Structure Des Materiaux - Cours 2
Structure Des Materiaux - Cours 2
Structure Des Materiaux - Cours 2
DGC University
Ingénieur – Chercheur Adama WAGUE
STRUCTURE DES MATERIAUX
I. Propriétés physiques
L’atome est constitué d’un noyau autour du quel gravitent des électrons. Le noyau est
formé de:
La règle de l'octet est une règle chimique simple qui énonce que les atomes avec
un numéro atomique Z>4 tendent à se combiner de façon à avoir huit électrons
dans leur couche de valence, ce qui leur donne la même structure électronique
qu'un gaz noble. Elle est utile en particulier pour des non-métaux tels que le
carbone, l'azote, l'oxygène et les halogènes ainsi que les métaux alcalins et
alcalino-terreux.
Autrement, un atome ou un ion est stable si la couche L ou la couche M
correspond à la couche externe comporte huit électrons.
La règle du duet ne concerne que la première couche électronique comme
couche externe de l'atome.
ENONCEES DES REGLES DE DUET ET DE L’OCTET
De ce fait seuls deux atomes caractéristiques sont pour le moment concernés par
cette loi : l'atome d'hydrogène et l'atome d'hélium. Elle indique, comme la règle
de l'octet, qu'un atome recherche à saturer cette couche en électrons.
TABLEAU PERIODIQUE DES ELEMENTS
INTERPRETATION TABLEAU PERIODIQUE
L'hydrogène fait exception, car le noyau de son isotope 1H, appelé protium, ne contient aucun
neutron.
• Cette classification comporte 7 lignes (ou périodes) et 18 colonnes.
• Les éléments sont rangés dans chaque ligne par ordre croissant du numéro atomique Z.
• Dans une même ligne (ou période), les atomes des éléments ont le même nombre de couches
électroniques occupées. Première ligne : couche K, deuxième ligne : couche L, troisième ligne :
couche M.
• Dans une même colonne, les atomes des éléments ont le même nombre d'électrons dans la couche
externe. Les atomes des éléments de la colonne (1) ont 1 électron sur la couche externe, ceux de la
colonne (2) en ont 2 sur la couche externe etc.
• Le parcours d'une ligne correspond au remplissage d'une couche électronique, les couches
inférieures étant saturées.
CHARGE D’UN ION MONOATOMIQUE
La règle de l'octet permet de prévoir que les atomes des éléments de:
• La colonne (1) possèdent un électron sur leur couche externe. Ils ont tendance à le perdre pour donner
un ion portant une charge positive (cation). Exemples: Li+, Na+ etc....
• La colonne (2) possèdent deux électrons sur leur couche externe. Ils ont tendance à les perdre pour
donner un ion portant deux charges positives. Exemples: Be2+, Mg2+ etc....
• La colonne 13, (IIIA), possèdent trois électrons sur leur couche externe. Ils ont tendance à les perdre
pour donner un ion portant trois charges positives. Exemples: B3+, Al3+ etc....
• La colonne 17, (VIIA), possèdent sept électrons sur leur couche externe. Ils ont tendance à gagner un
électron pour donner un ion portant une charge négative (anion). Exemples: F-, Cl- etc....
LIAISONS ATOMIQUES
À partir des remarques précédentes, on comprendra que plusieurs types de liaison
puissent exister entre atomes dans les solides
1. Liaison covalente
Une liaison covalente est une liaison chimique dans laquelle deux atomes partagent
deux électrons (un électron chacun ou deux électrons venant du même atome) d'une
de leurs couches externes afin de former un doublet d'électrons liant les deux atomes.
C'est une des forces qui produit l'attraction mutuelle entre atomes. Les liaisons
covalentes sont fortes.
LIAISONS ATOMIQUES
2. Liaison ioniques
La liaison ionique est, aussi, une liaison de forte intensité, puisqu’une fois liés, les
atomes ont une couche électronique externe complète à huit électrons. En se liant
entre eux par des liaisons ioniques, les atomes perdent ou gagnent un ou plusieurs
électrons et deviennent ainsi des ions négatifs (anions) ou positifs (cations) alors que
la liaison covalente implique un partage d’électrons.
Exemple : la liaison ionique entre un atome de lithium (Li) et un atome de fluor (F), qui
se combinent pour donner le fluorure de lithium, LiF.
LIAISONS ATOMIQUES
3. Liaison métallique
La liaison métallique s’exerce dans les métaux (corps simple ou alliages) entre les
atomes qui constituent ces corps. Les atomes perdent leurs électrons de valence
(électrons de la dernière couche) et deviennent des coeurs d’atomes qui constituent le
squelette de la structure cristalline du métal. Ces coeurs d’atomes occupent les
positions habituelles du réseau cristallin sommets, centres des faces, centre du cube,
etc...
LIAISONS ATOMIQUES
3. Liaison de van der waals ou liaison de faible intensité
Du point de vue microscopique, l'application d'une contrainte a pour effet d'écarter les
atomes suivant la direction de traction : la contrainte travaille donc contre les forces de
liaison interatomique.
Quand la contrainte est relaxée, les atomes reviennent à leur position d'équilibre sous
l'effet de ces forces. A priori, il est donc possible de calculer le module d'Young si l'on
connaît les forces interatomiques.
Propriétés liées aux types de liaisons
2. Fragilité et ductilité
Propriétés liées aux types de liaisons
Propriétés liées aux types de liaisons
3. Conductibilité thermique et électrique
Les conductibilités thermique et électrique sont deux propriétés qui dépendent de la
nature des liaisons. Elles sont dues principalement à la possibilité de déplacement des
électrons sous l’effet d’un champ électrique ou d’un gradient de température. Plus ces
électrons sont libres de se déplacer, plus les conductibilité électrique et thermique sont
élevées.
La très forte intensité des liaisons covalente et ionique fait en sorte que les
céramiques essentiellement constituées d’oxydes métalliques (MgO, Al2O3, SiO2…),
ont des températures de fusion élevées et une grande inertie chimique, ce qui en fait
des matériaux de choix pour des applications à haute température (briques
réfractaires, par exemple).
Propriétés liées aux types de liaisons
4. Dilatation thermique
La dilatation thermique des matériaux est l'expansion à pression constante du volume
d’un corps occasionné par son réchauffement, généralement imperceptible.
Remarque: Dans un matériau réel, les liaisons n’ont que rarement un caractère
parfaitement pur d’où l’existence des liaisons partiellement covalentes et partiellement
ioniques. De même pour les autres types de liaisons (métalliques ou van der waals)
Forces interatomiques
Structure cristalline
Structure cristalline
SEATEC CF_H.ELEC_HTBT
Défauts cristallins
Défauts cristallins
Diffusion
SEATEC CF_H.ELEC_HTBT
NOUS VOUS
REMERCIONS