Iar Maa
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Polycopié decours
Ce support pédagogique est destiné aux étudiants en deuxième année master, spécialité
toxicologie fondamentale et appliquée. Il couvre la quasi-totalité du programme de la matière
initiation à la recherche scientifique qui appartient à la classe des unités d’enseignements
méthodologiques.
Cette matière vise à initier l'étudiant à la recherche scientifique. Elle permet à l'étudiant
de se familiariser avec l'application de la démarche de recherche, à des problèmes en sciences
biologiques et avec l'analyse critique de travaux de recherche et à de développer chez
l’étudiant la compétence de mener à bien une recherche scientifique via les chapitres qui
figurent dans ce manuscrit.
Préface
Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction ....................................................................................................................... 01
1. Introduction ................................................................................................................. 17
2. Les six postulats de base de toute approche scientifique ............................................ 17
2.1.Déterminisme de la réalité observable ................................................................ 17
2.2.Empirisme............................................................................................................ 17
2.3.Intégration théorique ........................................................................................... 17
2.4. Démarche dynamique ............................................................................................ 19
2.5. Dimension publique ............................................................................................ 19
2.6. L'évolution paradigmatique ............................................................................... 20
3.Conclusion ......................................................................................................................... 21
1. Introduction ....................................................................................................... 22
2. La démarche inductive ...................................................................................... 22
3. La démarche déductive ..................................................................................... 23
4. Démarche hypothético-déductive ....................................................................... 24
5.Les limite de la méthode scientifique .................................................................. 25
6.Conclusion ............................................................................................................ 26
1. Introduction ....................................................................................................... 27
2. Comment peut-on définir les bonnes questions ? ............................................. 27
2.1. Les questions sont hiérarchisées ............................................................ 27
2.2. L'actualité des questions ........................................................................ 27
2.3. Les sources de problèmes ...................................................................... 28
2.4. La connaissance du domaine étudié est précaire ................................. 28
2.5. Qualité et caractéristiques des questions .............................................. 28
2.6 Le cycle de la recherche .............................................................................. 29
3.Conclusion ............................................................................................................ 29
VIII. La problématique
1. Introduction ............................................................................................................ 74
2. Les but de rendre publique les résultats scientifique ............................................. 74
3. Diffusion des résultats de recherches via un article scientifique ........................... 75
3.1. Généralités sur l’article scientifique ..................................................................... 75
3.2.Avant d’entamer la rédaction d’un article scientifique ......................................... 75
3.3.Points essentiels à respecter dans la rédaction d’un article ................................... 76
3.4.Structure générale d’un article scientifique .......................................................... 76
4. Caractéristiques des résultats ................................................................................... 76
4.1.Pour une parfaite présentation des résultats .................................................... 77
5. Les caractéristiques d’une discussion..................................................................... 78
6. Conclusion ............................................................................................................... 78
Tableau01 : Le Taux de germination chez les graines traités avec le citrate de plomb
Tableau 02 : Le Taux de germination des graines traitées avec le bichromate de potassium
Tableau03 : La longueur de la tigelle des graines traitées avec le citrate de plomb
Tableau04 : la longueur de la tigelle des graines traitées avec le bichromate de potassium
Introduction
Selon les auteurs, il existe plusieurs définitions de la recherche scientifique. Cette définition
varie en fonction des approches de recherche, des domaines de recherche, des sujets à l’étude
et des manières dont le chercheur voit le monde et comprend la connaissance. Définie
simplement, la recherche scientifique est « un ensemble d'études et de travaux menés
méthodiquement par un spécialiste et ayant pour objet de faire progresser la connaissance »
La recherche scientifique est un processus dynamique ou une démarche rationnelle qui permet
d’examiner des phénomènes, des problèmes à résoudre, et d’obtenir des réponses précises à
partir d’investigations.
En effet, la vie scientifique est une activité par laquelle on communique et on acquiert une
connaissance scientifique. Ne peut s’insérer dans la vie scientifique que celui qui est initié à la
recherche scientifique.
1
I. Démarche Scientifique
1. Définition
C’est aussi une manièrede conduire un raisonnement, de progresser vers un but par le
cheminement de la pensée ; méthode, manière d'agir » ou une « façon d’aborder un
problème, une question ».
1.2. La science
• Des hypothèses sont testées puis infirmées ou confirmées ; de cette confirmation nait
alors une théorie ou un modèle.
• L’expérimentation est un des moyens de tester une hypothèse, au même titre que
l’observation ou la documentation
2
2.Les étapes d’une bonne démarche scientifique
Toute démarche scientifique doit suivre des étapes. Pour cela, beaucoup de
scientifiques s’appuient sur la méthode OHERIC (ou OPHERIC) (Figure 01)
1. Observation
2. Hypothèse
3. Expérience
4. Résultat
5. Interprétation
6. Conclusion.
2.1. L’observation
Toute théorie scientifique naît d’une observation, d’un questionnement. Cette première
étape peut avoir plusieurs natures :
• des faits,
• des modèles,
• des théories,
• des représentations,
• des croyances.
3
•
L’hypothèse est l’élément central de la démarche scientifique. Elle pose une question, émet
une théorie etelle est là pour proposer une piste de réponse, afin de résoudre le problème posé
par l’observation. L’hypothèse peut être amenée par une question qui découle naturellement
de l’observation menée plus tôt.
c. L’hypothèse statistique
• Les hypothèses statistiques, également appelées “test statistique”
• L’hypothèse statistique consiste à démontrer statistiquement que l’hypothèse
avancée peut être ou ne peut pas être acceptée.
4
• Les valeurs mathématiques trouvées par l’enquêteur au fil de son étude,
doivent lui permettre de vérifier l’hypothèse de départ.
«Sans hypothèse, c’est-à-dire sans une anticipation de l’esprit sur les faits, il n’y a pas
de science, et le jour de la dernière hypothèse serait le dernier jour de la science».
«La méthode expérimentale, en tant que méthode scientifique, repose toute
entière sur la vérification expérimentale d’une hypothèse scientifique».
Claude Bernard
2.2.2.Épreuve de l'hypothèse
• Une fois analysés, les résultats doivent être interprétés. Durant cette étape, ils sont mis
en lien avec l’hypothèse formulée précédemment.
5
• Si l’interprétation des résultats va dans le même sens que l’observation de départ,
l’hypothèse est validée.
• Si l’interprétation des résultats ne permet pas de valider l’hypothèse, celle-ci est
rejetée. Dans ce cas, de nouvelles expérimentations sont à prévoir ou l’hypothèse est à
reformuler (Figure 02)
• Si une seule expérience contredit l’hypothèse ou une de ses conséquences, on ne peut
pas formuler de règle générale.
• Si toutes les expériences confirment l’hypothèse et ses conséquences, on peut formuler
une règle générale appelée loi qui sera valide jusqu’au moment où quelqu’un
éventuellement démontrera qu’elle ne l’est plus.
• En effet, la science est une pratique qui se doit de douter du monde qui l’entoure. Le
1) Un questionnement 6) Conclusion
6
Résultats NE concordent PAS avec les prédictions
4) Un questionnement 6) Conclusion
5) Interprétation
4.1. La neutralité : la méthode scientifique ne doit suivre aucun parti, être neutre
politiquement et religieusement. Elle doit être rationnelle et s’intéresser aux phénomènes
observables.
7
4.2. La prise en compte des échecs : toute méthode scientifique qui échoue doit faire l’objet
d’une réflexion, les tests et expériences doivent être reproduites. Si l’échec persiste,
l’hypothèse doit être revue/reformulée/changée.
4.3. Le doute : elle suppose de douter de tout ce qui n’a pas encore été prouvé. Dans le
domaine de la science, tout ce qui n’a pas encore été confirmé peut faire l’objet d’un doute.
4.4. L’expérience pratique doit confirmer la théorie : si une idée est testable avec une
expérience scientifique, alors elle respecte la démarche scientifique.
4.5. L’expérience pratique doit confirmer la théorie : si une idée est testable avec une
expérience scientifique, alors elle respecte la démarche scientifique.
8
OBSERVER
S’arrêter, réfléchir, se poser la question…
1. Un questionnement Identifier le problème posé
2) Élaboration d’une
hypothèse
‘Qu’est-ce que tu en penses ? Quel est ton
… et des avis ? Qu’est-ce que tu penses qui va se
prédictions associées passer ?’
3) Expérimentation
6. Conclusion
Pratiquer une démarche scientifique (observer, questionner, formuler une hypothèse,
expérimenter, raisonner avec rigueur, modéliser).
Les tomates hors sol sont cultivées dans de l'eau contenant des sels minéraux.
7.2. Problème
L'eau et les sels minéraux sont-ils des aliments pour les végétaux ?
7.3. Hypothèse
H1 : l'eau et les sels minéraux sont des aliments pour les végétaux.
H3 : si les sels minéraux sont des aliments pour les végétaux, alors :
9
- un végétal auquel on ne fournit pas de sels minéraux ne va pas croître.
7.4. Expérience
E1 : on supprime les sels minéraux du milieu de culture des plantes.
E2 : on supprime les sels minéraux tout en conservant l'eau du milieu de culture.
E3 : on réalise une autre expérience (qui servira d'expérience témoin) avec une plante de la
même espèce et de la même taille qu'on place dans un milieu de culture constitué d'eau et de
sels minéraux.
E4 : on reprendra plusieurs fois l'expérience.
7.5. Résultats
7.6. Interprétation
L'absence de sels minéraux freine puis stoppe la croissance de l'orge.
7.7. Conclusion
L'hypothèse est confirmée : les sels minéraux sont des aliments pour les végétaux.
Références bibliographiques
10
III. Les méthodes préscientifiques: Les pseudo-sciences
1.Définition
Une méthode préscientifique est celle qui précède le raisonnement scientifique
(Figure 04)
La pseudoscience désigne des activités et des croyances prétendues scientifiques par leurs
partisans, et qui peuvent sembler l'être à première vue, mais ne le sont pas .
Elles sont le plus souvent basées sur des croyances irrationnelles qu'aucune science ne
pourrait démontrer.
Raisonnement Raisonnement
d'obstination intuitif
Niveaux
Préscientifiques
Raisonnement Raisonnement
d'autorité empirique
Raisonnement de
type scientifique
Niveaux
Niveaux
scientifiques
Scientifiques
Raisonnement Raisonnement
Inductif Déductif
11
2.1.2 .Limite: L'impossibilité d'améliorer les connaissances ou de remettre en question une
tradition/une habitude.
2.2. Intuition
2.2.1. Définition: Méthode qui repose sur des intuitions individuelles pour lesquelles il
n'apparaît pas de logique mais une confiance en son feeling, son ressenti.
2.2.2. Limite: La nécessité, comme postulat, de l'équivalence entre l'apparence de validité
et la validité.
2.3. Autorité
2.3.1. Définition: Faire référence à quelqu'un de connu ou reconnu en la matière comme ci
c'était la vérité suprême. C'est le pouvoir du dogme
2.3.2. Limite: La nécessité, comme postulat, que le statut de toute autorité soit directement
relié à la validité de ses affirmations.
2.4. Méthode empirique
2.4.1. Définition :Habille son discours de trace scientifique alors que cela en est très
largement éloigné. Elle n'étudie que des faits qui ne permettent pas de comprendre et repose
que sur des observations.
2.4.2. Limite: Le biais d'échantillonnage, l'échantillonnage restreint et la généralisabilité.
L'empirisme possède toutes les apparences du sérieux mais celles-ci sont dénouées de
tout sens dès que l'on s'y intéresse d'un peu plus près.
3. Les caractéristiques qui distinguent la science de la pseudoscience (Figure 05)
Parmi les signes qui caractérisent la plupart des disciplines pseudoscientifiques on trouve :
• Une tendance à invoquer des hypothèses ad hoc, qui peuvent être considérées comme
des « issues de secours » , ou comme moyen d’éviter les arguments d’opposition
permettant la falsification.
• Un appui excessif sur les anecdotes et les témoignages pour justifier les
revendications.
12
• L’absence de conditions limites , c’est-à-dire une incapacité à spécifier les paramètres
dans lesquels les phénomènes ne fonctionnent plus
Comme son nom l’indique, elle représente la méthodologie qui définit et différencie la
connaissance scientifique des autres types de connaissances.
Elle est à la fois empirique (c.-à-d. basée sur l'observation des phénomènes) et
hypothético-déductive (c.-à-d. qu'elle évalue des théories en déduisant des hypothèses
spécifiques et en les vérifiant).
La méthode scientifique, telle qu'elle est définie par divers scientifiques et philosophes, a
une structure assez rigoureuse qui devrait être respectée (Figure 06)
13
Figure 06: Schéma générale d’une démarche scientifique
La méthode scientifique utilise un certain type de mesure pour analyser les résultats et
répercutent ceux-ci sous forme de théories décrivant le monde.
En règle générale, une unité quantitative est suivie d'une unité de mesure, Les pourcentages et
les nombres font parti de cette catégorie.
Par exemple:
14
Exemple:
• Le développement des colonies bactériennes dans des boites de pétri qui ont été
ensemencées avec les urines des patients ayant des infections urinaires.
• Le jaunissement des feuilles d’une plante exposée à des concentrations élevées de
sel indique une baisse du taux de sa chlorophylle.
2.2. La méthode scientifique est intellectuelle et visionnaire
Elle se base sur la démarche scientifique qui élabore des hypothèses qui peuvent être
confirmé ou infirmé par l’expérimentation.
2.4. Systématique et méthodique
Au moindre doute, tout résultat doit être re-testé et répété jusqu'à ce qu'un ensemble
solide de preuves soit établi.
Ce processus garantit que les chercheurs ne fassent pas d'erreurs ou ne manipulent pas
les preuves intentionnellement.
La méthode scientifique permet donc la remise en question des connaissances
acceptées,
Elle se différencie des autres méthodes par sa capacité
d'autocorrection. Elle accepte ses erreurs dans le but de les corriger.
Elle admet que toute "vérité" établie n'est probablement que temporaire car La science
évolue de façon fréquente.
15
2. 5.Toute connaissance scientifique suppose un certain nombre de conditions
La maîtrise d’un ensemble de connaissances liées à une discipline.
La maîtrise des théories explicatives.
La maîtrise d’outils,
La maîtrise d’instruments de collecte et de vérification de données non directement
observables,
La maîtrise d’outils de traitement et d’analyse de données quantitatives et
qualitatives.
3.La nécessité de la méthode scientifique
La qualité d’une discipline ou d’une science passe par son aptitude à décrire, à analyser et
à appliquer un objet d’analyse i.e. un phénomène, un système ou un processus ;
Le recours de la méthode scientifique est utile et nécessaire car elle permet non seulement
de comprendre la construction de la démarche de recherche mais aussi les résultats de
l’étude ;
4. Les buts de la méthode scientifique
Expliquer, prédire et, éventuellement, contrôler les phénomènes naturels.
L'observation et l'expérimentation sont les modes privilégiés de l'élaboration du
savoir scientifique ; ceux-ci n'excluent pas la réflexion, l'induction, la déduction.
L'étude scientifique d'un phénomène procède ordinairement par approximations
successives, en fonction de l'initiative et du talent des chercheurs ainsi que des
conditions qui peuvent ou non favoriser leurs efforts.
Le but global, est de faire progresser l'étude d'un problème, de faire «avancer les
connaissances »sur un phénomène donné.
La réfutation d'une théorie lacunaire ou erronée, la synthèse des résultats
expérimentaux accumulés dans un domaine, constituent aussi des repères significatifs
dans l'avancement des connaissances.
5. Conclusion
La méthode scientifique a évolué au fil des siècles afin que les scientifiques fassent des
découvertes significatives fondées sur la logique et la raison plutôt que l'émotion.
Le processus exact varie entre les disciplines scientifiques, mais elles suivent toutes le
principe ci-dessous: observer - prévoir - tester - généraliser.
16
V. Postulats de Bases de la démarche scientifique
3. Introduction
Un tel principe déterministe se heurte à celui de l’existence libre arbitre: qui est la faculté
qu’aurait l’être humain de se déterminer librement et par lui seul, à agir et à penser.
Principe selon lequel tout fait est déterminé par un ou plusieurs causes.
Des mêmes conditions, mêmes causes produisent même effets. Les lois rendent compte
des relations entre causes et effets.
4.2.Empirisme
La science cherche à élaborer des théories, soit des ensembles de règles capables de
fournir l'explication pour un ensemble important de faits.
Lorsque la science décrit, prédit ou explique une réalité, ce qu'elle fait est de la modéliser :
elle construit un modèle de celle-ci(Figure 08)
17
Figure 07 : La méthode scientifique (empirique)
2.3.1.Fait scientifique
Le fait scientifique est une généralisation au-delà de circonstances particulières, de faits bruts
observés de façon immédiate et spontanée.
18
2.3.2. Loi scientifique
C’est un modèle qui peut prédire des relations entre différents faits
La loi scientifique est un énoncé qui établit des relations entre des faits scientifiques rendant
ainsi compte de la régularité d'apparition de ces faits. Les lois scientifiques sont universelles
et empiriques
2.3.3.Théorie scientifique
C’est un modèle qui peut organiser les diverses relations entre des faits scientifiques (lois)
La théorie scientifique est une construction intellectuelle qui établit une relation entre des lois
scientifiques.
Une théorie est la synthèse des connaissances scientifiques actuelles sur un phénomène
particulier.
Selon le quatrième postulat de la recherche scientifique, la science est une tentative, un essai
continuel. .
Elle admet que toujours possible faire erreurs et qu'il faut donc continuellement remettre en
question ses faits, théories et explications(Figure 09)
Selon le cinquième postulat de la recherche scientifique, la science est une activité publique.
Une démarche est dite scientifique si elle autorise autres chercheurs à reproduire les
observation , à vérifier à leur tour hypothèses et à les réfuter le cas échéant.
19
Phénomène
8) Expérimentation
10) Interprétation
‘Est-ce que c’était comme tu pensais
que ce serait, et si non, pourquoi ?’
11) Conclusion
« Les paradigmes sont des découvertes scientifiques universelles reconnues qui, pour un
temps, fournissent à un groupe de chercheurs, problèmes et solutions types »
Le paradigme est un modèle. C'est une loi éprouvée dont on sait qu'elle fonctionne. Les
modèles sur lesquels on fonctionne doivent évoluer.
Chacun a appris que le cerveau humain est incapable de remplacer les neurones qui meurent.
Ainsi, toute perte de neurones dans le cerveau d'un homme adulte est considérée comme
irréversible.
Ce vieux dogme est maintenant récusé. Des chercheurs américains et suédois démontrent, en
effet, pour la première fois que le cerveau humain adulte, précisément la région de
l'hippocampe, conserve sa capacité de générer des neurones.
20
Selon une récente étude suédoise, le cerveau est capable de se régénérer en produisant de
nouveaux neurones fonctionnels. Une piste encourageante dans la prévention du
vieillissement cérébral.
Des chercheurs suédois viennent de publier les résultats d'une étude qui établit, pour la
première fois semble-t-il, que la production de nouveaux neurones dans l'hippocampe chez
l'homme, qu'on croyait infime, est loin d'être négligeable, puisqu'elle représente chaque année
presque 2 % de neurones nouveaux dans cet organe siège du stockage des souvenirs.
«Ces nouveaux neurones pourraient fournir un potentiel pour le codage ultérieur de nouvelles
informations», estime Claire Rampon (CNRS UMR 5169, Toulouse), qui travaille sur les
liens entre mémoire, plasticité et vieillissement.
«Ce qui est aussi nouveau, c'est que selon cette étude, cette production se maintiendrait de
façon stable jusqu'à un très grand âge. De plus, le taux de renouvellement est proche de celui
qu'on observe chez la souris, ce qui plaide en faveur de la validité de nos modèles murins».
Résultats à confirmer, bien sûr.
Va-t-il falloir réécrire les livres de biologie ? Des archéologues ont découvert en Algérie des
outils en pierre taillée remontant à 2,4 millions d’années, bien plus anciens que ceux trouvés
dans cette région jusqu’à présent, ce qui pourrait remettre en cause l’Afrique de l’Est comme
berceau unique de l’humanité, selon des travaux publiés dans la prestigieuse revue Science
3.Conclusion
21
V. Les grandes étapes de la démarche scientifique
4. Introduction
La méthode préscientifique : Est basée sur l’émotion (obstination, autorité, Intuition, méthode
empirique)
Étudier des phénomènes naturels Afin d’en comprendre et d’en expliquer les causes
naturelles.
5. La démarche inductive
2.1.Définition
Est basée sur généralisation à une classe d’objets ce qui a été observé sur quelques cas
particuliers.
Consiste à partir de cas singuliers pour accéder aux énoncés universels(Figure 11)
22
5.2.Caractérisation de la démarche inductive
Elle se caractérise par une observation, un enregistrement, une analyse ainsi que par une
classification de tous faits.
Elle se définie par différentes phases essentielles à la vérification des faits observés.
Ces étapes basiques de recherche nous amènent à avancer des hypothèses afin de résoudre un
problème.
Après une première étape d’observation, d’analyse et de classification des faits, il est possible
de postuler une hypothèse qui apporte une solution au problème posé.
3. La démarche déductive
3.1. Définition
Est basé sur la démonstration et dont le point de départ est une hypothèse, un modèle ou une
théorie.
23
étudié ou qu’il est difficile de formuler une
hypothèse initiale
Les hypothèses « aprioristes » sont C’est une démarche qui a pour but
exploratoire : Elle sont formulé dans le but de l’explication.la démarche inductive, quant à elle
soulever des interrogations est dans son esprit plus descriptive.
Conceptualisation, construction des savoirs. Elle Application du savoir : Elle va du général au
part d’une situation particulière à résoudre pour particulier, de la définition vers ses applications
aboutir à la définition, la propriété, Le théorème pratiques
4. Démarche hypothético-déductive
Les mathématiques, qui partent d’un ensemble de règles pour en déduire les conséquences
formelles, sont l’exemple type d'une démarche hypothético-déductive abstraite.
Dans les sciences empiriques, la méthode hypothético-déductive est une façon de conduire la
recherche qui associe théorie et pratique selon une séquence définie.
Il s’agit :
24
3. d’expérimenter ou observer afin de voir si les faits prédits correspondent
La démarche consiste à faire des prévisions précises à partir d’une hypothèse théorique, afin
de la confirmer ou de l'infirmer.
Cette démarche organise une confrontation à la réalité, car elle s’en remet au verdict des faits.
Ces derniers viendront corroborer ou invalider (réfuter) l’hypothèse(Figure 15)
25
La science, a des faiblesses. Des erreurs, et même des fraudes, surviennent. La recherche est
le théâtre parfois d’expériences truquées, de résultats sollicités, de tricherie ou de plagiat des
publications
6.Conclusion
Personne ne peut nier les exploits réalisés par la science. Que l’on doit beaucoup aux
recherches scientifiques dans tous les domaines.
La science reste très dépendante des croyances, des idéologies, du contexte. Tant qu’on ne
peut pas tout vérifier par nous-mêmes , nous sommes bien obligés de croire en beaucoup de
choses.
La science est donc également une question de conventions acceptées de façon plus ou moins
large, de croyance et de confiance.
26
VII. Bon et mauvais problème de la recherche
1. Introduction
La qualité de base dans le domaine de la recherche est de savoir poser le bon problème.
27
Avoir une idée sur l'évolution du domaine pour lequel on intervient.
Poser des questions scientifiques suppose qu’on a déjà résolu un certain nombre de
questions
Sur d’autres questions posées on va prendre appui pour continuer la
problématique.
Il y a une logique de continuité pour laquelle l'actualité apparaît comme la
pertinence de la question posée
Trouver une question déjà traitée mais dont la réponse n'est pas satisfaisante.
Prendre en considération les "trous noirs", c'est à dire des questions qui n'ont
jamais été traitées.
Utiliser des moyens scientifiques pour résoudre une question scientifique ce qui
implique une grande précision en terme de degré.
Evacuer les questions bateaux. il faut les formuler en des termes concrets et aboutir à
une preuve concrète qui sature la question.
28
On doit déboucher sur une avancée de la compréhension des choses de manière
significative
Le réalisme,
Analyser la faisabilité,
Actualité du problème,
La productivité, ça doit faire avancer les choses,
La pertinence de la question.
3.Conclusion
• Faire le lien entre les phénomènes observés (terrain), la bibliographie (citation des
travaux des autres chercheurs) et le protocole de recherche (expérimentation).
• Énoncer des bonnes questions est un des éléments vital pour un bon déroulement
d’une recherche scientifique
29
Question de Question de
terrain recherche
Prédictions Elaboration
d'hypothèses
Constitution
Echantillonnage d'un protocole
(Population) de recherche
Choix d’un
outil
Cueillette
des données
Analyses
Traitement statistique
des données ect…
Interprétation
des résultats
Confirmation ou invalidation du
modèle théorique
Publication de
Perspectives recherche Sur le plan
utilitaires scientifique
30
VI. L’analyse d’un texte scientifique
Une fois trouvée chaque idée principale, posez-vous à nouveau les mêmes questions
.Vos réponses seront les IDEES SECONDAIRES.
1.3.Troisième étape
Une troisième lecture pour:
31
Une compréhension de l'enchaînement des idées
L'organisation du texte
Tirer le plan adopté par l'auteur.
2. Lire intelligemment un texte scientifique
2.1.Présenter le cadre et le contexte de publication
2.1.1. Qui est l’auteur-e ?
Son statut: enseignant-e–chercheur-se (université), ingénieur, organismes de
recherche, post-doctorant-e… et son rattachement institutionnel précis (laboratoire,
équipe…), .
Il s’agit surtout de savoir si l’auteur-e appartient à la communauté scientifique.
(garantir le professionalisme)
Le critère essentiel reste bien la rigueur et la scientificité du travail mené.
2.1.2 Type de publication : article de recherche publié dans une revue scientifique,
mémoire, thèse de doctorat… A-t-on affaire à une étude originale?
2.1.3.Support éditorial : l’éditeur et la collection s’il s’agit d’un livre ; la revue s’il
s’agit d’un article.
32
l’auteur-e prouve-t-il/elle
cequ’il/elleaffirme?
33
Quels sont les contrôles effectués ?
Quel matériel est employé ?
En quoi consiste chacune des étapes de la recherche et comment ces étapes sont-elles
ordonnées ?
Comment les résultats sont-ils traités?
3.2.1.Titre et résumé
• Souvent utilisés pour faire une première sélection.
• Le titre ne doit habituellement pas être trop long.
• Ils servent généralement à mettre en valeur l'article
• Le résumé devrait présenter de façon claire et exacte les éléments de l'article.
• Le résumé peut être sous forme structurée ou narrative.
3.2.2.Introduction :
Est-ce que le problème de recherche a été bien défini et mis en contexte?
• Problème décrit de façon claire et précise.
• Problème de recherche ancré dans la littérature.
• Présentation explicite du cadre de référence : Cadre théorique : les liens entre les concepts
sont bien définis et établis Cadre conceptuel : les liens entre les concepts sont encore flous.
Est-ce que le but est bien défini et quels sont les objectifs?
• But de la recherche aisément identifiable. • Objectifs spécifiques clairement identifiés.
3.2.3. Matériel et Méthode Est-ce que les composantes du devis de recherche sont bien
décrites? • Milieu(x) étudié(s) • Population cible • Type d’échantillon • Méthode(s) de
collecte • Type(s) d’analyse
Résultats Est-ce que les résultats sont présentés de façon claire? • Énoncés de résultats
accompagnés de données précises. • Les figures et tableaux, s’ils sont utilisés, complètent le
texte.
Répondent‐ils aux questions ou hypothèses de recherche de l'étude? • Cohérence des résultats
avec le problème de recherche ou la question de recherche.
34
3.2.4..Discussion et conclusion
Est-ce que les interprétations des résultats sont en lien avec le problème de recherche?
• Éclairage par rapport au problème de recherche identifié : comparaison avec les recherches
précédentes
. • Présentation des limites de l’étude.
Est-ce que la conclusion présente une synthèse de l’étude et des pistes de recherche?
• Synthèse des principaux résultats de l'article.
• Découle clairement des résultats présentés et propose des pistes de recherche.
3.2.5. Bibliographie
Types des documents utilisés
• La renommée des revues dans le domaine
• Période couverte : document récents, période adéquate
• Exhaustivité de la liste des références
35
• Bien choisi? – prendre du recul et penser à d'autres types d'étude • Est-ce que l'utilisation
semble logique?
• Étude approuvée par un comité d'éthique? – estce que la protection et la confidentialité des
participants sont assurées ?
3.3.5.Résultats
• Résultats clairement exposés?
• Lien clair entre résultats discutés et les données recueillies?
• Variables de confusion discutées? (limites de l'étude)
• Conclusions correspond aux données analysées?
• Validité externe? Peut-on étendre les résultats à un contexte plus large?
4. Conclusion
Pour une analyse pertinente d’un texte scientifique :
Analyser les idées du texte.
Décrire le cadre et contexte de la publication.
Analyser la démarche scientifique
Discuter les différentes parties du texte.
L’évaluation d’articles scientifique présente plusieurs défis et les méthodes vont varier selon
les types d'articles • Revue de littérature, revues systématique, … • Recherche empirique •
Recherche théorique • Avec devis quantitatif • Avec devis qualitatif • … D’où la variété
d'outils utilisés et l’impossibilité d’avoir une grille standard d’évaluation pour tous les types
d’articles.
36
IX. La problématique
Est une question que se pose le grand public ou une communauté scientifique.
Elle ne débouche pas sur une réponse immédiate, ni sur une réponse limitée à « oui »
ou « non ».
C’est l’angle d’approche d’un thème ,elle est toujours présentée sous forme de
question en rapport avec le sujet.
Elle délimite le sujet l’approche ou la perspective théorique que l’on décide d’adopter
pour traiter le problème posé par la question de départ.
Elle est l’angle sous lequel les phénomènes vont être étudiés, la manière dont on va les
interroger.
2. Problème ou problématique
Le nom problème désigne couramment une question d’ordre théorique ou pratique qui
comporte des difficultés à résoudre ou dont la solution reste incertaine. Dans le domaine
scientifique, le mot problème désigne une question à résoudre par des méthodes logiques,
rationnelles.
Exemples :
37
Exemples :
Un problème, c’est une question d’ordre théorique ou pratique qui est difficile à concevoir, à
expliquer ou à résoudre; et une problématique, c’est un ensemble de problèmes liés à un
même sujet. On réservera donc l’emploi du nom problématique quand une question ou une
situation soulève plusieurs problèmes.
Exemples :
3.Propositions de problématiques
• Toutes les problématiques des sujets sont en rapport avec la responsabilité de l’homme
en matière de santé et d’environnement.
• Propositions correctes :
• Comment l’environnement de l’homme est mis en danger par les gaz à effet de serre ?
38
4 Quel est l’intérêt d’une problématique
• En cherchant par exemple comme point de départ l’opinion couramment admise sur le
sujet ou l’actualité du sujet
• En établissant, à partir de ces constats, la liste des questions qui vous semblent les plus
pertinentes.
• Effectuer une liste de tous les mots clés du sujet ,lister toutes les questions sur le sujet
choisi Identifier les enjeux, lister les problèmes, formuler des hypothèses permettant la
résolution des problèmes (causes/conséquences )
• Une problématique se construit autour d'une question qui ne trouvera sans doute
réponses qu'autour d'autres questions qui occasionnent des allers retours hypothèses -
recherche – expérimentation
• Proposer une démarche qui devrait vous aider à dégager une problématique de
recherche à la fois originale et pertinente.
39
temps, aboutit à une synthèse de ce dernier, formulée sous la forme d’une question de
recherche et d’une hypothèse théorique qui en découle
Cette expression anglaise n’est pas évidente à traduire en français, mais nous pourrions la
traduire comme représentant « un trou dans la connaissance », un « déficit de
connaissances ». Bref, il s’agit de quelque chose qui manque dans la connaissance
scientifique.
6.1.1. La méthode conique est la plus classique et c’est celle que je vous recommande.
Tel un cône en entonnoir(Figure 18)
Il s’agit, selon cette approche, de combiner divers aspects ou thèmes issus de plusieurs domaines
ou disciplines, qu’elles soient académiques ou pas(Figure 19)
40
Un knowledge gap pourrait très bien se situer à l’entrecroisement de ces disciplines.
• Une fois qu’on pense avoir défini une problématique, il faut savoir si une réponse
existe déjà sur ce problème.
• Si m’a problématisation à une réponse semble évidente, c’est que je fais fausse route.
• La construction d’une thématique nous amène nécessairement plus loin que nous ne le
pensions au départ.
41
• La thématique qu’on souhaite aborder. C’est un choix fait sur des arguments
personnels et professionnels qui légitiment son choix.
• Les questions et problèmes que j’ai posés, hiérarchisés permettent alors de définir
la problématique.
8. La formulation de la problématique
La formulation d’une problématique doit en fait surtout être choisie pour impulser l’ouverture
de l’argumentation : « en quoi, …dans quelle mesure…, comment…. »(Figure 21)
9. Evaluer sa problématique
Pour s'auto évaluer, se poser les questions :
42
- Est ce que ma problématique apporte quelque chose de nouveau ?
- Est-ce qu'elle ne donne pas déjà la réponse dans sa formulation?
- Est-elle suffisamment précise ?
10. Schéma récapitulatif de la problématique
Se résume dans la figure 22
11.Conclusion
43
• Elle ouvre une plateforme de discussion qui traduit tant la complexité du thème de
recherche que la diversité des approches potentielles pour pouvoir y trouver une issue,
une réponse satisfaisante et pertinente.
44
X. Bases des données et revues bibliographiques
1 .Introduction
Donc il existe une stratégie à suivre pour réussir une recherche bibliographique, c’est
ce que nous allons étudier dans ce cours.
2.La bibliographie
Elle permet de renseigner le lecteur sur l'utilité d'un ouvrage, son contenu et ses
particularités de même que sur ses principales qualités et défauts.
Une référence bibliographique est utilisée dans des bibliographies, dans des notes de
bas de page, pour des citations dans le corps d'un texte, etc.
Une bibliographie annotée consiste en une liste de documents dont chacune des
entrées est suivie d'un paragraphe descriptif et critique.
C’est une liste de documents structurée citant l'intégralité des sources auxquelles vous
vous référez dans votre travail de rédaction.
Pour structurer les références, on peut les classer par ordre alphabétique de noms
d'auteurs avec sous-classement chronologique.
3.Recherche bibliographique
Les recherches bibliographiques sont effectuées en fonction d'un ou de plusieurs des critères
suivants
Mot clé
Titre abrégé
Auteur
Titre
Collection
Éditeur
45
Lieu de publication
Année de publication
Archives
Numéro du document
4. Un moteur de recherche
• C’est une application web permettant de trouver des ressources à partir d'une
demande sous forme de mots-clés.
• Les ressources peuvent être des pages web, des articles de forums, des images, des
vidéos, des fichiers...
• Les moteurs de recherche ne s'appliquent pas qu'à Internet, certains moteurs sont des
logiciels installés sur des ordinateurs personnels.
5.Bases de données
Elles ont pour but de permettre une utilisation scientifique la plus large possible des
données qui s’y trouvent.
7. Moteurs scientifiques
Scirus
http://www.scirus.com: Couvre 150 millions de pages scientifiques (04/12/03), dont plus de 128
millions de pages Web, et 20 millions de pages provenant de ScienceDirect, MEDLINE on BioMedNet,
Beilstein on ChemWeb, BioMed Central, Society for Industrial and AppliedMathematics, US Patent
46
Office, E-PrintArXiv, ChemistryPreprint Server, Computer Science Preprint Server,
MathematicsPreprint Server, CogPrints et NASA.
protocol online
<http://www.protocol-online.org> :Annuaire des protocoles (et des produits) utilisés dans les
sciences de la vie (+ forum de discussion)
PubMed
<http://www.ncbi.nlm.nih.gov/PubMed:Accès gratuit à Medline, Pre-Medline et à des bases de
données factuelles de biologie moléculaire.4160 titres en accès full text (04/12/03).
CiteSeer
<http://citeseer.ist.psu.edu> :Bibliothèque numérique de publications en texte intégral, a
pour but d'acroître la circulation et l'impact des publications scientifiques tout en fournissant
un outil de recherche perfectionné..
ScienceDirect
<http://www.sciencedirect.com> :Plus de 1800 titres d'Elsevier Science, 5329904 articles full text
(04/12/03)
47
9.Base de données en toxicologie
C’est un moteur de recherche mis à disposition par la national library of Medecine (NLM)
permettant d’accéder par le même formulaire de requête à certaines bases comme:
• Il fournit des informations sur l'exposition humaine, l'hygiène industrielle, les procédures
de manipulation d'urgence, le devenir environnemental, les exigences réglementaires.
• Les informations de la HSDB ont été évaluées par un groupe d'évaluation scientifique
48
• C’est une base de données bibliographiques accessible par l’intermédiaire de la NLM.
Elle est segmentée en deux entités : TOXLINE65 pour les références de 1965 à 1980
et TOXLINE pour les plus récentes.
9.1.3.ChemIDplus https://chem.nlm.nih.gov/chemidplus/chemidlite.jsp
Base de données chimique de plus de 400 000 produits chimiques (noms, synonymes et
structures).
DART fournit plus de 400 000 références de revues couvrant la tératologie et d'autres aspects
de la toxicologie du développement et de la reproduction.
• Contient des informations sur les médicaments et autres produits chimiques auxquels
les mères qui allaitent peuvent être exposées.
• Il comprend des informations sur les niveaux de ces substances dans le lait maternel et
le sang des nourrissons, les effets indésirables possibles chez le nourrisson.
• Contient des données à l'appui de l'évaluation des risques pour la santé humaine, y
compris l'identification des dangers et les évaluations dose-réponse.
9.2.TELETOX: https://www.hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr/Base-de-
donnees-des-produits-phytosanitaires-TELETOX
Base de données bibliographiques sur les produits phytosanitaires, peut désormais être
interrogée sur Internet.Hébergée à l’origine par le serveur minitel citi2, le site de l’Université
Paris V
49
• Des documents de référence sur les dangers liés aux substances chimiques
• Offrir une synthèse des informations disponibles sur les dangers liés aux substances
chimiques,
10.Conclusion
50
XI. Mise en place d’un protocole expérimental
C’est un document écrit qui est élaboré, du moins dans une version préliminaire, avant le
début des manipulations.
Chaque procédure précise le matériel utilisé, les valeurs des facteurs maîtrisés et les
échéances à respecter.
Les critères décrits sont liés à la forme du protocole, aux acteurs en lien avec le protocole
et aux conditions d'exécution.
2.1.1. Exécutabilité
2.1.2. Communicabilité
51
Critère d'organisation de l'information: l'organisation du protocole sous
forme par exemple d'une liste d'action ou d'un schéma (arbre).
2.2.1. La pertinence
La qualité (ou exactitude) de la méthode d'acquisition des données s'évalue suivant deux
critères-
3. La constitution de l’échantillon
Elle consiste à extraire une partie des sujets (l’échantillon) d’un ensemble plus large
appelé population
52
Les trois techniques d’échantillonnage les plus utilisées sont l’échantillonnage
aléatoire, l’échantillonnage stratifié et l’échantillonnage par grappe.(étude quantitative)
53
Figure 24 : Principe de réalisation d’un échantillonnage stratifié pondéré
Un deuxième niveau porte sur la répartition des sujets de l’échantillon entre les
groupes expérimentaux.
5.1.1. Avantage
C’est ce triple recours au hasard qui donne aux plans expérimentaux toute leur puissance
lorsqu’il s’agit de comparer l’efficacité de plusieurs traitements.
54
Figure 25: Place de la sélection aléatoire des sujets dans une recherche expérimentale
5.2.Les variables
Une variable est une valeur qui change en fonction de différents facteurs.
4.2.1.La variable indépendante est celle que le chercheur souhaite mesurer (la
cause), c’est celle qui permettra de caractériser la manipulation expérimentale introduite par le
chercheur.
Exemples
4.2.2.La variable dépendante sera utilisée pour mesurer l’effet du traitement. Quand
un scientifique choisit une variable indépendante (la cause), il s’attend à une certaine
réaction (l’effet).
Exemples :
Le nombre de jours nécessaires à la germination;
55
Le nombre de jours nécessaires à la floraison ou à la fructification;
La masse sèche (la quantité de matière végétale qui reste lorsque l’on a retiré
toute l’eau).
56
L’expérience servant de témoin est signalée
5.Conclusion
57
XII. Ethique principaux points
1. Introduction
L’université est une institution d’intérêt public qui vielle au développement et à la
transmission des connaissances de même qu’a la diffusion libre du savoir.
L’éthique étant considérée comme science de la morale, elle vise à approfondir le sens des
principes. Le chercheur doit avoir une conscience et une éthique. Il doit être intègre en évitant
le plagiat, la falsification des données et des résultats obtenus, se munir du respect et de la
confidentialité et avoir également le devoir d’expliquer et d’informer. Le cas de plagiat se
trouve dans toutes les universités et dans toutes les sociétés. Il est le symptôme d’une société
en évolution.
L’Algérie de son coté, a mis en place une charte d’éthique et de déontologie universitaires qui
a été élaboré en 2010, par le Conseil d'éthique et de déontologie de la profession universitaire,
Par conséquent, afin de préserver le respect des droits des individus et groupes qui participent
aux études scientifiques, nous ne pouvons aujourd’hui faire aucun travail de recherche qui ne
respecte pas les règles de l’éthique de la recherche
2 .L’Ethique
Discipline philosophique du grec (éthosmoeurs): partie théorique de la morale.
«L’éthique peut se distinguer de la morale comprise comme l’activité de choisir et de décider,
de juger, de justifier, et de défendre les conduites, pendant que l’éthique étudie comment
doivent se faire les choix moraux.»
3.La déontologie
Du grec deon «Deon= devoir (ce qu’il faut faire» Déontologie la théorie des devoirs
La déontologie désigne l’ensemble des devoirs qu’impose a des professionnels l’exercice de
leur métiers de façon à faciliter les relations entre professionnels.
58
Elle doit donc représenter un outil de mobilisation et de référence rappelant les grands
principes qui guident la vie universitaire et inspirent les codes de conduite et les règlements
qui en découleront.
4.1. Principes fondamentaux
4.1.1.-L’intégrité et l’honnêteté
La quête de la probité et de l’honnêteté signifie le refus de la corruption sous toutes ses
formes. Cette quête doit commencer par soi avant d’être étendue aux autres. Le
développement de l’éthique et de la déontologie doit ainsi refléter des pratiques exemplaires.
4.1.2-La liberté académique
Les activités universitaires d’enseignement et de recherche ne peuvent se concevoir sans la
liberté académique qui en est le fondement. Cette dernière garantit, dans le respect d’autrui et
en toute conscience professionnelle, l’expression d’opinions critiques sans risque de censure
ni contrainte.
4.1.3-La responsabilité et la compétence
Les notions de responsabilité et de compétence sont complémentaires. Elles se développent
grâce à une gestion démocratique et éthique de l’institution universitaire. Cette dernière
garantit un bon équilibre entre le besoin d’une administration efficace et celui d’encourager la
participation des membres de la communauté universitaire en associant l’ensemble des acteurs
de l’université au processus de prise de décision. Cependant, les questions scientifiques
restent du ressort exclusif des enseignants-chercheurs.
4.1.4-Le respect mutuel
Le respect de l’autre se fonde sur le respect de soi. Tous les membres de la communauté
universitaire doivent s’interdire toute forme de violence symbolique, physique ou verbale. Ils
doivent être traités avec respect et équité et s’engager à se comporter de la même façon, quel
que soit le niveau hiérarchique des partenaires.
4.1.5-L’exigence de vérité scientifique, d’objectivité et d’esprit critique
La quête et la possibilité de l’interrogation des savoirs que l’université transmet et produit ont
pour principes fondamentaux la recherche de la vérité scientifique et l’esprit critique.
L’exigence de vérité scientifique oblige à la compétence, à l’observation critique des faits, à
l’expérimentation, à la confrontation des points de vue, à la pertinence des sources et à la
rigueur intellectuelle. La recherche scientifique doit être fondée sur la probité académique.
4.1.6-L’équité
L’objectivité et l’impartialité sont les exigences essentielles lors des évaluations, des
recrutements et des nominations.
59
4.1.7-Le respect des franchises universitaires
Toutes les parties prenantes de la communauté universitaire contribuent, dans tous leurs
comportements, au rehaussement des libertés universitaires de telle sorte que soient garanties
leur spécificité et leur immunité. Elles s’interdisent de favoriser ou d’encourager les situations
et les pratiques qui peuvent porter atteinte aux principes, aux libertés et aux droits de
l’université. Par ailleurs elles doivent s’abstenir de toute activité politique partisane au sein de
tous les espaces universitaires.
4.2. Droits, obligations et devoirs
A. Les Droits
60
•Respect des règles pédagogiques:
Achèvement des programmes
Transparences dans l’évaluation
Encadrement adéquat.
•Fonder ses travaux sur une quête sincère du savoir: attention au plagiat
•S’abstenir d’engager la responsabilité de l’établissement a des fins personnelles.
•Confidentialité du contenu des délibérations et débats au niveau de différentes instances.
4.2.2. Les droits et obligations d’Etudiant universitaire
A. Les Droits
61
4.2.3. Les droits et obligations du personnel administratif et technique
A. Les Droits
Bénéficie de conditions adéquates qui lui permettent d’accomplir au mieux sa mission.
Traitement avec respect, considération, et équité au même titre que l’ensemble des acteurs
de l’enseignement supérieur.
Ne doit subir aucun harcèlement ni aucune discrimination.
Bénéficie des dispositifs de formation continue
B. Les Devoirs
La mission du personnel administratif et technique est de réunir les conditions optimales
permettant à l’enseignant chercheur de s’acquitter au mieux de sa fonction d’enseignement et
de recherche et à l’étudiant de réussir son parcours universitaire.
Le personnel administratif et technique doit veiller à respecter et à promouvoir, notamment :
•La compétence
•L’impartialité
•L’intégrité
•Le respect
•La confidentialité
•La transparence
•La performance
62
- Acquérir des connaissances et développer des habiletés permettant : d'effectuer une
recherche documentaire et d'information sur un sujet scientifique,
- d'évaluer et de présenter l'information repérée;
- de reconnaître les enjeux liés à la planification et à la conduite d'activités de recherche;
- de présenter des résultats de manière claire et efficace;
- d'appliquer les règles relatives à la propriété intellectuelle et à l'éthique scientifique.
4.3.2.Le plagiat
Le plagiat se produit lorsque des auteurs, intentionnellement ou non, présente un travail
comme étant le leur alors qu’il ne l’était pas à l’origine. Le plagiat est une violation de la
propriété intellectuelle d’autrui. Le plagiat universitaire est largement décrié, qu’il soit le fait
d’étudiants ou d’enseignants-chercheurs.
Le plagiat, ce n’est pas seulement copié et collé le travail de quelqu’un d’autre. Autrement dit,
utiliser l’idée de quelqu’un d’autre sans mentionner dûment la personne propriétaire de l’idée
est du plagiat.
Pour la vérification pour le plagiat, Les universités utilisent de plus en plus des scanners de
plagiat pour détecter le plagiat. Votre document est scanné pour plagiat avec un de ces
scanners, dès que vous vous lancez dans une thèse ou un mémoire.
4.3.3.Le droit d'auteur
La protection d'une oeuvre consiste en un droit exclusif d'autoriser ou d'interdire la
représentation ou la reproduction d'une oeuvre.
Tout d’abord, il est nécessaire de distinguer trois acceptions du terme "droit d'auteur" :
Le droit d'auteur ce sont les règles et les lois qui s'appliquent aux oeuvres de l'esprit.
Les droits de l'auteur correspondent à un droit de propriété sur l'oeuvre.
Le terme "droits d'auteur" désigne aussi les rémunérations que perçoivent les auteurs.
Afin d’éviter les malentendus, il est important quand on parle du "droit d’auteur" de conserver
à l’esprit ces trois acceptions car elles sont toutes les trois couramment employées et n’ont
pourtant pas du tout la même signification. Dans le contexte de la protection de l’oeuvre, on
évoque le droit d’auteur dans son sens "droit de propriété".
4.3.4.L’écriture scientifique
L’écriture constitue un point d’entrée idéal : elle apparaît vite comme une technique, met en
évidence les relations entre science, pensée et culture, et explicite les enjeux et idéologies
afférents.
63
La rédaction d’articles en vue de leur diffusion reste l’une des activités les plus importantes
des chercheurs et des intervenants en sciences del’environnement. La science existe parce que
les scientifiques sont des écrivains et des conférenciers.
La rédaction est autant un moyen de clarifier nos découvertes ou nos interventions, que
d’informer d’autres chercheurs du même domaine de recherche ou de domaines connexes de
nos avancées ou de nos données. De tels articles peuvent aussi servir à informer le public,
dans la mesure où les auteurs bénéficient du support d’un service de communication efficace.
Toutefois, pour atteindre ce dernier objectif, le chercheur devra s’approprier préalablement les
méthodes et les habiletés nécessaires à la rédaction d’articles de vulgarisation.
5.Conclusion
Les notions de morale, d’éthique, de déontologie et de droit ont en commun de faire
référence au bien et au mal et de servir à l’édification de règles de conduite, de normes et de
lois (Dauchet, 2013).
L’éthique étant considérée comme science de la morale, elle vise àapprofondir le sens des
principes. Le chercheur doit avoir uneconscience et une éthique. Il doit être intègre en évitant
le plagiat, lafalsification des données et des résultats obtenus, se munir durespect et de la
confidentialité et avoir également le devoird’expliquer et d’informer.
64
XIII. Exemple de la démarche scientifique (Impact des métaux
lourds sur la germination des petits pois in vitro)
1. La problématique posée : La pollution par les métaux lourds tels que le plomb, le
cadmium, le cuivre, le chrome, et le fer ne peuvent pas être biodégradés et donc persistent
dans l’environnement pendant de longues périodes. De plus ils sont continuellement
rajoutés dans les sols et les eaux superficielle par diverses activités : en agriculture par
l’application de pesticide ou dans l’industrie métallurgique ou par vois naturelle par
ruissellement. Leurs concentrations ne cessent d’augmenter ; se qui a incité l’OMS
(organisation mondiale de la santé) a tiré la sonnette d’alarme concernant les rejets de
telles espèces dans les effluents industriels .L’accumulation des métaux lourds dans
l’environnement peut se répercuter sur la végétation et la santé des êtres humains et des
animaux. Notre travail se développe dans ce sens l’OMS (organisation mondiale de la
santé) a tiré la sonnette d’alarme concernant les rejets de telles espèces dans les effluents
industriels (Trabelsi et al., 2005)
2. L’hypothèse
Notre travail s’est orienté sur l’impacte de plomb et de chrome sur la germination d’une
plante légumineuse dans la région oranaise. Si les métaux lourds comme le Pb et le Chrome
sont des éléments toxiques qui perturbent le processus physiologiques de la germination
des végétaux alors des graines de petits pois arrosés par des concentrations plus ou moins
élevées de ces deux métaux lourds va perturber leurs germinations.
3. L’expérimentation
3.1. Matériel biologique
Cette expérience a été réalisée au laboratoire de toxicologie et laboratoire de cytologie
biotechnologie de l’université des sciences et de la technologie d’Oran Mohamed Boudiaf
Le matériel végétal retenu dans cette étude sont les graines du petit pois pasiumsativum
Notre choix s’est porté sur cette espèce par le fait qu’elle possède plusieurs avantages, par
rapport à d’autres plantes. Elle est sélectionnée en raison de son utilisation au laboratoire
comme plante modèle pour des études sur les stress abiotiques et en raison de sa
croissance rapide.
65
3.2. Méthodologie de travail
3.2. 1. Préparation des graines (Figure 26)
Les graines choisies doivent être saines. Elles ont été sélectionnées selon leurs
tailles, leur forme et leur couleur. Les graines sont conservées dans un réfrigérateur
(afin de lever la dormance des graines), choisies, nettoyées, désinfectées avec de
l’eau de javel à 15% pendant 2 minutes puis rincées trois fois avec l’eau distillée.
Laisser ensuite les graines du dernier rinçage dans de l’eau distillée pendant 10
minutes pour faciliter l’imbibition des graines.
66
• Peser 1 gr de dichromate de potassium
• Terminer jusqu'à 1000 ppm avec de l’eau distillée stérile,
• agiter avec un agitateur magnétique
• Préparé des solutions filles de différent concentration de : 150ppm, 300ppm, 450ppm,
550ppm, 650 ppm.
B. Citrate de plomb
• peser 1gr de citrate de plomb
• terminer jusqu’a 1000ppm avec de l’eau distille stérile,
• agiter avec un agitateur magnétiquepréparé les solutions filles de différentes
concentration : 50 ppm, 150ppm ,200ppm 250ppm et 300 ppm.
3.2.2.2. Préparation des solutions filles
A. Citrate de plomb
En suivant l’équation suivante : C1V1=C2V2
pour préparer les solutions filles de citrate de plomb :
T0= l’eau distillée. (Témoin)
T1= 5 ml de solution mère + 95ml de l’eau distillée (50 ppm).
T2= 15ml de solution mère + 85 ml de l’eau distillée (150 ppm)
T3= 20 ml de solution mère + 80 ml de l’eau distillée (200 ppm).
T4= 25 ml de solution mère + 75 ml de l’eau distillée (250 ppm).
T5= 30 ml de solution mère + 70 ml de l’eau distillée (300 ppm).
B .Préparation des solutions filles de dichromate de potassium
T0= l’eau distillée.( témoin)
T1= 15 ml de solution mère + 85 ml de l’eau distillée (150 ppm).
T2 = 30 ml de solution mère + 70 ml de l’eau distillée (300 ppm).
T3= 45 ml de solution mère + 55 ml de l’eau distillée (450 ppm).
T4= 55 ml de solution mère + 45 ml de l’eau distillée (550 ppm).
T5= 65 ml de solution mère + 35 ml de l’eau distillée (650 ppm).
3. 2.3.Dépôt des graines dans les boites de pétri
Dans des conditions stériles l ‘aide :
Un bec benzène.
Pince stériliser dans une étuve a 180°c .
Seringue stériles.
Eau distilles stériliser dans un autoclave.
67
Papier filtre stérile.
Nous avons utilisé 36 boites de pétri en plastique d’une 1.5 d’hauteur.
Les disques en papier filtre standard d’un diamètre égale à celui des boites.
Dans chaque boite de pétrie nous avons disposé le papier filtre a l’aide d’un pince leur suive
les graines avec un pince stérileet une seringue, les boites témoins sont imbibées avec 10 ml
de l’eau distillée, alors que les autres boites été imbibée avec les solutions filles déjà
préparées .
Chaque boite est étiquetée, ensuite recouvertes
8. Le protocole expérimental
Notre dispositif expérimental se répartit en 4 blocs, chaque bloc contient 5
traitements qui sont répétés 3 fois (Figure 27)
Nous avons incubé les boites de pétri dans l’étuve régler à 26°c
Le nombre des graines germées a été noté après 24H jusqu’à le 8 -ème jours.
L’expérience a été réalisé le 12/02/2020.
Les boite de pétrie remplie des petites pois sont repartie en 6 niveau à raison de 19
graines par boites :
D pour dichromate de potassium et C pour citrate de plomb
Pour D0 : le témoin
o D1 :150ppm
o D2 :300ppm
o D3 : 450ppm
o D4 :550ppm
o D5 :650ppm
Pour C0 : le témoin
o C1 :50ppm
o C2 :150ppm
o C3 :200ppm
o C4 :250ppm
o C5 :300ppm
68
D D D D D D
0 1 2 3 4 5
R1
R2
R
3
C C C C C C
0 1 2 3 4 5
R1
R2
R
3
9. Résultats
D’après les résultats obtenus de différentes concentrations de plomb et de chrome et leurs
effets sur la germination de petit pois, nous remarquons que les métaux lourds agissent par
leur nature et leurs concentrations sur le processus physiologique de la germination, et que
les graines du petit pois testés montrent des réponses différentes vis-à-vis les traitements
métalliques.
Tableau01 : Le Taux de germination chez les graines traités avec le citrate de plomb
[C] 0 50 150 200 250 300
J
1 5,2% 5,2% 5,2% 5,2% 5,2% 5,2%
2 29,8% 29,8% 26,3% 22,8% 28% 24,5%
5 71,9% 71,9% 68,4% 52 ,6% 63,1% 45,6%
6 75 ,4% 75 ,4% 73,6% 57 ,8% 63,1% 68,4%
7 85,9% 85,9% 80 ,7% 66,6% 75,4% 71,9%
8 89,4% 85,9% 89,4% 71,9% 80,7% 73,6%
69
Tableau 02 : Le Taux de germination des graines traitées avec le bichromate
de potassium
[C] 0ppm 150 300 450 550 650
j
1 5,2% 3,5% 5,2% 5,2% 5,2% 3,5%
2 26,3% 19 ,2% 19,2% 10,5% 10,5% 8,7%
5 47,3% 42,1% 50,8% 19,2% 17,5% 21%
6 73,6% 63,1% 56,1% 26,3% 24,5% 28%
7 77 ,1% 63,1% 61,4% 26,3% 24,5% 29,8%
8 82,4% 64,9% 61,4% 31,5% 26,3% 35%
Longueur
Longueur 5,5 4,5 3,6 3 ,1 2,3 0,6
de la tigelle
(Le 8 éme
jours) cm
Tableau04 : la longueur de la tigelle des graines traitées avec le bichromate de
potassium
[C] 0 150 300 450 550 650
Longueur
Longueur de 6 3 2,3 2 1,5 0,5
la tigelle
(Le 8 éme
jours) cm
5,5 cm 4 ,5 cm 3 ,6 cm 3 ,1 cm 2, 3 cm 0 ,6 cm
Figure 28 : Effets des différentes concentrations de citrate de plomb sur la morphologie des
graines
70
6
5
4 Longueur de la tigelle
3
2
1
0
71
Longueur de la tigelle
7
6
5
4
3
2
1
0
Figure 31 : Longueur de la tigelle des graines de petit pois traitées par différentes
concentrations de dichromate de potassium
Les résultats obtenus indiquent que l'exposition des graines au plomb affecte le processus
germinatif et qui est traduit par une diminution du taux de germination à 200 ppm à partir du
cinquième jour tandis que nous enregistrons une diminution plus importante et remarquable à
partir du cinquième jour aux graines exposées à 450 ppm de dichromate de potassium puis ce
72
taux se stabilise contrairement aux semences exposées au citrate de plomb. Ces observations
affectent aussi d’autres paramètres comme l’indice de germination, le temps de germination et
la vitesse de germination.
Donc notre hypothèse du départ est acceptée.
73
XIV. Diffusion des résultats
4. Introduction
74
3. Diffusion des résultats de recherches via un article scientifique
3.1.Généralités sur l’article scientifique
1. Rédiger un article c'est avant tout faire passer une idée nouvelle, une information
originale (Figure33 )
2. Le titre, le résumé et la démonstration de l'article doivent être conçus dans ce seul but :
une idée, une information ;
75
Les grandes lignes d’articles à rédiger
Originalité du travail
Contribution scientifique
Consistance
Références adéquates
Clarté du langage
Format
Nombre de pages
4.4.1. Introduction
Problématique
Formulation d’une hypothèse logique
Objectifs visés et contributions
Aperçu sur votre thématique
4.4.2. Les matériel et méthodes
4.4.3. Les résultats
Choix des résultats à présenter
Quelle forme de présentation : texte ou illustrations ?
Quelles illustrations : figures ou tableaux ?
Utiliser des statistiques dans la présentation des résultats
4.4.4. La discussion
Qu’est ce qui fait une bonne discussion ?
Que faut-il discuter ?
Faire ressortir votre message scientifique
76
Le paragraphe, véhicule de vos arguments
Spéculations dans la discussion
Longueur de la discussion
Références dans la discussion
Vérifier la logique de la discussion
4.4.5. Conclusion (rappel des principaux résultats)
3.4.6. Annexes
3.4.7. Remerciements
3.4.8.Bibliographie
77
Figure34. Présentation de résultats
6.Conclusion
• La diffusion des résultats de recherche est une étape primordiale qui permet un
échange scientifique et une collaboration de la communauté scientifique .
• L’originalité d’un travail scientifique, la clarté et la fiabilité des résultats permettent
une large diffusion des résultats d’une recherche scientifique.
• Savoir présenter et discuter les résultats obtenus est un élément clé pour faire diffuser
les résultats d’une recherche scientifique.
78
Références bibliographiques
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Université Badji Mokhtar, Annaba. Module T.C.E 1, 1ère année LMD (TCSNV)
https://elearning-facsc.univ-
annaba.dz/pluginfile.php/3520/mod_resource/content/0/Chapitre%201%20TCE.pdf
83