Guide DC Partie 1 - General v3

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Version :3

Guide de mise en œuvre des contrôles


périodiques

Partie 1 – volet général (procédure)

Ministère de l'écologie, du Développement durable et de l'énergie

BNEIPE – avril 2016 Page 1


Historique des versions du document
Version Date Commentaire
1 2010 Version initiale
2 2013 Version mise à jour
3 04.2016 Mise en forme

Affaire suivie par


DGPR- SRT - BNEIPE

Courriel : [email protected]

BNEIPE – avril 2016 Page 2


1) Installation DC dans une installation autorisée ou enregistrée :

Q : Une installation DC comprise dans une installation soumise à autorisation ou


enregistrement doit-elle faire l’objet de contrôles périodiques ?

R : Non, l’article R. 512-55 du Code de l’Environnement précise qu’une installation


DC comprise dans une installation soumise à autorisation ou à enregistrement n’est pas
soumise aux contrôles périodiques.

2) Sites « multi-rubriques » :
Q : Comment gérer les sites « multi-rubriques » dont les arrêtés ne sont pas tous
publiés ?

R : Les premiers contrôles pouvant être réalisés en fonction des arrêtés disponibles,
doivent être faits, ensuite dès publication des arrêtés correspondants, les autres contrôles
seront réalisés. Chaque rubrique aura ainsi son rythme de contrôle.

3) Décret relatif au premier contrôle périodique de certaines


catégories d’installations classées soumises à déclaration ( décret
2009-835 du 6 juillet 2009) :

Q : A quelles rubriques s’applique ce décret ?

R : Ce décret s’applique à toutes les rubriques soumises aux contrôles périodiques.

4) Modification de certaines rubriques ICPE qui deviennent DC :

Q : Certaines installations qui n’étaient pas soumises aux contrôles périodiques, y


sont soumises depuis la modification de certaines rubriques de la nomenclature.
Quel est alors le délai de réalisation du premier contrôle périodique ?

R : Lorsqu’une installation passe du régime d’autorisation au régime de déclaration


avec contrôles périodiques, l’exploitant dispose d’un délai de 5 ans à partir de la publication
au JO du décret modifiant la nomenclature pour réaliser son premier contrôle. (Cf. article R.
512-58 du code de l’environnement).

R : Lorsqu’une installation passe du régime D au régime DC par un changement de la


nomenclature des ICPE, l’exploitant dispose d’un délai de 2 ans à partir de la publication au
JO du décret modifiant la nomenclature pour réaliser son premier contrôle.

5) Installations existantes qui changent de classement par


augmentation ou baisse d’activité :

Q : Installation non classée qui devient ICPE déclaration : quel est le délai pour
réaliser le 1er contrôle périodique ?

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R : L’installation est considérée comme nouvelle, le 1er contrôle est à réaliser au plus
tard 6 mois après la mise en service de l’ICPE.

---

Q : Installation classée soumise à autorisation qui passe au régime de la déclaration :


quel est le délai pour réaliser le 1er contrôle périodique ?

R : L’installation est considérée comme existante, le 1er contrôle est à réaliser au plus
tard 5 ans après la date de classement en déclaration.

6) Changement d’exploitant :

Q : Le contrôle périodique des installations classées à déclaration est-il à faire faire


par le nouvel exploitant lorsque celui-ci a notifié le changement d'exploitant et que le
précédent a déjà fait réaliser le contrôle ? OU bien la périodicité de 5 ans courre-t-elle depuis
la date du dernier contrôle quelque soit l'exploitant qui l'a fait réaliser ?

R : Le nouvel exploitant n'a pas à faire un nouveau contrôle périodique suite à la


reprise d'un site. Par contre, il doit respecter le délai de 5 ou 10 ans pour faire le contrôle
suivant dans les délais. Les non-conformités écrites lors du contrôle fait par l'ancien
exploitant relèvent maintenant de la responsabilité du nouvel exploitant. C'est donc à lui de
mettre en place les actions correctives pour les lever et de garder une trace de ces actions et
des dates.

7) Installation existante qui n'a jamais été déclarée :

Q : Quel est le délai de réalisation du contrôle pour une installation existante mais qui
n'a jamais été déclarée ?

R : Lors de la régularisation d'une installation existante non connue des services de


l'Etat, l'installation est considérée comme nouvelle et doit réaliser le contrôle dans les 6 mois
après la mise en service.

8) Réalisation du contrôle avant la date limite :

Q : Si l’exploitant demande un contrôle périodique avant la date prévue au calendrier


un organisme agréé doit-il le réaliser, l'informer qu'il a du temps pour effectuer le contrôle et
le réaliser s'il le souhaite ?:

R : Si l'exploitant le demande, le contrôle est à réaliser.

9) Prescriptions applicables aux installations existantes :

Q : Les prescriptions applicables aux installations existantes sont précisées dans


chaque arrêté de chacune des rubriques soumises aux contrôles périodiques. Lorsque
qu’une prescription n’est pas applicable à une installation existante mais que cette
prescription figurait dans l’arrêté type des anciennes rubriques à trois chiffres, le contrôle de
la conformité de cette rubrique doit-il être réalisé pour l’installation existante ?.

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R : Les anciens arrêtés type des rubriques à trois chiffres ne sont en aucun cas à
prendre en compte pour le contrôle périodique. Seul l’arrêté ministériel de prescriptions
générales fixe les points de contrôle. S'il prévoit qu’une disposition n’est pas applicable aux
installations existantes, elle ne doit pas être contrôlée et il doit être indiqué pour ce point de
contrôle « sans objet » dans le rapport.

10) Périodicité du contrôle :

Q : La périodicité de 10 ans s’applique-t-elle uniquement aux sites certifiés au


moment du premier contrôle ou également si la certification intervient entre deux contrôles ?

R : Elle s’applique dans les deux cas suivants :


- Si l’installation est certifiée au moment du contrôle, le contrôle suivant est à
réaliser 10 ans après.
- Si l’installation n’est pas certifiée au moment du contrôle et qu’elle est certifiée
avant la fin de l’échéance des 5 ans, le contrôle suivant est à réaliser 10 ans après le
premier contrôle.

Q : Un site certifié ISO 9001 ou MASE bénéficie-t-il de la périodicité de 10 ans ?

R : Non, cette périodicité s’applique uniquement aux sites certifiés ISO 14001 (ou
exemption totale pour les sites certifiés EMAS)

11) Date de mise en service :

Q : Définition de la date de mise en service ?

R : La date de mise en service est la date à laquelle l’installation a commencé à


fonctionner telle qu’elle est le jour du contrôle (date indiquée par l’exploitant). Elle peut être
soit la même que la date de déclaration soit différente.

12) Date de déclaration :

Q : Définition de la date de déclaration ?

R : La date de déclaration est la date d’envoi du dossier de déclaration (date précisée


sur le récépissé).

13) Date de mise en service et modifications importantes d’une


installation :

Q : Dans le cas d’une installation initialement mise en service avant 1986, mais ayant
subi des travaux d’aménagement importants avec une nouvelle déclaration en 2002, puis
remise en service en 2002 ; quelle date de mise en service faut-il prendre en compte : la
date initiale de mise en service ou la date de mise en service correspondant à la seconde
déclaration ?

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R : Lorsqu’une installation a fait l’objet d’une nouvelle déclaration suite à des
modifications importantes, c’est la date de mise en service associée à la nouvelle déclaration
qu’il faut prendre en compte pour le contrôle. Dans l’exemple ci-dessus, la date de mise en
service à prendre en compte est 2002.

14) Transfert d'installations et réalisation du contrôle:

Q : Doit-on réaliser le contrôle périodique d'une installation qui doit être rapidement
transférée ou arrêtée ?

R : Oui, si la date butoir de réalisation du contrôle périodique est avant le transfert ou


l'arrêt, le contrôle périodique doit être réalisé.

15) Rapports de contrôle :

Q : Quelle est la confidentialité des rapports de contrôle ?

R : Seul l’exploitant est destinataire du rapport, l’Inspection des installations classées


n’en prend connaissance qu’à sa demande.
En cas de non-conformité majeure et si l'exploitant n'a pas transmis son plan d'action dans
les 3 mois ou n'a pas demandé de contrôle complémentaire dans les 12 mois suivants ou
que des non-conformités majeures ne sont pas levées lors du contrôle complémentaire,
l'organisme de contrôle transmettra le rapport à l'autorité compétente (préfet en général).
Tant que le rapport n’est pas en possession de l’inspection, ce n’est pas un document
administratif et reste donc confidentiel. Dés qu’il est transmis à l’inspection le rapport de
contrôle devient un document administratif communicable à un tiers. Cependant, en aucun
cas, un organisme agréé ne doit communiquer un rapport à un tiers.

Q : Quelle forme doit avoir le rapport de contrôle ?

R : La forme du rapport de contrôle est défini par l'arrêté du 12 mars 2012 fixant
certaines modalités d’exécution des contrôles périodiques.
Il est admis que la forme du rapport type défini par l'AM puisse être légèrement modifiée
mais l'ordre et l'ensemble des informations doivent être gardés (pour la simplification
d'utilisation pour l'ensemble des acteurs (exploitants, superviseurs...)

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