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Cahier des Clauses Techniques Particulières

CCTP
GENERALITES

CONSISTANCE DES TRAVAUX


GENERALITES
A- Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) fait partie des pièces contractuelles du
marché relatif à l’Entretien des ouvrages d’art Programme 2023 : L539 PK 5 –L578 PK 0,4 – Viaduc
N8/R22 - Passerelles N8/N9/R21 – Piste coopérative PK 0,050 à Sidi Hessin

B - Le présent C.C.T.P. s'appuie sur le Cahier des Prescriptions Communes (C.P.C.) français, sur le Cahier des
Clauses Techniques Générales (C.C.T.G) français et sur les recommandations S.E.T.R.A. - L.C.P.C. relatives
aux travaux d’entretien et de réparation des ouvrages d’art.
Toutes les dispositions indiquées dans les documents précédents devront être suivies et, en particulier, celles
des fascicules ci-après :
•C.P.C Français :
- Préambule et Fascicule n° 1 : Générales et Communes aux diverses natures de travaux ;
- Fascicule n° 3 : Fourniture des liants hydrauliques,
- Fascicule n° 4 Titre I : Fourniture d'acier et autres métaux ;
Aciers pour béton armé.
- fascicule n° 63 : Exécution et mise en œuvre des bétons non armés, confection des
mortiers ;
- Fascicule n° 65 et son additif (N) : Exécution des ouvrages en béton armé ;

DEFINITION DES TRAVAUX


Consistance du projet
Les travaux à réaliser au titre du présent marché comprennent :
➢ L 539 pk 5 oued borj chakir : Protection de l'ouvrage coté aval par création de déversoir et protection
par des gabions ;
➢ L578 pk 0.4 oued el maleh : Construction d'un canal bétonné trapézoïdale y compris ouvrage de tête ;
➢ N8/R22 Viaduc république : Reprise de revêtement de trottoir en pavées et reprise des descentes d'eau
et traitement des fissures
➢ PasserellesGP8/GP9/RR21(5 Unités) : Peinture de garde-corps Remplacement du carrelage dégradé et
remplacement de joint transversal
EMPRISE DES TERRAINS LIVRES A L’ENTREPRENEUR
Il est mis à la disposition de l’entrepreneur les emprises des ouvrages sus indiqués
Objet des travaux de réparation.
Tout achat ou location d'autres terrains nécessaires à l'exécution des travaux tels que : installation de chantier,
aire de stockage, gisements pour emprunts, zones de dépôt provisoire, etc., sont à la charge de l'Entrepreneur.
SIGNALISATION DE CHANTIER
L'Entrepreneur devra fournir les dispositifs de signalisation efficaces de chantier.
Ces dispositifs devront être soumis à l'agrément de l'Ingénieur qui pourra ; en cas de carence de l’Entrepreneur
et sans mise en demeure préalable, prendre toutes mesures qu'il jugera utile aux frais de l’Entrepreneur.
Les travaux de signalisation doivent être effectués de manière à satisfaire à la réglementation en vigueur. De
façon générale, l'Entrepreneur soumettra à l'approbation de l'Ingénieur la provenance et la qualité des
matériaux qu'il compte employer en lui fournissant les échantillons des différents types de panneaux, de
supports et de peintures.
Avant la tombée de la nuit, les installations des chantiers et les voies circulées seront éclairées au moyen de
lanternes d'une intensité lumineuse suffisante pour assurer en toute sécurité la circulation terrestre.
Tous les frais entraînés par la fourniture, la pose, l'entretien et le fonctionnement de la signalisation et
l’éclairage de chantier, sont à la charge de l'Entrepreneur. Celui-ci restera seul et entièrement responsable de
tous les accidents ou dommages causés aux tiers, au cours de l'exécution des travaux par le fait de son matériel
ou d'erreurs et d’omissions concernant la signalisation.
L'ensemble des installations de chantier devra être à l'écart des chemins de circulation des usagers de la route.
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ORGANISATION GENERALE DES TRAVAUX
GENERALITES
Les provenances des matériaux devront être soumises à l'agrément du maître d’œuvre en temps utiles pour
respecter le délai d'exécution contractuel et au maximum dans un délai de quinze (15) jours calendaires à
compter de la notification du marché.

ECHANTILLONS ET PROVENANCE DES MATERIAUX


Avant toute exécution, l'Entrepreneur est tenu de soumettre au Maître d’Œuvre, la liste des produits qu'il
envisage utiliser en indiquant leurs provenances et leurs références précises. Ces produits devront être
conformes aux prescriptions du consultation. Avant l'exécution, l'Entrepreneur devra pouvoir justifier la nature
des produits effectivement utilisés avec les indications de ce document.

FIN DES TRAVAUX - LIVRAISON DES OUVRAGES A L’ADMINISTRATION


Les articles 41 à 44 du CCAG définissent les modalités liées aux réceptions provisoires et définitives.
L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que ces réceptions ne pourront être prononcées tant que la
remise en état complète des terrains n'aura pas été exécutée.
- Au fur et à mesure de l'achèvement des travaux d’entretien ou remplacement des équipements des ouvrages

Ces travaux de finition correspondent :


- Au droit des ouvrages réalisés : à la suppression de tout dépôt de matériaux non spécifiquement demandé
par les présentes clauses techniques, au nivellement et à la remise en forme des terrains, au nettoiement
général ;
ESSAIS DE CONTROLE DES MATERIAUX ET DES TRAVAUX
Type d’essai à réaliser
Les essais à effectuer peuvent être classés en plusieurs catégories :
- essais de réception de matériaux,
- essais et études préliminaires d'agrément de matériaux, de recherche de mélanges ou de conformité,
- essais courants de réception des matériaux sur le chantier ou au laboratoire de chantier,
- essais de contrôle de mise en œuvre,
- essais courants de contrôle des travaux sur le chantier,

La synthèse des essais à effectuer figure dans la suite du présent document aux chapitres qui leurs sont
consacrés pour chaque nature de travaux.
Méthode d’essai
Les essais devront être exécutés dans les conditions et suivant les méthodes préconisées dans les documents
suivants classés par ordre de priorité, en cas de discordance entre les différentes normes ou processus d'essais,
le document placé en premier qui prévaudra :
1) Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (C.C.T.P.).
2) Les normes tunisiennes
3) Les procédés d'essais du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées du Ministère de l'Equipement et du
Logement Français,
4) Les normes françaises AFNOR,
5) Les normes américaines AASHTO,
6) Les normes américaines ASTM.

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CONDITION DE REALISATION DES ESSAIS DE RECEPTION ET DE CONTROLE SUR LE
CHANTIER
Les essais de réception et de contrôle seront réalisés dans les conditions suivantes :
Essais de réception des matériaux
Les essais seront exécutés par un laboratoire ayant reçu l'agrément du Maître d'Ouvrage. Ce laboratoire
établira 3 fiches de résultats par essai qui seront transmises à l'Ingénieur. Celui-ci en notifiera un exemplaire à
l'Entrepreneur.
Essais de contrôle de mise en œuvre
Ces essais seront exécutés par un laboratoire ayant reçu l'agrément du Maître d'Ouvrage, à la demande de
l'Ingénieur toutes les fois qu'il jugera utile.
Ce laboratoire établira 3 fiches de résultats par essai qui seront transmises à l'Ingénieur. Celui-ci en notifiera
un exemplaire à l'Entrepreneur.

MODE DE PRELEVEMENT - FREQUENCE DES ESSAIS


Les prélèvements relatifs aux essais seront faits contradictoirement. Si l'Entrepreneur ou son représentant
dûment convoqué fait défaut, les prélèvements seront valablement réalisés en son absence.
L'Entrepreneur est seul juge de la fréquence des essais à effectuer. A titre indicatif, une fréquence des essais
fournis par les tableaux de la deuxième partie du présent C.C.T.P. pour ce qui concerne les essais de réception,
les cadences d'essais ainsi définies ci-après pourront être augmentées, par l'Ingénieur en fonction des résultats
obtenus et des dispersions. En cas de résultats négatifs sur un seul de ces essais, il sera procédé à un nouveau
prélèvement dans le stock et à un contre-essai. En cas de résultats négatifs du contre-essai, le lot sera, soit
rebuté, soit déclassé, suivant la décision de l'Ingénieur.
DEPENSES RELATIVES AUX ESSAIS
Les dépenses relatives aux essais sont à la charge de l’entrepreneur.
MESURES CONCERNANT L’HYGIENE ET LA SECURITE
En complément aux mesures imposées par la législation en vigueur et les prescriptions du C.C.A.P. et du
C.C.A.G. L'Entrepreneur est tenu de respecter les mesures particulières suivantes :

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MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX
OBSTACLES DIVERS RENCONTRES AU COURS DES TRAVAUX
a/ Sont à la charge de l’Entrepreneur et rémunérées par application pure et simple du bordereau des prix toutes
les tâches nécessaires à l’accomplissement des travaux objet du présent marché.
b/ Sont à la charge de l’Entrepreneur et sont censées être prévues par lui dans le calcul de ses prix unitaires les
tâches suivantes :
- maintien de la circulation routière durant les travaux nécessitant l’aménagement des déviations éventuelles,
- signalisation de jour, de nuit et protection du chantier,
- détection de tous les réseaux enterrés ou posés sous trottoirs ;
- réparation des détériorations causées à ces réseaux,
- nettoyage de la voirie existante utilisée par les engins de l’Entrepreneur.

DEMOLITION DES TROTTOIRS ET CHAUSSEES


Démolition des trottoirs et chaussées existants
L'Entrepreneur aura à sa charge la démolition des trottoirs et chaussées existants : dépose des bordures,
démolition du revêtement des trottoirs, dégagement des remblais découpage de la chaussées et dégagement des
anciens chainages et délaissés des joints de chaussées non fonctionnels y compris accessoires et leurs mises en
dépôt en des lieux définis par l'Ingénieur

REFECTION DES TROTTOIRS ET REPARATION DU BETON

PROVENANCE DES MATERIAUX


Les provenances des matériaux et des produits ainsi que leurs caractéristiques devront être soumises à
l'agrément du Maître d'œuvre avant utilisation en temps utile pour respecter le délai d'exécution contractuel et
au maximum dans un délai de Trente (30) jours ouvrables à compter de la notification de l'ordre de service
dans le cas où le tableau ci-après ne fait pas ressortir explicitement ce délai.
L'Entrepreneur sera tenu de justifier à tout moment, sur demande du Maître d'œuvre, la provenance des
matériaux.
Les matériaux dont l'origine n'est pas imposée, devront faire l'objet de proposition d'agrément par
l'Entrepreneur, étant entendu que l'agrément ne pourra être donné que pour les meilleures carrières et
ballastières, les usines ayant les meilleures références, les lieux de production dont la qualité n'a pas donné lieu
à des difficultés au cours des années précédentes.
Dans tous les cas les demandes d'agrément seront accompagnées de toutes justifications et résultats d'essais
nécessaires, établis à la charge de l'Entrepreneur.

NATURE DES MATERIAUX PROVENANCE OBSERVATIONS


Sables et Granulats pour béton Carrières agréées par le Maître Délai 15 jours avant utilisation,
d'œuvre avec présentation des bétons
d'études
Liants hydrauliques Usines agréées par le Maître Dans tous les cas, les ciments
d'œuvre d'une même spécification
proviendront d'une même usine.
Délai : idem "granulats"
Ronds lisses et aciers à haute Qualités agréées par le Ministère Délai 15 jours avant utilisation
adhérence de l'Equipement
Adjuvants Produit agréé par le Maître Délai : 15 jours avant utilisation,
d'œuvre avec présentation des bétons
d'études

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GENERALITES SUR LA QUALITE ET LA PREPARATION DES MATERIAUX
Principe des contrôles :
La qualité des matériaux sera contrôlée par des essais de réception. Tout essai donnera lieu à l'établissement
d'une fiche de résultats en trois exemplaires dont deux sont destinés au Maître d'Œuvre et le troisième à
l'Entrepreneur.
Les essais effectués par le laboratoire du Maître d'Œuvre seront à la charge de ce dernier s'ils montrent que les
matériaux ont la qualité exigée. Dans le cas contraire ces essais seront à la charge de l'Entrepreneur. Les
prélèvements relatifs à ces essais seront faits contradictoirement. Si l'Entrepreneur ou son représentant dûment
convoqué fait défaut, les prélèvements seront faits en son absence.
Les essais exécutés par l'Entrepreneur sont clairement stipulés dans la suite du C.C.T.P. Le nombre d'essais est
donné à titre indicatif. L'ingénieur est seul juge de la fréquence des essais à effectuer. Il pourra toujours, s'il le
juge nécessaire, demander d'essais supplémentaires.
L'Entrepreneur fera lui-même son propre contrôle. Il devra disposer du personnel et matériel nécessaire pour
l'exécution de ce contrôle.
Méthode d’essais :
Les essais devront être exécutés dans les conditions et suivant les méthodes préconisées dans les documents
suivants classés par ordre de priorité :
• Le présent C.C.T.P.
• Les normes tunisiennes NT
• Les procédées d’essais du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées du Ministère de l’Equipement et du
Logement Français,
• Les normes françaises AFNOR,
• Les normes américaines AASHO,
• Les normes américaines ASTM.

Essais de réception des matériaux


Les essais de réception des matériaux sont définis par les tableaux suivants ; ces tableaux distinguent les
processus retenus, les résultats exigés et le nombre d'essais à réaliser à la charge de l'Entrepreneur.
L'Ingénieur pourra définir les échantillons sur lesquels ces essais seront effectués.

BETONS ET MORTIERS
Indications préliminaires
Les désignations utilisées pour le mortier et les bétons dans la suite du présent C.C.T.P. ont les significations
suivantes :
• M : Mortier
• MB : Micro-béton
Bétons et mortiers à "Résistance mécanique spécifiée"
Un mortier, micro-béton ou béton "à Résistance mécanique spécifiée", correspond à la définition donnée à
l'article 8.2 de la norme P18-325 pour les bétons à "performance spécifiée", ou à celle donnée à l'article 3.13
de la norme P18-305 ("Béton prêt à l'emploi") pour les "Bétons à Caractères Normalisés" (B.C.N.).
Il est défini par des caractères spécifiés (normalisés) comprenant prioritairement la résistance à la
compression.
Bétons et mortiers à "Composition prescrite"
Un mortier, micro-béton ou béton "à Composition Prescrite", correspond à la définition donnée à l'article 8.2
de la norme P18-325, ou à celle donnée à l'article 3.14 de la norme P18-305 pour les "Bétons à Caractères
Spécifiés" (B.C.S.).
Il est défini par sa composition et, éventuellement, par des caractères spécifiés particuliers (le plus souvent
normalisés), autres que la résistance mécanique.
Désignation conventionnelle
La désignation conventionnelle sera ensuite poursuivie, dans l'ordre, par les indications suivantes :
• La classe de résistance (résistance caractéristique à la compression à vingt-huit jours) sauf lorsque celle-ci
n'aura pas été spécifiée,
• La classe de consistance (valeur requise de la consistance sur le lien de prélèvement),
• L’étendue de la granulométrie 0/D fixant le diamètre maximal D des granulats en mm,
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• La désignation normalisée du ciment (symbole, classe, sous-classe s'il y a lieu), précédée du dosage minimal
prescrit (en kg de ciment par m3 de béton),
• Les spécifications complémentaires éventuelles.

Exemple : L'appellation B40 P 0/16 - 400 CPA-CEMI/52,5 - PMES désignera donc un béton de classe B40
(résistance caractéristique 40MPa) de consistance plastique, de granularité 0/16, et dont le ciment est un
ciment Portland (Artificiel), de résistance minimale 52,5 MPa, avec un dosage minimal de 400 kg/m3 de béton
compacté à refus.
Dans le cas d'un béton faisant l'objet d'une commande à une centrale de béton prêt à l'emploi, la désignation
sera cependant rendue conforme aux indications de l’article 5 de la norme P18-305.

Mortiers et micro - béton


Les mortiers visés dans ce CCTP font partie de la famille des mortiers de calage et/ou de scellement et
concerneront en particulier :
• L’assise et le calage des appareils d'appui pour des épaisseurs n'excédant pas 5 cm.
• Le calage des platines d'ancrage des barrières de sécurité (BN4, etc.),
• Le scellement des platines de garde-corps,
• Le calage et/ou le scellement des mâts de candélabres d'éclairage, des portiques de signalisation, des supports
de caténaires, etc.,
• Le scellement et/ou le calage des dispositifs de fermeture
• Le scellement d'armatures passives dans les éléments de structure en béton déjà réalisés.
• Les réparations localisées du béton.

Les micro-bétons (qui, contrairement aux mortiers, comportent en plus du liant, des sables, de l'eau et des
adjuvants éventuels, une portion de gravillons à diamètre limité) seront utilisés pour l'exécution d'éléments
toujours armés, voire frettés, d'épaisseur toujours supérieure à 5 cm :
• les bossages d'appareils d'appuis ;
• le revêtement du tablier.

Définition des mortiers et micro - béton


L'Entrepreneur devra soumettre à l'acceptation de l’Ingénieur la formule nominale et la méthode de mise en
œuvre des différents mortiers et micro-bétons dans le cadre du Dossier d'Etude de Bétons et Mortiers.
Les caractéristiques de base spécifiées ont été indiquées dans le tableau récapitulatif ci-après

Tableau synoptique récapitulatif

Classe Dimension
Domaine
de Consistance maximale Dosage minimal en Ciment
d'emploi
Résistance Granulat
Calage d'épaisseur Mortier industriel prédosé
M 40 Fluide 2 mm
e  3 cm retrait compensé
500 kg/m3 CPA-CEM I / 42.5 R
Calage d'épaisseur
ou
5 cm < e  10 cm MB 40 Plastique 10 mm
Mortier industriel prédosé
(Bossages d'appuis)
retrait compensé
Couche de roulement, 500 kg/m3 CPA-CEM I/ 42.5 R
Scellement des ancrages des ou
MB 40 Plastique 10 mm
joints de chaussée Mortier industriel prédosé
mécaniques retrait compensé

CCTP
. ESSAIS ET CONTROLE SUR LA MISE EN OEUVRE DES MATERIAUX

a- Tous les essais de mise en œuvre relatifs aux ouvrages d'art sont exécutés par l'Entrepreneur, dans un
laboratoire agréé par le Maître d'œuvre, à l'exception des essais de contrôle des bétons effectués par le Maître
d'œuvre.
b- Tous les essais effectués par l'Entrepreneur sont à sa charge.
c- Pour les bétons, sont à la charge de l'Entrepreneur :
- Les épreuves d'études et de convenance par un laboratoire agréé par le Maître d'œuvre,
- Par dérogation au C.C.T.G. (fascicule 65 - Art. 33) la confection, le marquage et le transport des éprouvettes
au laboratoire du Maître d'œuvre pour les essais de contrôle,
- Les essais d'information sur le béton au jeune âge y compris, par dérogation au C.C.T.G. (article 3.3 -
Fascicule 65) la confection, le marquage et le transport des éprouvettes au laboratoire du Maître d'œuvre
précédemment cité.

ETUDE ET CONTROLE DES BETONS


Par dérogation à l'Article 12.4.1 du fascicule 65 du C.C.T.G., la mesure de la résistance des bétons à la traction
par prisme n'est pas imposée en jumelage des mesures de résistance à la compression.
Les dispositions des articles 12 à 15 du fascicule 65 du C.C.T.G. sont complétées comme suit :

DISPOSITIONS GENERALES

L'Entrepreneur a la responsabilité de procéder, à ses frais, aux épreuves d'études et aux épreuves de
convenance, en temps utile pour respecter ses obligations contractuelles relatives au délai d'exécution, quels
que soient les résultats desdites épreuves.
Pour les bétons de qualité ces épreuves doivent être conduites conformément aux dispositions de la circulaire
n° 79-23 du 9 Mars 1979 et de l'Instruction Technique du 15 Janvier 1979.

AIRE DE STOCKAGE DES EPROUVETTES

L'Entrepreneur sera tenu de confectionner, à proximité des ouvrages une plate-forme bétonnée et
rigoureusement dressée pour recevoir les éprouvettes après leur confection.

CONFECTION ET TRANSPORT DES EPROUVETTES (VOIR NORMES NFP18.400-18.404-18.405)

L'emploi des moules en matière plastique de caractéristiques préalablement agréées par le Maître d'œuvre est
autorisé pour la confection des cylindres.
Le transport des éprouvettes d'études, de convenance, d'information et de contrôle au laboratoire de contrôle,
sera effectué par les soins de l'Entrepreneur et à ses frais.

CONDITIONS TECHNIQUES DES ESSAIS

Les éprouvettes pour essais de compression et de traction par fendage auront les dimensions normalisées
(hauteur 32 cm, Ø 16 cm).

EPREUVES D'ETUDES POUR LES BETONS Q 350, QF 350, Q 400 ET QF 400

L'Etude du béton comporte :

- la détermination de la formule nominale de béton,


- l'exécution de l'épreuve d'étude.
La formule nominale d'un béton fixe :

- la nature et la qualité des constituants, par référence aux normes ou textes réglementaires en vigueur, ainsi
que leurs origines.
- le dosage nominal de chaque constituant dans un mètre cube de béton assorti des valeurs extrêmes des
proportions acceptables de chaque constituant.
L'épreuve d'étude a pour objet :

CCTP
- de vérifier que la formule nominale du béton permet de satisfaire les exigences de qualité fixées par les
spécifications,
- de vérifier que ces exigences seraient encore respectées si les proportions des constituants atteignaient les
valeurs limites tolérées,
- de vérifier que ces exigences seraient encore respectées si la qualité des constituants atteignait les limites
tolérées par les spécifications auxquelles ils sont assujettis.
Les résultats de l'épreuve d'étude sont soumis au visa du Maître d'œuvre avec toutes les justifications
expérimentales nécessaires. L'Entrepreneur est tenu de fournir au cours des travaux les études ou justifications
supplémentaires qui seraient requises par le Maître d'œuvre.
Pour l'exécution de l'épreuve d'étude trois cas peuvent se présenter :

1/ Le béton ne dispose pas de références :

L'épreuve d'étude implique l'exécution :


- de trois gâchées correspondant à la formule nominale,
- de deux gâchées dérivées de la formule nominale par une modification du rapport entre le poids de sable et
celui du total des granulats de plus ou moins dix (10) pour cent,
- de deux gâchées dérivées de la formule nominale par une modification de la quantité d'eau de gâchage de
plus ou moins dix (10) litres par m3,
- éventuellement de deux gâchées dérivées de la formule nominale par une modification de la quantité de
ciment de plus ou moins vingt cinq (25) kg par m3 avec réajustement éventuel de la formule.
Chaque gâchée donne lieu à un prélèvement à partir duquel sont effectués :
- un essai de consistance,
- un essai de maniabilité,
- un essai de détermination de la résistance à la compression à 7 jours dont le résultat sera pris égal à la
moyenne arithmétique des mesures effectuées sur trois éprouvettes,
- un essai de détermination de la résistance à la compression à 28 jours dont le résultat sera pris égal à la
moyenne arithmétique des mesures effectuées sur trois éprouvettes.
Si un traitement thermique du béton est envisagé, les prélèvements dans les gâchées répondant à la formule
nominale donneront lieu aux essais supplémentaires suivants:
- un essai de résistance à la traction par fendage et un essai de résistance à la compression à 28 jours sur le
béton ayant subi le traitement thermique envisagé,
- un essai de résistance à la compression à 24 heures, trois jours, sept jours sur le béton ayant subi le traitement
thermique envisagé,
- un essai d'auscultation dynamique aux mêmes âges.
Dans tous les cas, le ciment utilisé pour l'épreuve d'études donnera lieu à un essai de résistance à la
compression dans les conditions normalisées et à un prélèvement conservatoire.
L'épreuve d'étude sera réputée probante si les conditions suivantes sont toutes remplies :
- tous les résultats de consistance et de maniabilité sont dans les fourchettes fixées par le Maître d'œuvre.
- la moyenne arithmétique (notée fce) des trois essais (9 mesures) de résistance à la compression à 28 jours
effectués sur les trois gâchées répondant à la formule nominale satisfait :

fce > 0,85 f*cn (ou fck) + K (Ce - Cmin)


fce > 1,1 f*cn (ou 1,1 f ck)
ou f*cn : est la valeur nominale requise de la résistance à la compression à 28 Jours
fck : valeur caractéristique de la compression requise à 28 jours
Ce : est la résistance à la compression à 28 jours du ciment utilisé pour l'épreuve d'étude
Cmin : est la valeur minimale garantie de la résistance à la compression à 28 jours du ciment, fixée par la
norme, compte tenu de la classe du ciment.
K : est un coefficient pris égal à 1 en l'absence de justification expérimentale.
- Les résultats des essais de résistance à la compression à 28 jours sont compris dans la fourchette :
fce + 15 % fce
Les essais supplémentaires de résistance à la traction à 28 jours prévus dans le cas d'un traitement devront faire
apparaître un rapport des résultats obtenus respectivement sur éprouvettes traitées thermiquement et sur
éprouvettes conservées dans les conditions normalisées supérieures à 0,9.

2 / Le béton dispose de références

Le béton proposé a été antérieurement fabriqué et mis en œuvre sur chantier dans des conditions à peu près
équivalentes à celles du chantier pour lequel il est proposé.

CCTP
La population de référence, pour chaque caractère étudié, comporte tous les résultats d'essais obtenus pendant
une durée de bétonnage d'au moins six mois. Le nombre « n » de ces résultats est en outre supérieur ou égal à
trente. Ces populations tiendront lieu d'étude probante si les conditions suivantes sont remplies :
- 95 % au moins des résultats de consistance sont dans la fourchette requise,
- fc : ( moyenne arithmétique des n résultats d'essais de résistance à la compression à 28 jours) est supérieure
ou égale à :
f **cn + K Sn ou (f ck + K Sn)
ou f**cn : valeur nominale requise de la résistance à la compression à 28 jours,
fck : valeur caractéristique requise,
Sn : écart type des n résultats d'essais de résistance à la compression à 28 jours (si Sn < 0,07 fc , il
sera
pris égal à 0,07 fc dans la formule)
K = un coefficient pris égal à 1,5 si fck < 25 MPa, 2 si fck > 25 Mpa
Dans le cas où les résultats de l'épreuve d'étude d'un béton ne satisferaient pas aux conditions énumérées ci
avant, l'Entrepreneur devra présenter un nouveau béton d'études qui sera soumis aux mêmes essais.

3 / Béton agréé, fabriqué en usine

Les principaux caractères spécifiés attachés à la formule figurent dans la fiche d'agrément. Les autres
caractères spécifiés, requis par le C.C.T.P. seront étudiés lors de l'épreuve de convenance.

EPREUVE DE CONVENANCE POUR LES BETONS Q 350, QF 350, Q 400 ET QF 400

L'épreuve de convenance a pour but de vérifier que le béton préfabriqué en application de la formule
nominale, avec les matériaux et matériels approvisionnés pour le chantier considéré ou figurant dans l'usine
productrice au moment considéré, satisfait les prescriptions du marché.

Elle doit permettre :


- de préjuger, compte tenu des dispersions estimées en fonction des conditions particulières au chantier, que
les caractères spécifiés auront une grande probabilité d'être respectés,
- de vérifier que la formule de béton proposée, compte tenu des moyens de mise en œuvre envisagés, permettra
d'exécuter la partie d'ouvrage concernée sans défauts préjudiciables au comportement de l'ouvrage,
- de constater que les prescriptions de moyens soumises à l'acceptation du Maître d'œuvre sont respectées.
Il sera exécuté sur le chantier, 28 jours au minimum avant le démarrage des travaux, une épreuve de
convenance pour chaque béton dans des conditions significatives de la durée maximale de transport tolérée,
compte tenu de la température. Dans le cas d'un bétonnage à la pompe, l'épreuve portera en outre sur un essai
de pompage, la pompe et les tuyauteries ayant les mêmes caractéristiques que pour le bétonnage.

Elle comprendra l'exécution de trois gâchées telles que la composition visée du béton soit la composition
nominale. Ces gâchées donnent lieu aux prélèvements et essais prévus au paragraphe relatif à l'épreuve
d'étude, l'interprétation étant celle visée dans ce même paragraphe.

Toute incorporation d'adjuvant ainsi que l'utilisation d'un béton chaud ou étuvé, entraînera la confection d'un
béton de convenance. L'emploi d'un béton chaud ou étuvé sera soumis à l'accord préalable du Maître d'œuvre.
Le Maître d'œuvre pourra autoriser l'Entrepreneur à démarrer la fabrication effective du béton si les résistances
à la compression à sept (7) jours sont au moins égales aux quatre vingt centièmes (80/100) des résistances
exigées à vingt huit (28) jours.
Si les résistances à vingt huit (28) jours ne sont pas au moins égales à celles requises, il appartiendra à
l'Entrepreneur de présenter un nouveau béton témoin, après avoir apporté à ses installations les améliorations
nécessaires.
Le nombre minimal d'éprouvettes à prélever est égal à celui prévu pour l'épreuve d'étude pour essais aux
mêmes dates.
EPREUVE DE CONTROLE DES BETONS Q 350, Q 400, QF 350 ET QF 400

L'épreuve de contrôle comprendra des essais de résistance à la compression à sept (7) et vingt huit (28) jours et
des mesures à la consistance du béton frais.

Ces essais seront pris en charge par le Maître d'œuvre, la fourniture des matériaux étant à la charge de
l'Entrepreneur. Dans le cas d'un étuvage du béton, l'Entrepreneur devra enregistrer l'évolution des
températures.
CCTP
Les prélèvements destinés aux essais sont issus chacun d'une seule gâchée (ou charge). Chaque gâchée (ou
charge) ne donne lieu qu'à un seul prélèvement et sera choisie dans l'ensemble des gâchées (ou charges)
constituant le lot d'emploi (ensemble du béton mis en œuvre en une seule fois dans un élément de l'ouvrage).
A partir d'un prélèvement, sont réalisés :
- six éprouvettes pour la détermination de la résistance à la compression à 7 (ramené à 3 jours en cas
d'étuvage) et 28 jours : le résultat relatif au prélèvement sera la moyenne arithmétique des trois mesures faites
sur les trois éprouvettes à chaque âge.
- une mesure au cône d'Abrams.

Le rythme minimal des prélèvements à effectuer par partie d'ouvrage est le suivant :

. Bétons Q 350, QF 350, Q 400 et QF 400

- Un (1) prélèvement par pieu


- Un (1) prélèvement par partie d'appui (semelle, fût, chevêtre, …)
- Un (1) prélèvement par partie de mur (semelle, voile)
- Un (1) prélèvement par dalle de transition
- Deux (2) à Douze (12) prélèvements pour chaque tronçon de tablier, à raison de 2 prélèvements
par travée.
- Deux (2) prélèvements par poutre préfabriquée de la passerelle
- Un (1) prélèvement par partie d'appui de la passerelle (semelle, fût, chevêtre, …)
- Deux (2) prélèvements par escalier de la passerelle

. Béton Q 350, QF 350, Q 400 et QF 400

- Consistance du béton frais : un cône ASTM par camion ou par gâchée.

Tout résultat négatif sur la consistance entraînera le rejet du camion ou de la gâchée.


Dans le cas où l'une des résistances à la traction ou à la compression et, à fortiori les deux, obtenues par une
épreuve de contrôle à 7 jours (ou 3 jours si étuvage), serait inférieure aux 9/10 de la valeur déduite de
l'épreuve de convenance, l'Entrepreneur devra arrêter le bétonnage et ne pourra le reprendre qu'après
autorisation du Maître d'œuvre.

EPREUVE D'INFORMATION

On prélèvera, au minimum, pour essais au jeune âge (auscultation dynamique et résistance) et par partie
d'ouvrage devant donner lieu à un décintrement, trois (3) cylindres.

Pour essai à 90 jours, trois (3) cylindres seront également prélevés.

"LOT D'EMPLOI" - "PARTIE D'OUVRAGE"

Il est précisé que par "lot d'emploi" ou " partie d'ouvrage", il faut entendre un élément tel que : pieu, semelle,
voile, mur, dalle, etc... compris dans sa totalité si le bétonnage n'a pas été interrompu. S'il y a eu interruption
de bétonnage, à chaque bétonnage correspondra un "lot d'emploi" ou une "partie d'ouvrage" distinct.

INTERPRETATION DES ESSAIS

(Essais de résistance à la compression à 28 jours)

Chaque lot est représenté par « n » résultats (chaque résultat étant la moyenne arithmétique de trois valeurs)
notés (n étant supérieur ou égal à trois).

fc 1 < fc 2 < ......f ci ...... < fcn

Le lot sera considéré comme conforme à la spécification si les deux conditions suivantes sont simultanément
remplies :

fc > fcn* + K1 ( fc > fck + K1 )

CCTP
fc 1 > fcn* - K2 ( fc1 > fck - K2)

fc : est la moyenne arithmétique des n résultats


fc1 : est la moyenne minimale des n résultats
fcn* : est la valeur nominale requise
fck : est la valeur caractéristique

K1 et K2 sont deux coefficients dont les valeurs numériques en (Mpa) sont données ci-après, selon les cas qui
peuvent se présenter.
Dans le cas où n est égal à deux, seule la condition : fc1 > fcn*- K2 (fc1 > fck - K2), devra être vérifiée.
- Premier cas : le béton est fabriqué en usine et bénéficie d'une certification de qualité.
- Deuxième cas : le Maître d'œuvre dispose (hormis le cas 1) :
. des résultats des épreuves préalables (études et convenance) jugés satisfaisants,
. d'informations suffisantes sur la fiabilité du matériel de fabrication, sur les contrôles en cours de fabrication
et sur les suites données aux résultats de ces contrôles.

- Troisième cas : Il s'agit du cas où l'une au moins des conditions appartenant au cas 2 n'est pas respectée.

Valeurs des coefficients K 1 et K 2 :


1er Cas
Résistances caractéristiques
Effectif Résistance Nominale
Echantillon f ck < 25 MP a f ck > 25 MP a

N= k1 k2 k1 k2 k1 k2
3 1 3,5 2 2 0 4
6 1,5 3,5 3 3 0,7 4
9 1,8 3,5 3,3 3 1 4
12 2 3,5 3,5 3 1,2 4

CCTP
2ème Cas
Résistances caractéristiques
Effectif Résistance Nominale
Echantillon f ck < 25 MP a f ck > 25 MP a
n= k1 k2 k1 k2 k1 k2
3 1,5 3,5 2,7 3 0,5 4
6 2 3,5 3,4 3 1,1 4
9 2,2 3,5 3,7 3 1,3 4
12 2,5 3,5 3,8 3 1,5 4

3ème Cas
Résistances caractéristiques
Effectif Résistance Nominale
Echantillon f ck < 25 MP a f ck > 25 MP a

n= k1 k2 k1 k2 k1 k2
3 4 1 6 0 p.m. p.m.
6 3,5 1 5,5 0 3,3 1
9 3,2 1 5,2 0 3 1
12 3 1 5 0 2,9 1

Ces coefficients ont été calculés au cours d'une étude statistique, pour établir un juste équilibre entre ce qu'on
appelle "le risque du vendeur d'une part et le risque du client d'autre part" en ce qui concerne la construction
d'ouvrage.
Le lot sera réputé conforme aux spécifications si les « n » résultats d'essais de consistance se trouvent dans la
fourchette requise dans le présent C.C.T.P.
Si le résultat d'un essai de consistance est extérieur à la fourchette requise, la gâchée (ou charge)
correspondante pourra être rebutée et la gâchée suivante fera l'objet d'un nouveau prélèvement pour essai de
consistance. Si le résultat est encore extérieur à la fourchette requise, le bétonnage sera arrêté jusqu'à
détermination des causes de l'anomalie et modification du réglage.

ACCEPTATION DU BETON

Un lot reconnu conforme aux prescriptions est accepté. Si un lot est reconnu "non conforme" aux
spécifications et prescriptions, il y a lieu à appréciation avant décision.
Le Maître d'œuvre pourra, s'il le juge utile, demander des investigations complémentaires portant notamment
sur des carottes prélevées dans le béton en place et (ou) sur des essais non destructifs du béton en place.
ESSAIS DES JOINTS TRANSVERSAUX POUR CANAL OU FOSSE BETONNE
Le bord de la couche ancienne doit être coupé sur toute son épaisseur de manière à exposer une surface
fraîche, contre laquelle sont placés les enrobés de la couche nouvelle. Le réglage ancien de l'épaisseur doit être
respecté, grâce à un calage approprié de la répandeuse à la fin de chaque période de travail.

MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX


ESSAIS DE CONTROLE DES TRAVAUX
Les essais de contrôle des travaux sont définis par les tableaux des pages suivantes.
L'Ingénieur pourra définir les échantillons sur lesquels ces essais seront effectués.

TRAVAUX DE DRAINAGE
Les travaux de drainage inclus dans le présent marché comprennent :
- La réalisation de fossés longitudinaux en béton ;
- Exécution des cunettes en béton armé.
- travaux d’ouvrage de tête pour dalot
- La fourniture et mise en œuvre de gros béton C250 ;
- La fourniture et mise en œuvre de béton qualité QF350 ;
- La fourniture et pose de gabion pour protection ;

CCTP
EPREUVES DES OUVRAGES
1 - Les frais relatifs aux épreuves d'ouvrage sont rémunérés à l'Entrepreneur par le prix forfaitaire inclus dans
le bordereau des prix.
2 - Toutes les parties d'ouvrages indépendantes subiront les épreuves par poids mort, telles qu'elles sont
définies à l'article 21 du Titre II du fascicule 61 du C.C.T.G.
Par application du paragraphe 3 de l'article 20 du titre II du fascicule 61 du C.C.T.G. l'épreuve de chaussée par
poids roulant sera exécutée.
3 - Le programme détaillé des épreuves sera fixé par le Maître d'œuvre sur propositions de l'Entrepreneur
faites sous forme de projet de procès-verbal qui tiendra compte des caractéristiques exactes des véhicules dont
il prévoit l'utilisation.
4 - Au moment des épreuves, l'âge des bétons sera au moins égal à quatre vingt dix (90) jours. Le Maître
d'œuvre se réserve de fixer la date des épreuves.
5 - L'Entrepreneur devra établir et présenter au Maître d'œuvre avant les épreuves des ouvrages, une note de
calculs des flèches que seront susceptibles de prendre, au milieu des portées et à chaque phase principale des
essais, les ouvrages surchargés dans les conditions définies ci-dessus.
6 - Les fleximètres utilisés devront être agréés.

ESSAIS A EFFECTUER SUR LES CINTRES


Avant le réglage définitif des coffrages, les cintres feront l'objet d'un essai de chargement permettant de
vérifier leurs lois charges/déformations.
Ces lois permettront de recaler le calcul des flèches ou contre-flèches et, si besoin est, de rejeter certains
éléments constitutifs impropres à être utilisés.
Le Maître d'œuvre pourra interdire le démarrage des travaux utilisant les cintres chargés, dans le cas où les
essais susvisés n'auront pas été faits, ou auront été mal faits, ou encore si ces essais laissent entrevoir un
manque de sécurité ou un point faible dans les cintres.

IMPLANTATION, NIVELLEMENT ET PIQUETAGE


L’Entrepreneur prendra à sa charge l’exécution de toutes les implantations. A cet effet, il s’assurera le
concours d’une personne spécialisée, agréée par l’Ingénieur.
Avant tout commencement des travaux, l’Entrepreneur devra procéder à sa charge à l’implantation de l’axe du
tracé. Il aura donc à matérialiser sur terrain les différents éléments de l’axe en plan (tangente, bissectrices…)
par des piquets cimentés sur la base des indications données dans le dossier d’appel d’offres. Il sera
entièrement responsable de l’exactitude de l’implantation du tracé ainsi que des fausses manœuvres et
augmentation de dépenses qui en résulteraient.
GABIONS
La plus petite dimension des pierres de remplissage est de 15cm et la plus grande dimension est de 25cm, les
cailloux ne devront pas comporter d’arrêtes vives susceptibles de blesser les galvanisations.
Les enrochements seront constitués de blocs calcaires provenant de carrières d’exploitation.
PERRES MAÇONNES
Les moellons pour perrés seront bruts. Ils seront soumis par l’Entrepreneur à l’agrément du maître d’œuvre.
DRAINAGE DERRIERE LES MAÇONNERIES
Les matériaux pour masque derrière les maçonneries seront constitués d’un sable dont les caractéristiques
seront les suivantes :
teneur en matière organique inférieure à 0,5% ;
taux de gypse négligeable ;
absence de vase ;
pourcentage de fines (80 ) inférieure à 4% ;
conditions d’adaptation au terrain à drainer : 4 d 15 < D 15 < 4 d 85 avec :
D 15 et D 85 : diamètre de 15% et 85% du passant du matériau à drainer ;
D 15 : diamètre de 15% du passant du sable à utiliser.
conditions de perméabilité : D 60 < 2 D 40 avec :
D 60 et D 40 : diamètre de 60% et 40% du passant du sable à utiliser.
conditions de granulométrie 0,15 mm < D 20 < 0,50 mm avec :
CCTP
D 20 : diamètre de 20% du passant du sable à utiliser permettant d’obtenir une perméabilité de 10-3 m/s.
indice de plasticité non mesurable ES > 50.

.BARBACANES
Les barbacanes seront réalisées par des tubes en matériau inerte tel que polyvinyle de 100 mm de diamètre
intérieur

GARDE CORPS TYPE S8


Les qualités de matériaux constitutifs et les normes d'utilisation devront être conformes aux spécifications du
dossier G.C. 77 de SETRA.
Le béton ou micro-béton de scellement des montants dans la corniche sera un béton Q350.
Les surfaces au droit des blessures, des coupes ou des soudures exécutées sur chantier seront reconditionnées.
Éléments constitutifs
Conformité totale à la norme NF P 98-405.
Continuité de la main courante.
Franchissement des joints de dilatation de l’ouvrage par pièces spéciales.
Montage par l’intermédiaire d’éléments de longueur 1,50 m emboîtables.
Renforcement possible pour conférer une capacité de retenue VL par l’ajout de glissières type A ou B.
Garantie anti-corrosion 10 ans.
Deux types d’ancrage possibles : par poteaux scellés et par poteaux soudés sur platine.
Installation des garde-corps
Hauteur de pose :
Ht = 100,5 cm (-1 cm ; +20 cm) : selon hauteur du modèle.
Longueur de file :
Fonction du calepinage nécessaire à l’équipement de l’ouvrage.
Ancrage :
- Poteaux scellés par mortier hydraulique dans des réservations réalisés lors de la confection de l’ouvrage ;
- Poteaux soudés sur platine et fixées par goujons d’ancrage ;
mâles frappés dans des trous forés dans l’ouvrage (possibilité d’utilisation de tiges filetées scellées par résine
bi-composants).
Condition de sol :
Longrine en béton non fissuré ou trottoir d’Ouvrage d’Art.

S8
Éléments constitutifs
Condition de sol :
Longrine béton de trottoir avec hauteur par rapport au sol>15 cm.
Ancrage :
Ancrages à douilles noyés dans le béton d’Ouvrage d’Art avec répartiteur d’ancrage.
Entraxe des poteaux = 2,50 m.
Vis fusibles TH M22-80 et TH M16-60.
Condition de sol : Longrine béton de trottoir avec hauteur par rapport au sol >15 cm.
Peinture des S8 et des BN4 :
1- Préparation de la surface :
Cette préparation consiste à l’élimination des écailles et des parties non adhérentes de l’ancienne peinture ou
revêtement par ponçage, brossage, sablage, jet d’eau, décapage à l’abrasif et toute autre méthode qui permet
l’obtention d’une surface propre, sèche et exempte de toute contamination conformément à la norme ISO
8501-2
2- Application de la nouvelle peinture :

La peinture doit convenir pour un milieu de corrosion de type C5-M ( Norme ISO 12944) pour une durée de
vie de 5-15 ans. Cette peinture est constituée de :

CCTP
• 1 couche de peinture de type Epoxy ,
• 1 couche de peinture de type Polyuréthane

3- Couleur de la peinture :
• Couleur de zinc chromé pour les BN4
• Couleur blanc et rouge ou similaire à l’existant pour les S8

4- Essai de contrôle qualité des peintures ( ISO 12944- 1 à 9) :


- Caractéristiques techniques conforment à la fiche technique du produit
- Essai d’adhérence au support pour vérification de la qualité du support après nettoyage (ISO 12944-7)
- Epaisseur de la peinture selon l’épaisseur recommandée par la fiche technique de la peinture.

5- Réparation des revêtements carrelés des passerelles et des passages des piétons par un carrelage
similaire à l’existant
Essai de contrôle qualité des revêtements carrelés :
- Caractéristiques techniques conforment à la fiche technique du produit
- Qualité du produit de pose et du support conformément aux normes en vigueur

REMPLACEMENT DE JOINT TRANSVERSAL

DESCRIPTIF DES TRAVAUX


Les travaux consistent en :
- Dépose des joints existants dont la majorité est dégradée ;
- Fourniture et pose des joints neufs du type Wosd 50 ou similaires.

PROVENANCE QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX


Le joint de chaussée devra être proposé à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Les qualités de matériaux constitutifs et les normes d'utilisation devront être conformes aux spécifications de
l’avis technique du SETRA correspondant.
Avant le commencement des travaux, l’entrepreneur soumettra au maître d’ouvrage :
• La Notice détaillée de pose des joints tenant compte de la date de pose et de la température.
• Plans d'exécution détaillés avec nomenclature des pièces à mettre en œuvre (éléments de joint, tirants,
bavettes, tôles...) ;
• Les certificats de conformité et les avis techniques de validation du produit.

Hypothèses et justifications relatives aux joints de chaussées

La détermination du souffle des joints de chaussée utilise les mêmes hypothèses de variations linéaires que les
calculs d'appuis.
Les distances entre les parties béton devront respecter, à toute époque de la vie de l'ouvrage, la valeur
minimale de deux centimètres (en particulier par temps chaud et avec un retrait non encore effectué).
L'entrepreneur soumettra, au visa du Maître d'Oeuvre, les calculs justificatifs et la notice de pose tenant
compte de la température et de la date de la pose.

CCTP
FIN DES TRAVAUX LIVRAISON DES OUVRAGES A L'ADMINISTRATION

Les articles 41 à 44 du C.C.A.G. définissent les modalités liées aux réceptions provisoires et définitives.
L'attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait que ces réceptions ne pourront être prononcées tant que la
remise en état complète des terrains n'aura pas été exécutée (article 37 du C.C.A.G.) :

- au fur et à mesure de l'achèvement de chaque partie d'ouvrage et avant la réception provisoire pour les
terrains à proximité de ces ouvrages,
- avant la réception définitive pour les zones d'installations de chantier, zones d'emprunt, centrales, lieux
de stockage, occupation temporaire des terrains etc...
Ces travaux de finition correspondent :
- au droit des ouvrages réalisés, à la suppression de tout dépôt de matériaux non spécifiquement
demandé par les présentes clauses techniques, au nivellement et à la remise en forme des terrains, au
nettoiement,
- au droit des zones d'emprunts, des centrales, aires de stockage, installations de chantier, à la
suppression de tout dépôt de matériau, au remodelage du terrain avec remise en place d'une couche de terre
végétale d'une épaisseur au moins égale à celle existante avant le démarrage des travaux.

LU ET ACCEPTE PAR :

L’ENTREPRENEUR

CCTP

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