2-Echanges Transmembranaires EAD-Textes

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TD– Les Echanges transmembranaires et les protéines de transports

Diapo 1 : Objectifs et déroulement du travail avant pendant et après le TD

Objectifs : Connaitre les différents systèmes de transports transmembranaires.


Apprendre et comprendre les principes et les mécanismes qui régissent les mouvements des solutés
à travers les membranes biologiques.

Séquences d’activités
1-Apprendre et comprendre les différents chapitres proposés dans ce diaporama avant de venir en
TD
2-la séance de TD comportera avant chaque chapitre une série de questions et d’exercices.
Téléchargez la grille d’auto-notation pour la séance de TD
3- Puis les points principaux des chapitres seront revus avec l’enseignant
4- Après le TD, ces chapitres seront considérés comme appris et feront partis des questions possibles
pour l’examen

Diapo 2 : Les séquences que nous aborderons dans ce TD sur Les échanges transmembranaires et les
protéines de transports sont :

1- Introduction
2-Propriétés et spécialisations des membranes cellulaires (Topographie des surfaces membranaires,
microdomaines)

3-Les mécanismes de la perméabilité cellulaire


A- Les protéines de transport
B- les transports passifs
- Diffusion simple
- Diffusion facilitée
C- les transports actifs
- Transport actif primaire
- Transport actif secondaire

Diapo 3 : Introduction : Les grandes fonctions physiologiques sont indispensables à la vie d’un
organisme. Elles sont assurées au niveau de chaque cellule et entre les cellules dans un organe. Les
réactions biochimiques qui sous-tendent ces fonctions nécessitent une entrée de métabolites dans
les cellules et les produits du métabolisme sont ensuite recyclés ou éliminés par l’organisme. Ces
mouvements de d’eau et de solutés sont très finement contrôlés au niveau de la membrane
cellulaire par des protéines spécialisées.

En résumé au niveau cellulaire le déterminisme des fonctions physiologiques revient à analyser les
principes et les mécanismes des échanges d’eau et de solutés qui se font à travers la membrane
cellulaire.
Rappels sur les membranes biologiques : Ce sont des bicouches phospholipidiques constituées par
une tête de glycérol (pôle hydrophile) liée à deux chaines d’acides gras (pôle hydrophobe). En
solution dans l’eau, les phospholipides s’accolent et s’associent en bicouche. Les pôles hydrophobes
se font face alors que les pôles hydrophiles sont à l’opposé. La composition en lipide n’est pas la
même sur le feuillet interne et sur le feuillet externe qui est plus épais

Les propriétés physico-chimiques des membranes et leur composition en lipides et protéines sont
majeures car elles vont définir les types de molécules transportés.
Les membranes sont très sélectives aux passages de molécules. Pour la plupart de celle-ci la bicouche
seule est faiblement perméable aux solutés. C’est le cas des ions, des sucres, des acides aminés et
des protéines. Par contre la bicouche est perméable aux gaz comme l’O2, le C02, N2 et aux solvants
comme le benzène mais également à l’urée, à l’éthanol, aux stéroïdes et au glycérol.

Le flux de la molécule transportée est défini par une force qui résulte de gradients de différentes
natures (gradients osmotiques, de concentrations, électrochimiques ou même de gradients de
température).

La température corporelle des mammifères à 37 ° définit le caractère fluide de la bicouche


permettant une grande mobilité des protéines exprimées dans la membrane cellulaire.

Enfin les spécialisations des structures et des fonctions des membranes cellulaires constituent une
organisation spatiale et temporelle des transports membranaires comme le montre les exemples des
diapos 4-12

Diapo 4 : la différenciation des cellules peut définir une polarité des surfaces membranaires. Il s’agit
d’un pôle apical en regard de la lumière de l’organe creux que ces cellules tapissent et d’un pôle
basolatéral qui repose sur la lame basale de l’épithélium. Ces pôles peuvent présenter des
différenciations spécifiques comme des microvillosités. On y retrouve la présence de protéines
spécifiques qui permettront des échanges de molécules différentes aux deux pôles de la même
cellule.

Diapo 5 : les cellules présentent des compartiments subcellulaires au niveau de leur membrane
(topographie non plane). Ces compartiments sont le lieu de l’adressage de protéines spécifiques qui
spécialisent les échanges membranaires sur des zones de la membrane cellulaire et non pas sur toute
la surface. Elles associent en un même lieu tous les acteurs d’une fonction de transport pour des
raisons diverses comme le contrôle de la dépense énergétique, le besoin de co-localisation des
protéines et des molécules transportées, l’isolement des complexes de transports du flux général de
l’organisme ….

On distingue les vésicules à Clathrine et les microdomaines spécialisés enrichis en cholestérol et en


protéines.

Diapo 6 : les vésicules à Clathrine :


La clathrine est une protéine structurelle, constituant l’enveloppe de certaines vésicules (on parle de
vésicules mantelées). Elle présente une forme en triskèle appelée triskélion dont les branches
s’assemblent pour former des hexagones et pentagones. La clathrine va permettre l'invagination de
la membrane, et la formation de vésicules. Elle intervient dans les processus d’endocytose
Diapo 7 : les microdomaines spécialisés enrichis en cholestérol et en protéines.

Un radeau lipidique (en anglais, lipid raft) ou raft lipidique est un microdomaine de la membrane
plasmique, riche en cholestérol et en sphingolipides. Ce sont des structures rigides dans la
membrane qui constituent des zones privilégiées pour l'activité de certaines protéines qui y sont
intégrées.
Les radeaux lipidiques mesurent environ 70nm, ils représentent entre 10 % et 30 % de la surface
membranaire.
Ils sont formés dans l'appareil de Golgi et suivent le flux vectoriel permanent et sont donc emmenés
à la membrane plasmique via les endosomes.

Diapo 8 : On distingue 3 types de radeaux lipidiques selon leurs constituants :

- Cavéoles – associés aux cavéolines - microdomaines les mieux caractérisés

- Domaine riche en glycosphingolipides (GEM)

- Domaines riches en polyphosphoinositol (PIP2)

Diapo 9 : Les cavéoles sont des invaginations de la membrane plasmique de 50-80 nm de diamètre.
Ce sont des sous-types de radeaux lipidiques (raft) enrichis en glycosphingolipides et cholesterol et
sont constituées de protéines: les cavéolines.

Les cavéolines sont des protéines ubiquitaires mais dont le niveau d’expression est très variable selon
les tissus – 3 isoformes codées par 3 gènes.

- cavéoline 1 : fortement exprimée dans les cellules endothéliales et les cellules musculaires
lisses.

- cavéoline 2 : co-exprimée et co-localisée avec Cav-1

- cavéoline 3 : exclusivement musculaire (muscle lisse, squelettique et cardiaque)

Toutes les formes de cavéolines ont une structure homologue et présente un « Caveolin Scaffolding
Domain » (CSD) impliqué dans les interactions protéines/protéines et un domaine intra-membranaire
(Membrane Spanning: MS).

La cavéoline insère une boucle hydrophobe dans la membrane à partir de sa face cytosolique grâce à
3 chaines palmityl situées en C ter, mais ne traverse pas entièrement la membrane plasmique, ce qui
lui confère une structure en « hairpin » (épingle à cheveu) avec les extrémités N et C ter qui sont
cytoplasmiques.

La cavéoline se lie au cytosquelette d’actine par N-ter via une protéine du cytosquelette, la filamine,
ce qui la stabilise dans les cavéoles.

L’expression de la cavéoline 1 et 3 est suffisante pour induire la formation des cavéoles, alors que la
cavéoline 2 ne les induit pas.
Diapo 10 : Les cellules endothéliales sont avec les adipocytes, les cellules où les cavéoles sont les plus
nombreuses.

Dans les cellules endothéliales, les cavéoles correspondent à 15 % du volume cellulaire (et 95 % des
vésicules de surface)

L’isoforme 1 de la cavéoline est l’élément essentiel de ces cavéoles et l’invalidation du gène codant
pour Cav-1 conduit à la disparition totale des cavéoles dans les cellules endothéliales, alors qu’elles
subsistent dans les cellules musculaires.

Le rôle des cavéoles dans le contrôle des fonctions cellulaires a été bien étudié dans les cellules
endothéliales, et cela est bien justifié par la richesse en cavéoles de ce type cellulaire.

Diapo 11 : Fonctions des cavéoles

Les cavéoles sont impliquées dans le contrôle de nombreuses fonctions comme la transcytose,
l’endocytose et la signalisation cellulaire. En effet, de nombreux canaux ioniques, pompes,
récepteurs sont localisés spécifiquement au niveau des cavéoles faisant de ce microdomaine un foyer
de signalisation cellulaire.

Diapo 12 : Les membranes ne sont pas de structures figées.

Le contrôle de l’adressage de protéines de transport dans une zone de la membrane d’une cellule
dépend de plusieurs facteurs (séquence d’adressage le plus généralement en N ter, présence de la
molécule à transporter, contrôle transcriptionnel, …) qui peut contribuer à l’apparition ou à la
disparition de ces protéines en fonctions des circonstances. C’est ce qui se passe lors de la
dénervation des boutons terminaux des axones de la jonction neuro-musculaire. Dans ce cas l’on
observe une relocalisation des récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine (Ach) sur l’ensemble de la
membrane musculaire post synaptique puis à terme une disparition de ces récepteurs. Si on ré-
innerve le muscle, les récepteurs de l’Ach réapparaissent localisés au niveau de la membrane post-
synpatique en face de la fente synaptique.

Diapo 13 : Les mécanismes de la perméabilité cellulaire est en grande partie assurée par des
protéines de transports (canaux ioniques, transporteurs, pompes, ATPases,…) dont vous retrouverez
la classification dans ce site (http://www.tcdb.org/browse.php )

600 familles de molécules de transports sont classées à partir de 5 critères. Chaque famille est définie
par 5 lettres et chiffres (TC# V.W.X.Y.Z.).
V (un nombre) correspond à la classe du transporteur (canal ionique, transporteur, transporteur actif
primaire, …
W (une lettre) : correspond à la sous-classe du transporteur qui dans le cas d’un transport actif
primaire réfère à la source d’énergie
X (un nombre) : correspond à la famille de transporteur ou à la super famille
Y (un nombre) : correspond à la sous-famille dans lequel le transporteur est trouvé.
Z : correspond au substrat transporté.
Les catégories 8 et 9 de la classification sont réservées pour les protéines de transport accessoires ou
encore mal caractérisées.

Diapo 14 : Généralités. On distingue les transports passifs qui ne consomment pas d’énergie qui se
font selon le gradient de concentration ou le gradient électrochimique s’il s’agit d’un ion et les
transports actifs qui utilisent l’énergie fournie par un nucléotide triphosphate comme l’ATP qui se
font contre le gradient de concentration.

Dans les transports passifs, on distingue la diffusion simple qui est le passage de molécules (eau ou
solutés) directement à travers la bicouche phospholipidique et la diffusion facilitée qui se fait à
travers une protéine de transports (canal ionique ou transporteur) qui est intégré à travers la
bicouche.

Diapo 15 : Les transports par porteurs : Ils se font à travers une protéine de transport intégré dans la
membrane biologique. Ils sont saturables, spécifique et même stéréospécifiques c’est-à-dire qu’il
distingue entre les stéréoisomères.

La représentation du transport par diffusion simple en fonction du gradient de concentration est


linéaire (non saturable) alors que le transport par diffusion facilitée est asymptotique (saturable,
limitée par le nombre de protéines de transport). Par contre la diffusion facilitée est plus efficace
pour une plus petite variation du gradient de concentration que la diffusion simple.

La diffusion facilitée sera qualitativement plus efficace pour transportée un soluté dans des
variations physiologiques du gradient de concentration alors que la diffusion simple sera
quantitativement plus efficace mais pour des grandes variations du gradient de concentration.

Les exemples de transport facilité sont les canaux ioniques,

Si on prend l’exemple de la molécule d’eau au niveau rénale. Elle peut être comme nous le verrons
dans le cours sur la physiologie rénale passer par diffusion simple pour être réabsorbée dans le
tubule contourné proximal avec le Na. Elle est transportée par les aquaporines (canaux à eau) par
diffusion facilitée dans le tube contourné distal et le tubule collecteur.

Exemple du transport de l’eau

Diapo 16 La bicouche lipidique de la membrane est perméable à la plupart des molécules non
polaires comme l’O2, le CO2 et les stéroïdes mais elle est imperméable aux molécules chargées ou
polaire comme le glucose. Elle est très perméable a l’eau ce qui est étonnant car l’eau est composé
de molécules polaires mais de petites tailles. On pense que la bicouche fluide et mobile à
température corporelle, laisse des espaces suffisants dans les zones hydrophobes de la membrane
pour permettre le passage des molécules d’eau. Ce processus correspond à une diffusion simple et
passive.

Diapo 17 : Comme le montre ce schéma, l’eau peut passer la membrane à travers certains canaux
ioniques si leur perméabilité le permet. Mais le mode de déplacement de l’eau à travers des canaux
le plus important est celui qui se fait à travers les aquaporines. L’existence de ces structures qui
transportent l’eau a été suspectée depuis longtemps car la perméabilité des GR à l’eau est plus
importante que celle d’une simple bicouche lipidique. L’aquaporine 1 a été clonée à la fin des années
1990 dans les GR. Cette découverte a été récompensée par le Prix Nobel de Chimie en 2003. Les
aquaporines sont spécialisées dans le transport de l’eau et 11 sous types ont été identifiées chez les
mammifères.

Diapo 18 : Voici la schématisation du fonctionnement d’une aquaporine modélisée par une équipe
américaine. Ces chercheurs proposent qu’un milliard de molécules d’eau passent chaque seconde
par le pore. La sélectivité de passage de la molécule d’eau se fait par une rotation de la molécule
d’eau dans le canal à mi-parcours.

Diapo 19: Le transport actif primaire présente les caractéristiques général du transport par porteur
(saturable, stéréospécificité) mais en plus il est consommateur d’énergie et se fait contre le gradient
de concentration. Il utilise en général l’ATP et plus particulièrement l’énergie fournie par l’hydrolyse
du phosphate gamma de l’ATP qui se lie à un AA de la protéine de transport, modifie sa conformation
et permet le transport d’un ou plusieurs solutés.

Exemples de transports actifs primaires :

• pompe à calcium ou ATPase - Ca2+ (uniport)


• pompe à protons ou ATPase - H+ (uniport)
• pompe sodium - potassium ou ATPase - [Na+/K+] (antiport)
• pompe [protons - potassium] ou ATPase - [H+/K+] (antiport)

Diapo 20 : La Na/K ATPase : est une protéine ubiquitaire (présente dans toutes les cellules) qui est
indispensable à la vie.

C’est un antiport : 3 Na+ expulsés vers le milieu extracellulaire et 2 K+ importés dans le milieu
intracellulaire. Elle est donc électrogénique et génère une variation du potentiel électrique de 20 mV.
Elle permet de maintenir un gradient de concentration Na avec une faible concentration de Na dans
les cellules et un gradient de K avec une concentration de K élevée dans les cellules. Elle consomme
l’ATP pour son fonctionnement. Elle est antagonisée par différentes molécules pharmacologiques
comme la digitaline extraite de la Digitale (Digitalis Purpurea). Ce qui fait de cette molécule un ancien
médicament qui servait à contrôler les troubles du rythme cardiaque mais aussi un poison qui peut
entraîner la mort par arrêt cardiaque en systole.

Diapo 21 : Les Ca ATPases. Ce sont des pompes à Ca2+ ubiquitaires. Elles sont exprimées d’une part
dans la membrane plasmique et d’autre part dans la membrane du réticulum endoplasmique et
sarcoplasmique dans les cellules musculaires. On les appelle aussi les SERCA (sarcoplasmic
endoplasmic reticulum Ca2+ ATPase). Leur rôle est de pomper le Ca2+ depuis le cytoplasme afin de
maintenir sa concentration basse à ce niveau (proche de 10-7M).

La Ca2+ ATPase de la membrane plasmique expulse de Ca2+ du cytosol vers l’extérieur ou sa


concentration de l’ordre du 10-4M.

La Ca2+ATPase de la membrane du réticulum que l’on appelle SERCA pompe le Ca2+ dans la lumière
du réticulum il peut s’accumuler jusqu’à une concentration de 5-10 x10-4M.
Le Ca2+ est un co-facteur d’activité enzymatique avec le Mg2++ et sa concentration doit être
finement contrôlée par la cellule pour empêcher une activation massive des processus enzymatiques.
Une élévation maintenue de la concentration calcique cytosolique conduit la cellule à l’apoptose
(mort cellulaire). Le contrôle de la concentration calcique sur une durée limitée permet à la cellule
d’activer des voies de signalisations majeures (signalisations calciques) pour le fonctionnement de la
cellule comme la contraction des muscles, la libération des neurotransmetteurs, et d’autres fonctions
physiologiques de premier plan.

Diapo 22 : La H/K+ ATPase : est un transport actif primaire exprimé dans les cellules pariétales de
l’estomac. Son rôle est d’augmenter la concentration en H+ dans la lumière de l’estomac en échange
de K+ et de participer à la production d’HCl au moment de la digestion.

Le mécanisme de synthèse débute au niveau du sang par diffusion de CO2 depuis le sang au niveau
du pôle basolatéral dans la cellule pariétale.
-le CO2 se combine à l’eau en présence d’anhydrase carbonique pour donner de l’acide carbonique
(H2CO3).
-H2CO3 est très instable se dissocie de façon spontanée en H+ et HCO3-.
-H+ migre au pôle apicale de la cellule pariétal et s’échange contre le K+ par la pompe H+/K+ ATPase
-le bicarbonate HCO3- s’échange avec le Cl- au pôle basolatéral et rejoint le sang provoquant une
alcalose sanguine qualifiée de postprandiale (après la digestion et qui est responsable de la sensation
d’endormissement que l’on ressent après avoir mangé).
-Le Cl- qui est entré dans la cellule pariétale sort au pôle apicale de la cellule par des canaux Chlorure
et fourni le Cl qui composera l’acide chlorhydrique de la lumière de l’estomac et abaissera le pH
jusqu’à 1. Cette acidification de l’estomac au moment de la digestion est nécessaire à la digestion des
peptides et sert également à assurer une barrière contre les entrées bactériennes.

Ce mécanisme est déclenché par une hormone digestive, la gastrine.

Diapo 23 : Le transport actif primaire utilise de l'énergie pour transporter un soluté contre son
gradient de concentration.

Mais ce gradient devient à son tour une source d'énergie : en effet, si le même soluté est transporté
cette fois dans le sens de son gradient de concentration, l'énergie qui est libérée peut-être utilisée
pour transporter un autre soluté contre son gradient de concentration.

Ce transport actif est donc appelé secondaire parce que sa source d'énergie (le gradient
électrochimique, généralement le gradient de Na+.) doit être préalablement générée par
un transport actif primaire.

Les transports actifs secondaires ont les caractéristiques générales des transferts de solutés par
porteurs. Ils ne consomment pas directement de l’énergie. Ils peuvent être des symports ou co-
transports dans lesquels les solutés sont transportés dans le même sens et des antiports ou contre-
transport ou échangeur dans lesquels les molécules sont transportées dans des sens opposés.

Diapo 24 : Le co-transport Na/Glucose. Ces protéines sont au nombre de deux, SGLT1 intestinal
et SGLT2 rénal. Ces symports utilisent le gradient transmembranaire de Na+ généré par la pompe
[Na+/K+] ATPase.
On les retrouve au niveau du pôle apical des cellules intestinales et des cellules rénales. Elles
permettent de transporter le glucose contre son gradient de concentration depuis les lumières
tubulaires vers les cellules épithéliales.

Ces deux protéines sont utilisées comme cibles pharmacologiques dans des stratégies de
développement de nouveaux anti-diabétiques.

Diapo 25 : L’échangeur Na+/Ca2+ (souvent noté Na+ / Ca2+ échangeur, NCX ) est une protéine qui
utilise l'énergie qui est générée par le gradient électrochimique de sodium (Na+), en permettant au
Na+ de traverser la membrane plasmique selon son gradient de concentration en échange d'un
contre-transport d'ions calcium (Ca2+). Le NCX supprime un seul ion calcium, en échange de
l'importation de trois ions sodium. L'échangeur existe dans beaucoup de types de cellules et
d'espèces animales. Le NCX est considéré comme l'un des mécanismes cellulaires les plus importants
pour éliminer le Ca2+. Il est quantitativement plus efficace que les SERCA mais moins sensible
qualitativement.
L'échangeur se trouve généralement dans les membranes plasmiques et les mitochondries et le
réticulum endoplasmiques des cellules excitables (neurones, cellules musculaires et cellules
endocrines hypophysaires)
Diapo 26 : l’antiport Na/H+ permet de réabsorber du Na et des bicarbonates tout en sécrétant des
H+ dans la lumière tubulaire rénal.

-L’antiport sécrète des H+ et réabsorbe du Na selon le gradient crée par la pompe Na/K de la
membrane basolatérale.
-Les H+ se combinent au bicarbonate dans le filtrat sous l’action de l’anhydrase carbonique pour
donner de l’eau et du CO2.
-Le CO2 diffuse dans la cellule du Tube Contourné rénal et la encore sous l’action de l’anhydrase
carbonique se combine à l’eau qui est transformé en H+ et HCO3-
-Les protons sont de nouveau sécrétés par l’antiport et sont éventuellement excrétés

Les bicarbonates sont réabsorbés par symport commun avec le Na ce qui permet de maintenir
l’électroneutralité des charges.

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