuvent être
modélisées par une fonction affine et, le
– interpréter un graphique de type cas échéant, tracer la droite la mieux
distance/temps à ligne brisée (p. ex., ajustée et déterminer son équation;
déplacement d’une personne devant une
sonde de mouvement, déplacement d’une – formuler des conclusions et les justifier
personne se rendant à l’école). d’après les données recueillies.
PRINCIPES DE MATHÉMATIQUES, 9e ANNÉE, COURS THÉORIQUE 31
Géométrie analytique
Attentes
À la fin du cours, l’élève doit pouvoir :
• interpréter l’équation d’une droite dans le plan cartésien pour déterminer ses caractéris-
tiques.
• résoudre des problèmes relatifs aux droites.
Contenus d’apprentissage
Pour satisfaire aux attentes, l’élève doit pouvoir :
Interprétation – reconnaître, d’après leur graphique dans
– établir le lien entre le taux de variation et un plan cartésien et leur équation, les
la pente, et entre la valeur initiale et l'or- caractéristiques d’une famille de droites
donnée à l'origine (p. ex., l’équation ayant une même pente ou une même
P = 22h + 40 représente le salaire d’un ordonnée à l’origine.
électricien composé d’un montant fixe de Problèmes portant sur la géométrie
40 $ pour un déplacement plus un taux analytique
horaire de 22 $). – déterminer l’équation d’une droite paral-
– reconnaître les formes usuelles d’une lèle ou perpendiculaire à une droite don-
équation de droite, soit y = mx + b, née.
ax + by + c = 0, x = a et y = b. – choisir la forme la plus appropriée de
– tracer une droite, à l’aide d’outils tech- l’équation d’une droite (y = mx + b,
nologiques et sans ces outils, d’après ses ax + by + c = 0 ou ax + by = d) selon la
caractéristiques (p. ex., pente et ordonnée situation et changer de forme au besoin.
à l’origine, coordonnées à l’origine). – déterminer si deux droites sont parallèles,
– calculer la pente d’une droite à partir de sécantes ou perpendiculaires d’après leur
son graphique dans un plan cartésien, de pente ou leur équation.
son équation et de deux de ses points – résoudre des problèmes à étapes qui font
y –y
(m = x2 – x1 ). appel à différents concepts de géométrie
2 1
analytique (p. ex., déterminer si un trian-
– déterminer les coordonnées à l’origine gle est rectangle, connaissant les coordon-
d’une droite d’après son graphique dans nées de ses sommets; déterminer l’aire du
un plan cartésien et d’après son équation. triangle formé par la droite de l’équation
– déterminer, à l’aide d’outils technologiques 2x + 3y = 12 et les axes des x et des y;
et sans ces outils, si une droite est horizon- déterminer le périmètre du triangle
tale ou verticale ou si elle monte ou délimité par les droites d’équations x = – 4,
descend d’après sa pente, son équation ou y = – 5 et y = – 34 x – 2).
sa table de valeurs. – communiquer et justifier les étapes de son
– déterminer, sous la forme y = mx + b et raisonnement dans le développement
ax + by + c = 0, l’équation d’une droite d’une solution au moyen d’arguments
d’après certaines de ses caractéristiques convaincants et à l’aide du vocabulaire
(p. ex., pente et un point, deux points, approprié [p. ex., démontrer que le
graphique dans un plan cartésien). quadrilatère qui a pour sommets A(-2, 2),
PRINCIPES DE MATHÉMATIQUES, 9e ANNÉE, COURS THÉORIQUE 33
Mesure et géométrie
Attentes
À la fin du cours, l’élève doit pouvoir :
• résoudre divers problèmes faisant appel au théorème de Pythagore.
• résoudre des problèmes portant sur le périmètre et l’aire d’une figure plane dans diverses
situations.
• déterminer l’aire et le volume de solides et les utiliser pour résoudre des problèmes dans
diverses situations.
• vérifier des énoncés portant sur les propriétés géométriques de figures planes.
Contenus d’apprentissage
Pour satisfaire aux attentes, l’élève doit pouvoir :
Théorème de Pythagore – déterminer les dimensions d’une figure
– déterminer la valeur exacte et une valeur plane d’un périmètre donné ayant une aire
approximative de la mesure manquante maximale et d’une figure plane d’une aire
d’un des côtés d’un triangle rectangle. donnée ayant un périmètre minimal (p. ex.,
– déterminer, à l’aide du théorème de si on a 25 m de clôture, quelles seront les
Pythagore, si un triangle est acutangle, dimensions de l’enclos qui donneront un
rectangle ou obtusangle. terrain ayant une aire maximale?).
– déterminer les mesures manquantes dans – décrire, au moyen de matériel d’appui ou
une figure plane composée d’au moins d’un tableur, l’effet sur le périmètre et sur
deux triangles rectangles. l’aire d’une figure plane lorsque les
dimensions sont doublées, triplées.
– résoudre, à l’aide du théorème de Pythagore,
des problèmes relatifs au périmètre ainsi – résoudre des problèmes portant sur le
qu’à l’aire et au volume de solides simples périmètre et sur l’aire d’une figure plane,
et composés (p. ex., déterminer le volume dans des situations tirées de la vie courante
d’un cône dont on connaît le diamètre et et dans des situations faisant appel aux
la longueur de sa génératrice). valeurs exactes (p. ex., la ville construit un
nouveau parc sous forme d’un trapèze
Périmètre et aire de figures planes isocèle auquel s’ajoutera un carré le long
– déterminer le périmètre et l’aire de figures du côté le plus court. La longueur respec-
planes simples et composées, y compris les tive des côtés du trapèze est de 200 m,
situations faisant appel aux valeurs exactes. 500 m, 500 m et 800 m. Déterminer la
– déterminer la dimension manquante d’une quantité de tourbe pour recouvrir le
figure plane d’une aire ou d’un périmètre nouveau parc et le nombre de mètres de
donnés, y compris les situations faisant clôture que la ville doit commander pour
appel aux valeurs exactes (p. ex., quelles ce parc).
sont les dimensions d’un carré ayant une – examiner la vraisemblance des résultats
aire de 2 m2? quel est le diamètre d’un obtenus en tenant compte du contexte
cercle ayant une circonférence de 10π et en ayant recours au calcul mental et à
unités? ayant une aire de 25π unités l’estimation.
carrées?).
PRINCIPES DE MATHÉMATIQUES, 9e ANNÉE, COURS THÉORIQUE 35
Numération et algèbre
(Ce domaine regroupe des contenus qui devraient être utilisés dans les autres domaines.)
Attentes
À la fin du cours, l’élève doit pouvoir :
• démontrer des habiletés en numération.
• démontrer une compréhension des lois des exposants.
• réduire des expressions algébriques.
• résoudre des problèmes par le biais de la modélisation.
Contenus d’apprentissage
Pour satisfaire aux attentes, l’élève doit pouvoir :
Habiletés en numération Habiletés en algèbre
– simplifier, à l’aide ou non d’outils tech- – utiliser de façon appropriée des termes
nologiques, des expressions numériques. algébriques (p. ex., monôme, binôme,
– distinguer la valeur exacte et la valeur trinôme, polynôme, équation, formule, racine,
approximative d’une mesure et les utiliser solution d’une équation).
de façon appropriée en situation (p. ex., – additionner, soustraire, multiplier et diviser
pour évaluer l’effet du doublement du des monômes.
rayon sur le volume d’une sphère, il est – additionner et soustraire des polynômes
préférable d’utiliser des valeurs exactes). [p. ex., (3x2y + 2xy2) + (4x2y – 6xy2)].
– utiliser des rapports, des pourcentages et – multiplier un polynôme par un monôme
des proportions dans différentes situations [p. ex., 2x(4x – 5) – 3x(x + 2)].
(p. ex., le pourcentage de personnes qui
– développer et réduire des expressions
visionnent une émission de télévision,
algébriques.
taxes de vente, rapport entre des quantités
de peinture pour obtenir une teinte, Résolution de problèmes
pourcentage d’aire ombrée d’une figure – résoudre des problèmes portant sur des
composée). rapports, des taux, des pourcentages et des
– examiner la vraisemblance des résultats proportions tirés de situations réelles
obtenus en tenant compte du contexte et (p. ex., calculer la valeur de 100 $ en
en ayant recours au calcul mental et à euros; le rapport de la longueur des côtés
l’estimation. d’un triangle rectangle étant égal à 3 : 4 : 5,
déterminer la longueur des côtés, si l’aire
Le sens des puissances du triangle est de 486 cm2 ).
– évaluer, à l’aide de la calculatrice et sans
– utiliser des variables et des symboles afin
celle-ci, des puissances et des expressions
de générer une formule (p. ex., sachant
ayant pour exposant un entier positif.
que le volume d’un cylindre est égal à
– expliquer les premières lois des exposants l’aire de sa base multipliée par sa hauteur,
(p. ex., a x x a y = a x + y, a x ÷ a y = a x – y, alors V = (π x r 2) x h; on veut étudier la
(a x) y = a xy ). relation entre l’aire totale d’un prisme
– expliquer le sens (p. ex., à l’aide de régu- droit à une base carrée, mesurant 10 sur
larités ou de la calculatrice à affichage 10, et sa hauteur, h. Déterminer une for-
graphique) d’un exposant nul et d’un mule simplifiée pour l’aire).
exposant négatif.
PRINCIPES DE MATHÉMATIQUES, 9e ANNÉE, COURS THÉORIQUE 37
Relations
Attentes
À la fin du cours, l’élève doit pouvoir :
• démontrer une compréhension des liens entre une relation en situation et sa table de valeurs,
sa représentation graphique et son équation.
• démontrer une compréhension des caractéristiques d’une fonction affine.
• analyser et interpréter des situations à l’aide de fonctions affines.
Contenus d’apprentissage
Pour satisfaire aux attentes, l’élève doit pouvoir :
Représentations d’une relation entre laisser-passer de ski étant de 50 $ pour la
deux variables photo d’identification plus 12 $ par jour,
Une relation en situation et ses trois
déterminer le nombre de jours que l’on
représentations peut skier si l’on a 182 $).
– représenter les résultats d’une expérience
Relation
en situation par un nuage de points et, s’il y a lieu,
tracer la droite la mieux ajustée au moyen
Représentation Table de méthodes intuitives ou la courbe qui
graphique de valeurs
en résulte; si c’est une droite, déterminer
son équation (p. ex., à partir des résultats
Équation d’une expérience faite en classe [p. ex., on
note la température d’un mélange de glace
Le diagramme ci-dessus illustre les représentations utilisées et d’eau en fonction du temps. Représenter
pour modéliser une relation en situation. L’élève doit pouvoir
graphiquement les observations notées] ou
passer de l’une à l’autre et établir des liens entre elles.
de données secondaires [p. ex., étudier la
– exprimer une relation par une table de relation entre la quantité de potage restant
valeurs, un graphique et une équation dans un bol et le nombre de cuillerées à
(p. ex., dans un lac au nord-est de soupe pour le vider]).
l’Ontario, Julie pêche le doré. L’équation
D = 4j représente le nombre total maximal Caractéristiques d’une fonction affine
de dorés, D, pouvant être pêchés en fonc- – expliquer le vocabulaire lié à la fonction
tion du nombre de jours de pêche, j). affine (p. ex., taux de variation, fonction
affine, équation du premier degré, variation
– déterminer le taux de variation et la valeur
directe, variation partielle, proportionnalité) et
initiale d’une relation d’après ses trois
l’utiliser de façon appropriée.
représentations.
– reconnaître deux types de fonctions
– déterminer, à partir de l’une des représen-
affines :
tations données, ses deux autres représenta-
tions, à l’aide ou non d’outils tech- – celles dont le graphique passe par
nologiques. l’origine et dont l’équation a un terme
constant nul et qui sont associées à des
– déterminer la valeur d’une des deux
situations de proportionnalité et de
variables qui correspond à une valeur par-
variation directe (p. ex., un centre de
ticulière de l’autre variable dans chacune
villégiature offre la location de skis
des représentations (p. ex., le coût d’un
nautiques à un taux horaire de 30 $); et
40 LE CURRICULUM DE L’ONTARIO, 9e ET 10e ANNÉE – MATHÉMATIQUES
Mesure et géométrie
Attentes
À la fin du cours, l’élève doit pouvoir :
• résoudre divers problèmes faisant appel au théorème de Pythagore.
• résoudre des problèmes portant sur le périmètre, l’aire de figures planes et l’aire de solides
dans diverses situations.
• résoudre des problèmes portant sur le volume de solides dans diverses situations.
• vérifier des énoncés portant sur les propriétés géométriques de figures planes.
Contenus d’apprentissage
Pour satisfaire aux attentes, l’élève doit pouvoir :
Théorème de Pythagore clôture, quelles seront les dimensions de
– déterminer, à l’aide ou non d’outils tech- l’enclos qui donneront un terrain ayant
nologiques, la mesure manquante d’un des une aire maximale?).
côtés d’un triangle rectangle (p. ex., déter- – résoudre des problèmes portant sur le
miner la règle la plus longue que l’on peut périmètre et l’aire de figures planes dans
placer dans une boîte de dimensions des situations tirées de la vie courante
données). (p. ex., on dispose de 300 m de clôture
– déterminer, à l’aide ou non d’outils tech- pour former une aire rectangulaire qui
nologiques, si un triangle est rectangle ou servira à un concours de sculpture de
non. glace dans la cours de l’école. L’un des
– déterminer les mesures manquantes dans côtés du rectangle sera formé par le mur
une figure plane composée d’au moins de l’école. Déterminer la superficie maxi-
deux triangles rectangles. male pouvant être clôturée).
– résoudre, à l’aide du théorème de – résoudre des problèmes d’applications
Pythagore, des problèmes portant sur le portant sur l’aire de prismes, de pyramides
périmètre et l’aire de figures simples et et de cylindres (p. ex., le coût de construc-
composées et le volume de solides simples tion d’une structure de forme pyramidale).
(p. ex., déterminer le volume d’un cône – examiner la vraisemblance des résultats
dont on connaît le diamètre et la longueur obtenus en tenant compte du contexte et
de sa génératrice). en ayant recours au calcul mental et à
l’estimation.
Périmètre, aire de figures planes et
aire de solides Volume de solides
– déterminer le périmètre et l’aire de figures – établir comment déterminer le volume
planes simples et composées. d’un prisme droit et d’un cylindre, sachant
– déterminer l’aire de prismes, de pyramides que le volume est égal au produit de l’aire
et de cylindres. de la base du solide par sa hauteur.
– déterminer, à l’aide ou non d’outils tech- – déterminer la relation entre le volume
nologiques (p. ex., calculatrice, tableur) et d’un cône et celui d’un cylindre, d’une
de matériel d’appui, les dimensions d’un part, et entre le volume d’une pyramide et
rectangle d’un périmètre donné ayant une celui d’un prisme droit, d’autre part.
aire maximale (p. ex., si on a 25 m de
MÉTHODES DE MATHÉMATIQUES, 9e ANNÉE, COURS APPLIQUÉ 43
– établir, à l’aide de matériel concret, la – vérifier des énoncés à l’aide d’un logiciel
relation entre le volume d’une sphère, le de géométrie dynamique ou de plusieurs
volume d’un cylindre et le volume d’un exemples (p. ex., quels sont les quadri-
cône. latères dont les diagonales se coupent en
– déterminer le volume de solides simples et leur milieu?).
composés. – communiquer les étapes de son raison-
nement au moyen d’arguments convain-
– résoudre des problèmes portant sur le
cants et à l’aide du vocabulaire approprié.
volume de solides dans des situations tirées
de la vie courante (p. ex., comparer le
volume de deux boîtes de céréales « La
mini fringale » disponibles en portion
individuelle [boîte de 5 cm sur 4 cm sur
10 cm] et en format familial [boîte dont
les dimensions sont les doubles de celles
du format portion individuelle]).
– examiner la vraisemblance des résultats
obtenus en tenant compte du contexte et
en ayant recours au calcul mental et à
l’estimation.
Géométrie
– vérifier et appliquer des propriétés
géométriques à l’aide d’un logiciel de
géométrie dynamique ou de matériel
concret :
– angles intérieurs et extérieurs d’un
polygone (p. ex., vérifier que la somme
de la mesure des angles extérieurs d’un
polygone est égale à 360º; déterminer la
relation entre la somme des angles
intérieurs d’un polygone et le nombre
de côtés du polygone et utiliser le résul-
tat pour déterminer la mesure d’un
angle intérieur d’un polygone régulier
de 20 côtés);
– angles formés par deux droites parallèles
et une sécante (p. ex., tous les angles
aigus sont congrus);
– propriétés des côtés et des diagonales de
quadrilatères (p. ex., les diagonales d’un
rectangle se coupent en leur milieu).
44 LE CURRICULUM DE L’ONTARIO, 9e ET 10e ANNÉE – MATHÉMATIQUES
Numération et algèbre
(Ce domaine regroupe les contenus qui devraient être utilisés dans les autres domaines.)
Attentes
À la fin du cours, l’élève doit pouvoir :
• démontrer des habiletés en numération.
• réduire des expressions algébriques.
• résoudre des problèmes par le biais de la modélisation.
Contenus d’apprentissage
Pour satisfaire aux attentes, l’élève doit pouvoir :
Habiletés en numération – multiplier un polynôme par un monôme
– simplifier, à l’aide ou non d’outils tech- [p. ex., (2x)(3x); 3x(x2 + 2x – 5);
nologiques, des expressions numériques (3x)2(2x)].
(p. ex., le calcul du volume de solides). – développer et réduire des expressions
– utiliser des rapports, des pourcentages et algébriques à une seule variable et de
des proportions dans différentes situations degré inférieur à 4 [p. ex.,
(p. ex., si le prix d’un t-shirt est de 15,95 $ 4x(3x – 5) – 2(x2 + 1)].
plus une taxe de 15%, déterminer le mon-
Résolution de problèmes
tant de la taxe à débourser pour ce t-shirt;
– résoudre des problèmes portant sur des
si la taille d’une maquette à échelle d’une
rapports, des taux, des pourcentages et des
voiture est 241 de la taille réelle de la
proportions tirés de situations réelles
voiture, calculer la longueur réelle de la
(p. ex., quelle est la valeur de 100 $ en
voiture sachant que la longueur de la
euros?, une distance de 250 milles aux
maquette est de 18,5 cm; si un plongeur
États-Unis correspond à combien de
utilise en moyenne 750 ml d’oxygène par
kilomètres?).
minute et effectue sa descente à une vitesse
de 2,5 m/min, déterminer la quantité – résoudre des équations du premier
d’oxygène qu’il lui faudra pour descendre degré dont les coefficients sont non
à 20 m sous l’eau). fractionnaires (p. ex., résoudre
2x + 7 = 6x – 1).
– examiner la vraisemblance des résultats
obtenus en tenant compte du contexte et – utiliser des variables afin d’exprimer une
en ayant recours au calcul mental et à idée (p. ex., définir les variables d’une
l’estimation. relation).
– attribuer des valeurs numériques à des
Habiletés en algèbre
variables dans une formule et résoudre
(N’utiliser que des expressions algébriques à
l’équation qui en résulte.
une seule variable et de degré inférieur à 4).
– résoudre des problèmes pouvant être
– utiliser de façon appropriée des termes
modélisés par des équations et comparer
algébriques (p. ex., monôme, binôme,
cette méthode de résolution à d’autres
trinôme, polynôme, équation, solution d’une
méthodes (p. ex., graphique, table de
équation).
valeurs).
– additionner, soustraire et multiplier des
– communiquer les étapes de son raison-
monômes.
nement au moyen d’arguments convain-
– additionner et soustraire des polynômes cants et à l’aide du vocabulaire approprié.
[p. ex., (2x + 1) + (x2 – 3x + 4)].
45
Ce cours permet à l’élève d’étudier les fonctions et les équations du second degré, la résolu-
tion de problèmes en géométrie analytique et les principes de trigonométrie. L’élève analyse
des situations se modélisant par des fonctions du second degré. Il ou elle résout des équations
du second degré et modélise et résout des problèmes portant sur l’intersection de droites. De
plus, l’élève vérifie des propriétés des triangles et des quadrilatères au moyen de la géométrie
analytique. Il ou elle étudie les principes de la trigonométrie et les applique pour résoudre des
problèmes reliés aux triangles rectangles et acutangles. Tout au long du cours, l’élève apprend
à argumenter et à communiquer de façon claire et précise les étapes de son raisonnement
mathématique.
46 LE CURRICULUM DE L’ONTARIO, 9e ET 10e ANNÉE – MATHÉMATIQUES
Attentes
À la fin du cours, l’élève doit pouvoir :
• déterminer les caractéristiques d’une fonction du second degré.
• démontrer une compréhension des liens entre l’équation canonique d’une fonction du
second degré et son graphique.
• résoudre des équations de fonctions du second degré.
• démontrer une habileté à utiliser les propriétés des fonctions et des équations du second
degré dans diverses situations.
Contenus d’apprentissage
Pour satisfaire aux attentes, l’élève doit pouvoir :
Caractéristiques (égales à 2a); 2) d’un taux de variation
Une relation en situation et ses trois
constant à un taux de variation qui
représentations change de façon constante.
– expliquer le vocabulaire propre aux fonc-
tions du second degré (p. ex., abscisse à
Relation
en situation l’origine, ordonnée à l’origine, axe de
symétrie, sommet d’une parabole, valeurs
Représentation Table maximale et minimale) et l’utiliser de
graphique de valeurs
façon appropriée.
Équation canonique
Équation
– déterminer, à l’aide ou non d’outils tech-
Le diagramme ci-dessus illustre les représentations utilisées pour nologiques, les liens entre l’équation
modéliser une relation en situation. L’élève doit pouvoir passer de canonique, y = a(x – h)2 + k, et l’image
l’une à l’autre et établir des liens entre elles. obtenue par des transformations de la
– reconnaître les fonctions du second degré parabole définie par y = x2.
selon leurs trois représentations. – expliquer le rôle de a, h et k dans la repré-
– exprimer une fonction du second degré sentation graphique de y = a(x – h)2 + k.
définie par y = ax2 + bx + c, où a ≠ 0, par – manipuler des expressions algébriques :
une table de valeurs et un graphique, à
– développer, réduire et ordonner des
l’aide ou non d’outils technologiques.
expressions algébriques [p. ex.,
– comparer les caractéristiques d’une (2x + 5)2, (2x – y)(x + 3y),
fonction affine et d’une fonction du 3x(4x – 1)2];
second degré d’après :
– factoriser des polynômes par une mise
– leur équation : de la forme y = mx + b en évidence de facteurs communs;
à la forme y = ax2 + bx + c;
– transformer une équation de la forme
– leur graphique : d’une droite à une y = ax2 + bx + c à la forme
parabole; y = a(x – h)2 + k en complétant le carré
– leur table de valeurs : 1) premières dans des situations où n’interviennent
différences constantes (égales à m) aux pas des fractions (p. ex., à l’aide de
deuxièmes différences constantes matériel concret);
PRINCIPES DE MATHÉMATIQUES, 10e ANNÉE, COURS THÉORIQUE 47
Géométrie analytique
Attentes
À la fin du cours, l’élève doit pouvoir :
• modéliser et résoudre des problèmes portant sur l’intersection de droites.
• démontrer des propriétés de cercles, de triangles et de quadrilatères au moyen de la
géométrie analytique.
Contenus d’apprentissage
Pour satisfaire aux attentes, l’élève doit pouvoir :
Intersection de droites – déterminer les caractéristiques d’un trian-
– déterminer et interpréter de façon gle dont les sommets sont donnés (p. ex.,
graphique la solution d’un système équations des hauteurs, des médianes et des
d’équations, à l’aide ou non d’outils médiatrices, centre de gravité, périmètre).
technologiques. – déterminer les caractéristiques d’un
– déterminer et interpréter la solution d’un quadrilatère dont les sommets sont donnés
système d’équations à l’aide de la méthode (p. ex., propriétés des diagonales, parallélo-
algébrique la plus appropriée (comparai- gramme formé par les milieux des côtés,
son, substitution ou élimination). périmètre).
– résoudre, en situation, des problèmes – vérifier des propriétés géométriques de
portant sur des systèmes d’équations et en triangles et de quadrilatères dont les
interpréter la solution (p. ex., si deux sommets sont donnés (p. ex., le segment
compagnies louent des vélos et que la pre- qui joint les milieux de deux côtés d’un
mière demande un montant forfaitaire de triangle; les diagonales d’un parallélo-
10 $ plus 2 $ l’heure alors que la deuxième gramme; classer des triangles selon leurs
demande 4 $ l’heure, déterminer le nom- côtés ou selon leurs angles).
bre d’heures pour lequel les deux tarifs – résoudre des problèmes à plusieurs étapes
sont égaux). qui font appel à la pente, à la distance et au
– décrire la démarche suivie pour résoudre milieu du segment d’une droite (p. ex.,
un problème, tout en définissant les incon- déterminer la distance entre une droite et
nues utilisées. un point donnés; déterminer l’équation
d’une médiatrice; les coordonnées des trois
Géométrie des figures planes
sommets d’un losange étant connues,
– établir et utiliser les formules pour déter-
déterminer, de plusieurs façons, les coor-
miner la distance entre deux points et pour
données du 4e sommet).
déterminer le milieu d’un segment de
droite. – communiquer et justifier ses démonstra-
tions ou ses explications au moyen
– déterminer l’équation d’un cercle de centre
d’arguments convaincants exprimés en
(0, 0) et de rayon r.
phrases complètes et à l’aide d’une
– indiquer le rayon d’un cercle de centre notation et d’un vocabulaire appropriés.
(0, 0) à partir de son équation.
50 LE CURRICULUM DE L’ONTARIO, 9e ET 10e ANNÉE – MATHÉMATIQUES
Trigonométrie
Attentes
À la fin du cours, l’élève doit pouvoir :
• déterminer les propriétés des triangles semblables et les appliquer.
• résoudre des problèmes portant sur les triangles rectangles.
• résoudre des problèmes portant sur des triangles acutangles à l’aide de la loi des sinus et de la
loi du cosinus.
Contenus d’apprentissage
Pour satisfaire aux attentes, l’élève doit pouvoir :
Triangles semblables Triangles acutangles
– identifier des conditions suffisantes pour – déterminer la relation entre les angles et
que deux triangles soient semblables, à les côtés d’un triangle acutangle à l’aide
l’aide ou non d’un logiciel de géométrie ou non d’un logiciel de géométrie
dynamique. dynamique (p. ex., le plus grand angle
– déterminer les mesures manquantes de est opposé au plus grand côté; le rapport
côtés de triangles semblables en utilisant de la longueur de deux côtés est égal au
les proportions reliant les côtés rapport des sinus des angles opposés).
correspondants. – comprendre le développement des lois
– résoudre, en situation, des problèmes de des sinus et du cosinus pour un triangle
mesure indirecte (p. ex., problèmes acutangle.
d’ombre et d’arpentage, mesure d’objets – résoudre des triangles acutangles en
inaccessibles). choisissant la loi la plus appropriée (p. ex.,
Triangles rectangles
les mesures des angles BAC et ABC du
– identifier l’hypoténuse et les côtés opposé triangle ABC sont respectivement 35º et
et adjacent à un angle aigu d’un triangle 65º. La mesure de AC est de 18 cm.
rectangle. Déterminer la mesure de BC. Vérifier le
résultat obtenu à l’aide d’un logiciel de
– définir les rapports trigonométriques sinus, géométrie dynamique).
cosinus et tangente d’un angle dans un
triangle rectangle et utiliser correctement – résoudre des problèmes portant sur la
leur notation (p. ex., sin 12° et non pas mesure des longueurs des côtés et des
sin 12 ou sin). angles d’un triangle acutangle.
– résoudre des triangles rectangles à l’aide de – décrire la démarche suivie pour résoudre
rapports trigonométriques. un problème, tout en définissant les
inconnues utilisées.
– modéliser et résoudre des problèmes en
deux et trois dimensions faisant appel à la
trigonométrie (p. ex., problèmes portant
sur deux triangles rectangles ou sur la
hauteur d’un objet inaccessible).
51
Ce cours permet à l’élève d’analyser différents problèmes d’application afin d’établir un lien
entre les situations concrètes et la représentation mathématique. L’élève consolide ses connais-
sances de la fonction affine en résolvant et interprétant des systèmes d’équations du premier
degré. Il ou elle analyse diverses situations pouvant être modélisées par une fonction du second
degré afin d’en déterminer les caractéristiques. L’élève les utilise ensuite pour résoudre des
problèmes portant sur des fonctions et des équations du second degré. En mesure, l’élève résout
des problèmes d’application en se basant sur l’étude des propriétés des triangles semblables. Il ou
elle établit, à partir de situations concrètes, les formules de l’aire d’un solide et les utilise dans la
résolution de problèmes. En trigonométrie, il ou elle utilise les rapports trigonométriques pour
résoudre des problèmes dans le cadre d’applications. Tout au long du cours, l’élève apprend à
argumenter et à communiquer de façon claire et à préciser les étapes de son raisonnement
mathématique.
52 LE CURRICULUM DE L’ONTARIO, 9e ET 10e ANNÉE – MATHÉMATIQUES
Fonctions affines
Attentes
À la fin du cours, l’élève doit pouvoir :
• démontrer une habileté à utiliser les caractéristiques d’une fonction affine.
• démontrer une habileté à résoudre algébriquement des problèmes d’application portant sur
des fonctions affines.
Contenus d’apprentissage
Pour satisfaire aux attentes, l’élève doit pouvoir :
Interprétation de fonctions affines – déterminer, par interpolation ou extrapo-
lation, la valeur d’une variable d’un
Une relation en situation et ses trois
représentations
graphique d’une fonction affine (p. ex.,
le coût d’un plombier étant de 150 $ pour
Relation
en situation
un travail de 2 heures et 285 $ pour un
travail de 5 heures, déterminer le coût
d’un travail de 3,5 heures).
Représentation Table
graphique de valeurs – déterminer les coordonnées à l’origine
d’une droite de façons graphique et
Équation algébrique.
– déterminer l’équation d’une droite, sous la
Le diagramme ci-dessus illustre les représentations utilisées forme y = mx + b, à partir de certaines de
pour modéliser une relation en situation. L’élève doit pouvoir
passer de l’une à l’autre et établir des liens entre elles.
ses caractéristiques (p. ex., à partir de la
représentation graphique, de la pente et
– reconnaître que l’équation de la forme d’un point, de deux points).
y = mx + b, m ≠ 0, représente une fonc-
tion affine. Habiletés algébriques
– reconnaître les liens entre une fonction – isoler une variable dans une équation
affine en situation et une fonction définie (p. ex., 3x – 2y = 6 devient x = 23 y + 2).
par y = mx + b, m ≠ 0 (p. ex., le taux de – résoudre algébriquement des équations du
variation et la pente, la valeur initiale et premier degré, y compris avec des coeffi-
l’ordonnée à l’origine, un taux de variation cients fractionnaires [p. ex.,
qui décroît est associé à une pente 2(x + 3) = 4(2x – 1) – 3x;
x
négative). 2 + 4 = 3x – 1.]
Attentes
À la fin du cours, l’élève doit pouvoir :
• représenter et interpréter, en situation, une fonction du second degré à l’aide d’une table de
valeurs, d’un graphique et d’une équation.
• démontrer une habileté à manipuler algébriquement des polynômes reliés aux fonctions du
second degré.
• résoudre des problèmes portant sur des fonctions du second degré.
Contenus d’apprentissage
Pour satisfaire aux attentes, l’élève doit pouvoir :
Représentation et interprétation de fonctions – factoriser des trinômes de la forme
du second degré x2 + bx + c (p. ex., factoriser
– reconnaître une fonction du second degré x2 + 7x + 10).
à partir de sa table de valeurs (premières et – factoriser des différences de carrés (p. ex.,
deuxièmes différences), de son graphique factoriser x2 – 16).
(parabole) et de son équation
– transformer une équation de la forme
(y = ax2 + bx + c, a ≠ 0).
y = (x – r)(x – s) à la forme
– évaluer la valeur d’une des variables à par- y = x2 + bx + c et,
tir de l’une des trois représentations, sauf de la forme y = x2 + bx + c
dans les cas où il faut résoudre l’équation à la forme y = (x – r)(x – s).
du second degré.
– reconnaître le lien entre les abscisses à
– déterminer graphiquement, l’ordonnée à l’origine d’une parabole et l’équation de la
l’origine, les abscisses à l’origine et les forme y = (x – r)(x – s) [p. ex., les abscisses
coordonnées du sommet d’une parabole à à l’origine de la parabole y = (x + 4)(x – 2)
l’aide ou non d’outils technologiques. sont –4 et 2].
– communiquer sa pensée mathématique en
Problèmes portant sur les fonctions
utilisant un vocabulaire approprié aux
du second degré
fonctions du second degré (p. ex., sommet
– analyser, en situation, des fonctions du
d’une parabole, axe de symétrie, valeur
second degré définies par une table de
maximale ou minimale, ouverture de la
valeurs ou un graphique, à l’aide ou non
parabole, abscisse à l’origine, ordonnée à
d’outils technologiques (p. ex., à partir de
l’origine).
la trajectoire d’une balle lancée à la main,
Habiletés algébriques déterminer la hauteur maximale atteinte
– manipuler des expressions algébriques : par la balle, après combien de temps elle
– additionner et soustraire des polynômes; touchera le sol, pendant combien de
temps elle sera à une hauteur égale ou
– multiplier des binômes;
supérieure à 3 m).
– factoriser des binômes et des trinômes
par la mise en évidence de facteurs
communs (p. ex., factoriser 4x2 + 8x;
3x2 + 9x – 15).
MÉTHODES DE MATHÉMATIQUES, 10e ANNÉE, COURS APPLIQUÉ 55
Trigonométrie
Attentes
À la fin du cours, l’élève doit pouvoir :
• résoudre des problèmes à l’aide de triangles semblables.
• résoudre, à l’aide de la trigonométrie, des problèmes portant sur des triangles rectangles.
Contenus d’apprentissage
Pour satisfaire aux attentes, l’élève doit pouvoir :
Triangles semblables Trigonométrie du triangle rectangle
– décrire les propriétés de deux triangles – définir les rapports trigonométriques
semblables (p. ex., les angles correspon- sinus, cosinus et tangente dans un triangle
dants sont congrus; le rapport des rectangle.
longueurs des côtés correspondants est – résoudre des triangles rectangles à l’aide de
constant). rapports trigonométriques.
– déterminer, à l’aide ou non d’outils tech- – résoudre, dans le cadre d’applications, des
nologiques, l’effet sur la hauteur et sur problèmes dans le plan et dans l’espace qui
l’aire d’un triangle lorsque la longueur des font appel à des triangles rectangles (p. ex.,
côtés est multipliée ou divisée par 2, par 3, problèmes d’ombre et d’arpentage, mesure
par 4, etc. d’objets inaccessibles).
– déterminer les mesures manquantes dans – communiquer les étapes de son raison-
des triangles semblables. nement au moyen d’un vocabulaire
– résoudre des problèmes, à l’aide de trian- approprié.
gles semblables, dans le cadre d’applications
(p. ex., problèmes d’ombre et d’arpentage).
57
Glossaire
C B
a
cathètes génératrice
directrice
58 LE CURRICULUM DE L’ONTARIO, 9e ET 10e ANNÉE – MATHÉMATIQUES
Hauteur (d’un triangle). Droite ou seg- Nombre rationnel. Nombre qui peut
ment perpendiculaire abaissé depuis un som- s’exprimer sous la forme ab où a et b sont
met au côté opposé ou à son prolongement. des entiers et b ≠ 0.
Elle représente aussi la longueur de ce Nuage de points. Ensemble de points
segment. portés sur un graphique rectangulaire et qui
Hypoténuse. Côté opposé à l’angle droit représentent des données expérimentales.
dans un triangle rectangle. Optimal. Maximal ou minimal, selon le cas
Indiquer. Montrer ou signaler au moyen (p. ex., le volume optimal d’un cylindre, le
périmètre minimal d’une figure plane d’aire
d’une réponse courte (p. ex., indiquer parmi
donnée).
les droites données celle qui est parallèle à la
droite d’équation y = 2x – 1). Ordonnée à l’origine (d’une courbe).
Deuxième coordonnée d’un point d’inter-
Logiciel de géométrie dynamique. section de la courbe avec l’axe des y.
Logiciel utilisé pour l’exploration de
Parallèles (droites). Droites qui n’ont
propriétés géométriques et qui permet la
aucun point en commun.
construction et la transformation de figures
géométriques. Parallélogramme. Quadrilatère dont les
côtés sont parallèles deux à deux.
Losange. Parallélogramme dont les côtés
Pente d’une droite. Mesure de l’inclinai-
sont congrus.
son d’une droite dans un plan cartésien; la
Médiane d’un triangle. Segment de droite pente de la droite qui passe par deux points
qui joint un sommet du triangle au milieu donnés, P(x1, y1) et Q(x2,y2), est le rapport
du côté opposé. de la variation des ordonnées à la variation
Médiatrice. Droite perpendiculaire à un des abscisses.
segment, menée en son milieu. ∆y y2 – y1
m= = .
Modéliser. Représenter une situation réelle ∆x x2 – x1
par des structures mathématiques. Remarque : Une droite verticale n’admet
Monôme. Expression algébrique qui ne aucune pente.
contient qu’un seul terme. Ce terme peut Perpendiculaires (droites). Deux droites
être un nombre, une lettre ou le produit de qui se coupent à angle droit.
nombres et de lettres (p. ex., 3x 2, – 7a 2b et Polyèdre. Solide limité de toutes parts par
24 sont des monômes). des portions de plans déterminées par des
Nombre entier. Nombre qui appartient à polygones appelés faces du solide (p. ex.,
l’ensemble {..., -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3,...}. cubes, prismes, pyramides).
Nombre fractionnaire. Nombre rationnel Polygone. Figure plane formée par une
ligne polygone fermée.
composé d’un nombre entier et d’une frac-
1 2
tion (p. ex., 2 3 , – 3 5 ). Polynôme. Somme algébrique de monômes;
la somme algébrique inclut la soustraction.
Nombre irrationnel. Nombre réel qu’on
ne peut exprimer sous la forme ab où a et b Prisme droit. Solide dont les deux bases
sont des polygones parallèles et congrus et
sont des nombres entiers.
dont les autres faces sont des rectangles.
Nombre naturel. Nombre qui appartient à
Proportion (nombres en). Quatre nom-
l’ensemble {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, ...}.
bres a, b, c et d, pris dans cet ordre, sont en
Nombre premier. Nombre naturel proportion si le rapport de a à b égale celui
supérieur à 1 qui a exactement deux de c à d. On dit aussi que a, b, c, d sont en
diviseurs entiers. proportion si ab = dc .
60 LE CURRICULUM DE L’ONTARIO, 9e ET 10e ANNÉE – MATHÉMATIQUES
droit. 1 1
2 4 4–1=3
Relation. Énoncé mathématique qui décrit
3 9 9–4=5 5–3=2
un lien entre divers objets ou variables.
4 16 16 – 9 = 7 7–5=2
Résoudre (une équation). Déterminer les 5 25 25 – 16 = 9 9–7=2
valeurs de l’inconnue qui rendent l’égalité
vraie. Taux. Nom donné à certains rapports com-
portant généralement des grandeurs de
Segment (de droite). Portion d’une droite
natures différentes (p. ex., le taux horaire
délimitée par deux points fixes appelés
représente le montant payé par heure de
extrémités.
travail).
Situation (en). Un problème est en situation
Taux de variation. Relation entre la va-
lorsque les données sont aussi proches que
riation de deux quantités exprimées sous la
possible de la réalité. Les données peuvent
forme d’un quotient.
provenir de différentes sources (p. ex., livres,
Internet). Taux unitaire. Taux dont le deuxième
terme du rapport est 1 (p. ex., coût de
Solution (d’une équation). Synonyme de
0,35 $/mg).
racine d’une équation.
GLOSSAIRE 61
Mathématiques