Lignes Influence
Lignes Influence
Lignes Influence
- mécanique -
_______________________________________________
LIGNES D’INFLUENCES
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SOMMAIRE
1. – DEFINITIONS --_________________________________________________________________ 3
1.1. DÉFINITION .....................................................................................................................................3
1.2. OBJECTIF .......................................................................................................................................3
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1. – DEFINITIONS --
1.1. DEFINITION
Soit une poutre à plan moyen de symétrie, chargée dans ce plan par une force unité (intensité égale
à 1), verticale, d’abscisse α variable. Cette force peut occuper une position quelconque sur cette
poutre.
Considérons un effet, dont la variation nous intéresse, observé dans une section droite Ω ( x )
fixe d’abscisse x , que nous nommons ε , cet effet peut représenter :
♦ une sollicitation telle que le moment de flexion, un effort tranchant, un effort normal ;
♦ une réaction d’appui ;
♦ un déplacement (flèche ou rotation)
1.2. OBJECTIF
Certaines actions sont variables en position (par exemple les charges d’exploitation, l’action du chariot se
déplaçant sur le pont roulant, l’action du pont roulant sur la poutre de chemin de roulement (la poutre support), les
surcharges routières sur une travée d’un pont.)
Pour dimensionner une poutre et plus généralement une structure, le problème qui se pose au constructeur, est la
détermination des cas de chargement les plus défavorables. Où disposer les charges variables qui vont
induire par exemple la flèche max. ou les sollicitations max. (effort tranchant et moment de flexion max.) dans la
poutre étudiée.
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2. -- APPLICATION A UNE POUTRE A TRAVEE UNIQUE ISOSTATIQUE --
Appliquons le PFS :
v
( )
AY (α ) + BY (α ) − 1 = 0 , M A Sα = 0 = LBY (α ) − α
1 Nous en déduisons l’expression des actions de contact
(α ) = ⎛⎜ 1 − α ⎞⎟ α
y
en A et B. AY ; BY (α ) =
A ⎝ L⎠ L
AY (0 ) = 1, AY ( L) = 0 ; BY (0 ) = 0 , BY ( L) = 1
B
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Soit la même poutre soumise aux forces ponctuelles
r
y
Fi Fi . On veut déterminer le moment de flexion M z ( x )
F1
A x Ω (x) Fn
dans la section droite Ω x , ( )
G(x )
B On applique le principe de superposition :
n
x
αi M z ( x ) = ∑ Fi Mz (α i )
i =1
L
Pour le moment de flexion, compte tenu que Mz (α ) est
toujours positif, le moment dans la section droite Ω ( x ) est
⎛ x⎞
Mz (α ) x⎜1 − ⎟ d’autant plus grand que les forces sont plus nombreuses et
⎝ L⎠
voisines de Ω x . ( )
Si on s’intéresse à l’effort tranchant V y x ( ) dans la
α section droite Ω (x) ,
n
V y ( x ) = ∑ FiVy (α i )
V y (α ) x i =1
α1 α1
Vy (α ) x α2
L
+ 1 α ∫α V (α )dα
y représente l’aire de la zone pochée,
1
− α2 attention ici la zone située sous l’axe des abscisses est
aire ∫ V (α )dα
α
y négative.
⎛ x⎞ Pour obtenir l’effort tranchant max. il faut donc
1
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q Calcul des effets extrêmes du chargement
y représenté par la charge uniformément répartie q ,
charge qui peut affecter ou non la totalité de la longueur
A de la poutre..
x G(x)
B ♦ Le moment est max. dans la section droite Ω x ( )
x Ω (x) lorsque la poutre est surchargée sur toute a
α longueur.
L L
L
M z ,max ( x ) = ∫ Mz (α )qdα = q ∫ Mz (α )dα
⎛ x⎞ 0 0
x⎜1 − ⎟
Mz (α )
On peut se dispenser de déterminer l’intégrale, il suffit
⎝ L⎠ de connaître l’aire d’un triangle.
⎛ x⎞L 1
M z ,max ( x ) = qx ⎜ 1 − ⎟ = qx ( L − x )
⎝ L⎠ 2 2
α Voir le schéma ci-contre pour le diagramme de
M z ,max x .( )
2
qL Pour le moment de flexion : Dans la section d’abscisse
x, le moment de flexion est max. lorsque toute la travée
8
M z (x )
est surchargée.
⎛ x⎞L 1
M z ,max ( x ) = qx ⎜ 1 − ⎟ = qx ( L − x )
⎝ L⎠ 2 2
De plus en faisant varier x on montre que le moment est
max. dans la section médiane de la poutre ; sa valeur
qL2
est alors : .
8
y q ♦ L’effort tranchant est max. dans la section droite
( )
Ω x lorsque la poutre est surchargée uniquement
A sur le tronçon situé soit à droite, soit à gauche de la
( ) ( ) x 1 qx 2
x
V y ,max x − = ∫ qVy (α )dα , V y ,max x = q
A −
x = .
x B 0
L 2 2L
Lorsque la poutre est surchargée à gauche de la section
x
( )
droite Ω x , l’effort tranchant observé dans la section
L droite Ω (x) est négatif et a pour expression
V y ,max (L )= ( )
L
qL
V y ,max x + = ∫ qVy (α )dα
−
V y ,max (x ) 2
x+
q(L − x )
( ) ⎛ x⎞
2
V y ,max (x )= x = − q⎜ 1 − ⎟ ( L − x ) = −
− qx 2 V y ,max + 1
2L ⎝ L⎠ 2 2L
x
V y ,max ( )
0+ = −
qL
2
−
; V y ,max L =
qL
2
( )
⎛ L⎞ qL
V y ,max ⎜ =± Dans la section médiane l’effort tranchant n’est pas nul,
⎝ 2⎠ 8 il existe 2 cas de chargement (chargement sur la demi
)= − q(L − x )
travée) qui conduisent à une valeur max.
qL V y ,max (x
2
+
⎛ L⎞
V y ,max (0 )= −
qL
+
2L V y ,max ⎜ ⎟ = ± (soit le 1 4 de l’effort tranchant
2 ⎝2⎠ 8
max. aux appuis.
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La notion de ligne d’influence, définie dans le cas d’une poutre à travée unique reposant sur appuis simples
s’étend aux structures plus complexes. Dans de nombreux cas, on s’intéresse souvent à l’allure de la ligne
d’influence d’un effet observé, car l’objectif est de déterminer la position la plus défavorable du système de
charges.
La détermination de l’équation de la fonction d’influence n’est pas nécessaire. On procède alors à une
détermination graphique qui repose sur le principe des Puissances virtuelles. (PPV)
2.1.1. Énoncé
Comme nous faisons intervenir des déplacements au lieu des vitesses, il faut parler de travail au lieu de puissance.
r
Considérons un champ de déplacement virtuel quelconque U * et la déformation représentée par la courbure
M*
(en flexion simple χ* = )
EI
M*
M dans le champ virtuel des déformations χ =
Le travail de déformation de l’état réel des sollicitations
*
r* EI
est égal au travail des forces extérieures réelles dans le champ de déplacements virtuel U , quel que soit ce
champ virtuel.
Le travail fourni par les forces extérieures se retrouve sous forme de travail absorbé par les sollicitations
internes.
r r*
Te* + Ti* = 0 Ce principe traduit la conservation de l’énergie. Te* = ∫ F .U dx ; Ti* = − ∫ M .χ
*
dx
structure structure
r r*
∫ .U ds − ∫ M .χ ds = 0
*
Forme condensée utilisée dans le calcul des structures : F
structure structure
M représente le moment de flexion et plus généralement les sollicitations, χ* la courbure de la ligne moyenne virtuelle
et plus généralement les déformations généralisées de l’état virtuel.
Exemples de champs
A1 A2 A1 A2
F
A1 A2
A1 A2
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2.1.2. Application à l’étude des structures isostatiques
Nous choisirons un champ de déplacement rigidifiant par morceaux : χ* = 0
⇔ Tic = - ∫ M z χ .dx = 0 ,
*
⇒ Te * = 0
structure
S’il est cinématiquement admissible alors le travail des actions aux appuis est nul. C’est d’autant plus
intéressant car ces actions nous sont inconnues.
Sur le système réel, on supprime la liaison, on la remplace par l’action qu’elle exerçait et qui constitue l’inconnue
cherchée, de ce fait, elle est à présent une force extérieure.
Pour définir l’état virtuel, il faut supprimer, sur la structure réelle, la liaison i correspondant à l’action cherchée, la structure
devient alors un mécanisme à un degré de liberté et en adoptant une loi de comportement « rigide parfait », on obtient
r
ainsi le champ de vitesse rigidifiant par morceaux. On prend donc pour U * , le champ de déplacement de ce mécanisme.
Il n’est pas cinématiquement admissible, car il ne respecte pas la liaison i.
Le champ de déplacement virtuel est donc choisi de manière à déplacer le point d’application de l’action
cherchée, sans déformer les différents éléments de la structure, comme si ces différents solides qui la constituent étaient
indéformables (infiniment rigide, c’est d’ailleurs l’hypothèse adoptée en statique).
y
1 d’appui Ay .
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Dans le cas d’une structure isostatique, pour calculer une sollicitation.
Dans l’état réel, pour déterminer une action de liaison, on extériorise cette action en supprimant la liaison
( )
correspondante. De même, pour déterminer une sollicitation dans la section droite Ω x on pratique en ce point une
coupure pour extérioriser cette sollicitation. Par exemple, soit à déterminer le moment de flexion à l’abscisse x . On
r
introduit une articulation dans la section droite Ω ( x ) , on applique sur les lèvres de la coupure + M z ( x ) z sur la section
r
et − M z ( x ) z sur la section droite x . Ces moments sont des couples, ils agissent comme des actions
− +
droite x
extérieures.
Pour définir l’état virtuel, il faut introduire, sur la structure réelle, une coupure. Par cette opération, on transforme la
structure réelle en un mécanisme à un degré de liberté. Cela permet de définir le champ de déplacement virtuel,
rigidifiant par morceaux Ti = 0 , compatible avec les appuis et ne dépendant que d’un seul paramètre. Comme il est
*
cinématiquement admissible, le travail des actions aux appuis est nulle. l’équation se résume à écrire Te = 0
*
Mz (α )
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On adopte la même démarche pour l’effort tranchant
y Ω (x) 1
A x
G(x)
B
x
α
L
1
V (α )
y
A x y
B
G ( x ) Vy (α )
x
Ω (x) α
L
r
U* y champ de déplacement virtuel
α
1
r
U * (α ) y
Vy (α )
α
1
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En utilisant le Principe des Puissances Virtuelles, nous obtenons le :
r r M (Fi )
φ j .U j (Fi ) − ∫ M φ j . ( )
EI
dx = 0
structure
r r r r
en comparant les 2 équations on obtient Fi .U i (φ j ) = φ j .U j (Fi ) ∑ F .∆' = ∑ φ
i i j .∆ j
i j
• ∆'i
r
la projection sur le vecteur unitaire v i du déplacement du point i induit par (φr )
j
r
• ∆ j la projection sur le vecteur unitaire v' j du déplacement du point j induit par (Fi )
r
r r
r
φ j = φ j .v' j
U'i
Gj
Gi
r r
Fi = Fi .vi r
Uj
Gi
Gj
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3. -- ETUDE DES POUTRES CONTINUES --
La méthode cinématique (utilisant la Principe de Puissances Virtuelles) permet de tracer l’allure de la ligne d’influence
en faisant intervenir la déformabilité de la poutre. Ceci étant, lorsque l’on souhaite connaître les zones de chargement en
vue d’obtenir l’extremum de l’effet recherché, il suffit souvent de ne connaître que l’allure de la ligne d’influence, afin de
disposer les charges soit dans les parties positives, soit dans les parties négatives.
Sur le système réel, on supprime la liaison, on la remplace par l’action qu’elle exerçait et qui constitue l’inconnue
cherchée, de ce fait, elle est à présent une force extérieure. Le chargement est constitué de la force unité qui se déplace
et l’action de contact en Ai : Ri (α ) ; notons (Sα ) le système des actions de l’état réel.
Pour définir l’état virtuel, on prend le système réel, on supprime la liaison i, mais on applique en Ai une force φ* qui crée
les déplacements virtuels, le champ de déplacement virtuel est choisi de manière à déplacer le point d’application
de l’action cherchée d’une valeur unité. Ici la poutre se déforme. Le chargement est constitué de l’unique force φ* :
notons S ( ) le système des actions de l’état virtuel.
*
Aux appuis, les déplacements dans les 2 états (réel et virtuel) étant nul, le travail des actions aux appuis est nul.
y
1
x
A0 A1 Ai Ai +1 An
α
y
1
x
A0 A1 Ai Ai +1 An
α
Ri (α )
Ri (α ) = U (α )
φ* 1
r
A0 U (α ) y A1 Ai Ai +1 An
α
Si on compare les 2 schémas ci-dessus, ils sont identiques, seul le chargement diffère. On applique le théorème
de Maxwell-Betti.
Dans l’état réel le déplacement de Ai est nul, la force inconnue φ* ne travaille pas. Dans (S ) , U
*
i = 1 est
imposé.
r r
φ * .0 = Ri (α ).1 + (− y ).(U (α ) y ) = 0 ; Ri (α ) − U (α ) = 0 ; Ri (α ) = U (α ) ;
La ligne d’influence de la réaction d’appui est la courbe obtenue en imposant un déplacement unité
vertical en Ai .
Cette réaction d’appui est max. et positive lorsque les charges sont appliquées sur les tronçons ou la
fonction d’influence est positive (au dessus de l’axe horizontal) , c’est-à-dire lorsque les 2 travées qui
encadrent cet appui Ai sont surchargées ainsi que les travées alternées qui s’en déduisent (ici
uniquement la console).
On obtient une réaction d’appui négative (soulèvement) lorsque les charges sont appliquées sur les travées ou la
fonction d’influence est négative.
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3.2. DETERMINONS LA FONCTION D’INFLUENCE DU MOMENT DE FLEXION
Sur le système réel, on pratique dans la section droite Ω ( x ) une coupure (articulation) pour extérioriser le moment de
r r
flexion. On applique sur les lèvres de la coupure + M z ( x ) z sur la section droite x − et − M z ( x ) z sur la section droite
( )
x + . Ces moments agissent comme des actions extérieures. notons Sα le système des actions de l’état réel.
Ω ( x ) une coupure (articulation).
Pour définir l’état virtuel, on prend le système réel, on pratique dans la section droite
r − *r +
On applique sur les lèvres de la coupure + C z sur la section gauche x et − C z sur la section droite x . Ces
*
couples sont choisis pour que le champ de déplacement virtuel qui en résulte soit tel que la variation de rotation
[θ − r
] r r r
− θ + z = 1.z = z de manière à déplacer le point d’application de l’action cherchée + M z ( x ) z d’une rotation
unité. Le chargement est constitué des 2 couples : notons S ( ) le système des actions de l’état virtuel.
*
Si on compare les 2 schémas mécaniques, ils sont identiques, seul le chargement diffère. On applique le théorème de
Maxwell-Betti.
Dans l’état réel la rotation de Ω (x + ) est identique à la rotation de Ω ( x − ) , la variation de rotation est nulle ; les couples
r r
C * z et − C * z ne travaillent pas.
M z (α )θ − − M z (α )θ + − U (α ) = 0 ; [ ] [ r
] r r
M z (α ). θ − − θ + − U (α ) = 0 ;or θ − − θ + z = 1.z = z
M z (α ).1 − U (α ) = 0 ; M z (α ) = U (α )
La ligne d’influence du moment de flexion est la courbe obtenue en positionnant une articulation dans la section
( )
droite Ω x dans laquelle le moment de flexion est observé et en imposant une variation de rotation unitaire
[θ − +r
] r r
− θ z = 1.z = z dans cette même section droite.
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y
1
x
A0 A1 Ai Ai +1 An
α
y
1
x
A1 r r Ai Ai +1
M z (α )z − M z (α )z
A0 An
α
r
y
θ −z
r [θ −
]
r r r
− θ + z = 1.z = z
θ +z
x
*r r
A1 C z − C* z Ai Ai +1
A0 r An
α U (α ) y
y
x
r
U (α ) y [θ − r
] r r
− θ + z = 1.z = z
A0 A1 Ai Ai +1 An
α r r
C z*
−C z *
y
[θ − r
] r r
− θ + z = 1.z = z
r
x U (α ) y Ai Fg la travée n'est pas déformée
*r
A0 r
A1 r −C z Ai +1 An
α U (α ) y
*
C z
la charge appliquée à droite de la travée i+1 n'introduit pas de
moment dans la section droite foyer de gauche de la travée i+
y [θ −
]r r r
− θ + z = 1.z = z
x
cette zone n'est pas déformée Fd
A0 A1 Ai Ai +1 An
α r r
C* z − C* z
la charge appliquée à gauche de la travée i+1 n'introduit pas de
moment dans la section droite foyer de droite de la travée i+1.
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Moment de flexion en travée
Le moment de flexion positif est max. lorsque les charges sont appliquées sur les tronçons ou la fonction
d’influence est positive (au dessus de l’axe horizontal) , c’est-à-dire lorsque la travée étudiée est surchargée
ainsi que les travées alternées qui s’en déduisent (ici uniquement la console).
Le moment de flexion négatif sera max. en valeur absolue lorsque les charges sont appliquées sur les tronçons
ou la fonction d’influence est négative (au dessous de l’axe horizontal) , c’est-à-dire lorsque les travées qui
encadrent la travée étudiée sont surchargées ainsi que les travées alternées qui s’en déduisent.
Dans une travée, il existe deux sections droites particulières nommées les foyers : Fg et Fd . (voir les lignes d’influences
ci-dessus)
q q q
A0 A1 Ai Ai +1 An
M t i max
r
θ −z
r [θ −
]
r r r
− θ + z = 1.z = z
θ +z
A0
*r r
A1C z − C* z Ai Ai +1 An
q q
A0 A1 Ai Ai +1 An
M Ai
max
[θ −
]r r r
− θ + z = 1.z = z
A0 A1 Ai Ai +1 An
r r
C* z − C* z
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3.3. DETERMINONS LA FONCTION D’INFLUENCE DE L’EFFORT TRANCHANT
Sur le système réel, on pratique dans la section droite Ω ( x ) une coupure pour extérioriser l’effort tranchant. On
r r
applique sur les lèvres de la coupure + V y ( x ) y sur la section gauche x et − V y ( x ) y sur la section droite x . Ces
− +
forces agissent comme des actions extérieures. Notons (S ) le système des actions de l’état réel.
α
choisies pour que le champ de déplacement virtuel qui en résulte soit tel que la variation de déplacement
[U (x ) − U (x )]yr = 1. yr = yr de manière à déplacer le point d’application de l’action cherchée + V ( x ) yr d’une
− +
y
valeur unité. Le chargement est constitué d’un couple de forces : notons (S ) le système des actions de l’état virtuel.
*
Si on compare les 2 schémas mécaniques, ils sont identiques, seul le chargement diffère. On applique le théorème de
Maxwell-Betti.
Dans l’état réel le déplacement vertical de la section droite Ω (x + ) est identique au déplacement vertical de la section
Ω (x ) , la variation de déplacement des lèvres de la coupure est nulle ; les forces + φ r r
droite
− *
y et − φ * y ne travaillent
pas.
[V ( x ) yr ].U (x ) yr + [− V ( x ) yr ].U (x ) yr + (− yr ).(U (α ) yr ) = φ .0 = 0 ;
y
−
y
+ *
V ( x ).[U ( x ) − U ( x )] − U (α ) = 0 ;
y
− +
V ( x ).[1] − U (α ) = 0
y V y ( x ) = U (α )
La ligne d’influence de l’effort tranchant est la courbe obtenue en positionnant une coupure dans la section
( )
droite Ω x dans laquelle l’effort tranchant est observé et en imposant un déplacement unitaire dans cette
même section droite.
y
1
r r
x Vy (x)y − Vy (x )y
A0 A1 Ai Ai +1 An
α
r φ*
V y ( x ,α ) = U (α ) y
r
x U (α ) y 1
A0 A1 Ai Ai +1 An
α
φ*
x
L’effort tranchant positif est max. lorsque les charges sont appliquées sur les tronçons ou la fonction
d’influence est positive (au dessus de l’axe horizontal).
L’effort tranchant négatif sera max. en valeur absolue lorsque les charges sont appliquées sur les tronçons ou la
fonction d’influence est négative (au dessous de l’axe horizontal).
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3.4. DETERMINONS LA FONCTION D’INFLUENCE DE LA FLECHE
Sur le système réel, seule est appliquée la force unitaire mobile dans la section droite d’abscisse α. notons (S ) le
α
( )
système des actions de l’état réel. Le déplacement cherché est noté : U x ,α , dans la méthode des coupures, il est
noté δ xα
Pour définir l’état virtuel, on prend le système réel, on applique dans la section droite Ω (x) une force unitaire: notons
(S ) le système des actions de l’état virtuel. Dans la section droite Ω (α ) le déplacement U (α , x ) dans la méthode
*
La ligne d’influence de la flèche est la courbe obtenue en appliquant une force unité dans la section droite
( )
Ω x , section dans laquelle la flèche est observé .
y
x U (x ,α )yr
A0 A1 Ai Ai +1 An
α
U (x ,α ) = U (α , x )
1
x A0
A1 Ai Ai +1 An
α
U (α , x )yr
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