cr1 Parcours Formation Langue Orale Oct15
cr1 Parcours Formation Langue Orale Oct15
cr1 Parcours Formation Langue Orale Oct15
Accueil
A - Les représentations de l’oral :
- La place de l’oral dans la société
- Le statut de l’oral à l’école
D – Les obstacles à la mise en œuvre de l’oral et les leviers pour les dépasser
Bibliographie
Accueil
1 - Un conte
La mère des contes
Il était une fois, avant la première fois, un pays qui était le premier pays du monde.
Dans ce pays, il y avait une forêt.
Dans cette forêt, il y avait un chemin.
Au bout de ce chemin, il y avait une maison.
Dans cette maison, vivaient le premier homme et la première femme.
Ils vivaient là, dans le silence de la nature, entourés d’arbres et d’animaux, les jours rythmés par la lumière du soleil et de la
lune, bercés par le bruit du vent et de la pluie.
Mais ce n’était pas la monotonie des jours qui rendaient le femme triste. Non ! C’était l’homme… Il avait le caractère brutal,
aussi broussailleux qu’un buisson d’épines.
Chaque matin, il quittait la maison, prenait sa hache pour abattre des arbres et le soir, quand il rentrait, il posait sa hache
devant la maison, ouvrait et refermait la porte, prenait le gros bâton noueux placé dans l’angle du mur et frappait sa femme.
Alors seulement, alors qu’il l’avait bien frappé, il reposait son bâton et déposait un baiser furtif sur le front de sa femme et
grognait un bonsoir inaudible.
Cela dura mille jours, cela dura mille nuits, cela dura mille roustes. Au mille et unième matin, la femme accompagna son
homme sur le pas de la porte, le regarda partir sa hache sur l’épaule et sourit. Ce matin n’était pas un matin comme les autres.
Ce matin-là, elle avait senti le nouvelle vie en elle. Elle attendait un enfant, un petit d’elle, un autre elle-même. Elle l’imaginait
déjà, le berçant de ses douces mélopées.
Puis, un nuage assombrit son visage. Cet enfant, ce bonheur à venir, il fallait qu’elle le protège… Comment lui éviter les
coups ? Elle y pensa toute la journée mais quand son homme rentrerait, elle savait ce qu’elle allait faire.
Le soir, il revint, posa sa hache devant la porte, ouvrit et referma la porte, attrapa son bâton noueux, le leva sur sa femme… A
ce moment-là, elle l’arrêta, lui dit de s’asseoir, qu’elle avait une histoire à lui raconter et qu’il aurait bien le temps de la battre
après.
Surpris, il s’assit. Sa femme ne savait pas ce qu’elle allait dire mais, dès qu’elle ouvrit la bouche, les mots coulèrent comme une
source. L’histoire dura jusqu’à l’aube. Quand le soleil apparut, l’homme posa son bâton, repris sa hache et repartit.
Lorsqu’il revint le soir, il posa sa hache devant la porte, ouvrit et referma la porte, attrapa son bâton noueux, le leva sur sa
femme… A ce moment-là, elle l’arrêta, lui dit de s’asseoir, qu’elle avait une autre histoire à lui raconter et qu’il aurait bien le
temps de la battre après. Subjugué, il resta là, le bâton en l’air… L’histoire dura jusqu’à l’aube. Quand le soleil apparut, l’homme
posa son bâton, repris sa hache et repartit.
Et il en fut ainsi tous les soirs durant neuf mois. Au bout du 9 ème mois, la femme mit au monde un garçon. Lorsque l’enfant parut,
l’homme apprit à l’aimer et à aimer sa femme.
Au bout du 9ème mois, en même temps que l’enfant naquit, les contes apparurent.
Cette femme, dont l’histoire a oublié le nom, nous ne devons pas l’oublier.
Grâce à elle , les bâtons n’ont plus la parole et les histoires courent le monde.
Des enjeux :
- politiques et sociaux : participer aux débats, acquérir des attitudes pour être des acteurs sociaux
responsables,
- d’insertion professionnelle : lors des épreuves orales d’examen, des entretiens d’embauche,
savoir à qui je parle, dans quelles conditions je parle
- scolaires : en référence au statut d’élève, à sa posture
L’oral favorise les Si l’on veut permettre aux élèves de ne pas tomber dans les pièges de ceux qui manient le
hypocrites et verbe, il faut leur donner au moins les mêmes armes pour combattre ceux qui jouent trop
démagogues facilement du langage et de ses subtilités.
Celui qui dispose de ces subtilités de langage est moins facile à convaincre et à duper, moins
L’oral produit des enclin à l’obéissance aveugle. Il force autrui à produire des arguments de meilleure qualité. On
contestataires forme ainsi l’esprit critique des élèves et non leur esprit de critique qui est la marque de ceux
qui manquent souvent d’argumentation solide.
Il y a plusieurs niveaux d’écrits qui n’obéissent pas tous à la même norme. Il en va de même
pour l’oral. L’essentiel est que l’émetteur (scripteur ou locuteur) prenne la mesure de la
L’oral est moins
situation de communication dans laquelle il est engagé. Toute situation de communication
rigoureux que l’écrit exige de celui qui est impliqué une norme. Le problème est que cette norme change selon la
situation de communication, qu’elle soit écrite ou orale.
Ce n’est pas une lacune mais au contraire un atout pour que le locuteur exprime au mieux sa
L’oral est plus
pensée, en la reformulant de manière plus subtile et plus souple jusqu’à ce qu’il y ait une
polymorphe meilleure réception de la part de son interlocuteur.
[…] C’est oublier un peu vite que les anciens véhiculaient leur savoir par l’oral. Les grecs
récitaient des chants entiers de ces immenses épopées que sont l’Iliade et l’Odyssée. La
L’oral incite au
démocratie athénienne s’est constituée à l’Agora où chaque citoyen pouvait publiquement
bavardage débattre des problèmes concernant la cité. A la Sorbonne et dans les universités médiévales,
l’enseignement était dispensé à l’oral…
Affirmer cela, c’est oublier que Victor de l’Aveyron, l’enfant sauvage, n’a jamais été capable
« Il n’est pas besoin de d’articuler plus de trente mots, pour la plupart des monosyllabes, qui ont fonctionné plus
travailler l’oral, c’est comme des stimuli pour satisfaire des besoins primaires que comme des actes sociaux. Si le
naturel » désir de communiquer semble inné, comme le fait remarquer Jérôme Bruner, la capacité à
communiquer grâce au langage articulé apparaît bien comme un acquis social et culturel.
L’oral est l’exutoire du Si c’est cet oral qui circule dans la classe, c’est, à coup sûr, la faute de l’enseignant qui n’a pas
« café du commerce » su nourrir la culture de ses élèves et fixer le niveau de ses exigences.
Celui qui doit parler, Ou bien c’est la meilleure façon de ne pas permettre aux élèves de communiquer ou bien, dans
c’est l’enseignant car lui le meilleur des cas, les élèves ne s’expriment que dans un seul registre. Mais, en vérité, si la
seul possède le parole ne doit être que magistrale, les élèves sauront lui opposer des manœuvres salutaires
« langage élaboré de pour eux : bavardage, sinon chahut ou alors – et c’est plus pernicieux – silence qui est la
manifestation de leur force d’inertie.
l’adulte cultivé »
C’est le rôle de la famille
Etant donné le nombre de compétences mises en jeu dans la production orale, on peut douter
d’apprendre à parler, que des personnes qui ont le seul titre de mère puisse enseigner l’oral.
pas de l’école
[…] L’oral est expression corporelle et communication immédiate. Même l’exposé scientifique
L’oral est chargé de trop présenté, de la manière la plus triste, manifeste par la sécheresse du ton et la raideur du corps
d’affectivité l’expression d’une volonté et d’une sensibilité particulières. L’erreur serait de jouer une farce
comme une tragédie et de « parler comme un livre ».
Il ne faut pas oublier les spécificités de ces deux modes de communication. Ce serait
L’oral, c’est le dangereux des points de vue pédagogique et social. A vouloir oublier ces différences, nombre
transcodage de l’écrit et de locuteurs ont surpris leurs auditeurs et beaucoup d’écrivains ont désemparé leurs lecteurs. Il
inversement suffit de lire Le petit Nicolas de Goscinny pour s’apercevoir de la difficulté de lire un oral
transcrit.
L’essentiel, c’est la
Si on oublie aussi de structurer le langage des enfants, il y a toutes les chances qu’on en reste
libération plus que la au bavardage du café du commerce et à la seule manifestation du relationnel.
structuration
Sans nier la possibilité de l’une ou l’autre de ces difficultés, il faut bien avouer que la première
est aussi éculée que le fameux « handicap socioculturel » qui a bien servi d’alibi dans des
situations jugées difficiles. La seconde est souvent utilisée lorsque, par exemple, l’enfant a des
« S’il ne parle pas bien, difficultés d’articulation ou de prononciation, qu’il confond les [p] et [b]… Et chacun de crier au
retard, alors que cet état est au contraire tout à fait normal au cycle 1, parfois encore existant
c’est qu’il a un problème au cycle 2 et même au cycle 3. […]Si l’enfant ne parle vraiment pas, est-ce qu’on s’est
affectif ou un retard » demandé s’il parlait chez lui et, si oui, pourquoi il ne parlait pas en classe ? Peut-être le
langage qu’on lui demande de parler à l’école n’est-il pas le même ? peut-être la situation et les
locuteurs sont-ils aussi différents ? Cela ne veut pas dire que l’enseignant doit parler à l’enfant
comme on lui parle à la maison. Mais faut-il encore qu’il en tienne compte.
C’est une idée toute faite. Réduire l’oral à des problèmes techniques de bas niveau, c’est
ignorer la densité des compétences que requiert l communication orale : Quel enjeu poursuit-
« Apprenez-leur donc à on ? A qui s’adresse-t-on ? dans quelles circonstances parle-t-on ? Dans quel type d’oral
articuler ! » s’engage-t-on ? Pour parler de quel sujet ?… Voilà des questions autrement plus importantes
qui demandent des réponses. Faire le forcing sur une opération basse (mais nécessaire à
l’oral) c’est passer à côté de l’essentiel.
Dans une langue donnée, les sons (phonèmes) sont en nombre restreint et diffèrent de ceux des autres
langues ; les successions de ces sons ne se font pas au hasard, certaines configurations sonores étant
très fréquentes, d’autres très rares voire inexistantes. Les enchaînements de mots suivent également
des agencements particuliers. La connaissance implicite (non consciente) de ces régularités conditionne
la compréhension et la production de la parole. Les régularités d’une langue sont acquises par
« imprégnation » au cours des interactions précoces.
On ne peut parler de la langue sans se confronter au problème de la norme et de la variation, d’autant
plus dans un milieu collectif à visée éducative comme l’école. Il y a de multiples manières de parler,
selon la situation, le but visé, les attentes de l’interlocuteur, l’urgence à dire, le médium… L’école fait
cependant un usage particulier du langage et de la langue et c’est cet usage qui doit être acquis dès
l’école maternelle.
L’oralité comporte une immédiateté affective, s’appuie sur la présence physique de l’autre ou au moins
sa voix.
Le langage, objet d’apprentissage et vecteur du développement :
- Un apprentissage ancré dans la communication : c’est-à-dire dans un ensemble d’actions
exercées par et sur les autres membres du groupe social dans lequel il se trouve inséré (la
famille, la classe…)
- Un instrument de développement : quand il offre à l’enfant la possibilité de nommer les objets et
d’en définir les caractéristiques dans une activité de catégorisation, il aide puissamment à la
formation des concepts.
Le langage donne forme à du « pensé », il permet l’action réfléchie dans une articulation entre agir, dire
et penser
Prendre en compte les données didactiques de l’apprentissage d’une langue vivante, en s’appuyant sur
la hiérarchisation des compétences :
a) La Compréhension Orale : le sens se construit à partir d’indices extra linguistiques et
linguistiques
Hélène Canu, CPC StValery-en-Caux 5
b) La Reproduction Orale qui impose la nécessité de diversifier l’organisation pédagogique pour
permettre la mise en bouche d’éléments langagiers
c) La Production Orale d’énoncés figés en réponse à des situations pédagogiques adaptées à la
pratique d’un élément langagier
d) La Création d’Enoncés qui s’installent par suite de tâtonnements
L’oral est à la fois communication et représentation du monde. Il doit être considéré selon deux axes :
- L’oral à apprendre (éléments langagiers à construire)
- L’oral pour apprendre (oral que l’on utilise durant tous les moments de vie de classe)
Donc :
- L’oral peut être considéré comme un outil de travail
- L’oral est un objectif de travail
Comprendre et apprendre
Les discours que tient l’enseignant sont des moyens de comprendre et d’apprendre pour les enfants. En
compréhension, ceux-ci « prennent » ce qui est à leur portée dans ce qu’ils entendent, d’abord dans des
scènes renvoyant à des expériences personnelles précises, souvent chargées d’affectivité. Ils sont
incités à s’intéresser progressivement à ce qu’ils ignoraient, grâce à l’apport de nouvelles notions, de
nouveaux objets culturels et même de nouvelles manières d’apprendre.
Les moments de réception où les enfants travaillent mentalement sans parler sont des activités
langagières à part entière que l’enseignant doit rechercher et encourager, parce qu’elles permettent de
construire des outils cognitifs : reconnaître, rapprocher, catégoriser, contraster, se construire des images
mentales à partir d’histoires fictives, relier des événements entendus et/ou vus dans des narrations ou
des explications, dans des moments d’apprentissages structurés, traiter des mots renvoyant à l’espace,
au temps, etc. Ces activités invisibles aux yeux de tout observateur sont cruciales.
SOCLE COMMUN
PREMIER PALIER POUR LA MAÎTRISE DU SOCLE COMMUN : COMPÉTENCES ATTENDUES À LA FIN DU CE1
Compétence 1 : La maîtrise de la langue française
L’élève est capable de :
- s’exprimer clairement à l’oral en utilisant un vocabulaire approprié ;
L’item est évalué positivement lorsque l’élève parvient à participer aux échanges dans une langue compréhensible en restant dans le
sujet, en donnant son point de vue tout en prenant en compte celui des autres.
L’évaluation peut être conduite lors d’un travail régulier de récitation de poèmes ou de textes en prose (mémorisation et diction) ou à
l’occasion de projets particuliers :
- récitation de textes choisis par le maître : comptines, textes en prose, poèmes ;
- moments de poésie : réciter un poème ou un texte en prose de son choix, réciter un poème pris au hasard dans la boîte à poèmes ;
- projets propres à la classe ou à l’école : spectacles, présentation à d’autres classes ;
Dire de mémoire - actions culturelles : Printemps des Poètes …
Réciter des textes en prose ou des
quelques textes en
poèmes (une dizaine), en les interprétant L’observation porte sur la capacité à :
prose ou poèmes - mémoriser des textes ;
avec l’intonation.
courts - s’exprimer clairement (voix audible, qualité de l’articulation, prosodie) ;
- les interpréter dans leur dimension verbale : intonation, rythme, valeur sonore du discours (prononciation, accentuation, intensité) ;
- les interpréter dans leur dimension non verbale : respiration, attitudes, gestuelle.
L’item est évalué positivement lorsque l’élève récite, sans erreur et d’une façon suffisamment expressive pour marquer sa
compréhension, une dizaine de textes en prose ou de poèmes parmi l’ensemble des textes et poèmes appris
SOCLE COMMUN
DEUXIÈME PALIER POUR LA MAÎTRISE DU SOCLE COMMUN : COMPÉTENCES ATTENDUES À LA FIN DU CM2
Compétence 1 : La maîtrise de la langue française
L’élève est capable de :
- s’exprimer à l’oral comme à l’écrit dans un vocabulaire approprié et précis ;
- lire avec aisance (à haute voix, silencieusement) un texte ;
- répondre à une question par une phrase complète à l’oral comme à l’écrit ;
L’item est évalué positivement lorsque l’élève parvient à construire un discours oral ou écrit continu, même court, en se faisant
comprendre, en adaptant son propos au destinataire.
A l’oral, pour les élèves qui ne parviennent pas à s’exprimer en grand groupe, l’enseignant proposera le même type de travail en
petit groupe et si nécessaire en situation duelle.
L’évaluation s’appuie sur la participation des élèves à la classe et sur la conduite d’activités de communication régulières, en
direction d’un auditoire plus ou moins important (classe, groupes, situations duelles), et plus ou moins connu de l’élève (autre
classe, adultes de l’école, visiteurs…).
Elle peut être conduite dans les situations suivantes :
- présentation d’un évènement ;
Prendre la parole devant - exposé des résultats d’une recherche simple à partir de documents ;
Prendre la parole en
d’autres élèves et à bon - restitution d’informations ;
respectant le niveau
escient : adapter ses propos - expression d’un point de vue…
de langue adapté
en fonction de ses
interlocuteurs et de ses L’observation porte sur la capacité à :
objectifs. - prendre la parole ;
- respecter les tours de parole et les règles de politesse ;
- utiliser des niveaux de langue différents et adaptés au contexte.
L’item est évalué positivement lorsque l’enfant parvient à prendre la parole et à tenir un propos cohérent même court, en se faisant
comprendre, en adaptant son niveau de langue et en utilisant un vocabulaire approprié.
L’évaluation est conduite à partir des questions posées par l’enseignant dans tous les domaines d’enseignement et dans toutes les
situations de classe.
- décoder un ordre
Impératifs ou infinitif
- demander
Suite d’actions ordonnées à réaliser : expression du temps
- ordonner
(simultanéité du temps, succession du temps)
- expérimenter un ordre pour faire, pour
Nominalisation
découvrir, pour faire faire (demandes,
consignes…)
ARGUMENTATIF
Discuter pour
Phrases complexes : conséquence, opposition (or, donc,
- choisir
mais…) ; but
- s’entendre
Logique marquée : importance de la relation
- faire des concessions
cause/conséquence
- convaincre
Formes exclamatives, interrogatives…
- défendre
- modifier une opinion d’autrui
D – Les obstacles à la mise en œuvre de l’oral et quelques leviers pour les dépasser
Hélène Canu, CPC StValery-en-Caux 19
Deux adultes en classe (parent, AVS, ATSEM…)
Repenser l’organisation de l’école sur certains moments
Les modalités d’organisation de classe : groupe/classe, ½ groupe, ¼
Le nombre d’élèves par classe groupe… homogène, hétérogène… = différenciation pédagogique
Le tutorat, entre élèves de la même classe, entre élèves de classes
différentes
La durée des activités
Dans la classe : modifications de l’espace = le repenser en fonction des
L’espace de la classe objectifs
Aller « hors les murs »
Varier les modalités de regroupement
Les temps de parole différents entre Justifier l’arrêt de la parole
chaque élève Choisir précisément les activités et leur organisation
Valoriser les élèves
La place de l’enseignant Rôle central ? il est modèle, il étaie, il sollicite…
Lire beaucoup et faire lire
Les problèmes liés à la maîtrise de la - Littérature de jeunesse
langue - Les documentaires
Travailler à la constitution d’un « dictionnaire mental oral » (Alain Bentolila)
S’appuyer sur les compétences, capacités et attitudes relevées pour
Les différences culturelles
l’enseignement d’une langue vivante étrangère. Voir BO
La méconnaissance des objectifs
Voir les grilles de référence du socle commun pour l’élémentaire
spécifiques, de l’évaluation à définir
L’organisation de la classe, la variation des activités, l’appétence à
certaines activités
L’attitude de l’élève : passivité,
Le rappel de la règle
agitation, manque de concentration
Les jeux d’écoute, d’attention, de concentration
Le passage de l’élève/acteur à l’élève/spectateur
L’oral est partout mais cela ne suffit pas !!
L’oral pour apprendre
La gestion du temps imparti à l’oral
L’oral traverse toutes les disciplines. Reste à définir sa place, en début de
dans l’emploi du temps et dans les
séance, lors de la séance, en fin de séance et l’objectif que l’on lui fixe.
séances
L’oral à apprendre
Des activités décrochées, des entraînements…
OUVRAGES
Ce que parler veut dire, Pierre Bourdieu, Le français d’aujourd’hui n°41, 1978
Du parler au lire, Laurence Lentin, ESF, 1979
Comment les enfants apprennent à parler, Jérôme Bruner, Retz, 1983
La maîtrise de la langue orale à l’école, MEN, Savoir lire, CNDP, 1992
Entre l’oralité et l’écriture, J. Goody, PUF, 1994
Maîtriser l’oral, Patrick Blochet et Chantal Mairal, Magnard, coll. Dialogues,1998
Maîtriser l’oral au cycle 2, Patrick Blochet et Chantal Mairal, Magnard 1999
Enseigner l’oral à l’école primaire, groupe oral Créteil, Hachette Education, coll. Pédagogies pour demain
Didactiques, 1999
Oser l’oral, F.Faye et M.Rispail, Cahiers pédagogiques n°400, 2002
Parler comme un livre. Oralité et savoir du 16ème au 20ème siècle, Françoise Waquet, Albin Michel, coll. L’évolution
de l’humanité, 2003
La parole contre l’échec scolaire, La haute langue orale, C.Montelle, L’Harmattan, 2005
Les précurseurs de l’oralité scolaire en Europe, de l’oral à la parole vivante, Roberte Langlois, PURH, 2012
Apprentissage du langage oral à la maternelle, Pierre Peroz, Sceren, DRDP Lorainne
ARTICLES
La maternelle doit se recentrer sur l’apprentissage du langage oral, M.Laronche et C.Rollot, Le Monde, 6 décembre
2007
Pourquoi parle-ton ? L’oralité redécouverte, Nicolas Journet, Sciences Humaines n°159, avril 2005
http://www.scienceshumaines.com/pourquoi-parle-t-on-l-oralite-redecouverte_fr_4800.html
L’oralité au pays des livres. Pourquoi parler-t-on ? L’oralité redécouverte, D.R.Olson, Sciences Humaines n°159,
avril 2005 http://www.scienceshumaines.com/l-oralite-au-pays-des-livres_fr_4801.html
CONFERENCES
« Le langage à l’école maternelle », Viviane Bouysse - conférence du 26 mai 2006, IUFM Créteil-Luivry-Gargan
http://www.bienlire.education.fr/04-media/a-maternelle.asp
« L’apprentissage du langage oral à l’école maternelle ; rôle, modalités et enjeux des interactions langagières entre
adulte et enfant », Emmanuelle Canut, Nancy-Université & AsFoReL - résumé de la conférence donnée au
CASNAV-CAREP de Nancy-Metz, 21 mars 2007