Cours APC Éco 11ème SES 2013-2014
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DÉFINITION
La comptabilité nationale est une représentation de l’économie d’un pays sous une forme simplifiée
en la reconstituant schématiquement sous formes de comptes et de tableaux. Elle est née après la
deuxième guerre mondiale.
Les comptes des secteurs institutionnels enregistrent toutes les transactions d’un secteur avec les
autres. L’objet des comptes consiste à dégager des soldes significatifs, représentatifs de l’activité
économique nationale.
2-L’unité institutionnelle
On entend par unité institutionnelle une unité disposant d’une comptabilité complète et jouissant de
l’autonomie de décision dans l’exercice de sa fonction principale.
L’unité institutionnelle est résidente si elle travaille sur le territoire économique national pendant au
moins un an et non résidente si la durée est inférieure à un an.
L’économie nationale représente l’ensemble des unités institutionnelles résidentes ; ce qui n’y est
pas est dans le reste du monde.
Le système élargi de comptabilité nationale distingue six secteurs institutionnels plus le reste du
monde : les sociétés et quasi sociétés (SQS) non financières, les sociétés financières, les ménages, les
administrations publiques, les administrations privées et les institutions sans but lucratif au service des
ménages (ISBLSM).
-répartir le revenu ;
-consommer ;
-financer ;
-assurer.
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Les SQSNF ont pour fonction principale de produire des biens et services marchands non
financiers. Leur contribution à la création de richesses (biens et services) se mesure par la valeur
ajoutée (VA) : VA = P° - C°I.
Les SF proposent des services financiers comme le crédit, la gestion de l'épargne et l'assurance.
Ex: JEMENI, ECOBANK, Assurance Lafia) et des compagnies d'assurances ainsi que des mutuelles
(à adhésion facultative).
Ce secteur a pour fonction principale de financer l’économie à partir de la collecte des ressources.
3-Les ménages
Les ménages consomment. On parle de consommation finale par opposition aux consommations
intermédiaires.
Les ménages épargnent : épargne financière et non financière (immobilier : logements, terrains).
C’est l’ensemble des unités institutionnelles dont la fonction principale est de produire des services
non marchands ou d'effectuer des opérations de redistribution du revenu ou du patrimoine national.
Leurs ressources principales proviennent des prélèvements obligatoires.
Ex : L'Etat, les collectivités locales (régions, départements, communes et régies, districts, syndicats,
communautés urbaines) et les régimes d'assurance sociale.
Elles ont à peu près les mêmes fonctions que les administrations publiques mais seulement elles
appartiennent aux privés et aux ONG.
Le secteur des ISBLSM est l'ensemble des unités privées dotées de la personnalité juridique qui
produisent des biens et services non marchands au profit des ménages. Leurs ressources principales
proviennent de contributions volontaires en espèces ou en nature, de versements des administrations
publiques, ainsi que de revenus de la propriété.
Leur production est infime mais leur rôle social est essentiel.
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Tous les agents extérieurs avec lesquels l'économie nationale échange sont englobés dans une
catégorie intitulée "reste du monde". On parle aussi de l'extérieur.
On distingue deux grands types d’opérations : les opérations financières et non financières.
La comptabilité nationale regroupe habituellement ses opérations en deux grandes catégories : les
opérations sur les biens et services et les opérations de répartition des revenus.
Elles retracent l’origine des biens et des services qui figurent en ressources et leurs utilisations qui
figurent en emplois. Cette catégorie regroupe l’ensemble des opérations ayant trait à la création et à
l’utilisation des biens et services. Il s’agit des opérations de production, de consommation, de
formation brute de capital fixe et des opérations avec l’extérieur.
Ressources = Emplois
Emplois = CI + CF + FBCF + X + ΔS et R = P + M
P + M = CI + CF + FBCF + X + ΔS
Si R = E et E = CI + CF + FBCF + X + ΔS
Alors R = P + M ou E = P + M
a-La production
Elle consiste à créer des biens et services à partir des facteurs de production. Elle peut être
marchande ou non marchande.
b-La consommation
Elle désigne l’utilisation des biens et services en vue de satisfaire un besoin. Cependant il faut
distinguer la consommation intermédiaire de la consommation finale.
La consommation intermédiaire désigne la valeur des biens et services utilisée par un agent pour
produire d’autres biens et services.
La consommation finale représente les biens et services utilisés pour satisfaire directement les
besoins des agents économiques.
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Elle représente la valeur des biens durables acquis par les unités de production pour être utilisés
pendant au moins un an dans leur processus de production ;
La variation des stocks se mesure par la différence entre les stocks en fin d’année et les stocks en
début d’année. Elle se modifie sans cesse au cours de l’année.
La comptabilité nationale enregistre les variations (qui peuvent être positives ou négatives)
intervenues dans le volume des stocks entre le début et la fin de l’année.
REMARQUE
Ces opérations portent essentiellement sur la distribution et la redistribution du revenu national issu
de la production.
Elle comprend tous les versements effectués et les avantages fournis par l’employeur à l’employé
pour le travail que ce dernier a accompli. Il s’agit des salaires et traitements bruts ainsi que les
cotisations sociales à la charge de l’employeur.
Il s’agit des prélèvements obligatoires sur les entreprises qui sont versés à l’Etat (TVA, DDD, etc.).
Les revenus de la terre (fermage, métayage), les revenus des biens incorporels (droit d’auteur), les
licences d’exploitation de brevet d’invention, les dividendes et revenus distribués par les sociétés.
Ces opérations regroupent les versements des primes opérés par les assurés et la remise
d’indemnités effectuée à leur profit par les entreprises d’assurances.
Il s’agit des impôts sur le revenu et le patrimoine, les cotisations sociales, les prestations sociales.
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En plus de ces six opérations on distingue une 7ème qui n’influence pas directement la
consommation des bénéficiaires appelée transfert en capital. Il s’agit par exemple des aides à
l’investissement, des impôts à capital (prélèvement sur les donations et successions).
On regroupe les comptes dans un grand compte en T qui récapitule les ressources à droite et les
emplois à gauche de toutes les opérations sur les biens et les services et les opérations de répartition du
revenu des différents secteurs institutionnels.
EMPLOIS RESSOURCES
FBCF=
Variation de stock=
Acquisition de terrain=
Autres emplois=
Exercice d’application
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Exercice 1 : à partir des données suivantes établir la séquence des comptes du secteur des ménages
Exercice 2 : à partir des données suivantes établir la séquence des comptes du secteur des SNF
- Dans la partie gauche, les "emplois" enregistrent les dépenses des agents économiques : salaires
versés par les sociétés, impôts versés par les ménages, subventions versées par les administrations
publiques ;
- Dans la partie droite, les "ressources" enregistrent les flux entrants pour les agents économiques :
salaires reçus par les ménages, impôts reçus par les administrations publiques, subventions reçues par
les sociétés... ;
- Le solde de chacun des comptes résulte de : Somme des ressources - Somme des emplois. Le solde
de chaque compte porte un nom (VA, EBE..). Son intitulé et son montant sont présentés en partie
gauche (pour faire apparaître un équilibre dans le compte) mais il s'agit en fait d'une ressource pour la
suite des opérations (par exemple, la VA des sociétés leur permet de verser des salaires et des impôts
et de conserver un EBE pour la suite des opérations...). En raison de ce report de solde dans le compte
suivant, on peut dire que les comptes fonctionnent en cascade ou qu'ils forment une séquence :
PERUC.
Le but de la séquence des comptes PERUC est de fournir des données chiffrées globales (c'est-à-dire
au niveau national) sur les opérations des agents économiques : rémunérations des salariés par
exemple.
Les comptes sont construits de façon à permettre l'apparition des données pour l'ensemble des unités
d'un secteur mais aussi pour la totalité des unités quel que soit leur secteur (niveau le plus agrégé).
Cela explique (et cela doit être bien compris) ;
- que la présentation des comptes est la même pour tous les secteurs (sans quoi l'agrégation ne serait
pas possible) et que cette présentation englobe toutes les opérations existantes ;
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- que pour un secteur donné, certaines parties des comptes n'auront aucune utilité puisqu'il n'existe pas
de secteur impliqué dans la totalité des opérations : les ménages ne reçoivent pas d'impôts, les sociétés
n'ont pas de consommation finale, les administrations ne reçoivent pas de salaires…
EMPLOIS RESSOURCES
Compte de PRODUCTION
Consommation intermédiaire : Production :
Valeur Ajoutée brute :
Compte d’EXPLOITATION
Impôts liés à la production* (sauf Valeur Ajoutée brute :
TVA) : Subventions d’exploitation :
Rémunérations des salariés
Excédent Brut d'Exploitation :
Compte de REVENU
Subventions d’exploitation Excédent Brut d'Exploitation :
Revenus de la propriété Rémunération des salariés
Opérations d’assurances dommages Impôts liés à la production et à
Autres transferts courants (Impôts l'importation
sur le revenu, sur le patrimoine, sur Revenus de la propriété
les sociétés, cotisations sociales...) Opérations d’assurances dommages
Revenu Disponible Brut : Autres transferts courants
Compte d’UTILISATION DU REVENU
Consommation finale : Revenu Disponible Brut :
Epargne Brute :
Compte de CAPITAL
Transferts en capital (aides à Epargne Brute :
l’investissement...) Transferts en capital (aides à
FBCF : l’investissement...)
Variation de stocks :
Acquisition nette de terrains :
Capacité (+) ou besoin (-) de
financement
* Impôts spécifiques : Pmu, loto, licences des débits de boissons, taxe professionnelle, taxe
d'apprentissage, impôts CEE...
Exercice : à partir des données suivantes établir la séquence des comptes du secteur des ménages
Revenus de la propriété reçus : 460 Revenus de la propriété versés : 280
Consommations intermédiaires : 440 Primes d’assurances : 90
Production : 1850 Variation de stocks : + 5
Impôts liés à la production (sauf TVA) : 40 Impôt sur le revenu : 390
Indemnités d’assurances : 120 Cotisations sociales : 1450
FBCF : 400 Rémunération des salariés reçues: 2500
Subventions d’exploitation : 30 Prestations sociales : 1500
Acquisitions nettes de terrains : -20 Consommation finale : 3220
Rémunérations des salariés versées : 400
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La séquence des comptes permet de dégager des soldes au niveau d'un secteur ainsi qu'au niveau de
l'ensemble de l'économie. Par exemple, le compte de production des ménages permet de connaître leur
VA, celui des SNF la leur. La sommation des VA respectives des 5 secteurs aboutit au chiffre du PIB.
Ainsi pour 1998, en Mds de francs, (ASF 2000)
Comme la construction des comptes est la même pour les 5 secteurs, on peut agréger les montants de
n'importe quel type d'opération.
REMARQUE
Le plan est le même pour le compte des autres secteurs institutionnels. Mais le compte d’utilisation
du revenu ne concerne que les ménages et les administrations. Les autres secteurs ne sont pas
concernés par ce compte.
V-LES AGRÉGATS
Le SECN définit les agrégats comme des grandeurs synthétiques qui mesurent les résultats de
l’activité de l’ensemble de l’économie.
Le PIB est l’ensemble des biens et services produits au cours d’une année dans un pays. Il se
rattache étroitement à la notion de valeur ajoutée qui désigne l’ensemble des richesses créées par les
unités institutionnelles.
PIB = ΣVA
Cependant cette valeur du PIB n’est pas véritablement égale à la valeur du PIB telle qu’elle est
vendue car elle est calculée hors taxes et hors droits de douane.
Pour obtenir le PIB au prix du marché, il faut y ajouter des taxes (TVA et DDD) grevant les
produits.
PIB =
∑ Rémunération des salariés+ EBE+ Impôts liés à la production et àl ’ importation−les subventions d ’ exploita
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Il est obtenu à partir des emplois dont on déduit la somme des importations.
La valeur du PIB précédemment calculée est brute car elle contient les charges supportées pour
couvrir l’usure du capital c’est-à-dire les machines, les équipements, les outillages, les bâtiments…
Pour trouver le PIN, on déduit du PIB/PM cette perte de valeur appelée amortissement.
Le terme national signifie que l’on considère la production de richesses de toutes les entreprises
nationales à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
Pour obtenir le PNB, il faut donc prendre en compte les revenus du travail, de la propriété et de
l’entreprise individuelle (salaires, intérêts, loyers, dividendes…) reçus et versés au reste du monde.
PNB = PIB au prix du marché + Transferts de revenu reçus du reste du monde - Transferts
de revenus versés au reste du monde
Il se calcule à partir du PIN en tenant compte des revenus reçus du reste du monde et des impôts
liés à la production et à l’impôt versé au reste du monde.
Il est obtenu à partir du revenu national au prix du marché en considérant les impôts liés à la
production et à l’importation nette moins les subventions d’exploitation.
Les ratios sont des indicateurs qui permettent d’apprécier les résultats de l’activité économique
d’une nation.
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RATIOS DEFINITIONS
Propension moyenne à consommer des ménages CF des ménages
RDB des ménages
Propension moyenne à exporter du pays Exportation
PIB
Propension moyenne à importer du pays Importation
PIB
Solde extérieur Exportation-Importation
Taux de couverture Exportation
∗100
Importation
Taux de prélèvement obligatoire Impôts+Cotisations sociales
∗100
PIB
Taux d’autofinancement Epargne brute
∗100
Investissement brut (FBCF )
Taux d’investissement FBCF
∗100
PIB
Taux d’épargne des ménages Epargnebrute des ménages
∗100
RDB
-Les propensions moyennes à consommer ou à épargner montrent la part du RDB des ménages
affectée à la consommation ou à l’épargne ;
-le taux de couverture et le solde extérieur mesurent le degré d’indépendance du pays vis-à-vis de
l’extérieur.
Si le taux de couverture est supérieur à 100% (ou le solde extérieur est positif), cela prouve que la
balance commerciale du pays est excédentaire c’est-à-dire que le pays vend plus qu’il n’achète. Ainsi
les recettes d’exportation sont assez importantes pour couvrir largement les dépenses d’importation.
En revanche si le taux de couverture est inférieur à 100% (ou si le solde extérieur est négatif), cela
montre que la balance commerciale du pays est déficitaire. Dans ce cas le pays a besoin de l’extérieur
pour satisfaire ses besoins en biens et services. Tel est le cas de la plupart des pays en voie de
développement ;
-le taux de prélèvement obligatoire désigne le poids des impôts et cotisations sociales dans le PIB
de la nation ;
-le taux d’autofinancement montre la capacité des secteurs institutionnels à financer eux-mêmes
leurs investissements ;
-le taux d’investissement montre la part du PIB consacrée à l’investissement. Plus il est important,
plus l’économie a tendance se fortifier.
Exercice d’application
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Comptables nationaux que vous êtes, on vous soumet les informations suivantes concernant un pays
en 2006 (chiffres en millions de FCFA) :
-la consommation finale des ménages et des administrations est 465 250 ;
-les impôts liés à la production versés au reste du monde sont 180 190 ;
TAF
3-Calculez les autres agrégats suivants : PIN, PNN, PNB, RN, RNF.
CORRECTION
E = R <=> CI + CF + FBCF + ∆S + X = P + M
450 125 + 465 250 + 120 470 + 53 140 + 560 112 = 985 844 + M
M = 663 253
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18 ,5∗535 719
TVA = = 99 108,01
100
16 ,5∗120 470
Amortissement = 16,5%FBCF = = 19 877,55
100
PNB = PIBpm + Transferts reçus du reste du monde - Transferts versés au reste du monde
RNPM = PIN + Revenus de transfert reçus du reste du monde - Impôts liés à la production et à
l’impôt versés au reste du monde majorés des subventions d’exploitation reçues
RNPM = 830 506,68 + 380 660 - (180 190 + 215 557,22 + 246 320) = 569 099,46
RNF = RNPM - Impôts liés à la production et à l’importation nettes - les subventions d’exploitation
reçues
RNF = 569 099,46 - (395 747,22 + 180 190) - 246 320 = -148 432,24
Pour Chaque produit l’équilibre est nécessairement réalisé en quantité (poids, volume, unité) entre
le total des ressources dont on a pu disposer et le total des emplois de ces produits.
RESSOURCES = EMPLOIS ; R = P + M
E = CI + CF + FBCF + ∆S + X
X
Le taux de couverture = ∗100
M
Le solde extérieur = X - M
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Décomposer la croissance
Exercice
La comptabilité nationale donne des informations suivantes sur un pays au cours de l’année 2006
(chiffres en millions d’euro) :
Courant 2006 les stocks ont augmenté de 16 500. Le service des douanes perçoit 35% de droit sur
les importations tandis que la valeur ajoutée est taxée à 20%.
TAF :
1-A travers l’équilibre général calculez la valeur des exportations et des importations.
CORRECTION
M=216 000
X = 85 500
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198 000∗20
TVA = = 39 600
100
35∗216 000
DDD = 35%Importations = = 75 600
100
VII-LES TABLEAUX
Ce tableau décrit la manière dont se réalise l’équilibre entre les ressources et les emplois. Il fait
ressortir des relations intermédiaires industrielles existantes entre les branches. Il se présente sous la
forme de 4 petits tableaux.
C’est un tableau portant les branches (unités institutionnelles) en colonne où on peut lire la
consommation intermédiaire de chaque branche.
Branches AGRICULTURE INDUSTRIE ADMINISTRATION TOTAL CI
Produits Prdts
Agricoles 12 15 6 33
Industriels 18 19 8 45
Administratifs 8 6 12 26
Total CI Bches 38 40 26 104
La fusion de ces 2 tableaux (emplois intermédiaires-emplois finaux) donne en ligne les emplois
intermédiaires et les emplois finaux par produits. Le total de la colonne fournit le total des emplois.
CF FBCF ∆S X TOTAL
EMPLOIS
Ménages Administration
s
15 10 30 20 25 133
20 21 32 15 28 161
26 25 16 13 18 124
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117 78 48 71 418
Les ressources en produits comprennent essentiellement la production totale des branches et les
importations.
Produits 70 85 50 205
Importations 50 40 20 110
Exercice d’application
Au cours de l’année la production agricole a été de 320, la production industrielle de 2 050, celle
des services de 750 et celle de l’administration de 380.
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La consommation finale annuelle s’est chiffrée à 360 pour les produits agricoles, 600 pour les
produits industriels, 600 pour les services marchands et 380 pour l’administration.
-les services marchands ont consommé 80 de produits industriels et 100 de services marchands ;
La formation brute de capital fixe annuelle a été de 1 470 et porte uniquement sur les produits
industriels.
La variation de stock ne porte que sur les produits industriels qui ont diminué de 60.
TAF :
1-Etablir le TES.
2-Déterminer le PIB de cette économie et le PIB au prix du marché sachant que la valeur ajoutée
est imposée à 18% alors que les importations sont taxées à 25%.
CORRECTION
1-Le TES (chiffres en milliards de FCFA)
Branches Agricult. Industrie Services Administ. Total CI CF FBCF ∆S X Total des
Produits march. Produits Emplois
Agricoles - 30 - - 30 360 - - - 390
Industriels 80 120 80 - 280 600 1 470 -60 350 2 640
Services m. 70 100 100 - 270 600 - - 80 950
Administr. - - - - 0 380 - - - 380
Total CI 150 250 180 0 580 1 940 1 470 -60 430 4 360
Branches
VA 170 1 800 570 380 2 920
Production 320 2 050 750 380 3 500
M 70 590 200 - 860
Total 390 2 640 950 380 4 360
ressources
18∗2 920
TVA = 18% VA = = 525,6
100
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25∗860
DDD = 25% M = = 215
100
Exercice :
Le rapport économique et financier d’un pays fait apparaître les éléments suivants en 2006 :
NB : Dans ce pays on suppose que la valeur ajoutée et les importations ne sont pas taxées.
CORRECTION
P + M = CI + CF + FBCF + X + ∆S
-Calcul de R
R=P+M
=> FBCF = 5 655 485 - (1 052 785 + 2 820 900 + 2 600 + 966 600) = 812 600
Le TEE est un tableau symétrique à doubles entrées où sont réunis les comptes retraçant les
opérations de production et de répartition de tous les secteurs de l’économie.
Il a été conçu de manière à obtenir sur chaque ligne un équilibre entre les parties gauche et droite
du tableau.
L’ordre dans lequel apparaissent les comptes correspond à la séquence des comptes des secteurs
telle qu’elle a été définie précédemment.
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La somme des soldes intermédiaires pour tous les secteurs fournit des agrégats de la comptabilité
nationale. C’est pourquoi le TEE constitue un précieux outil pour l’analyse macroéconomique.
-un 1er décalage provient du fait que la valeur ajoutée est au solde du compte de production et une
ressource du compte d’exploitation. Elle ne peut figurer que sur une seule ligne en décalant l’un des
comptes.
Le compte d’exploitation (et avec lui tous les autres comptes) doit remonter d’une ligne en
ressources sur la partie droite du TEE ;
-un 2ème décalage vient du fait que les salaires sont enregistrés à la fois en emplois du compte
d’exploitation et en ressources du compte de revenu. C’est pourquoi on remonte d’une ligne en
ressources.
Exemple de TEE
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Exportations
Importations PRODUCT.
Productions
PRODUCT. C.I
Valeurs Ajoutées
EXPLOIT.
Rémunération des
EXPLOIT.
salaires
E.B.E REVENU
Impôts sur le revenu
Dividendes
Prestations sociales
REVENU
R.D.B
EPARGNE BRUT
CAPACITE (+) ou
BESOIN(-) FIN
TOTAL
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Exercice d’application
Considérons une économie simplifiée dans laquelle n’existent que 3 secteurs institutionnels : les
sociétés, les ménages (y compris les entreprises individuelles) et les administrations.
Cette économie est ouverte c’est-à-dire qu’elle a des relations avec le reste du monde. En 2002 les
agents économiques ont effectué les opérations suivantes (chiffres en milliards d’euro) :
1-les productions ont été : pour les sociétés 3 000, les ménages 100, les administrations 1000.
2-les consommations intermédiaires effectuées sont : pour les sociétés 1 500, les administrations
600, les ménages 60.
4-la consommation finale a été de 1 060 pour les ménages, 20 pour les administrations.
5-la formation brute de capital fixe est 600 pour les sociétés, 255 pour les ménages, 5 pour les
administrations.
1-les ménages salariés ont été rémunérés par les sociétés pour un montant de 1000, par les ménages
pour 300, par les administrations pour 30.
2-les ménages ont en plus reçu 150 de prestations sociales financées par les administrations.
3-les impôts sur le bénéfice des sociétés est de 40 et les impôts sur les revenus des ménages est de
110.
5-les administrations ont financé des subventions d’investissement accordées aux sociétés pour un
montant de 110.
CORRECTION
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UTILISAT.
UTILISAT.
REVENU
REVENU
460 480 -80 860
460 480 -80 860 EPARGNE BRUT
600 5 255 860 Formation Brut de 860 860
Capital Fixe
-20 -20 Variation de Stocks CAPITAL -20 -20
CAPITAL 110 110 Subventions 110 110
d’investissement
BESOIN DE
-10 365 -335 -20 20 FINANCEMENT 20
6030 3 030 2 260 380 4 480 16 200 TOTAL 6030 3 030 2 260 380 4 480 16 200
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CHAPITRE II : L’ENTREPRISE
I-DEFINITION
Une entreprise est toute activité qui aboutit à la production et à la distribution des biens et services.
Quel que soit le type d’entreprise (agricole, industrielle, commerciale, prestations de services), sa
fonction sera de produire des biens et services destinés à la vente sur un marché. Afin de procéder à
cette production, les entreprises utilisent différents éléments appelés facteurs de production.
Par ailleurs les entreprises diffèrent par la nature de leurs activités, leurs dimensions et leurs statuts
juridiques.
II-CLASSIFICATION D’ENTREPRISES
Ici il s’agit de considérer l’effectif du personnel employé, le chiffre d’affaire, l’importance des
capitaux utilisés. On distingue alors 3 types d’entreprises : les petites entreprises (de 0 à 19
travailleurs), les entreprises moyennes (de 20 à 499 travailleurs) et les grandes entreprises (de 500 et +
de travailleurs).
Les entreprises sont aussi classées en secteurs ou en branches d’activité. C’est ainsi qu’on peut
distinguer les entreprises agricoles (qui interviennent dans le milieu naturel), les entreprises
industrielles (qui produisent des biens, des marchandises), les entreprises commerciales (services
marchands).
Il s’agit des entreprises dont la totalité du capital appartient aux privés. On distingue :
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INTRODUCTION
Les facteurs de production sont des éléments dont la combinaison permet la production. Il s’agit
des ressources économiques qui entrent dans le processus de production des biens et services. On
distingue plusieurs facteurs de production :
-l’information.
Cependant pour simplifier l’analyse, les économistes ne retiennent que 2 facteurs qui sont le capital
et le travail.
Pour produire les biens et services, l’entreprise doit combiner de façon optimale (la meilleure) les
ressources dont elle dispose.
En vue de réaliser la production optimale, les économistes ont formulé un ensemble mathématique
de la combinaison productive connu sous le nom de fonction de production et noté :
F = f (K, L)
-K le capital et L le travail ;
-L’analyse fait varier dans un premier temps un des facteurs (généralement le travail), l’autre
restant fixe ;
2-La combinaison productive avec le capital (K) fixe et le travail (L) variable
Ce cas correspond à la situation de court terme (moins d’un an). En effet un entrepreneur disposant
d’un capital donné ne peut faire varier la production qu’en modifiant la quantité de travail.
3-La combinaison productive avec le travail (L) fixe et le capital (K) variable
Dans ce cas on est dans une longue période (le long terme = plus d’une année). Pour faire varier la
production, l’entrepreneur va jouer sur le capital en maintenant la quantité de travail fixe.
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Exemple
Considérons une boulangerie qui fait 10 heures de travail par jour. Si la production journalière de
1500
cette boulangerie est de 1 500 pains, alors son rendement horaire sera = 150pains/heure.
10
Cela suppose que la boulangerie est capable de produire 150 pains /heure. Ce rendement
correspond à la productivité physique moyenne (PPM) de la boulangerie.
Le rendement est la capacité d’une entreprise à produire une certaine quantité de biens et de
services avec une certaine quantité de biens de production dans un système donné.
PPT
-pour le travail, on a PPM (L) =
QL
PPT
-pour le capital, on a PPM (K) =
QK
PPT désigne la production physique totale ou le produit physique total (ici 1 500).
Si par exemple notre boulangerie désire augmenter son facteur travail de 10heures à 12heures et si
parallèlement la production passe de 1 500 pains à 2 100 pains, alors le rendement de la dernière heure
2100−1500 600
est = = 300 pains/heure. 300 pains est donc le rendement de l’heure
12 h−10 h 2
supplémentaire. C’est également la productivité physique marginale.
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Exercice d’application
CORRECTION
1-Définition
Les rendements d’échelle lient la production à une combinaison de deux facteurs qui varient tous
les 2 simultanément dans la même proportion et dans le même sens. Cependant il ne faut pas le
confondre avec le rendement factoriel qui désigne une combinaison de 2 facteurs où l’un est fixe et
l’autre variable.
Le but de ces rendements est la diminution des coûts unitaires de production grâce à une
augmentation de la quantité des facteurs de production et de la production elle-même.
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-Le rendement d’échelle croissant : Dans cette phase, la production augmente plus que
proportionnellement par rapport aux facteurs de production ;
-le rendement d’échelle constant : Dans cette zone la production varie dans la même proportion
que les facteurs de production ;
-le rendement d’échelle décroissant : Dans cette phase, la production varie moins
proportionnellement que les facteurs de production.
d’échelle
croissant
Exercice d’application
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DÉFINITION
Les facteurs de production utilisés par les entreprises ont un prix déterminé sur le marché. Le coût
de production est considéré comme l’ensemble des dépenses supportées par l’entreprise dans la
production des biens et services. On distingue plusieurs types de coûts.
Ils constituent la somme des coûts d’achat, de consommations intermédiaires, des services, de
capital utilisé et de travail. Le CT est donc l’ensemble des coûts élémentaires des facteurs utilisés.
C’est également le prix de revient de l’entreprise. Cependant on constate que certains coûts sont
indépendants du volume de production.
Ce sont les coûts constatés quel que soit le niveau de production. Il s’agit de l’amortissement du
capital technique (machines, outillages, équipements), des charges locatives, etc. Ils sont indépendants
de la quantité produite.
Exemple :
Ce sont des coûts qui varient en fonction de la quantité produite (exemple : matières premières,
énergie, eau…). Ces coûts variables peuvent être proportionnels ou non.
Il s’agit des coûts qui varient moins proportionnellement par rapport à la production.
NB : CVT=CVP+CVNP
Ils correspondent aux coûts supportés pour une unité de bien produit. Ils sont aussi appelés coûts
unitaires de production. On les obtient en faisant le rapport entre le coût total et la quantité produite.
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Ces sont des coûts additionnels supportés pour une unité supplémentaire de bien produit. Ils
Δ CT
correspondent au rapport entre la variation des totaux et celle de la quantité produite. Cm=
ΔQ
CONCLUSION
CT = CVT+CFT
CVT = CVP+CVNP
CT = CM*Q
CT
Q=
CM
CVT
CVM =
Q
CT
CTM =
Q
∆CT = Cm*∆Q
Exercice d’application
Soit la structure évolutive des coûts d’une entreprise produisant les chaussures :
CORRECTION
1-CVT = CVP+CVNP
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CT = CVT+CFT
CFT
CFM =
Q
525 525
CFM1 = = 525; CFM2 = = 262,5
1 2
CVT
CVM =
Q
212 282
CVM = = 212; CVM2 = = 141
1 2
CT
CTM =
Q
737 807
CTM1 = = 737; CTM2 = = 403,5
1 2
∆ CT CT 1−CT 0
CTm = =
∆Q Q 1−Q 2
Exercice à domicile
Dans une de fabrique de thé, on utilise le facteur capital et le facteur travail en courte période. La
fonction de production de courte période fournit les renseignements suivants :
Dans cette entreprise, chaque ouvrier est payé à 35 500F, le coût fixe supporté par l’entreprise est
de 284 000F.
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L’objectif de toute entreprise est de produire la quantité de biens souhaitée avec les coûts les plus
bas. Ainsi la diminution des coûts de production correspond à la zone de rendement croissant, c’est-à-
dire la zone où les perspectives de bénéfice sont importantes. En revanche l’augmentation des coûts de
production correspondra à la zone de rendement décroissant c’est-à-dire la zone où les bénéfices sont
faibles.
CONCLUSION
Zone de
Rendement Zone de rendement
Croissant décroissant
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On distingue essentiellement 4 instruments d’analyse statistique : les indices simples, les taux
d’accroissement, le coefficient multiplicateur et la part.
VA
Définition : C’est un nombre par lequel une grandeur est multipliée entre 2 dates ; m =
VD
REMARQUES
-Lorsque m < 1, cela signifie que la grandeur a diminué pendant la période considérée ;
-lorsque m > 1, cela signifie que la grandeur a augmenté pendant la période considérée ;
-lorsque m = 1, cela signifie que la grandeur n’a connu aucune évolution au cours de la période.
1-Définition
L’indice est un nombre qui mesure la variation relative d’une grandeur entre 2 situations différentes
(dans le temps ou dans l’espace), une de ces situations étant prise comme référence ou base.
On peut aussi dire que l’indice est un rapport entre 2 valeurs d’une même grandeur permettant
l’interprétation de son évolution dans le temps ou dans l’espace.
¿1 VA
It1/t0 = ∗100 alors I = ∗100
¿0 VD
2-Formules de calculs
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-année précédente ;
-année suivante.
REMARQUES
Dans les 3 premières possibilités de choix, l’année de base est fixe et dans le calcul de l’indice. La
valeur de la grandeur de cette année se trouve toujours au dénominateur.
Dans la dernière possibilité de choix l’année de base change d’année en année. On ne pourra pas
calculer pour la 1ère année parce qu’aucune année ne la précède.
L’indice est multiplié par 100 mais il n’est pas exprimé en pourcentage.
L’indice retrace seulement l’évolution de la grandeur mais il ne permet en aucun cas d’apprécier
son niveau ou son volume.
Définition : Le TAG est un nombre qui retrace l’évolution d’une grandeur entre 2 dates données.
VA−VD
TAG = ∗100
VD
Exprimé en %, il enregistre une évolution fictive (imaginaire) entre 2 périodes de référence fictives
car les taux effectivement constatés sont différents des taux annuels moyens obtenus :
TAM = (√
n
m-1) x100 ou TAAM = (√ mg-1) x100 ou encore T’ = (√ m-1)100
n n
VA
m= ; mg = m x m x m x m… et n = nombre d’années sur la période
VD
EN MATIERE DE TAUX :
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On ne peut ni additionner ni soustraire les taux d’accroissement ; on peut seulement les diviser
ou les multiplier mais pour cela il faut au préalable les transformer en coefficient multiplicateur.
Le TAAM ou T’ se calcule toujours à l’aide d’une calculatrice ayant une seconde fonction. Pour
calculer le TAAM on procède comme suite :
-appuyer la touche y x ou √x ❑;
-faire égale ;
Quand un taux d’accroissement baisse tout en restant positif, on parle de ralentissement et non
de diminution. On ne parlera de diminution que lorsque le TAG est négatif. Lorsque le TAG
augmente régulièrement et vigoureusement, on parle dans ce cas d’accélération.
IV-LA PART
Définition : La part est un nombre qui mesure l’importance ou le poids d’une grandeur dans un
Sous Ensemble
ensemble donné. P = ∗100
Ensemble
REMARQUES
DÉMONSTRATION
VA−VD VA VD
T = I - 100 alors T = ( ) *100 donc T = ( - ) * 100
VD VD VD
T
d’où T = (m - 1) 100 donc m = +1
100
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T +100
=> 100m = T + 100 => m =
100
T 100 T
=> m = + alors m = +1
100 100 100
I = m + 100 ; I = T + 100
n+ 1
T
Pour trouver une population à travers un TAAM, on utilise : P1 = P0*m avec m = ( +1)
100
EXERCICE D’APPLICATION
Années 1700 1800 1900 1950 1985 2000 2010 2015 2100
Pop.M. 680 954 1634 2516 4837 6122 6989 8206 10179
1-Transformer ce tableau en indice selon les possibilités du choix de l’année de base.
3-Calculer le coefficient multiplicateur de 1700 à 1800, de 1800 à 1900, de 1900 à 1950, de 1950 à
1985, de 1985 à 2000, de 2000 à 2010, de 2010 à 2015, de 2015 à 2100 et de 1700 à 2100.
REPONSES 1-
Années 1700 1800 1900 1950 1985 2000 2010 2015 2100
Base 100 140,29 240,29 370 711,32 900,29 1027,79 1206,7 1496,91
100(1700) 6
Base 6,68 9,37 16,05 24,71 47,51 60 ,14 68,66 80,61 100
100(2100)
Base 14,05 19,72 33,78 52,01 100 126,56 144,49 169,65 210,44
100(1985)
Base 100 - 140,29 171,27 153,97 192,24 126,56 114,16 117,41 121,04
années
précédentes
Années 71,27 58,38 64,94 52,01 79,01 87,59 85,16 80,61 -
suivantes
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8 206 10179
I7= ∗100=1206,76 I8= ∗100=1496,91
680 680
8 206 10179
I7= ∗100 =117,41 I8= ∗100=121,04
6 989 8206
6 989 8206
I7= ∗100 =85,16 I8= ∗100=80,61
8 206 10179
INTERPRETATION
370 signifie que la population mondiale a augmenté de 270% (370-100) de 1700 à 1950.
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2-Calcul du TAG :
VA−VD 4 837−680
-De 1700 à 1985 : TAG = ∗100 = ∗100 = 611,32%
VD 680
6 989−4 837
-De 1985 à 2010 : TAG = ∗100 = 44,49%
4 837
10179−680
-De 1700 à 2100 : TAG = ∗100 = 1396,91%
680
-à partir du MG
VA 10179
TAAM = (√
n
m-1)100 m= = = 14,9691 n = 2100-1700 = 400
VD 680
M = m1*m2*m3*m4*m5*m6*m7*m8
M = 1,4029*1,7127*1,5397*1,9224*1,2656*1,1416*1,1741*1,2404 = 14,9646
1700
M= = 1,4029 signifie qu’en 1800 la population a été multipliée par 1,4029 par rapport à 1700
1800
ou de 1700 à 1800 la population a été multipliée par 1,4029.
TAG 1985 à 2100 = 110,44% signifie : en 2100 la population mondiale augmentera de 110,44% par
rapport à 1985.
T’ 1700 à 2100 = 1396,91% qu’en 1700 la population mondiale a été multipliée par 1396,91% par
rapport à 2100.
T’ 1700 à 2100 = 0,68% signifie que de 1700 à 2100 la population mondiale augmentera de 0,68%.
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Nous distinguons plusieurs unités telles que les indices, le % du taux d’accroissement, le % de la
part, le million d’habitants, le milliard d’€. Parmi toutes ces unités seules les 1 ères nécessitent
généralement une interprétation.
Dans un tableau statistique, l’unité se reconnait à travers le titre qui l’accompagne et se trouve
souvent dans les parenthèses ou à l’intérieur du tableau :
-pour le cas spécifique de l’indice, l’unité est déterminée à partir de l’année de base qui est donnée
dans le tableau ;
-pour la part désignée le plus souvent par la proportion, la colonne ou la ligne du tableau donnant un
total de 100% permet d’identifier cette unité. En ce qui concerne le TAAM, on le désigne dans le
titre du tableau statistique par l’expression variation annuelle moyenne ou en % par an.
Interpréter une unité revient à donner sa signification dans une phrase à travers un chiffre. Dans
cette phrase n’apparaît plus le nom de l’unité. Cela permet de comprendre tout le contenu d’un
tableau statistique.
Leur analyse consiste donc à tirer le contenu essentiel selon une technique qui diffère en
fonction de la nature du document.
1. On note les mots clés ou importants du texte à partir desquels on essaie de construire des phrases
cohérentes.
N.B. : Les expressions ou mots importants du texte peuvent aussi être retenus comme idée.
•Si le titre existe, il facilite la compréhension et guide dans l’analyse. S’il n’existe pas, il faut en
trouver à partir des informations marginales c’est-à-dire celles qui sont contenues dans les lignes et
colonnes du tableau.
Leur analyse consiste donc à tirer le contenu essentiel selon une technique qui diffère en
fonction de la nature du document.
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1. On note les mots clés ou importants du texte à partir desquels on essaie de construire des phrases
cohérentes.
N.B. : Les expressions ou mots importants du texte peuvent aussi être retenus comme idée.
•Si le titre existe, il facilite la compréhension et guide dans l’analyse. S’il n’existe pas, il faut en
trouver à partir des informations marginales c’est-à-dire celles qui sont contenues dans les lignes et
colonnes du tableau.
iv. On décrit en partant du général au particulier. L’idée générale est contenue dans la
ligne ensemble (ou moyenne) ou la colonne totale. Le cas particulier concerne le
détail du plus petit au plus grand chiffre.
v. On explique ce qu’on a décrit auparavant.
vi. On oppose les cas extrêmes.
La 1ère phase consiste à rassembler et à ordonner les idées à partir des documents qui accompagnent
le sujet. Cette phase se fait entièrement sur un brouillon.
La 2nde phase permet de rédiger les 3 éléments fondamentaux d’une dissertation (introduction,
développement et conclusion) à partir des idées préalablement sélectionnées.
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1. Lire plusieurs fois le sujet afin de le cerner, définir le contenu ; bref le comprendre (au moins 5
minutes).
2. Dégager les principales parties du sujet en leur donnant des titres provisoires à chacune d’elles.
3. Prendre connaissance des documents qui accompagnent le sujet. Il s’agit de s’imprégner
brièvement du contenu de chacun des documents.
4. Analyser un à un les documents qui accompagnent le sujet. Cela doit se faire dans un tableau
comme suit :
1. Regrouper les documents ainsi analysés, pour cela il faut se référer à la 4 ème colonne du tableau
d’analyse des documents. Ce regroupement permet de se faire une idée sur les différentes sous
parties et paragraphes du plan.
2. Etablir le plan détaillé. Cela revient à éclater les deux principales parties du sujet en sous parties
et paragraphes (au nombre de 3 au maximum chacun).
3. Rédiger l’introduction et la conclusion en respectant leurs rôles.
4. Rédiger le développement à partir du plan détaillé.
N.B. : Les points 1 à 6 constituent la phase d’élaboration du sujet et se font sur brouillon. Les
points 7 et 8 concernent la phase de rédaction.
La copie proprement dite qui sera rendue pour être corrigée ne comporte que trois éléments à savoir
l’introduction, le développement et la conclusion.
Le développement doit être rédigé conforment au plan détaillé. Les idées doivent être développées
convenablement et harmonieusement. L’écriture doit être soignée afin d’être lisible ; il en est de même
pour l’orthographe.
-1ère phrase : Il s’agit pour l’élève de trouver une phrase choc ou de formuler une phrase introductive.
-3ème phrase : Elle fait ressortir la place du thème à traiter soit dans l’actualité, soit dans l’analyse
économique, soit dans l’histoire.
-4ème phrase : Elle doit cerner le sujet avec précision afin d’en fixer les limites géographiques.
-2èmephrase : Elle ouvre les débats en élargissant le thème à traiter à d’autres pays ou groupes de
pays ; en faisant des projections, des extrapolations et des comparaisons avec d’autres pays ou
régions ; si le sujet ne porte que sur un seul pays ou sur une seule région.
CHAPITRE I : LA MONNAIE
I-DÉFINITION
La monnaie est tout moyen d'échange accepté à grande échelle en paiement de biens ou de services
et en règlement de dettes. La monnaie sert aussi d'étalon de valeur pour mesurer le prix relatif de
divers biens et services.
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Les fonctions de la monnaie sont : moyen d'échange, mesure de valeur et instrument de réserve des
valeurs. On peut donc dire que la monnaie est l'un des pivots de la vie économique moderne.
Les instruments utilisés pour les échanges ont pris, à travers les âges, des formes matérielles
diverses. Les 1ères utilisées furent des marchandises. Ces marchandises étaient des coquillages, du sel,
des céréales, du bétail, etc. C’était une économie de “troc’’.
Mais ces marchandises avaient certains inconvénients : coûts de transport, altération des
marchandises, difficultés de précision de la parité entre deux marchandises.
Peu à peu les monnaies en métal, en particulier les métaux précieux (or et argent), l’emportèrent sur
les autres instruments d’échange car ils ont certaines qualités : divisibilité, facilité d’usage, facilité de
transport, inaltérabilité, homogénéité.
Deux grands systèmes ont marqué l’histoire de la monnaie métallique : le bimétallisme or et argent
et le monométallisme or ou argent.
-la frappe libre de l’or et de l’argent : Les particuliers avaient la possibilité d’apporter les lingots
des métaux précieux à l’hôtel de la monnaie et d’obtenir en échange des pièces d’or et d’argent d’un
montant équivalent déduction faite d’une faible somme représentant les frais de frappe ;
-le cours légal : Tout débiteur avait le pouvoir d’éteindre sa dette quel qu’en soit le montant en
remettant à son créancier des pièces d’or ou d’argent. Le pouvoir d’éteindre est encore appelé pouvoir
libératoire qui peut être limité ou illimité mais l’or et l’argent avaient le pouvoir libératoire illimité ;
Il se caractérise par la circulation d’un seul métal étalon (or ou argent) bénéficiant de la frappe libre
et du pouvoir libératoire illimité. La plupart des pays européens ont connu ce système avec toutefois
une circulation parallèle et sans cesse croissant d’une monnaie non métallique : la monnaie de papier.
Progressivement l’or et l’argent vont être demonétarisés. Au 17 ème siècle, le suédois Palmstruck va
inventer le “nominalisme’’.
C’est-à-dire qu’en déposant son or ou son argent à la banque, la banque délivre des certificats de
dépôt d’or ou d’argent qui peuvent être utilisés dans les transactions et qui deviendront très vite des
billets de banque. Le substantialisme disparaît définitivement après 1914 avec le retrait du pouvoir
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libératoire et du cours légal accordés aux pièces d’or et d’argent dans la plupart des pays. La valeur de
la monnaie ne réside plus dans sa substance mais dans le crédit que lui accorde le public : on parle
alors de monnaie fiduciaire (basée sur la confiance).
La monnaie de papier était convertible jusqu’en 1971. Après cette date elle est devenue
inconvertible en or. La monnaie de papier prend ainsi le nom de “papier-monnaie’’.
Cette expression signifie : votre compte en banque se résume à chaque instant à un solde qui résulte
de la différence entre ce qui est inscrit à votre crédit (versements effectués) et ce qui est porté à votre
débit (découverts effectués). Le solde constitue un avoir dont vous pouvez disposer.
Cette monnaie est matérialisée par de simples inscriptions sur le registre de la banque. Elle se
transmet par chèque ou par virement.
Il faut bien distinguer les dépôts bancaires (qui sont de la monnaie) des instruments comme le
chèque ou le virement. Les instruments ne sont pas eux-mêmes de la monnaie, ils sont uniquement des
véhicules pour la circulation des dépôts. Ainsi déchiré un chèque ne signifie pas détruire de la
monnaie.
De nos jours la monnaie scripturale a tendance à évoluer vers la monnaie électronique. Ce nouveau
système permet de faire des achats plus facilement, des transferts de fonds sans support sur le papier.
L’acheteur dispose d’une carte plastique qui contient des informations bancaires inscrites en claires
dans une petite mémoire électronique incorporée à la carte.
En raison de ses inconvénients, le troc est devenu rapidement impraticable avec le développement
des échanges économiques. Et peu à peu il va être abandonné grâce au recours à bien intermédiaire, la
monnaie. La monnaie est un moyen de paiement admis par tous les membres d’une communauté. La
monnaie joue ainsi un rôle d’intermédiaire général des échanges qui permet à son titulaire d’acquérir
les différents biens et services proposés par les agents économiques.
La monnaie constitue un étalon qui permet de mesurer la valeur des différents biens en une même
unité de compte. Les prix ainsi estimés à l’aide de cet étalon permettent notamment de comparer tous
les biens entre eux. En tant qu’étalon de mesure de valeur, la monnaie peut être qualifiée d’unité de
compte.
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Tout agent économique détenant de la monnaie peut soit s’en servir pour acquérir un bien, soit la
conserver pour effectuer un achat au cours d’une période ultérieure.
La monnaie qui permet alors dans ce dernier cas de transférer un pouvoir d’achat d’une période à
une autre constitue un instrument de réserve de valeurs.
REMARQUE
Mais en cas de dépréciation monétaire ou d’inflation, la monnaie ne permet pas le rôle d’unité de
réserves de valeurs.
Avec l’indépendance, les Etats ont confié l’émission de leur monnaie aux banques centrales ou
instituts d’émissions qui sont soit nationaux soit communs à plusieurs Etats comme la BCEAO
(Banque Centrale des Etats de L’Afrique de l’Ouest) ou la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique
Centrale).
Ces instituts ont un rôle important dans la politique économique nationale. La banque centrale a le
monopole d’émission de la monnaie fiduciaire. C’est le moteur des banques, on l’appelle parfois la
“banque des banques’’ pour deux raisons :
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-les banques commerciales et les banques de développement sont tenues d’avoir un compte courant
à l’institut d’émission et d’y maintenir une somme d’argent appelée “réserve obligatoire’’.
-les autres banques ont recours à la banque centrale quand elles manquent de billets (réescompte
des effets de commerce). L’institut d’émission est également la banque de l’Etat. En effet le trésor
public tire sur elle pour ses besoins de liquidité. Au niveau de l’extérieur, la banque centrale centralise
l’essentiel des réserves de liquidité internationale du pays. Elle permet les opérations de change.
La monnaie peut être créée aussi bien par les banques commerciales que les banques centrales.
Cette création consiste à la fabrication des billets de banque et des pièces. La banque centrale est la
seule à jouer le rôle de création “physique’’ des billets et des pièces. Cette création est encore appelée
“émission’’.
Exemple
Si un agent économique détient 100 000Fcfa qu’il désire déposer dans une banque. Après les
opérations d’enregistrement du dépôt, le banquier remet à l’agent économique un certificat de dépôt.
On dit que l’agent économique vient de créer de la monnaie. Cette création est schématisée par le
compte suivant :
L’agent économique détient donc un crédit sur le système bancaire, c’est de la création monétaire.
A l’inverse l’agent peut détruire de la monnaie qu’il vient de créer en tirant sur la banque le
montant déposé, on dit qu’il procède à la destruction monétaire. Cette destruction est schématisée par
le compte suivant :
La masse monétaire désigne la quantité de monnaie en circulation à l’intérieur d’un pays. Par
monnaie en circulation, on entend la monnaie détenue par les agents économiques qui ne sont pas des
établissements de crédit.
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Mesurer la masse monétaire revient à dresser la liste des actifs monétaires. On distingue 4 agrégats
monétaires qui sont définis par emboitement successif du plus petit au plus grand. Ces agrégats sont
notés M1, M2, M3 et L.
a-L’agrégat M1
b-L’agrégat M2
M2 regroupe en plus de M1 ce que l’on appelle parfois les quasis monnaies c’est-à-dire les DAV
non mobilisables par chèque tels que les livrets bancaires, les comptes des caisses d’épargne, les
crédits mutuels, etc. Il y a aussi les comptes d’épargne logement.
c-L’agrégat M3
M3 s’obtient en ajoutant à M2 les liquidités suivantes : les comptes en devises, les DAT (Dépôt à
Terme), les bons non négociables émis par des agents financiers (bons du trésor, bons de caisse émis
par les banques et les caisses d’épargne, etc.), les titres négociables du marché monétaire émis par les
établissements de crédit et détenus par le public (certificat de dépôt, bons des instituts financiers
spécialisés, etc.).
d-L’agrégat L
L est l’ensemble des liquidités composées de M3, de l’épargne contractuelle gérée par les
établissements de crédit, les plans d’épargne logement et les titres négociables du marché monétaire
émis par les entreprise ou par le trésor et détenus par le public (billets de trésorerie, bons du trésor).
L = M3 + Plan d’épargne logement + Titres négociables du marché monétaire émis par les
entreprises ou le trésor et détenus par le public
Exercice d’application
En 2010, la masse monétaire d’une économie est composée des éléments suivants (chiffres en
milliards) :
T.A.F. :
1-Déterminez l’agrégat L.
Solution
1-Calculons l’agrégat L :
-M3 = M2 + Devises + Bons non négociables + Titres négociables des établissements de crédit
L = M3 + Plan d’épargne logement + Titres négociables du marché monétaire émis par les
entreprises ou le trésor et détenus par le public
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La politique monétaire est l’ensemble des politiques appliquées par les autorités monétaires en vue
de résoudre les difficultés monétaires (excès de masses monétaires, taux d’intérêt élevé, etc.).
Les instruments utilisés sont le taux d’escompte, l’encadrement du crédit, la réserve obligatoire,
l’open market (vente ou achat d’effet de commerce). Dans le cadre de la relance économique
(expansionniste) on augmente la quantité de monnaie, le volume des crédits et on diminue le taux
d’intérêt. Dans le cadre de la rigueur, on procède aux opérations contraires.
DÉFINITION
Le marché est un lieu où se rencontrent l’offre et la demande des secteurs institutionnels car il y a
autant de marchés qu’il y a de biens ou de catégories de biens spécifiques à l’intérieur d’une aire
géographique.
Ex. : Il existe le marché de bétails, le marché de vêtements, le marché de fruits, le marché de moto,
etc.
Le marché local est donc l’endroit où se rencontrent les offres et les demandes d’individus habitant
la même ville où les alentours.
En économie par opposition au langage courant, un marché peut exister même si les individus ne se
rassemblent pas en un lieu précis. L’offre et la demande peuvent se présenter sous la forme de
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Chaque type de marché peut être défini sur la base de 3 critères principaux :
Géographiquement un marché est plus ou moins étendu selon les dispersions des offres et des
demandes. Si un offreur peut vendre ses produits à n’importe quel point du territoire national et si
réciproquement tout demandeur sur le territoire national peut se les procurer, on parle alors de marché
national. On parle de marché international au niveau des échanges internationaux.
Ici offreur et demandeur procèdent aux opérations qui leur conviennent sans restriction d’aucune
sorte sauf celle du respect des contrats (code civil).
Dans ce cas les échanges doivent obéir à certaines formes et se réaliser par l’entremise
d’intermédiaires spécialisés dans les meilleures conditions de telle sorte. Il s’agit des bourses de
valeur.
Issu de phénomène de concentration, le monopole désigne un seul offreur qui domine le marché
face à un grand nombre de demandeur. Dans le cadre de l’oligopole, quelques grandes entreprises se
partagent le marché (secteur d’automobile).
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Ce sont des marchés sur lesquels l’Etat détient un monopole soit comme offreur soit comme
demandeur (l’Etat est le demandeur de matériels militaires).
Les économistes ont imaginé en schématisant ce qu’ils ont pu observer dans la réalité c’est-à-dire
un type idéal de marché appelé marché de concurrence pure et parfaite.
Dans la réalité quotidienne des marchés on ne retrouve jamais les caractéristiques exactes du
marché de concurrence pure et parfaite. Mais le schéma servira d’étalon de référence pour caractériser
les situations concrètes.
a-L’atomicité
On dit qu’il y a atomicité sur un marché lorsqu’un agent du marché (offreur ou demandeur) ne peut
par sa seule action exercer une influence sur l’une quelconque des données du marché (faire varier le
prix du marché par exemple).
Un acheteur peut très bien modifier sa demande mais pas celle du marché. Dans la situation de
marché de concurrence pure et parfaite, le prix est une donnée exogène c’est-à-dire fixé non pas par un
certain nombre d’agents mais par l’ensemble des acheteurs et des vendeurs. Il est déterminé à partir de
la confrontation de l’offre et de la demande de tous les agents.
b-La fluidité
La condition de fluidité implique une mobilité parfaite et immédiate de toutes les marchandises et
de tous les hommes à l’intérieur du marché ainsi que pour l’entrée et la sortie du marché. Cela signifie
qu’à tout moment l’un quelconque des acheteurs peut entrer à tout moment en contact avec l’un
quelconque des vendeurs. Il n’en est en cela gêné ni par la distance géographique ni par les frais de
transport ni par les habitudes commerciales ni par les réglementations administratives.
A tout moment les acheteurs nouveaux peuvent entrer sur le marché et exprimer une demande ou
les anciens acheteurs peuvent quitter le marché c’est-à-dire avoir une demande nulle pour n’importe
quel niveau de prix.
c-L’homogénéité du produit
Elle implique que toutes les unités produites présentées sur le marché par les offreurs soient
identiques. Cela signifie que les producteurs et les vendeurs ne pratiquent pas une politique de
différenciation du produit c’est-à-dire qu’ils ne cherchent pas à attirer une clientèle en modifiant les
caractéristiques du produit, sa quantité, sa présentation, son image de marque. Ce qui implique
l’absence de la fluidité.
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On dit qu’il y a transparence du marché lorsque tous les agents ont à tout moment une connaissance
parfaite de toutes les conditions du marché.
Chaque agent connaît parfaitement les intentions de chacun des autres agents. Ainsi il est
impossible à un vendeur de rencontrer un acheteur mal informé et réussir à lui vendre à un prix
supérieur à celui des concurrents.
e-La mobilité
Il existe d’industrie à industrie une parfaite mobilité des facteurs de production. Lorsque les 3
conditions sont remplies et pas les dernières, on peut dire qu’il y a concurrence pure et parfaite.
1-L’offre
L’offre désigne la quantité de biens et services que les vendeurs sont prêts à vendre pour un prix
donné.
2-La demande
La demande constitue la quantité de biens et services ou de capitaux que les acheteurs sont prêts à
acquérir à un prix donné étant donné leurs revenus et leurs préférences.
A l’intérieur des marchés des pays capitalistes ; les marchés des différents produits ne se
ressemblent pas sur certains. Le nombre d’acheteurs et de vendeurs est très important, sur d’autres il
n’y a que quelques vendeurs. Ces différences dans la structure induisent des comportements
économiques extrêmement différents. Les prix, par exemple, ne se définissent pas au même niveau sur
un marché relativement concurrentiel et sur un marché oligopolistique.
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Plus le prix d’un bien économique tend à s’élever, moins les quantités achetées sont importantes.
Selon les catégories de bien, la sensibilité des demandeurs aux variations des prix est plus ou moins
forte. Les économistes qualifient cette sensibilité d’élasticité de la demande. Ils calculent ainsi un
coefficient d’élasticité qui est le rapport des taux de variation :
∆D
D D
℮ =
P ∆P
P
Par exemple, calculons l’élasticité de la demande à partir du tableau ci-dessous quand le prix du
costume baisse de 500 à 400.
Le résultat final obtenu est toujours inférieur à 0 (négatif) quand la courbe est décroissante en
faisant abstraction du signe. Une demande est réputée élastique quand elle est très sensible, c'est-à-dire
D D
℮ >1 pour les dépenses de loisirs, de restauration, de spectacle, etc. Ensuite ℮ <1 c’est-à-dire que
P P
la demande est inélastique (il s’agit des biens de consommation alimentaire de base).
La courbe de l’offre est croissante. Plus le prix de vente est élevé plus il est facile aux entreprises
de réaliser des conditions rentables. Les économistes calculent pour l’offre comme pour la demande
un coefficient d’élasticité qui mesure la plus ou moins grande rigidité de l’appareil de production ; ℮
O O
. Il est généralement de signe positif. Il traduit la sensibilité de l’offre à une variation du prix. ℮ =
P P
∆O
O
∆P
P
O
Si ℮ > 1, on dit que l’offre est élastique c’est-à-dire qu’elle croit relativement plus vite que le
P
prix.
O
Si ℮ < 1, l’offre est inélastique, autrement dit l’offre croit relativement moins vite que le prix.
P
O
Si ℮ = 0, l’offre est rigide (elle est stable, ne baisse pas).
P
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O
Si ℮ = 1, on parle d’élasticité unitaire ; cela veut dire que l’offre croit relativement au même
P
rythme que le prix.
Dans un régime de concurrence pure et parfaite, la fixation des prix résulte du libre jeu de la loi de
l’offre et de la demande (le niveau de jonction de l’offre et de la demande détermine l’équilibre du
marché auquel correspond une quantité appelée quantité d’équilibre Qe et un prix d’équilibre Pe).
Sur un marché de monopole contrairement au marché de concurrence, les prix ne sont pas fixés par
les forces de l’offre et de la demande. Ils sont plutôt fixés par le demandeur ou l’offreur en situation de
monopole.
La donnée fondamentale est que le prix du produit est déterminé par le marché, c’est une donnée
exogène (extérieur) qui s’impose à l’entreprise. Elle ne peut pas vendre au-dessus de ce prix. Le
problème est donc de déterminer son volume de production. Pour déterminer ce volume de production,
son objectif sera de déterminer le profit total le plus grand possible. Il s’agit pour elle de déterminer le
volume de production qui lui permet d’obtenir le profit total maximum.
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2-La solution
Lorsque le prix P est fixé par le marché chaque entreprise fixera sa production à un niveau tel qu’il
ait égalité entre le prix du marché et son coût marginal unitaire.
P = Cm
Lorsque le prix est imposé par le marché et si le bénéfice total est BT=RT-CT alors ledit bénéfice
est maximum si la dérivée de la fonction s’annule (Bm = 0). C’est la condition nécessaire.
Bm = Rm-Cm
EXERCICE 1
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−3 9
Qd = P+15 000 ; Qo = P (Qd désigne la quantité demandée, Qo la quantité offerte et P le prix
2 4
unitaire).
3-Calculez l’élasticité de la demande par rapport au prix lorsque le prix unitaire passe de 4 000 à
6 000.
EXERCICE 2
Soit une entreprise située sur un marché de concurrence pure et parfaite. Son coût total de
production est donné par l’équation CT = 2Q³-48Q²+500Q+2 000 où Q représente la quantité produite.
1-Quelle production devra réaliser cette entreprise pour maximiser son profit ?
Solution 1
−3 9
Qd = P+15 000 et Qo = P
2 4
1-
−3
Qd = 1 000+15 000 = 13 500
2
9
Qo = 1 000 = 2 250
2
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−3 9
2-Qo = Qd <=> P+15 000 = P
2 4
−3 9 −3 9
On les réduit au même dénominateur : P+15 000 = P <=> P− P = -15 000
2 4 2 4
2(−3) 9 −6 9 −15
<=> P− P = -15 000 <=> P− P = -15 000 <=> P = -15 000
2(2) 4 4 4 4
60 000
-15P = -60 000 <=> P = = 4 000
15
9 9
Qo = P <=> 4000 = 9 000 donc Qe = 9 000
4 4
3-L’élasticité
EXRECICE 2
1-La production que l’entreprise devra réaliser sera : CT = 2Q³- 48Q² + 500Q + 200
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Cm = P <=> 6Q² - 96Q + 500 = 602 <=> 6Q² - 96Q + 500 - 602 = 0 <=> 6Q² - 96Q - 102 = 0
∆ = b² - 4ac
∆ = (-96)² - 4(6)(-102)
96−108
Q1 = = -1 à ne pas prendre car elle est négative.
12
96+108
Q2 = = 17
12
EXERCICE 3
Sur un marché de concurrence l’offre et la demande d’un bien se présentent de la façon suivante :
Qo = 100P ; Qd = -200P + 18 000
2-Si une entreprise fabriquant ces biens supporte un coût total de production qui se présente de la
façon suivante : CT = Q³ - 18Q² + 120Q + 100 (où Q désigne la quantité produite).
a- Calculez la quantité qui maximise le profit si le prix est celui qui équilibre le marché.
3-Représentez graphiquement avec indication du profit moyen et du profit total ainsi que la zone
dans laquelle l’entreprise réalise un profit.
SOLUTION 3
18 000
<=> 300P = 18 000 <=> P = = 60
300
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Donc Pe = 60F
2-a-Sur le marché la quantité qui maximise le profit s’obtient avec l’égalité entre le coût marginal
et le prix du marché (Cm = P).
Cm = P <=> 3Q² - 36Q + 120 = 60 <=> 3Q² - 36Q + 120 - 60 = 0 <=> 3Q² - 36Q + 60 = 0
√∆ = √576 = 24
36−24 36+24
Q1 = = 2 et Q2 = = 10
6 6
b- RT optimale
c- BM = RM - CM
RT 600
RM = = Pe = = 60
Q 10
100
CM = Q ²−18Q+120+
Q
100
CM = (10)²−18 (10)+120+
10
3-Représentation graphique
EXERCICE
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Qd= - 4P + 27 000.
La quantité de montres fabriquée par l’ensemble des industriels est exprimée par la fonction
Qo = 2P + 3 000.
2-Calculer le prix et la quantité d’équilibre du marché ; retrouver ces éléments sur le graphe.
3-En admettant que l’équation de la courbe de coût moyen de l’entreprise KANY-MONTRES est
1 1 206 500
CM = Q+1 105+
2 Q
Solution
1-
(Représentation à insérer)
24 000
-6P + 24 000 = 0 <=> - 6P = - 24 000 alors P = = 4 000 ; P = 4 000
6
3-Sur un marché de concurrence pure et parfaite la quantité qui maximise le profit de l’entreprise
lorsque le prix du marché (Pe) est égal au coût marginal (Cm) de l’entreprise est :
Cm = P
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60
1 1 206 500
CT = CM x Q = Q( Q+1 105+ )
2 Q
1
CT = Q² + 1 105Q + 1 206 500
2
Cm = (CT)’ = Q + 1 105
Q = 2 895
BT = RT - CT
RT = 11 580 000
1
CT = Q² + 1 105Q + 1 206 500
2
1
CT = (2 895)² + 1 105(2 895) + 1 206 500
2
CT = 8 595 987,5
BT = 2 984 012,5
1 1206 500
CM = Q + 1 105 + et Cm = Q +1 105
2 Q
1 1206 500
CM = (2 895) + 1 105 + = 1 447,5 + 1 105 + 416,75 = 2 969,25
2 2895
CM = 2 969,25
P∗Q
RM = = P donc RM = P = 4 000
Q
BM = 1 030,75
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61
BT = 2 984 021,25
22580
27 000 - 2Q = 4Q + 4420 ¿> ¿ 6Q = 27 000 - 4420 ¿> ¿ 6Q = 22 580 ¿> ¿ Q =
6
P = 5 809,16
1 1206 500
RT = 5 809,16 * 3 763,33 = 21 861 786,1 ; CT = (3 763,33)² + 1 105(3 763,33) +
2 3763 ,33
CT = 12 446 305,99
RM = 5 809,16 ; CM = 3 307,25
1 1 206 500
Calcul de l : BM = RM-CM ; RM = 5 809,16 ; CM = ( 3 763 ,33 )+ 1105+
2 3 763 , 33
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62
Nous avons observé de près le prix des biens et services évoluant avec le temps. Nous savons
également que le prix est le résultat de la confrontation entre l’offre et la demande sur un marché. Les
prix deviennent ainsi des indicateurs fondamentaux et le système régulateur de l’activité économique
libérale.
I-Définition
L'inflation est le résultat d'un déséquilibre sur le marché des biens et services, c'est-à-dire entre
l'offre et la demande, qui se manifeste par une hausse durable du niveau général des prix. Cette hausse
se traduit par une baisse de la valeur de la monnaie qui perd ainsi une partie de son pouvoir d'achat.
Pour qu'il y ait inflation, il est indispensable que trois conditions soient remplies :
-que cette hausse des prix soit généralisée, c'est-à-dire qu'elle affecte tous les biens et services
-que cette hausse soit durable, c'est-à-dire qu'elle soit prolongée dans le temps.
C'est l'indice des prix à la consommation (IPC) publié chaque mois par l'Institut national de la
statistique et des études économiques (INSEE) qui mesure le niveau général des prix.
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63
Le « panier de la ménagère », c’est le nom habituellement donné à ce que l’on appelle l’indice des
prix à la consommation. Instauré en 1919 par le ministre de l’Industrie belge de l’époque, Joseph
Wauters (beaucoup de rues de Wallonie portent son nom), il sert à mesurer l’évolution des prix des
principaux biens de consommation.
Ils sont obtenus en faisant le rapport entre la valeur d’arrivée (valeur actuelle) et la valeur de départ
(ou valeur initiale), le tout multiplié par 100. Mais ils ne sont pas exprimés en pourcentage.
VA Qt 1
It1/to = ∗100 = ∗100
VD Qto
Solution
150 90
Thé: I 02/00 = ∗100 = 125 ; I 04/00 = ∗100 = 75
120 12
400 350
Sucre: I 02/00 = ∗100 = 133,33 ; I 04/00 = ∗100 = 116,66
300 300
1100 1250
Lait: I 02/00 = ∗100 = 110 ; I 04/00 = ∗100 = 125
1000 1000
Ainsi le prix du thé augmente de 2000 à 2002 (I = 125). Il diminue de 2000 à 2004 (I=75).
¿
ISS = I1+I2+I3+……Ik = ∑∈ ¿
n
Exemple : Calculons l’indice synthétique simple du prix du thé entre 2000 et 2004 de l’exercice
précédent.
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64
I 1+ I 2 125+75
I= = = 100
2 2
Il est obtenu à partir de la moyenne arithmétique pondérée des indices simples. En effet chaque
indice simple est multiplié par un poids ou un coefficient de pondération dont la valeur est fonction de
l’importance relative.
n 1 I 1+ n2 I 2+ n3 I 3+ … …+nkIk
ISP =
k
∑ niIi
ISP =
k
Selon l’importance des biens consommés, donnons des poids ou coefficients aux différents indices
simples entre 2000 et 2002.
ISP = 123,7
La plupart des indices synthétiques des prix sont pondérés en fonction de la structure économique
de l’ensemble étudié à l’époque de base. La pondération utilisée demeure fixe ; il est de type
Laspeyeres.
∑ PtxQo
L(P) = ∗100
∑ PoxQo
Quand les prix sont multipliés par les quantités d’arrivée, on parle alors de l’indice de Paasches.
∑ PtxQt
P(P) = ( ∗100
∑ PoxQt
On peut également pondérer les quantités par les prix. Quand les prix sont de l’année de base, on a
l’indice de valeur Laspeyeres.
∑ PoxQt
L(V) = ∗100
∑ PoxQo
∑ PtxQt
P(V) = ∗100
∑ PtxQo
On peut finalement estimer l’indice des valeurs globales qui mesure l’évolution des prix et des
quantités.
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Exrecice 1
Soit l’évolution des prix et des quantités des biens de consommation d’un ménage sur la période
2002-2004. Calculer L(P) et P(P).
Formule de L(P)…
L(P) = 150
P(P) =…
Exercice 2
Soit le tableau suivant donnant les prix et les quantités de 3 biens de consommation sur la période
2003-2004.
Solution
∑ PtxQt
1-P(V) = ∗100 = 102,6 <=>
∑ PtxQo
(6 x 16 X )+ X ²+(12 x 24)
P(V) = ∗100 = 102,6
(6 x 12)+22 X +(12 x 20)
(96 + X ²+288)
P(V) = ∗100 = 102,6/1
(72+22 X +240)
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66
Δ = b²-4ac
Δ = (-2 257,2)²-4(100x6 388,8) = 5 094 951,84-2 555 520 = 2 539 431,84 = 1 593,55²
∑ PtxQo
L(P) = ∗100
∑ PoxQo
∑ PtxQo
L(P) = ∗100
∑ PoxQo
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67
Il y a inflation par les coûts lorsque la hausse des prix trouve son origine dans une augmentation
des coûts de production.
Cette hausse peut résulter, tout d'abord, d'une augmentation des salaires.
Les coûts de production peuvent aussi augmenter sous la pression des prix des produits importés,
particulièrement des matières premières et des produits énergétiques. Ainsi, la France a connu en 1974
et en 1979-1980 deux chocs pétroliers (très fortes augmentations du prix du pétrole) qui ont été à
l'origine de deux fortes poussées inflationnistes.
Quand les banques créent beaucoup de monnaie en distribuant des crédits alors que la production ne
progresse pas, les prix augmentent et la monnaie perd sa valeur. Cette explication porte le nom de
théorie quantitative de la monnaie.
• inflation rampante, lorsque le taux est faible (de 3 à 4% par an) et continu,
• inflation ouverte, lorsque la hausse générale des prix est rapide, cumulative et comprise entre 5
et 10% (avec de possibles pointes à 20%),
V-DÉSINFLATION ET DÉFLATION
1-La désinflation
La désinflation est une diminution de la hausse des prix résultant d’une politique de déflation. C’est
aussi un ralentissement du rythme de l’inflation, et elle peut être le fruit d’une politique économique
« de déflation » menée par un gouvernement.
Tel fut en particulier le cas du Royaume-Uni au sortir de la 1ère Guerre Mondiale, qui établit une
double rigueur budgétaire et monétaire (contraction de la masse monétaire), au prix d’un chômage de
masse et d’un effondrement du PIB, dans la seule intention de rétablir la parité-or de la livre sterling à
son niveau de 1913.
2-La déflation
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68
La déflation désigne une baisse absolue du niveau général des prix, un taux d’inflation annuel
négatif. C’est aussi l’ensemble des mesures économiques et financières visant à restreindre la demande
pour lutter contre la hausse des prix.
Ces mesures interviennent sur la monnaie, le crédit, les revenus, les dépenses publiques ou même
directement sur les prix. Les principaux facteurs de ce phénomène de baisse sont traditionnellement
les gains de productivité et une structure de marché de plus en plus concurrentielle.
3-La stagflation
Le mot « stagflation » est un néologisme qui fut employé pour la première fois par le Chancelier de
l’Echiquier (ministre des finances et du trésor) britannique en 1965.
Il désigne, ainsi que l’indique la contraction que ce mot réalise entre la notion d’inflation et celle de
stagnation, la situation d’une économie qui souffre simultanément d’inflation (c’est-à-dire d’une
hausse générale des prix) et d’un ralentissement, voire d’une stagnation de sa croissance économique.
La politique monétaire consiste pour l'État à limiter la masse monétaire en circulation. Pour
diminuer le volume des crédits distribués par les banques, source principale de la création monétaire,
la Banque centrale européenne (BCE) augmente ses taux d'intérêt (appelés taux directeurs). Les
banques commerciales, ou ordinaires, vont répercuter la hausse de ces taux sur les prêts accordés aux
entreprises et aux particuliers. Ces derniers vont donc demander moins de crédits.
Pour lutter contre l'inflation, l'État freine ses dépenses ; il réduit ses programmes de travaux publics
et limite les rémunérations des fonctionnaires. Cette politique est difficile à mettre en place, car aucun
ministère ne veut voir diminuer ses dépenses.
Le gouvernement peut « surveiller » ou même bloquer les revenus pendant une certaine période s'il
estime que des hausses excessives de rémunérations sont à l'origine d'une inflation par la demande ou
par les coûts. Mais ces mesures présentent des limites : d'une part, les revenus mixtes sont plus
difficiles à contrôler que les salaires ; d'autre part, les différents agents économiques acceptent très
difficilement la limitation de leurs revenus.
Après 1982 a été mise en place en France une politique de rigueur salariale (désindexation des salaires
sur les prix) qui a permis de réduire le rythme de la hausse des prix.
Le gouvernement peut aussi contrôler les prix en incitant les professionnels à signer des accords de
modération ou procéder à un blocage momentané des prix.
Ces mesures sont délicates à mettre en oeuvre, car les contrôles sont difficiles à effectuer ; de plus, un
rattrapage à la fin de la période de blocage est toujours à craindre.
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On peut distinguer :
On appelle prix nominaux ou courants, les prix monétaires inscrits lorsqu’ils sont observés en un
lieu et une date donnée.
On constate que sur une longue période les prix ont tendance à augmenter surtout quand
l’économie traverse des crises. Cependant avec une bonne conjoncture économique les prix auront
tendance à baisser.
Dans la réalité on élimine ces fluctuations par une correction des variations saisonnières.
Le prix relatif d’un bien A est sa valeur d’échange par rapport à un autre bien B.
Mais dans les économies de marché les biens sont achetés ou vendus contre de la monnaie.
Le pouvoir d’achat mesure la quantité de biens et services qu’un individu peut acquérir en tenant
compte de son salaire et du niveau des prix.
Revenu nominal
Pouvoir d’achat =
Indice des prix à la consommation
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