Resume SDM

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1-Familles de matériaux

1. Métaux (liaisons métalliques) :


Obtenus par réduction à haute température de leurs oxydes en présence de carbone (ex. fer) ou par
électrolyse à haute température (ex. aluminium).
Principalement utilisés pour les applications structurales.
Ductiles, ce qui permet des opérations de mise en forme par déformation plastique (emboutissage, forge,
estampage).
Denses, bons conducteurs thermiques et électriques.
2. Céramiques (liaisons ioniques, solides inorganiques) :
Anciens et couramment utilisés en génie civil (pierre, brique, verre).
Résistants à l’abrasion mais pas aux chocs.
Moins denses que les métaux, isolants thermiques et électriques, généralement poreux et fragiles.
3. Polymères (liaisons covalentes + van der Waals ou hydrogène, solides organiques) :
Macromolécules constituées de chaînes de monomères.
Peuvent être d’origine naturelle (caoutchouc) ou synthétique (polyéthylène, polypropylène, etc.).
Mises en forme par déformation plastique ou injection à l’état liquide.
Mauvais conducteurs thermiques et électriques, très peu denses.
4. Composites et matériaux structuraux :
Combinaisons hétérogènes de matériaux issus des trois familles.
Structure définie en fonction de l’application (béton armé, composite carbone-époxy, etc.).
Peuvent se développer naturellement sous l’effet des sollicitations mécaniques ou thermiques (ex. bois).
5. Matériaux naturels :
Issus de la nature (animale, végétale, minérale).
Utilisés directement par l’homme (laine, cuir, coton, bois, pierre, argile).

1. État gazeux :
2-Les états de la matière
La matière est diluée et désordonnée.
Les atomes sont en mouvement permanent dans toutes les directions suite aux chocs entre atomes.
Le désordre du système est maximal.
Exemple : le gaz argon, dont les atomes se déplacent à une vitesse moyenne de 100 m/s et se trouvent à
environ 4 nm les uns des autres.
2. État liquide :
Plus ordonné qu’un gaz.
Le liquide est plus dense.
Il existe un ordre à petite distance (quelques dizaines de particules).
Les particules vibrent sans changer leur position relative par rapport aux particules voisines.
La diffusion est possible (cas de deux liquides miscibles).
Exemple : l’argon à l’état liquide, où les atomes se déplacent à une vitesse moyenne de 10 m/s et se trouvent
à environ 0.4 nm les uns des autres.
3. État solide :
Le plus ordonné et le plus dense.
Les atomes interagissent fortement avec leurs voisins, créant une structure cristalline.
Dans les métaux courants, les cristallites (ou grains) ont des dimensions de quelques dizaines de micromètres.
Les atomes vibrent autour d’une position moyenne, et la diffusion est plus difficile.
4. États composites :
L’état pâteux : des particules solides baignent dans un milieu liquide (ex. mortier avant la prise).
L’état caoutchoutique : des fibres solides sont enchevêtrées (ex. panneaux de fibres de verre).
3-Liaisons atomiques
des différents types de liaisons atomiques à l’état solide :
1. Liaison ionique :
Échange d’électrons entre deux atomes.
Sature la couche extérieure des atomes, formant des ions.
Concerne les éléments avec peu d’électrons sur leur couche externe (colonnes 1 et 2 du tableau périodique) et
ceux avec des couches externes presque saturées (colonnes 16 et 17).
Exemple : NaCl (chlorure de sodium) résultant de la réaction Na+Cl-.
2. Liaison covalente :
Mise en commun d’électrons pour saturer les couches électroniques externes des atomes dans une molécule.
Forte liaison, permettant de saturer la couche externe des atomes.
Exemple : H2 (dihydrogène) formé par la réaction H+H.
3. Liaison métallique :
Mise en commun d’électrons entre plusieurs atomes pour saturer les couches électroniques externes.
Délocalisée, chaque atome est un ion baignant dans un gaz d’électrons.
Matériau conducteur électrique et thermique.
4. Liaisons faibles :
Liaisons de Van der Waals : Interactions de faible intensité entre atomes ou molécules. Liaisons électriques
physiques entre molécules.
Liaison hydrogène : Attraction entre molécules d’eau (H2O) due à la différence d’électronégativité entre
l’oxygène et l’hydrogène.

4- Energie de liaison
Toutes les liaisons atomiques ont une origine commune : l’attraction électrostatique entre les charges positives des
noyaux atomiques et les charges négatives des électrons. L’équilibre entre la force de répulsion et la force d’attraction
électrostatique détermine la distance d’équilibre entre deux atomes, caractéristique de la liaison considérée.
Le potentiel d’interaction entre deux atomes dans une molécule à une distance (r) est donné par l’équation :

L’exposant (n) est généralement élevé (entre 8 et 12).


L’exposant (m) dépend du type de liaison (de 1 à 8).
De nombreuses propriétés des matériaux découlent directement de ces interactions entre atomes.
Cette énergie présente un minimum pour une distance ro entre atomes telle que :

1. Distance d’équilibre (ro) :


Il existe une distance (ro) entre les atomes où le potentiel d’interaction est minimal.
À l’état stable, en l’absence de sollicitations extérieures, les atomes se placent à cette distance (ro).
Cela favorise l’apparition d’un ordre local dans le matériau et peut conduire à sa cristallisation.
Exemple : pour une liaison forte (ionique), (ro) est de quelques dixièmes de nanomètres (NaCl : 5,63 Å). Pour une
liaison faible (Van der Waals), (ro) peut atteindre quelques centaines de nanomètres.
2. Densité du matériau :
Si l’exposant (m) augmente, la distance (ro) entre atomes diminue.
Plus la liaison est forte, plus le matériau est dense.
La densité des métaux (moyenne 8000 kg/m³) est bien supérieure à celle des polymères (moyenne 1000 kg/m³).
3. Température de fusion et transition vitreuse :
Si la valeur de (m) diminue, la valeur absolue de l’énergie minimale Emin diminue également.
Ainsi, la température de fusion ou de transition vitreuse sera plus basse pour les liaisons plus faibles.
La température de fusion des métaux (moyenne 1000°C) est bien plus élevée que celle des liaisons faibles ou la
température de transition vitreuse des polymères (moyenne 400°C).

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