Fonctions Ex Cor
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Fonctions Ex Cor
Exercice no 1 (**T)
Etudier la parité des fonctions suivantes :
x5 − x x5 − x
1) f1 (x) = 3x4 − 5x2 + 1 2) f2 (x) = 3) f3 (x) =
x2 − 1 x3 − 1
ex − 1
4) f4 (x) = x 5) f5 (x) = cos(2x) + tan2 (x) 6) f6 (x) = sin(x) − x
e +1
√ x
7) f7 (x) = x2 + 1 8) f8 (x) = 9) f9 (x) = cos(x) + sin(x).
x6 − x4 − 31x2 + 3
Exercice no 2 (***I)
Soit f une application de R dans R. Montrer que f s’écrit de manière unique comme la somme d’une fonction paire et
d’une fonction impaire.
Exercice no 3 (**I)
Soit f une application de R dans R, dérivable sur R. Montrer que si f est paire, sa dérivée est impaire et si f est impaire,
alors sa dérivée est paire.
Généraliser à f ′′ , f(3) , . . . , f(n) , n > 2.
A-t-on des résultats analogues pour les primitives ?
Exercice no 4 (**T)
3
1) Montrer que la droite d’équation x = est un axe de symétrie du graphe dans un repère orthonormé de la fonction
2
f : x 7→ x2 − 3x + 2.
2x + 1
2) Montrer que le point I de coordonnées (1, 2) est centre de symétrie du graphe de la fonction f : x 7→ .
x−1
ex
1
3) Montrer que le point I de coordonnées 0, est centre de symétrie du graphe de la fonction f : x 7→ x .
2 e +1
4) Etudier les symétries de la courbe représentative de la fonction f : x 7→ cos(x) + cos(3x).
Exercice no 5 (**T)
Etudier la périodicité des fonctions suivantes :
no 6 (**T)
x2
1) Montrer que la fonction f : x 7→ est bornée sur R.
x2 + 1
x
2) Montrer que la fonction f : x 7→ 2 est bornée sur R.
x +1
Exercice no 7 (**T)
Etudier le sens de variation des fonctions suivantes sur le domaine considéré.
5 1
1) x 7→ −3(x + 1)2 + 1, I = R 2) x 7→ 3 − , I = −∞, − 3) x 7→ ln(1 + ex ), I = R
2x + 1 2
Zx Z1
1 1
4) x 7→ exp 1 − 2 , I = R∗ 5) x 7→ 2
dt 6) x 7→ ext dt
ln |x| + 1 0 1+t 0
(−x)5 − (−x) x5 − x
f2 (−x) = 2
=− 2 = −f2 (x).
(−x) − 1 x −1
La fonction f2 est impaire.
3) f3 (−1) existe mais f3 (−1) n’existe pas. Le domaine de définition de la fontion f3 n’est pas symétrique par rapport à 0
et donc, la fonction f3 n’est ni paire, ni impaire.
4) Pour tout réel x, ex + 1 > 1, en particulier pour tout réel x, ex + 1 6= 0. f4 est définie sur R qui est symétrique par
rapport à 0. De plus, pour tout x de R
1
e−x − 1 x
−1 1 − ex ex − 1
f4 (−x) = −x = e = = − = −f4 (x).
e +1 1 1 + ex ex + 1
+ 1
ex
La fonction f4 est impaire.
π π
5) f2 est définie sur R \ + πZ qui est symétrique par rapport à 0. De plus, pour tout x de R \ + πZ
2 2
f5 (−x) = cos(−2x) + tan2 (−x) = cos(2x) + tan2 (x) = f5 (x).
La fonction f5 est paire.
6) f2 est définie sur R qui est symétrique par rapport à 0. De plus, pour tout x de R
et donc f(2p) est paire. Ainsi, les fonctions f, f ′′ , f(4) , f(6) . . . sont paires.
Si n est un entier pair, posons n = 2p où p est un entier. L’égalité précédente s’écrit
et donc f(2p+1) est impaire. Ainsi, les fonctions f ′ , f(3) , f(5) . . . sont impaires. On résume ces résultats en disant que
Si f est impaire, alors f ′ est paire et on peut lui appliquer les résultats précédents. Donc,
Une primitive de fonction impaire est automatiquement une fonction paire. Démontrons-le.
Soit f une fonction continue sur R et impaire. Soit F une primitive de f. Pour tout réel x, posons G(x) = F(x) − F(−x). G
est dérivable sur R et pour tout réel x
x2 x3 5
x 7→ 1, x 7→ x + 4, x 7→ + 4x − 5, x 7→ + 2x2 − x + 1 . . .
2 6 2
2(2 − x) + 1 2x + 1 2x − 5 2x + 1 4x − 4 4(x − 1)
f (2xI − x) + f(x) = + = + = = = 4 = 2yI .
(2 − x) − 1 x−1 x−1 x−1 x−1 x−1
Donc, le point I de coordonnées (1, 2) est centre de symétrie du graphe de la fonction f.
3) La fonction f est définie sur R qui est symétrique par rapport à 0. De plus, pour tout réel x,
1
e−x ex x ex 1 ex ex + 1
f (2xI − x) + f(x) = −x + x = e + x x−1= x + x = x = 1 = 2yI .
e +1 e +1 1 e +1 e +1 e +1 e +1
+ 1
ex
1
Donc, le point I de coordonnées 0, est centre de symétrie du graphe de la fonction f.
2
4) • La fonction f est paire et donc l’axe des ordonnées est un axe de symétrie du graphe de f. Plus généralement, pour
tout entier relatif k et pour tout réel x,
f(π − x) = cos(π − x) + cos(3π − 3x) = cos(π − x) + cos(π − 3x) = − cos(x) − cos(3x) = −f(x),
π
et donc pour tout réel x, f(π − x) + f(x) = 0. On en déduit que le point de coordonnées , 0 est un centre de symétrie du
π 2
graphe de f. Plus généralement, pour tout entier relatif k, le point de coordonnées + kπ, 0 est un centre de symétrie
2
du graphe de f.
Exercice no 5
Chacune des fonctions considérées est définie sur R.
1) Pour tout réel x, f1 (x + 1) = E(x + 1) − (x + 1) = E(x) + 1 − x − 1 = E(x) − x = f1 (x) et donc la fonction f1 est
1-périodique. Plus généralement, pour tout entier relatif k, f1 est k-périodique.
1 1
2) Pour tout réel x, f2 x + = E(2x + 1) − (2x + 1) = E(2x) − 2x = f2 (x) et donc la fonction f2 est -périodique. Plus
2 2
k
généralement, pour tout entier relatif k, f2 est -périodique.
2
3) Pour tout réel x, f3 (x + π) = cos(2x + 2π) − sin(4x + 4π) = cos(2x) − sin(4x) = f3 (x) et donc la fonction f3 est
π-périodique. Plus généralement, pour tout entier relatif k, f3 est kπ-périodique.
π π
4) Pour tout réel x, f4 x + = cos(4x+2π) = cos(4x) = f4 (x) et donc la fonction f4 est -périodique. Plus généralement,
2 2
kπ
pour tout entier relatif k, f4 est -périodique.
2
4π 3x 3x 4π
5) Pour tout réel x, f5 x + = cos + 2π = cos = f5 (x) et donc la fonction f5 est -périodique. Plus
3 2 2 3
4kπ
généralement, pour tout entier relatif k, f5 est -périodique.
3
2x 2x
6) Pour tout réel x, f6 (x + 3π) = cos + 2π = cos = f6 (x) et donc la fonction f6 est 3π-périodique. Plus
3 3
généralement, pour tout entier relatif k, f6 est 3kπ-périodique.
x2 x2 + 1
06 6 2 = 1.
+1 x2x +1
x2
Donc, pour tout réel x, 0 6 f(x) 6 1. La fonction f : x 7→ 2 est bornée sur R.
x +1
2) Pour tout réel x,
1 |x|
(|x| − 1)2 > 0 ⇒ x2 − 2|x| + 1 > 0 ⇒ x2 + 1 > 2|x| ⇒ > 2
2 x +1
x 1 1 1
⇒ 6 ⇒ − 6 f(x) 6 .
x2 + 1 2 2 2
1 1 x
Donc, pour tout réel x, − 6 f(x) 6 . La fonction f : x 7→ 2 est bornée sur R.
2 2 x +1
Exercice no 7
1) Pour tout réel x, f(x) = k(h(g(x))) où g : x 7→ x + 1, h : y 7→ y2 et k : z 7→ −z + 1.
La fonction g est strictement croissante sur [−1, +∞[ à valeurs dans [0, +∞[, la fonction h est strictement croissante sur
[0, +∞[ à valeurs dans R et la fonction k est strictement décroissante sur R. Donc la fonction f est strictement décroissante
sur [−1, +∞[.
La fonction g est strictement croissante sur ]−∞, −1] à valeurs dans ]−∞, 0], la fonction h est strictement décroissante sur
] − ∞, 0] à valeurs dans R et la fonction k est strictement décroissante sur R. Donc la fonction f est strictement croissante
sur ] − ∞, −1].
1
2) Pour tout réel x, f(x) = k(h(g(x))) où g : x 7→ 2x + 1, h : y 7→ et k : z 7→ 3 − 5z.
y
1
La fonction g est strictement croissante sur −∞, à valeurs dans ] − ∞, 0[, la fonction h est strictement décroissante sur
2
0[ à valeurs
] − ∞, dans R et la fonction k est strictement décroissante sur R. Donc la fonction f est strictement croissante
1
sur −∞, .
2
3) La fonction x 7→ 1 + ex est strictement croissante sur R, à valeurs dans ]0, +∞[ et la fonction X 7→ ln X est strictement
croissante sur ]0, +∞[. Donc, x 7→ est strictement croisante sur R.
1
4) La fonction x 7→ exp 1 − 2 est définie sur R∗ et paire.
ln |x| + 1
La fonction x 7→ ln x est croissante et négative sur ]0, 1]. Donc, la fonction x 7→ 1 + ln2 x est décroissante et stric-
1
tement positive sur ]0, 1]. Par suite, la fonction x 7→ 1 − 2 est décroissante sur ]0, 1] et enfin, la fonction
ln x + 1
1 1
x 7→ exp 1 − 2 est décroissante sur ]0, 1]. De même, la fonction x 7→ exp 1 − 2 est croissante
ln |x| + 1 ln |x| + 1
1
sur [1, +∞[. Par parité, la fonction x 7→ exp 1 − 2 est décroissante sur ] − ∞, −1] et croissante sur [−1, 0[.
ln |x| + 1
1
5) Soient x et x ′ deux réels tels que x 6 x ′ . Alors, pour tout réel t de l’intervalle [x, x ′ ], ≥ 0 et donc, f5 (x ′ )−f5 (x) =
1 + t2
Z x′
1
2
dt > 0 (par positivité de l’intégrale). f5 est croissante sur R.
x 1+t
6) Soient x et x ′ deux réels tels que x 6 x ′ . Alors, pour tout réel t de l’intervalle [0, 1], on a xt 6 x ′ t, puis pour tout réel
′
t de [0, 1], ext 6 ex t . Par croissance de l’intégrale, on a alors f6 (x) 6 f6 (x ′ ). f6 est croissante sur R.
Exercice no 8
h πi
1) La fonction x 7→ sin x est strictement croissante sur 0, . La fonction x 7→ cos x est strictement décroissante sur
h πi 4 h πi h πi
0, et donc la fonction x 7→ − cos x est strictement croissante sur 0, . f1 est strictement croissante sur 0, en
4 h πi 4 4
tant que somme de deux fonctions strictement croissantes sur 0, .
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4
PROF: ATMANI NAJIB
6
2) Les deux fonctions x 7→ x et x 7→ ln x sont croissantes et positives sur [1, +∞[. Donc, f2 est croissante sur [1, +∞[ en
tant que produit de fonctions croissantes et positives sur [1, +∞[.
π +
h πi
3) f3 est paire. x 7→ est décroissante sur R à valeurs dans 0, et la fonction X 7→ cos X est décroissante sur
2(x2 + 1) 2
π π
[0, ]. Donc, la fonction x 7→ cos 2
est croissante sur R+ , et de plus positive sur R+ . f3 est croissante sur R+
2 2(x + 1)
en tant que produit de fonctions croissantes et positives sur R+ . Par parité, f3 est décroissante sur R− .
4) 2 × (−1) − 1 × (3) = −5 < 0. Donc, f4 est strictement décroissante sur ] − ∞, 1[ et strictement décroissante sur ]1, +∞[.
5) f5 est paire. La fonction x 7→ x4 est croissante sur R+ à valeurs dans R+ . Puisque 1 × 1 − 1 × (−1) = 2 > 0, la fonction
X−1
X 7→ est croissante sur ] − 1, +∞[ et en particulier sur R+ . f5 est croissante sur R+ . Par parité, f5 est décroissante
X+1
sur R− .
6) Les fonctions x 7→ −x7 et x 7→ x4 + x2 + 3 sont strictement décroissantes sur ] − ∞, 0]. Donc, f6 est strictement
décroissante sur ] − ∞, 0] en tant que somme de fonctions strictement décroissantes sur ] − ∞, 0].
Exercice no 9
1 1 1
1) Si 1 6 x 6 2, 3 6 2x + 1 6 5 et 0 < 7 6 4x + 3 6 11. Par suite, 0 < 3 6 2x + 1 6 5 et 0 < 6 6 , puis
11 4x + 3 7
3 2x + 1 5
6 6 .
11 4x + 3 7
2x + 1 3 1
2) = ⇔ 11(2x + 1) = 3(4x + 3) ⇔ 10x = −2 ⇔ x = − . La solution obtenue n’est pas dans l’intervalle [1, 2],
4x + 3 11 5
2x + 1 3
ou encore l’équation = n’a pas de solution dans l’intervalle [1, 2]. Ceci signifie que l’encadrement fourni au 1)
4x + 3 11
est trop large et peut donc sûrement être amélioré.
2x + 1
3) Puisque 2 × 3 − 1 × 4 = 2 > 0, la fonction f : x 7→ est croissante sur [1, 2]. Par suite, si x ∈ [1, 2],
4x + 3
3 2x + 1 5
= f(1) 6 = f(x) 6 f(2) = .
7 4x + 3 11
Exercice no 10
1) f1 est décroissante sur [−1, 0] et croissante sur [0, 2]. f1 admet donc un minimum égal à f1 (0) = 0 et un maximum égal
à Max{f1 (−1), f1 (2)} = 4. Pour x ∈ [−1, 2], 0 6 x2 6 4.
1 3
2) Pour x ∈ [0, 4], = − = f2 6 f2 (x) 6 f2 (4) = 6.
4 2
1 1
3) f3 est décroissante sur [−2, −1]. Donc, pour x ∈ [−2, −1], f2 (−1) 6 f2 (x) 6 f2 (−2), ou encore −1 6 6− .
x 2
4) f4 est paire, décroissante sur ]0, 1]. f4 n’est pas majorée sur ]0, 1] et admet un minimum égal à f4 (1) = 1.
1
Pour x ∈ [−1, 1] \ {0}, 2 > 1.
x
hπ i hπ i π 1
5) f5 est décroissante sur , π . Pour x ∈ , π , −1 = cos π 6 cos x 6 cos = √ .
4 4 4 2
2 5 × 2 − 13 × 1 3
6) f6 est dérivable sur [0, 4] (car − / [0, 4]) et pour x ∈ [0, 4], f6′ (x) =
∈ =− < 0. f6 est donc
13 (13x + 2)2 (13x + 2)2
7 5x + 1 1
décroissante sur [0, 4] et pour x ∈ [0, 4], = f6 (4) 6 f6 (x) = 6 f6 (0) = .
18 13x + 2 2
9 2x + 3 9
7) Pour x 6= , posons f7 (x) = . Puisque 2 × (−9) − 3/times2 < 0, f7 est décroissante sur 0, et aussi sur
2 2x − 9 2
9 2p + 3 2n + 3 2×5+3
, +∞ . Par suite, pour n > 5, 1 = limp→+∞ 6 6 = 13 et pour 0 6 n 6 4,
2 2p − 9 2n − 9 2×5−9
2×4+3 2n + 3 2×0+3 1 2n + 3
−11 = 6 ≤ = − . La plus petite valeur de est −11 (obtenue pour n = 4) et la plus
2×4−9 2n − 9 2×0−9 3 2n − 9
2n + 3
grande valeur de est 13 (obtenue pour n = 5).
2n − 9