Cadre General 2021

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CADRE GENERAL DES

OPERATIONS
COMMERCE
INTERNATIONAL
Caractéristiques des transactions internationales :
L’entreprise qui vend ou achète des marchandises de l’étranger peut être confrontée au cours de ses
opérations à plusieurs contraintes essentielles qu’elle ne rencontrait pas ou peu sur son marché national :
 Diversité et complexité des risques
 Éloignement géographique des parties contractantes
 Multiplicité des intervenants (vendeur, acheteur, transporteur, assureur, transitaire, Douanes, banques…)
 Importance des coûts (transport, assurance, acheminement,…)
 Complexité des contrats commerciaux et des réglementations
 Concurrence accrue
 Montage complexe des transactions et des modes de payement (intermédiaires, financement,…)
Les besoins des importateurs et exportateurs :
Besoins des importateurs :
➢ Recevoir les marchandises dans le délai contractuel
➢ Avoir un financement adéquat
➢ Éviter les risques de défaillance de l’exportateur

Besoins des exportateurs :


➢ Éviter le risque d’insolvabilité de l’importateur (Accréditif ou garantie bancaire)
➢ Éviter le risque pays (Accréditif)
Cela suppose donc d’être en mesure :
➢ D’appréhender l’environnement bancaire avec les nouvelles règles prudentielles ainsi que les normes
internationales pour l’analyse et la surveillance des risques face aux mutations internationales.
➢ Connaître les principaux acteurs et mécanismes liés à l’activité internationale.
➢ Connaître les différents intervenants dans les opérations de l’international
➢ Connaître les principes de base régissant la règlementation des changes ainsi que les nouveautés y
afférentes.
➢ Connaître l’ensemble de techniques de règlement et des modes de paiement régissant les opérations
➢ A l’international ainsi que des techniques de financement à l’International
Zoom sur les Risques Pays / Banques :
Définition du risque pays : c’est le risque de matérialisation d'un sinistre résultant du contexte économique
ou politique d'un État dans lequel une entreprise effectue une partie de ses activités.
Le risque politique :
➢ mesures prises par les autorités publiques locales telles que : nationalisation, fiscalité ...
➢ événements internes (émeutes) ou externes (guerres)
Le risque économique ou financier : dépréciation monétaire
Mesure du risque pays (rating) : méthode d’évaluation du risque de défaut de paiement ou la capacité de
remboursement d'un pays à partir d'indicateurs macro-économiques, financiers et politiques
RATING A1 à A4 : pays classés "Investment Grade", pays où le risque est considéré faible
B et C : fort risque, probabilité de défaut de paiement élevé à très élevé
D : risque très élevé, la probabilité de défaut de paiement est quasi certaine
• Rating
• Les pays sont classés de 1 (Risque le plus faible) à 20 (Risque le plus élevé) par le Service des Risques
de la SG
➔ Au-dessous de la note 10 les pays sont classés "non investment grade"
De la note "pays" découlera le taux de confirmation des Credoc Export ou des SBLC/garanties reçues, en
prenant également en compte le risque Banque (risque de défaillance d’une contrepartie bancaire) évalué
par le CALLING OFFICE A PARIS. En fonction de cette analyse et de ses besoins commerciaux, UIB établit
avec la banque des liens de correspondant. A noter : il existe de "bonnes banques" dans des pays à risque
et de "mauvaises banques" dans des pays Investment Grade et le taux de confirmation d'une banque ne peut
pas être supérieur au taux de confirmation du pays

Risque commercial :
On entend généralement par risque commercial, l’insolvabilité temporaire Ou définitive de l’acheteur, se
traduisant par une immobilisation des Fonds, voire un impayé en monnaie locale.

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Le pire pour un exportateur serait la situation dans laquelle le risque Politique se superposerait au risque
commercial.
C’est le cas où le risque politique voile le risque commercial. Dans un Contexte de crise économique
internationale beaucoup d’entreprises, Même dans des pays dits « développés », se trouvent en grande
difficulté Et ne peuvent donc pas régler les fournisseurs.
Les exportateurs sont appelés de ce fait à plus de vigilance tout d’abord en s’informant sur le risque
commercial, mis à jour, des clients potentiels
Risque de change
C’est le risque qui résulte des fluctuations des cours de change Entre les monnaies du contrat et celles des
pays de résidence des Contractants.
Nous ne pouvons que souligner encore une fois l’instabilité du système Monétaire international et son impact
déterminant sur les prix et les Termes de l’échange.
Dans ce contexte, les exportateurs doivent tenir compte des risques Découlant de cette situation pour bien
calculer et garantir leur Marge.
L’idéal serait bien entendu que l’exportateur puisse demander à Être réglé en TND ou, tout au moins, en
une monnaie forte.
Toutefois, la détermination de la monnaie du contrat résulte du Rapport de force et de la conduite de la
négociation
Risque de défaillance et de non réalisation du marché Au titre de la réalisation d’un marché à l’étranger,
surtout lorsqu’il S’agit de services ou de biens ou services sophistiqués, l’exportateur Doit répondre aux
exigences de l’acheteur ou du maître d’ouvrage, Consignées dans le contrat ou cahier des charges.

SYNTHESE DES RISQUES

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Zoom sur la conformité

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• La Conformité LAB/LFT
• La cohérence de la transaction
• Les Vérifications d’usages sur le rôle et l’activité de tous les
intervenants dans la transaction à travers les outils dédiés Forces On
line, Internet,... (vérification portant sur les 2 parties, les Bateaux, les
Compagnies maritimes, les Contenaires.)
• Les Pays concernés par la transaction (Les pays des intervenants,
l’Origine de la marchandise, les ports concernés)

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Toute transaction non cohérente ou impliquant une partie sous Embargo
doit faire l’objet d’une remontée à AMLO pour décision

SWIFT
C’est une société organisée en coopérative dont le nom complet est SOCIETY FOR WORLDWIDE
INTERBANK FINANCIAL TELECOMMUNICATION, fondée en 1973 avec pour objectif de créer un système
international homogène de traitement de transmission de transactions financières standardisée et hautement
sécurisée, initialement réservée aux banques après a d’autres organismes tels que les assurances les Ste
de leasing ………..

C’est aussi des standards : Langage commun FIN SYNTAX + MESSAGE TYPE FIN STANDARDS XML
Depuis sa création, en 1973, Swift a permis de dématérialiser et de standardiser les échanges d’information
entre banques (ex : ouverture du crédit documentaire) La dématérialisation des actes commerciaux, des
échanges réels et des flux de règlement est la clé à travers une messagerie interbancaire standardisée
capable d’accompagner les flux de paiements.

A été créé pour remplacer le réseau Télex jugé trop lent et pas assez fiable. La transmission des informations
est chiffrée et les procédures d'authentification sont très strictes. La sécurité est assurée par des moyens
cryptologiques.

L'intérêt du réseau SWIFT est d'assurer la non-répudiation des échanges : aucun tiers ne peut nier avoir
effectué une transaction. Ceci naturellement afin d'en protéger les participants. Si une banque a payé une
autre banque (par exemple lors des mécanismes de compensation), la banque créditrice exige la garantie
du reçu de ce paiement.

SWIFT garantit l'intégrité et l'archivage de tous les reçus, qui sont naturellement décryptés au sein des
serveurs d'archivage de SWIFT.

Relationship Management Application


C’est un service applicatif fourni par SWIFT qui permet aux institutions financières qui s'échangent des
données de contrôler ces échanges.
RMA permet à un utilisateur SWIFT de s’assurer que le message qu’il s’apprête à envoyer sera accepté par
son correspondant1. Ceci se fait en deux phases :
Le destinataire des messages spécifie les types de messages qu’il accepte de recevoir, et envoie les données
d’autorisation correspondantes à l’expéditeur des messages ; avant d’envoyer un message au destinataire,
l’expéditeur vérifie que le type de son message sera accepté par le destinataire, grâce aux données
d’autorisation reçues.
RMA repose sur un service pour échanger les données d’autorisation entre institutions financières.

Règles de fonctionnement
Les ordres SWIFT font l'objet d'une normalisation poussée afin d'automatiser au maximum leur traitement,
leur code BIC. Code SWIFT.
❑ Les messages sont identifiés par un code « MT » et un numéro sur 3 positions. Le premier
chiffre indique la catégorie du message, et les chiffres suivant le type précis du message dans sa
catégorie. De ce fait, on désigne souvent l’ensemble des messages d’une catégorie donnée par
« XX », comme « MTXXX » pour les messages titres, voire « MT54X » pour les messages titres
utilisés dans le contexte du règlement-livraison.

ORDRES DE PAIEMENTS
-----------------------------------------
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MT 103 Emission d'on ordre de paiement
MT202 Couverture de l'ordre de paiement si nécessaire
MT 195 Message de réclamation
MT 196 Message de réponse à la réclamation
MT 192 Demande d'annulation de l'ordre de paiement
Liste des MT susceptibles d'être utilisés pour les paiements, remises documentaires,

REMISES DOCUMENTAIRES ---- MT 400 Avis de paiement MT 412 Avis d'acceptation MT 410 Accusé de
réception MT 422 Demande sort/avis d'instructions MT 430 Modifications des instructions MT 492 Demande
d'annulation de l'avis de paiement MT 495 Message de réclamation MT 496 Message de réponse à la
réclamation

 EXEMPLE DES FAMILLES MESSAGES

• Les encaissements (remises) documentaires : famille des 4


• Les crédits documentaires, les lettres de crédit standby et les garanties : famille des 7

Voici les principaux messages :


400 Message de paiement

410 Accusé de réception

412 Acceptation de l’effet

420 Traceur

422 Avis de sort et réponse à l’avis de sort concerné

430 Modifications

Le CODE BIC est constitué de 8 ou 11 caractères :


• Code Banque : 4 caractères définissant la banque d'une manière unique
• Code Pays : 2 caractères constituant le code ISO du pays
• Code Emplacement : 2 caractères de localisation (alphabétique ou numérique) pour distinguer les
banques d'un même pays (ville, État, provinces)
• Code Branche : 3 caractères optionnels définissant l'agence comme une branche de la banque ('XXX'
pour le siège central, 'LYO' pour une agence à Lyon, etc.)

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Les incoterms 2010
Les Règles INCOTERMS
(International Commercial TERMS) Constituent un Standard Contractuel admis mondialement, révisées
périodiquement par la CCI, la dernière version en vigueur «INCOTERMS 2010 – RUU 715»
Ces règles indiquent essentiellement les tâches frais et risques afférents liés au transport de la marchandise
par les vendeurs et acheteurs. Selon incoterms convenus La référence à une règle des Incoterms dans un
contrat définit clairement les obligations respectives des parties et réduit le risque de complications juridiques
Les incoterms 2010 sont de 11 divisés en familles :
Règles pour tout mode de transport
(EXW /FCA/CPT/CIP/ DAT/DAP/ DDP)
Règles pour le transport maritime et par voies fluviales (FAS/FOB/CFR/CIF)
L’utilisation des incoterms n’est pas
Obligatoire. Elle est plutôt recommandée.
Les parties ont la faculté de s’entendre dans
Le contrat commercial sur la manière de se
Répartir les coûts et les risques comme ils le
Souhaitent.

L’incoterm choisi dans le contrat commercial


Est appliqué à la lettre et devient opposable
Aux parties en cas de procès.
Les incoterms : quatre groupes existent
• Groupe E : EX
• EXW : Le vendeur a rempli son obligation de livraison quand la marchandise est mise à
disposition dans son établissement (atelier, usine, entrepôt, etc.). L'acheteur supporte tous les frais
et risques inhérents à l'acheminement des marchandises de l'établissement du vendeur à la
destination souhaitée. Ce terme représente l'obligation minimum pour le vendeur.
• Groupe F : Free
• FCA : Le vendeur a rempli son obligation de livraison quand il a remis la marchandise,
dédouanée à l'exportation, au transporteur désigné par l'acheteur au point convenu. L'acheteur choisit
le mode de transport et le transporteur. Il paye le transport principal. Le transfert des frais et risques
intervient au moment où le transporteur prend en charge la marchandise.
• FAS : Le vendeur a rempli son obligation de livraison quand la marchandise a été placée le
long du navire, sur le quai au port d'embarquement convenu. L'acheteur doit supporter tous les frais
et risques de perte, de dommage que peut courir la marchandise. Le terme FAS impose au vendeur
l'obligation de dédouaner la marchandise à l'exportation.
• FOB : Le vendeur a rempli son obligation de livraison quand la marchandise est placée à bord
du navire au port d'embarquement désigné. Le vendeur dédouane la marchandise à l'exportation.

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L'acheteur choisit le navire et paye le fret maritime. Le transfert des frais et des risques se place au
passage du bastingage du navire au port d'embarquement.
• Groupe C : Costa ou Charriage
• CFR : Le vendeur doit choisir le navire et payer les frais et le fret nécessaires pour acheminer
la marchandise au port de destination désigné. Les formalités d'exportation incombent au vendeur.
Le point de transfert de risque est le même qu'en FOB.
• CIF : Le vendeur a les mêmes obligations qu'en CFR mais il doit en plus fournir une assurance
maritime contre le risque de perte ou de dommage de la marchandise au cours du transport. Les
formalités d'exportation incombent au vendeur. La marchandise voyage, sur le transport maritime ou
fluvial, aux risques et périls de l'acheteur, dès le bastingage franchi au port d'embarquement.
• CPT : Le vendeur choisit le mode de transport et paye le fret pour le transport de la
marchandise jusqu'à la destination convenue. Il dédouane la marchandise à l'exportation. Quand la
marchandise est remise transporteur principal, les risques sont transférés du vendeur à l'acheteur.
• CIP : Le vendeur a les mêmes obligations qu'en CPT, mais il doit en plus fournir une assurance
contre le risque de perte ou de dommage que peut courir la marchandise au cours du transport. Le
vendeur dédouane la marchandise à l'exportation.
• Groupe D : Délivre
• DDP : A l'inverse du terme EXW à l'usine, ce terme désigne l'obligation maximum du vendeur.
Le vendeur fait tout, y compris le dédouanement à l'import et le paiement des droits et taxes exigibles.
Le transfert des frais et risques se fait à la livraison chez l'acheteur. Le déchargement incombe en
frais et risques à l'acheteur.
• DAT : Le vendeur à dûment livré dès lors que les marchandises sont mises à disposition de
l'acheteur au terminal désigné dans le port ou au lieu de destination convenu. Le vendeur assume les
risques liés à l'acheminement des marchandises et au déchargement au terminal du port ou au lieu
de destination convenu.
• DAP : Le vendeur doit livrer les marchandises en les mettant à la disposition de l’acheteur sur
le moyen de transport arrivant prêtes pour être déchargées à l’endroit convenu, si spécifié, au lieu de
destination convenu à la date ou dans les délais convenus. Le vendeur assume les risques liés à
l'acheminement des marchandises jusqu'au lieu de destination
• Une distinction essentielle (Départ/arrivée)
• 7 Incoterms multimodaux et 4 Incoterms maritimes
• Les ventes au départ (VD) avec 8 Incoterms :
• Sur le transport principal, la marchandise voyage aux risques et périls de l’acheteur.
• Incoterms multimodaux – vente au départ : EXW / FCA / CPT / CIP
• Incoterms maritimes – vente au départ : FAS / FOB / CFR / CIF
• Les ventes à l'arrivée (VA) avec 3 Incoterms :
• Sur le transport principal, la marchandise voyage aux risques et périls du vendeur.
• Incoterms multimodaux – vente à l’arrivée : DAT / DAP / DDP

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REVISION DES INCOTERMS 2010 ET EDITION DES INCOTERMS
2020

Objectifs de la révision
• Simplifier les règles
• Eliminer les mots et phrases superflues qui peuvent être sources de
confusion
• Tenir compte des évolutions dans les moyens de communications
• Coller davantage au besoin des utilisateurs et à la réalité des
opérations de transport
• rendre les règles plus compréhensibles afin de faciliter leur utilisation.
• LES AXES DE LA NOUVELLE REVISION
• L’accent est mis au niveau de l’introduction pour aider au choix de
l’incoterm
• Des explications sont fournies en vue de démontrer les lignes de
démarcations et les possibles connexions entre le contrat commercial
et les contrats auxiliaires
• L’ajout de notes explicatives pour chaque incoterm
• Le réagencement des règles des incoterms afin de mettre en exergue
la livraison et le risque

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Les liens entre les incoterms et le contrat de vente internationale et même
celui de vente domestique
• Expliquer le choix de l’incoterm adéquat pour des contrats particuliers
• L'option connaissement à bord ajoutée au FCA
• Meilleure clarification des frais
• Changement de garantie procurée par l’assurance pour les incoterms
CIF et CIP
• Adoption du transport pour compte propre, les termes FCA, DAP,
DPU et DDP
• Le DAT (Delivered at terminal) deviant DPU (Delivered at place
unloaded)
• Intégration des exigences et des coûts en matière de sécurité
• Les notes conseils qui existaient dans la version 2010 deviennent
partie intégrante des règles Incoterms 2020.

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